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8 juin 2025
LA SORTIE DU PREMIER MINISTRE ET LA VICTOIRE DU SENEGAL FACE AU MALAWI AU MENU DES JOURNAUX
Les parutions de ce week-end font le point sur la sortie du Premier ministre Ousmane Sonko sur les enjeux financiers de la dégradation de la note du Sénégal et les difficultés de la société publique de transport urbain et interurbain Dakar Dem Dikk
Dakar, 12 oct (APS) – La sortie du Premier ministre Ousmane Sonko sur les enjeux financiers de la dégradation de la note du Sénégal passée de Ba3 à B1 par l’agence de notation Moody’s, les difficultés de la société publique de transport urbain et interurbain Dakar Dem Dikk et la victoire de l’équipe de football du Sénégal face à celle du Malawi sur le score de 4 buts à 0, en match comptant pour la 3e journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est prononcé sur la dégradation de la note du Sénégal, vendredi, lors de la commémoration des 40 ans de présence au Sénégal, du Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon (CFPT/SJ).
L’agence Moody’s avait réduit la note du Sénégal en raison de la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés dans le pays entre 2019 et 2023. Elle a réagi suite à l’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le gouvernement, le 26 septembre 2024.
‘’L’agence Moody’s a dégradé la note du Sénégal, passée de BA3 à B1. Mais le Premier ministre qui s’attendait à une note pire, n’en a cure. Lui et son gouvernement vont continuer de dire la vérité sur la situation du pays, quoi que cela puisse coûter au pays’’, rapporte L’Info.
‘’Le Premier ministre compte d’abord sur le financement endogène pour développer le pays et non sur le financement international intéressé par la note Moody’s, qui pour lui ne viendra qu’en appoint’’, ajoute le journal.
Les Echos souligne qu’’’après les bombes qu’il a lâchées, lors de sa conférence de presse sur la situation des finances publiques du pays et ce qui en est suivi, le Premier ministre, a encore insisté sur la décision du régime de Bassirou Diomaye Faye +à dire rien que la vérité+ aux Sénégalais’’.
‘’Ousmane Sonko a minimisé la dégradation de la note du Sénégal. Pour lui, notre développement, ne dépend pas du financement international’’, ajoute la publication.
‘’Après l’évaluation de Moody’s : Ousmane Sonko valorise le Sénégal’’, selon Le Soleil, en déclarant à la cérémonie de commémoration des 40 ans du Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon, que ”le développement de l’Afrique doit être porté par les ressources humaines de qualité, un leadership éclairé, patriotique et intègre”.
‘’Le Premier ministre trouve que le modèle japonais est un exemple à offrir aux jeunes de notre pays’’, rapporte le quotidien national.
‘’Sonko indique le modèle à suivre’’, selon L’Info. ‘’Notre développement ne dépend pas du financement de l’international, il dépend de nous, de nos capacités à nous fixer des objectifs, à mobiliser toutes les ressources endogènes a déclaré le Premier ministre. Les modèles de développement qu’on nous a présentés ou qu’on nous a appliqués jusqu’à présent ne pourront pas jamais développer notre pays’’, cite la publication.
L’As met en exergue de son côté la conférence de presse d’Assane Mbengue, directeur général de la société publique de transport urbain et interurbain de Dakar Dem Dikk, qui croule sous le poids d’une ”mauvaise gestion” remontant à plusieurs années.
‘’A en croire Assane Mbengue, la société publique est gangrénée par une masse salariale insoutenable due à un sureffectif des employés et au non-reversement de l’argent collecté par des receveurs’’, rapporte le journal qui titre : ‘’ces cafards de Dakar Dem Dikk’’.
‘’Le directeur de Dakar Dem Dikk décrit une situation difficile de la boîte’’, note WalfQuotidien, relevant que ‘’la situation de la société de transport public, est très critique’’.
‘’Le directeur général de la boîte, Assane Mbengue qui a fait face à la presse a expliqué les manquements qui ont conduit à cette situation dont entre autres la hausse du personnel passant du simple au double entrainant une augmentation de la masse salariale de près de 60% et une dette de 16 milliards de FCFA’’, écrit Walf.
En Sport, les journaux se sont intéressés au match ayant opposé, vendredi, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Sénégal contre le Malawi, comptant pour la 3e journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévue au Maroc.
‘’Net succès face au Malawi 4-0 : on retrouve un Sénégal joueur’’, se réjoui Record. ‘’Les Lions n’ont pas eu de mal à se défaire des Flames du Malawi qu’ils ont battus sur le score sans appel de 4 à 0. Un peu aidés par leur supériorité numérique, les hommes de Pape Thiaw, ont montré un visage reluisant qui augure de bonnes choses’’, indique le quotidien sportif.
‘’Balade des Lions’’, met en une Sud Quotidien, soulignant que ”le Sénégal a réussi le carton devant le Malawi dans le cadre de la 3e journée des qualifications de la CAN 2025”.
‘’Faces à des Flames sans mordant et en infériorité numérique, les Lions se sont imposés (4-0). Avec ce large succès, le duo d’intérimaires, Pape Thiaw-Teddy Pellerin, propulsé à la tête de la sélection, réussit son baptême du feu et permet à l’équipe du Sénégal de se réconcilier avec son public mais aussi de se déplacer en rejoignant en haut du classement de la poule I le Burkina qui avait battu jeudi le Burundi (4-1) à Abidjan”, note Sud.
‘’Pape Thiaw enFlames la tanière’’, ironise Le Quotidien faisant allusion au surnom des joueurs du Malawi, +les Flames+. ‘’Départ en fanfare !’’, s’exclame EnQuête.
Le Sénégal et le Burkina Faso, avec sept points (+5) chacun, occupent la première place du classement.
Par Cheikh MBOW
POUR UNE ECOLE INCLUSIVE DE QUALITE, DU VIVRE-ENSEMBLE ET DE LA COHESION NATIONALE
En ce début d’année 2024 – 2025, la COSYDEP se félicite de la mobilisation exceptionnelle des acteurs et partenaires pour une rentrée scolaire réussie. Ce déploiement a permis de constater des défis complexes à adresser collectivement.
En ce début d’année 2024 – 2025, la COSYDEP se félicite de la mobilisation exceptionnelle des acteurs et partenaires pour une rentrée scolaire réussie. Ce déploiement a permis de constater des défis complexes à adresser collectivement. Dans le suivi des décisions du conseil interministériel sur la rentrée, l’arrêté n° 024 830 a été finalement publié le 8 octobre 2024. Reconnaissant la complexité de la question, la Coalition s’est interrogée sur la méthodologie adoptée et la portée du texte.
Après analyse de l’arrêté par ses instances, la COSYDEP :
a. Salue la référence aux textes régissant les conditions d'une éducation inclusive, garantissant le libre accès de tous les enfants à l’école ; la protection, la sécurité et la santé des enfants ; les droits et obligations des acteurs ;
b. Note le rappel utile des principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation du Sénégal ;
c. Réaffirme sa conviction que l’espace scolaire doit être le lieu par excellence de consolidation des principes élémentaires du vivre ensemble, de la compréhension mutuelle et surtout de la consolidation de la cohésion nationale ;
d. Considère, par conséquent, qu’aucun différend inter religieux ou inter ethnique ne devrait avoir pour source l’école ;
e. Estime qu’un règlement intérieur doit certes s’appuyer sur les réalités locales, mais il doit surtout se fonder sur les textes supérieurs, en rapport avec le type d’école autorisé : école publique ; école privée laïque ; école privée franco arabe ; école privée catholique ; école privée confessionnelle (Daara, séminaire).
Par ailleurs, la Coalition considère que le Sénégal est un modèle de laïcité éprouvé, qui n’a rien à envier à quelques autres modèles que ce soit ; le modèle sénégalais est une fierté à valoriser. C’est pourquoi, plusieurs acteurs, dont la COSYDEP, se sentent mal à l’aise de constater que la question du voile à l’école ait pris les relents d’un débat public inter religieux.
Sur la base de ces considérations, la COSYDEP recommande de :
1. Privilégier le dialogue direct entre l’administration scolaire et les parties prenantes face à toute question sensible liée notamment aux croyances et à la foi ;
2. Soutenir les comités de Gestion des écoles et établissements à élaborer de manière inclusive leur règlement intérieur, sur la base des principes directeurs, avec l’encadrement de l’autorité académique ;
3. Mobiliser les ressources et énergies pour le parachèvement de la rentrée scolaire, la mise aux normes des écoles, la prise en charge des milliers d’Enfants hors structures éducatives, le processus de concertation sur les réformes annoncées intégrant tout enjeu d’actualité, le renforcement du dispositif d’encadrement et de régulation de toutes les offres d’éducation ;
4. Renforcer l’offre publique d’éducation à partir de ce qui oriente les parents vers d’autres offres pour une solution durable (rigueur et discipline, effectif et stabilité, environnement d’apprentissage et performances, …).
L’école ne saurait être la source d’un quelconque différend inter religieux ou inter ethnique, ... Au contraire, elle est attendue à la consolidation de la cohésion sociale, à renforcer sa dimension humaniste, à veiller à la correction de la tenue, au respect de l’autre, au sens de la solidarité, à l’engagement dans les études.
L’école, Notre Parti
La COSYDEP s’engage, se mobilise et mobilise
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LES "LIONS" SE BALADENT POUR UNE PREMIERE DE PAPE THIAW
Le Sénégal a réussi son pari en relançant sa course vers la qualification de la Coupe d’Afrique des nations 2025. Les Lions ont pris une bonne option en surclassant hier, vendredi 11 octobre 2024 au stade Abdoulaye Wade, le Malawi (4-0).
Le Sénégal a réussi le carton devant le Malawi dans le cadre de la 3e journée des qualifications de la CAN 2025 disputée hier, vendredi 11 octobre 2024 au stade Abdoulaye Wade. Face à des Flames sans mordant et en infériorité numérique, les Lions se sont imposés sur le score sans appel de (4-O). Avec ce large succès, le duo d’intérimaires à Pape Thiaw et Teddy Pellerin propulsé à la tête de la sélection, réussit son baptême du feu et permet au Sénégal de se réconcilier avec son public mais aussi de se replacer en rejoignant en haut du classement de la poule L le Burkina Faso qui avait battu jeudi le Burundi (4-1) à Abidjan.
Le Sénégal a réussi son pari en relançant sa course vers la qualification de la Coupe d’Afrique des nations 2025. Les Lions ont pris une bonne option en surclassant hier, vendredi 11 octobre 2024 au stade Abdoulaye Wade, le Malawi (4-0). Le tarif minimum d’une sélection qui a contrôle les débats d’un bout à l’autre de la rencontre. Pour ce début de cette nouvelle post Aliou Cissé, le duo d’entraîneurs à sa tête Pape Bouna Thiaw était attendu sur ses choix tactiques et piste pour redonner confiance au sortir des deux prestations inquiétantes contre le Burkina Faso puis face au Burundi.
Dans cette optique, l’ancien vainqueur du CHAN optait pour un 4-2-3-1 avec le retour d’une défense à 4 avec Formose Mendy et Ismaïl Jakobs aux postes de latéraux. Les Lions réussissent d’entrée à prendre les Flames malawites aux collets avec un bloc haut. Présents dans la récupération et la possession, les coéquipiers de Sadio Mané tardent à mettre de l’intensité dans le jeu et percer le rideau défensif d’un adversaire presque recroquevillé sur luimême. Sur un passe dans le dos de la défense, Sadio Mané réussit à se défaire de la défense. Mais il se fait sécher par le portier malawite Munthali à la limite de la surface. L’arbitre togolais sort le carton rouge (14e min). C’est le tournant de la rencontre. Malgré cette supériorité numérique, les Sénégalais ne parviennent pas concrétiser leurs occasions. Comme sur cette occasion franche mal jouée par Ilimane Ndiaye (24e min). Le public clairsemé du stade Abdoulaye Wade sera libéré dix minutes plus tard suite à une combinaison avec Sadio Mané suivie d’un décalage de Ilimane Ndiaye. Aux abords de la surface Pape Guèye, très présent dans les duels et l’entrejeu parvient, en plein axe, à décocher un tir bien ajusté pour ouvrir le score (1-0 ; 34e). Sadio Mané sera encore à deux doigts d’aggraver la marque sur cette reprise acrobatique, le Sénégal rejoint les vestiaires avec ce court avantage.
ETALONS, REVOILA LES LIONS
En seconde période, l’équipe du Sénégal est encore plus tranchante sur les phases offensives. Nicolas Jackson passera à côté d’un but tout fait (48e min). Pape Thiaw en profitait de ce moment pour opérer des changements en faisant entre Habib Diarra en remplaçant poste pour poste le latéral droit Formose Mendy. Idrissa Gana Guèye foule la pelouse en remplaçant Lamine Camera. Le Sénégal maintient sa domination et s’offre encore de nettes occasions de scorer. A l’image de ce penalty obtenu par Sadio Mané, non sifflé. L’attaquant des Lions se verra encore injustement refuser un but inscrit à la 60e minute pour une position de hors-jeu inexistant. Les efforts se verront récompenser à la 67e minute. La lumière viendra de Sadio Mané. Bien servi dans la surface, le leader des Lions décoche son tir du gauche qui fait trembler les filets (2-0).
BOULAYE, LE RETOUR MARQUANT, NICOLAS JACKSON TROUVE ENFIN LES FILETS
Entré à la 64e minutes à la place de Ilimane Ndiaye, Boulaye Dia, va réussir son retour avec un but plein de sang-froid à l’intérieur de la surface. (3-0 ; 71e). Libérés, les Lions ne lâchent pas prise. Soucieux de soigner le goal différence au classement général, les coéquipiers de Kalidou Koulibaly vont mettre fin aux espoirs des Malawites. Jusqu’ici aphone en sélection, Nicolas Jackson participe au festival.
En s’infiltrant dans la défense, l’attaquant des Lions va gagner se jouer de deux défenseurs et clôturer la marque (4-0). Le score aurait été plus conséquent si Sadio Mané était un peu plus inspiré sur cette succession d’occasions nettes ratées la 83e, 84e mais aussi à la 92e minute. Mais l’essentiel est fait. Le Sénégal se replace et rejoint en tête du classement du groupe, le Burkina Faso. Avec cette probante victoire, l’Equipe du Sénégal ouvre une nouvelle page de l’après Aliou Cissé et se projette idéalement vers la seconde confrontation de ce mardi 15 octobre sur la pelouse des Flames à Lillongwe. Alors que demain dimanche, le Burundi fera face au Burkina Faso au stade Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan a partir de 16 heures GMT.
A noter que les Étalons occupent la première place de ce groupe L avec 7 points +5. Le Sénégal pointe a la 2eme place avec 7 points +5. Le Burundi (3 points, -3) et Malawi (0 point, -7.
REACTIONS… REACTIONS…
PAPE THIAW, COACH DES LIONS « Nous avons encore des choses à corriger »
«Nous avions eu un début de match assez difficile face une équipe du Malawi qui a décidé d’évoluer en bloc bas. Même après le carton rouge de son gardien de but. Heureusement que nous avions trouvé la faille avant d’entrer dans les vestiaires. A la mi-temps, j’ai demandé aux joueurs de faire tourner le ballon et d’être surtout patients. Ils ont respecté les consignes et ont pu marquer des buts. Tout de même je crois bien qu’il y a des choses à corriger parce que beaucoup d’occasions ont été manquées. On voulait mettre ce cinquième but qui allait nous permettre de prendre la première place de la poule au détriment du Burkina Faso. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Nous allons continuer le travail et être prêts pour la seconde confrontation prévue mardi prochain. Ce sera difficile parce que le Malawi est sous la menace d’une élimination en cas de revers ».
« JE ME SUIS ENTRETENU INDIVIDUELLEMENT AVEC CHAQUE JOUEUR »
« Pour mes débuts, je me suis entretenu individuellement avec les joueurs. Il fallait que je leur parle de mon projet même je suis intérimaire. Ce que je veux ils doivent le savoir et le comprendre. Je suis un entraineur qui adore le jeu porté vers l’offensif. J’ai aussi décidé de lancer Habib Diarra au poste d’arrière droit parce qu’il pouvait nous apporter dans ce secteur beaucoup plus d’attaques par rapport à Formose Mendy, un central de métier. On en avait vraiment besoin en ces moments-là. On était dans une période où il fallait aller marquer des buts pour plusieurs raisons.»
PATRICK MABEDI, COACH DES FLAMES «Le carton rouge a faussé nos plans »
«Je félicite le Sénégal qui a réussi un bon match. Nous avions bien entamé la partie. Maintenant, il faut reconnaitre que le carton rouge concédé en début de match a faussé tous nos plans et nous affaibli. Tout de même, il faut également reconnaitre la force de notre adversaire. On ne pouvait pas faire mieux. Nous avions eu beaucoup de pertes de balles. Nous allons reprendre des forces pour préparer la seconde confrontation qui s’annonce décisive pour nous».
Par Alassane Bèye
ELECTIONS LEGISLATIVES ANTICIPEES AU SENEGAL, RISQUES ET AVANTAGES D'UNE DECISION TRES POLITIQUE
Alassane Bèye explique à The Conversation Africa les tenants et les aboutissants de la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées le 17 novembre 2024.
Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé, le 12 septembre 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées le 17 novembre 2024. La coalition de partis au pouvoir entre 2012 et mars 2024 (Benno Bokk Yaakaar dirigée par l'ancien président Macky Sall) détenait, jusqu'à l'annonce de cette décision, une fragile majorité (83 sur 165 députés) à l'Assemblée nationale. La coalition de l'opposition dirigée par Ousmane Sonko l'actuel Premier ministre comptait quant à elle 80 députés. Le président Faye, élu en mars 2024, avec un peu plus de 54 % des suffrages a décidé de rebattre les cartes pour se donner une majorité parlementaire. Plus de 40 listes sont en compétition pour les 165 sièges à pourvoir. L'actuel Premier ministre Ousmane Sonko devra croiser le fer avec l'ancien président Macky Sall, son ancien Premier ministre Amadou Ba ainsi que le maire de Dakar, Barthlémy Dias, qui dirigent chacun une liste. Alassane Bèye, dont les recherches portent, entre autres, sur les dynamiques électorales au Sénégal, explique à The Conversation Africa les tenants et les aboutissants de cette décision.
D’UN POINT DE VUE POLITIQUE, QUE SIGNIFIE LA DISSOLUTION DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ?
La dissolution de l’Assemblée nationale est une prérogative constitutionnelle reconnue au président de la République dans la Constitution sénégalaise. Le régime politique sénégalais reconnaît l’existence de moyens d’action réciproques entre les pouvoirs exécutif et législatif. Concrètement, cela signifie que si l’Assemblée nationale a la possibilité de renverser le gouvernement par le vote d’une motion de censure, l’exécutif a également la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale. Cependant, ces relations entre l’exécutif et le législatif sont encadrées. La possibilité de dissolution ne peut intervenir qu’après deux ans de législature. En réalité, le président a usé de ce droit, que lui confère la Constitution, pour surmonter un « blocage institutionnel » favorisé par l’absence d’une majorité parlementaire à l’Assemblée contrôlée par la coalition Benno Bokk Yaakaar du président Sall.
CETTE DECISION VOUS PARAIT-ELLE JUSTIFIEE D'UN POINT DE VUE STRICTEMENT POLITIQUE ?
Sur le plan politique la décision de la majorité présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale est défendable. En fait, elle est justifiée car la configuration du parlement qui ne permettait pas au régime en place d’engager les réformes souhaitées et de mettre en œuvre les politiques publiques ficelées et proposées aux électeurs lors de l’élection présidentielle de mars 2024.
QUELLES SONT LES PROCHAINES ETAPES APRES LA DISSOLUTION ?
L’article 87 de la Constitution du Sénégal, qui reconnaît au président de la République le pouvoir de dissolution et encadre la procédure associée, stipule qu'après la dissolution, le président doit prendre un décret convoquant le corps électoral, en fixant la date des élections législatives. C’est exactement ce que le président a fait. Cependant, comme il s’agissait d’élections anticipées, le président a dû saisir le Conseil constitutionnel afin de déterminer comment concilier le caractère urgent des élections avec les dispositions de la Constitution et du code électoral. Dans ce contexte, le Conseil constitutionnel a estimé que le parrainage électoral - mode de présélection des candidats par des élus, des électeurs ou des citoyens -, pourtant obligatoire, ne pouvait pas s’appliquer lors de ces consultations électorales. La date des élections étant retenue, il reste le dépôt et la réception des candidatures, le contentieux pré-électoral, les opérations de vote, la proclamation des résultats et enfin l’ouverture du contentieux post-électoral au besoin
QUELS SONT LES RISQUES ET AVANTAGES D'UNE TELLE DISSOLUTION POUR LE POUVOIR ?
Cette décision comporte quelques risques pour le pouvoir en place.
• Même si cela risque d’être compliqué, l'opposition pourrait remporter les élections législatives et imposer une cohabitation au pouvoir en place. Dans ce cas de figure, les rapports de force vont s’inverser. L’opposition aura la possibilité de former un gouvernement, de choisir un Premier ministre et de contrôler efficacement l’action de l’exécutif.
• Autre scénario : le pouvoir pourrait gagner avec une majorité précaire, ce qui ne lui permettrait pas de faire adopter les réformes et les projets proposés aux électeurs lors de l’élection présidentielle.
• Des frustrations pourraient aussi naître au sein du pouvoir en raison des arbitrages du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF, parti du président Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko) concernant le choix des candidats lors des investitures.
• La décision du PASTEF de se présenter sans coalition entraîne déjà des tensions dans les rangs de la coalition Diomaye Président, celle-là même qui l'a porté au pouvoir en mars 2024. Mais la dissolution comporte, à l'inverse, des avantages :
• La possibilité pour la coalition au pouvoir de disposer d’une majorité confortable lui permettrait de mettre en œuvre les promesses de campagne, telles que la mise en œuvre de politiques publiques et des réformes institutionnelles.
• Une sécurité juridique et une sérénité dans l’action politique du gouvernement grâce à une majorité parlementaire confortable qui enlèvera l’épée de Damoclès d’une motion de censure.
• Partir sous la bannière de PASTEF pourrait offrir une large marge de manœuvre au parti au pouvoir et sécuriser sa majorité parlementaire grâce à la constitution d’un groupe parlementaire homogène.
THECONVERSATION.COM
MABOUBA DIAGNE MISE SUR L’IMPLICATION DE TOUS LES ACTEURS
Les nouvelles autorités du pays ont engagé les parties prenantes pour la révision de la loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP) et sa réactualisation. Cette loi sert de cadre légal d’orientation stratégique du développement de l’agriculture sénégal
Le Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage Mabouba Diagne a présidé hier, vendredi 11 octobre, l’atelier national de lancement des consultations/concertations pour l’actualisation de la Loi d’orientation Agro-Sylvo-Pastorale et Halieutique (LOASPH) et de préparation du Conseil Supérieur d’Orientation AgroSylvo-Pastorale (CSOASP). Il a ainsi invité tous les acteurs du secteur primaire à s’impliquer au processus d’élaboration de cette nouvelle loi.
Les nouvelles autorités du pays ont engagé les parties prenantes pour la révision de la loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP) et sa réactualisation. Cette loi sert de cadre légal d’orientation stratégique du développement de l’agriculture sénégalaise. Pour mener à bien un tel processus qui se veut le plus participatif et le plus inclusif possibles, le ministère de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage a organisé hier, vendredi 11 octobre, un atelier de lancement des consultations nationales et régionales couplées à des concertations thématiques avec l’ensemble des parties prenantes de la LOASP sur l’étendue du territoire national.
Selon le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage Mabouba Diagne, le secteur primaire joue un rôle essentiel pour établir une base solide en vue d’assurer la souveraineté alimentaire, la croissance économique, la création d’emplois au Sénégal. Il croit fermement que l’agriculture familiale et l’élevage, s’ils sont bien encadrés, peuvent nourrir le Sénégal. « Certes on a besoin d’innover, de formaliser et de financer, mais j’ai l’intime conviction qu’ensemble, on peut le faire. Cette volonté réaffirmée par le plan stratégique de souveraineté alimentaire doit être soutenue dans le cadre légal d’orientation stratégique de développement de l’agriculture sénégalaise, à travers un changement de paradigme en vue de renforcer la responsabilisation des organisations professionnelles agricoles à la base et en particulier les coopératives », soutient-il. Il déclare que ce projet de loi en cours d’actualisation vise à redonner aux agriculteurs, aux éleveurs et aux pécheurs leur autonomie et leur permet de vivre dignement de leurs métiers.
Par ailleurs, le ministre invite tous les acteurs à participer à ce processus. « Conscient de l’importance que les hautes autorités attachent à la révision de la loi d’orientation agro sylvo pastorale, notre département a aussitôt mis en place un comité ad hoc chargé de l’élaboration d’une nouvelle loi d’orientation agro sylvo pastorale et halieutique pour le Sénégal. Je tiens à ce que tout le monde soit impliqué », a lancé le ministre. Il est convaincu que cette nouvelle loi qui sera conçue par l’ensemble des acteurs du secteur va mener le pays à l’autosuffisance alimentaire. «Toutes actions et réflexions que nous devons faire doivent partir de la base pour aller vers le ministère et non le contraire. L’implication et la participation des autorités administratives, des services décentralisés constituent un gage de succès des concertations et des consultations thématiques dans les régions au regard de leurs fonctions de relais pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes », indique-t-il. A ce titre, le ministre invite les autorités administratives et les services déconcentrés à jouer pleinement leur rôle dans l’accompagnement et l’encadrement de ce processus.
Pour terminer, Dr Mabouba Diagne a annoncé que le conseil supérieur d’Orientation Agro-Sylvo-Pastoral (CSOASP) sera tenu avant la fin de l’année 2024.
LE GENERAL TINE SAUVE LES CANDIDATURES DE BARTH ET SONKO
On peut se dire que, si Ousmane Sonko et Barthélémy Dias ont pu sortir de cette menace indemnes, c’est grâce au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique également en charge de l’organisation des élections
Le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables les deux requêtes déposées respectivement par la coalition « Takku Wallu Sénégal » et la coalition « And liggey sunu reew (Alsr) » contre les candidatures de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, et le maire de Dakar, Barthélémy Toye Dias. Dans leurs décisions, les « Sept sages » évoquant des dispositions de l’article 182 du Code électoral, ont indiqué que seul le Ministre chargé des Elections avait le pouvoir de saisir le Conseil constitutionnel sur la question de l’inéligibilité des candidats à ce scrutin et que son absence de réaction dans les délais a rendu lesdites candidatures recevables.
Le duel attendu à la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain entre l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, et le maire de Dakar, Barthélémy Toye Dias, respectivement investis têtes de listes nationales du parti Pastef et de la coalition « Samm sa Kaddu » se précise. En effet, le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables les deux requêtes qui avaient été déposées respectivement par la coalition « Takku Wallu Sénégal » constituée des anciens partis au pouvoir l’Apr, du Pds et la coalition « And liggey sunu reew (Alsr) contre les candidatures de cet ex-duo de choc de la coalition Yewwi askan wi lors des élections locales et législatives de 2022.
Toutefois, à la lecture des deux décisions rendues publiques le jeudi 10 octobre tard dans la soirée par les « Sept sages », on peut se dire que, si Ousmane Sonko et Barthélémy Dias ont pu sortir de cette menace indemnes, c’est grâce au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique également en charge de l’organisation des élections, le Général Jean Baptiste Tine. Et pour cause, dans leurs décisions, le Président Mamadou Badio Camara et ses collègues du Conseil constitutionnel n’ont pas pu examiner dans le fond les recours déposés sur leur table en raison des vices de procédures. En effet, selon eux, «la question de l’inéligibilité d’un candidat, prévue par l’article LO. 182 du Code électoral, ne fait pas partie des cas limitativement énumérés par LO. 184, pouvant donner lieu à une saisine du Conseil constitutionnel par les mandataires des listes de candidats ». Mieux, précisent-ils encore, « l’article LO. 182 du Code électoral, qui est une disposition spécifique aux élections législatives, régit la question de l’inéligibilité des candidats à ce scrutin ».
Ainsi, considérant que ce texte attribue exclusivement au Ministre chargé des Elections le pouvoir de saisir, le cas échéant, le Conseil constitutionnel pour statuer sur l’inéligibilité, qu’à défaut d’une telle saisine par l’autorité compétente dans le délai prévu par la loi, la candidature est reçue ; les juges constitutionnels faisant état d’une absence de saisine du ministre de l’Intérieur ont ainsi déclaré que « le recours introduit par le mandataire de la coalition Takku wallu Sénégal est irrecevable ».
Autrement dit, seul le ministre de l’Intérieur avait la prérogative de saisir le Conseil constitutionnel pour réclamer l’inéligibilité d’un candidat investi sur les listes de candidatures pour des législatives. Et puisque le général Tine n’a pas exercé cette prérogative, le Conseil constitutionnel a donc décidé de tirer les conséquences de l’article 182. En effet, cet article dispose « après le délai de cinq (05) jours prévus à l'alinéa premier de l'article L.179 et ce, jusqu'à la date de prise de l'arrêté publiant les déclarations reçues, s'il apparait qu'une déclaration de candidature a été déposée en faveur d'une personne inéligible, le Ministre chargé des élections doit saisir le Conseil constitutionnel qui statue dans les trois (03) jours de la saisine sur la recevabilité de ladite candidature. Si les délais mentionnés à l'alinéa premier ne sont pas respectés, la candidature doit être reçue »
Cette décision maintient le suspense sur la situation d’éligibilité notamment du maire de Dakar après la confirmation de sa condamnation à deux ans de prison ferme dont six mois avec sursis par la Cour suprême, vendredi 22 décembre 2023 dernier. Beaucoup de spécialistes étaient d’ailleurs montés au créneau pour annoncer sa radiation des listes électorales.
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DAKAR DEM DIKK, ASSANE MBENGUE SORT DES CAFARDS
Le directeur général de la société Dakar Dem Dikk, Assane Mbengue, a fait face à la presse hier, vendredi 11 octobre, pour revenir sur la situation de l’entreprise qu’il dirige. Selon lui, « sur 100 receveurs, 20 ne reversaient pas l’argent collecté».
Des malversations ont eu lieu dans la gestion de la société Dakar Dem Dikk. L’annonce est de son directeur général, Assane Mbengue. Il était en conférence de presse hier, vendredi 11 octobre, suite au mouvement d’humeur de quelques-uns des percepteurs de la société.
Le directeur général de la société Dakar Dem Dikk, Assane Mbengue, a fait face à la presse hier, vendredi 11 octobre, pour revenir sur la situation de l’entreprise qu’il dirige. Selon lui, « sur 100 receveurs, 20 ne reversaient pas l’argent collecté sur les applications téléphoniques ».
Le directeur a aussi dit avoir constaté des magouilles dans le paiement de la dette due à la société par l’État du Sénégal. « Une facture de billets d’avions estimée à 35 millions, a été retrouvée », dit-il. Une centaine de millions a été payée à une entreprise qui devait fournir à la société DDD du matériel sans qu’une réception n’ait lieu. Pis, aucun lien contractuel n’est établi entre l’entreprise et la société. La société finançait la campagne de ses anciens directeurs. Dans l’acquisition des bus, il a dénoncé une surfacturation. Un panneau signalétique d’un fief d’un ancien directeur avait été pris en charge par la société. Plus de cinq cent (500) millions de dette sont dues à des fournisseurs. « Les cotisations à la coopérative des employés étaient prélevées sans être versées », a dit Assane Mbengue. « Les recettes journalières pour la société étaient à vingt (20) millions. Elles sont ramenées à quarante (40) millions », si l’on en croit le directeur de la société. Assane Mbengue parle aussi d’une dotation importante en carburant à ses directeurs généraux, plus que la normale.
UNE STABILISATION A RUDE EPREUVE
Entre alerte de syndicalistes, menaces d’étudiants et grève d’enseignants vacataires, la rentrée universitaire 2024-2025 démarre sous hypothèque. Ce, alors que la stabilisation de l’année universitaire demeure une priorité pour les nouvelles autorités.
Entre alerte de syndicalistes, menaces d’étudiants et grève d’enseignants vacataires, la rentrée universitaire 2024-2025 démarre sous hypothèque. Ce, alors que la stabilisation de l’année universitaire demeure une priorité pour les nouvelles autorités.
Depuis sa prise de fonction en tant que ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf a fait montre de détermination pour la stabilisation de l’année universitaire. Pour cause, depuis une dizaine d’années, le calendrier académique au niveau de l’enseignement supérieur est complètement déréglé en raison des grèves des divers démembrements de la communauté universitaire, de la massification notamment à l’Ucad, des problèmes d’infrastructures, des facteurs politiques. Ce qui compromettait le bon déroulement des enseignements et avait un impact financier. Lors du séminaire sur la stabilisation de l’année universitaire organisé à Saly en juin dernier qui a réuni les acteurs-clés de l’enseignement supérieur, sept mesures ont été prises. «Les bacheliers de cette année pourront s’inscrire dès le 21 octobre 2024, correspondant au troisième lundi du mois d’octobre. […] Les étudiants de 2022-2023 commenceront dès le 1-er juillet, tandis que ceux de 2023-2024 débuteront au plus tard le 25 février 2025 », avait fait savoir Dr Abdourahmane Diouf. Il s’est ainsi fixé un délai de 16 mois pour stabiliser l’année universitaire au vu de différents défis notamment la finalisation des infrastructures, le recrutement d’enseignants entre autres.
En effet, l’ouverture du campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar est fixée au 19 octobre prochain mais la rentrée universitaire risque de connaitre quelques difficultés. L’Intersyndicale du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) sonne déjà l’alerte. En conférence de presse avant-hier, jeudi 10 octobre, elle a dénoncé le déficit budgétaire de 10 milliards et annoncé des difficultés au sein du campus social. « Nous devons donc à la vérité de dire que nous allons vers des difficultés car les repreneurs menacent d’arrêter les prestations à cause de la dette qui leur est due. La plupart des hôpitaux ont bloqué les travailleurs du Coud à cause de la dette qui leur est due et pour rappel, les évènements du 1er juin 2023 ont causé l’incendie de tous les bus de transport du personnel du Coud, des véhicules des agents, le saccage de nos locaux et de notre outil de travail », a-t-elle fait savoir.
A l’université Gaston Berger de Saint-Louis, la rentrée devrait avoir lieu le 1er octobre dernier. La Coordination des étudiants de Saint-Louis qui avait demandé aux étudiants de rester chez eux, avait fini par suspendre son mot d’ordre après une rencontre avec les autorités. « Ce jeudi 3 octobre 2024, la CESL a rencontré les autorités du MESRI qui, sur des bases solides et preuves à l'appui, nous ont confirmé le démarrage des travaux du chapiteau du restaurant N°2 ainsi que la plateforme du village O d'ici la semaine prochaine. Compte tenu de ces nouveaux engagements clairs et précis en plus des avancées majeures notées sur la question cruciale de l'assainissement qui causait énormément de soucis aux étudiants, la Coordination des Étudiants de Saint-Louis en toute responsabilité a décidé de suspendre son mot d'ordre. Ainsi, les activités pédagogiques reprendront le lundi 7 octobre 2024. Nous accordons ainsi un délai de trois semaines aux autorités pour le démarrage effectif des travaux annoncés », lit-on dans un communiqué. La même source ajoute : « En cas de non-respect des délais fixés, la Coordination des Etudiants de Saint-Louis ne lésinera sur aucun moyen à faire appel à son arsenal syndical afin de rétablir l'étudiant dans ses droits les plus absolus et toute conséquence qui en découlera de cette situation sera sous leur entière responsabilité ».
A l’Université Alioune Diop de Bambey, des perturbations sont déjà notées avec une grève de 72heures des enseignants vacataires à compter du mardi 8 octobre 2024. Ils dénoncent le non-paiement des salaires et les lenteurs dans le traitement des heures de vacation. Ils exigent également une meilleure prise en charge du retard de trois semestres dans le paiement des heures de vacation et l'arrêt de la réduction des heures de vacation.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Soleil, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Baadoolo - Crem bi dou glace dé
Visite médicale boo xamne comme rang visite technique ! Les hôpitaux sont bondés de monde, pas de malades, mais de candidats au Concours de recrutement des élèves-maitres (Crem). Et dans les structures sanitaires, il y a comme de la spéculation. Ibrahima Sy doit faire comme El Malick pour la Tabaski en réquisitionnant des militaires. Ndeysaan nieupp bëgg jangale. Crem bi moom dou glace. C’est que nak, depuis 2022, les revenus ont presque doublé. Kenn yabatoul braayé enseignant.
Nomination de plusieurs chargés de mission à la Présidence Diomaye «arme» les jeunes de Pastef pour la campagne
Les images ont circulé toute la journée. Une dizaine de membres de la Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps) nommés chargés de mission à la présidence de la République. Aucune source du palais ou du gouvernement ne confirme, malgré les tentatives de vérifications. Du côté de Pastef, l’on affirme qu’il y a eu des nominations de coordonnateurs à la présidence. Mais l’on se méfie du nombre. Bés bi a pu avoir la confirmation par quelquesuns des nommés. Ils sont pour la plupart des coordonnateurs ou vice-coordonnateurs de leur département. Parmi eux figurent Fatoumata Zahra Wagué de Tambacounda, dite Zahra bu Sonko, investie à la 34e place sur la liste nationale de Pastef pour les Législatives. Il y a aussi Serigne Bathie Ndiaye de Jps Diourbel. Ces jeunes devront tous compléter leur dossier en fournissant pour certains, dès ce lundi, un certificat de bonne vie et mœurs. Dans un contexte d’élections législatives, Bassirou Diomaye Faye semble ainsi dans une logique d’«armer» ses jeunes qui ont attendu des nominations depuis avril pour éviter des frustrations.
LINGUERE Fonds de solidarité nationale 6 mille ménages vulnérables bénéficient d’un soutien financier
A Linguère, la ministre de la Famille et des solidarités a procédé hier, au lancement officiel des opérations de paiement destinées aux ménages vulnérables. 6 140 ménages, soit un total de 55 260 personnes, ont bénéficié d’un soutien financier d’une valeur de 135 000 FCFA par ménage. Ce programme d’un montant global de 828 900 000 FCFA vise à atténuer les effets de l’insécurité alimentaire qui touche ces familles vulnérables, en leur offrant un appui direct pour répondre à leurs besoins essentiels. Lors de la cérémonie, Madame Dièye a souligné l’importance de renforcer la résilience de ces ménages en situation précaire. Elle a également annoncé «des mesures spécifiques pour améliorer l’inclusion des personnes en situation de handicap dans le Registre national unique (Rnu), assurant ainsi une meilleure prise en charge de cette catégorie sociale souvent négligée».
Podor - Le mouvement Yellitaare soutient le Pastef
Comme un peu partout au Sénégal, des partis et mouvements politiques du département de Podor se positionnent pour les élections législatives prochaines. Le Pastef et sa tête de liste départementale, Ibrahima Sy, viennent de recevoir officiellement, ce vendredi, le soutien du mouvement Yellitaare dirigé par Mamadou Aboubacry Sy dit «Mama Iba» qui compte de nombreux membres dans la plus grande commune du département de Podor, Guédé Village.
Burkina - Bathily transmet un message de Diomaye au capitaine Traoré
Abdoulaye Bathily a démarré sa mission presqu’impossible de ramener les 3 pays frondeurs de la Cedeao à la «maison» communautaire. L’Envoyé spécial du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été reçu, jeudi, par le président de la transition burkinabè, Ibrahim Traoré, rapporte Seneweb. Le Sénégalais dit être porteur d’un message du Président Diomaye Faye qui exprime «sa solidarité, celle de son gouvernement et du peuple sénégalais à l’égard du peuple du Burkina Faso dans les circonstances actuelles marquées par des attaques terroristes», a déclaré Abdoulaye Bathily. L’ancien Envoyé spécial de l’Onu en Libye se dit affligé par ce qui se passe dans le Sahel, mais reste persuadé que cette page sombre peut être tournée si les pays ouest-africains travaillent de concert et envisagent un avenir marqué par la «marche vers le progrès et (le) désir d’émancipation».
Mouvement d’humeur pour réclamer une prime de 50 000 FCFA Le Dg de Ddd accuse les receveurs de retards de versements
Le Directeur général de Dakar Dem Dikk (Ddd) a tenu, ce vendredi, un point de presse pour faire l’état des lieux de cette société. Cela fait suite au mouvement d’humeur des receveurs qui réclament une prime de 50 000 FCFA sur le téléphone mis à leur disposition pour faciliter le paiement des tickets. Selon Assane Mbengue, des contrôles inopinés sur les retards de reversements ont été effectués et ont démontré que 25% en moyenne parmi eux sont concernés par des irrégularités de versement. «A notre grande surprise, ce mouvement d’humeur est né au lendemain du constat. A ce jour, je constate qu’ils détiennent et cumulent les versements ce qui constitue une faute grave. Il y a lieu de les rappeler qu’ils disposent de l’argent du contribuable. La direction générale se réserve donc le droit de prendre les mesures nécessaires afin de recouvrer les fonds qui appartiennent en réalité au peuple sénégalais», prévient M. Mbengue. Il a par ailleurs noté des «irrégularités» sur la convention de cession de créances signée entre BGFIBank Sénégal et 3D avec l’engagement de l’État de payer la banque dans un délai de 5 ans à compter de la gestion 2019. A cela s’ajoute, de dépenses dans le cadre du plan d’urgence de relance de l’exploitation en 2021.