Dakar, 28 juin (APS) – La défaite de l’équipe du Sénégal face à l’Algérie dans le match comptant pour la deuxième journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 est largement commentée par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’équipe du Sénégal a concédé ce jeudi une défaite logique 0-1 contre l’Algérie qui la place dos au mur dans la course à la qualification au second tour de la CAN 2019 (21 juin au 19 juillet). Dans l’autre match du même groupe, le Kenya a battu la Tanzanie sur le score de 3 buts à 2.
’’Les Fennecs domptent les Lions’’, affiche Enquête à la Une : qui écrit : ‘’Jamais deux sans trois ? Après deux revers en CAN, les Sénégalais viennent de confirmer le vieil adage en concédant une troisième défaite face aux Fennecs (1-0)’’.
‘’Cette fois encore en phase de poules, la pilule aura du mal à passer, enrobée d’un goût amer d’une défaite méritée tant les poulains d’Aliou Cissé ont faibli durant toute la rencontre’’, ajoute la publication.
‘’Désespérant !’’, s’exclame Libération, relevant que ‘’malgré la pléiade de joueurs, le Sénégal a buté devant l’Algérie pour la troisième fois en CAN. Avec seulement trois points (-1) en deux sorties, les coéquipiers de Sadio Mané (…) devront se battre crânement pour espérer passer le premier tour et se classer, au mieux 2e du groupe C ou à défaut, faire partie des meilleurs 3e’’.
Cette défaite est ‘’une piqûre de rappel’’, selon le quotidien Kritik qui évoque un ‘’Cissé sans génie’’. ‘’Comme prévu, le coaching a été déterminant dans cette rencontre. Malheureusement, Aliou Cissé est encore passé à côté’’, écrit le journal.
Selon Sud Quotidien, ‘’Cissé a raté son test’’. ‘’Aliou Cissé considérait le match face à l’Algérie comme son test pour son équipe qualifiée de favori de la 32e CAN (…). C’est raté !’’, dit le journal.
‘’Les Fennecs rapetissent les Lions’’, selon L’As alors que le journal Source A décrit ‘’des Lions sans âme, sans un semblant de révolte (….)’’.
‘’Dépassés’’, titre Le Soleil qui écrit : ‘’Dominée sur tous les plans, l’équipe du Sénégal faisait peine à voir. Tactiquement dépassés, les Lions ont perdu la bataille du milieu du terrain face à des Algériens qui ont choisi, d’entrée, d’exercer sur eux un pressing très haut qui a considérablement gêné les relances sénégalaises’’.
Le journal parle du ‘’retour mitigé’’ de la star Sadio Mané et souligne aussi qu’en ‘’l’emportant sur la Tanzanie (3-2), le Kenya met la pression sur le Sénégal’’.
Avec cette défaite, ‘’les Lions redescendent sur terre’’, selon Le Quotidien qui écrit : ‘’Première nation africaine et considérée comme l’une des favoris de la CAN, l’équipe nationale du Sénégal est tombée logiquement face à l’Algérie. Une défaite pleine d’enseignements qui devrait pousser Aliou Cissé et ses hommes à se réajuster au plus vite’’.
Libération annonce l’interdiction par le Préfet de Dakar de toutes les manifestations prévues ce vendredi dans le cadre de la polémique sur l’attribution des contrats pétroliers et gaziers. Selon Le Soleil, ‘’le Préfet de Dakar interdit toutes les manifestations pour risques de troubles à l’ordre public’’.
La Plateforme Aar li nu bokk voulait manifester pour réclamer la transparence dans la gestion des ressources naturelles. Des organisations de la mouvance présidentielle avaient prévu une contre-manifestation pour exprimer leur soutien au régime tandis que les syndicats d’enseignant comptaient descendre sur le terrain ’’pour défendre l’avenir du travail et exiger du gouvernement une gestion transparente des ressources naturelles’’.
CISSE RATE SON TEST
Et de trois ! Les Fennecs d’Algérie ont remporté leur troisième victoire sur les Lions du Sénégal dans une phase finale de coupe d’Afrique des nations, en s’imposant sur la plus petite des marques grâce un but du milieu de terrain de l’Espérance de Tunis,
De nos envoyés spéciaux Abdoulaye THIAM & Ibrahima BALDÉ |
Publication 28/06/2019
LE CAIRE, Egypte) – Et de trois ! Les Fennecs d’Algérie ont remporté leur troisième victoire sur les Lions du Sénégal dans une phase finale de coupe d’Afrique des nations, en s’imposant sur la plus petite des marques hier, jeudi 27 juin, grâce un but du milieu de terrain de l’Espérance de Tunis, Youcef Belaili à la 48ème sur un service de Feghouli. Des Lions, très peu inspirés, ne parviendront pas à résoudre le plan des Fennecs. Désormais, la bande à Sadio Mané est obligée de s’imposer devant le Kenya, vainqueur de la Tanzanie (3-2), le 1er juillet prochain au stade du 30 juin du Caire pour s’offrir la deuxième place des huitièmes de finale de ce groupe C.
Aliou Cissé considérait le match face à l’Algérie de test pour son équipe qualifiée de favori de la 32ème édition de la coupe d’Afrique des nations qui se déroule en Egypte (21 juin au 19 juillet). C’est raté ! Son équipe a été battue (1-0) par celle de son «ami» Djamel Belmadi dans un stade du 30 juin pris d’assaut par des supporters pour cette «finale» de la poule C.
Avec le retour de Sadio Mané dans le 11 de départ mais avec les absences de Idrissa Gana Guèye et Ismaïla Sarr (forfaits), le Sénégal, très peu inspiré, ne parviendra à contourner le plan de jeu mis en place à le sélectionneur des Fennecs. D’ailleurs, les «Lions» ont sonné l’alerte que très rarement. Notamment à la 5ème minute, quand Sadio Mané, d’un coup de rein, dépose Youcef Atal et réussit en mettre la défense algérienne dans le vent. Mais son centre ne trouvera personne dans la surface de réparation. La réplique algérienne intervient avec une frappe de Riyad Mahrez qui exploite une faute de main de Cheikhou Kouyaté (17ème min). Mais la plus grosse occasion interviendra à la 28ème minute. Bounedjah se retrouve face à Alfred Mendy suite à un coup franc rapidement exécuté par Mahrez et réussit à le lober. Le portier sénégalais sera sauvé par Kalidou Koulibaly qui veillait au grain. Alors qu’on s’apprête à regagner les vestiaires, Cheikhou Kouyaté se troue à nouveau, mais les Fennecs n’en profitent.
Toutefois, ils ont fini par comprendre où se trouvait le maillon faible de cette équipe sénégalaise. Il s’agit du coté droit avec Diao Baldé et Moussa Wagué. A la reprise, la stratégie de Belmadi va porter ses fruits. Suite à une belle combinaison, Feghouli déborde sur le coté gauche et met sur orbite, Youcef Belaili. Le milieu de terrain de l’Espérance de Tunis ne se fait prier pour fusiller Edouard Mendy d’une frappe à bout portant (1-0). Tactiquement en place. Physiquement bien préparés. Techniquement supérieurs aux Lions, les Fennecs n’avaient plus qu’à appliquer les consignes de leur coach Belmadi, en exploitant les pertes des balles des Sénégalais. Les changements d’Aliou Cissé n’y changeront rien.
Le portier des Fennecs, Adi-Rais Cobos Mbohli n’avait rien à craindre face à des Lions, empruntés, incapables de sortir du pressing algérien. Sada Thioub (62ème min), Mbaye Diagne (73ème min) et Henri Saivet (86ème min) respectivement à la place du transparent Diao Baldé Keïta, Krépin Diatta et Alfred Ndiaye n’arriveront pas à dynamiter la forteresse algérienne. Le jeu est déjà fait ! Les Lions, comme en 1990 et 2015, s’inclinent pour la troisième fois devant une sélection algérienne plus disciplinée tactiquement, techniquement et même physiquement. Les Fennecs remportent la «finale» de la poule C et compostent par la même occasion leur billet pour les huitièmes de finale. Quant aux Lions, ils sont obligés de battre le Kenya, qui vient de se relancer après une victoire (3-2) devant la Tanzanie, pour terminer deuxième. Rendez vous le 1er juillet. Cette fois, tout faux pas, risquerait d’être fatal !
RÉACTIONS...
DIOMANSY KAMARA, ANCIEN ATTAQUANT DES LIONS : «Il faut remettre les pieds sur terre»
«Il y a eu un petit problème en deuxième mi-temps, il va falloir le rectifier. Il y avait un problème de mental. On a vu une équipe algérienne qui était agressive sur le porteur du ballon. Et on a eu du mal à les empêcher de jouer. Il y a eu beaucoup de déchets techniques. On attendait Sadio Mané, mais il n’a pas joué sa partition. L’Algérie était plus forte, il faut les applaudir et nous remettre en question. Il faut maintenant se remobiliser pour le prochain. L’Algérie est déjà qualifiée. Le match contre le Kenya, il faut le gagner. Il faut le jouer sans faire de calcul. On l’a dit, tout le monde veut mettre le Sénégal favori. Il va falloir remettre les pieds sur terre. Le Sénégal est une belle équipe, mais il va falloir jouer ensemble. Il faut tirer dans le même sens, après ce qui est arrivé. On a perdu Salif Sané, Gana Guèye et Ismaïla Sarr, qui n’étaient pas là. Mais ce n’est pas une excuse. Il faut combler ce manque et avoir un peu plus d’agressivité»
ALFRED NDIAYE, MILIEU DE TERRAIN : «On doit travailler sur la sortie de balle»
«L’Algérie nous a bien pressé et a fait un bon match. C’est dommage pour nous. Il nous reste un match à jouer pour se qualifier et on va tout faire pour gagner. Ils marquent assez vite en seconde période durant les cinq premières minutes. Je pense que cela leur a donné confiance et on n’a pas su réagir suffisamment. On doit travailler sur la sortie de balle quand une équipe vient nous presser de cette manière. Aujourd’hui, on a eu du mal à sortir le ballon alors qu’on le faisait depuis quelques matches. Ce sont des grands matches et il faut toujours y prendre de l’expérience et gagner la prochaine fois. Sadio est un grand joueur, tout le monde le sait. Il était de retour aujourd’hui et il va monter en puissance petit-à-petit. J’espère qu’il nous fera gagner des matches».
MBAYE NIANG : « On va corriger »
«On savait que ça allait être un match difficile. On avait à cœur de jouer ce match pour savoir où on en était. Voilà, on a perdu et ce n’est pas une fin en soi. On va corriger cela et il reste un troisième match. On va chercher la victoire pour essayer de se qualifier et d’aller jusqu’au bout. Pour marquer des buts, il faut insister mais aussi un brin de chance. A la fin, avec Mbaye Diagne, on a eu l’occasion d’égaliser mais il n’a pas eu de chance et le ballon est passé à côté. Il faut analyser le match et qu’il nous serve pour la suite de la compétition. On essaie de donner le maximum. C’est vrai que ce soir c’était un match compliqué mais il ne faut pas que l’équipe lâche. Il faut qu’on continue à insister et c’est là qu’on va avoir le caractère. Ce qui a fait la différence c’est qu’ils ont marqué un but et nous aucun».
CHEIKHOU KOUYATÉ : « On n’a pas été bien en place»
«On est déçu par le résultat. On n’a pas été bien place. On s’est fait avoir. Il faut maintenant bien se préparer parce que c’est la qualification qui est désormais plus importante»
KREPIN DIATTA : «On n’a pas été à notre meilleur niveau »
«Je pense qu’on n’a pas été à notre meilleur niveau. Mais rien n’est encore perdu, il nous reste encore un match. On va tout faire pour le gagner». «Ce qui n’a pas marché, c’est que le pressing a été haut. Et on a eu quelques failles qu’on n’a pas pu corriger. Ils n’ont pas eu beaucoup d’occasions. Et nous, on a pris ce but qui leur a donné confiance. Et puis, le match est devenu difficile pour nous».
RIYAD MAHREZ : «C’est bien de gagner contre le Sénégal »
«C’est bien de gagner contre le Sénégal qui est une très bonne équipe, mais ce n’est pas une finalité. Les deux équipes ont fait un très bon match et cela s’est joué à pas grand-chose. Mais, ce n’est pas parce qu’on les a battus qu’on va forcément aller le plus loin qu’eux. Ce n’est qu’un match et il faut concentrés et on va tout donner ».
SADIO MANE : « On s’est un peu relâchés »
«Le fait de marquer un but de plus a fait la différence. En première mi-temps, on a bien joué. On s’est créé quelques occasions qu’on n’a pas mises au fond. En seconde période, on s’est un peu relâchés par rapport à la première. Ce n’était même pas une bonne chose. On n’a pas mis de but».
Idrissa Gana Guèye : «On a trop respecté les Algériens»
«Nous sommes tombés sur une bonne équipe d’Algérie. Elle nous a posés beaucoup de problèmes. Il faut tirer les enseignements de cette rencontre et se projeter rapidement sur le troisième match, face au Kenya. Les milieux de terrain ont fait leur rôle. Ils ont défendu et essayé de sortir proprement les ballons. On n’a pas malheureusement su poser beaucoup de problèmes aux algériens devant et les sortir de leur zone de confort. On a trop respecté les Algériens. Il faut apprendre ce match et essayer de battre le Kenya »
Henri Saivet : «On s’est découvert»
«On va regarder le match demain (aujourd’hui, Ndlr) et revoir les erreurs. Cela nous permettrait de mieux aborder le prochain match. L’équipe algérienne a bien joué le coup. On prend le but sur une perte de balle. Je pense que l’équipe n’a pas manqué d’agressivité. On a perdu tout simplement. Il faut se concentrer pour le prochain match. On s’est découvert. Je crois qu’on n’a pas fait un mauvais match ».
El Hadji Diouf : «Rester serein»
«C’est un match perdu mais la compétition est ainsi faite. Il faut que tout le monde rester serein. On doit se concentrer car il reste d’autres matches. Je lance un appel aux Sénégalais pour qu’ils fassent bloc derrière leur équipe. On a montré de bonnes choses, malgré les quelques défaillances. Je pense que le staff technique va analyser le match. On est tombé sur une grande équipe d’Algérie qui fait partie des prétendants au titre. L’Algérie peut battre n’importe quelle équipe. On a perdu une petite finale. Il ne faut pas baisser les bras. Le tournoi est loin d’être fini. Cette équipe du Sénégal a du potentiel. Elle peut aller loin dans ce tournoi. Il faudra se baser sur ce match pour rebondir et être prêt pour les matches à élimination directe ».
Par Abdoulaye THIAM
COUP DE JARNAC DES FENNECS AUX LIONS !
Comme en 1990 à Alger et 2015 à Malabo, les Fennecs ont encore pris le dessus face aux Lions - Après l’absence de réalisme démontrée devant la Tanzanie, on peut s’interroger sur la cohésion de l’équipe
En 2017, à Franceville, au Gabon, face à une Algérie en danger, Aliou Cissé avait eu le culot d’envoyer des «coiffeurs» affronter Riyad Mahrez et sa bande. Le Sénégal avait tenu tête à l’Algérie (2-2) en lui indiquant la porte de la sortie de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des nations. Hier, jeudi 27 juin, le match entre Fennecs et Lions avait des allures d’une finale avant la lettre. Aliou Cissé parlait même d’un «match test».
Beaucoup d’observateurs pensaient alors que le Sénégal et sa kyrielle de stars, surtout avec le retour de sa vedette Sadio Mané, suspendu lors de la première sortie des Lions, face aux modestes Taïfa Stars de la Tanzanie, allaient enfin vaincre le signe algérien dans une phase finale de CAN. Que nenni ! Comme en 1990 à Alger et 2015 à Malabo, ce sont encore les Fennecs qui prendront le dessus.
Le missile de Belaili suite à un caviar de Feghouli, à la 48ème minute de jeu, ne va laisser aucune chance à Edouard Mendy. Un vrai de Jarnac qui a donné du tournis aux Sénégalais. Pis, les «Lions» ne parviendront pas à inquiéter leurs adversaires. Bien en place tactiquement et techniquement, les Fennecs remportent même le défi physique aux Lions, très peu inspirés. A l’image de Sadio Mané, en manque de rythme pour n’avoir plus rejouer depuis la finale de la Ligue des champions le 1er juin dernier à Madrid. Il aura droit non seulement à 15 jours de repos bien mérité, mais, il va manquer les deux matches amicaux que le Sénégal a livrés face à une sélection U19 de Murcie (à Alicante) et devant les «Super Eagles» du Nigeria (à Ismaïlia).
Suspendu pour cumul de cartons lors des phases éliminatoires, Mané devrait se contenter de quelques séances d’entraînement pour remettre à niveau. Ce qui s’est avéré insuffisant. Exceptés quelques coups de rein notamment lors de la première mi-temps, (5ème minute), pour un centre qui ne trouvera aucun partenaire dans la surface de réparation, l’enfant de Bambali ne sera que l’ombre de lui-même. Face à des Fennecs dominés «volontairement» pour mieux exploités des contre plus que meurtriers, Aliou Cissé et son équipe ne parviendront pas à résoudre le plan de Djamel Belmadi.
Le Sénégal sans Idrissa Gana Guèye et sa fusée, Ismaïla Sarr (forfaits), se montre fébrile sur les duels et flanche sur le côté droit. Diao Baldé Keïta emprunté, Moussa Wagué dépassé, se livrent comme des victimes expiatoires. Quant à Cheikhou Kouyaté, il avait déjà fini de démontrer si besoin en était, depuis le match face à la Tanzanie, qu’il était très loin de pouvoir suppléer Salif Sané. Le constat d’échec est là. Il est alarmant. Partis avec les faveurs des pronostics, les «Lions» étalent déjà leur carence et quittent la pelouse la tête basse. Après l’absence de réalisme démontrée devant la Tanzanie, on peut aussi se permettre de s’interroger sur la cohésion de l’équipe. La première place du groupe n’étant plus prenable, il appartient aux partenaires de Sadio Mané de se ressaisir pour battre le Kenya et de composter leur ticket pour les huitièmes de finale. Ce qui leur garantira la deuxième place. Ils affronteront le cas échéant en huitièmes de finale, le deuxième de la poule A au Caire. Ce sera alors entre l’Ouganda et le Zimbabwe.
En quarts de finale, les Lions vont croiser le leader du groupe D (Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud et Nambie) qui aura battu le 3ème des poules B, E ou F. Mais nous sommes encore loin de là. Les Lions doivent d’abord remplir leur part du contrat en s’imposant devant le Kenya qui vient de se relancer après sa victoire (3-2) devant la Tanzanie. Toute défaite est désormais interdite pour le Sénégal.
Par Alioune BADIANE
QUELLES INTERACTIONS POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE ET SOLIDAIRE ?
La crise des valeurs dans le monde, que certains perçoivent comme celle des comportements, menace les fondements même de notre humanisme.
Le 20è Siècle a laissé à l’humanité deux guerres mondiales avec chaque fois, le constat d’affres et de désolations aux plans matériel et humain. C’est pourquoi, la création de l’Organisation des Nations Unies avait pour but de parer à pareil catastrophe de l’intelligence humaine, selon la volonté politique des dirigeants du monde. Cependant, malgré le volontarisme de l’Organisation internationale pour un monde d’équilibre et de solidarité, le 21è Siècle commençant ne rassure guère. La crise des valeurs dans le monde, que certains perçoivent comme celle des comportements, menace les fondements même de notre humanisme. La prise de conscience de ce phénomène fort actuel a conduit l’Université du Troisième Age du Sénégal (UNITRA/S à prendre sa part de réflexion et d’action par rapport à la problématique de la crise des valeurs et des comportements. Dans cette perspective, elle se fait un devoir de convergence d’idées et d’actions, par un recours aux legs historiques à offrir aux gouvernants comme fondement des politiques de Développement, et surtout en viatique à la jeunesse, espoir du monde.
En effet, l’UNITRA/Sénégal porte deux projets de colloque sur la question. Le premier destiné aux Universités du Troisième Age d’Afrique de l’ouest en 2019 et le second, à l’Association Internationale des Universités du Troisième Age (AIUTA), dans le cadre de son congrès prévu en 2020, à Dakar, pour la première fois. De chacune de ces rencontres, une Déclaration de Dakar portera l’espoir d’une contribution de haute portée attendue des seniors du monde en général et de l’Afrique en particulier. Ce serait un juste retour des choses, car c’est en Afrique, berceau de l’Humanité, que se sont constituées les premières formations sociales pétries des comportements d’avenir, avant d’essaimer dans le reste du monde. C’est sur son sol que les premières manifestations du génie créateur de l’être humain ont vu le jour. Sont nombreux les travaux scientifiques, dont ceux du Pr Cheikh Anta Diop, démontrant que depuis la plus haute Antiquité, se trouvaient dans l’Egypte négro – pharaonique, des témoignages prouvant à quel point l’humanisme moral et politique avait droit de cité sur notre continent, au moment où la plupart des peuples étaient plongés dans l’obscurantisme.
L’histoire de l’Afrique de l’ouest nous a légué la Charte du Mandé (1222), la Charte de Kurukan Fuga (1236) et la constitution de Thierno Sileymaani Baal (1776), fondateur de l’Almaamiyat du Fuuta Tooro. Parmi d’autres exemples africains, ces textes fondateurs ont eu à ajouter leur éclairage structurant selon lequel « les Lumières » n’étaient pas inconnues en terre d’Afrique. Leur esprit avait déjà fondé pour les régir, les axes principaux de la vie sociale et culturelle de nos pays d’Afrique de l’ouest. Ces textes sont des référentiels de valeurs de civilisation. Certes, des situations de crise ont eu à déstabiliser l’équilibre de ces valeurs, déjà sève nourricière d’une Afrique – mère. La Traite négrière, bien que précédée d’un esclavagisme arabo – islamiste, a sévi près de trois siècles durant, imposant le choc destructeur de l’Afrique, jusque dans ses structures les plus profondes. L’idéologie colonialiste aussi a contribué à désagréger les structures socio – politiques et économiques restantes et fait naître un style de vie calqué sur le modèle occidental de civilisation. Si bien que de nos jours, le constat général vite fait, montre que la crise de nos sociétés est globale et profonde. Elle est tout aussi d’ordre économique et politique, que socio – culturelle. De même, elle affecte les relations sociales jusque dans la famille. Elle touche également les milieux politiques et institutionnels. En définitive, il s’agit d’une crise de valeurs de civilisation parce que de comportements. Elle affecte à la fois le lien social et le sens même que nous donnons à notre existence.
Or donc, la construction d’une modernité endogène, exige le dépassement des structures internes érodées par le temps, autant que le refus de la reproduction mécanique des schémas venus du dehors. C’est là que notre créativité est interpelée pour le sens à faire émerger, en direction de la reconstruction des sphères d’intégration sociale au sein de nos communautés de vie et de travail. C’est ainsi que les alliances sociales, que sont la « parenté à plaisanterie » ou « cousinage à plaisanterie », encore vivaces en Afrique de l’ouest, peuvent être interrogées et mobilisées dans un contexte nouveau de construction de nos sociétés en péril.
Afin de mieux cerner les contours et approches relatifs aux valeurs, L’Université du Troisième Age du Sénégal n’a pas tardé à revisiter les notions de culture et de civilisation, en se référant surtout au poète – Président Léopold Sédar Senghor : « Comme nous l’enseignait Marcel Mauss dans les années 1930, la civilisation, c’est l’ensemble des faits sociaux (phénomènes, structures, valeurs) qui caractérisent une société donnée. La culture, c’est, dans une civilisation, l’ensemble de ses valeurs ; son esprit. D’où il résulte que chaque peuple, chaque société, a ses valeurs propres : originaires et originales…» Dans ce sens, la commission des valeurs de l’UNITRA/S rappelle que pour assurer sa survie, pour atteindre des degrés élevés de bien – être et pour répondre aux interrogations qu’il se pose au plan spirituel, l’homme a toujours su mettre en œuvre ses facultés créatrices pour inventer des solutions susceptibles de satisfaire ses besoins et aspirations :
Invention de techniques et de métiers divers,
Invention d’institutions sociales, d’organisations politiques ou administratives favorisant la vie en société ;
Invention d’œuvres de beauté porteuses des meilleures conceptions de la Bonté, de l’Amour, de la Justice, de la Liberté, de la Charité, etc. ;
Invention de méthodes éducatives et de transmission des savoirs, pour développer les qualités du corps et de l’esprit dont l’acquisition s’avère estimable ;
Invention des rites et des comportements susceptibles de satisfaire ses sentiments religieux, etc. ;
Voilà une pluralité de genres de valeurs de civilisation génératrices des solutions devant chaque besoin cerné collectivement. Chacun de ces genres peut être appelé valeur au sens général du terme. Exemple : la Justice, l’Education, la Beauté, l’Ingéniosité, la Paix, la Sociabilité, la Dignité, la Religiosité, la Liberté, la Fraternité. A ce niveau, réside le caractère universel des valeurs de civilisation, aucune société humaine ne pouvant manquer de les adopter comme aspiration ultime de ses membres dans « une commune volonté de vie commune. » De même, au niveau des solutions particulières inventées par un peuple, se situent les œuvres appelées également valeurs, parce que perçues comme des déterminations particulières relatives à la vision propre d’une communauté plus attachée à son histoire et à son environnement. Il découle de tout ce qui précède qu’une valeur n’est pas un don de la nature. Elle résulte d’un désir ardent et d’un effort soutenu, c’est-à-dire d’une dépense continue d’énergie physique et intellectuelle, autant que d’une habileté ingénieuse ou d’une sensibilité accrue. Elle est un acquis instable susceptible de se perdre, si les efforts nécessaires à sa sauvegarde ne sont pas fournis. C’est là que réside toute l’importance de la sauvegarde vivante du patrimoine culturel immatériel. Parce que l’ensemble des valeurs d’une société exprime l’art de vivre ce qui est bon pour le groupe et mérite d’être conservé par le vécu individuel et collectif. Les valeurs sont les principes qui régissent le comportement des individus dans le groupe. Elles constituent la règle à laquelle chacun est tenu de se conformer. Elles englobent la morale qui juge ce qui est « bien » et ce qui est « mal ». Elles englobent aussi l’éthique qui juge ce qui est « bon » et ce qui est « mauvais » pour l’individu comme pour la communauté. En fait, les systèmes de valeurs sont les idées qui orientent les croyances et les traditions. »
Si l’Université du Troisième Age du Sénégal partage la problématique de la crise des comportements, jusqu’à projeter d’y consacrer deux rencontres de haut niveau, elle s’est déjà engagée à passer en revue des qualités à même d’être observées sinon d’être vécues par tout citoyen soucieux du devenir de notre ensemble sous – régional de peuples unis par l’histoire et par un futur immédiat. C’est sans doute un pas important vers des projets de gestion commune de nos sphères d’intégration sociale et professionnelle évoquées plus haut. Aujourd’hui, paradoxalement, autant la crise des valeurs est si facilement déplorée, sinon dénoncée, autant la solution comportementale est si vite évoquée, voire évacuée vers l’autre avec qui pourtant sont appelés en partage les valeurs relatives au savoir, au savoir – être, au savoir – faire et au savoir – devenir. Quoiqu’il en soit, nous savons que la sauvegarde de notre patrimoine culturel, de notre héritage légué par nos dignitaires élus, passe nécessairement par des comportements de qualité requis au niveau de toutes les sphères d’activités de la vie nationale, « par nous – mêmes et pour nous - mêmes. » C’est pourquoi, nos valeurs communes exigent de tout un chacun de chérir, entre autres qualités de comportement :
- de savoir veiller à vivre selon ses moyens, à respecter sa parole et ses engagements,
- d’accomplir ses devoirs et réclamer ses droits avec courage, mesure et abnégation,
- de savoir rester maître de ses actes, avec prudence et retenue, discernement et lucidité,
- de chercher à évaluer son potentiel et avoir confiance en soi, dans la discrétion et l’humilité,
- d’être adepte de l’hospitalité, de la protection, de la solidarité et du partage, avec esprit de pardon, de compassion,
- de bien s’habiller, de soigner son apparence, d’être convenant, en veillant sur la bonne qualité de l’environnement,
- de savoir veiller à la sauvegarde, à la valorisation et à la transmission des savoirs,
- de conserver l’esprit de dialogue, le sens de la négociation et la recherche de consensus,
- de rester adepte du cousinage et de la parenté à plaisanterie, du respect des anciens et du droit d’aînesse.
Dans une intervention antérieure, j’écrivais ceci : « Voilà comment les efforts de sauvegarde des valeurs de civilisation reflètent le véritable statut de la créativité culturelle et se posent en nourritures spirituelles pour toute notre jeunesse. En effet, après avoir reçu une éducation digne de ce nom et une formation adéquate, puis un entraînement au leadership et au développement personnel, le jeune citoyen sénégalais accède plus aisément au champ de l’entreprenariat économique. » C’était pour dire que le Développement durable de notre pays et de celui de ses voisins passe nécessairement par une convergence des mentalités et des interactions conséquentes à orienter vers la rationalité productive attendue de tous. C’est, de plus en plus, la marche et la marque du monde, dont nous sommes partie prenante. Mais, quel que soit le postulat, c’est l’Homme qui est au cœur de toutes les préoccupations relatives aux valeurs, parce que visant ses efforts propres pour la haute qualité de son comportement que requièrent les équilibres de son environnement. Nous dirons avec le sage Ahmadou Hampâté BA : « Tout effort compte, et l’on ne sait jamais, au départ, de quelle action apparemment modeste, sortira l’évènement qui changera la face des choses. N’oubliez pas que le roi de la savane, le puissant baobab, sort d’une graine qui, au départ, n’est pas plus grosse qu’un tout petit grain de café ». Certes, la crise des valeurs et des comportements constitue une préoccupation largement partagée au niveau des familles, des collectivités nationales, des sociétés et de l’ensemble de la communauté internationale. Mais en Afrique, l’Histoire et la volonté d’agir offrent bien des possibilités de recours aux valeurs de civilisation dans le sillage des ancêtres et des anciens. En définitive, la plupart de ces valeurs sont encore aptes à renforcer les fondements du lien social, en faveur de la cohésion des sociétés. Elles nous connectent également au monde.
Contribution de l’Université du Troisième Age du Sénégal (UNITRA/S)
Famara Ibrahima Sagna
Notre article sur le silence du président du Comité National du Dialogue, Famara Ibrahima Sagna, depuis le lancement du Dialogue National le 28 mai dernier, a suscité moult réactions. «Famara Ibrahima Sagna est à son domicile. Il attend du ministère de l’Intérieur qui assure le secrétariat la liste de tous les partisans, mais aussi l’installation officielle par le chef de l’Etat, conformément à la loi, du Comité de pilotage», a précisé un de ses proches qui a requis l’anonymat. Comme pour dire que s’il y a retard, cela ne lui est nullement imputable. Et que cela relève de la responsabilité de l’Exécutif.
Mallettes aux patrons de presse
En plus de l’enquête sur les permis d’exploitation octroyés à Petro-Tim, la Police va aussi investiguer sur une affaire rocambolesque révélée par le journal «L’Exclusif» . «L’As» a appris que beaucoup de patrons de presse qui n’ont pas vu la couleur de cet argent ont saisi le Palais pour en avoir le cœur net. Ce qui a eu le don de susciter une grosse colère tant du côté du pouvoir que chez les patrons de presse. De sources proches du Palais, l’auteur de cette information pourrait être convoqué devant le limier pour apporter la preuve de ses écrits.
270 Kg de chanvre indien saisis à Toubacouta
Moins de 24h après la saisie record de 238 Kg de cocaïne au Port de Dakar par les soldats de l’économie, la Brigade maritime de la Douane de Toubacouta a mis la main sur 10 colis de chanvre indien d’un poids total de 270kg. L’opération a eu lieu à hauteur de Djinack dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 juin. Trois individus liés à ce trafic ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice. Cette saisie porte à plus de 2 tonnes de chanvre indien la quantité totale saisie uniquement dans la subdivision de Fatick, depuis le début de l’année 2019. «Ces actions concrètes constituent une contribution à la lutte contre le trafic et l’usage de drogue surtout chez les jeunes, qui constituent le capital le plus précieux de notre pays. D’ailleurs dans la zone centre, l’administration des Douanes a engagé des actions de sensibilisation à l’endroit des populations, pour une réussite de la lutte, car leur collaboration est un élément clé pour ces actions », renseigne un communiqué du Bureau des relations publiques et de la communication (Brpc) de la Douane Sénégalaise.
Cellule «Aar li nu bokk» de Tivaouane
A peine la nouvelle annoncée par le Front National de Résistance (Fnr), les départements et les régions s’organisent pour accueillir des manifestations de la plateforme «Aar Li nu bokk». En effet, la cellule «Aar li nu bokk» de Tivaouane a été montée hier. Coordonnée par Alioune Badara Mboup qui est secondé par Babacar Ba, la cellule envisage déjà d’organiser un grand rassemblement le samedi 06 juillet 2019, au terrain de la Préfecture.
Rassemblement de «Aar li nu bokk» de Saint-Louis
Restons avec la plateforme «Aar Li nu bokk» qui multiplie les manifestations pour réclamer la lumière dans l’affaire Petro-tim, pour dire que Saint-Louis n’est pas en reste. Après avoir organisé une première manifestation à la place Abdoulaye Wade, les membres de plateforme de la capitale du nord vont remettre ça aujourd’hui à la Place Sonatel.
Wade mobilise ses troupes
Me Abdoulaye Wade a mobilisé ses troupes et les a invités à prendre part à la manifestation de la plateforme Aar Li Nu Bokk sur l’avenue Bourguiba. «Le Président Abdoulaye Wade, secrétaire général national du Pds, demande aux militantes et aux militants ainsi qu’aux mouvements «karimistes» de participer massivement à la manifestation de ce vendredi 28 juin 2019 à la place de la Nation, organisée par la plateforme «Aar Li Nu Bokk», lit-on dans une note parvenue à «Seneweb». A travers ce rassemblement, il s’agit, d’après le Pape du Sopi, de participer à «la préservation de nos ressources gazières et pétrolières entre les mains d’une famille, d’un clan au détriment des Sénégalais». La vérité sur l’audience avec Bp D’après «La Lettre du Continent», des envoyés de BP étaient à Dakar à la mi-juin pour rencontrer le Président Macky Sall avant que ce dernier ne décide de la démission de son frère, Aliou Sall. Seulement du côté de Bp, une source anonyme dément cette information. D’après elle, la présidente de BP était à Dakar antérieurement à la diffusion du documentaire de la BBC. Et c’était dans le cadre d’une rencontre sur le pétrole. Mieux, notre interlocuteur dément une audience avec le président de la République. Tout au plus , dit-il, «elle a été reçue par nos partenaires que sontle Cos Petrogaz et Petrosen». Naturellement, cette question peut être abordée et le top management de Bp a expliqué le tenants et aboutissants du rachat des 30% détenus par Frank Timis sur les deux permis. Ils ont assuré aux responsables du Cos Petrogaz que les sommes évoquées par la BBC sont fausses. «L’échéancier de royalties sur lequel se base la BBC pour évoquer les sommes de 9 à 12 milliards de dollars correspondrait à une demande faite par Frank Timis à la major britannique durant les négociations de rachat», a soutenu «La Lettre du Continent» qui souligne que Bp avait rejeté l’offre.
Le mouvement National des femmes de l‘APR
Le Mouvement National des femmes de l’Alliance Pour la République (Apr) félicite sa présidente sortante, Mme Marième Badiane pour le travail colossal accompli 11 ans durant à la tête de la structure. Selon le Mouvement, Mme Badiane a été une combattante de la première heure auprès du Président Macky Sall. Les femmes apéristes rappellent que lorsque l‘ancien régime avait retiré au Président Macky Sall son passeport, c’est Marième Badiane seule qui avait osé organiser une conférence de presse pour que le passeport lui soit restitué dans les meilleurs délais. Selon les femmes de l’Apr, elle était prête à s’immoler. Aussi à la tête du mouvement national, elle a effectué le tour des régions pour secourir les sinistrés des inondations. Elle faisait des descentes régulières dans l’intérieur du pays pour la massification du parti. Marieme Badiane a été de toutes les grandes batailles de l’Apr, du temps de l’opposition jusqu’à aujourd’hui. Le Mouvement National des femmes adresse ses félicitations aussi à la nouvelle présidente, Ndèye Saly Diop Dieng et s’engage à l’accompagner dans cette mission pour le triomphe du parti.
Des éléments de l’Ocrtis tirent sur un trafiquant Sédhiou
Des policiers de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis) en patrouille le long de la berge du fleuve Casamance qui longe la commune de Sédhiou, sont tombés sur un groupe de jeunes trafiquants de drogue, selon nos confrères de Seneweb. En voulant les menotter, la bande s’est mise sur la défensive. Il s’en est suivi une bataille rangée. Deux des policiers seraient blessés. Ils ont d’abord tiré en l’air, en guise de sommation, puis sur l’un des trafiquants, en l’occurrence Boubacar Konaté, un jeune de 27 ans, bien connu dans le milieu, informe le commissaire Damien Badiane. La victime, atteinte à la cuisine gauche, est évacuée à l’hôpital de Sédhiou.
L’Ajs en rogne
L’Association des juristes Sénégalaises (Ajs) s’est prononcée sur le cas de la fillette de 9 ans qui a été violée par la co-épouse de sa mère. «L’auteure de cette infraction réprimée par la loi en son article 320, doit être poursuivie et la loi appliquée dans toute sa rigueur», se sont offusquées les femmes juristes outrées par les agissements de cette dame.
Enlèvement d’enfant à Hann Maristes
Des habitants du quartier Hann Maristes ont fait état hier, jeudi 27 Juin, des agissements d’une dame qui a tenté d’enlever un enfant de 9 ans. La victime aurait été sauvée de justesse par une «badianou gokh» (marraine de quartier). Contactées, des sources de la Brigade de gendarmerie de Hann Maristes ont fait savoir qu’en vérité, la dame qui faisait semblant de chercher des sachets de «glace» est suspectée d’être une voleuse de bijoux d’enfant. Elle a d’ailleurs réussi à éloigner l’enfant en question et à lui voler ses boucles d’oreilles en or. Elle est en garde-à-vue à la Brigade de gendarmerie de Hann Maristes.
Macky case sa secrétaire au Hcct
Au moment de s’envoler pour le Japon, le chef de l’Etat a signé plusieurs décrets. En dehors de son staff de Communication qu’il a remanié, le Président Macky Sall aussi touché son secrétariat. En effet, la très discrète Madame Barro Ngoné Fall est désormais membre du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct). C’est donc la fin d’un compagnonnage de plusieurs années puisqu’elle était aussi son assistante lorsqu’il était maire de Fatick.
Le Sg de la Ligue Islamique Mondiale à Dakar
Une première au pays de la Téranga. Docteur Mouhamed Abdoulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale est l’hôte de marque au Sénégal à compter d’aujourd’hui vendredi. Pour les besoins de cette visite, le président Macky Sall a donné l’ordre à son avion d’atterrir sur le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Il a un agenda chargé au Sénégal. Docteur Mouhamed Abdoul karim Al-Issa va procéder samedi à la distribution de secours d’urgence pour la population de Malika, aider des personnes souffrant de cataracte à subir des opérations au siège de l’Ipres, inaugurer un forage à Kemaye dans la région de Thiès. Le dimanche ne sera pas de tout repos aussi pour l’hôte du Sénégal. Il va procéder à la pose de la première pierre du centre médical de Al Afia et réceptionner l’institut islamique supérieur de Thiès. La visite sera couronnée par la conférence prévue au Grand Théâtre sur le thème : «La pensée islamique authentique, méthodologie et message», co-présidée par le chef de l’Etat Macky Sall. Docteur Mouhamed Abdoulkarim Al-Issa va décerner des prix pour le concours du récital de Coran.
Kaolack
Trente accidents de la circulation sont dénombrés chaque mois dans la commune de Kaolack, a indiqué jeudi le chef du bureau régional des transports routiers, Moustapha Tall, dans un entretien avec l’APS. «Nous dénombrons une trentaine d’accidents par mois dans la commune. La recrudescence des accidents dans la région deKaolack est due à 95% au mauvais comportement humain, dont le non-respect du code de la route et le manque de prudence des conducteurs», a-t-il indiqué. «Le transport en commun occupe une place importante dans la région. Les conducteurs ne prennent pas toujours le temps de récupérer et sont fatigués. Il y a aussi la somnolence, la prise d’alcool et l’utilisation du téléphone au volant», a t-il ajouté. Selon lui, la position géographique de Kaolack, qui est une ville carrefour, induit une forte densité de circulation de voitures vers des destinations diverses, souvent vers la sous-region. La circulation est dense et l’état des routes et le mauvais état de certains véhicules n’arrangent en rien la situation», a-t-il expliqué. «Nous pouvons tirer un bilan positif de la semaine de la prévention routière qui s’est clôturée hier [mercredi], car elle a été bien vécue dans la région deKaolack et l’accent était mis sur la sensibilisation par rapport aux accidents de la circulation qui se sont produits récemment», a-t-il conclu.