Le préfet de Dakar vient d’interdire toutes les manifestations prévues à la Place de la Nation ce vendredi 28 Juin 2019. L'opposition, la coalition au pouvoir, des syndicats avaient entre autres, separément appelés à manifester. Voici le communiqué de l'autorité préfectorale
par Abdoul Mbaye
LETTRE OUVERTE À MACKY SALL
Il vous suffirait en ces heures graves de répondre à une seule question : au regard des éléments aujourd’hui connus, l’attribution de permis miniers au groupe de sociétés de Frank Timis a-t-elle oui ou non violé la loi et la réglementation sénégalaises ?
Par lettre n°11/ACT/SP/PDT du 19 octobre 2016, j’ai attiré votre attention sur de graves anomalies de procédure ayant conduit à attribuer des permis miniers de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures à un groupe de sociétés contrôlées par le dénommé Frank Timis en violation de la loi et de la réglementation sénégalaises.
Premier ministre à l’époque des faits, ayant apposé mon contreseing sur les décrets qui achevaient la procédure d’attribution des titres miniers concernés, après vous avoir exposé les résultats de recherches personnelles, j’écrivais notamment dans ledit courrier :
« Nous vous recommandons donc, Monsieur le Président de la République, en votre qualité de Gardien de notre Constitution et des intérêts supérieurs de notre Nation, d’engager sans délais toutes les enquêtes requises pour éclairer le peuple, sauvegarder ses intérêts, assurer la récupération au moins des 30% des droits sur les permis détenus par Timis Corporation. Également, au nom de la bonne gouvernance et de la gestion sobre et vertueuse, sanctionner avec la plus grande sévérité, si la faute est avérée, ceux qui ont mis en place tout ce système qui aboutit à la spoliation du peuple sénégalais. »
Je n’ai jamais reçu réponse de votre part ; je n’ai non plus eu connaissance de la moindre mesure conservatrice que vous auriez pu faire prendre. Certaines mesures auraient pourtant assurément permis de sauvegarder quelques intérêts du peuple du Sénégal puisque les sociétés de Frank Timis bénéficiaires des permis dans la plus totale illégalité n’avaient pas encore reçu l’intégralité de la cession programmée de leurs droits attribués par l’État du Sénégal.
Je suis par contre resté attentif à tous vos propos et décisions sur cette grave affaire, notant depuis le documentaire de la BBC y consacré (début juin 2019) une logorrhée particulière qui n’épargne plus aucun de vos alliés et collaborateurs. Vous avez également daigné sortir de votre trop long silence, et vos quelques propos permettent de noter la stigmatisation « d’ennemis de la Nation » et « d’hypocrites » (par usage d’un terme ouolof qui renvoie aux mécréants dans un contexte de jour de korité et à l’intérieur d’une mosquée). Nous avons enfin relevé votre volonté affirmée de faire la lumière sur cette grave et douloureuse affaire en visant de nouveau « ceux qui s’agitent ».
Par contre, de tous vos propos je n’ai toujours rien perçu qui irait dans le sens de la sauvegarde des intérêts de notre peuple. Les boucs émissaires seront identifiés, des têtes tomberont assurément, vos proches ne seront pas épargnés : cela est le miroir de votre grand courage puisque des photos opportunément rafraichies vous montrent déjà en treillis de combat. Vos troupes ont déjà trouvé les plus belles insultes et autres menaces qu’elles font fuser dans tous les sens, privilégiant pour cibles les lanceurs d’alerte. Mais aucun de vos mots n’a encore abordé l’essentiel qui permettrait de sauvegarder ce qui peut encore l’être des intérêts du peuple sénégalais, seule cause au service de laquelle nous nous sommes mis. Pourtant, il vous suffirait en ces heures graves de répondre à une seule question. Elle est la suivante :
Monsieur le président, ingénieur spécialisé dans les questions pétrolières et ancien directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen), au regard des éléments aujourd’hui connus sur les sociétés Petrotim Limited, PetroAsia Resources Limited et Timis corporation Limited du groupe Frank Timis, l’attribution de permis miniers dans le domaine des hydrocarbures à ce groupe de sociétés a-t-elle oui ou non violé la loi et la réglementation sénégalaises ?
Votre réponse audible à cette question simple permettra d’engager immédiatement des mesures fortes de protection et de réparation des torts subis par la Nation sénégalaise et le retour d’une partie de ses ressources spoliées. Soyez assurés que nous ne refuserons pas de mettre à votre disposition les moyens qui permettront la victoire du Sénégal sur ce front d’intérêt national.
Cela devrait vous être d’autant plus facile que votre réponse en quelques mots ne gênera en rien votre détermination à débusquer par les enquêtes déjà engagées les « ennemis du peuple » que vous tenez à poursuivre, avec l’espoir que votre justice ne les trouvera pas uniquement du côté des lanceurs d’alerte.
De grâce, monsieur le président, répondez à cette question au nom des intérêts de la Nation sénégalaise, au nom de votre serment aussi.
Veuillez agréer, monsieur le président, l’expression de ma respectueuse considération.
Abdoul Mbaye est ancien Premier ministre
UN VENT DE PROGRESSISME CHEZ LES DÉMOCRATES
POINT DE MIRE SENEPLUS - René Lake passe en revue sur VOA Afrique, la première prestation télévisée des candidats démocrates à la présidentielle de 2020, avec comme révélations : Julian Castro, maire de San Antonio et Cory Booker, sénateur du New Jersey
Ils étaient dix à s'aligner dans le cadre du premier débat télévisé des primaires démocrates pour la présidentielle. En attendant l'entrée en lice cette nuit des deux principaux favoris, Joe Biden et Bernie Sanders, l'analyste politique René Lake revient sur la prestation de la nuit dernière qui a vu se révéler entre autres, Julian Castro et Cory Booker. L'invité de VOA Afrique, se projette également sur le débat de ce soir qui risque de tourner à un duel entre les deux favoris.
par Abdou Ba
À PROPOS DU VILLAGE DES ARTS DE DAKAR
Nous en appelons, monsieur le ministre de la Culture, à des mesures urgentes d’inventaire et de restauration mais surtout de la réaffectation des espaces qui devront ainsi accueillir tous les arts, ainsi la peinture, la sculpture, la musique, etc.
Il y a vingt ans maintenant un collectif d’artistes plasticiens fut installé dans l’ancien campement chinois attenant le Stade Leopold Senghor.
Pour rappel, les baraquements ont permis aux ouvriers chinois de bâtir ce bel édifice à destination du sport de notre pays. Une fois l’œuvre achevée, ils s’en allèrent, laissant sur place des ateliers en bois sur un terrain d’une superficie avoisinant quatre (4) hectares que le gouvernement de l’époque mit sous la tutelle du ministère de la culture.
Bien après le groupe TËNK (articulation) sous la direction de l’artiste plasticien El Sy (El Hadj Moussa Babacar Sy) à l’occasion de la biennale des arts, y délocalisa un projet expérimental comme étant « le premier pôle de déconfiscation » de cette manifestation, inaugurant ainsi avec des artistes venus d’Afrique et du monde, l’ère des OFF de la biennale.
A la fin de ce projet la cinquantaine de baraquements fut attribuée pour une durée de deux (2) ans à certains artistes plasticiens de la communauté.
Depuis lors (20 ans), les mêmes attributaires y sont encore sans aucune évaluation de cette trajectoire, car hélas, entre temps certains sont décédés pendant que d’autres qui jugeaient au début que cette expérience pouvait avoir un impact négatif sur la création, n’ont jamais rejoint. Il faut aussi retenir que quelques uns ont effectivement quitté les lieux au bout de deux ans.
Un inventaire des occupants actuels révèle que plus de 60% des résidents ne sont pas des attributaires originels ; certains sont des « héritiers » et les autres des squatteurs.
Cet expérience, monsieur le ministre, a atteint ses limites objectives tant sur le plan artistique mais surtout s’agissant de la destination idéale dévolue à ce type d’espace :
Une résidence d’artistes limitée dans le temps et l’objet du projet d’art, plutôt que des artistes résidents qui avec le temps devient une injustice flagrante.
Le laboratoire Agit Art qui fut à l’origine (avec d’autres) du combat pour la renaissance en ces lieux, de l’ancien village des arts du camp Latdior démantelé par l’Etat du Sénégal les 27 septembre 1980 ne peut rester sourd face aux nombreuses interpellations des jeunes artistes (sortis de l’école des arts ou pas) à la recherche d’un espace d’expérimentation. Le manque de générosité des ainés les pousse à errer sans fin bien qu’étant pétris de qualité.
Et c’est pourquoi nous en appelons à des mesures urgentes d’inventaire et de restauration mais surtout de la réaffectation des espaces qui devront ainsi accueillir tous les arts incluant ainsi la peinture, la sculpture, la musique, les arts visuels, le théâtre, la danse. Il s’y ajoute que quand l’Etat vous appuie pendant 20 ans sans payer ni loyer encore moins eau et électricité et que vous êtes devenus des artistes confirmés et reconnus dans le monde, vous devez avoir la grandeur de laisser la place aux jeunes afin qu’ils puissent eux aussi bénéficier de cette assistance.
Agit Art fidèle à son caractère d’espace de questionnement et de réarticulation des positions au bénéfice de toute la communauté s’engage à porter ce combat de sauvegarde de ces lieux avec tous les jeunes artistes mais surtout tous les intellectuels et amateurs d’arts, au bénéfice exclusif de l’art et de la culture de notre pays.
Veuillez agréer monsieur le ministre nos sentiments patriotiques.
LE LABORATOIRE AGIT ART
par Alassane Kitane
ALIOU CISSÉ ET MACKY, MÊME IMPOSTURE, MÊME DESTIN
La liste des victimes de la rigidité de l’entraineur est longue, mais on lui trouve toujours des excuses - Comme le président, notre entraineur ne sait pas voir le caractère transcendant et quasi divin de la faculté de décider pour un groupe d’hommes
Tous les analystes du football sont unanimes à regretter l’absence de Kara Mbodji dans la défense sénégalaise. Papis Djilabodji, Kara Mbodji étaient de très belles promesses dans la défense sénégalaise au regard de leurs apparitions généralement étincelantes. Le premier, psychologiquement atteint, par sa « radiation » sournoise en équipe nationale, a du mal à retrouver son moral d’antan. Depuis qu’il a été ostracisé par l’entraineur pour des raisons encore mystérieuses, il n’arrive même plus à s’imposer dans un club européen. Le second, avec un jeu de tête remarquablement efficace aussi bien en défense qu’en attaque, s’est lui aussi vu fermer les portes de l’équipe nationale pour des raisons purement subjectives.
La liste des victimes de la rigidité de l’entraineur est longue, mais on lui trouve toujours des excuses parce qu’il « fait des résultats » ! Et quels résultats, si on tient compte de la valeur de cette équipe dont il tient les rênes depuis quelques années sans jamais convaincre vraiment ! On ne peut pas bâtir une équipe nationale « NATIONALE » et se permettre la désinvolture dont ce monsieur fait montre dans son rapport avec ses hommes. Personne n’a dit que la rigueur n’est pas salutaire en équipe nationale, mais ce que dénoncent certains chroniqueurs dans son attitude peut se résumer ainsi : l’injustice peut, à elle seule, provoquer le désordre dans un groupe. La base première d’une équipe nationale conquérante, c’est la grandeur d’âme de son entraineur, sa capacité à transcender certains petits incidents. Les états d’âme sont les pires ennemis des leaders et ce, aussi bien dans le domaine politique que dans celui du sport : on ne gère pas les hommes par ses émotions. Un entraineur dont on dit qu’il a « ses joueurs » pose problème, d’autant qu’il ne fait pas de résultats !
Nous ne parlons pas de football, nous ne n’y connaissons guère, mais nous savons lire les faits : Aliou Cissé n’a toujours pas réussi à bâtir une équipe nationale avec un esprit conquérant. Nous regardons le football, et derrière la technique, nous percevons des hommes avec leurs choix et leurs comportements. C’est sous cet angle que nous tentons de comprendre pourquoi, malgré la palette de joueurs exceptionnels que nous avons, notre entraîneur n’a jamais réussi à insuffler à son équipe un projet de jeu clair et un mental de fer qui font en général la force des grandes équipe ?
Les chroniqueurs sportifs les plus rigoureux dans ce pays ont toujours dit que le Sénégal mérite un entraineur de classe mondiale et Dieu sait qu’il y en a dans ce pays. Mais le problème, ce n’est ni Aliou Cissé, ni les joueurs, c’est notre pays avec ses mœurs extrêmement fumistes, complaisantes, magouilleuses,... Il suffit, dans ce pays d’avoir des faiseurs de nom, des lobbyistes, dans la presse pour avoir de la légitimité. D’entraineur adjoint d’une équipe olympique, qu’il n’a pas d’ailleurs bâtie, Aliou Cissé est bombardé entraineur national : Dieu est juste ! Et le résultat est là : une équipe totalement liquéfiée aussi bien sur le plan physique que sur celui mental. C’est ce qui arrive lorsqu’on occupe une station par imposture et qu’on s’en sert pour régler des comptes. On ne peut briser des carrières de façon aussi injuste et espérer des résultats fameux. Il y aura tôt ou tard un retour de bâton lorsqu’on abuse du pouvoir au point d’en faire une affaire personnelle.
Notre pays est une grande imposture à cause d’une caste de flagorneurs, adeptes du « samba mbayaane », qui nous impose une culture incompatible avec la performance et la rentabilité sur la base de la valeur intrinsèque des hommes. Comme Macky Sall, notre entraineur ne sait pas voir le caractère transcendant et quasi divin de la faculté de décider pour un groupe d’hommes. Notre culture est infectée par la tricherie, le mandarinat éhonté, et des pratiques comploteuses. Le Sénégal est le seul pays où on peut transformer le démon en ange.
MANÉ, COMME UN LION EN CAGE LORS DE SÉNÉGAL-ALGÉRIE
Face à une Algérie solide, Sadio Mané n'a pas réussi à peser et a vu son équipe flancher (0-1). Muet offensivement et spectateur défensivement, il ne s'est pas hissé à son top niveau de fin de saison
France Football |
Augustin Audouin |
Publication 27/06/2019
«On fait partie des favoris, on ne va pas se le cacher. (...) Je suis même prêt à échanger une Ligue des champions contre une CAN.»Sadio Mané avait annoncé la couleur dans nos colonnes cette semaine : La CAN est dans sa ligne de mire. C'est donc avec des fourmis dans les jambes qu'il a entamé son tournoi contre l'Algérie, lui qui était suspendu pour le premier match des Lions de la Teranga face à la Tanzanie (2-0). Mais dans une partie hachée par les fautes et érodé par l'enjeu, l'attaquant de Liverpool, noté 4 par FF, n'a pas vraiment sorti son épingle du jeu. Avec 54 ballons touchés et seulement un tir, sa performance a été en deçà de ses standards. Pourtant, ses débuts semblaient prometteurs. Excentré côté gauche, le numéro dix sénégalais débordait tout en puissance et mettait un raffut autoritaire à Atal mais son centre en retrait mal était mal ajusté (4e). Le ton était donné.
Dans la foulée, le joueur des Reds usait de sa patte technique pour combiner (12e) ou fixer son vis-à-vis afin de créer le décalage (20e). S'il s'est complètement manqué sur coup franc direct (22e), il a continué à appuyer là où ça fait mal : dans la profondeur. Bien lancé par Keita, Mané prenait de vitesse Atal qui se voyait contraint de l'arrêter irrégulièrement (24e). Sans conséquence. Puis, le Liverpuldien s'est éteint une bonne demi-heure, trop isolé dans son couloir. On le sentait démuni, la tête dans les chaussettes. Avant de redonner un coup de collier après l'ouverture du score adverse. Les Algériens, prévenants, s'y mettaient à deux, voir trois, pour l'arrêter. Ou n'hésitaient pas à faire faute pour le stopper. À l'instar de ce contre ultrasonique où il crochetait Benlamri et se faisait faucher irrégulièrement. Ou de cette situation dans la surface où l'avant-centre d'1,75 mètres se faisait cisailler dans les 16 mètres. Mais l'arbitre ne bronchait pas (72e). Et Sadio Mané ne trouvait finalement pas la solution.
À l'abandon défensivement
Si, offensivement, il a apporté sans relâche mais sans réalisme, son rendement défensif a quant à lui été quasi nul. Le natif de Sédhiou a souvent laissé Sabaly défendre seul face à Mahrez. Et ne cherchait pas non plus à suivre le remuant Atal, lorsque ce dernier, bien en jambes après la pause, apportait le surnombre. Mané préférait rester dans l'attente d'une contre-attaque, pour exploiter son explosivité. Mais preuve en est que c'est de son côté gauche qu'est venue l'ouverture du score algérienne (0-1, 49e). Il devra sûrement hausser le ton pour atteindre son objectif final...
"LA PROCHAINE FOIS, IL FAUDRA ÉLEVER NOTRE NIVEAU DE JEU"
Aliou Cissé pense que son équipe n’a pas été à la hauteur contre l’Algérie (0-1), jeudi soir, au Caire, lors de la 2e journée de la CAN 2019. Selon lui, les Lions du Sénégal peuvent mieux faire
Mamadou Salif GUEEY et Bathie GNING |
Publication 27/06/2019
« Le match s’est joué sur des détails. Le haut niveau se joue sur des détails. Maintenant, il faudra élever notre niveau de jeu la prochaine fois. Sadio Mané peut faire mieux, tout comme les autres », a-t-il déclaré en conférence de presse.
Avertissement
« Cette défaite est un avertissement. Quand on perd en phase de poules, je pense que ça l’est. On a joué sans trois titulaires absents. Les absents m’ont donné des vérités sur les garçons qui sont rentrés. L’absence de Gana Guèye s’est fait sentir. C’est le meilleur joueur au milieu car il a de l’impact et bonifie le milieu. J’espère le récupérer dans deux jours pour jouer contre le Kenya. Car, notre milieu a beaucoup souffert. J’espère aussi récupérer Ismaila Sarr qui a fait une IRM ce matin. Mais, il n’y a rien de grave », a-t-il expliqué, indiquant que son équipe méritait un point.
LES NOTES DE SÉNÉGAL-ALGÉRIE
Un match engagé pour, au final, une victoire algérienne : retrouvez les notes de France Football pour ce cette rencontre. Avec un Mbaye Niang porté disparu
France Football |
Timothé Crépin |
Publication 27/06/2019
Très maladroit lors de l'entame face à la Tanzanie, le Rennais espérait se racheter dans un grand moment pour son pays. C'est raté. Et même bien raté. Si ce n'est pas uniquement de sa faute si les ballons ne sont que très rarement arrivés vers lui, Mbaye Niang a tout de même énormément peiné à trouver le bon démarquage, bien pris par Djamel Benlamri, qui méritait il est vrai d'être expulsé en seconde période, et surtout un Aissa Mandi des grands soirs. Pas de quoi faire paniquer un Raïs Mbolhi relativement tranquille ce jeudi soir. Toujours bloqué à zéro but après deux rencontres, Niang symbolise aussi certaines difficultés offensives des Lions de la Teranga dans cette CAN. Même avec le retour de Sadio Mané...
A 27 ans, le joueur de l'Espérance de Tunis s'est offert un joli coup de pub pour le match le plus attendu de cette CAN. Au milieu, secteur où l'Algérie a réussi à imposer sa patte, Youcef Belaïli a été énorme dans l'impact et dans son activité. L'ancien joueur d'Angers, où il n'était jamais apparu avec les pros en Ligue 1 en 2017-18, a joué juste, ne connaissant que très peu de déchet, notamment devant sa propre surface, et initiant certaines offensives assez efficacement. Précieux dans la transition, il était idéalement placé à l'entrée de la surface pour concrétiser l'offrande de Sofiane Feghouli, synonyme d'ouverture du score et de victoire. Sorti à cinq minutes du terme, il pouvait estimer avoir fait le boulot. Et même plus encore.
M'Bolhi 6
Atal 6
Bensebaini 6
Mandi 8
Benlamri 5
Guedioura 7
Belaili 8
Feghouli 7
Bennacer 7
Mahrez 7
Bounedjah 7.
Arbitre : M. Sikazwe (ZAM), 3.
Note du match : 14/20.