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7 août 2025
Par Tahir NDIAYE
UNE FEMME AUTHENTIQUE
Loin des passions enflammées et des états d’âme passagers, je voudrais, en toute simplicité, porter un témoignage libre et public sur Mme Aminata Touré
Loin des passions enflammées et des états d’âme passagers, je voudrais, en toute simplicité, porter un témoignage libre et public sur Mme Aminata Touré, Mimi pour ses intimes, quant à la réalité de sa conviction, de son intégrité et de sa constance dans sa démarche politique. Je ne voudrais toutefois pas cacher une amitié pour elle, teintée aussi d’une certaine admiration pour son engagement et sa détermination politique. Je pense enfin que ce témoignage pourrait avoir une juste valeur, dès lors qu’elle et moi savons, et quelques autres aussi, que nous ne sommes pas engagés dans les mêmes démarches politiques.
Ce faisant, qu’elle puisse souffrir dans l’indulgence, de la divulgation publique d’un débat épistolaire personnel, que nous eûmes par voie de mails, il y a 3 ans, précisément le 3 novembre 2016. Alors, instamment et avec ferveur, je souhaitais pour elle, qu’elle s’arrache à ce que je percevais, à l’intérieur de son propre parti, comme une réelle hostilité à sa personne, menée par des coteries politiques mesquines, jalouses forcément, et surtout sournoises, qui voulaient l’empêcher de traduire en toute liberté, son engagement politique en soutien au Président de la république.
En effet, je souhaitais pour elle, que le Président de la République la propulsa comme candidate du Sénégal, à la prestigieuse station de Présidente de la Commission de l’UEMOA, quand notre pays était en bras de fer avec le Niger. L’actualité politique à cette époque, dans les pays de la sous région, en donnait de larges échos.
Bien sûr qu’Aminata Touré réunissait toutes les compétences politiques et techniques, pour mener à bien cette mission, aussi bien pour le compte de l’Union elle-même, que pour le prestige propre de notre pays. L’image du Sénégal ne pouvait que s’en renforcer davantage, dès lors qu’en la proposant comme 1ère femme Secrétaire Générale de l’Union, notre pays innovait encore, pionnier toujours en avancements démocratiques, dans cet espace régional en profonde mutation sociale et économique. Mais elle balaya… nettement et clairement cette idée, avec en bandoulière une ferme volonté de la militante, volontairement engagée à l’objectif de la réélection du Président Macky Sall en 2019. Sa conviction, déjà à ce moment là, était déjà toute faite sur la perspective d’une victoire, inéluctable à ses yeux, du candidat Macky Sall à la future élection présidentielle de 2019 ; nous étions, rappelons le, en 2016.
Et cette position qu’elle affirmait, corrélait parfaitement au autre renoncement, identique, et tout aussi ferme, d’une proposition onusienne, d’occuper la position importante de Secrétaire Général Adjoint de M. Gutierrez, lequel venait d’être élu par la communauté internationale à la tête de l’ONU. C’était encore pour les mêmes raisons de son engagement, entièrement porté à la victoire prochaine du candidat Macky Sall. Nos deux logiques, durant nos échanges ci-dessous, en ce moment là, divergeaient totalement…
Moi : « Bonjour chère amie, Suis actuellement en mission à la Cour des Comptes de l’UEMOA, pour les besoins d’un audit à la Commission. Prenant une pause de 13h, mes pensées vont vers toi.... Je veux revenir, toujours en plaidoyer ardent, pour te dire, pour insister et pour te prier, que tu comprennes, mon Dieu !!!, que la Présidence de la Commission de l’UEMOA, est une porte d’avenir pour toi. Une forte intuition me dit, que ce sera une porte-destin, pour notre pays et pour notre sous région. Mais tu as semblé répondre à mon sms prétextant que ce serait renoncer à un combat politique que tu as choisi librement. Mais je pense que NON!!!
Au contraire, je crois, que ce serait là aussi, un autre chemin pour ton même combat politique, sauf que celui là, emprunte une bifurcation par biais d’une organisation internationale d’intégration de nos pays. Ce sera, j’insiste, une station transitoire pour 5 années au moins, ou 10 ans au plus, pour la réaffirmation nationale et internationale de ta vraie dimension politique. Alter Ego, tu le seras de tes pairs chefs d’Etat de la sous région, et tu plongeras au cœur des politiques économiques de l’intégration régionale. Te connaissant, je te crois vraiment en bien meilleure position que quiconque, pour conduire, depuis la Commission de l’UEMOA, l’intégration avec la CEDEAO, perspective inévitable à terme.
Position de temporisation et d’attente, tu ne renonces surement pas à la politique de ton pays, mais tu auras choisi une stratégie, qui pour moi, te densifiera, te fécondera, tout en te protégeant de la politique politicienne, hélas, tellement nocive aux meilleurs des hommes et femmes politiques de nos pays. J’ai cette lecture de la trajectoire d’autres hommes politiques de la sous région, le malien M. Soumayla Cissé avec l’UEMOA à Ouagadougou, dont le destin politique national dans son pays est en cours, M. Yayi Boni avec la BOAD, qui lui a pu réussir le sacre suprême chez lui, après deux mandats successifs à la station BOAD à Lomé. Demain, en outre, les enjeux de l’intégration des nos Etats pèseront encore plus dans les politiques nationales et dans les débats nationaux.... et moi, je vois te bien et te souhaite pleinement, partie prenante de ce mouvement d’avenir. Je crois enfin que c’est aider d’une autre façon, avec fidélité et abnégation, ton Président M. Macky Sall. C’est là, l’humble avis d’un ami….
ELLE : « Non !!! Mon cher ami, je te remercie pour ton soutien et tes vœux, mais j’ai fait un choix délibéré, d’être ici au Sénégal, « bien droite dans mes bottes », pour me battre en vue de la réélection du Président Macky Sall en 2019. C’est la continuité d’une vision et ‘d’un combat que je mène sans faiblesse depuis 2012. Je ne veux pas y renoncer, et ne crois surtout pas que je suis malheureuse pour cela. En politique, l’engagement personnel et la démarche à moyen et long terme doit procéder d’une claire vision, basée sur des convictions fortes. Peu importe les avatars du parcours, ce qui compte en définitive, c’est que la trajectoire soit maintenue, et fermement. Je crois sincèrement que nous sommes dans la bonne direction. Ce n’est donc pas maintenant que je vais abandonner le terrain et tout laisser tomber, et partir ailleurs. Non, je ne le ferai pas ». Malgré mon insistance, elle, toujours polie, et pour faire court, me répondait pour conclure cet échange,
ELLE : « Bon, cher ami, nous en reparlerons un jour… ». Trois années sont passées, je veux reconnaître aujourd’hui, par ce témoignage puisé dans nos échanges, comme elle m’y invitait d’en parler un jour
MOI : « Eh !! Oui… chère amie, tu avais bien raison ».
ELLE, suite et pas fin de son engagement en cours:
« Je voudrais remercier le Président de la République Macky SALL pour la confiance qu’il m’a renouvelée en me nommant Présidente du Conseil Économique, Social et Environnemental. Je lui renouvelle mon engagement, ma loyauté et à ma détermination à remplir cette nouvelle mission». Morale dans cette histoire, il faut l’emprunter à Albert Camus : Madame Aminata Toure, UNE FEMME AUTHENTIQUE.
«JE SUIS CONVAINCU A 100% QUE LE SENEGAL PEUT REMPORTER LA CAN»
Titulaire en puissance dans les cages de l’équipe nationale A du Sénégal, Edouard Mendy prépare activement la CAN 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte.
A un mois de la plus prestigieuse compétition africaine de football, l’international sénégalais assure que « le Sénégal peut remporter la CAN » dans un entretien avec le confrère mauritanien Lassana Camara.
Nominé dans la catégorie des meilleurs gardiens en ligue 1 française, Edouard Mendy aura réussi une saison complète avec le Stade de Reims. Même si le trophée est finalement revenu au portier de Lille Mike Maignan, l’international sénégalais aura marqué de son empreinte la saison 2018 – 2019 avec ces 14 clean-sheets. Présent au gala de l’UNFP tout comme ses coéquipiers en sélection Ismaila Sarr, Opa Nguette et Habib Diallo également nominés, Edouard Mendy a été interrogé par notre confrère mauritanien Lassana Camara. Gardien titulaire des « Lions », le joueur pisté par l’OM se prépare à vivre sa première CAN. Une compétition majeure où il a la confiance en bandoulière. Edouard Mendy assure que l’objectif des « Lions » n’est rien d’autre que le titre de Champion d’Afrique. « L’objectif, c’est que le groupe des 23 puisse faire une bonne CAN. Qu’il soit bon dans le jeu et les résultats et qu’on aille au bout de cette CAN. Je suis convaincu à 100% que nous pouvons remporter cette coupe. Mais ce sera une CAN qui sera relevée. Il va falloir tout donner. Il faudra être bon du début à la fin parce qu’il y’aura de grosses équipes. Les 23 doivent être très bons parce que tout le monde aura son mot à dire » assure le numéro du Sénégal. Evacué sur civière samedi soir au coup de sifflet final de Bordeaux-Reims (0-1), après un choc à la tête, le gardien champenois Edouard Mendy a subi un protocole commotion, mais a pu repartir avec ses coéquipiers. Malgré cette légère frayeur, il a rassuré son monde et indique qu’il sera d’attaque pour cette CAN.
« Tony Silva est l’un des plus grands gardiens du Sénégal »
En Egypte, Edouard Mendy sera sous les ordres d’un Tony Sylva, actuel entraineur des gardiens de l’équipe national du Sénégal. Une légende du football sénégalais auquel il refuse d’être comparé pour le moment. « Je pense que dans l’histoire du football sénégalais, Tony Silva est l’un des plus grands gardiens, si ce n’est le plus grand gardien que le Sénégal ait connu. Moi je viens juste d’arriver en sélection, je n’ai pas son parcours ni sa carrière. Donc je continue à travailler et si Dieu le veut, j’aurai un jour un peu de sa carrière » souligne-t-il. Auteur d’un parcours tumultueux avec une arrivée tardive dans le monde du football professionnel, le gardien de but âgé de 27 ans n’a pas manqué de prodiguer des conseils à ses jeunes frères qui rêvent d’être à sa place un jour. « Je leur conseille de travailler et de ne pas compter les heures. Qu’il travaille deux fois ou 3 fois plus que les autres pour sauter plus haut, pour courir plus vite, pour aller plus vite au sol… Il faut qu’il se donne les moyens d’y arriver. Il faut qu’il soit un meneur d’homme parce qu’un gardien c’est du leadership pour tirer les autres avec lui » conclut-il.
SIRÉ DIA CONTINUE DE RECRUTER ET DE RECLASSER
Les travailleurs de la Poste décrient les recrutements et reclassements massifs du directeur général sortant
Le Syndicat national des travailleurs de la Poste et des télécommunications (Sntpt) décrie les recrutements et reclassements massifs du directeur général sortant, Siré Dia, alors qu’il est remplacé par Abdoulaye Bibi Baldé.
La société nationale La Poste est dans «une crise» d’initiative et d’autorité qui se manifeste par l’absence de projets d’envergure et de sérénité des travailleurs. C’est ce qu’a révélé hier le comité sectoriel Poste du Syndicat national des travailleurs de la poste et des télécommunications (Sntpt), qui interpelle les autorités sur cette situation inédite qui expose l’entreprise et installe un climat social défavorable à un travail serein et motivant. «La situation est d’autant plus préoccupante que depuis la publication de la décision de nomination d’un nouveau Dg, le sortant continue de prendre des actes à très forte incidence financière qui impacteront négativement la viabilité de l’entreprise», a alerté le comité sectoriel Poste du Sntpt en conférence de presse. Il s’agit principalement de «recrutements massifs sans le visa du contrôle de gestion qui est chargé de vérifier la régularité et la conformité de toutes les décisions à incidence financière».
Le Sntpt est favorable au plein emploi, mais dans le respect des possibilités de l’entreprise et des principes de droit public. Toutefois, les postiers trouvent inconcevable et inacceptable qu’un Dg sortant continue de recruter en masse au mépris de la bienséance et des réserves fondées des services de contrôle de gestion. Abdoulaye Bibi Baldé a été nommé directeur général de La Poste en remplacement de Siré Dia le 24 avril dernier par le président de la République en Conseil des ministres. Un mois après, il n’y a toujours pas de passation de services entre les deux hommes. Ce qui installe La Poste dans une situation de latence. «Notre étonnement a été grand de constater une floraison dans cette période intermédiaire de décisions de reclassement à titre exceptionnel et dérogatoire au mépris des articles 95 et 97 des Accords collectifs d’entreprise de La Poste.»
L’article 95 desdits accords stipule clairement, selon le secrétaire général du Sntpt, que la promotion d’un agent découle soit de la réussite à un test professionnel ou direct organisé par La Poste... soit de l’existence d’un emploi vacant, nouvellement créé ou réévalué. «Ces décisions de reclassement prises en faveur de certains agents ne répondent à aucune de ces conditions et constituent donc une violation des textes qui encadrent le pouvoir du directeur général», révoque Ibrahima Sarr et ces camarades. Aussi, le Sntpt dénonce ces décisions qui «non seulement sont abusives», mais émanent d’un désormais ancien Dg chargé simplement d’assurer la gestion des affaires courantes et urgentes en attendant l’installation de son remplaçant. Ainsi, le Sntpt exige la suspension immédiate des actes illégaux de Siré Dia qui impacteront lourdement l’avenir de La Poste, lequel «est déjà assombri par les velléités de restructuration pour des raisons de difficultés financières».
Le Sntpt interpelle les autorités compétentes à faire organiser sans délai la passation de services et à sévir contre les agissements du Dg sortant qui, non pressé de passer le témoin à son successeur, «expose davantage La Poste par des actes à forte et négative incidence financière». Tout en condamnant les agissements de M. Dia, le Sntpt en appelle à la responsabilité de tous les travailleurs, notamment les cadres, pour la préservation de leur outil de travail. Au chef de l’Etat, ils demandent d’agir afin de sauver ce qui peut encore l’être de La Poste qui est une société nationale sociale et politique qui mérite une attention particulière. «Nous sommes assaillis par la concurrence, au-delà de la mal gestion», a crié Ibrahima Sarr. Le Sntpt va évaluer la situation dans les prochains jours et élaborer un plan d’action, si rien n’est fait par les autorités. Nous avons tenté en vain de joindre le Dg sortant de La Poste, Siré Dia, pour recueillir sa réaction.
MACKY CONVOQUE UNE REUNION DE SECURITE AU PALAIS
Arriver à une synergie des forces de l’ordre pour mieux faire face à l’insécurité que connait le pays. C’est le but de la réunion convoquée hier, au palais de la République, par le chef de l’Etat. Des mesures fortes ont été prises.
En supprimant le poste de Premier ministre, le président Macky Sall voulait être en première ligne. On y est. Alors qu’en l’espace d’une semaine, on a assisté à des crimes horribles, des découvertes macabres intrigantes qui viennent s’ajouter aux multiples cas d’agression, de vol à l’arrachée, de vol de bétail, de cambriolages meurtriers, le chef de l’Etat a décidé de prendre les choses en main. Hier, le président Sall a convoqué une réunion de sécurité, au palais. Toutes les hautes autorités des forces de sécurité ont pris part à ce raout qui a duré plusieurs tours d’horloge. Il s’agit, notamment, selon nos sources, du directeur de la Police nationale, l’inspecteur général de police Ousmane Sy, du haut-commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire, le général de brigade Cheikh Sène, ainsi que les différents chefs de service de ces deux corps et d’autres personnalités en rapport avec la question dont nos sources n’ont pas voulu dévoiler les identités. Nos interlocuteurs n’ont également pas voulu entrer dans les détails de la rencontre. Mais, ce qui est sûr est que la question centrale débattue est : comment faire pour mettre un terme à cette lancinante question de l’insécurité. Surtout, comment apporter une réponse adéquate, en mode “Fast-Track’’.
En tout cas, dit-on, le président de la République veut une réponse rapide à cette question brûlante. En tant que le chef suprême des armées, il enjoint les forces de sécurité de faire en sorte que la peur change de camp. Pour cela, il est prêt à mettre les troupes dans les meilleures conditions de réussite de cette mission. De ce fait, des décisions importantes ont été prises. Mais nos sources n’ont pas voulu les dévoiler, pour des questions de sécurité nationale, avancent-elles. Cette réunion au sommet intervient dans un contexte d’explosion de la violence. Il y a d’abord eu le meurtre de Coumba Yade, le 13 mai dernier, dans des conditions atroces. Elle a été cruellement tuée par son violeur qui est activement recherché par les enquêteurs du commissariat central de Thiès. Ce samedi, Binta Camara, la fille du directeur général de l’Agence de développement local (Adl), Malal Camara, a aussi été brutalement arrachée à la vie. Elle a été retrouvée morte dans des circonstances odieuses à Tambacounda.
Le principal suspect dans cette affaire, Malick Diop alias “Ako’’, est entre les mains des limiers du commissariat central de Tambacounda pour les besoins d’auditions. A Ouakam, une femme a été retrouvée morte dans le centre commercial de Diamalaye, situé dans le marché Salagn Salagn. Le corps, en début de décomposition, se trouvait dans un dépôt d’ordures, au 1er étage du centre commercial. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un meurtre, là aussi. Une enquête est ouverte.
VIDEO
IL FAUT CRIMINALISER LE VIOL
EXCLUSIF SENEPLUS - Dior Fall Sow parle de la recrudescence du viol, de ses séquelles sur les victimes et de la clémence de certains juges vis-à-vis des violeurs, même en cas de circonstances aggravantes - ENTRETIEN
La procureure Dior Fall Sow pense que malgré la ratification des traités par le Sénégal, il faut une volonté politique pour que la situation de la femme puisse changer. Concernant la recrudescence des viols suivis de meurtres, notamment l’assassinat de Bineta Camara à Tambacounda le week-end dernier, elle pointe un doigt accusateur sur la non application des textes. ‘’ Le viol est une infraction à la loi pénale. Les textes sont là. Mais le problème fondamental est que les sanctions qui sont appliquées ne sont pas dissuasives’’.
Malgré des avancées notoires en matière de répression du phénomène, la juriste reste sur sa faim. ‘’ Quand je fais une analyse des décisions en tant que magistrat, je me rend rend compte que les textes sont violés parce que des peines de six mois avec sursis ont été prononcées, des peines de deux ans ou trois ans avec sursis pour des cas de viol avec circonstances aggravantes ont été prononcées. Il est temps de changer cette mentalité qui tend à banaliser le viol’’, a t-elle plaidé avant de donner son verdict : ‘’ dans certains pays, le viol est un crime. Ici c’est un délit et vu cette recrudescence, vu les dommages collatéraux occasionnés sur la victime, je pense qu’il serait bon de criminaliser le viol’’.
Voir l'entretien complet en vidéo.
JAMRA ET DARUL KHURANN RÉCLAMENT UN RÉFÉRENDUM SUR LA PEINE CAPITALE
L'organisation islamique invite les autorités et les défenseurs de droits humains à reconnaître les limites de la Loi 2004-38 du 28 décembre 2004, qui avait aboli la peine de mort
La hausse de la criminalité enregistrée ces derniers temps au Sénégal repose le débat sur l’adoption de la peine de mort pour mettre fin à ces meurtres. Deux organisations islamiques en l’occurrence, Jarma et Darul Khurann, réclament une consultation du peuple à travers un référendum sur le rétablissement de la peine capitale.
Face à la recrudescence de la violence et des meurtres, l’ONG Jamra et Darul Khurann estiment que l’unique solution demeure le rétablissement de la peine de mort. Ces organisations islamiques réclament d’ailleurs un référendum sur le rétablissement de la peine capitale. Dans une déclaration commune, Imam Massamba Diop de l’ONG Jamra et Imam El hadj Aliou Dia de l’ONG Darul khurann invitent les autorités et les défenseurs de droits humains à reconnaître les limites de la Loi 2004-38 du 28 décembre 2004, qui avait aboli la peine de mort au Sénégal. Puisqu’au lieu d’atténuer les agressions et les meurtres, cela a pris des proportions inquiétantes. «Ayons l’humilité de reconnaître, face à la hausse vertigineuse de la criminalité, que nous en soyons réduits à poser la problématique de l’opportunité, ou non, d’abroger la Loi 2004-38, qui avait aboli la peine de mort au Sénégal, constitue en soi un aveu d’échec, en terme d’éducation des masses, de sécurité publique, de chômage endémique, de paupérisation des couches sociales déshéritées, de toxicomanie juvénile, de prolifération des salles de jeux et des bars clandestins… véritables racines du Mal», constatent pour le déplorer les deux organisations islamiques. En d’autres termes, expliquent les deux religieux, «l’application de la peine capitale devrait être la dernière des coercitions, la priorité devant consister à résorber ces maux sociaux qui constituent les véritables terreaux dont se nourrit la criminalité». Selon eux, toutes les jurisprudences confondues sont formelles que la Loi du Talion a pour vocation de constituer un préventif contre les représailles disproportionnées et de prévenir toute escalade de la violence dans la société. En ce sens, disent-ils, elle dissuade surtout les familles éplorées de céder à la tentation de vouloir se faire justice elles-mêmes. Ces organisations islamiques considèrent la loi du talion comme un facteur d’équilibre social. Toutefois, elles s’offusquent de la tentative des défenseurs des droits de l’homme de tronquer le verset qui parle de la peine de mort. «Des droits-de l'hommistes, qui prétendent dénoncer une instrumentalisation de la Charia, ont fait dire au Coran ceci : «Quiconque tue un seul être humain c’est comme s’il a tué toute l’humanité». Ce verset existe, effectivement. C’est la Sourate 5, Al-Maidah, La Table servie, v32. Mais pas comme il a été présenté. On y a tronqué un passage important», précisent les deux imams. A les en croire, «Allah dit exactement : «Quiconque tue un seul être humain, Non convaincu de meurtre [la précision est de taille !], ou de sédition sur la Terre, est considéré comme un meurtrier de l’humanité toute entière». Ce qui est clair, soulignent Jamra et Darul Khurann, Dieu s’oppose certes à l’anéantissement de tout être humain, mais s’est empressé d’ajouter «non convaincu de meurtre». Selon eux, c’est cette condition que les droits de l’hommistes ont occultée dans leur restitution, à leur corps défendant, du verset coranique.
LA GRANDE POLLUTION SONORE DU GRAND THÉÂTRE
A chaque fois qu’il y a une prestation sur l’esplanade du Grand Théâtre, les riverains ne dorment pas - Le son n’est pas maitrisé et dérange jusqu’au palais présidentiel
Il fut un moment où remplir les1800 places de la grande salle du Grand Théâtre était un challenge pour les artistes sénégalais. Ce qui paraissait énorme pour ces derniers qui n’avaient jusque là qu’une salle de spectacle disposant d’un peu plus de 1000 places, Sorano, est devenu minime pour certains. Ayant l’habitude de jouer un peu partout dans le monde, Youssou Ndour a compris très tôt que les1800 places ne constituaient pas grand-chose.
A part des soirées de gala avec des tickets d’entrée de pas moins de 25 mille F Cfa, le Roi du mbalax n’a jamais joué dans cette salle. Il a préféré, très tôt, pour ses concerts, l’esplanade de ce bijou culturel. Après différentes prestations à problèmes au Grand Théâtre, parce qu’à chaque fois tous ceux qui avaient acheté un ticket n’ont pu accéder à la salle, Wally Ballago Seck a décidé, pour son dernier concert, de tenir son show sur l’esplanade. Chez les artistes sénégalais, dès que l’un commence une chose, les autres suivent.
Donc, on s’attend à une série de prestations sur l’esplanade du Grand Théâtre, très prochainement. Ce qui ne sera nullement du goût des riverains rencontrés par “EnQuête’’. Les prestations dans la cour du Grand Théâtre ne les agréent pas du tout. Quand il y a des concerts dehors, le son indispose énormément le voisinage. Ce n’est pas que le proche voisinage qui est concerné. Le son dérange jusqu’au palais présidentiel. “Cela nous dérange énormément’’, indique un monsieur trouvé chez le chef de quartier de la rue Fleurus. “Le chef de quartier est sorti. Il est plus habilité à vous en parler. Mais je peux vous assurer que ce son dérange vraiment’’, affirme-t-il.
Trouvé chez lui, juste en face du Grand Théâtre, Atoumane Mbengue confirme : “Cela nous dérange énormément. On ne peut même pas prier correctement’’, se désole-t-il. Ce que confirme un autre jeune habitant en face de l’hôtel Pacha. “Il y a ici une mosquée’’, dit-il en pointant son doigt vers un endroit. “On ne peut même pas entendre l’appel du muezzin. C’est vraiment dommage. Même quand on est côte à côte dans nos maisons, il est difficile de s’entendre. Donc, comment tenir une conversation dans ces conditions ?’’, regrette-t-il.
A ce dommage, s’ajoute l’impossibilité de dormir paisiblement, à cause des décibels. “Quand il y a un spectacle, on peut rester des jours sans dormir. La dernière fois, quand Wally Seck devait jouer ici, on n’a pas dormi les mercredi, jeudi, vendredi et samedi. Je me suis réveillé le dimanche avec des maux de tête. Ce n’est pas du tout supportable pour quelqu’un qui a mon âge’’, dit un monsieur, la soixantaine bien entamée, l’air contrit. “On n’arrive pas à dormir, quand un artiste doit jouer dehors. Ils commencent trois jours avant le concert les répétitions à18h et terminent à 21h. Le jour du concert, ils commencent à mettre généralement de la musique à 18 h et ce jusqu’au petit matin’’, se plaint le jeune homme trouvé chez le chef de quartier.
« Quand on dénonce cette situation, certains trouvent qu’on est méchant »
Chez Atoumane Mbengue, une jeune fille qui ne faisait au début que suivre les échanges, décide de participer au débat. Elle témoigne : “Mon lit est jusque à côté de la fenêtre de ma chambre. Quand on joue dehors, c’est comme si c’était dans ma chambre. Mon lit même vibre à cause de la puissance du son’’, se lamente-t-elle. “Nul n’oserait faire cela en Europe’’, croit savoir un riverain. “Quand on dénonce cette situation, certains trouvent qu’on est méchant, parce que ces gens ne font que travailler. On veut bien les laisser travailler, mais qu’ils respectent notre quiétude aussi’’, demande une jeune fille sous le couvert de l’anonymat.
“Il faut réorganiser les choses’’
“Il faut réorganiser les choses’’, suggère un d’entre eux. “Abdoulaye Wade aurait dû choisir un autre site. Le Grand Théâtre ne nous apporte que de la pollution sonore et des embouteillages monstres. Nos jeunes, ici, ne bénéficient d’aucune faveur. Même pour le nettoyage du Grand Théâtre, on est allé chercher le personnel ailleurs’’, regrette Atoumane Mbengue. Très énervé et comme s’il n’attendait qu’une occasion de sortir tout ce qu’il avait sur le cœur, il a saisi l’occasion pour dénoncer la débauche aux alentours du Grand Théâtre qu’occasionne la tenue de grands évènements. “Dans cette étroite ruelle qui ressemble à un couloir, on a chassé un couple ici, très tôt le matin. On les a trouvés dans une posture pas du tout catholique. On trouve ici également le matin, plein de bouteilles de bière vides’’, révèle-t-il. “EnQuête’’ a tenté, à plusieurs reprises, de joindre le directeur du Grand Théâtre, Keyssi Bousso, en vain, afin qu’il explique pourquoi le son n’est pas maitrisé, lors des prestations sur l’esplanade. Un message lui a même été envoyé en exposant clairement l’objet de l’appel. Message auquel il n’a pas donné suite.
Par Me El Hadji Amath THIAM
POURQUOI LE VIOL N’EST PAS CRIMINALISÉ AU SÉNÉGAL ?
Dans l’infraction du viol, le préjudice est beaucoup plus préjudiciable que celui résultant d’un vol de bétail ou des kilos de chanvre égaré - L’intérêt protégé ou sauvé chez la personne (femme, enfant mineur) est supérieur pour sa famille
Rappelons d’abord la définition du Viol qui est prévu et puni par la disposition de l’article 320 du Code Pénal : “Le viol est constitué par un acte de pénétration de quelque nature que ce soit commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise”.
Au Sénégal, la Loi pénale a prévu un arsenal répressif sévère pour sanctionner certaines infractions contre les mœurs comme les agressions sexuelles.
Dans la liste des infractions visées, les plus sévèrement réprimées sont : le viol, la pédophilie et l’attentat à la pudeur avec violence qui font encourir à leur auteur une peine de 5 à 10 ans d’emprisonnement. Viennent ensuite l’acte impudique commis sur mineur de 18 ans puni de 5 ans d’emprisonnement (319 CP), la corruption de mineur, 3 à 5 ans (320ter) et le harcèlement sexuel puni de 6 mois à 3 ans (319 bis). NB : Le sursis ne peut être accordé pour ces infractions susvisées ; En France, le Viol est devenu un crime depuis 1980 et non un délit (Article 222- 23 du Code Pénal) il est puni de 15 ans de réclusion criminelle. Cette peine de réclusion criminelle est de 15 ans de prison ferme et elle peut aller jusqu'à l'emprisonnement à perpétuité (par exemple en cas de récidive ou si le viol est accompagné de tortures, actes de barbaries ou la mort). Au Canada, l'infraction de viol a été abolie et remplacée par crime d'agression sexuelle ; A l’instar du vol de bétail criminalisé en 2014, une Loi dite “Latif Gueye” est votée pour la criminalisation du trafic international de drogue dur en 2007 ; Au regard de ce qui précède, nous avons la ferme conviction que le viol sera criminalisé par le législateur pour des raisons très simples :
1 - Dans l’infraction du viol, le préjudice est beaucoup plus préjudiciable que celui résultant d’un vol de bétail ou des kilos de chanvre égaré ;
2 - L’intérêt protégé ou sauvé chez la personne (femme, enfant mineur) est supérieur pour sa famille et pour l’ordre public de maniére générale ;
Nous interpellons à cet effet, l’association des Femmes Juristes, les mouvements de droits de l’homme et toutes personnes éprises de Justice afin que la sanction soit corsée pour dissuader les psychoses maniaques.
Me El Hadji Amath Thiam est consultant en droit, Spécialiste du Contentieux des Affaires
«MODOU LO N’AURA PAS BESOIN DE MYSTIQUE POUR BATTRE EUMEU»
De l’avis de Khadim gadiaga, le roc des Parcelles sortira vainqueur de ce duel dont l’enjeu est le titre royal
Prévu le 28 juillet prochain, le combat qui va opposer modou Lô à Eumeu Sène est déjà lancé au niveau des écuries. De l’avis de Khadim gadiaga, le roc des Parcelles sortira vainqueur de ce duel dont l’enjeu est le titre royal. Dans un entretien accordé à la chaine Lutte TV, le président de l’écurie roc energie affirme que l’actuel roi des arènes ne verra que du feu.
ASSEMBLEE GENERAL DE L’ECURIE ROC ENERGIE
«Nous sortons de l’Assemblée générale. Par consensus, nous avons tous décidé de travailler pour l’écurie. Ce n’est pas seulement une affaire de Khadim Gadiaga. J’ai une part de responsabilité dans le fonctionnement de cette écurie. Les lutteurs sont venus me voir et m’ont demandé de les aider dans la gestion de l’écurie. C’est moi même qui avais proposé Cheikh Sow. Il en est de même pour Pape Mbaye à qui j’avais demandé de s’occuper de l’arbitrage. Je l’avais trouvé à sa place au marché pour lui confier le sifflet. Et depuis, il fait un travail remarquable. Nous avons ici des dirigeants qui ont fait leurs preuves, c’est le cas de Ndiouga Dia, Ibouf Diouf ou encore Aliou Dione. Et je suis convaincu que d’ici quelque temps, l’écurie retrouvera sa place. Nous allons à nouveau régner dans l’arène ».
CONCURRENCE AVEC CHEIKH SOW POUR LE POSTE DE PRESIDENT
« Après mon départ de l’Association des lutteurs, Cheikh Sow m’avait suggéré de venir prendre l’écurie Rock énergie. Je lui avais répondu que je sortais d’une association, fatigué, et que j’avais besoin d’un peu de repos, pour me consacrer à ma famille et à mes activités. Certains lutteurs ont également fait la même chose. Mais je n’avais pas donné mon aval. Je ne voulais pas chambouler le fonctionnement de l’écurie. Mais qui veut faire des omelettes cassera forcément des œufs. Ils m’ont dit qu’ils souhaitaient que je sois leur président. C’est ce que j’ai accepté. Mais pour aller de l’avant, il faudra changer beaucoup de chose au sein de l’écurie. Personne ne peut débarquer pour dire qu’il va diriger l’écurie. Par consensus, nous allons décider qui va diriger. Toute personne désireuse de briguer ce poste devra servir l’écurie. Nous nous dirigeons vers des échéances importantes et je pense que nous avons d’autres choses plus urgentes.
Il n y a pas de problème dans notre écurie. Nous sommes dans une parfaite entente. Roc Energie est une grande écurie. Et si aujourd’hui on est connu, c’est grâce à cette écurie. Tous les membres sont réunis, en bloc comme un seul homme. Donc je peux dire que nous n’avons pas de problème ».
MODOU LO FACONNE PAR ROC ENERGIE
« Je remercie le Tout-Puissant et l’écurie Roc Energie. Tout ce que j’ai, je l’ai eu à travers la lutte. Quand on m’aprésenté Modou Lô à l’époque, je luttais dans les grands combats. C’est ici que Modou Lô a lutté jusqu’à avoir le statut qu’il a aujourd’hui. Tous ceux qui disent que ce sont eux qui l’ont formé racontent des histoires. C’est au niveau de l’écurie Roc énergie qu’il a appris la lutte. Au début, on le terrassait. Mais par la suite, il a commencé à s’imposer. A un moment donné, nous ne pouvions rien contre lui. Aujourd’hui, l’écurie nous appartient à nous tous. Mais celui qui ne peut rien apporter ne doit pas rester. Cela concerne tout le monde, moi compris.
COMBAT COTRE EUMEU SENE
« Pour ce combat du 28 juillet, Modou Lo va battre Eumeu Séne. Il n’aura pas besoin de mystique pour le faire. Et je pèse bien mes mots. J’ai vu Modou et je sais qu’il est en pleine forme. Une fois de retour au Sénégal, il sera bien entouré. On connait très bien Eumeu Sène. Il était ici avec nous au niveau des Parcelles. C’est un grand champion et il a fait ses preuves dans l’arène. Nous remercions feu Demba Dia et nous prions pour le repos de son âme. De son vivant, son souhait a toujours été de nous voir en famille, autour de l’essentiel. Et aujourd’hui, je suis content d’être ici avec les jeunes lutteurs pour l’intérêt de notre écurie ».
BATIR UNE ECURIE FORTE ET DYNAMIQUE
«Je lance un appel à Amadou Ba, mais aussi au maire des Parcelles, Moussa Sy. Nous souhaitons qu’ils doublent leurs subventions, car il n’y a pas d’argent dans nos caisses. Nous avons fait l’état des lieux et je peux vous assurer qu’il n’y a même pas cent francs dedans. Les lutteurs donnent chacun 2000 francs lors de leurs combats. Nous voulons que cela cesse et il faudra une bonne organisation pour y arriver. Nous invitons les bonnes volontés et les fils des Parcelles à soutenir l’écurie ».
«JE ME PRÉPARE AU PROCES»
Lamine Diack se dit serein à l'heure où le parquet national financier demande l'ouverture d'un procès contre lui pour corruption et blanchiment de corruption
Lamine Diack sort de son mutisme. Après que le Parquet national financier (PNF) a décidé de le renvoyer devant un tribunal correctionnel, l’ancien patron de l’IAAF dit respirer la confiance.
Joint par i Radio (90.3 FM) le père de Papa Massata Diack, lui-même impliqué dans le dossier, se dit prêt à affronter cette nouvelle donne. « C’est à ça qu’on devait aboutir (renvoi en correctionnel). Je fais face depuis plus de trois ans et demi. Maintenant, je me prépare au procès. Je suis serein », a-t-il laissé entendre sur les ondes de la radio du groupe Emedia avant de remercier les Sénégalais qui lui ont témoigné un « élan de solidarité » : « J’ai vu toutes les initiatives prises en ce sens, la marche organisée, la volonté de payer la caution... Cela fait longtemps qu’ils (ses souteneurs) ne m’ont pas entendu, mais ils vont bientôt m’entendre. » Au Sénégal, son pays, un collectif de soutien a vu le jour dès le début de ses ennuis avec la justice française, lui commettant même des avocats pour le défendre tandis que le chef de l’Etat, Macky Sall, qui n’a jamais évoqué le sujet publiquement, l’a reçu, il y a peu, en France, où l’ancien dirigeant de l’IAAF est mis en examen depuis le mois de novembre 2015. Dans son court entretien avec i Radio, il annonce qu’il va faire une conférence de presse : « Je vais faire une conférence de presse, tranquillement. On aura le temps de revenir en détail sur cette affaire, de faire le point. »
Ce lundi, un nouvel épisode s’est dessiné dans cette affaire Lamine Diack devenu un véritable feuilleton avec la décision du Parquet national financier (PNF) de France de requérir le renvoi devant un tribunal correctionnel de l’ancien patron de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF) de 1999 à 2015, le Sénégalais Lamine Diack (85 ans) et de son fils Papa Massata Diack, pour corruption et blanchiment de corruption. Le PNF a également requis le renvoi de quatre autres personnes en correctionnelle : l’avocat Habib Cissé, conseiller juridique de Lamine Diack, Gabriel Dollé, administrateur du département antidopage de l’IAAF au moment des faits, Valentin Balachnichev, ex-président de la fédération russe d’athlétisme, et Alexeï Melnikov, entraîneur de l’équipe russe d’athlétisme.
Le juge d’instruction chargé de ce dossier a trois mois pour décider s’il donne suite à la demande du parquet, qui souhaite que Diack et ses coaccusés soient jugés à Paris notamment pour "corruption active et passive" et "blanchiment en bande organisée", selon le réquisitoire signé le 16 mai. Lorsqu’à l’issue de la procédure d’instruction, le juge décide de traduire le mis en examen devant une juridiction de jugement, il peut en fonction des charges retenues et de la peine encourue, délivré une ordonnance de renvoi soit devant le tribunal correctionnel, soit devant la cour d’assise.