par l'éditorialiste de seneplus, Amadou Elimane Kane
LITTÉRATURE : CITOYENNETÉ ET DÉMOCRATIE
EXCLUSIF SENEPLUS - La vision de l’écrivain doit interagir avec le monde qui l’entoure et qui est en perpétuelle mutation. Et son travail doit s’inscrire dans un combat citoyen, dans un combat démocratique
Amadou Elimane Kane de SenePlus |
Publication 11/10/2024
Dans toute civilisation et son histoire, il existe des vecteurs qu’il convient d’étudier afin de mieux comprendre les fonctionnements d’une société.
La littérature est un terrain immense d’exploration, à la fois dans le domaine culturel et artistique, mais aussi dans sa dimension historique qui façonne nos civilisations.
A travers les époques et les territoires, la littérature constitue un vaste champ d’étude qui mérite quelques éclairages.
L’étymologie du mot « littérature » vient du latin « litteratura » qui signifie tout d’abord « écriture » puis « érudition ». Dans son sens premier, la « littérature » regroupe « l’ensemble des connaissances et de la culture générale ». On voit bien ici que la littérature comprend la somme de tous les savoirs humains dans tous les domaines.
Autrement dit, l’homme de lettres est un érudit capable de s’exprimer sur des sujets très amples. D’autre part, la littérature est aussi une forme d’écrit qui comporte des préoccupations esthétiques qui s’apparentent à une pratique artistique.
La littérature est donc la somme des œuvres écrites sur les connaissances et qui respecte les exigences esthétiques du genre.
Mais cette introduction définitionnelle n’est pas suffisante, il convient également d’observer, à travers l’histoire, l’impact de la littérature sur la culture et l’organisation des civilisations.
On peut donc se demander comment la littérature peut influer sur les agissements d’une société et plus particulièrement ici quel est son rôle dans l’exercice de la citoyenneté et de la démocratie.
Si nous prenons l’exemple de la littérature de l’Égypte pharaonique, celle-ci avait pour principal objet la « maat », c’est-à-dire la justice ou encore la notion de l’équilibre démocratique. Ainsi, on peut dire que c’est un des premiers actes de la citoyenneté dans l’histoire de l’humanité.
L’exercice de la justice, de la démocratie, de la citoyenneté était fortement présent dans la société de l’Égypte pharaonique et ces exigences habitaient tout naturellement la littérature de l’époque. Il y a fort à parier que la littérature elle-même jouait un rôle majeur dans l’orientation humaine et sociale de cette période.
Si l’on regarde du côté de la Grèce antique, qui est une base fondamentale de la culture occidentale, on constate que le travail du philosophe Socrate a puissamment influencé cette civilisation. Socrate avait dans l’idée de travailler pour la conversion morale de ses concitoyens. Il s’était donné pour mission de rendre conscients les Athéniens de leur ignorance en instaurant la science de soi-même. Il n’enseignait pas la rhétorique et vivait pauvrement. Ainsi il s’est imposé aux yeux de tous comme un véritable citoyen, dénué d’intérêt particulier, qui s’interrogeait sérieusement sur la vie politique et s’opposait au caractère démagogique de la démocratie athénienne. Il fut d’ailleurs combattu pour sa rupture avec l’exercice religieux de l’époque qu’il ne reconnaissait pas et fut condamné à mort. Emprisonné, il refusa de s’évader car le respect des lois de la Cité était plus important que sa propre personne.
Un des concepts les plus présents dans la société occidentale et développé par Socrate est la devise « connais-toi toi-même ». Il s’agit ici de s’observer en tant qu’être pensant, en s’élevant au-dessus de ses sentiments particuliers et de ses opinions, qui ne sont la plupart du temps, selon Socrate, qu’une illusion de données. Socrate pensait que l’ignorance de soi-même faisait de l’homme un dépendant ou un esclave de ses opinions. En revanche, la connaissance de soi rend libre et donne à l’homme la capacité de se suffire à lui-même.
On voit bien ici, même si l’on se refuse de systématiser, combien la pensée de Socrate a imprégné la culture occidentale qui s’est approprié, et ce de manière constante, cette figure socratique de la connaissance de soi pour parvenir à une forme équilibrée entre l’existentiel, cher à Sartre, et la libre démocratie partagée par tous.
De même, on peut retrouver cette trace héritière de Socrate dans la vie et l’œuvre de Victor Hugo. Voici un homme qui est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française tout en ayant marqué l’histoire politique du XIXe siècle par ses engagements. Romancier, essayiste, dramaturge, poète et penseur social, Victor Hugo a contribué à faire bouger les lignes conservatrices de la France du XIXe siècle. Réformiste, il souhaitait changer la société en dénonçant violemment l’injustice sociale. Il s’est engagé à la résistance sous toutes ses formes et a été un farouche abolitionniste de la peine de mort. Ainsi toute la littérature de Victor Hugo est empreinte de ses combats et s’inscrit véritablement dans une esthétique engagée qui contribue à faire grandir les connaissances de l’époque. L’œuvre et la personnalité de Victor Hugo ont marqué la société française et les écrivains du XXe siècle qui ont vu en lui une sorte de Socrate moderne qui avait repris le flambeau de la justice et de la démocratie.
Il en va de même pour Aimé Césaire, grand écrivain contemporain, qui reprend à son compte la philosophie socratique du « connais-toi toi-même ». Cahier d’un retour au pays natal est un long plaidoyer de la conscience négro-africaine. Aimé Césaire plonge sa plume dans les racines africaines et le sang de l’esclavage à travers une œuvre magistrale qui se place au-delà de sa propre quête. La déclaration, « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir », est bien la démonstration de la volonté majestueuse d’Aimé Césaire de porter l’histoire à nu du monde noir dans un esprit de justice sincère et qui allie esthétisme littéraire et promesse. La justice écoute aux portes de la beauté, écrit-il encore. D’ailleurs, toute l’œuvre de Césaire est traversée de cette soif, parvenir à l’écriture érudite et littéraire du monde négro-africain tout en demeurant un citoyen à part entière. Ce qu’il tiendra jusqu’à ses derniers jours sans jamais céder à ses propres intérêts mais répondant seulement à la justice de ses concitoyens antillais, de ses frères africains mais aussi de l’humanité toute entière sensibilisée à sa parole poétique et engagée. A ce titre, Aimé Césaire a profondément marqué le paysage littéraire francophone du XXe siècle de manière unique et son œuvre porte la trace monumentale de ses combats. A travers les écrits du poète philosophe martiniquais, on peut mesurer toute la signification du rôle de la littérature dans l’exercice d’une citoyenneté authentique qui se réclame de la liberté des hommes à exprimer ce qu’ils sont pour être au service de la société, de la culture et de la civilisation.
Si l’on regarde de plus près la littérature africaine contemporaine, il existe également des figures qui répondent à cet engagement artistique qui vient caresser les frontières citoyennes et humaines.
Je citerai tout d’abord pour exemple l’auteure Mariama Ba dont on peut dire que Une si longue lettre, ouvrage publié en 1979, a profondément marqué plusieurs générations de la société sénégalaise. Enseignante et militante engagée dans l’éducation et le droit des femmes, Mariama Ba, à travers son œuvre pourtant brève, a réussi à mettre au centre les problématiques de la société sénégalaise et africaine, telles que la polygamie, les castes ou encore l’exploitation des femmes.
Comme pour Victor Hugo ou Aimé Césaire, la littérature est au service de la cause à défendre, comme une sorte de serment qui va au-delà du simple exercice esthétique. Mais encore une fois, ce qui permet l’appropriation du message par les lecteurs est la forme stylistique qui par sa puissance universelle, son authenticité éclaire la vision de l’écrivain qui observe une société qui doit évoluer et se moderniser. La sincérité humaine et littéraire est au cœur de l’œuvre de Mariama Ba, ce qui à coup sûr en assure la légitimité et la longévité. Il y a aussi ici la question de la transmission, ce que propose Mariama Ba est bien de l’ordre éducationnel. Par un sens pédagogique aigu, elle rappelle la question des valeurs humaines, sociales et morales qui ne doivent pas faiblir et provoquer des injustices criantes, notamment à l’égard des femmes. En ce sens, on peut dire que la littérature de Mariama Ba appelle à plus de justice au sein de la société sénégalaise en bousculant les codes et en proposant des ruptures profondes à la fois sociales et littéraires.
L’autre exemple dans la littérature africaine qui offre une alliance entre l’esthétisme et l’engagement est la production d’Aminata Sow Fall. Femme de lettres sénégalaise, romancière, Aminata Sow Fall est l’une des pionnières de la littérature africaine francophone. A travers ses romans, elle porte un regard critique sur la société sénégalaise, alors en pleine mutation, dont elle dénonce l’hypocrisie et l’idéologie patriarcale. Enseignante, Aminata Sow Fall participe également à la valorisation de la littérature, des arts et de la culture au Sénégal. Toute son œuvre [1] et les thèmes qu’elle aborde sont en lien avec les préoccupations de la société sénégalaise. Dans La grève des bàttu, par une construction fictionnelle habile, elle fustige les autorités qui préfèrent ignorer la misère pour développer le tourisme et l’argent-roi. Ainsi, en superposant l’imaginaire qui traverse le réel, l’auteur parvient à ébranler, à remettre en cause le fonctionnement d’un système dont chacun réclame plus de justice et d’équité. Comme Aminata Sow Fall le dit elle-même, « l’artiste n’est pas une tour d’ivoire. Son rêve ne l’empêche pas de sentir le bouillonnement de la Cité ».
Oui, l’artiste, l’écrivain ne vit pas retranché dans un monde irréel dont les personnages qu’il invente ne seraient que des pantins désarticulés. L’expression artistique est une forme d’engagement en soi, sans artifice, ni discours partisan. Au fond, l’expression des œuvres reflète tout simplement l’expression humaine. Et comme il y a autant d’écrivains qu’il y a d’êtres humains, si différents soient-ils, certains se distinguent par une exigence artistique engagée qui bouleverse à la fois le champ littéraire et la structure sociale dans laquelle ils évoluent.
La pensée de Socrate, les pamphlets de Victor Hugo, le souffle poétique d’Aimé Césaire, la sensibilité de Mariama Ba, l’inventivité d’Aminata Sow Fall portent la marque d’éléments fondateurs des valeurs de liberté, de citoyenneté et de démocratie. Chacun en son genre, a participé à l’évolution de la pensée d’une société à travers la littérature et la création.
C’est pourquoi je pense qu’il est nécessaire aujourd’hui, dans le monde qui est le nôtre, parsemé d’imperfections, d’injustices de plus en plus sévères, de dysfonctionnements divers, que les écrivains africains, et aussi plus largement les artistes, doivent travailler pour réveiller les consciences, faire en sorte que l’engagement artistique soit en phase avec les révolutions qui émergent.
La vision de l’écrivain doit interagir avec le monde qui l’entoure et qui est en perpétuelle mutation. Et son travail doit s’inscrire dans un combat citoyen, dans un combat démocratique. Oui, il s’agit bien, à travers la littérature, de contribuer à faire émerger l’esprit africain citoyen, l’esprit africain démocrate. De reconsidérer que les institutions, garantes d’une équité plus solide, puissent nous permettre de nous élever vers la voie de l’harmonie et de la justice.
La littérature, la poésie, l’art en général, doit permettre l’anéantissement de l’adversité malsaine, ces mauvaises habitudes qui ensevelissent la créativité telles que la corruption, le népotisme ou le marchandage éhonté des privilèges.
Oui, la dimension humaine, la démarche citoyenne, l’acte démocratique doivent reprendre le flambeau au sein de nos sociétés et revenir au centre de nos préoccupations. C’est un préalable fort à la dynamique de la renaissance africaine et du développement.
Amadou Elimane Kane est enseignant et poète écrivain.
[1] Les romans d’Aminata Sow Fall sont devenus des classiques de la littérature sénégalaise et sont inscrits dans les programmes d’enseignement.
PEDRO SÁNCHEZ APPELLE À NE PLUS LIVRER D’ARMES À ISRAËL
Lors d'une rencontre avec le pape François à Rome, il a souligné l'urgence de cette mesure pour éviter une aggravation de la violence au Moyen-Orient, en particulier à Gaza, en Cisjordanie et au Liban.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a appelé vendredi la communauté internationale à ne plus livrer d’armes à Israël, jugeant nécessaire de « ne pas contribuer, d’une manière ou d’une autre, à l’escalade de la violence » au Moyen-Orient.
« Il est urgent, à la lumière de tout ce qui se passe au Moyen-Orient, que la communauté internationale cesse d’exporter des armes au gouvernement israélien », a déclaré le dirigeant socialiste à l’issue d’une rencontre à Rome avec le pape François.
« C’est un appel que je vais faire (…) à l’ensemble de la communauté internationale », a insisté le chef du gouvernement espagnol,jugeant nécessaire de « ne pas contribuer d’une manière ou d’une autre à l’escalade de la violence, à la guerre et à son expansion à Gaza, en Cisjordanie ou, dans le cas présent, au Liban ».
LE SÉNÉGAL ÉTRILLE LE MALAWI POUR LA PREMIÈRE DE PAPE THIAW
Un système 4-3-3 a été aligné au coup d'envoi avec notamment Iliman Ndiaye comme neuf et demi. Pour sa première, Thiaw a assuré et permis aux Lions de renouer avec le succès à domicile près d'un an après.
iGFM (Dakar) Pour la première de Pape Thiaw en tant que sélectionneur intérimaire, l'équipe du Sénégal a lourdement battu (4-0) le Malawi, vendredi à domicile, à l'occasion de la 3e journée des qualifications à la CAN 2025.
Cissé parti, Pape Thiaw aux commandes. Un système 4-3-3 a été aligné au coup d'envoi avec notamment Iliman Ndiaye comme neuf et demi. Pour sa première, Thiaw a assuré et permis aux Lions de renouer avec le succès à domicile près d'un an après. Ce, grâce aussi à la grosse performances de ses joueurs. Pape Gueye, Sadio Mané, Boulaye Dia et Nicolas Jackson ont inscrit les buts victorieux. La bonne nouvelle est le premier but de Jackson en sélection. L'attaquant de Chelsea se libère enfin.
Un succès avec la manière qui redonne le moral au groupe qui avait du mal à s'imposer à domicile.
Le Sénégal est deuxième du groupe L devant le Burkina.
Rendez-vous mardi au Bingu National Stadium contre notre adversaire du jour pour la 4e journée dans le groupe L
FIMELA, UN RÉSEAU DE TRAFIC DE CHANVRE INDIEN DÉMANTELÉ
C’est grâce à des « renseignements minutieusement exploités », que les gendarmes ont réussi à saisir une cargaison de 80 kg de drogue, habilement dissimulée dans des champs « pour éviter d’éveiller les soupçons ».
La brigade territoriale de Fimela, située dans le département de Fatick, a démantelé, jeudi, un vaste réseau de trafic de chanvre indien, a-t-on appris de sources médiatiques.
Selon les mêmes sources, c’est grâce à des « renseignements minutieusement exploités », que les gendarmes ont réussi à saisir une cargaison de 80 kg de drogue, habilement dissimulée dans des champs « pour éviter d’éveiller les soupçons ».
Les trafiquants, un cultivateur et un ouvrier, ont été interpellés lors de cette opération menée par les forces de l’ordre.
Selon plusieurs médias, cette saisie résulte d’une enquête déclenchée par des alertes concernant un débarquement imminent de drogue dans la région. Les deux suspects ont été placés en garde à vue.
DP WORLD DÉVOILE LES PREMIERS OUVRAGES DU PORT DE NDAYANE
Une digue de protection de 565 mètres contre l’érosion côtière est l’un des ouvrages ayant émergé pour le moment des terres de Ndayane, un village situé dans une zone rongée par l’océan Atlantique.
Ndayane, 11 oct (APS) – Le groupe DP World a présenté à la presse les tout premiers ouvrages du port qu’il va construire à Ndayane, un village situé dans le département de Mbour, dans l’ouest du Sénégal.
Une digue de protection de 565 mètres contre l’érosion côtière est l’un des ouvrages ayant émergé pour le moment des terres de Ndayane, un village situé dans une zone rongée par l’océan Atlantique.
‘’Ces travaux préliminaires vont servir de plateforme pour construire le terminal à conteneurs et le quai’’ qui vont constituer le futur port, a expliqué David Gruar, l’ingénieur dirigeant le projet d’infrastructure portuaire de Ndayane pour DP World.
Les premiers ouvrages ont été construits en un an, a-t-il dit, précisant que les travaux ont été interrompus par la saison des pluies.
‘’Le restant des travaux va se poursuivre […] Nous sommes fiers et ravis de présenter ces premières réalisations’’, a poursuivi M. Gruar en présence de responsables de DP World.
Selon ces derniers, le démarrage proprement dit des travaux aura lieu avant la fin de cette année.
‘’Tous les matériaux utilisés dans la construction de la digue proviennent des carrières du Sénégal. Les pierres noires que vous voyez sont du basalte disponible à Ngoundiane. Les autres pierres utilisées proviennent aussi des carrières du pays’’, a souligné l’ingénieur Modou Ndiaye, employé par DP World pour la construction du port.
Cette infrastructure sera assez bien équipée pour recevoir les plus grands porte-conteneurs du monde, selon la société portuaire.
Ses ingénieurs ont aménagé une voie de déviation des eaux de pluie, de 575 mètres de long, ce qui, selon eux, met les maisons situées près du chantier à l’abri de l’érosion côtière et du ravinement causé par les eaux de pluie.
DP World assure vouloir protéger Ndayane et Toubab Dialao, un autre village de la zone, de l’érosion côtière.
L’entreprise portuaire dit chercher en même temps à protéger les aires marines de la zone, celle de la plage de Somone surtout.
Ses dirigeants affirment mener des concertations avec les populations de Diass, Toubab Dialao, Yenne et Popenguine, avec les autorités locales aussi, pour tenir compte de leurs préoccupations et assurer une bonne exécution des travaux du port. De même veulent-ils tenir compte des intérêts des pêcheurs et des agriculteurs locaux.
Sultan Ahmed Bin Sulayem, le président-directeur général du groupe DP World, a annoncé, le 13 septembre dernier, à Dakar, le démarrage imminent de la construction du port multifonction de Ndayane.
L’État du Sénégal a procédé en 2022 au lancement de travaux préliminaires de ce port, à environ 70 kilomètres de Dakar. Cette infrastructure va servir à décongestionner le Port autonome de Dakar.
Le groupe DP World opère au Sénégal depuis seize ans. ‘’Lorsque nous avons commencé au Sénégal, nous n’avions pas plus de 200 conteneurs par an. Aujourd’hui, nous en traitons plus de 800.000 par an’’, avait signalé Sultan Ahmed Bin Sulayem.
Selon lui, DP World va construire un parc industriel à côté du port de Ndayane. Ce sera à l’image de ce que le groupe portuaire a fait à Dubaï, sa terre natale, au Royaume-Uni et ‘’dans de nombreux autres pays’’, avait-il dit en parlant du même parc industriel.
ALIOU CISSÉ CONTACTÉ PAR UN PAYS VOISIN
La Fédération mauritanienne de football (Ffrim) fait du champion d’Afrique de 2022, sa priorité pour succéder à Amir Abdou qui est sur siège éjectable.
Son contrat non renouvelé par le ministère des Sports, Aliou Cissé ne devrait pas s’éterniser à la recherche d’un nouveau point de chute. Selon les informations exclusives du journaliste Saikou Seydi, la Mauritanie est entrée en contact avec l’ancien entraineur de l’équipe nationale du Sénégal.
La Fédération mauritanienne de football (Ffrim) fait du champion d’Afrique de 2022, sa priorité pour succéder à Amir Abdou qui est sur siège éjectable.
La défaite des Mourabitounes ce vendredi contre l’Egypte (2-0) pourrait d’ailleurs signer la fin de la collaboration entre le technicien franco-comorien et la FFRIM et constituer une aubaine pour le technicien aux dreadlocks qui pourrait rapidement se lancer dans une nouvelle aventure après plus de 9 ans sur le banc des Lions.
LÉGISLATIVES, MACKY SALL MÈNERA LA CAMPAGNE DEPUIS MARRAKECH
C’est la révélation faite par Jeune Afrique qui souligne que l’ancien président, tête de liste de Takku wallu Sénégal avec le Pds et d’autres formations, «mobilisera ses lieutenants et ses militants à distance».
Macky Sall battra campagne. Mais à Marrakech où il s’est installé depuis son départ du pouvoir en avril dernier. C’est la révélation faite par Jeune Afrique qui souligne que l’ancien président, tête de liste de Takku wallu Sénégal avec le Pds et d’autres formations, «mobilisera ses lieutenants et ses militants à distance». Il va donc éviter de mettre les pieds au Sénégal pour parer à tout risque de représailles judiciaires.
JA soutient que plusieurs proches de Macky Sall confirment que ce choix de s’éloigner du pays est «dicté par la crainte de voir ses adversaires, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, lancer une procédure judiciaire contre lui et le faire arrêter une fois arrivé sur le territoire national». Lors de sa conférence de presse du 26 septembre dernier, le Premier ministre avait déclaré que l’ancien Président et ses 3 derniers ministres des Finances ont «menti» et «falsifié» des chiffres, les menaçant de poursuites judiciaires.
Ce 10 octobre, Macky Sall était à Paris pour requinquer ses militants, après sa démission du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la planète. Et certains y voyaient un début de campagne en direction des Législatives anticipées du 17 novembre. Et un temps, son parti, l’Apr, et ses alliés du Pds et autres, regroupés au sein de la coalition Takku Wallu Sénégal ne doutaient pas que leur tête de liste ferait un saut pour la campagne.
DES JURISTES APPELLENT À UNE RÉFORME DU DROIT ENVIRONNEMENTAL EN AFRIQUE DE L’OUEST
Le colloque sur le droit de l’environnement en Afrique de l’Ouest a permis d’évaluer les défis juridiques liés à la protection de l’environnement dans la région, avec l’espoir que les recommandations formulées soient mises en œuvre par les États.
Le colloque scientifique international sur le droit régional ouest-africain de l’environnement, organisé par le Laboratoire d’Études et de Recherches en Politiques, Droit de l’Environnement et de la Santé (LERPDES) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) en partenariat avec l’ONG Natural Justice, s’est achevé ce 11 octobre à Dakar. Cet événement a rassemblé des experts, des juristes, des avocats, des magistrats ainsi que des universitaires pour discuter des défis et perspectives liés à la protection de l’environnement en Afrique de l’Ouest.
À l’issue des travaux, Mme Sokhna Dié Ka Dia, Directrice du hub Dakar de Natural Justice, a souligné l’importance des conclusions formulées lors de ces quatre jours d’échanges : « Nous avons discuté en profondeur, allant de la théorie à la pratique du droit de l’environnement, des contentieux au rôle des avocats. Nous espérons que les conclusions qui seront issues de ce colloque seront appliquées par l’État du Sénégal mais aussi dans tous les États de la CEDEAO. » Mme Dia a appelé les États africains à revenir aux fondamentaux du droit de l’environnement pour parvenir à un développement économique durable, tout en assurant la protection des écosystèmes pour le bien-être des communautés.
Elle a également insisté sur la nécessité que les autorités s’approprient les recommandations issues des discussions, en particulier lors de la révision des politiques sur la biodiversité et des projets de loi relatifs au changement climatique. « La finalité, c’est de pouvoir associer développement économique et protection de l’environnement », a-t-elle ajouté.
Le rôle crucial du droit environnemental
Me Mamadou Diobé Gueye, avocat et membre du Conseil d’administration de Natural Justice, a salué la qualité des panels qui se sont tenus quotidiennement : « Pendant quatre jours, nous avons parlé du droit environnemental, nous avons fait l’état des lieux pour voir quelles étapes ont été franchies et où nous devons aller pour rendre cette défense de l’environnement en Afrique de l’Ouest plus efficiente. » Selon Me Gueye, le principal défi est de trouver comment influencer les décideurs politiques qui font les lois, afin de renforcer le cadre juridique en matière de protection environnementale.
Les actes du colloque seront publiés sous forme d’un ouvrage collectif, marquant une étape importante dans la consolidation d’un cadre juridique régional plus efficace pour la protection de l’environnement et le développement durable en Afrique de l’Ouest.
Par Diagne Fodé Roland
ALLONS UNIS A L'ASSAUT DES ELECTEURS
La liste de notre parti Pastef pour les législatives est publiée. Les candidats à la candidature non retenues doivent absolument surmonter leur déception, ce qui est partie prenante du don de soi dans l’engagement souverainiste.
La liste de notre parti Pastef pour les législatives est publiée. Les candidats à la candidature non retenues doivent absolument surmonter leur déception, ce qui est partie prenante du don de soi dans l’engagement souverainiste. Comme dit dans un article précédent « les difficultés et distorsions lors des candidatures à la candidature relèvent de contradictions secondaires qui doivent être surmontées pour résoudre concrètement la contradiction principale : gagner la majorité dont notre gouvernement souverainiste a besoin pour passer de la transition actuelle à la rupture avec le néocolonialisme et la transformation systémique pour le peuple et par le peuple ». L’enjeu majeur des législatives pour la 15éme législature est donc de doter le nouveau pouvoir souverainiste d’une majorité de députés souverainistes.
La liste de Pastef allie une majorité de fondateurs de Pastef initial au plan départemental et national avant la fusion, des alliés de la coalition Diomaye Président, des militants handicapés de première heure, des militants combatifs réprimés par l’autocratie libérale néocoloniale et des militants de la gauche révolutionnaire historique. Ces futurs députés doivent être à la fois les garants de la victoire présidentielle, les contrôleurs de l’action gouvernementale et les porte-paroles du peuple.
Se mettre en rang de bataille pour faire voter une majorité d’électeurs pour ne pas « vendre la peau de l’ours avant de le tuer » est maintenant la question posée et à résoudre. C’est seulement le soir du 17 novembre 24 qu'une fois que la démocratie du peuple aura parlé que nous pourrons crier victoire.
Même si l’opposition libérale et social-libérale néocoloniale défaite à la présidentielle est dans le désarroi, est paniquée et assommée, même si l’opinion publique est pour donner une majorité à notre président élu, nous devons tenir compte de la jauge de l’abstention pour mesurer le degrés d’adhésion des électeurs à notre projet de transformation systémique et de rupture avec la domination impérialiste.
La présidentielle a montré que le peuple a majoritairement exprimé à la fois son soutien au projet souverainiste mais aussi son rejet de l’autocratie libérale néocoloniale de Macky/APR/BBY. L’émigration piroguière, la cherté de la vie, les passifs sociaux et la dévastation des finances publiques et budgétaires hérités de l’État hors la loi de Macky/APR/BBY sont les premières équations à résoudre dialectiquement en lien avec le jet des bases de la transformation systémique et de la rupture.
Les institutions garantes de la re-mondialisation impérialiste prédatrice que sont les FMI/BM/OMC utilisent tous les moyens possibles et imaginables pour empêcher la réalisation de l’objectif de la souveraineté nationale monétaire, budgétaire, diplomatique et stratégique. Les compromis nécessaires tenant compte du rapport réel des forces entre notre camp souverainiste et le camp néocolonial au plan national et international doivent être inscrits dans la trajectoire du mouvement complexe vers le but souverainiste.
La « transformation systémique » ne se réduit donc pas seulement à la lutte contre la mal-gouvernance, la corruption, le népotisme, la gabegie, les détournements de denier publics et donc l’appropriation privée et personnelle des finances publiques. Elle consiste à souverainiser l’appareil d’État né comme État néocolonial comme prolongement sous une nouvelle forme l’État colonial.
La « rupture » promise nécessite de préparer le peuple à une confrontation inévitable avec l’impérialisme qui ne peut en aucun cas être un « partenaire » à travers les institutions de Brettons Woods (FMI, BM, OMC) avec nos pays, nations, peuples dominés et pillés.
La transition vers la souveraineté nationale est une phase préparatoire dans la longue marche vers l’étape de la transformation systémique et la rupture qui mettent fin à la présence des bases militaires françaises, au franc colonial CFA, à l’accaparement des secteurs clefs de l’économie nationale par les Monopoles capitalistes françafricains, eurafricains et usafricains et aux pillages des richesses nationales de la mer, du sol et du sous sol de notre beau pays. Transformation systémique et rupture contre l’oppression nationale du Sénégal et des Sénégalais, c’est renouer avec le processus de développement endogène que l’esclavage, puis la colonisation et le néocolonialisme ont stoppé pour nous arriver comme derniers wagons à la locomotive de la « globalisation » de l’économie mondiale sous hégémonie de la triade impérialiste pilotée par l’impérialisme états-unien depuis 1945 après les périodes anglo-françaises du XIXéme et première moitié du XXème siècles.
Cette préparation du peuple à la transformation systémique et la rupture est à la fois la tâche des politiques présidentielle et gouvernementale, du parti Pastef et alliés et des députés souverainistes pour lesquels nous appelons à voter majoritairement.
Les publications en cours des audits centraux et sectoriels participent de la préparation des redditions nécessaires des comptes de la mal-gouvernance libérale néocoloniale de Macky/APR/BBY et de la victoire électorale du 17 novembre 2024.
Les actions judiciaires en cours pour faire rendre gorge aux voleurs de la République éclairent le peuple sur la gabegie, le népotisme et les détournements de la bourgeoisie bureaucratique d’État.
La présence sur la liste de Pastef de candidats à la députation de militants accusés mensongèrement de « forces spéciales » que l’ironie populaire tournait en dérision comme « farce spéciale » est un acte symbolique pour que la vérité, toute la vérité soit faite, au-delà de la diversion de la loi d’amnistie, par la justice pour défendre leur dignité et leur honneur.
Notre victoire aux législatives n’est qu’une étape vers notre future victoire aux futures élections locales que le prochain 1er congrès et de fusion du sommet à la base dans Pastef doit démocratiquement préparer.
Alors, tous ensemble dans l’unité, mobilisons nous tous, candidats choisis et non retenus, militants de Pastef initial et récent issu de la fusion du sommet à la base pour prolonger dans les urnes la présidentielle 2024.