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7 août 2025
L’ETAT DEPLOIE 150 ELEMENTS DE POLICE ET 100 ECO-VIGILES
L’appel du président de la République visant à rendre Dakar propre, à travers le mode Fast Tract, a été bien entendu par des sénégalais qui ont fait de la propreté de la capitale leur combat.
L’etat ne bluffait pas en jurant de faire de Dakar une ville propre à l’image de Kigali. D’après des sources de « L’As», le ministère de l’Intérieur va déployer 150 éléments (Policiers et Agent de sécurité de proximité), pour faire le suivi dans la capitale. mieux, le nouveau ministre Abdou Karim Fofana entend recruter 100 éco-vigiles qui vont aussi veiller à ce que Dakar reste propre.
L’appel du président de la République visant à rendre Dakar propre, à travers le mode Fast Tract, a été bien entendu par des sénégalais qui ont fait de la propreté de la capitale leur combat. Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’Habitat, du Logement et de l’Hygiène Publique, Abdou Karim Fofana mène une lutte contre l’insalubrité et l’occupation anarchique à Dakar, dans un mode Fast Track, l’expression chère au chef de l’Etat Macky Sall.
moins de trois mois à la tête de ce ministère, l’ancien Directeur Général de l’Agence de Gestion du Patrimoine Bâti de l’Etat(AGPBE) ne cesse de faire le tour des grandes villes du pays pour participer à des activités de nettoiement, comme à Rufisque et dans certains quartiers de la capitale sénégalaise. Le nouveau ministre en remplacement de Diène Farba Sarr veut ainsi répondre à l’appel du président de la République Macky Sall qui avait, dans son discours
prononcé lors de la cérémonie de prestation de serment, le 2avril dernier à Diamniadio, déploré l’occupation anarchique de certaines artères de la capitale sénégalaise ainsi que son insalubrité. Et pour pour suivre ce travail, le ministre de l’Intérieur va mettre, selon une source digne de foi à la disposition de son collègue en charge de l’Habitat, du Logement et de l’Hygiène Publique, 150 éléments afin de rendre et maintenir Dakar propre. Ces éléments seront composés de policiers, d’ASP et seront déployés dans toute l’étendue du territoire del capitale. Ils seront aidés encela par 100 autre Eco-vigiles recrutés par le ministère de l’Urbanisme et de l’Hygiène publique qui vont suivre l’aménagement urbain dissuasif qui est en train de prendre forme.
En plus de ces éléments promis par le ministre en charge de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, Abdou Karim Fofana peut compter sur d’autres structures comme la Mairie de Dakar. Ces deux entités ont promis de travailler en synergie afin de redonner à la capitale sénégalaise son lustre d’antan. Il s’agit pour le ministère et la mairie de Dakar de décongestionner le centre-ville.
. A côté de la municipalité dirigée par Soham Wardini, des citoyens sénégalais ont aussi initié des activités de nettoiement à Dakar et dans les régions. Des endroits comme le stade Léopold Sédar Senghor ont reçu des coups de balai de simples sénégalais qui ont réussi à changer le visage de la devanture et les environs de ce temple du sport.
QUE LE TRAITEMENT DU CRIMINEL D'AUJOURD'HUI DISSUADE LE POTENTIEL CRIMINEL DE DEMAIN
Thierno Bocoum exprime sa colère suite aux derniers actes criminels commis dans le pays
«Meurtres et violences au Sénégal : Que le traitement du criminel d’aujourd’hui dissuade le potentiel criminel de demain.» C’est ainsi que le leader du mouvement « Agir » a intitulé la note parvenue à « L’As » et dans laquelle il exprime sa colère suite aux derniers actes criminels commis dans le pays. Pour Thierno Bocoum, les auteurs de crimes doivent être vilipendés.
La succession des meurtres dans le pays inquiète une bonne partie de l’opinion. Le Sénégal a vécu en effet un weekend macabre avec le meurtre samedi de Bineta Camara, fille du Président de l’ADL Malal Camara, suivi de la découverte d’un corps sans vie le dimanche, dans un marché à Ouakam. D’après les premières informations, il s’agit d’une dame qui a été violée avant d’être tuée. En plus de l’émoi et de la compassion, ces deux faits ont suscité une indignation populaire. Les politiciens ne sont pas en reste.
Thierno Bocoum, dans une note parvenue hier à «L’As », a exprimé son courroux face à cette série de meurtres dans le pays. A l’en croire, les Sénégalais n’ont pas une culture de violence ostentatoire et assumée, même si quelques actes par-ci et par-là se font de plus en plus en plein jour. Toutefois, il affirme qu’il y a des vicieux qui profitent de l’omerta des autorités et de la vulnérabilité des populations pour accomplir leurs forfaits. Ainsi, dit-il, il y a des jeunes filles qui sont violées dans les chambres et coins de nos maisons ; des meurtres qui surgissent par le fait de proches, voisins, parents, sans qu’on s’y attende. Ainsi, Thierno Bcoum pense qu’il est temps d’agir. «Le meurtre doit être vulgarisé, commenté. Sa face hideuse et criminelle doit être plaquée sur les écrans de télé et commentée en boucle dans les émissions radiophoniques. Que les autorités se prononcent et bandent les muscles d’un appareil répressif. Que les auteurs des crimes soient vilipendés. Que tuer soit une catastrophe pour soi, pour sa famille, pour son quartier, pour ses proches. Que le traitement du meurtrier d’aujourd’hui dissuade le potentiel meurtrier de demain », a-t-il préconisé. Selon lui, la dissuasion doit être la première arme contre les actes odieux. Il ne sert à rien que le meurtrier se rende compte de la gravité de son acte après avoir ôté la vie, ajoutait-il.
«À côté des meurtriers et des criminels qui sévissent dans notre environnement proche, des agresseurs ont décidé de vivre de la sueur d’autrui, par le sang et la terreur », fait constater l’ancien député qui estime que des malfrats, souvent multirécidivistes, sillonnent nos quartiers et nos routes, jour et nuit, volant, blessant et parfois tuant tous ceux qui ont le malheur de croiser leur chemin. « Les autorités doivent se saisir vigoureusement du problème de la violence qui est devenu un cancer pour notre société. Si des mesures fermes et pérennes ne sont pas prises, la gangrène nous détruira de l’intérieur », a-t-il prévenu. Poursuivant, il soutient que l’Etat doit assurer un minimum de présence à travers le renforcement des polices de proximité dotées de moyens d’intervention. « Que l’appareil de répression soit doté de moyens suffisants pour que les coupables soient retrouvés dans de brefs délais. Que la justice soit assez indépendante pour que l’impunité ne soit pas un facteur encourageant », a-t-il laissé entrevoir. En définitive, Thierno Bocoum appelle les populations à avoir la culture de la dénonciation et de la prévention. «Les criminels existeront toujours mais ils devront se rendre compte qu’ils vivent dans une société qui ne ménagera aucun effort pour les mettre hors d’état de nuire», a-t-il conclu.
PAPE ALIOUNE FALL AVOUE SON CRIME
Le meurtrier de la jeune Bineta Camara à Tambacounda a été démasqué - La Police scientifique a confondu Alioune Badara Fall, proche du père de la victime
Alea jacta est. Le meurtrier de la jeune Bineta Camara à Tambacounda a été démasqué. La Police scientifique a confondu Alioune Badara Fall, militant de l’Apr et proche du père de la victime. Cuisiné par les limiers conduits par le commissaire Alioune Fall, le mis en cause est passé aux aveux. Il sera présenté dès aujourd’hui devant un juge d’instruction qui se fera le plaisir de l’écrouer.
Un crime n’est jamais parfait et un criminel retourne toujours sur les lieux du crime. Ces vérités ressassées à longueur de journée dans les films ou romans policiers se sont confirmées dans le cas du meurtre de Bineta Camara à Tambacounda. En effet, c’est à la maison mortuaire que la Police a interpellé le suspect confondu par les éléments d’enquête. Alioune Badara Fall, réputé proche du Directeur général de l’Agence de Développement Local (Adl), étaitloin de s’imaginer que son forfait allait être découvert sitôt. Mais c’est sans compter avec la dextérité etla perspicacité des enquêteurs qui ont réussi, à partir des traces de sang et du sperme trouvées sur les habits de la victime, à le confondre. Devant les preuves scientifiques irréfutables qui lui ont été présentées, le jeune homme n’avait d’autre choix que de passer à table.
Cerise sur le gâteau, le téléphone portable de la défunte Bineta Camara a été retrouvé à son domicile situé non de lui de la demeure de son leader Malal Camara. Pape Alioune Fall ou Badara Fall, comme l’appellent ses proches, est âgé de 33 ans. Jeune militant de l’Alliance pour la République (Apr), il était un des lieutenants du père de la victime. Peu avant son arrestation, la famille a fait face à la presse pour balayer la thèse du viol et retenir que le certificat de genre de mort qui a été établi fait état de coup de poing reçu au niveau de la tempe ; et que la victime a été étranglée. Ce qui justifie la présence de sang au niveau des poumons de Bineta Camara. D’après la famille, le document en question indique que la fille est morte sans être sexuellement pénétrée. « Elle a gardé sa virginité jusqu’ à la mort», confirme Abdoulaye Diouf qui portait la parole de la famille Camara. Mais elle a reçu un coup de poing au niveau de la tempe, ce qui explique la présence de sang au niveau des poumons de la victime. En outre, explique M.Diouf, la victime a effectivement été étranglée. Mais elle est morte avec ses habits. C’est dire que Bineta Camara s’est battue avec son meurtrier, plus fort qu’elle.
LES TRACES DE SPERME ET DE SANG ONT CONFONDU LE MEUTRE TRIER
d’une tentative de viol qui a tourné au drame. Car d’après des sources sûres, ce sont les traces de sperme et de sang du bourreau qui ont permis à la police scientifique d’établir le profil du tueur. Selon une source policière, c’est pendant la bagarre que la victime, qui se débattait pour se tirer de l’étau, a blessé légèrement son bourreau avec ses ongles. C’est donc la combinaison des deux traces qui a permis de le démasquer. Du coup, le premier suspect Malick Diop dit Acko a été mis hors de cause et libéré après 48 heures de garde à vue. Un coup de maître de la Division de la Police technique et scientifique de la Direction de la Police judiciaire (Dpj). Alioune Badara Fall sera déféré au parquet après la reconstitution des faits, pour être présenté devant un juge d’instruction qui se fera le plaisir de l’envoyer pour un long séjour à la citadelle du silence.
Indignées par une telle cruauté sur une pauvre innocente, des voix s’élèvent pour appeler au retour de la peine de mort, abolie au Sénégal depuis plus d’une décennie. Si l’Ong Jamra appelle à un référendum autour de cette question, les organisations de défense des droits de l’homme s’opposent farouchement au recours à la peine de mort. Quant à Bineta Camara, elle sera inhumée ce mardi 21 Mai à partir de 10 heures au cimetière musulman de Saré Guilèle, dans la commune de Tambacounda.
CES LIONS AU TOP DE LA SAISON
Sadio Mané et Kalidou Koulibaly passent leur meilleure saison en Europe
En attendant le trophée de la Ligue des champions, consécration suprême qu’il ambitionne d’offrir à Liverpool, Sadio Mané a sans doute fini de signer sa meilleure saison depuis le début de sa carrière. Auteur de 10 buts lors de la saison 2017-2018, l’attaquant des Lions est rentré un peu plus dans la légende des Reds en terminant Co-meilleur buteur de la Premier League avec 22 réalisations. Sadio Mané et Liverpool ont terminé deuxième du championnat anglais à un point de Manchester City. Avec à la clé 9 élections comme homme du match, Sadio fait partie du onze type de la saison. L’attaquant international sénégalais qui disputera sa deuxième finale de Ligue des Champions consécutive a aligné 4 buts dans la compétition et postule comme l’un des attaquants les plus efficaces. Des performances qui lui permettent d’entrer dans le top 5 du Soulier d’or européen à côté de son compatriote Mbaye Diagne de Galatasaray. Mais des performances qu’il compte transformer en capital- confiance en perspective de la Can Egyptienne où est attendu comme un cadre clé de la sélection.
SADIO MBAYE DIAGNE, LE LION QUI TITILLE MESSI
A l’image de Sadio Mané, Mbaye Diagne a porté ses statistiques à des proportions jamais égalées par un joueur Africain en Super Lig turque. Ce qui se traduit par une saison aboutie pour l’attaquant sénégalais. Arrivé à Kasimpasa, Mbaye Diagne, a d’entrée marqué son passage avec 20 buts d’entrée. Lors du mercato hivernal où il signe pour 10 millions d’Euros à Galatasaray, l’attaquant âgé de 27 ans n’a pas tardé à affolé les compteurs en marquant 10 buts et porté son actif à 30 réalisations en 35 matches. En Europe, seul Lionel Messi aura fait mieux avec 34 buts. Dans le classement du Soulier d’or, l’attaquant des Lions occupe actuellement la quatrième place. Ce qui est une première car aucun footballeur sénégalais n’est jusqu’ici parvenu à se classer dans le trio de tête. Pour couronner sa saison, Mbaye Diagne et son compatriote Pape Alioune Ndiaye ( PAN) ont réalisé le doublé Coupe championnat et permis au club stambouliote de soulever son 22e titre. Buteur en finale, Mbaye Diagne devient ainsi le meilleur buteur étranger en une saison de l’histoire dans le championnat turc. Il a délivré 4 passes décisives et a été élu 13 fois homme du match.
KALIDOU KOULIBALY : MEILLEUR DEFENSEUR EN ITALIE
S’il y a un défenseur qui fait l’unanimité autour de lui, c’est bien le défenseur central des Lions Kalidou Koulibaly qui s’est illustré comme l’un des meilleurs à son poste. « Kalidou Koulibaly est le meilleur actuellement à son poste, je suis sûr qu’il marquera cette décennie par son talent. Il est beau à voir jouer. Sa qualité de passe est impeccable et ses interventions sont spectaculaires et limpides » s’exclama le légendaire défenseur allemand, Franz Beckenbauer. Un compliment qui suffit à lui seul pour situer la place de l’international sénégalais. Les entraîneurs et les clubs savent sans conteste un bout de la qualité de Koulibaly. Ses performances de haute facture et sa notoriété lui ont valu d’être élu comme le meilleur défenseur de la saison en Serie A iltalienne après 46 matches cette saison,
ISMAILA SARR, UNE SAISON POUR CONFIRMER
Le jeune joueur sénégalais Ismaïla Sarr, pensionnaire de ce club a été dynamique cette saison en marquant des buts décisifs lors des matchs déterminants. Ce qui fait du joueur la star de Rennes cette saison. C’était une saison de confirmation pour Ismaila Sarr. L’ancien footballeur de Génération Foot et de Metz l’a réussi. Impressionnant, le jeune attaquant des Lions de 21 ans s’est montré décisif. Acheté par Rennes, Ismaila Sarr a étalé son talent à l’état brut en marquant 7 buts et délivré 6 passes décisives en Ligue 1. En Ligue Europa, il a été l’un des grands artisans du beau parcours de Rennes avec en prime une qualification en huitième de finale avec ses 4 buts et 2 passes décisives. En Coupe de France, Iso Sarr savoure le trophée en terrassant le Psg en finale. Le dernier tir au but de l’attaquant sénégalais a été décisif et a permis aux poulains de Julien Stéphan de soulever la Coupe. Ismaïla Sarr compte en tout 47 matchs pour 11 buts et 9 passes décisives. Il a terminé sa saison à la troisième place du trophée Marc-Vivien Foé récompensant le meilleur joueur africain de la Ligue 1.
QUAND MBAYE NIANG RETROUVE LA BONNE CARBURATION
En prêt à Rennes lors du mercato estival, Mbaye Niang a d’abord eu toutes les peines pour retrouver ses marques en Ligue 1. Mais l’attaquant international sénégalais a su trouver la bonne carburation et redonner un nouvel élan dans le 11 de Rennes. Après son parcours qui avait pris du plomb aussi bien à Milan, Watford ou encore à Torino. Suite au départ de l’entraîneur Sabri Lamouchi en mi-saison, il postule comme un élément clé du dispositif du nouvel entraîneur Stephan. Il plante 9 réalisations en Ligue 1 et délivre 4 passes décisives en 17 titularisations. En Ligue Europa, il participe à la qualification de Rennes en huitième de finale en marquant face au Bétis Séville. Ce sera son unique but de la compétition. Il a aussi trouvé le chemin des filets en Coupe de France et inscrit l’un des pénaltys permettant à l’équipe bretonne de ravir la Coupe aux Parisiens.
HABIB DIALLO : LE MONSIEUR BUT LORRAIN
Pour son retour au FC Metz, après son prêt au Stade Brestois, Habib Diallo a réalisé une saison exceptionnelle. Avec 26 buts inscrits, l’attaquant international sénégalais est le Deuxième meilleur buteur de Ligue 2 derrière Gaétan Charbonnier (27 buts). Mais il est également le grand artisan du titre de champion et de la montée en Ligue 1 du FC Metz. Un retour en Ligue 1 dû en grande partie, à ses attaquants sénégalais, Habib Diallo, Ibrahima Niane et Opa Nguette. En effet, ces derniers, très prolifiques, ont marqué plus de la moitié des 53 buts messins. Habib Diallo a fini dans l’équipe type UNFP de Ligue 2 2019 à côté de son compatriote Opa Nguette. Comme Mbaye Diagne, l’attaquant de Metz s’ouvre sans conteste les portes de la sélection et dans cette liste des 23 Lions qui iront à la Can en Egypte.
PAPIS, DAME NDOYE… CES ANCIENS QUI CARTONNENT
Eloignés de l’équipe nationale depuis des années, certains Lions continuent de briller et d’aligner les performances avec leurs clubs. Cette fin de saison, restera à marquer d’une pierre blanche pour Dame Ndoye. Absent de la sélection depuis 2015, l’attaquant de 34 ans a porté son compteur buts à 22 cette saison avec Copenhague, sacré champion de Danemark. Après la Can 2012 et 2015 et un détour en Chine et en Angleterre, Papis Demba Cissé continue de rugir dans le championnat turc où il a pu compter avec 15 réalisations. Fort de ses 36 ans, Souleymane Camara s’est offert une saison supplémentaire avec Montpellier. Considéré comme un coéquipier modèle, P’ti Jules comme on l’appelle familièrement, n’a rien perdu de son sens du but. Pour sa 12e saison avec Montpellier, l’ancien finaliste de la Can 2002, s’est montré souvent décisif. Le plus marquant de ses buts a sûrement été celui qui donne la victoire à son équipe contre l’ogre Psg.
IDRISSA GANA GUEYE : MEILLEUR JOUEUR D’EVERTON ET MEILLEUR TACLEUR DE PREMIER LEAGUE
Pour sa troisième saison avec les Toffees, Idrissa Gana Guèye a une nouvelle fois mis tout le monde d’accord sur son potentiel. Elément indispensable dans le dispositif de Marco Silva, le milieu international sénégalais a réalisé une saison réussie. Avec 143 tacles durant cet exercice 2018-2019, l’international sénégalais termine deuxième meilleur tacleur du championnat anglais. Il finit meilleur joueur de la saison à Everton. Elu par ses pairs, il partage le trophée avec le français, Lucas Digne.
«IL Y A UNE CRISE DU ROMAN POUR ENFANT»
Dans cet entretien, l’écrivain Seydi Sow déclare qu’il n’y a pas de baisse du roman sénégalais mais plutôt une baisse du conte et du théâtre. Allant plus loin, il fait savoir qu’il y a une « crise du roman pour enfant ».
Parmi les causes de ce phénomène, le secrétaire exécutif de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes) cite le « coût de fabrication du livre d’enfant » qui est « beaucoup plus cher que celui des adultes » mais aussi le « manque de soutien financier » aux éditeurs qui s’orientent vers la littérature enfantine.
Aujourd’hui, les productions romanesques ne tendent-elles pas à diminuer dans la littérature sénégalaise ?
C’est une mauvaise évaluation. Il est vrai que les gens font tendance à aller vers la poésie parce qu’ils pensent que c’est un genre facile mais, en réalité, nous avons beaucoup de productions romanesques. Sur ce plan-là, il y a même des percées sur le plan international avec les romans sénégalais. C’est une mauvaise perception que de croire qu’il y a une baisse du roman sénégalais. Nous, en tout cas, au niveau de notre maison d’édition, nous enregistrons beaucoup plus de romanciers que de poètes parce que c’est deux genres qui viennent. C’est soit la poésie, soit le roman. Maintenant, ce qui est réellement en baisse sur le plan de la littérature, c’est d’abord le conte, un genre qui est totalement oublié. C’est aussi le théâtre qui est totalement méconnu et ce qui est beaucoup plus grave, c’est que les écrivains de maintenant n’écrivent pratiquement pas pour les enfants. Il y a une crise du roman pour enfant. Ça, c’est vrai. La littérature enfantine, le roman pour l’enfant, est totalement en baisse.
Qu’est ce qui explique alors cette baisse de la littérature enfantine ?
Il faudrait une enquête pour savoir pourquoi les écrivains ne s’adonnent pas aux romans d’enfants alors que la littérature enfantine a des débouchés extraordinaires et elle est parfaitement commerciale. Sur le plan du commerce, on vend beaucoup plus la littérature enfantine que les grands romans. La première explication que je pourrais tenter, c’est peut-être lié au coût. Le coût de fabrication du livre d’enfant, du fait des images, est beaucoup plus cher que celui des adultes. Quand on a un livre en noir et blanc, c’est beaucoup plus simple, c’est beaucoup moins cher alors que les enfants, pour que ça soit attractif, il faut qu’il ait des images, beaucoup d’images même or les images sont trop chères sur le plan de l’impression. Au niveau des imprimeries, chaque page où il y a une image est facturée vraiment deux fois la page en noir et blanc. Ensuite, il n’y a pas fondamentalement une politique pour la littérature enfantine. On ne s’en soucie pas et c’est ça la réalité. On ne met pas l’accent sur cette littérature or c’est la meilleure voie pour éduquer nos enfants, pour les initier à la lecture de demain. Parce que s’ils n’ont pas de quoi lire, comment voulez-vous quand ils seront adultes, qu’ils puissent lire ? Parce qu’ils n’ont rien sur leurs mains. Il faudra maintenant à ce niveau mettre un bémol au fait qu’il y a de temps en temps quelques éditeurs qui s’orientent vers ça. Je veux citer Nara Editions qui s’oriente vers ça. Il y’a il y a aussi un soutien financier qui manque cruellement à ces éditeurs qui s’orientent vers la littérature enfantine. Mais le roman, il n’est pas en baisse.
Quelles sont les solutions pour promouvoir les productions littéraires ?
Il faut aussi dire qu’il y’a aussi les essais maintenant. Les hommes politiques de plus en plus ont fait une effraction dans cette forme de littérature et c’est bien. De plus en plus, des hommes politiques écrivent pour parler de leurs expériences et ça c’est une bonne chose que nos hommes politiques se dévoilent. Et puis présentement, nous sommes en train de travailler sur une encyclopédie gigantesque d’un grand homme politique. C’est des éléments qui montrent que notre société est en évolution sur le plan de la littérature. Maintenant, il faudrait que tous les autres éléments qui accompagnent le livre puissent venir. Il faut que la bibliothèque soit là. Il faut que les journalistes s’intéressent de plus en plus à notre littérature parce que c’est eux qui permettent la promotion de cette littérature. Si on ne s’y intéresse pas, ce n’est pas bon or nous souffrons par manque d’espaces littéraires au niveau des médias.
Recueillis par Mariame DJIGO
MAJORITÉ ET OPPOSITION, SI PRÈS ET SI LOIN DU CONSENSUS !
La participation de l’opposition aux concertations politiques sur le processus électoral est encore loin d’être totalement acquise
Pour cause, après la décision de la majorité d’accepter la requête de l’opposition relative à la mise en place d’une commission cellulaire et la nomination d’une personnalité indépendante pour diriger les concertations politiques sur le processus électoral, la question de la place dans ce dialogue de la société civile et des non-alignés est sur le point d’alimenter une nouvelle divergence.
Les concertations politiques sur le processus électoral résisteront-elles à la nouvelle dynamique de gouvernance dite «Fast-track» si chère au président Macky Sall ? En effet, à une semaine de la date du 28 mai prévue par le chef de l’Etat pour la cérémonie officielle du dialogue national, l’opposition et la majorité peinent toujours à accorder leurs violons sur les contours de ces dites concertations sur le processus électoral convoquées en prélude à ce dialogue national. Pour cause, si une convergence de vue entre les deux camps est notée sur la question du pilotage de ces concertations à la suite de la décision de la majorité d’accéder à la demande de l’opposition relative à la mise en place d’une commission cellulaire et la nomination d’une personnalité indépendante pour diriger cette dite commission, tel ne semble pas être le cas sur bien d’autres questions. Il s’agit notamment de la participation à ces concertations de la société civile mais aussi des partis non alignés.
Pour le coordonateur du Front de résistance nationale (Frn), Moctar Sourang, il n’est pas en effet question de partager la table des négociations avec Déthié Faye, coordonnateur de ce pôle des Non-alignés. «Pour nous, il y a deux acteurs principaux : la majorité et l’opposition», a-t-il martelé. Et d’arguer : « Il n’y a pas un troisième pôle parce que nous considérons que les Non-alignés ne sont pas neutres», insiste encore Moctar Sourang. Avant d’ajouter dans la foulée : «Lors de l’élection présidentielle du 24 février dernier, ils s’étaient tous engagés soit aux côtés du candidat de la majorité soit du côté de l’un des candidats de l’opposition. Nous demandons donc que chacun retourne dans le camp où il était lors de la dernière élection présidentielle qui est notre référence en matière puisqu’étant la dernière élection organisée par notre pays. Que ceux qui avaient soutenu les candidats de l’opposition se rangent dans l’opposition et ceux qui étaient avec le candidat sortant rejoignent la majorité. Cela va nous permettre de clarifier le débat».
La Société civile invitée à rester «arbitre»
Loin de s’en tenir là, le leader de l’Union nationale patriotique (Unp) et coordonateur du Front de résistance nationale s’est également démarqué de la position de la Société civile qui a proposé la semaine dernière le Pr Babacar Gueye et le doyen Mazide Ndiaye pour diriger la prochaine commission cellulaire. Selon lui, dans le cadre de ces concertations, «il appartient à la majorité et à l’opposition qui sont les deux principaux acteurs en cas de compétition électorale de proposer». Sous ce rapport, il a invité la société civile à rester dans son «rôle d’arbitre». «La société civile nous a saisis par rapport à sa proposition mais nous rappelons seulement que le rôle de la société civile, ce n’est pas de faire des propositions. Il appartient à ces deux principaux pôles (majorité et opposition) qui sont également les deux principaux acteurs en cas de compétition électorale de proposer. La société civile qui est représentée par des personnalités respectables qui ont toujours joué un rôle important dans le processus électoral doit rester dans sa mission d’observateur et de facilitateur».
La majorité vote pour un dialogue inclusif, avec les 3 pôles
Interpellé hier, lundi 20 mai, par Sud Quotidien, Cheikh Sarr, un des plénipotentiaires de la majorité à ces concertations ne semble pas partager le même point de vue, surtout en ce qui concerne la présence du groupe des partis non-alignés à la table de concertation. Aussi dira-t-il : «cette question des acteurs importe peu et l’essentiel pour nous, c’est que ce dialogue se fasse avec tous les acteurs». «Cela ne nous gène pas de travailler avec les gens du groupe des non-alignés. Nous considérons que chacun a le droit de dire qu’il n’est pas membre de l’opposition et du pouvoir. En plus, cela fait maintenant quelques années que je suis dans la délégation de la majorité aux concertations sur le processus électoral ou revue du code électoral, on a toujours travaillé avec ces trois entités (opposition-pouvoir et non-alignés). Je crois qu’il faudrait à un moment donné qu’on arrête de s’ériger en donneur de leçons. L’essentiel pour nous, c’est que ce dialogue se fasse avec tous les acteurs afin que nous puissions aller vers les consensus fort et que personne ne soit laissé en marge», a fait savoir le responsable de l’Alliance pour la République, le parti au pouvoir, tout en précisant que l’opposition a simplement donné son opinion.
Le profil intellectuel et moral du «boss» de la Commission, seul point de convergence
Par ailleurs, soulignant que la majorité «avait décidé de ne pas faire des propositions pour ne pas gêner», il a assuré que c’est en ce jour qu’ils vont se retrouver pour arrêter leur liste de personnalités pour la future commission cellulaire. Toutefois, il a précisé à ce niveau qu’ils (la majorité) ne font pas de fixation sur les personnes. «On n’a pas de délai et on ne fait pas non plus de fixation sur les personnes ou sur le timing. L’enjeu pour nous, c’est que ceux qui seront désignés pour diriger ces concertations soient des Sénégalais bien outillés sur les questions électorales et qui ont la volonté de faire avancer les choses car la démocratie sénégalaise a déjà fait ses preuves et nous pensons que nous devons juste nous inscrire dans la voie de son amélioration car comme toute autre œuvre humaine, elle a besoin d’être améliorée».
Du côté de l’opposition, on semble également naviguer dans la même direction sur cette question de ou des personnalités devant piloter le dialogue. «Nous avons dégagé les profils du futur responsable de la Commission cellulaire et de ses collaborateurs. Nous avons dit qu’ils doivent être des gens avec une grande probité morale qui ne dépend pas du pouvoir sur quoi que ce soit. Ces personnalités, on peut les trouver dans l’armée, la magistrature et les Universités. Aucun nom n’a été mis sur la table, nous avons juste mis sur pied une commission très restreinte et qui est en train de travailler sur cette question. Le moment, venu, nous divulguerons par voie de communiqué de presse les noms des personnes choisies», a affirmé en fin de compte Moctar Sourang.
SERIGNE MBOUP PLEBISCITE PAR LE SECTEUR ECONOMIQUE
A sept (7) mois des prochaines élections locales, les appétits pour la mairie de Kaolack commencent à se manifester. En tout cas, du côté du secteur économique et sur une bonne partie des quartiers de la ville, l’on mise sur la personne de Serigne Mboup.
Abdoulaye FALL Correspondant |
Publication 21/05/2019
Les résultats qu’il a réussi à concocter à la Chambre de commerce d’Industrie, et d’Agriculture (Cciak) de Kaolack, les opportunités attendues des résultats d’exploitation de la station portuaire et les nombreuses performances acquises au complexe « Cœur de Ville », selon certains, sont des bonifications assez éloquentes pour expliquer l’adhésion massive portée sur le président de la Chambre de commerce de Kaolack. Car, assoiffés d’un programme fiable de développement local où ils pourront se sentir aisément, la plupart des populations de Kaolack trouve en Serigne Mboup le messie de la municipalité kaolackoise qui pourra les sortir de l’ornière.
Ainsi, sur invitation des populations de Ndorong Extension et Gawane, le président Serigne Mboup a effectué au cours du week-end l’une de ses premières sorties liées à ce projet. C’était pour prendre contact avec les femmes, les jeunes et les chefs de famille et signifier aux personnes l’ayant plébiscité le sens qu’il a pour le développement. Aussi une opportunité de dire à ces mêmes personnes que chacun doit voir la mairie de Kaolack au sein de sa propre concession et que le travail doit incomber à toutes les forces vives de la commune pour une solidarité homogène, une mission qui se poursuivra sans relâche autour d’un même objectif, celui de développer la commune de Kaolack et ses occupants.
Toutefois, pour le patron du CCBM, il faut également saluer le travail du maire Mariama Sarr, les efforts innombrables qu’elle a pu consentir durant toutes ces années au service de la municipalité et la nature de la politique sociale qu’elle a pour autant réussi à introduire dans le compte des citoyens de Kaolack.
«LA PARTICIPATION DE KARIM ET KHALIFA AU DIALOGUE, UNE VÉRITABLE PLUS-VALUE»
Alioune Tine évoque l'impératif d'oeuvrer pour des concertations sans exclusion
Alioune Tine, ancien patron de la Rencontre africaine des droits de l’Homme (Raddho), du Comité sénégalais des droits de l’homme (Csdh) et fondateur d’Africa Jom Center est formel : la participation de Karim Wade et Khalifa Sall dans le dialogue national prévu le 28 mai serait une « véritable plus-value ». Le « droit-de-l’hommiste » se prononçait lors de sa réception hier, lundi 20 mai, du Front citoyen pour la libération de Khalifa Sall.
Le dialogue politique national appelé par le chef de l’Etat Macky Sall ne manquerait-il pas d’être inclusif si certains acteurs, dont le poids et/ou le crédit politique est une réalité au sein des populations, n’y participaient pas ? Alioune Tine, l’ancien patron de la Rencontre africaine des droits de l’Homme (Raddho), du Comité sénégalais des droits de l’homme (Csdh) et fondateur d’Africa Jom Center, n’est certainement pas loin de penser autrement.
Aussi a-t-il savoir hier, lundi 20 mai, lors de la visite que le Front citoyen pour la libération de Khalifa Sall lui a faite, que la participation de Karim Wade et de l’ancien maire déchu de Dakar boosterait le dialogue politique prévu le 28 mai par le Chef de l’Etat. « Nous estimons parmi les conditions de succès du dialogue que nous allons engager, pour apaiser ce quinquennat, et nous l’avons toujours dit, figure en première ligne…la libération de Khalifa Sall. Parce que sa libération contribuerait énormément à apaiser et à réconcilier les Sénégalais avec eux-mêmes. Je dis la libération de Khalifa Sall, je pense aussi à Karim Wade. Le retour de Karim et la participation de Karim Wade et Khalifa Sall dans le dialogue politique, ce serait une véritable plus-value ». Alioune Tine n’a pas manqué dans la foulée d’encourager le Front citoyen pour la libération de Khalifa Sall dans son initiative en faveur de l’ancien maire socialiste de Dakar. Et cela, a-t-il fait savoir «au moment où nous allons nous engager dans le dialogue national, je ne dirais pas dialogue politique. Parce que c’est un terme très restrictif. Une discussion qui va se cantonner tout simplement à examiner les dysfonctionnements des élections. Pour les prochaines élections, c’est aussi restrictif par rapport au défi que nous avons face à nos dysfonctionnements démocratiques et institutionnels».
Pour rappel, le Front citoyen pour la libération de Khalifa Sall a rencontré hier, lundi 20 mai 2019, l’ancien patron de la Raddho pour lui soumettre son « plan d’action qui était d’organiser une pétition internationale » à la suite de la mise en place dudit front, comme l’a d’ailleurs signalé Abou Diallo du Cos/M23. Non sans relever que « nous avons lancé cette pétition pour dire au Président Macky Sall que l’affaire Khalifa Sall n’est plus celle des Khalifistes mais de tout Sénégalais, un combat national. Nous lui demandons de libérer Khalifa Sall ».
L’ARRESTATION DU MEURTRIER DE BINETA CAMARA FAIT LA UNE DES QUOTIDIENS
Dakar, 21 mai (APS) - La livraison de mardi de la presse quotidienne revient largement sur le meurtre de Bineta Camara à Tambacounda, à la faveur de l’arrestation la veille d’un individu d’une trentaine d’années ayant reconnu être l’auteur de ce crime.
"La rançon de l’ingratitude", commente le quotidien Enquête à sa Une, en annonçant l’arrestation de Pape Alioune Fall, qui a avoué le meurtre de Bineta Camara. "Il était le bras droit et homme à tout faire de Malal Camara, père de la victime".
"Cruauté et cynisme du meurtrier de Bineta Camara", renchérit Vox Populi, qui explique qu’après son crime, "ce militant de l’APR et proche du père de la défunte, s’épanchait sur WhatsApp pour compatir à la douleur de la famille de Bineta et donner des nouvelles de l’enquête".
D’où cette manchette de Kritik’ : "Le monstre à visage humain". Selon Libération, les traces de sperme retrouvées sur les habits de la victime sont identiques à celles détectées sur le caleçon que portait Pape Alioune Fall le jour des faits.
"Pape Alioune Fall, qui n’a pas réussi à violer Bineta Camara, l’a finalement sauvagement tuée, avant d’être confondu par les limiers amenés par le procureur de Tamba, Demba Traoré", écrit Le Soleil.
Selon le journal Le Quotidien, Pape Alioune Fall a été arrêté lundi aux environs de 17 heures. "Il a été alpagué avec le portable de la victime qu’il détenait par devers lui à la maison mortuaire même. C’est grâce au système de géolocalisation qu’il a été retrouvé", précise le journal.
"Pour l’heure, il est arrêté et il a reconnu tous les faits qui lui sont reprochés", note Le Témoin quotidien, L’As signalant que le sang du bourreau laissé sur la robe de la victime "a été déterminant dans l’enquête".
"Il se serait agi d’une tentative de viol qui a mal tourné", écrit Walfquotidien, ajoutant que devant les enquêteurs, Pape Alioune Fall, 38 ans, "a avoué son crime et expliqué le mobile de son crime".
Me Madické Niang appelle les autorités à prendre à bras-lecorps la sécurité de nos femmes et de nos filles. Le candidat de la coalition Madicky2019 dénonce la recrudescence de la criminalité et des violences faites aux femmes. L’avocat rappelle que dans un pays comme le Sénégal, où les femmes sont les socles et le vivier de notre énergie, une atrocité comme celle du meurtre de Binta Camara ne devrait pas subvenir, surtout sur une jeune femme vulnérable et sans défense. Il rappelle que lors de l’élection présidentielle passée, il avait mis la femme au coeur de son projet de société «Jaam Ak Khewël», une marque à l’égard de la gent féminine. Me Madické Niang exprime ainsi tout son soutien aux femmes.
Fatwa contre Decroix
La sortie du leader d’Aj/Pads, taxant l’électorat du Fouta à la limite de bétail politique, a eu le don de susciter une véritable révolte au Fouta. Le fils du Khalife de la famille omarienne de Louga, Cheikh Oumar Tall, s’est fait l’écho de la colère des Foutankés contre Mamadou Diop Decroix qui aurait justifié le vote massif en faveur de Macky sall par la pauvreté des populations du Fouta. C’est à peine si Cheikh Oumar Tall n’a pas lancé une fatwa contre le parlementaire. Visiblement très amer, il a mis en branle son armée «Konou» et promet désormais de sévir contre tout homme politique qui manquerait de respect au Fouta. Le chef religieux a rappelé que la plupart des marabouts, notamment Serigne Touba et El Hadj Malick Sy sont originaires du Fouta, terre d’hospitalité. «Je m’adresse à vous les jeunes. Désormais, celui qui débitera de telles inepties qu’il vous trouve en travers de son chemin. Je parle au nom de tous les chefs religieux du Fouta. Nous n’accepterons plus jamais des insultes contre les foutankés», menace-t-il. Auparavant, il faut dire que Mamadou Diop Decroix a présenté ses excuses à la communauté foutankés!
Usmaan Mbengue lynché sur facebook
L’internaute Usmaan Mbengue a ajouté hier à la colère des Sénégalais, surtout la gent féminine choquée par l’agression mortelle de Binta Camara et la série de viols subis par les femmes et les filles. Le bonhomme a eu l’outrecuidance de demander à « ce qu’on réduise au maximum les femmes qui constituent, à ses yeux, la source du mal de la société sénégalaise». Des propos qui ont suscité une levée de boucliers sur la toile. Usmaan Mbengue a fait l’objet d’un lynchage sur facebook. Malgré ses posts sur facebook pour s’excuser, les internautes continuent de le pilonner. Il pourrait même être poursuivi en justice.
Un camion prend feu sur l’autoroute à péage
L’autoroute à péage enregistre presque chaque jour au moins un accident. Hier, un camion a pris feu vers Rufisque-Ouest, juste avant la sortie n°9. Cependant, les flammes ont été maitrisées. L’incident a occasionné un ralentissement de la circulation sur l’axe Dakar-Rufisque. Du coup, une file de voitures s’est formée sur l’axe sur plus de 3 kms.
Un garçon de 5 ans mortellement fauché par un véhicule
La route continue de faire des morts. Hier, un garçon de 5 ans a été mortellement fauché vers 18 heures par un véhicule, à hauteur du village de Gawane, dans le département de Bambey. Il s’agit d’un véhicule d’une boulangerie. Le chauffeur, qui livrait du pain aux boutiques, s’est livré à la gendarmerie après l’accident.
Un enseignant se suicide par pendaison à Elinkine
Drame à Elinkine dans le département d’Oussouye. Mamadou Seydou Camara a été retrouvé mort, hier, par pendaison. Pour le moment, les causes du suicide restent inconnues. Mais la gendarmerie a ouvert une enquête pour connaitre le véritable mobile du drame. La dépouille de Mamadou Seydou Camara a été déposée à la morgue du centre hospitalier d’Oussouye. Selon Algassime Camara, frère du défunt, Mamadou Seydou Camara, enseignant de profession, ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales.
Alioune Tine récuse le retour de la peine de mort
La recrudescence de la violence sous toutes ses formes, qui hante de plus en plus le quotidien des Sénégalais, pousse certains à plaider le retour de la peine de mort. Cette loi, abolie au Sénégal depuis juin 2004, est agitée depuis l’agression mortelle, le week-end dernier, de la jeune Bineta Camara dont le meurtrier a été arrêté hier à la maison mortuaire. Mais Alioune Tine n’y est pas favorable. A l’en croire, appliquer la peine de mort, c’est répondre à un crime par un autre. Pour lui, il n’est pas efficace d’augmenter le nombre de morts en voulant résoudre un problème. L’ancien Secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) opte plutôt pour une application de peines sévères à l’encontre des coupables de viols et meurtres. «Mais couper publiquement des têtes ne peut pas être dissuasif», à ses yeux. Il préconise des enquêtes sérieuses sur les violences exercées sur les femmes, et qui sont souvent des crimes odieux, afin que les auteurs soient sévèrement réprimés par la Justice.
Un sexagénaire décède dans un incendie à Yarakh
La députée Ndèye Fatou Diouf est endeuillée par la disparition d’Assane Ndiaye, un sexagénaire. En effet, un incendie s’est déclaré dans une chambre de leur maison sise à Yarakh, suite à un court-circuit. Assane Ndiaye qui était alité depuis très longtemps n’a pas pu échapper à la furie des flammes. Il trainait un accident vasculaire cérébral (Avc). Les membres de la famille ont été alertés par les flammes, mais c’était trop tard. Et Assane Ndiaye a fini par succomber. La gendarmerie de Hann a fait le constat et la dépouille de la victime a été transportée à l’hôpital Aristide Le Dantec pour les besoins de l’autopsie.
Sit-in des pharmaciens privés
Les pharmaciens n’arrivent toujours pas à avaler la pilule amère. Ils sont très remontés contre les autorités étatiques qui ont gracié Mamadou Woury Diallo, arrêté et condamné pour trafic de faux médicaments. Ils ont décidé de se faire entendre, en plus du mouvement d’humeur. En effet le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal sera en sit-in demain au siège de l'Ordre des pharmaciens, pour dénoncer la protection de trafiquants de médicaments qui sont en train de tuer leur secteur d’activités. Les pharmaciens vont décliner leur plan d'actions de lutte contre les faux médicaments.
Cheikh Ahmed Tidiane Ba distribue des kits «ndogou»
Le mois de Ramadan offre aux nombreux musulmans des moments de sollicitude envers Dieu, mais également des occasions de solidarité agissante et de partage. C’est aussi une opportunité pour certaines bonnes volontés de venir en aide aux populations. Le Directeur Général des Impôts et des Domaines, Cheikh Ahmed Tidiane Ba, non moins président de la Cellule d’appui pour le triomphe du Benno (Catb) et de Proxim Médina, a procédé à une distribution de kits «ndogou». Il ambitionne de donner au moins un kit à chaque maison, sans distinction de chapelles politiques. Il a lui-même sillonné les rues de la Médina avec ses militants pour remettre les kits aux populations. Le Directeur des Impôts et Domaines a réaffirmé, dans la lancée, sa volonté de conquérir la mairie avec ses alliés de Benno Bokk Yakaar.
Abdoulaye Diouf Sarr à la 72e assemblée mondiale de la Santé
Le Sénégal a pris part à la 72e Assemblée Mondiale de l’Organisation mondiale de la Santé à Genève. Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, non moins président de la région Afrique de l'Oms, a plaidé l’engagement pour un monde plus sûr, où tous les efforts mèneront à la santé pour tous et à de meilleurs soins de qualité, surtout la prise en charge des personnes les plus vulnérables. Le thème de la rencontre a porté sur : «Couverture Sanitaire Universelle, ne laissez personne de côté». Abdoulaye Diouf Sarr s'est félicité des avancées enregistrées dans la lutte contre de nombreuses maladies. Il a salué la réponse à l’appel lancé en 2018 pour l’élaboration d’un plan mondial pour l’élimination du cancer du col de l’utérus. Le ministre de la Santé a souligné l’urgence pour la région africaine d’agir vite et de manière efficace, face aux situations d’urgence sanitaire. Puisque la région connaît l’apparition d’épidémies, notamment au Congo, au Mozambique, au Zimbabwe etc. Abdoulaye Diouf Sarr souligne également que l’accès aux médicaments et vaccins en qualité et à un coût abordable demeure une source de préoccupation.
Distribution des semences
Le président du comité de pilotage de la campagne agricole, Aliou Dia, a évoqué lundi la possibilité d’entamer dès samedi la distribution des semences aux producteurs évoluant notamment dans la partie sud du pays. ‘’Le 25 mai (samedi) est la date limite de mise en place des intrants agricoles. Je crois qu’à partir de cette date, la distribution des semences doit démarrer et surtout au Sud du pays’’, a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM (privée). Il avait été indiqué qu’entre le 15 mai et 25 mai les mises en place devraient être effectives tandis que les opérateurs devant mettre les semences à la disposition des producteurs avaient été déjà désignés et les quotas déterminés, a souligné Aliou Dia. Quelque 75 000 tonnes de semences seront distribuées aux producteurs, la même quantité distribuée ces dernières années lors de chaque campagne agricole, a-til fait savoir. Dia a rappelé que le capital semencier est constitué de 65 000 tonnes de semences certifiées et 10 000 autres tonnes de semences écrémées. Les producteurs du sud en recevront 10 000 tonnes, selon le président du comité de suivi de la campagne agricole. ‘’Le schéma qui avait été indiqué par le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural est en train d’être suivi correctement. Nous avions prévu des pluies dans la deuxième ou la troisième décade du mois de mai. Il est fort possible qu’on en enregistre’’, a-t-Il fait valoir.