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15 août 2025
‘’INCOMPRÉHENSIBLES’’
Thierno Seydi, l’agent de Krépin Diatta a qualifié ‘’d’incompréhensibles’’ les commentaires désobligeants dont a été victime le jeune milieu de terrain sénégalais, après son premier match à la phase finale de la CAN 2019 contre la Tanzanie.
Caire, 28 juin (APS) – Thierno Seydi, l’agent de Krépin Diatta a qualifié ‘’d’incompréhensibles’’ les commentaires désobligeants dont a été victime le jeune milieu de terrain sénégalais, après son premier match à la phase finale de la CAN 2019 contre la Tanzanie.
‘’C’est quand même incroyable que partout dans le monde et notamment dans la presse spécialisée que les gens le présentent comme un nouveau phénomène et que dans son propre pays, on le descend’’, a indiqué l’agent sénégalais basé en France.
A un certain moment, certains pensaient que ces commentaires venaient plutôt des adversaires des Lions tellement ils étaient incompréhensibles après que le jeune footballeur est élu ‘’Homme du match’’ contre la Tanzanie.
A la question de savoir si l’attaquant sénégalais de Bruges (Belgique), a pu être touché par ses commentaires, il a répondu par la négative.
‘’J’espère que non parce que je le connais très mature et bien protégé par sa famille’’, a relevé l’agent de l’ancien capitaine des Eléphants, Didier Drogba.
‘’Maintenant, c’est une personne faite de chair et de sang et c’est un très jeune footballeur’’, a-t-il rappelé. Krépin Diatta n’a pas fait deux ans dans le très haut niveau, a-t-il fait remarquer.
‘’Il a plus besoin de l’amour que de ces commentaires désobligeants sur son physique’’, a-t-il fait savoir. Selon lui, le jeune footballeur n’a qu’une obsession : porter haut les couleurs de son pays.
‘’Je ne dis pas seulement pour Krépin (Diatta), mais les joueurs évoluant en sélection ont tous besoin de soutien pour aller conquérir ce trophée continental qui nous fuit depuis tellement de temps’’, a-t-il dit.
Et au sujet de son match moyen de jeudi contre l’Algérie (0-1), il estime que c’est ‘’l’équipe nationale dans son ensemble qui est passée à côté de son sujet’’.
‘’Et l’absence de Gana (Idrissa Gueye) au milieu de terrain n’a pas facilité les choses’’, a-t-il commenté.
MAGNIFIQUE DUEL EN PERSPECTIVE
Tous deux victorieux pour leur entrée en lice, le Maroc et la Côte d'Ivoire s'affrontent, vendredi au Caire, pour la suprématie du groupe D
Tous deux victorieux pour leur entrée en lice, le Maroc et la Côte d'Ivoire s'affrontent, vendredi au Caire, pour la suprématie du groupe D de la CAN-2019. Une très belle affiche entre deux favoris du tournoi.
Magnifique duel en perspective entre le Maroc et la Côte d'Ivoire, vendredi 28 juin au stade Al Salam du Caire. Un duel entre les Lions de l'Atlas et les Éléphants avec, pour enjeu, la suprématie dans le groupe D de la CAN-2019. Suivez le match en direct dès 19 h, heure de Paris.
VIDEO
LA TUNISIE ENCORE ACCROCHÉE
Déjà accrochée par l'Angola lors du premier match, la Tunisie a concédé un nouveau nul contre le Mali (1-1). Il lui faudra battre la Mauritanie lors de la dernière journée pour espérer voir les huitièmes
Accrochée par l'Angola pour ses débuts dans la compétition (1-1), la Tunisie avait tout intérêt à dominer le Mali, ce vendredi, pour ne pas hypothéquer ses chances de qualification pour les huitièmes. C'est raté (1-1). Malgré un premier quart d'heure largement à leur avantage, les hommes d'Alain Giresse n'ont pas su concrétiser sur leurs temps forts. D'un superbe coup franc enroulé, Khazri a d'abord trouvé la barre (5e), avant de tenter un lob de loin enlevé de justesse, et de façon peu académique, par Diarra (7e).
C'était à peu près tout pour cette première période somme toute décevante. S'ils ont eu globalement la maîtrise du ballon face à des Maliens brouillons, et visiblement à court d'idées, les Aigles de Carthage ont trop péché dans le dernier geste pour espérer rentrer aux vestiaires à la pause avec un avantage au score. Le début du deuxième acte n'était pas beaucoup plus enlevé. Le Mali a bien tenté de montrer le bout de son nez offensivement mais sans jamais se montrer réellement dangereux. Remuant mais esseulé à la pointe de l'attaque, Marega a beaucoup couru dans le vide, rarement trouvé par ses partenaires.
Hassen, une grosse bourde et un sauvetage
Il a finalement fallu une énorme bourde de Mouez Hassen sur corner pour débloquer la situation (60e). L'ancien gardien niçois, qui s'était déjà troué sur coup franc à la demi-heure de jeu (sans conséquence), déviait cette fois le ballon dans ses propres filets ! Un but qui a eu le mérite de réveiller les Tunisiens, revenus au score quelques minutes plus tard sur un nouveau coup franc de Khazri, dévié par Marega (70e). Pris à contre-pied, Diarra ne pouvait que constater les dégâts. Regroupés en défense, les Maliens, qui avaient facilement dominé la Mauritanie lors de la première journée (4-1), auraient même pu valider leur billet pour les huitièmes sans une superbe sortie de Hassen devant Marega (90e+1). Avec quatre points au compteur, ils sont toutefois bien placés pour voir les huitièmes. Pour la Tunisie, en revanche, tout reste à faire.
LA JUSTICE EST UN BIEN COMMUN À PRÉSERVER
Selon Souleymane Téliko, président de l'UMS, partout où des réformes sur la justice ont été menées avec succès, c’est parce qu’à un moment donné de l’histoire de leur pays, les acteurs ont su, dans un élan salvateur de désintéressement, bâtir un consensus
La justice en tant qu’institution est un bien commun que chacun doit travailler à préserver et à améliorer, a soutenu, vendredi, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), Souleymane Téliko.
’’Pour nous, la Justice en tant qu’institution, est avant tout un bien commun que chacun d’entre nous doit travailler à préserver et à améliorer’’, a-t-il déclaré à l’occasion de l’atelier de renforcement de l’indépendance de la justice au Sénégal, organisé par l’UMS, Africa Jom center et l’ambassade de Suisse au Sénégal.
Le magistrat a rappelé qu’il ’’n’est pas un seul aspect de la vie d’une nation ou des individus qui ne soit susceptible de donner lieu à des différends et donc, d’être soumis à la justice’’.
Dés lors, a t-il ajouté, ’’l’édification d’une justice capable de combler les nombreuses attentes des citoyens doit être la préoccupation de tous’’.
Selon le président de l’UMS, ’’la Justice revêt trop d’enjeux et d’importance pour n’être traitée que par des magistrats’’.
’’L’expérience a montré que, partout où des réformes majeures sur la justice ont été entreprises et menées avec succès, c’est parce qu’à un moment donné de l’histoire de leur pays, acteurs de la justice, autorités politiques et opinion publique ont su, dans un élan salvateur de communion et de désintéressement, bâtir un consensus fort autour des enjeux et de la place de la Justice au sein des institutions de la République’’, a t-il souligné.
POUR VAINCRE L'ARBITRAIRE
"La nécessaire interdépendance entre les pouvoirs de l’Etat et l‘exercice d’un pouvoir d’organisation du service public de la justice ne doivent point aboutir à compromettre l’indépendance des juges", selon Souleymane Téliko, président de l’UMS
L’indépendance des juges demeure le seul véritable rempart contre l’arbitraire, a soutenu, vendredi, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), Souleymane Téliko.
’’Pour autant, la nécessaire interdépendance entre les pouvoirs de l’Etat et l‘exercice d’un pouvoir d’organisation du service public de la justice ne doivent point aboutir à compromettre l’indépendance des juges qui demeure, dans un Etat de Droit, le seul véritable rempart contre l’arbitraire’’, a-t-il déclaré.
Souleymane Téliko, également président de chambre à la Cour d’Appel de Thièes, s’exprimait ainsi à l’occasion de l’atelier de renforcement de l’indépendance de la justice.
Cette rencontre de deux jours, axée sur la thématique ’’Plaidoyer pour le renforcement de l’indépendance et de la performance de la justice’’, est organisée par Africa Jom center, en collaboration avec l’UMS, et l’ambassade de Suisse au Sénégal.
Selon le juge Téliko, le choix de ce thème procède ’’d’un constat’’ lié au fait que ‘’même si l’idée de l’indépendance de la justice semble correspondre à une aspiration légitime et largement partagée, les modalités de sa mise en œuvre suscitent souvent appréhensions et réticences’’.
’’Des réticences souvent exprimées sur fond d’amalgames et de malentendus que nous gagnerions tous à lever (…), que par un débat serein, ouvert et inclusif comme celui auquel nous vous convions aujourd’hui’’, a-t-il indiqué.
A l’en croire, la justice étant un pouvoir dans l’Etat, ‘’l’idée d’une justice fonctionnant en vase clos, de manière totalement autonome, est assurément une vue de l’esprit. Car elle n’est ni faisable, ni même souhaitable’’.
Il s’y ajoute qu’’’en dépit du fait que la Justice est élevée, par notre Charte fondamentale, au rang de Pouvoir, l’idée d’une véritable indépendance du Pouvoir judiciaire est parfois mal perçue, non seulement par certains gouvernants mais aussi par une partie de l’opinion’’.
Ainsi, selon lui, la mise en œuvre du principe de l’indépendance ’’nous place, en permanence, dans l’obligation de devoir concilier des impératifs parfois contradictoires’’.
Il en est ainsi, a-t-il cité, des défis tels que l’organisation de l’autonomie du parquet sans remettre en cause la prérogative ministérielle de définition de la politique pénale, de la mise en place d’un système de gestion autonome de la carrière des magistrats à travers un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) aux pouvoirs élargis sans violer la règle qui veut que le Président de la République soit celui qui nomme aux emplois civils et militaires.
"EST-CE ANORMAL D'ÊTRE NOIR DANS CE MONDE ?"
Le défenseur sénégalais de Naples Kalidou Koulibaly s'est exprimé sur les problèmes de racisme en Italie. Il raconte un match face à la Lazio, en 2016, qui l'a profondément marqué
Kalidou Koulibaly s'est confié au site Players' Tribune, qui donne la parole aux sportifs dans des textes à la première personne. Le défenseur central de Naples, particulièrement courtisé cet été, y parle de sa jeunesse, de ses années à Metz avant de rejoindre la Belgique puis l'Italie, mais aussi du racisme. Pour lui, le tournant a été un match contre la Lazio à Rome, en 2016.
"Peut-être que c'était déjà arrivé"
"L'enfant qui m'accompagnait sur le terrain m'a demandé mon maillot, je lui ai promis, raconte-t-il. Mais après la rencontre, j'étais énervé. Très énervé. Je me suis demandé s'ils faisaient des bruits de singes. Qu'est-ce qui se passe? Peut-être que c'était déjà arrivé mais je n'avais jamais remarqué. J'ai demandé à mes coéquipiers 'C'est moi ou ils me huent à chaque fois que je touche le ballon?'"
L'arbitre de la rencontre a alors décidé d'interrompre temporairement le match. "Il m'a dit 'Ne vous inquiétez pas, je suis avec vous, on va faire une pause et les obliger à arrêter les cris, se souvient Koulibaly. Si vous voulez qu'on arrête le match complètement, dites-le moi.' J'ai trouvé ça courageux mais je lui ai dit "Non, continuons. Finissons le match et nous verrons après."
"Est-ce anormal d'être noir dans ce monde?"
Le défenseur sénégalais souligne la profonde tristesse et l'incompréhension ressenties à ce moment-là. "Tu te sens offensé, non respecté, explique-t-il. Je me suis dis 'Est-ce anormal d'être noir dans ce monde?' Tu dois prétendre que tout est ok, mais tout n'est pas ok. Donc nous avons terminé le match, mais ils n'ont pas arrêté les cris."
Mais Koulibaly n'a pas oublié son échange avec le jeune Romain. "Je suis sorti très en colère, puis je me suis rappelé de ma promesse. Je suis revenu, j'ai retrouvé l'enfant. Il m'a dit 'Désolé pour ce qui s'est passé.' Cela m'a touché. Ce petit gars qui s'excuse pour je ne sais pas combien d'adultes. Et la première chose à laquelle il pense, c'est comment je me sens. C'est l'esprit d'un enfant, c'est ce qu'il manque dans ce monde."
"Nous devons faire mieux"
Il appelle à plus de sévérité en Serie A. "Nous devons faire mieux, insiste-t-il. Un incident arrive, le club fait un joli communiqué et puis cela se reproduit. En Angleterre, ça a changé. Quand la personne est identifiée, elle est exclue à vie du stade. J'espère qu'un jour ce sera pareil en Italie. Mais je me demande aussi comment changer les gens. Comment atteindre leur coeur? Je n'ai pas de réponse pour ça. Tout ce que je peux faire, c'est raconter mon histoire."
CETTE BATAILLE DE L'EAU QUI FAIT RAGE
Derrière ce marché que se disputent Suez et la SDE, se cachent de très importants enjeux financiers, technologiques, d'urbanisation et de développement
Le Point |
Jean-Michel Meyer |
Publication 28/06/2019
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la Sénégalaise des eaux (SDE) a soif de revanche. Détenteur de l'exploitation et de la gestion du service public de l'eau potable en milieu urbain au Sénégal depuis 1996, l'entreprise est en passe de perdre « son » marché qu'elle gère depuis 23 ans. Depuis le 23 octobre 2018, le groupe Suez est en effet l'« adjudicataire provisoire » dans l'attribution de l'appel d'offres international, lancé le 8 juin 2017, par le ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement du Sénégal en vue de la sélection d'un opérateur privé chargé de la gestion par affermage du service public de production et de distribution d'eau potable en zone urbaine et périurbaine au Sénégal. Un marché de 80 milliards de F CFA (120 millions d'euros).
La SDE se bat pied à pied
Concurrent malheureux, avec Veolia, lors de l'appel d'offres international, la SDE vient de perdre une nouvelle bataille juridique. Dans un communiqué daté du 17 juin 2019, cette dernière révèle que, « dans un courrier reçu le 13 juin 2019 de l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), la Sénégalaise des eaux (SDE) a été informée que le Comité de règlement des différends de l'ARMP a rejeté, dans sa décision du 29 mai 2019, son recours en annulation de l'attribution provisoire du contrat d'affermage pour la gestion de l'eau accordée au groupe Suez par l'ex-ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, le 15 avril 2019. »
Bien décidé à épuiser tous les recours pour conserver ce marché, la SDE appartient à 57,83 % au groupe industriel Eranove, actif dans la gestion de services publics et la production d'électricité et d'eau potable en Afrique de l'Ouest, et qui est détenu principalement, à son tour, par le fonds Emerging Capital Partners (53,3 %) et des entités du groupe d'assurance AXA (17,8 %).
Dans le communiqué daté du 17 juin dernier, la SDE « exprime son étonnement et son profond désaccord avec cette décision qui ne respecte ni le droit du Sénégal, ni le code des marchés publics et encore moins le dossier d'appel d'offres (DAO) [...] La SDE réaffirme avec force que l'appel d'offres prévoyait très clairement qu'après la qualification technique des candidats, le choix du vainqueur devait se porter sur le moins-disant. La SDE rappelle qu'elle a proposé le prix exploitant le plus bas (286,9 francs CFA le mètre cube d'eau), suivie de Suez (298,5 francs CFA) et de Veolia (366,3 francs CFA). La SDE s'interroge donc sur les raisons qui poussent à choisir un concurrent plus cher pour les consommateurs et le Sénégal... »
Suez joue la discrétion et la prudence
Lors de l'annonce des adjudications provisoires, en octobre 2018, les autorités sénégalaises s'étaient justifiées. « Suez a été choisi comme adjudicataire provisoire pour avoir présenté l'offre économique la plus avantageuse. [...] L'offre financière seulement ne fait pas la différence. Le choix est basé sur une combinaison des offres techniques et financières », expliquait ainsi, le 24 octobre 2018, à l'AFP le directeur de l'administration générale et de l'équipement du ministère sénégalais de l'Hydraulique, Mamadou Dioukhané.
De son côté, l'« adjudicataire provisoire », le groupe Suez, joue la discrétion et la prudence. « Nous attendons patiemment que tous les recours soient rejetés et que l'on nous appelle pour nous confirmer l'attribution de ce marché et être une mesure de finaliser le contrat pour pouvoir ensuite entrer dans la phase de transition et de reprise de l'exploitation », explique une source interne au groupe. Et qui glisse, toutefois, « notre offre prévoit une baisse de 20 % de la rémunération du fermier [le gestionnaire du service public de l'eau, NDLR]. »
Une bataille juridique âpre pour d'importants enjeux
Décidée à en découdre, la SDE ne désarme pas après ce nouveau revers juridique. « Déterminée à faire respecter les règles de transparence dans l'intérêt des consommateurs et des populations, la SDE annonce la saisie de la Cour suprême du Sénégal et va étudier la possibilité d'engager d'autres recours internationaux », annonce-t-elle dans le communique du 17 juin.
En effet, derrière ce marché, se cachent de très importants enjeux financiers, technologiques, d'urbanisation et de développement. Le nouvel adjudicataire sera face à un vrai défi. La gestion de l'eau exigera en effet des sauts technologiques, en imposant, par exemple, la numérisation des services de l'eau, l'utilisation de logiciels d'optimisation des réseaux, etc., puisque l'opérateur privé sera confronté à une urbanisation et à une démographie galopantes, avec une population du Sénégal qui passera de 15,7 millions d'habitants à 25 millions en 2025. Il devra aussi faire face à une évolution du noyau familial, avec une baisse attendue de la natalité. Un branchement d'eau alimente ainsi 11 personnes dans le pays aujourd'hui contre 5 à l'horizon de 2030, d'après les projections. « Il va falloir développer le système actuel de façon rapide et exponentielle dans les années à venir pour satisfaire l'objectif d'un service d'accès à l'eau pour tous, dans un cadre d'augmentation de la population, d'urbanisation et de réduction de la cellule familiale », complète cette source interne au groupe Suez. Et de préciser : « tant que la ligne n'est pas franchie, nous restons humbles et modestes. En tout cas, nous sommes prêts à démarrer quand on nous le dira. Les équipes sont motivées. » Le groupe Suez s'est engagé à reprendre les 1200 salariés de la SDE s'il est confirmé.
LES DÉPUTÉS BBY PRENNENT LA DÉFENSE D'ALIOU SALL
Selon Aymérou Gningue, "tous les contrats signés dans le cadre de l’exploration pétrolière sont conformes aux lois en vigueur dans notre pays"
Après la polémique qui s’est installée suite au reportage de BBC accusant le frère du président de la République, Aliou Sall, d’avoir touché à des dividendes, le président du groupe parlementaire «Benno Bokk Yaakaar », Aymérou Gningue, agissant pour le compte du groupe de la majorité, est monté au créneau pour prendre la défense du pouvoir. Il explique que «tous les contrats signés dans le cadre de l’exploration pétrolière et plus tard dans l’accord de coopération pour le développement du champ gazier Grand Tortue/Ahmeyim sont conformes aux lois en vigueur dans notre pays ».
«Depuis quelques semaines, des recalés du suffrage universel, des activistes politiques et des groupuscules de tout bord, font de l’agitation autour du Pétrole et du gaz découverts au Sénégal et dont l’exploitation optimale permettra sans aucun doute de changer structurellement les bases de notre industrie tout en assurant à l’État central de ressources budgétaires additionnelles nécessaires à la prise en charge des urgences encore importantes de notre peuple, dans sa diversité sociologique et géographique. Cette exploitation des ressources d’hydrocarbures assurera également, aux générations futures, la part qui est la leur dans cette manne dont la nature a doté le Sénégal sous le magistère du Président Macky SALL», déclare Aymérou Gningue dans une note parvenu à IGFM.
Selon lui, «des informations grotesques et calomnieuses portées par des forces obscures agissant pour des groupes de pression dont l’objectif principal est la déstabilisation du Sénégal afin de faire main basse sur ses ressources sont distillées à longueur de journée, installant parfois le doute dans la tête d’honnêtes citoyens».
C’est pourquoi, fait-il remarquer, le groupe BBY de l’Assemblée Nationale «affirme avec force que tous les contrats signés dans le cadre de l’exploration pétrolière et plus tard dans l’accord de coopération pour le développement du champ gazier Grand Tortue/Ahmeyim sont conformes aux lois en vigueur dans notre pays».
«Tous les projets de lois afférents au secteur, présentés devant la représentation nationale, ont été votés à une large majorité, car ils garantissent le souci de transparence, l’implication du secteur privé local et la sauvegarde des intérêts supérieurs du peuple sénégalais dans toutes ses composantes jusqu’aux générations futures», ajoute-t-il.
Il assure que le Sénégal, à travers sa représentation nationale, «sera debout pour faire face à toutes tentatives de déstabilisation de nos institutions. La préservation de la paix et la garantie de sécurité pour notre pays sont les biens les plus chers que nous défendrons partout et en toute circonstance. La sécurité étant la première des libertés».
par Aminata Touré
OÙ SONT PASSÉS LES MILLIARDS DE HISSEIN HABRÉ ?
Que l’ancien banquier Abdoul Mbaye édifie les dizaines de milliers de victimes de Hissein Habré qui demandent réparation sur ce qu’il est advenu des milliards que le dictateur tchadien lui a confiés
Dans sa dernière missive publique adressée au Président Macky Sall, Abdoul Mbaye tente une manœuvre grossière qu’il convient de dévoiler: il cherche désespérément à noyer le poisson quant à l’issue imminente de son procès pour faux et usage dans une affaire strictement privée qui n’a rien à voir avec l’Etat du Sénégal.
Pour influencer la Justice et manipuler l’opinion, rien de mieux pour Abdoul Mbaye que de revenir sur une lettre ouverte écrite en... 2016! L’objectif recherché est de se victimiser à l’avance en se présentant comme un lanceur d’alerte persécuté.
Faut-il rappeler que Abdoul Mbaye a contresigné les deux décrets 2012-296 et 2012-597 portant approbation du Contrat de Recherche et de Partage de Production d’Hydrocarbures (CRPP) conclu entre l’Etat du Sénégal et les sociétés et PETROTIM Limited et PETROSEN, pour les blocs de Saint Louis Offshore Profond et Cayar Offshore profond.
Abdoul Mbaye l’heureux Premier ministre d’alors n’a eu à relever ni violation de la loi, ni atteinte aux intérêts des sénégalais. Abdoul Mbaye l’opposant d’aujourd’hui nous dit tout le contraire. A quel Abdoul Mbaye faut-il finalement se fier ?
Question pour question: que l’ancien banquier Abdoul Mbaye édifie les dizaines de milliers de victimes de Hissein Habré qui demandent réparation sur ce qu’il est advenu des milliards que le dictateur tchadien lui a confiés.
LE DIRECTEUR DE LA SODAV RELATIVISE LES CRITIQUES CONTRE SA GESTION
Il précise tout de même que cela ne veut pas dire qu’ils ne vont pas prendre en compte ce que les frondeurs ont dit.
Aux artistes qui décriaient récemment la «mauvaise gestion» de la Sodav et «son manque de communication», Aly Bathily leur a répondu : «C’est vrai que des voix se sont levées, même deux voix constituent des voix. Mais, je pense que la majeure partie des acteurs culturels ont réitéré aujourd’hui devant cette Assemblée générale leur confiance.»
Il précise tout de même que cela ne veut pas dire qu’ils ne vont pas prendre en compte ce que les frondeurs ont dit. «Je pense que quand il y a des critiques, il faut voir ce qu’il y a d’objectif dans ces critiques-là, se l’approprier et se parfaire. Nous avons la responsabilité devant certaines accusations infondées également d’apporter des précisions et je pense que nous l’avons beaucoup fait», a-t-il dit. Non sans soutenir d’emblée qu’ils feront tout pour prendre en compte leurs préoccupations.
Pour leur manque de communication, il estime qu’avec la stratégie digitale de la Sodav, beaucoup de choses pourront trouver unesolution par rapport à leur déficit de communication. Parce que là, ils ne négligeront aucun canal.