Des personnalités rendent hommage à Mbaye Diack
Le défunt Secrétaire général de la Ld, Mbaye Diack, disparu, dimanche, a été accompagné, hier, dans sa dernière demeure par ses anciens compagnons de gauche, des syndicalistes et des personnalités. A la levée du corps comme à l’enterrement, il y avait : Mamadou Ndoye, Nicolas Ndiaye, Yéro Deh, Seydou Sy Sall, Me El Hadji Diouf. On remarquait aussi la présence de Samba Sy, ministre, membre du PIT, Moussa Kane, Mamadou Lamine Loum, Bassirou Sarr et Mamadou Diop Decroix. Ils étaient tous là, hier à la morgue de l’hôpital Principal, pour rendre un dernier hommage à Mbaye Diack. Pour rappel, Decroix a été compagnon d’infortune de Mbaye Diack dans l’Armée en 1971 en compagnie de Abdoulaye Bathily, Famara Sarr et Tidiane Ly. Tous ceux qui ont pris la parole ont magnifié le courage et la générosité de Mbaye Diack. Paix à son âme et que la terre de Yoff lui soit légère ! Amiine ya rabii !
4 morts et 1 blessé grave Grave accident sur le pont à Poste Thiaroye !
Un camion a perdu un pneu avant de se renverser sur des conducteurs de scooters. Ainsi, il y a eu 4 personnes décédées et un blessé très grave, selon plusieurs témoins. Il s’est ensuivi un embouteillage monstre sur cet axe où les voitures sont restées immobilisées durant des heures. Il faut dire que ce pont est dangereux pour les camionneurs qui peinent à le surmonter.
Mandat de dépôt pour le meurtrier de son fils
C’est Ansoumana Dionne qui donne la triste information. Le malade mental, qui avait tué son fils de 25 ans à Rufisque, est placé sous mandat de dépôt, après son face-à-face, hier, avec le procureur de la République. Le Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (Assamm) s’en est indigné indiquant que la place du présumé meurtrier n’est pas en prison, compte tenu de son état de déficient mental. Toutefois, Ansoumana Dioone ne désespère pas de voir l’article 50 du Code Pénal lui être appliqué pour lui permettre de recouvrer la liberté.
Le rappeur khalifa libre
Arrêté depuis décembre dans une affaire de vol aux relents de machination, le fils de Me Khoureyssi Bâ est libre. Le jeune rappeur , proche de Bartéhélémy Dias, a bénéficié d’une liberté provisoire. Khalifa Ababacar Ba reste tout de même à la disposition de la justice puisqu’il est placé sous contrôle judiciaire. Sa libération s’est jouée devant la Chambre d’accusation puisque le juge d’instruction l’avait rejetée sous prétexte que le mis en cause ne présentait pas de garantie de représentation. Un argument balayé d’un revers de la main d’autant que dans le procès verbal de police même, il est écrit qu’il est fils d’un célèbre avocat en l’occurrence Me Koureyssy Bâ. Pour la petite histoire, au lendemain de son inculpation pour les faits d’association de malfaiteurs et de vol en réunion avec usage de moyens de locomotion par le juge d’instruction du 8e cabinet Mamadou Seck, son père avait clamé son innocence accusant du coup le maire de Yoff Abdoulaye Diouf Sarr d’être derrière son interpellation. Hier comme aujourd’hui, Me Koureyssi Bâ est convaincu de son innocence de son fils.
Yaya Abdou Kane prend le Patrimoine Bâti
Le désormais ancien ministre des Collectivités locales a été installé hier dans ses fonctions de Directeur général de l’Agence Nationale du Patrimoine Bâti de l’Etat. Yaya Abdoul Kane a pris le témoin des mains de Abdou Karim Fofana devenu ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. Une cérémonie sobre a é été organisée en présence du Président du Conseil d’administration, Pape Songdé Diop. Le Dg sortant a fait un bilan d’étape avant d’indiquer la voie à son successeur. Ce dernier entouré de ses proches venus massivement a décliné sa vision tout en promettant de marcher dans le sillage de son prédécesseur et de faire mieux. Pour rappel, l’Agence Nationale du Patrimoine Bâti de l’Etat dépend de la présidence de la République et gère tout le patrimoine bâti de l’Etat.
Yaya Sow offre 15 tonnes de riz
Le député-maire de Ribot Escale (département de Koungheul) n’est pas le genre de maire qui fuit les populations en cette période de ramadan. Le week-end dernier, Yaya Sow a fait preuve de largesses à l’endroit de ses administrés. D’autant qu’il a distribué 15 tonnes de riz aux populations démunies et des billets de 5.000 Fcfa aux personnes du troisième âge. Même les conseillers municipaux ont reçu leur part sans oublier également son personnel politique. D’après lui, 12 millions Fcfa ont été dégagés pour assister ses administrés.
Macky Sall à la réunion de haut niveau à l’Elysée
Le Président Macky Sall va prendre part à la réunion internationale de haut niveau consacrée à la lutte contre les contenus en ligne à caractère terroriste ou relevant de l’extrémise violent. La rencontre initiée par la France et la Nouvelle-Zélande se tient le 15 mai à L’Elysée. Macky Sall est l’invité du Président Macron et du Premier ministre de la Nouvelle-Zélande, Mme Jacinda Ardern. Cette réunion de haut niveau est motivée par les attaques terroristes mortelles de Christchurch du 15 mars 2019 contre la communauté musulmane néo-zélandaise. Elle vise à sensibiliser le grand public et à mobiliser les pouvoirs publics et les grandes compagnies du secteur privé actives dans les réseaux sociaux, contre toutes les formes d’idéologies extrémistes et violentes. La réunion sera clôturée par l’adoption d’un appel à l’action de Christchurch pour éradiquer le contenu terroriste et extrémiste en ligne. Plusieurs pays prendront part à la rencontre ainsi que de grands groupes comme Amazon, Apple, Dailymotion, Facebook, Google, Microsoft, Mozilla Foundation, Snap, Twitter et You Tube. Par ailleurs, Macky Sall prendra également part, durant son séjour en France, au sommet Tech for Good, au Salon Vivatech et à la biennale d’architecture de Versailles. Le Président Macky Sall rentre aux bercails le 18 mai prochain.
Naissance du Front pour la vérité et la justice au Ps…
Un vent de révolte souffle au Parti socialiste. Certains responsables socialistes n’ont pas encore digéré les reconductions de Serigne Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye dans le gouvernement. Ils ont mis en place un Front pour la vérité et la justice au Parti Socialiste. Abdoulaye Gallo Diao, qui n’a jamais caché sa déception à la suite de ces nominations, est le porte-parole du front. Membre du Bureau politique et secrétaire national adjoint chargé des TIC, il indique que le Parti socialiste traverse une seconde crise extrêmement grave due à la confiscation de l’intérêt général, la frustration et le mécontentement de l’écrasante majorité des militants et responsables socialistes. A l’en croire, cette frustration a atteint des proportions rarement égalées. Il informe que des responsables membres des instances de base et de la direction, sont en train d’organiser une grande résistance à l’intérieur et à l’extérieur du parti, en vue de mettre fin à cette conspiration inédite, à travers un front dénommé : Front pour la vérité et la justice au Ps. Pour le moment, le front cherche des solutions de sortie de crise. A cet effet, il travaille pour la convocation dans les plus brefs délais, d’une réunion du Comité Central qui ne s’est réuni qu’une seule fois depuis le 15e Congrès ordinaire de 2014. Ce qui est inadmissible et inacceptable, à leurs yeux, au regard du mode d’organisation et de fonctionnement du Parti.
…qui taxe Serigne Mb. Thiam et Aminata M. Ndiaye de voleurs de postes
Restons au Parti socialiste pour dire que Ousmane Tanor Dieng va faire encore face à une fronde. Abdoulaye Gallo Diao et compagnie envisagent une tournée de sensibilisation et de mobilisation auprès des responsables socialistes, membres du Comité Central, pour une session urgente de l’instance. Toutefois, le front recadre ceux qu’il qualifie « de conspirateurs et de comploteurs au sein du Parti socialiste que sont Aminata Mbengue Ndiaye et Sérigne Mbaye Thiam ». Selon Abdoulaye Gallo Dia, « ils ne sont que des voleurs de postes de ministres du Ps ». A l’en croire, la réunion du secrétariat exécutif national (SEN), convoqué samedi dernier, n’est rien d’autre qu’une tentative de légitimer leur holdup, parce qu’elle est totalement illégale et illégitime. Pour cause, dit-il, le SEN élargi aux élus nationaux n’est pas statutaire ni réglementaire car n’étant pas prévu par les Statuts du Parti. En outre, souligne Abdoulaye Gallo Diao, l’absence à cette réunion du secrétaire général, de ses deux adjoints, du secrétaire général du mouvement des jeunes, de la présidente des Jeunesses féminines socialistes, du porte-parole et de son adjoint et d’autres responsables enlèvent à cette séance toute sa légitimité et sa légalité, car n’ayant pas atteint le quorum de ses membres pour statuer sur quoi que ce soit.
Lutte contre le trafic de drogue
L’Office des nations unies contre la drogue et le crime (Onudci) a organisé une session de formation à l’intention des forces de sécurité et les magistrats. L’objectif est de les amener à constituer une équipe de formateurs ou d’instructeurs capables de mener la politique de formation spécialisée pour renforcer la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Un groupe de 25 formateurs de très haut niveau au Sénégal a été retenu. Ils vont dispenser des cours de perfectionnement aux instructeurs. Selon coordonnateur régional du programme d’appui à la Cedeao contre le trafic illicite de drogue et crimes associés à ce trafic, Cheikh Touré, il y aura ensuite un cours plus technique centré sur les techniques spécialisées d’enquête et l’élaboration de modules de formation et de manuels de formation. A l’en croire, le renforcement des connaissances des ressources humaines sénégalaises devrait avoir des répercussions au niveau régional. Cela devrait passer, dit-il, par une collaboration scientifique avec les pays limitrophes. « On parle de criminalité transfrontalière. Il faut donc créer une certaine synergie dans l’action au niveau régional pour mener à bien la lutte. Le Sénégal devrait ainsi partager son expertise en matière de lutte contre le trafic de drogue avec ses voisins», a-t-il souligné.
« 54 % des prostituées œuvrant dans la capitale sénégalaise ont été étudiantes ou élèves (…) Pour les élèves, elles ont été victimes de viols, suivis de grossesses. Pour les étudiantes, grossesses non-désirées nées d’une relation adultérine », voici ce qu’on peut lire dans un article publié par le site d’informations sénégalais Senego.
C’est un « mouvement qui prône la défense et la lutte contre les violences faites aux femmes », renseigne sa page Facebook.
D’où vient cette statistique ?
Africa Check est entré en contact avec Ismail Kamby qui affirme avoir mené avec ses collaborateurs une étude sur la prostitution au Sénégal.
« Nous l’avons réalisée (l’étude) avec un cabinet sur un échantillon de 112 anciennes étudiantes et 98 anciennes élèves », explique-t-il sans donner plus de détails sur comment l’étude a été menée.
Sur l’échantillonnage, M. Kamby précise que les personnes interrogées « sont des prostituées, et parmi les prostituées il y avait d’anciennes étudiantes et élèves ».
L’étude n’est pas encore finalisée
Nous lui avons demandé si l’étude était disponible au public et aux médias.
« Non pas encore », nous a-t-il répondu. « C’est une partie de l’étude qui ne concerne que la région de Dakar qui a été publiée. Nous n’en avons pas encore fini », répond M. Kamby qui ne nous a pas fait parvenir la partie de l’étude portant sur Dakar.
Pour la date de finalisation de l’étude le coordonnateur de « Touche pas à ma sœur » répond ne pas savoir « d’autant plus que ce sera à l’échelle nationale ».
Que disent les autres données disponibles ?
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie, ANSD, n’a aucune donnée récente sur la prostitution au Sénégal.
Moise Gning, documentaliste à l’ANSD a fait savoir à Africa Check que la structure ne dispose pas de statistiques actuelles sur la prostitution à Dakar et au Sénégal. Il dit que l’agence avait réalisé une étude sur ce sujet dans les années 80 mais les résultats ont été retirés de la base de données car ils sont aujourd’hui obsolètes et non utilisables.
A Dakar, le service d’hygiène sociale de l’Institut d’Hygiène Sociale de Médina (IHS) est chargé de répertorier les prostituées dans un fichier national. Il s’agit, précisément, des travailleuses du sexe légalement reconnues comme exerçant le métier de prostitution.
« L’expérience que nous avons infirme cette production-là (le pourcentage 54 %). Ça n’exprime pas la réalité des faits que nous avons ici », souligne Dr Ibrahima Traoré, médecin généraliste à l’IHS.
« On a une idée sur celles (les prostituées) qui viennent s’inscrire au fichier. Mais cela n’a rien à voir avec celles qui le font (se prostituent) et qui ne viennent pas s’inscrire ».
Dr Traoré indique également que les prostituées qui viennent s’inscrire et qui détiennent un carnet de santé, représentent « au moins 90 % d’entre elles (qui) n’ont pas fait l’école ».
« La plupart des gens qui viennent s’inscrire ici c’est vraiment des gens qui n’ont pas fait l’école. 90 à 95 % d’entre elles : (soit) elles sont illettrées, (soit) elles sont allées jusqu’au CM2. On a peut-être 1 ou 2 % qui ont fait des études au-delà du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM). 0,7 ou 1 % ont fait l’université ».
Dr Traoré dit que ces statistiques sont basées sur le fichier sanitaire des travailleurs du sexe. Toutefois nous n’avons pas pu consulter ce fichier parce que le médecin nous a indiqué qu’il s’agit de données sensibles.
Enda Santé ne peut confirmer le chiffre 54 % non plus
Ibrahima Ba, chargé du volet suivi et évaluation d’Enda/Santé a indiqué à Africa Check que l’organisation n’est pas en mesure de corroborer ni de se prononcer amplement sur la statistique de 54 % et qu’elle ne détient aucune étude sur le sujet non plus.
« Nous ne pouvons pas confirmer ce pourcentage et nous ne détenons aucune information allant dans ce sens », a déclaré Ibrahima Ba.
Conclusion : Pas de preuve que 54 % des prostituées à Dakar ont été étudiantes ou élèves
Ismail Kamby, coordonnateur du mouvement « Touche pas à ma sœur », a affirmé que 54 % des prostituées à Dakar ont été étudiantes ou élèves.
Contacté par Africa Check, il a précisé que cette donnée est tirée d’une étude pas encore finalisée.
Les données de l’Institut d’Hygiène Sociale (IHS) de Dakar, structure habilitée à répertorier les prostituées dans un fichier national, ne confirment pas cette donnée.
Selon le Dr Ibrahima Traoré, médecin généraliste à l’IHS, la majorité des travailleuses du sexe répertoriées par l’institut n’ont pas fait d’études ou se sont arrêtées à l’école primaire.