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29 septembre 2025
Par CALAME
VAINCRE POUR CONVAINCRE ?
«Je voudrai m’excuser auprès de mes amis africains pour des propos que j’ai probablement mal explicités et qui ont aussi été peut-être mal interprétés par certains … ». Ainsi s’est exprimé Dr Mira. Embourbé dans une tempête médiatique
«Je voudrai m’excuser auprès de mes amis africains pour des propos que j’ai probablement mal explicités et qui ont aussi été peut-être mal interprétés par certains … ».
Ainsi s’est exprimé Dr Mira. Embourbé dans une tempête médiatique, il se désole de constater que ses propos prononcés sur la chaine française Lci, lui «valent une pluie de messages pas très agréables, voire insultants».
Revendiquant son amour d’Afrique, continent sur lequel il a vécu, séjourné dans une quinzaine de pays, soigné des malades, rencontré des amitiés, il se targue d’avoir voulu alerter «sur ce qui est en train de s’y passer, sur ce qu’on y tait».
Qu’importe la sincérité ou non de ses propos. Là n’est pas le propos. Du reste, que le monde et tutti quanti aient une mauvaise appréciation de l’Afrique, y projettent leur paternalisme et /ou leurs phantasmes de colonialistes honteux, importe peu. Tout en faisant montre d'une susceptibilité à fleur de peau, le drame, le tragique ne résiderait-il pas plutôt dans une certaine propension à développer, sous nos latitudes, un complexe d’infériorité vis-à-vis de l’Occident ?
En effet, si nous gardons à l’esprit que le respect des autres est fonction du respect de soi alors, ce qu’ils pensent de nous ne devrait par conséquent ni nous engager, ni nous déstabiliser. Encore moins nous émouvoir. L’important étant de se concentrer sur les réponses que nous apportons à nos propres interrogations. Puisqu’il est entendu comme l‘a si bien indique feu Joseph Ki Zerbo, que l’ «on ne peut pas se développer sur la natte des autres», alors se pose la question de savoir ce qu’il nous revient de faire pour que nos enfants soit fiers de nous. C’est le lieu de rappeler que la fierté ne surgit pas ex-nihilo. Elle est relation. Elle se construit, se sédimente autour de réalisations concrètes qui emportent l'adhésion et suscitent l'admiration.
Apprenons de la Chine naguère empêtrée dans la gadoue de la pauvreté, si respectée aujourd'hui, pour avoir su transformer radicalement son passé douloureux, construire un présent qui en fait aujourd’hui le centre du monde. Notamment en ces temps de pandémie de coronavirus qui voit s’y bousculer les puissances occidentales en quête urgente de masques. Au lieu de prendre le parti d’un narcissisme dévastateur consistant à se contenter de déverser sa bile sur ses pourfendeurs, ne serait-il pas plus judicieux d’emprunter vigoureusement le chemin de la révolte salvatrice ?
Dans un monde de rapport de forces, la quête de liberté et d'autonomie forcent plutôt le respect , rendent possible l'estime de soi. Croyez-vous que nos enfants qui ne rêvent que d'ailleurs, parfois à leurs risques et périls, ne respectent pas l'Afrique, n'aiment pas l'Afrique ? Que nenni !
La vraie question, c'est qu'avons-nous fait, qu'ont fait nos dirigeants, pour que nous soyons après toutes ces années si extravertis ? Que nous soyons dépendants au plan de la nourriture alors que nous avons de vastes terres cultivables. Loin d’être valorisées, elles sont entrain d’être malmenées par des projets immobiliers ou louées à d’autres pays qui n’en disposent pas. Qu'on ne nous parle pas de dépendance, d'impérialisme, car même réels, ils n’expliquent pas tout. Le Vietnam, Cuba , nous interdisent de nous défausser à si bon compte. Pour ne citer qu’eux, ces deux pays nous enseignent que nous sommes comptables de ce que nous sommes.
De ce que nous serons. Pourquoi croyez-vous qu’on parle du Pr Seydi des Maladies infectieuses de l’hôpital, de Fann,, du Pr Amadou Sall de l’Institut Pasteur, du Pr Souleymane Mboup, biologiste émérite, Pdg de l'Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) ? Sûrement parce qu’on leur prête une compétence , un savoir-faire avérés. Sans rien attendre de qui que ce soit, avec leurs équipes, ils montent au front, développent une expertise endogène. Là ou d’autres ont mis en place une machine à décortiquer le fonio, récupérer la pulpe de «ditakh». Que dire encore de ces enseignants- chercheurs de l’Ecole polytechnique de Thiès qui attendent avec impatience que les autorités se prononcent sur leur prototype de respirateur ?
Assurément, sur cette terre d’Afrique, à des niveaux insoupçonnés, se manifeste une énergie souterraine qui ne demande qu’à être soutenue et portée par un leadership véritable. Là gît le combat.
CALAME
UNE ANNEE BLANCHE, «PAS ENCORE» A L’ORDRE DU JOUR
L’expert en qualité de l’éducation, Cheikhou Touré, estime qu’il faudra trouver «des modalités pour poursuivre l’activité scolaire, sinon on va inéluctablement vers une année blanche».
Pour éviter la propagation du Covid-19, le gouvernement du Sénégal a procédé, à deux reprises, à la fermeture des écoles et universités. Cette décision gouvernementale qui a eu l’assentiment de tous les acteurs, même ceux les plus critiques notamment les syndicats d’enseignants, est motivée par l’évolution de la maladie au Sénégal, selon le directeur de la formation et de la communication (DFC) du ministère de l’Education nationale. Si la situation est gérée en fonction des réalités, Mouhamadou Moustapha Diagne précise qu’une année blanche n’est pas une «hypothèse envisageable», non sans rappeler les initiatives de continuité pédagogique. Il n’en demeure pas moins qu’une telle éventualité prend de plus en plus place dans le débat en raison du nombre de jours de cours perdus marqué par ce contexte, en plus des grèves des enseignants, le démarrage tardif des cours un mois après l’ouverture officielle des classes, l’affectation tardive des enseignants, les écoles inondées, la problématique des abris provisoires. D’ailleurs les 1296 heures prévues pour cette année académique ont été fortement impactées. Quelle perspective pour l’école sénégalaise ? La thèse de l’année blanche avancée par certains acteurs notamment Mbaye Sarr, secrétaire général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF), n’est pas à l’ordre du jour des syndicats du G7. Abdoulaye Ndoye du cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) et Abdou Faty, secrétaire général du syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (Sels/A) déplorent plutôt la démarche du ministère de tutelle pour assurer la continuité pédagogique, loin, selon eux, de répondre au principe de l’équité. Pour le Président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves et étudiants du Sénégal, la continuité les enseignements et apprentissages pendant les grandes vacances et organiser les examens au mois d’octobre constitue une alternative, non sans appeler à un sursaut patriotique des enseignants. L’expert en qualité de l’éducation, Cheikhou Touré, estime qu’il faudra trouver «des modalités pour poursuivre l’activité scolaire, sinon on va inéluctablement vers une année blanche».
ABDOULAYE NDOYE, SECRETAIRE GENERAL DU CUSEMS : «Nous n’avons pas discuté sur une éventuelle année blanche»
«La décision de suspendre les enseignements dans les écoles et universités, est une nécessité et une mesure sanitaire. L’école est un lieu de forte concentration de la population à des espaces réduits. Nous avons des écoles qui font 4000 élèves. L’objectif visé par le Sénégal est de casser la chaine de transmission du Covid-19. Le report est prévisible. Nous ne pouvons pas reprendre les enseignements dans un contexte de confinement partiel. Le gouvernement aurait dû se donner un délai raisonnable. Le ministre de l’Education du Maroc a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre. Ce qui devrait être le cas pour le Sénégal parce que personne ne peut se prononcer sur la durée de la pandémie. On ne peut pas programmer la reprise des cours dès lors que nous n’avons pas la maitrise de la durée de l’épidémie. Le gouvernement doit éviter de reporter tout le temps. Il faut dégager un horizon raisonnable surtout dans une perspective de confinement total. C’est une logique de ne pas reprendre les enseignements. On parle de guerre sanitaire. Nous sommes en face d’un ennemi commun. Nous n’avons pas échangé sur cette question. Nous sommes des partenaires de l’école. Nous aurons notre mot à dire. Nous n’avons discuté sur une éventuelle année blanche».
Ces plateformes constituent une rupture d’équité
«La continuité pédagogique est importante, mais elle n’a pas un caractère urgent parce que l’heure est grave. L’objectif premier du Sénégal est de maitriser la propagation du virus pour amoindrir l’impact de la maladie au niveau social. Il viendra un moment où il va falloir réfléchir sur les stratégies pour l’année scolaire.
On ne décrète pas une plateforme. C’est un processus. Il a fallu la crise pour rendre les plateformes fonctionnelles. Ces plateformes constituent une rupture d’équité dans le système éducatif. Cela constitue une iniquité. Beaucoup de citoyens sénégalais sont dans des localités où il n’y pas de connexion, ni ordinateurs et d’électricité. C’est bien de créer une plateforme pour la documentation et encadrer les élèves. Mais on ne peut pas remplacer l’enseignant dans sa classe. Le professeur est irremplaçable».
CHEIKHOU TOURE EXPERT EN QUALITE DE L’EDUCATION : «Discuter des modalités pour poursuivre l’activité scolaire, sinon on va inéluctablement vers une année blanche»
«Je salue la décision la décision du ministère de proposer des enseignements par le net. Dans le monde rural, chaque enseignant peut faire un planning dans la journée en respectant les mesures édictées. Il s’agit de diviser les élèves par groupe en respectant la distance réglementaire, pour poursuivre les enseignements. Il nous faut s’adapter au contexte. Il y a mille manières de respecter les mesures tout en continuant à travailler. On ne sait pas quand le coronavirus va s’arrêter. De prolongement à prolongement de l’année si nous n’utilisons d’alternative, on va être une année blanche.
On ne peut pas attendre la fin de l’année pour demander aux élèves en classe d’examen de faire les évaluations nationales. Il faudra discuter des modalités pour poursuivre l’activité scolaire, sinon on va inéluctablement vers une année blanche. Adoptons-nous. Qui nous dit que le coronavirus ne va continuer à nous persécuter ?»
ABDOU FATY, SECRETAIRE GENERAL DU SELS/A : «Nous ne sommes pas dans une perspective d’année blanche»
«Nous sommes inquiets à l’image de toute la communauté éducative. La France a décidé de ne plus faire les examens de fin d’années. Les Français ont trouvé une autre alternative. Si d’ici au mois de mai, les choses s’améliorent, je suis sûr que les enseignants vont se sacrifier pour un bon déroulement de l’année. L’enseignement à distance, l’autre alternative, concerne quelques privilégiés et les enseignants ne sont pas assez outillés. Le ministère de l’Education nous a conviés en début de semaine prochaine à une rencontre pour voir quelle alternative à tous les élèves. Nous ne sommes pas dans une perspective d’année blanche. On peut toujours trouver des alternatives».
ABDOULAYE FANE, PRESIDENT DE L’UNAPEES : «Il faudrait un sursaut patriotique des enseignants»
«Nous nous attendions à cette mesure de prolongement des fêtes pascales. Le contexte de pandémie oblige. En revanche, il faudrait prendre en compte des mesures alternatives pour continuer l’année scolaire. On ne peut pas à partir d’un seul trimestre évaluer les élèves pour les exiger de faire des examens ou de passer à une classe supérieure. Nous suggérons de continuer les cours en ligne. Non sans maintenir pour les chefs d’établissement et les enseignants de proposer des exercices aux élèves, à charge des parents d’élèves de les récupérer. Si nous continuons dans cette lancée, on risque de faire du deux poids, deux mesures. Certains seront privilégiés contrairement à la majorité qui n’a pas accès aux outils d’accès à la plateforme. Pourquoi pas continuer les enseignements et apprentissages pendant les grandes vacances et organiser les examens au mois d’octobre comme ce fût le cas en 1968. Il faudrait un sursaut patriotique, républicain de la part des enseignants».
«UN DEFICIT HORAIRE DE 165 HEURES ENREGISTRE»
Pour rompre la chaîne de transmission du COVID-19, le gouvernement du Sénégal a fermé les écoles et universités, pour la deuxième fois, jusqu’au 04 mai.
Pour rompre la chaîne de transmission du COVID-19, le gouvernement du Sénégal a fermé les écoles et universités, pour la deuxième fois, jusqu’au 04 mai. Cette mesure renvoie 3.510.991 apprenants (du Public et du Privé), 96.649 enseignants à la maison et vide 16.235 écoles et établissements, de même que les Centres Régionaux de Formation des Personnels de l’Education (Crfpe). Pour le secrétaire général du syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation et de la formation du Sénégal (Siens), cette suspension des enseignements a occasionné un déficit horaire de 165 heures réparties entre les 29 heures des 05 jours ouvrés (16 au 20 mars) et les 136 heures relatives à la prolongation de jusqu’au 4 mai 2020. Il s’y ajoute, fait-il savoir, les 94 heures des 05 plans d’actions des syndicats du G7 (mercredi 22 janvier au mardi 17 mars 2020). L’école aura perdu 259 heures. Dans cette première partie d’entretien, El Cantara Sarr, secrétaire général du Siens, accepte de se pencher sur l’impact des différentes perturbations occasionnant un arrêt des apprentissages.
Dans un contexte de pandémie du coronavirus, le chef de l’Etat a pris la décision de reporter la rentrée des écoles et des universités au 04 mai. Quelle est l’appréciation du SIENS sur cette décision ?
La pandémie du Coronavirus se propage dans le monde à un rythme quasi exponentiel touchant plus d’une centaine de pays.
Les gouvernements du monde entier, conscients de la gravité de la menace pour la survie de l’espèce humaine et de nos modèles de développement socioéconomique, réagissent par des plans de riposte qui touchent tous les domaines de la vie.
Partant, les systèmes éducatifs sont fortement impactés par les plans de mitigation avec la mesure quasi générale de fermeture des écoles et établissements sur plus de 165 pays, touchant des millions d’élèves et autant d’enseignants.
Au Sénégal, le président de la République, face à l’ampleur de la menace, a pris un ensemble de mesures, notamment la suspension temporaire des apprentissages pour les écoles et établissements depuis le lundi 16 mars 2020.
Cette mesure, en cohérence avec le plan de crise conçu par les autorités en vue de rompre la chaîne de transmission du COVID-19, a touché 3.510.991 apprenants (du Public et du Privé), 96.649 enseignants et 16.235 écoles et établissements, de même que les Centres Régionaux de Formation des Personnels de l’Education (CRFPE) qui concentrent cette année 2000 élèves-maîtres stagiaires formés par des inspecteurs et professeurs au métier d’instituteur.
Cette situation inédite du point de vue de son amplitude requiert de toute la communauté éducative (enseignants, parents d’élèves, partenaires sociaux…) une analyse critique en vue d’en tirer le maximum de profits ou à tout le moins d’en atténuer l’impact.
Cette entreprise qui aura nécessairement un caractère holistique, exige de se pencher sur l’impact des différentes perturbations occasionnant un arrêt des apprentissages, l’analyse de la capacité systémique à transformer les mesures correctives en plus-values, la prospective en matière de stratégies palliatives en situation de crise à l’aune du modèle expérimenté sur l’initiative des pouvoirs publics et des acteurs du secteur privé.
En plus du démarrage tardif des cours un mois après l’ouverture officielle des classes, l’affectation tardive des enseignants, les écoles inondées, la problématique des abris provisoires, le retard dans la mise à disposition des budgets et du matériel aux écoles et établissements, les grèves du G7 ont-elles impacté sérieusement le quantum horaire ? Quelle analyse situationnelle faites vous des heures perdues en enseignement et apprentissage ? Autrement dit, comment évaluez-vous l’impact de ces différents facteurs perturbant et grevant le temps d’apprentissage scolaire ?
Selon le législateur sénégalais à travers le décret 2019-1363 relatif aux trimestres et à la durée des congés et vacances dans les établissements scolaires pour l’année scolaire 2019-2020, le quantum horaire poursuivi est de 1296 heures, réparties en 03 trimestres avec respectivement 371 heures, 386 heures et 539 heures pour le 1e, 2e et 3e trimestre (avec le mois de juillet).
L’Etat des lieux du point de vue du quantum horaire laisse apparaître que notre pays peine à atteindre 900 heures annuelles et se situe généralement à environ 600/700 heures (soit 46% ou 54% du total prescrit) du fait de contraintes diverses telles que l’anticipation et la prolongation systématique des vacances et congés scolaires, le démarrage tardif de l’année scolaire surtout en milieu rural, le retard dans la mise en place des nouvelles recrues, les heures perdues non remboursées…
Ce niveau faible de réalisation du quantum contraste avec les niveaux élevés réalisés dans des pays tels que la Corée du Sud qui, dans un contexte d’utilisation de langues maternelles comme médium d’apprentissage, réalisent un score de 1300 heures annuelles.
Pour cette année scolaire 2019-2020, la principale perturbation en dehors de celles traditionnellement relevées et énoncées découle de la grève initiée par les syndicats représentatifs regroupés dans l’entité appelée G7.
Ces syndicats ont eu à réaliser 05 plans d’actions durant la période allant du mercredi 22 janvier au mardi 17 mars 2020, occasionnant un gap horaire d’environ 94 heures sur un quantum prévu pour le premier semestre de 757 heures soit un niveau de réalisation de 87.5%.
Ces chiffres révèlent un déficit horaire encore soutenable, compte tenu du fait que les évaluations du 1er semestre ont été effectuées dans des conditions relativement normales et que finalement, la mesure de suspension des apprentissages n’aura effectivement porté pour le moment que sur environ 29 heures soit 05 jours ouvrés étant entendu que les fêtes du premier semestre devaient porter sur la période du 20 mars au 06 avril.
Pour le 3e trimestre, compte tenu de la prolongation de la mesure de suspension des enseignements jusqu’au 4 mai 2020 selon les termes du communiqué du conseil des ministres du 1er avril, un déficit horaire d’environ 136 heures sera enregistré soit environ 25% du quantum prescrit pour cette séquence de l’année scolaire. Partant, si la situation venait à se rétablir d’ici là, le système aurait réussi à préserver environ 75% du quantum horaire pour le second semestre, ce qui permettrait avec certaines mesures correctives de réaliser le socle minimum de compétences planifié par les référentiels.
Cette situation pose d’autant plus la nécessité d’être dans une posture d’anticipation des perturbations qui pourraient hypothéquer sérieusement le temps d’apprentissage, la réalisation des compétences prévues par le curriculum et les évaluations qui y sont corrélées, autant de paramètres devant permettre de valider d’un point de vue académique l’année scolaire 2019-2020.
Le ministère de l’Education nationale (Men) s’y attèle actuellement. C’est d’ailleurs ce qui motive la prise de l’arrêté n°008083 du 19 mars 2020 portant création d’un comité de veille pour la lutte et fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement.
Ce comité qui a pour missions, entre autres, de coordonner toutes les activités relatives à la lutte contre l’infection au Coronavirus en milieu scolaire ; de mettre à la disposition des apprenants et des enseignants les informations utiles pour la sensibilisation et la prévention contre l’infection au Coronavirus et d’installer chez tous les apprenants, enseignants et autres personnels de l’Education, les comportements adaptés face à l’infection au Coronavirus.
Cependant, l’énoncé de ses prérogatives révèle malgré sa relative inclusion une limite objective liée d’une part à l’absence de champ d’application et d’autre part à la non-disponibilité des cibles du fait de la fermeture des écoles et établissements. Cette situation atténue la pertinence des volets sensibilisation et information en vue de prévenir l’infection et pose ainsi d’une manière urgente la nécessité de reconfigurer le dispositif pour investir davantage le périmètre de l’enseignement à distance en situation de crise.
11 NOUVELLES CONTAMINATIONS AU CORONAVIRUS ENREGISTRÉES
Onze nouvelles contaminations au coronavirus ont été détectées mardi au Sénégal, portant à 237 le nombre de cas confirmés dans le pays depuis l’apparition de la maladie le 2 mars, a annoncé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Dakar, 7 avr (APS) – Onze nouvelles contaminations au coronavirus ont été détectées mardi au Sénégal, portant à 237 le nombre de cas confirmés dans le pays depuis l’apparition de la maladie le 2 mars, a annoncé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Ces nouvelles contaminations "concernent notamment neuf cas contacts suivis par les autorités sanitaires et deux cas issus de la transmission communautaire’’, a précisé Abdoulaye Diouf Sarr en faisant le point quotidien de la situation de l’épidémie.
Ces 11 cas positifs sont issus d’un total de 110 tests virologiques effectués au laboratoire.
Le ministre de la Santé a annoncé la guérison de 13 patients du Covid-19, ce qui fait un total de 105 personnes ayant recouvré la santé depuis l’apparition de la pandémie.
Deux personnes sont décédées de la maladie au Sénégal alors qu’un patient a été évacué vers son pays d’origine à la demande de ses proches. A ce jour 129 malades du Covid-19 sont encore en observation dans les différentes structures dédiées à la prise en charge de la maladie au Sénégal.
Lundi, le comité national de gestion des épidémie a émis des recommandations, demandant notamment aux comités régionaux de gestion des épidémies, avec l’appui des forces de défense et de sécurité, de mettre en œuvre leurs propres stratégies pour endigeur la propagation communautaire du Covid-19.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a assuré que l’état de santé des patients évoluait favorablement, éitérant son appel à un respect des mesures de prévention recommandées par les autorités sanitaires.
ARRET DEFINITIF OU SUSPENSION DU CHAMPIONNAT, QUELLE OPTION ?
Amsata Fall, directeur exécutif de la Ligue sénégalaise de football professionnel, Amadou Kane, président du mouvement Navetane ou encore le journaliste sportif Salif Diallo, se prononcent
Alors que le débat sur l’arrêt définitif des championnats est plus que jamais agité dans certains pays d’Europe comme l’Italie où la Gazzetta Dello Sport informait de la sérieuse option d’arrêter et/ou de suspendre la saison, au Sénégal, l’idée n’est pas à l’ordre du jour. En attendant une réponse tranchée sur la question, le monde du football est dans l’expectative. Les observateurs et responsables du football national n’en esquissent pas moins quelques pistes à explorer en cas d’arrêt ou de suspension. Chacun à son niveau, Amsata Fall, directeur exécutif de la Ligue sénégalaise de football professionnel, Amadou Kane, président du mouvement Navetane ou encore le journaliste sportif Salif Diallo, se prononcent
AMSATOU FALL, DIRECTEUR EXECUTIF DE LA LIGUE PRO : «La suite du championnat est essentiellement liée à l’évolution de la pandémie»
Quel sera le sort réservé au championnat de football et aux compétitions nationales après la pause imposée par la pandémie du Coranavirus ? La question se pose et attend réponse. Plusieurs semaines après la suspension des compétitions, la discussion est lancée pour anticiper sur les éventuelles décisions à prendre avec l’évolution du Covid-19. Va-ton vers un arrêt définitif des compétitions de la Ligue1 nationale ? Une réponse appropriée à cette question semble inexistante, du moins pour le moment. En standby à cause de la pandémie du Covid-19 depuis le 14 mars passé, la ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) comme bon nombre de compétitions est dans l’expectative de reprendre ses droits et terminer la saison. Interrogé sur la question, Amsatou Fall, directeur exécutif de la ligue pro, pense que l’heure n’est pas de se pencher sur la fin à accorder à la saison. «A l’heure actuelle, le seul combat qui vaille est celui de la lutte contre le Covid-19», soutient-il. Convaincu que la suite du championnat est essentiellement liée à l’évolution de la pandémie, il appelle tous les Sénégalais «à œuvrer ensemble pour stopper le plus rapidement possible le Covid19». Toutefois, il assure que le Conseil d’administration de la Ligue1 sera en mesure de trancher sur la suite réservée au championnat en cas d’arrêt définitif, rappelant la «prouesse» que la commission disciplinaire de la ligue pro avait réussie en 2018 lors de la réintégration de l’US Ouakam en Ligue 1 après 10 journées de retard (sur décision du TAS). Ce, en réajustant avec succès le calendrier des compétitions.
AMADOU KANE, PRESIDENT DE L’ONCAV : «Il y a des aléas que nous ne maitrisons»
Même son de cloche à la fédération sénégalaise de football. Amadou Kane, 4ème vice-président de la FSF et par ailleurs président de l’organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV) soutient que le moment n’est pas encore propice pour s’avancer sur une telle idée. Il soutient qu’à l’état actuel des choses, « il est difficile voire impossible d’avancer une date pour la reprise du championnat ou de signer son arrêt définitif». «Il y a des paramètres exclusivement liés à l’évolution du virus qu’il faut tenir en compte. Il y a des aléas que nous ne maitrisons pas et qui sont essentiels pour la suite à accorder au championnat», ajoutet-il. Il reste tout de même d’avis que le football doit continuer à vivre même si la manière reste à définir avec le nouveau contexte mondial dominé par la pandémie du Covid-19. Toutefois, il avoue que des réflexions sont en train d’être menées en interne et que suivant l’évolution de la pandémie des décisions appropriées seront prises au moment opportun. Pour l’heure dit-il, «les responsables sont en train de réfléchir sur la suite à accorder aux compétitions. Le moment venu nous allons externaliser tout ça». Pour le moment, poursuit-il, «souhaitons que le virus disparaisse et que la vie reprenne normalement son cours».
VERS UN CHEVAUCHEMENT CHAMPIONNAT ET COMPÉTITIONS DES «NAVÉTANES»
Ouvrant une fenêtre sur les «navétanes» qui se profilent à l’horizon, le président de ONCAV soutient qu’une annulation n’est pas envisagée pour l’heure. «On n’en est pas là encore et prions pour qu’on n’en arrive pas». Par contre, il ne craint pas un chevauchement entre les compétitions de Ligue pro et les activités des mouvements sportifs populaires communément appelés «navétanes». Ce qui selon lui, avait existé il y a de cela quelques années et ne peut constituer une entrave au bon déroulement des navétanes. Au cas échéant, note-t-il : «on va établir ensemble un calendrier par rapport au déroulement de ces compétitions Nous avons beaucoup de choses en commun tels les services d’ordre, les pelouses, les arbitres et quelque part même les dirigeants. Donc, ça ne pourra pas poser de problème» conclut-il.
SALIF DIALLO, JOURNALISTE SPORTIF : «J’imagine que des lois et règlements sont prévues au niveau de la LSFP pour prendre une décision»
Journaliste sportif à l’APS, Salif Diallo, quant à lui, reste encore dubitatif quant à l’aboutissement de la saison. «Je souhaite que le championnat puisse se jouer comme il se doit sur le terrain mais rien n’est encore sûr parce que personne ne peut dire que la pandémie va s’arrêter d’ici peu», avance t-il. En cas d’arrêt définitif, il affirme ne pas être contre un éventuel sacre du leader actuel qui est Teunguèth FC : «ce serait vraiment mal que TeunguEth FC ferme la saison sans le titre de champion après avoir livré une phase aller exceptionnelle». Par ailleurs, il n’exclut pas la fermeture du championnat à la trêve de mai même s’il estime encore qu’une prise de décision à l’heure actuelle est prématurée. «On a encore le temps d’autant plus que les Jeux Olympiques ainsi que le CHAN ont été repoussés. On n’a aucune équipe engagée en compétition africaine et toutes nos équipes sont éliminées. L’un dans l’autre, la LSFP dans son règlement, doit prévoir des situations pareilles», estime-t-il. «J’imagine que des lois et règlements sont prévues au niveau de la LSFP pour prendre une décision. Soit on continue jusqu’à la fin ce qui est souhaitable ; soit un arrêt définitivement et la Ligue pro va trancher à partir de ses règles et règlements».
Par Dr Babacar DIOP
NOTRE INDÉPENDANCE NOUS ASSERVIT TOUJOURS
Cette pandémie du Coronavirus doit être l’occasion d’une rigoureuse introspection pour nous rappeler que nous ne devons et ne pouvons compter que sur nous-mêmes.
Le Sénégal célèbre ce 04 avril 2020 le soixantième anniversaire de son indépendance en pleine crise sanitaire mondiale. La pandémie du Covid-19 vient nous rappeler que nous sommes toujours, aujourd’hui plus jamais, dans les liens de la dépendance. Ceci est d’autant plus vrai que tous les produits de base que nous utilisons nous viennent de l’étranger : les biens alimentaires, les vêtements, les produits manufacturés et les produits pharmaceutiques, pour ne citer que ceux-là. Ainsi, il devient évident que si la crise perdure, il est à prévoir une crise alimentaire dans le pays. Notre produit alimentaire de base, en l’occurrence le riz que nous consommons en grande quantité, nous vient de pays dont le réseau d’approvisionnement est actuellement perturbé. Cette crise majeure que j’appréhende sera la conséquence de notre incapacité à garantir l’autosuffisance alimentaire à notre peuple. D’une évidence à crever les yeux, la défaillance de notre politique alimentaire stratégique traduit, à elle seule, l’échec de nos gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays depuis les indépendances.
Cette pandémie du Coronavirus doit être l’occasion d’une rigoureuse introspection pour nous rappeler que nous ne devons et ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Elle nous rappelle aussi que nous devons développer une politique de souveraineté pour rendre le pays autonome dans beaucoup de domaines stratégiques tels que la santé, la production et la transformation alimentaire, la politique monétaire et la sécurité publique. C’est une lapalissade de préciser que tout cela n’est possible qu’avec le développement d’un tissu industriel domestique.
Aujourd’hui, au moment où chaque pays explore ses solutions internes, le Sénégal doit pouvoir s’engager dans la mise en place concrète d’une industrie pharmaceutique, pour produire lui-même ses médicaments. Ma conviction, si nous devenons un État sérieux et ambitieux, est que nous pouvons avoir un système sanitaire de qualité, car ceci est une question de volonté politique devant se traduire par des investissements conséquents en ressources matérielles et humaines.
Comme nous le voyons partout dans le monde, le renforcement de la recherche scientifique est un domaine vital dans lequel nous aurions beaucoup gagné si l’État jouait son rôle de soutien et de stratège. Nous avons des médecins de qualité un peu partout dans le pays, mais hélas, les moyens de recherche n’ont jamais suffisamment suivi leur grand potentiel opérationnel, pour faire face à la grande demande de soins de santé émanant du peuple. C’est le lieu de remercier ici nos médecins pour l’immense travail qu’ils abattent sur le théâtre des opérations pour vaincre la pandémie. Comme ils risquent leur vie pour sauver des vies, ils expriment un degré élevé de leur amour pour la patrie.
A la lumière du Covid-19, on se rend compte que les choix politiques dans notre pays ont toujours été scandaleux. Le gouvernement préfère investir pour un TER 656 milliards, construire un stade olympique à Diamniadio pour 155 milliards, une arène nationale pour 32 milliards et un complexe Dakar Arena pour 65 milliards. Au regard ce grand gaspillage sans précédent dans l’histoire récente du Sénégal, on peut dire sans l’ombre d’un doute que le gouvernement s’est lourdement trompé de priorités, dans un pays aussi pauvre.
Toujours pour rappeler à cet État que nous manquons de tout, il est impératif de lui signifier que nous devons investir sur notre agriculture pour nourrir et vêtir notre population. Au-delà de toute autre considération, c’est une question de dignité nationale. Si nous continuons encore, 60 ans après les indépendances, à importer tout ce que nous mangeons et portons, la symbolique implacable est que nous refusons de grandir. Ainsi, l’action de notre génération réside dans une rupture radicale : avoir une politique qui nous élève au rang d’un État indépendant, surtout dans le domaine alimentaire. Cette ambition est possible à réaliser, car nous avons les facteurs de production nécessaires : la terre, l’eau et les ressources humaines.
Il est grand temps de récupérer notre économie de la domination des multinationales qui contrôlent nos marchés. Pendant ce temps, nos entreprises locales sont très affaiblies, et aujourd’hui c’est à elles que l’effort de guerre est demandé. Rien n’a été fait pour les renforcer et leur permettre de rivaliser avec leurs concurrents européens et asiatiques. Nos ressources pétrolières et gazières, en raison de leur gestion nébuleuse et opaque, profiteront aux intérêts étrangers au détriment de nos populations. C’est pourquoi, la défense de nos ressources nationales doit s’imposer nécessairement face à l’avancée dominatrice des transnationales extractives, productives et financières. Sans aucun doute, elles laisseront nos populations dans la misère et sans ressources futures pour reproduire la vie.
Sur le pan sécuritaire, nous dépendons encore de la logistique des anciens colonisateurs. La paix et la stabilité du Sahel dépendent de la France et de son armée. Ceci nous rappelle encore chaque jour que les Africains sont incapables de relever à eux seuls le défi sécuritaire que nous impose le nouvel ordre mondial.
Le temps est venu de mettre fin à l’exploitation et à la surexploitation des nations pauvres par le capital international. Les populations des nations « pauvres » continuent de constituer la masse misérable de la planète, et dans ce contexte, tout le monde prédit le pire pour l’Afrique. Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, s’est permis d’annoncer que le Covid-19 fera des millions de morts sur le continent africain. Cette prévision catastrophiste et démoralisatrice n’augure autre chose que de renforcer cet esprit de domination que l’Occident entretient à l’endroit de l’Afrique.
Malgré ces prévisions sombres et chaotiques auxquelles les autres nous prédestinent, je pense que nous les Africains devrions engager la lutte pour une Seconde émancipation. La première émancipation eut lieu au milieu du XXe siècle contre les colonisateurs comme la France, l’Angleterre, le Portugal et la Belgique. Ce que nous avons constaté en ce moment-là a été que la bourgeoisie locale avait lutté pour prendre la place du colonisateur et reconduire des politiques néocoloniales ; aucune rupture n’a donc été opérée.
Maintenant, pour cette Seconde émancipation, le sujet de préoccupation réside dans l’élaboration de filets de sécurité sociale pour la grande masse des opprimés, des laissés-pour-compte et des pauvres. Elle passe nécessairement par la protection de nos ressources naturelles, la lutte contre les mécanismes néocoloniaux du FCFA et contre la classe politique corrompue qui nous enfonce dans la stagnation. Elle devrait mobiliser nos peuples pour la construction d’alternatives démocratiques et authentiques qui prennent en compte exclusivement l’intérêt supérieur des masses africaines. Enfin, elle devrait avoir pour objet de mettre fin à un népotisme de 60 ans de l’État néocolonial. C’est maintenant que commence la lutte pour la vraie libération.
Vivement cette Seconde émancipation, pour le Sénégal et pour l’Afrique !
DR ALOYSE DIOUF, DIRECTEUR DE CABINET DU MINISTERE DE LA SANTE «Il faut généraliser le port du masque pour éviter la transmission»
Invité de l’émission Rfm matin, Dr Aloyse Diouf préconise le port du masque au Sénégal pour éviter la transmission du Covid-1. «La tendance, c’est d’aller vers la généralisation du port du masque, pour que toute personne infectée ne puisse pas transmettre la maladie. Au ministère, on encourage le port du masque, pour que la contagion ne puisse pas se faire à d’autres. Nous préférons un faible taux de contamination à un bon taux de guérison». Cependant, il invite les populations à rester chez elles et porter le masque en ne sortant de chez elles que par nécessité. «Les règles d’hygiène pouvant aider à prévenir la maladie du coronavirus doivent être rigoureusement respectées. Il faut également que les populations aient le réflexe de l’auto-quarantaine. Si quelqu’un a les signes de la maladie, qu’il puisse se retirer, s’éloigner de sa famille et appeler les services sanitaires pour ne pas contaminer ses proches», préconise t-il.
Affaire Hiba Thiam
L’enquête sur la mort de Hiba Thiam décédée aux Almadies dans des circonstances troubles au cours d’une soirée privée se poursuit. Mais la Brigade de gendarmerie de Ngor est dessaisie de l’affaire qui est désormais pilotée par la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane après un passage à la Brigade de Recherche. L’enquête pour faire la lumière sur les circonstances du décès de Hiba Thiam évolue. Les enquêteurs se sont rendus sur les lieux du drame pour mieux cerner l’affaire qui a déjà conduit à l’arrestation de sept personnes. Il s’agit de deux filles et cinq garçons dont le dernier s’appelle Amadou Niane. Par ailleurs, il faut préciser que le fils de Saer Seck cité dans cette affaire, n’a rien à voir avec les personnes placées en garde à vue. Affaire à suivre.
04 cas positifs et 10 guéris
La progression de la courbe des cas positifs au coronavirus est lente depuis deux jours. Toutefois, la transmission communautaire est en train de remplacer les cas importés depuis le 05 avril. En effet, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a indiqué hier que sur les 95 tests réalisés, 04 se sont révélés positifs. Il s’agit de 03 cas contacts suivis par les équipes médicales et d’un cas issu de la transmission communautaire. Abdoulaye Diouf Sarr renseigne également que 10 patients hospitalisés sont guéris. Ainsi le Sénégal compte 226 cas déclarés positifs dont 92 guéris, 02 décès, un évacué et 131 sous traitement.
Rond-point Keur Massar
Le développement de la transmission communautaire à Keur Massar a poussé le Préfet de Pikine à durcir les mesures pour désamorcer la bombe. On enregistre depuis trois jours des cas de transmission communautaire dans cette commune populeuse de Dakar. En guise de prévention, le Préfet a pris un arrêté hier pour interdire tout stationnement de véhicule, de cyclomoteur, de véhicule hippomobile au rond-point de la station Shell de Keur Massar. Moustapha Ndiaye considère cet endroit comme un point critique. Puisque l’endroit grouille de monde à longueur de journée. Il y est interdit aussi toutes activités commerciales, à l’exception de la vente de denrées de consommation courante, sur un rayon de 500 mètres de part et d’autre du rond-point et au marché Aïnoumady.
Doublement de l’aide à la presse
Le Président Macky Sall vient à la rescousse de la presse qui est fortement impactée par la pandémie du coronavirus. A l’instar des leaders politiques et d’organisation de la société civile, les professionnels des médias ont été reçus par le chef de l’Etat. Saluant l’engagement des médias dans la lutte contre le Covid-19, le Président Macky Sall a promis, au-delà des mesures économiques et fiscales communes à toutes les entreprises, de doubler l’aide à la presse 2020, qui passe de 700 millions FCFA à 1,400 milliard FCFA. Le chef de l’Etat se félicite aussi du rôle des médias dans la vulgarisation des mesures de santé publique contre le coronavirus. Pour leur part, les différentes organisations de la presse Appel, Cdeps, Cjrs, Synpics, Urac ont réaffirmé le soutien total des médias, publics, communautaires et privés, à la politique de l’État pour lutter contre le coronavirus. Puisqu’elles sont conscientes de leur mission de service public qu’elles assument en toute responsabilité. Ce soutien permettra ainsi d’atténuer les effets de la crise économique dans le monde des médias, aggravée par la guerre contre le coronavirus.
Le Frn applaudit Macky
A l’unanimité, opposition et pouvoir saluent les décisions du Président Macky Sall dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Surtout le soutien des populations, du système sanitaire et des entreprises pour la sauvegarde des emplois. Toutefois, le Front de résistance nationale (Frn) insiste sur la transparence dans la gestion des opérations de mise en œuvre et de suivi de ces mesures. Pour ce faire, le coordonnateur du Front Mouhamadou Moctar Sourang rappelle la nécessité d’impliquer toutes les forces vives dans la gestion de la crise actuelle, dans l’intérêt exclusif des populations. Il encourage les initiatives populaires et appelle encore les populations à l’observance stricte des pratiques sanitaires et sécuritaires édictées par les autorités habilitées.
12 prélèvements sur 36 personnes confinées à Pikine
Après leur mise en quarantaine au quartier Maka Colobane de la Commune de Pikine-Ouest, 12 personnes parmi les 36 ont reçu la visite d’une équipe médicale venue effectuer des prélèvements. La maison où se trouvent les confinés est sous surveillance policière. Nos sources signalent d’ailleurs que parmi ces 12 personnes qui ont fait objet de prélèvement, il y a deux diabétiques et une femme enceinte. Les résultats des tests sont attendus aujourd’hui.
Rassemblements à Case-bi, Keur Massar et Petersen
Les autorités semblent fermer les yeux sur les ronds-points Case-bi et Keur Massar et l’entrée de la Gare Petersen qui continuent d’être des lieux de rassemblements. Des vendeurs, des receleurs de téléphones portables, des pickpockets et leurs clients s’y rassemblement chaque jour comme si de rien n’était. Alors que l’Etat déploie des moyens colossaux dans la lutte contre le coronavirus. Ces lieux constituent un véritable danger dans ce contexte de propagation du coronavirus. A ces sites s’ajoutent les agences de Lonase ou espace de Pari-foot où les adeptes du jeu de hasard se donnent rendez-vous, occasionnant des rassemblements.
La Direction générale des Impôts et Domaines
Tous les services essaient de s’accommoder au contexte de lutte contre le coronavirus. La Direction générale des Impôts et des Domaines (Dgid) réaménage son service aux usagers et accroît l’utilisation des services en ligne. A cet effet, elle poursuit le processus de diversification de ses canaux de fournitures de services, notamment à travers l’outil informatique. Toutefois, la Dgid déplore l’attitude de personnes malintentionnées qui envoient des avis d’imposition sous le pseudonyme «Alerte Impôts», avec l’adresse «avisimposition@impots.gouv.sn». Elle précise que ces messages n’émanent pas de ses services, mais relèvent manifestement d’une tentative d’arnaque. Ainsi, la Direction générale a pris des mesures conservatoires pour circonscrire le périmètre de ces agissements frauduleux et permettre aux autorités compétentes d’identifier leurs auteurs pour les mettre hors d’état de nuire.
Dr. Moussa SOW «nourrit» Dahra Djolof
L’élan de solidarité auquel a appelé le chef de l’Etat dans le cadre de la lutte contre le covid19 trouve un écho favorable auprès de certains intellectuels et hommes politiques. Enseignant chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et non moins conseiller technique du Dg du Port Aboubacar Sadikh Bèye, Dr Moussa Sow fut également responsable des cadres de l’Apr en Amérique duNord. C’est dans son fief à Dahra qu’il a décidé de donner corps à ce vœu exprimé par le chef de l’Etat. Le week-end dernier, il a cassé sa tirelire au profit des Djolof djolof éprouvés par la pandémie, en distribuant des tonnes de riz aux populations les plus démunies, dans différents quartiers de la ville, avec plus de 100 familles bénéficiaires. Last but not least, il a fait un geste en faveur des daara et Daral ou Marbat (le marché des petits ruminants) auxquels il a remis plus de 30 cartons de produits d’hygiène en appui à la lutte contre le covid-19. Cette remise de denrées alimentaires et de produits d’hygiène s’est effectuée en présence de l’autorité municipale.
L’Unsas veut l’implication des centrales syndicales dans le dispositif
Face à la crise sanitaire qui prévaut dans le monde et au Sénégal en particulier, l’Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (Unsas) est sortie de sa réserve pour préconiser des solutions dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. À cet effet, Mademba Sock et ses camarades plaident pour l’implication des centrales syndicales représentatives dans le dispositif de gestion du Fonds COVID-19. Ils demandent également à l’Etat d’augmenter la résilience du système sanitaire, notamment par la relance de l’industrie pharmaceutique.
L’Ordre des avocats décaisse 50 millions de francs
L’ordre des avocats a décaissé vendredi dernier une enveloppe de 50 millions Fcfa pour sa participation à l’élan de solidarité contre la pandémie du coronavirus. D’après un communiqué parvenu à «L’As», le bâtonnier de l’ordre des avocats Papa Laïty Ndiaye a remis au ministre de la Justice un chèque de 50 millions Fcfa émis à l’ordre du «Fonds FORCE COVID-19», représentant la contribution du Barreau et des avocats. Ce soutien, souligne Me Ndiaye, est une réponse à l’appel du président de la République en faveur d’une mobilisation contre le Covid-19. Toutefois, il rappelle que le Barreau du Sénégal avait déjà mené des actions de soutien aux initiatives prises par l’Etat du Sénégal dans la lutte contre les effets du Coronavirus. D’autant que, renseigne le bâtonnier, le barreau a mis à la disposition des cours d’appel du Sénégal, des tribunaux de leur ressort et de l’administration pénitentiaire, un important lot de gels hydro-alcooliques, de masques et divers autres produits sanitaires. Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, s’est fortement réjoui du geste des avocats. «Je suis très sensible à la contribution des avocats. Nous travaillons tous pour que la justice fonctionne normalement dans l’intérêt de tous», a indiqué le garde des Sceaux.
Des cas sévères sauvés
L’équipe médicale dirigée par Pr Moussa Seydi en train de faire des prouesses du moins si l’on se fie aux propos du directeur du centre des opérations d’urgence et de secours (Cous). Invité de l’émission priorité santé de Rfi, Dr Abdoulaye Bousso a indiqué que depuis le début de leur hospitalisation, les deux victimes du coronavirus ont développé des formes sévères. Pourtant, l’équipe médicale a réussi à sauver deux autres malades qui ont également développé des formes sévères. Mais ces derniers n’ont pas eu à être intubés et mis sous assistance respiratoire. Ils ont pu revenir à un état plus stable avant d’être transférés dans les sites d’hospitalisation. A l’en croire, trois cas graves ont nécessité une assistance respiratoire, mais ils ont eu des comorbidités. Quant à l’efficacité de la chloroquine, Dr Bousso estime qu’il est difficile de se prononcer, mais le Sénégal a enregistré en moyenne 10 guérisons par jour ces dernières 72 heures. Au regard des résultats, il pense que l’association thérapeutique (hydroxychloroquine et azythoromycine) semble avoir un effet sur la durée de séjour des patients sur les sites de traitement.
KEEMTAAN GI : JCM !
A l’heure où le président de la République a appelé à un grand élan de solidarité nationale, force est de se désoler du fait que certains ne se précipitent pas pour participer à l’élan national destiné à combattre l’ennemi commun qu’est le Covid-19. Car il y a des gens qui ont gagné beaucoup d’argent ici même, à qui le pays n’a jamais rien demandé et qui ont pu profiter de leur fortune sans jamais été sollicités. Seulement voilà, à présent que la Nation à travers son Chef, et pour une fois, les sollicite, est-il compréhensible qu’ils soient aussi radins ? On aura beau vouloir faire preuve de compréhension, mais on n’arrive pas à s’expliquer le manque de générosité de nos amis de la Sonatel, par exemple, qui n’ont offert que 250 millions de francs même s’ils prétendent faire des dons en nature à hauteur de 750 millions de francs. Pour une société qui fait 100 milliards de bénéfices par an, et même si ce bénéfice est réalisé dans la sous-région, force est de dire que c’est peu. Que dire des héritiers du défunt très prodigue Alioune Sadio Sow de la CSE, par ailleurs repreneurs de l’opérateur de télécoms Tigo sous la marque commerciale Free et qui eux aussi n’ont même pas donné 500 millions de francs ? Y a également de quoi faire la moue sinon la fine bouche devant la contribution de Total ou des miniers opérant au Sénégal. Il convient de se demander aussi ce que, hors contribution de l’institution qu’il dirige (50 millions), Moustapha Niasse, l’un des hommes les plus riches de ce pays car multimilliardaire, a offert à la Force Covid-19. D’une manière générale, on attend encore de voir les contributions personnelles de nos dirigeants d’institutions qui ne tirent pas le diable par la queue, quand même ! Puisque les ministres eux-mêmes ont été sommés de verser une contribution. On attend aussi de savoir ce que nos bons amis Turcs et Marocains (sans parler des Chinois mais ils ont fort à faire chez eux !), qui gagnent tant de marchés dans notre pays, ont craché au bassinet de la collecte nationale. Mais heureusement que Jean Claude Mimran, un industriel qui a fait ses preuves dans notre pays où il est le premier employeur privé— et l’un des plus importants contribuables — a sauvé l’honneur du secteur privé en faisant un chèque d’un milliard de francs (sur ses deniers personnels s’il vous plait !) au profit du Trésor public ! Et dire pourtant que l’homme subit plein de chausse-trappes dans notre pays et que son industrie, la Compagnie sucrière sénégalaise, a été mise à l’agonie par des fraudeurs et contrebandiers que l’Etat qui répugne à combattre. Des fraudeurs qui gagnent gros sans coup férir et dont attend, bien sûr, la contribution à l’effort national. En tout cas bravo, Jean-Claude Mimran ! S’il y avait seulement cinq comme lui dans ce pays…
Kàccoor bi
GUERRE CONTRE LE COVID-19 APRES LA COLLECTE, LE MINISTRE MAKHTAR CISSE AU FRONT !
Après avoir collecté des fonds auprès des pétroliers et autres transporteurs d’hydrocarbures (plus d’un milliard CFA), Mouhamadou Makhtar Cissé, a troqué sa casquette de pétrolier contre celle d’un enfant de troupe, pardon d’un soldat de l’économie sociale. Toujours est-il que pour donner corps aux mesures sociales du président de la République, le ministre du Pétrole et de l’Energie est monté au front pour soulager les « goorgorlous » en multipliant par zéro leur facture d’électricité ! « Grâce au président de la République, très sensible aux préoccupations sociales des Sénégalais, 975 522 ménages vont bénéficier de la gratuité de l’électricité. Et le président de la République ne compte pas s’arrêter là puisqu’il a donné des instructions pour assister toutes les couches sociales en cette période de crise liée au Covid-19 » a fait savoir le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé lors d’une brillante intervention sur le théâtre des opérations où la riposte sociale et sanitaire s’organise pour anéantir le Covid-19.
VOTE DE LA LOI D’HABILITATION COMMENT LE PRESIDENT AYMEROU GNINGUE A DOMPTE L’ASSEMBLEE NATIONALE
Moulé à l’école politique de Macky Sall, l’ingénieur Aymérou Gningue a réussi son entrée en politique. Tel mentor, tel militant ! Pour cause, depuis sa nomination à la tête du groupe de la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar, le président Aymérou Gningue a sa façon d’huiler sa majorité mécanique jusqu’ à frôler, à chaque vote, la barre des 100 % de voix. Connu pour son éloquence et sa force de persuasion, le président Aymérou Gningue a appelé discrètement presque tous les députés un à un pour leur expliquer les bienfaits de la loi d’habilitation en cette période de survie contre le Covid-19. Mieux, on souffle que le président Aymérou Gningue est allé jusqu’à voir nuitamment certains députés censés prendre la parole à l’hémicycle pour leur dispenser des cours de communication allant dans le sens de mieux défendre les ambitions du président Macky Sall dans la lutte contre le Covid-19. Au finish, ce travail de titan a porté ses fruits. D’où la déclaration d’Aymérou Gningue à la fin de la séance : « Nous avons un sentiment de fierté pour avoir réussi à faire adhérer au texte l’ensemble des députés qui l’ont voté à l’unanimité. Maintenant, le président de la République peut prendre toutes les mesures pour sauver le peuple sénégalais de cette pandémie. Mieux, le président de la République peut utiliser les moyens dont dispose notre pays, pour assister tous les Sénégalais sur le plan social » avait déclaré en substance Aymérou Gningue. Bravo, Monsieur le président du groupe parlementaire BBY !
UNIVERSITE DU SAHEL LA COLERE DES ETUDIANTS FACE AUX EXAMENS EN LIGNE
La fermeture des écoles et universités liée à la pandémie est en train de faire ses premières victimes pédagogiques à l’Université du Sahel (Unis) dirigée par le Pr El Hadj Issa Sall. Pour cause, « Le Témoin » quotidien a appris que le rectorat de cette université privée a envoyé une circulaire aux étudiants pour les informer du calendrier des examens qui se feront en ligne. Ou alors par visioconférence. Selon l’administration de l’Unis, toutes les dispositions seront prises pour la bonne organisation de ces examens. « Et les étudiants qui le veulent et qui le peuvent seront évalués et leur diplôme sera valable » rassurent les responsables académiques. Et les étudiants qui ne pourront pas passer l’examen en ligne, auront la possibilité de se faire évaluer pendant l’année universitaire 2020-2021. Comme quoi, ils feront l’année blanche ! Examens en ligne ou année blanche ? Une alternative qui provoque la colère des étudiants. Pour les uns, il n’est pas question de faire ces examens du fait que la plupart d’entre eux sont déjà au village où l’internet est défaillant. Quant aux autres, ils s’interrogent : Comment la vérification de l’identité de l’étudiant est-elle effectuée ? Qu’en est-il des tests de connectivité ? Comment se fera la surveillance ? Que se passera-t-il en cas de coupures de connexion ? Quel sera le sort de la copie après l’examen ? La plateforme pourra-t-elle supporter la charge de connexion ? Bref, on aura compris au vu de tous ces « si » que ces braves étudiants ne veulent pas d’examen en ligne. Une chose est sure, entre l’administration de l’Université du Sahel et les étudiants, ça risque de chauffer grave après le Covid-19 !
UNE DISCRETE ENVELOPPE DE 50 MILLIONS CFA ET SI C’ETAIT CHEIKH SECK ?
Dans les couloirs de la Présidence comme ceux du ministère de la Santé, on murmure tout bas qu’un ancien international de football aurait donné discrètement une enveloppe de 50 millions CFA en guise de contribution à l’effort de guerre du président de la République. « Le Témoin » quotidien jure sans se tromper que cette personne de bonne volonté ne pouvait être que l’honorable Cheikh Seck, ancien portier de l’équipe nationale et du Jaraaf de Dakar. Mieux, Cheikh Seck ou l’éternel rempart de Caire 86 est connu pour sa discrétion, sa générosité légendaire et ses œuvres sociales. Si ce n’est pas l’homme Cheikh Seck, c’est qui alors le discret donateur de 50 millions ?
CORONAVIRUS LA REGION DE LOUGA A ENREGISTRE CE DIMANCHE SON PREMIER CAS ‘’COMMUNAUTAIRE’’
La région de Louga, qui n’avait pas jusqu’à ce samedi de cas de coronavirus, vient d’enregistrer ce dimanche son premier cas positif dit « communautaire ». L’annonce a été faite ce lundi matin par le gouverneur de la région, Bouya Amar, président du comité régional de gestion des épidémies en présence des membres dudit comité dont le médecin chef de région, le Dr Cheikh Sadibou Senghor. C’était au cours d’une conférence de presse. Ce premier cas dit communautaire a ainsi été enregistré dans la commune de Louga. Il s’agit d’une personne âgée qui n’a pas identifié celui qui l’a contaminé. Le patient a été mis sous traitement dans une structure sanitaire appropriée. L’ensemble des ‘’personnes contacts’’ ont été mises en quarantaine dans des conditions favorables, selon le gouverneur. Le médecin-chef de la région a quant à lui révélé que 29 personnes ayant été en contact direct avec le patient ont été identifiées. Elles subiront ainsi des tests de dépistage, selon le Dr Cheikh Sadibou Senghor qui a, d’autre part, indiqué que 21 autres personnes faisant partie des contacts professionnels du cas contaminé seront également mises en quarantaine à partir de ce lundi. Le Dr Senghor a ensuite assuré que l’état de santé du patient est stable.
LUTTE CONTRE LE COVID19 DR. MOUSSA SOW REPOND A L’ELAN DE SOLIDARITE A DAHRA DJOLOF
A Dahra Djoloff, les populations de la contrée peuvent compter sur le soutien d’un de leurs fils, en l’occurrence le Dr Moussa Sow. Ce dernier a offert au cours du week-end, aux populations de sa ville, deux tonnes de riz à près de 100 familles bénéficiaires. Il n’a pas non plus oublié les daaras et le marché des petits ruminants (appelé Marbath) où il a distribué plus de 30 cartons de produits d’hygiène en appui à la lutte contre le covid19 pour les apprenants et les vendeurs. Cette remise de denrées alimentaires et de produits d’hygiène s’est effectuée en présence de l’autorité municipale. Dr Moussa SOW, enseignant chercheur à l’UGB, conseiller technique du DG du Port et non moins membre fondateur de l’APR répond ainsi à l’appel du Président Macky Sall au niveau local en faisant un geste majeur à l’endroit des populations de sa commune à Dahra. Le Dr Moussa Sow, qui reste en phase avec le président de la République, a posé un tel acte dans le sillage du message à la nation de ce 3 avril 2020. Un discours dans lequel le Président disait qu’«unis et solidaires, j’ai foi en notre détermination à hisser nos capacités à la hauteur de nos ambitions pour accomplir notre grand dessein ». Cet appel à l’unité et à la solidarité est encore plus prégnant dans le moment inédit que nous vivons. Un moment marqué par la lutte contre la propagation du covid19 qui a fini d’impacter tous les secteurs socioéconomiques. Ainsi, c’est tout un mouvement de solidarité citoyenne qui se met en place en attendant l’aide annoncée par l’Etat. Le Dr Moussa Sow n’a pas voulu être en reste. En tout cas à Dahra Djolof où l’homme jouit d’une énorme popularité, il lui a été fait un clin d’œil pour lorgner le fauteuil municipal. Il n’en pipe mot pour le moment.
RIPOSTE CONTRE LE COVID 19 LE STAF DES IMPOTS ET DOMAINES SOUTIENT LE CHEF DE L’ETAT…
Le chef de l’Etat peut compter sur le soutien du Syndicat des travailleurs de l’administration fiscale (STAF) dans la riposte contre le covid19. A travers une lettre de soutien, le Dr Alassane Ba, SG du Staf, et ses partisans ont adressé leurs félicitations au président de la République à propos de la gestion de la pandémie du covid19. « En dehors de notre participation financière somme toute symbolique, sous l’égide du Directeur général des Impôts et Domaines, le STAF ne sera pas en reste pour tout ce qui est sensibilisation et mesure à prendre auprès de nos membres et concitoyens. Cette période difficile exige, au-delà de toute forme d’appui, un réconfort moral et psychologique de tout le personnel mobilisé et dévoué, sous votre honneur et direction pour venir à bout de ce fléau » indique le SG Dr Alassane Ba. « Il est sans nul doute que la communauté scientifique en général et le vaillant personnel de santé en particulier, viendront à bout de ce péril qui continue à causer des dommages à l’humanité toute entière » conclut le patron du STAF. Thiey Covid19, tout le monde range les armes même le très combatif STAF !
Covid-19: Le Sénégal totalise 226 cas déclarés positifs ce lundi
226 personnes ont été testées positives au coronavirus au Sénégal, dont 92 guéries, 2 décès, 1 évacué et 131 cas sous traitement, a annoncé lundi 06 avril, le ministère de la Santé et de l’action sociale. L’état de santé des patients hospitalisés à Dakar (Diamniadio y compris), Touba et à Ziguinchor est stable. En effet, sur 95 tests réalisés, 4 sont revenus positifs. Il s’agit, entre autres, de 3 cas importés, et 1 cas communautaire. Pour rappel, le Sénégal a enregistré hier dimanche un bilan global de 222 cas positif de Covid-19 depuis l’apparition de la maladie dans le pays (2 mars). 82 guérisons et deux décès ont été dénombrés, tandis qu’un patient a fait l’objet d’une évacuation à son pays d’origine.
Covid 19 : 04 nouveaux cas testés positifs au Sénégal ce lundi
Ce lundi 06 avril 2020, le ministère de la Santé et de l’action sociale a procédé à sa traditionnelle mise au point sur la situation de la propagation du Coronavirus au Sénégal. Ainsi, sur 95 tests réalisés, 04 sont revenus positifs. Il s’agit, selon Diouf Sarr, de 03 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et de l’Action Sociale et 01 cas issu de la transmission communautaire.
Portées disparues en Guinée : 200 personnes suspectées de Covid-19 se dirigent vers Kédougou
C’est une information qui risque de provoquer la panique. Pour cause, des Guinéens suspectés de Covid-19 et mis en isolement en Guinée Conakry ont échappé à la vigilance des autorités. Aux dernières nouvelles, ils se dirigent vers Kédougou. D’après les informations d’Actusen.sn, les autorités kédovines ont été alertées. Le médecin-chef de Kédougou affirme que ce sont les autorités médicales de Labé qui les ont mis au courant de la fuite de ces 200 personnes.
Saint-Louis : 5 cas positifs au coronavirus recensés
La région de Saint-Louis compte désormais cinq cas positifs au coronavirus, dont quatre encore sous traitement. L’un des cas qui étaient soignés a été déclaré guéri, ce qui fait que quatre patients sont toujours sous traitement, a expliqué le chef du bureau régional pour l’éducation et l’information pour la santé, Abdourahmane Traoré. Il a signalé les 26 émigrés revenus de France, d’Italie et du Maroc et qui étaient en confinement au centre de formation en santé, à Ngallèle, n’avaient pas le coronavirus. Elles "devraient sortir dans les prochaines heures’’, a-t-il annoncé. Il a informé que la région médicale de Saint-Louis a reçu et distribué un lot de produits désinfectants et d’équipements de protection pour les personnels médicaux, ainsi que des supports de communication composés d’affiches, de flyers et de teeshirt.
Keur Massar enregistre 5 cas positifs
Les cas contaminés augmentent à Keur Massar. Entre samedi 4 avril et lundi 6 avril, 5 personnes sont testées positives dans cette localité, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Ces cas positifs commencent à installer la psychose chez les populations de ce District. Lequel compte 139 176 hommes et 138 954 femmes soit une population totale de 278 129 habitants. Au 6 avril 2020, 226 cas ont été répertoriés positifs à la maladie Covid-19, au Sénégal. Il s’agit de 82 guéris, 2 décès, 1 évacué et encore 131 cas sous traitement.
Mali: au moins 20 soldats tués dans une attaque attribuée aux djihadistes
Au moins 20 militaires maliens ont été tués lundi lors d'une attaque de présumés jihadistes dans la localité de Bamba, située dans la région de Gao. Les assaillants sont arrivés à motos et à bord de véhicules en tirant sur le camp de l'armée situé au nord de la localité. Selon une source militaire malienne, il y a eu également des victimes dans les rangs des assaillants.
Thiès : Dix jours sans nouveau cas de Covid-19
Depuis plus de dix jours, aucun cas positif n’a été enregistré à Thiès. Sur les dix cas précédemment testés positifs, les 6 sont guéris et vont, dans quelques heures, rentrer chez eux, selon le médecin chef du district sanitaire de région. « Depuis plus d’une semaine, nous n’avons pas encore enregistré de nouveau cas. Au total, nous avions eu 3 cas communautaires qui ont contaminés cinq cas contacts, ce qui fait 8 cas plus 2 cas importés. Les 6 sont testés négatifs deux fois de suite à 48 heures d’intervalle, donc ils ont été libérés et il reste quatre autres qui sont en hospitalisation, mais leur état de santé est satisfaisant", précise-t-il sur IRadio. Sur les 204 contacts qui ont été enregistrés dans le district, beaucoup sont sur le point d’être libérés car ne présentant aucun signe de Covid-19. Toutefois, le médecin chef du district a déploré les rassemblements notés dans certains endroits, notamment dans les marchés. C'est ainsi qu'il demande au Thiéssois de ne pas baisser la garde.
Louga enregistre son premier cas positif
La région de Louga a enregistré son premier cas de coronavirus. L'information est donnée par la Tfm, qui précise que c'est un cas communautaire et non un cas importé. Pour l'heure, 21 personnes sont mises en quarantaine, révèle la même source. Les 72 émigrés mis en quarantaine ont été libérés.
Atteint du Covid-19 : Boris Johnson ''placé sous oxygène''
L’hospitalisation, depuis hier, du Premier ministre britannique Boris Johnson suscite des commentaires divergents. Mais qui renseignent toutefois sur son état de santé inquiétant après avoir été testé positif au Covid-19, il y a dix jours. Certains membres de son gouvernement relativisent son admission à l'hôpital. ‘’Il est à l'hôpital pour subir des tests, mais il continuera d'être tenu informé de ce qui se passe et d'être aux commandes du gouvernement », a déclaré à la BBC Robert Jenrick, ministre chargé du Logement et des Communautés. Mais selon le quotidien The Times, Boris Johnson a été conduit à l'hôpital St Thomas à Londres, proche de Westminster, et ‘’placé sous oxygène’’. Du côté de Downing Street, on annonce un ‘’bon moral’’ après une ‘’nuit tranquille’’ à l'hôpital, où il ‘’reste en observation’’.
Milan Ac : 13 milliards pour Krépin Diatta
Après 3 saisons à Bruges, Krépin Diatta s’est fait une solide réputation. Cette saison, il a été l’un des meilleurs éléments de son club, leader du championnat avec une grosse avance sur ses poursuivants. Auteur de 22 matchs dont 19 titularisations et 7 buts marqués, Krépin commence à attirer l’intérêt des grosses cylindrées européennes. Selon des informations révélées par la presse italienne, le Milan AC est prêt à débourser une petite fortune pour s’offrir les services de l’attaquant de 21 ans. Selon la même source, les Rossoneri consentent à débourser la somme de 20 millions d’euros (13 milliards FCFA) pour arracher Krépin à Bruges.
Koulibaly : accord PSG-Naples pour 49 milliards
Pour remplacer Thiago Silva en fin de contrat, le Paris Saint-Germain a jeté son dévolu sur Kalidou Koulibaly. Devancé par Manchester United dans la course pour s’offrir le défenseur sénégalais, le PSG a repris les choses en main et refait son retard. Selon Mundo Deportivo, le club de la capitale française a trouvé un accord avec Naples. Selon la même source, les deux formations se sont entendues pour un transfert estimé à 75 millions d’euros (49 milliards FCFA). En plus du PSG et des Red Devils, Barcelone, qui cherche un remplaçant à Gerard Piqué, était intéressé par la venue de Kalidou Koulibaly, qui a actuellement de bonnes chances de poursuivre sa carrière au PSG.
Jamie Redknapp : «Sadio Mané est une machine absolue»
Favori pour le titre de meilleur joueur d’Angleterre de l’Association des footballeurs professionnels (PFA), Sadio Mané a des chances de faire autant que Riyad Mahrez et Mohamed Salah en remportant ce trophée. L’attaquant sénégalais a déjà été élu meilleur footballeur de la saison par les prestigieux médias The Guardian et Sky Sports. D’après Jamie Redknapp, le Sénégalais est devenu une vraie machine à buts. «Il est fait de granit. Il est si fort, il est brillant dans les airs, il attaque le poteau arrière aussi bien que n’importe qui et il peut finir de n’importe quel pied. Il est juste un joueur phénoménal, excellent pour jouer de ce côté-là. Il est une machine absolue à chaque match», a confié l’ancien international anglais