SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
8 juin 2025
LA POSTE PEUT SE REINVENTER
La Poste sénégalaise vit un ‘’contexte difficile’’ mais a les moyens de ‘’transformer ces obstacles en opportunités, par l’innovation’’, en proposant ‘’de nouveaux produits et services à forte valeur ajoutée, adaptés aux besoins des populations’’ ...
La Poste sénégalaise vit un ‘’contexte difficile’’ mais a les moyens de ‘’transformer ces obstacles en opportunités, par l’innovation’’, en proposant ‘’de nouveaux produits et services à forte valeur ajoutée, adaptés aux besoins des populations’’, assure son Directeur général.
De par son ‘’engagement’’, La poste ‘’a les moyens de transformer ces obstacles en opportunités, par l’innovation, en proposant de nouveaux produits et services à forte valeur ajoutée, adaptés aux besoins des populations’’, a déclaré Maguette Kane, dans son message à l’occasion de la Journée mondiale de la Poste célébrée ce mercredi.
Cette journée mondiale ‘’est célébrée dans un contexte difficile où La Poste est à la croisée des chemins’’, a-t-il admis, soulignant qu’en ‘’tant qu’institution historique et infrastructure stratégique’’, l’entreprise postale ‘’est confrontée à de nombreux défis et fait face à une rude concurrence, parfois déloyale, dans tous ses domaines d’activités’’.
Selon lui, le thème de cette année, ’’Cent cinquante ans d’engagement pour la communication et le développement des peuples à travers le monde’’, rappelle ‘’l’importance du rôle que les postes, à travers le monde, continuent de jouer en permettant de tisser des liens forts entre les nations, les peuples et les institutions et de construire des infrastructures postales solides, fondamentales dans la mise en œuvre des politiques publiques’’.
‘’La contribution de La Poste a été, par le passé, remarquable pour le développement économique et social de nos pays. Elle le restera dans le futur, grâce à l’étendue de son réseau et surtout à sa capacité d’adaptation aux mutations de son environnement, nonobstant le discours réducteur qui revient régulièrement dans le débat public’’, a dit le Directeur général Kane.
Il a souligné que partout dans le monde, sous l’égide de l’Union postale universelle (UPU), les postes s’organisent pour ‘’relever les défis imposés par les technologies de l’information et de la communication, dans un contexte marqué par le phénomène de la mondialisation’’.
M. Kane a indiqué que la ‘’transformation’’ de l’entreprise ‘’va s’appuyer sur un réseau postal dense pour assurer la mise en relation des personnes, tant physiques que morales, et favoriser in fine l’inclusion sociale et financière des populations les plus vulnérables dans la chaîne de progrès’’.
Selon lui, ce travail qui ‘’nécessite un accompagnement soutenu des autorités étatiques et une collaboration de l’ensemble des acteurs de l’écosystème postal’’ implique également ‘’des investissements significatifs, une régulation appropriée et des réformes adaptées, ainsi qu’un renforcement des capacités de l’institution pour faire face aux enjeux contemporains, notamment ceux liés à la transformation numérique, à l’inclusion financière et à l’économie sociale et solidaire.
Ainsi, soutient-il, ‘’La Poste pourra pleinement continuer de jouer son rôle central en s’affirmant comme partenaire privilégié de l’État pour contribuer grandement à la réalisation des objectifs visés par la stratégie nationale de développement élaborée par les nouvelles autorités étatiques’’.
Maguette Kane estime que le réseau et l’expertise de La Poste ‘’sont des atouts réels dans la mise en œuvre de la Vision-Sénégal 2050. A cette fin, La Poste a besoin de bâtir une infrastructure moderne et résiliente, capable de mieux répondre aux besoins des sénégalais, résidants soit dans les zones urbaines ou rurales, soit dans la diaspora.
La Poste sénégalaise, à l’instar de ses homologues du monde, va célébrer, mercredi, la journée mondiale de la Poste sur le thème : ‘’Cent cinquante ans d’engagement pour la communication et le développement des peuples à travers le monde’’, a-t-on appris auprès de la société.
Au Sénégal, la création de la Poste remonte à 1893 sous l’ère coloniale.
A l’indépendance, en 1960, est créée l’Office des postes et télécommunications qui deviendra en 1995 la Société nationale La Poste.
Abdoulaye Seck Marie Parsine fut le premier directeur des postes du Sénégal et de la Mauritanie, de 1893 à 1924.
La journée mondiale de la poste, célébrée le 9 octobre de chaque année pour marquer la date anniversaire de la fondation de l’Union postale universelle (UPU) en 1874 à Berne (Suisse), a été instituée à l’issue du Congrès de l’UPU à Tokyo en 1969.
UNE FRATRICIDE EN L’AIR
La bataille s’annonce très rude dans le département de Podor en direction des élections législatives du 17 novembre prochain, entre Cheikh Oumar Anne, Abdoulaye Daouda Diallo, Ibrahima Sy et Racine Sy
La bataille s’annonce très rude dans le département de Podor en direction des élections législatives du 17 novembre prochain, entre Cheikh Oumar Anne, Abdoulaye Daouda Diallo, Ibrahima Sy et Racine Sy.
Elle se fera entre l’ancien ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo et ancien président du Haut conseil économique, social et environnemental (Cese), tête de liste de la coalition « Takku wallu » emmenée par l’ancien Président de la République Macky Sall, et le ministre de la Santé, Ibrahima Sy qui dirige la liste de Pastef d’Ousmane Sonko dans le département. Ils devront aussi faire face à l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne investi sur la liste proportionnelle de la coalition « Jamm ak njarin » en troisième position avec le candidat malheureux à la dernière présidentielle, Amadou Ba comme tête de liste. Et ce n’est pas tout puisque le leader du mouvement Alsar, Mamadou Racine Sy annonce sa participation aux législatives.
D’un côté, il s’agirait d’un duel fratricide entre deux membres de même parti, l’Alliance pour la République (Apr). Abdoulaye Daouda Diallo qui avait contesté le choix de Amadou Ba lors de la présidentielle de 2024 avant de se ranger derrière lui par la suite et Cheikh Oumar Anne. Tous les deux ont contribué au score soviétique de Benno Bokk Yakaar dans le département lors des dernières élections. Les deux poids lourds du département vont mettre leur notoriété dans la balance. Mais la partie est pourtant loin d'être gagnée pour les deux anciens ministres. Le ministre de la Santé devra, quant à lui, affûter ses armes pour tirer profit de l’éclatement de l’Apr et se positionner dans ce département du Fouta longtemps considéré comme « titre foncier » de Macky Sall.
Dans cette bataille pour les législatives, il y a aussi Mamadou Racine Sy qui dirige la liste proportionnelle de Alsar. Les candidats chercheront, chacun à sa manière, à attirer l’électorat populaire et au soir donc du 17 novembre, on saura si Pastef va se positionner à Podor, ou si c’est Amadou Ba qui hériterait du « titre foncier » de Macky Sall ou alors c’est ce dernier qui reprend son électorat.
LE REBOND DE YACINE DIOP
La capitaine de l’équipe nationale féminine du Sénégal de basketball, Yacine Diop, sans club depuis 2022, a annoncé sur son compte Instagram avoir rejoint le Yalova VIP Genclik Spor Kulubu, un club turc.
La capitaine de l’équipe nationale féminine du Sénégal de basketball, Yacine Diop, sans club depuis 2022, a annoncé sur son compte Instagram avoir rejoint le Yalova VIP Genclik Spor Kulubu, un club turc.
Agée de 29 ans, Diop n’était dans aucun club depuis son bref passage en 2022 par le Charnay Basket Bourgogne Sud, en France. Elle a démarré sa carrière par la Jeanne d’Arc de Dakar en 2004.
L’ailière est allée ensuite poursuivre ses études aux États-Unis d’Amérique en 2011. En 2012, elle est championne d’Afrique des moins de 18 ans, en plus d’être la meilleure joueuse de la compétition.
Yacine Diop est une ancienne basketteuse du Seton LaSalle (États-Unis d’Amérique), où elle est arrivée en 2013. L’année suivante, elle avait rejoint les Panthers de Pittsburgh, dans le même pays.
Trois ans plus tard, Diop est arrivée dans la sélection nationale du Sénégal. En 2018, elle devient une joueuse des Cardinals de Louisville (États-Unis d’Amérique). Elle est vice-championne d’Afrique en 2019 et 2023, avec le Sénégal.
Yacine Diop a été nommée capitaine de l’équipe du Sénégal, en août dernier, lors des préparatifs du tournoi de préqualification de la Coupe du monde 2026 (19-25 août), à Kigali.
LE PLAN DIOMAYE POUR LA CASAMANCE (PDC) À LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mercredi mettent en exergue la mise en place du Plan Diomaye pour la Casamance (PDC) et la décision du Comité de réglement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP)
Dakar, 9 oct (APS) – La mise en place du Plan Diomaye pour la Casamance (PDC) et la décision du Comité de réglement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) de suspendre à titre provisoire l’exécution du marché public attribué pour l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Saint-Louis et Louga sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé lundi avoir décidé de mettre en place, sur instructions du président de la République, un plan national de relance de la Casamance dont l’ambition est de faire renaître l’économie des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (sud).
Le chef du gouvernement a indiqué avoir décidé, “sur instruction du président de la République”, “de mettre en place avec les acteurs [concernés] un plan national destiné à la relance économique de la Casamance”. Il s’exprimait à l’issue d’une réunion interministérielle sur l’accompagnement des personnes déplacées qui sont de retour en Casamance, en allusion aux populations ayant quitté leur terroir pour fuir l’insécurité, au plus fort de la crise née de la rébellion casamançaise au début des années 1980.
‘’Reprendre une vie normale’’, affiche à la Une Le Soleil pour évoquer la mise en place du Plan pour la Casamance PDC) devant permettre le retour des personnes déplacées.
Selon Sud Quotidien, le gouvernement annonce un budget de plus de 53 milliards pour accompagner le ‘’retour des déplacés de la Casamance’’.
Le journal rapporte que ‘’le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu hier, mardi la réunion interministérielle pour le retour des déplacés de la Casamance’’. ‘’La situation des déplacés concerne les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Dans ses instructions, le chef du gouvernement demande au ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, d’assurer la mobilisation des ressources budgétaires destinées aux interventions des départements ministériels d’un montant de global de 53 629 248 187 Francs. CFA’’, note le journal.
Le journal précise que ce ‘’budget est composé de 22,6 milliards FCFA pour 2024. Pour l’année 2025, 30,9 milliards seront mobilisés pour les régions de Ziguinchor, Sédhiou, et Kolda’’.
Ousmane Sonko ‘’lance le Plan Diomaye pour la Casamance’’, selon Bes Bi. ‘’Le Premier ministre a annoncé, ce mardi, le Plan Diomaye pour la Casamance. 22 mesures pour accompagner le retour des populations avec un budget de 30,9 milliards pour Ziguinchor, Sédhiou et Kolda en 2025. Il s’agira de faire bénéficier aux déplacés de la crise des infrastructures sociales de base’’, écrit le journal.
”Sonko lance le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC)’’, dit Vox Populi. ‘’Le Plan Diomaye pour la Casamance mis en branle”, selon Libération.
Les journaux ont mis également en exergue la décision du Comité de règlement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) de suspendre l’exécution du marché public attribué pour l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Saint-Louis et Louga .
‘’L’Arcop suspend le marché de l’Aser avec AEE Power Epc’’, indique Le Quotidien. ‘’Cette suspension intervient à la suite d’un recours et dénonciation de l’entreprise Aeepower Sénégal dans le cadre de ce marché public’’, explique le journal.
Selon Source A, ”le scandale présumé se précise” dans cette affaire avec la décision de l’Arcom.
‘’L’Aser et AEE Power EPC avaient décidé de passer outre la décision de l’Arcop en démarrant les travaux d’électrification de certaines régions. Mais le Comité du règlement des différends, saisi par AEE Power Sénégal, a décidé de suspendre l’exécution du marché. Et la Banque Santander, qui a sollicité des éclaira es de l’entreprise espagnole a annoncé la décision de l’Agence espagnole de crédit à l’exportation (Cesce) de suspendre tout financement relatif au marché’’, écrit le quotidien Bës Bi.
PASTEF, A LA CONQUETE DE NDAR
A quelques semaines des élections législatives, il n’est pas risqué de penser qu’il n’y aura pas de bataille pour les élections législatives à Saint-Louis.
A quelques semaines des élections législatives, il n’est pas risqué de penser qu’il n’y aura pas de bataille pour les élections législatives à Saint-Louis. Pour cause, le parti Pastef semble bien placé pour remporter ces élections législatives au niveau surtout du département de SaintLouis, tant l’ancien parti au pouvoir est dans le creux de la vague, depuis la débâcle de mars dernier.
«Si vous regardez bien le principal parti qui est à l’opposition, notamment l’Alliance pour la République (APR), c’est un parti qui est maintenant disloqué, et il y a beaucoup de mécontents dans les rangs », affirment beaucoup d’acteurs politiques de la ville. Pour cause, avec les investitures, beaucoup de grincements de dents se sont fait sentir au sein des militants du responsable politique Pape Ibrahima Faye, l’ancien Directeur Général du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA) qui était un lieutenant très proche de Mansour Faye, coordonnateur départemental de la coalition Benno Bokk Yakaar de Saint-Louis. Ces militants ont été catégoriques, fustigeant ainsi le fait que l’ancienne députée Aminata Guèye soit à chaque fois renouvelée à son poste sur la liste nationale.
L’autre fait majeur à signaler, c’est que des personnalités comme Amadou Niang qui étaient à Pikine sont allées dans d’autres partis ou coalitions de partis. Au niveau de la Langue de Barbarie, en y regardant de très près, ce n’est pas le grand amour pour les militants de l’APR et leur leader Mansour Faye. Tout cela semble être favorable au parti Pastef. Il faut aussi noter le fait que le parti au pouvoir a eu beaucoup de ralliements de responsables qui viennent des partis de l’opposition notamment de l’APR et du parti d’Amadou Bâ. En revanche, ce qui est peut-être favorable à l’APR et surtout à l’opposition en général, c’est certainement la commune de Gandon où le maire est investi sur la liste. La commune de Ndiébène Gandiole, elle, reste une zone favorable au Pastef qui y gagnera forcément la bataille. Pour la commune de Mpal, le candidat investi est quelqu’un issu d’une famille très respectée dans cette localité. Ce qui peut beaucoup apporter au Pastef. A Fass, l’actuel maire en l’occurrence Ibrahima Diaw, ancien Directeur du CROUS/UGB, s’est beaucoup donné lors des dernières élections mais aujourd’hui il semble ne plus avoir cette poigne financière pour pouvoir amener toute la troupe derrière lui. Tout cela fait que, dans le département de Saint-Louis, le Pastef est parti pour passer très largement devant l’opposition.
À LINGUÈRE, EL MALICK À L’ASSAUT DE SAMBA NDIOBENE KA
Le député du département de Linguère sera disputé entre le Pastef et Takku Wallu Sénégal, liste de l’Alliance pour la République
Le député du département de Linguère sera disputé entre le PASTEF et Takku Wallu Sénégal, liste de l’Alliance pour la République (APR).
Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, tête de liste départementale, doit se mesurer aux souteneurs de l’ancien président de la République, Macky Sall. Il aura en face de lui Samba Ndiobéne Ka, ancien ministre de l’Elevage et du développement communautaire, de l’équité territoriale et sociale, investi dans le département.
Il y a aussi Moussa Sow de la Convergence des jeunesses républicaines (COJER). Il est douzième sur la liste nationale de Takku Wallu. Aly Ngouille Ndiaye qui s’est retiré de la course, redistribue les cartes dans le département. Reste maintenant à voir s’il soutiendra l’un ou l’autre camp surtout qu’il avait fait cavalier seul à la dernière présidentielle après sa démission de l’APR.
Le Pastef peut aussi compter sur le soutien du président du conseil d’administration de la société nationale d’électricité (SENELEC), Habib Sy qui avait battu campagne pour la coalition Diomaye président lors de la présidentielle. Des ressortissants du Djoloff sont à la tête de certaines directions qui dépendent du ministère dirigé par la tête de liste du Pastef. Ils n’ont pas de bases politiques dans le département. Pourront-ils jouer de grands rôles dans ces élections ? Le suspense demeure. Surtout que leur nomination avait été justifiée par le mérite et non une récompense politique par El Hadji Malick Ndiaye.
À ZIGUINCHOR, PASTEF CONTRE UNE OPPOSITION DISLOQUÉE
Qui pour défier la liste départementale du Pastef qui a reconduit Guy Marius Sagna et Oulimata Sidibé ? C’est la grande question agitée à Ziguinchor qui est sous le contrôle d’Ousmane Sonko et ses partisans depuis 2019
Au lendemain de la présidentielle 2024, l’opposition et plus particulièrement l’APR de Ziguinchor est plongée dans un mutisme pour ne pas dire une léthargie totale qui inquiétait plus d’un. Les anciens lieutenants de Macky Sall presque « introuvables » ressortent sous de nouvelles bannières de l’opposition pour ces élections législatives. S’ily a déjà quelques mois, on parlait de la bataille de Ziguinchor entre le Pastef et la coalition au pouvoir à savoir Benno Bokk Yakaar, aujourd’hui Pastef semble faire cavalier seul à Ziguinchor. L’ancien ministre de la Micro finance Madame Victorine Ndeye se retrouve sur la liste d’Amadou BA, tournant le dos à l’APR qui ira à ces législatives à Ziguinchor sans le soutien de l’ancien Ministre Doudou Ka dont les partisans ont décidé de soutenir le PASTEF.
Benoit Sambou ancien membre Haut Conseil des Collectivités Territoriales HCCT, sera en plus de Angélique Manga, ancienne ministre, le principal responsable qui porte encore le flambeau de l’APR à Ziguinchor. Mais la 32e place sur les listes de sa coalition a fini de soulever la colère de ses partisans qui s’insurgent contre une telle position. Des militants de l’APR pourraient donc s’adonner à un vote-sanction. L’ancien Premier Ministre et candidat à la présidentielle Amadou BA et sa coalition ont « dépouillé » à Ziguinchor la coalition de l’ancien Président Macky Sall. Benoit Sambou, Angélique Manga … « restés fidèles » à Macky Sall pourront- il faire face au Pastef à Ziguinchor lors de ces législatives ? Nombreux sont ceux qui en doutent aujourd’hui. Qui pour défier la liste départementale du Pastef qui a reconduit Guy Marius Sagna et Oulimata Sidibé ? C’est la grande question agitée à Ziguinchor qui est sous le contrôle d’Ousmane Sonko et ses partisans depuis 2019. A noter même que lors de la dernière présidentielle, excepté Amadou Ba et la Coalition Benno Bokk Yaakar qui ont investi la région, rares étaient des coalitions qui sont venues battre campagne à Ziguinchor.
Difficile alors de parler de la bataille de Ziguinchor entre Pastef et l’opposition surtout que certaines coalitions n’ont même pas de listes dans le département de Ziguinchor, et suffisant pour renseigner sur cette bataille qui risque selon certains observateurs de tourner en faveur du PASTEF à Ziguinchor et dans sa région. Surtout qu’avec cette « dispersion de responsables de l’APR dans les différentes coalitions de l’opposition, la tâche s’avère très compliquée. Toutefois, un ancien responsable de L’APR estime que la liste PASTEF sera surprise car, déclare-t-il, « S’ils pensent que Ziguinchor, c’est leur titre foncier, ils se trompent ces gens du Pastef. Ils vont essuyer une défaite cuisante car rien ne marche dans ce pays et les Ziguinchorois ne sentent pas du tout ces responsables Pastef … ».
Mais la politique n’étant pas mathématique, les candidats des coalitions de l’opposition gardent toutes leurs chances dans ces élections législatives. Mais entre frictions dans certaines coalitions à Ziguinchor et remobilisation des troupes, ces élections législatives se préparent activement à Ziguinchor.
DAKAR, LA MÈRE DES BATAILLES
La lutte pour le leadership du département de Dakar s’annonce comme la « mère de bataille » entre le nouveau parti au pouvoir, décidé à peser de son poids face à ses anciens alliés de Yewwi askan wi, regroupés autour de la coalition « Samm Sa Kaddu »
La course vers les sièges à l’Assemblée nationale lors des élections législatives du 17 novembre prochain s’annonce épique au lendemain de la publication des forces en présence. Au point de vue symbolique, de sa situation et comme tout simplement un grand bassin électoral, Dakar constitue un enjeu majeur de ces joutes électorales. La lutte pour le leadership du département de Dakar s’annonce comme la « mère de bataille » entre le nouveau parti au pouvoir, décidé à peser de son poids face à ses anciens alliés électoraux de Yewwi askan wi, regroupés autour de la coalition « Samm Sa Kaddu » conduite par l’actuel édile Barthélémy Dias. Mais aussi face aux coalitions conduites par l’ex chef de l’Etat Macky Sall, son ex-Premier ministre Amadou Ba.
Le département de Dakar, plus que les autres localités, représentera un enjeu majeur pour les forces en présence qui se sont formées dimanche dernier en direction des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Tombée dans l’escarcelle de l’opposition lors des dernières élections, la lutte pour le contrôle de la capitale sénégalaise s’annonce épique et sera la « mère des batailles » entre les poids lourds de la politique sénégalaise. Hormis le pouvoir socialiste qui en avait fait sa chasse-gardée au cours des premières décennies, Dakar est devenue un enjeu capital pour tous les régimes qui se sont succédé à la tête du pays. Le défi qui se pose au nouveau pouvoir ne sera ni plus ni moins que d’arracher la région de Dakar à l’opposition. L’obtention d’une majorité confortable des sièges qui lui permettra d’asseoir son projet politique passe sans conteste par une mainmise sur l’électorat dakarois.
Dans cette voie, un contrôle surla capitale sénégalaise sera primordial. Désigné tête de liste nationale de la coalition « Samm Sa Kaddu » (Taxawu Sénégal, le Prp, les Serviteurs, l’Arc, Gueum Sa Bopp, le Pur et Agir), le maire de Dakar, BarthélémyDias sera en première ligne pour mener les troupes de la liste départementale de Dakar.
Dans cette bataille, l’édile de la ville deDakar aura des défis majeurs à relever : S’il peut encore en tant que premier magistrat de Dakar s’adosser sur les réalisations menées depuis quelques années dans la commune de Dakar, force est de se demander s’il garde encore cette cote de popularité qu’il s’est taillée d’abord avec son leader de Taxawu Dakar Khalifa Sall qui a réussi à mettre en ballotage le parti au pouvoir en 2017 dans le département de Dakar. Cet atout, Barthélémy Dias a réussi à le fructifier durant son long compagnonnage avec l’actuel leader de Pastef au sein de la grande coalition Yewwu Askan wi. Quoiqu’il en soit, les législatives permettront à la coalition présidentielle portée par Ousmane Sonko d’apporter une réponse politique et surtout de laver son honneur face à ses anciens alliés qui, selon une bonne frange de militants, se sont montrés déloyaux vis-à-vis de ladite formation. Le maire de Dakar sera donc attendu dans la capitale. Un terrain dans lequel il va trouver son adversaire Abass Fall qui va mener le Pastef. La dernière présidentielle remportée avec 280.000 voix suffira-t-il comme baromètre pour le camp présidentiel. Outre Barthélemy et ses alliés, le Pastef se prépare à un duel avec Takku Wallu Sénégal, qui a pris une grande envergure depuis l’intronisation de l’ancien président Macky Sall comme tête de liste et avec comme principal allié le Parti Démocratique sénégalais (PDS). Devant ses nouvelles responsabilités, Amadou Ba espère également avec sa nouvelle coalition « Jam ak Njarign » opérer une reconfiguration dans l’échiquier politique. Très attendu, l’ancien Premier ministre aura une carte à jouer dans ses consultations.
Cette inter coalition avec le Ps, sera-t-elle cependant suffisante à l’ancien candidat présidentiel pour faire basculer Dakar au regard du lourd score obtenu il y a seulement quelques mois par la coalition Diomaye Président aussi bien à Dakar que sur le reste du pays ? C’est en tout cas, le moment de se peser et de se relever de la grosse déception subie lors de la présidentielle. Ce qui sûr est que qui gagne Dakar a de fortes chances de gagner le Sénégal.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 9 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Libération, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien, Vox Populi
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Libération, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien, Vox Populi
KEEMTAAN GI - GOMMER CE MALENTENDU
Au bon vieux temps où l’école sénégalaise n’avait pas perdu son lustre, on pouvait apprécier le respect intégral d’un certain code de conduite. Les salles d’études — qui n’existent pratiquement plus dans nos établissements publics — c’était pour éviter le vagabondage des élèves dans les rues en l’absence d’un professeur. Il arrivait aussi qu’on serve à l’élève peu studieux ou indiscipliné une « colle ». Ce qui le contraignait à venir étudier un jour de repos—un samedi ou un dimanche par exemple — sous la surveillance d’un enseignant. Il était interdit de se présenter à l’école mal fagoté ou avec les cheveux mal peignés. Il était impensable de voir les filles maquillées ou avec du vernis sur les ongles. Ne parlons évidemment pas des cheveux « naturels » qui font ressembler nos femmes à des macaques, ou encore des faux cils ! Les jupes courtes étaient prohibées si bien qu’il était impossible pour nous autres voyeurs d’apercevoir les cuisses d’une demoiselle. Des surveillants sévères étaient particulièrement regardants sur le port des lycéens que nous étions. Aujourd’hui les garçons font tomber le pantalon, ont les cheveux en bataille et portent même des dreadlocks. Quant aux filles, elles sont outrageusement maquillées en plus de leurs cheveux « naturels » et n’hésitent pas à faire vivre le martyre à leurs jeunes professeurs en les allumant grave et aussi par un harcèlement féroce qui fait perdre tout discernement à ces malheureux souvent poursuivis pour détournement de mineures. Alors qu’ils sont victimes de provocations et que les habits de leurs élèves du sexe féminin ne leur cachent plus rien ! Tout cela au nom d’une certaine liberté sans que personne n’ose y trouver à redire. Dans ces conditions, voir des établissements scolaires exclure des jeunes apprenantes qui se veulent prudes, nous parait un peu paradoxal. Surtout dans un pays à 90%demusulmans avec notre si cher et apprécié dialogue islamo-chrétien où l’on a vu même un prêtre passer du Coran à la Bible. Dans un pays si exceptionnel, voir une fille voilée dans une école de confession chrétienne ne devrait point être source de friction. Cela devrait plutôt illustrer la bonne connivence entre les religions musulmane et catholique. Dès lors que la présence de la voilée ne perturbe pas les cours, elle ne doit pas faire l’objet de rejet. Notre commun vouloir de vie commune ne doit pas être malmené à cause d’un bout de tissu. Si, au sein d’une même famille mixte, chacun vit sa foi religieuse, à l’école où toutes formes de discriminations sont bannies, cette cohabitation devrait être plus facile encore. La guerre de religions qu’essaient d’agiter des esprits tortueux et animés par des calculs politiques, ne saurait prospérer dans ce bon vieux pays de tolérance et de cohabitation harmonieuse qu’est le Sénégal. Ce qui nous unit étant plus important que ce qui pourrait nous diviser. Il faut vite gommer ce malentendu et laisser ce combat improductif à la France qui s’éloigne chaque jour de nos aspirations. Surtout, il faut faire échec aux extrémistes de tous bords, qu’ils soient catholiques ou musulmans, les Sénégalais étant des gens modérés et de juste mesure. KACCOOR BI - LE TEMOIN
UN PLAN DIOMAYE DE 53, 6 MILLIARDS DE FRS POUR LA CASAMANCE
La zone Sud notamment les régions de Ziguinchor, Sédhiou et de Kolda va bénéficier d’un Plan national de relance. C’est la quintessence de la réunion interministérielle pour la Casamance présidée hier par le Premier ministre. Ce Plan qui mettra l’accent sur la situation des déplacés devrait permettre de faire renaître l’économie dans la zone sud dévastée par les décennies du conflit casamançais. Pour ce faire, le chef du gouvernement a instruit les ministères concernés de s’atteler à la construction d’infrastructures sociales de base, mais aussi de s’investir pour le retour des services déconcentrés de l’État, qui avaient quitté leurs positions, en raison de l’insécurité. “Tout ce travail budgétisé pour un montant global de 53,6 milliards de francs CFA, va se faire sous la coordination de l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC), pour une meilleure optimisation des ressources et actions”, a indiqué le Premier ministre. Ousmane Sonko a donné des instructions au ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, pour assurer la mobilisation des ressources budgétaires destinées aux interventions des départements ministériels, pour un montant global de 53 629 248 187 FCFA. Ce budget se monte à 22,6 milliards FCFA pour 2024 (Ziguinchor 9 milliards FCFA, Sédhiou 3,8 milliards FCFA et Kolda : 9,8 milliards FCFA). Pour l’année 2025, 30,9 milliards seront décaissés (Ziguinchor 20,1 milliards, Sédhiou, 6,9 milliards et Kolda : 3,9 milliards).
197 VILLAGES DEJA DEMINES
S’agissant du Plan de relance de la Casamance, le Premier ministre a indiqué que les dispositions idoines devront être prises pour l’inscription en 2025 et 2026 des crédits budgétaires requis pour le programme de déminage dans les différentes zones. À ce propos, le Premier ministre a demandé la mise en place, au niveau de chacune des régions concernées, d’un comité de pilotage qui sera supervisé par le gouverneur. Il est revenu sur l’accalmie prévalant actuellement en Casamance, soulignant que cette situation est le fruit de l’engagement de l’armée nationale, qui a permis le retour des populations dans 197 villages, pour un nombre total de 5.655 ménages. “Aujourd’hui, il ne reste plus que 33 villages qui sont abandonnés par leurs occupants d’origine à cause de la guerre, soit 992 ménages. Et notre gouvernement s’efforcera de les faire revenir dans les meilleures conditions de vie et de réalisation”, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs annoncé que le gouvernement a prévu “un budget spécial” de 10 milliards de francs CFA, pour prendre en charge le déminage de toute la région.
INSULTE A L’ENDROIT DE MACKY, L’AFFAIRE SECOUE LA REPUBLIQUE
Les insultes déversées par la dame Aïcha Camara sir le président Macky Sall ont secoué la République. L’incident a eu lieu à bord d’un vol de la Royal Air Maroc. Dans un communiqué rendu public ce lundi après l’incident, la ministre des Affaires étrangères dit avoir instruit notre ambassadeur au Maroc ainsi qu’au chargé d’affaires au consulat général du Sénégal à Casablanca, « d’apporter une assistance juridique à la dame ». Cette dernière a finalement été libérée par un juge marocain. Visiblement la posture du ministre des Affaires étrangères n’a pas plu aux partisans de l’ancien président de la République. « Les Sénégalais ont été choqués que Madame Yacine Fall, ministre des Affaires étrangères, ait officiellement encouragé, en diligentant des efforts pour faire libérer une de ses militantes qui avait eu l’outrecuidance de traiter l’ancien Président de la République Macky Sall d’assassin « de nos enfants ». « Si cette dame n’a rien trouvé d’autre pour justifier ses injures que de dire que ce n’était qu’une question, cela prouve qu’il s’agit une fois de plus d’instaurer cette volonté de vouloir institutionnaliser l’insulte comme mode d’expression des patriotes », a indiqué l’APR dans un communiqué. Les partisans de l’ancien président s’estiment outrés par les mots du ministre des Affaires étrangères qui, disent-ils, « tendent de fait à encourager des militants de son parti Pastef à insulter et à traiter un ancien président de la République d’assassin et de « tueur d’enfants », au moment où, au Sénégal, les nouvelles autorités emprisonnent des citoyens qui ont juste dénoncé des mensonges proférés au vu et au su du monde entier ». L’Alliance pour la République considère « qu’il n’y a rien de nouveau pour les gouvernants actuels qui continuent de faire l’apologie de l’insulte de leurs militants, postures qu’ils ont toujours adoptées alors qu’ils étaient dans l’opposition »
LA SENEGALAISE COUMBA DIENG SOW NOMMEE COORDONNATRICE DES N-U AU TOGO
Le Sénégal est encore honoré par les Nations-Unies. Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a nommé Coumba Dieng Sow, du Sénégal, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo, avec l’approbation du gouvernement hôte, à compter du 5 octobre. Mme Sow a 20 ans d’expérience dans le domaine du développement et de l’aide humanitaire. Avant d’être nommée au Togo, Coumba Dieng Sow était représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Rwanda et à Djibouti. Avant ses fonctions de représentation, Mme Sow a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la FAO, y compris Coordinatrice des urgences et de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, ou encore Responsable pour l’Afrique au bureau du Directeur général de la FAO. Mme Sow a également travaillé sur les politiques de développement agricole et rural en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Elle est titulaire d’un Master en Gestion des politiques publiques de Sciences Po Paris, d’un diplôme d’études supérieures en économie agricole de l’Université de Londres et d’un diplôme en agro-industries de Montpellier. Le « Témoin » félicite le mari de l’heureuse promue, Dr Moussa Sow, enseignant à l’UGB et ancien directeur de la Communication du Port autonome de Dakar, pour cette brillante promotion dont vient de bénéficier sa douce moitié.
AMINATA TOURE
Le Mouvement pour l’Intégrité le Mérite et l’Indépendance (Mimi 2024) ne compte pas baisser les bras dans son combat pour une victoire éclatante de la majorité présidentielle lors des prochaines législatives. Ce, malgré l’absence de ses membres sur la listes des députés présentée par le parti Pastef. C’est du moins le message que sa Présidente Mme Aminata Touré a adressé à ses partisans. «Je voudrais tous vous inviter à nous concentrer sur l’objectif central qui est d’obtenir une large majorité parlementaire en vue de transformer le Sénégal pour lequel nous sommes tous engagés» peut-on lire dans son texte. Mme Aminata Touré avait accusé depuis le mois de juillet dernier le président Macky Sall d’être derrière les attaques des membres de son parti contre le nouveau régime. D’après elle, cela est fait dans le dessein de décourager les Sénégalais et de les mettre en mal avec les actuels dirigeants afin qu’il puisse en profiter pour rentrer au pays. Car, d’après l’ancienne Première ministre, Macky Sall ambitionne toujours de revenir aux affaires contrairement à ce qu’il veut faire croire. Poursuivant, Mimi Touré avait soutenu qu’elle ne serait pas surprise de le voir être parmi les têtes de liste lors des élections législatives. Après avoir eu raison sur toute la ligne, reste à Mimi de nous édifier si le désormais ex-envoyé spécial de Macron mettra les pieds au Sénégal pour battre campagne puisqu’elle le connait mieux que quiconque.
OPC DE LA CEDEAO : MODOU MBÈNE GUEYE, REELU A LA TÊTE DU RESEAU
L’Assemblée générale annuelle du Réseau des Organisations de Promotion du Commerce de la CEDEAO s’est tenue hier à Banjul, en Gambie. C’est à cette occasion que le Directeur Général de l’ASEPEX, M. Modou Mbène Guèye, a été reconduit à la tête du Réseau des Organisations de Promotion du Commerce de la CEDEAO. M. Oussainou Senghore, directeur général de l’Agence gambienne de promotion des investissements et des exportations (GIEPA) de la Gambie a été vice-président du Réseau. La Sierra Léone, qui avait déclaré sa candidature, l’a finalement retirée à la suite des interventions de la Guinée Bissau, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Nigéria qui ont tous félicité les membres du Bureau sortant pour l’excellent travail abattu durant leur mandat. C’est ainsi que l’Assemblée a décidé de réélire à l’unanimité le bureau sortant qui rempile ainsi sans passer par la formalité des votes.