L’Eglise catholique va en croisade contre les «pyromanes» qui cherchent à ternir la relation fraternelle entre les religions. Monseigneur André Gueye, qui présidait une messe à Batal, dans la commune de Ngoyé, appelle à la vigilance afin que les «pyromanes tapis dans l’ombre» ne ternissent les meilleures relatons entre les religions au Sénégal. Le chef de l’église au niveau du diocèse de Thiès annonce, par ailleurs, que des mesures seront prise contre les présumés agressions sexuelles dans l’Eglise.
La mesure d’interdiction du port de voile à l’institution Sainte Jeanne d’Arc à partir de la prochaine année scolaire continue de susciter des réactions au sein de l’église catholique. Monseigneur André Gueye, l’évêque du diocèse de Thiès qui a dirigé une messe dans la localité de Batal, commune de Ngoyé dans le département de Bambey, a déclaré que «c’est quelque chose qui est arrivée dans un cas d’école. Les autorités de l’école se sont prononcées et le ministre a eu à se prononcer. Je pense que c’est républicain. Je n’ai pas de commentaire précis à apporter parce que ceux qui doivent se prononcer immédiatement l’ont fait».
Et il poursuit: «ce que je peux faire, c’est d’appeler à la concertation, au dialogue et d’appeler à la vigilance pour que les pyromanes tapis dans l’ombre ne brulent pas notre pays et ne ternissent pas les meilleures relations qui existent ici au Sénégal. C’est aussi ma prière, comme je l’ai dit à la messe, c’est Dieu qui est l’origine de la paix et de la fraternité. On est tous collé vers Dieu et on doit aller ensemble en frères et sœurs.»
DES AUTEURS DE VIOL «NE SONT PLUS DIGNES D’ETRE GUIDE DE L’EGLISE»
Se prononçant sur les cas de viols qui secouent l’Eglise, Monseigneur André Gueye estime que «c’est une contradiction que les dignitaires de l’Eglise soient impliqués dans de tels actes abominables parce que l’Eglise veut promouvoir le bonheur de tous, spécialement des plus vulnérables comme les enfants. Et le Pape a pris le problème, comme on le dit, le taureau par les cornes, pour que même si la loi ne découvre pas, les acteurs de tels faits puissent avoir l’honnêteté et la foi de se dénoncer eux-mêmes parce qu’ils ne sont plus dignes d’être guide de l’Eglise. Ici au Sénégal, nous avons aussi pris toutes les dispositions pour prévenir ou sanctionner ces cas où ils s’avèreraient. Je ne dis pas qu’il n’y en a pas, nous ne sommes pas dans les consciences des personnes, mais je peux vous assurer que l’Eglise au Sénégal ne laissera impunis ces actes, si jamais ils s’avéraient».
«LES CONDITIONS SONT LOIN D’ETRE REUNIES POUR UNE APPLICATION CORRECTE DU PARRAINAGE»
L’application de la Loi sur le parrainage risque de poser des problèmes, lors des prochaines élections locales. L’alerte est du Secrétaire général du Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec).
Interpellé par la rédaction de Sud quotidien sur les défis d’organisation dudit scrutin, Ababacar Fall relève au moins deux facteurs importants qui ne vont pas faciliter l’organisation des joutes. D’où l’urgence, selon lui, que les acteurs du dialogue politique se mettent rapidement autour de la table de concertation afin de « lever les écueils et difficultés qui se profilent à l’horizon ». Surtout « si les modalités d’application de la loi sur le parrainage ne sont pas évaluées et corrigées parce que manifestement, elles posent problème», a-t-il dit.
«Parmi les innovations apportées au Code électoral suite aux discussions engagées entre les acteurs au sein du cadre de concertation sur le processus électoral tenu en 2018, figure la question du parrainage qui a été élargie aux élections locales. Prenant prétexte de la floraison des listes aux élections locales de 2014 avec environ 2700 listes présentées par les partis politiques, coalitions et mouvements citoyens, les autorités avaient introduit dans l’ordre du jour de ces concertations la question du parrainage afin de rationaliser les candidatures. Même si l’introduction de cette disposition a été saluée pour freiner la multiplication des candidatures multiples et sans représentativité, force est de reconnaitre que son application risque de poser des problèmes, compte tenu de deux facteurs importants que sont le taux de signatures exigées et le rétrécissement de l’espace géographique concerné qui est, soit le département constitué d’un ensemble de communes pour l’élection des conseillers départementaux, soit la commune pour les conseillers municipaux.
Le défi de la vérification des signatures
Les modalités de contrôle et de vérification des signatures à la lumière de la pratique observée à l’élection présidentielle peuvent aussi poser problème. Il est vrai que l’élection présidentielle est très différente des élections locales car dans le premier cas, seul le Conseil constitutionnel détenait la prérogative de mettre en place son propre dispositif de vérification conformément aux dispositions de l’article L0.118 – alinéa 3 qui dit : « Dès le dépôt des dossiers de déclaration de candidature, le Conseil constitutionnel organise le contrôle et la vérification des listes de candidatures…..
A cet effet, le Conseil peut mettre en place un dispositif de vérification des parrainages en présence des représentants des candidats. Les modalités de fonctionnement de ce dispositif sont fixés par le Conseil constitutionnel ». Seulement dans le cas des élections locales, la question pourrait être plus complexe que cela pour plusieurs raisons.
La première est que le contrôle des signatures est effectué par une commission de réception des candidatures présidée par l’autorité administrative (préfets ou sous-préfets), sous le contrôle et la supervision de la CENA, en présence des mandataires des listes. Cela peut poser un problème de confiance en raison des suspicions qui pèsent sur certains membres de l’administration et des griefs nourris par les partis de l’opposition à l’égard de la CENA. Ensuite, avec la révision des listes électorales devant être ouverte pour permettre à ceux qui auront dix-huit ans, le jour de l’élection, de s’inscrire et ceux qui veulent changer de circonscription électorale de le faire, ceux qui n’auront pas reçu leurs nouvelles cartes se trouveront dans l’impossibilité de parrainer. Le fichier qui connaitra très certainement des mouvements sera au centre de la controverse en cas d’invalidation de certaines listes.
La troisième raison concerne la détermination du nombre de signatures exigées dans chaque département, la moitié des communes constitutives du département et le nombre de signatures requises dans chaque commune sont fixés par arrêté du Ministre chargé des Elections (Art.L.239 – alinéa dernier). Il en est de même pour l’application de l’article L.275 pour l’élection des conseillers municipaux. Quand est-ce que cet arrêté sera fait pour permettre aux partis et coalitions de démarrer la collecte ? La quatrième raison est relative aux alinéas 5 de l’article L.239 et 3 de l’article L.275 qui pourraient constituer une difficulté majeure par rapport à l’antériorité du dépôt en cas de doublons dans la mesure où il est exigé des coalitions ou des entités indépendantes, au moment de la notification du nom de la coalition ou de l’entité, de déposer en même temps les signatures recueillies pour le parrainage. Qu’en sera-t-il des partis pour lesquels cette formalité est faite au moment du dépôt des dossiers de candidatures ? Comment la question des doublons sera tranchée ? Autant d’interrogations qu’il faudra résoudre.
La cinquième et dernière raison est relative à la question du traitement des doublons qui n’est pas encore réglée par le code électoral pour l’élection des conseillers départementaux et municipaux. Si l’on se réfère aux articles L.247 et L.283, aucune disposition ne prévoit comment cette question est réglée car le délai de trois (3) jours dont dispose le mandataire pour remplacer les candidats inéligibles ne peut être appliqué aux cas de doublons qui ne sont pas prévus dans les conditions d’inéligibilité prévues par la loi aux articles L.235 et L.236 pour les conseillers départementaux et L.270 et L.271 pour les conseillers municipaux. En plus de cela, il faudra mettre en place un dispositif informatique pour le traitement des listes de parrainages ; ce dont les préfets et sous-préfets ne disposent pas. Au vu de tout ce qui précède, toutes les conditions sont loin d’être réunies pour une application correcte du parrainage aux élections locales. A titre illustratif, aux élections locales de 2014, le nombre de contentieux sur les listes de candidatures traité par les organes juridictionnels était tellement nombreux qu’il a nécessité l’organisation d’un séminaire à Somone avec l’ensemble des acteurs impliqués dans les élections.
Enjeux et défis de l’organisation de cette prochaine élection
«Concernant les enjeux et défis de l’organisation des élections locales de décembre, ils résident dans la capacité des acteurs (Ministère en charge des élections, organe de contrôle et de supervision, partis politiques et société civile) de se mettre rapidement autour de la table de concertation afin de lever les écueils et difficultés qui se profilent à l’horizon si les modalités d’application de la loi sur le parrainage ne sont pas évaluées et corrigées parce que manifestement, elles posent problème».
«UN MUSULMAN NE DOIT PAS MENTIR ET DOIT ENDURER SANS GEMIR»
Fidèle, Serigne Mbaye Sy Mansour, khalife général des tidianes l’est resté au Regroupement des musulmans de Sacré Coeur 3 dirigé par son non moins fidèle talibé, Birane Ndao.
Fidèle, Serigne Mbaye Sy Mansour, khalife général des tidianes l’est resté au Regroupement des musulmans de Sacré Coeur 3 dirigé par son non moins fidèle talibé, Birane Ndao. En effet, hier, comme il le fait depuis plusieurs années, et ce avant même d’être khalife, il a présidé la conférence religieuse annuelle dudit regroupement.
Le thème qui portait sur la vie et l’œuvre du Prophète Mouhamad (Psl) a été traité avec brio par Papa Youssoupha Diop. Pour imiter la meilleure des créatures, il a indiqué que le musulman doit s’interdire le mensonge et apprendre à endurer sans gémir. La belle patience étant, disent-ils, la marque des vrais croyants. Et ceux-ci doivent toujours prendre exemple sur le Sceau des prophètes qui avait le plus beau caractère. Beau physiquement mais aussi beau moralement. La conférence qui s’est tenue sur l’esplanade de la mosquée Aboubakrine Sadikh, en pleine reconstruction, a enregistré la présence de Mme Aïda Mbodji, Mme Seynabou Ly Mbacké, Mme Ndèye Bineta Gassama, mais aussi celle de Mbaye Dièye Faye, Soda Mama Fall et de Ablaye Mbaye Pekh.
Le Président Birane Ndao n’a pas manqué de saluer la mémoire de Serigne Moustapha Sall, un des premier mécènes de la mosquée Aboubakrine Sadikh ainsi que le soutien constant apporté au Regroupement par El Hadji Baba Traoré, Mbagnick Diop Souche, Bocar Ndiaye, etc. Après près de trois tours d’horloge, la prière de takussan a mis fin à la conférence.
«LA MAJORITE A PLUS INTERET A CE QUE CE DIALOGUE SE TIENNE»
Tout le monde a intérêt à ce que le dialogue politique, initié par le président Macky Sall, puisse se tenir, au premier rang duquel la majorité présidentielle. C’est la conviction Serigne Mamor Sarr
Tout le monde a intérêt à ce que le dialogue politique, initié par le président Macky Sall, puisse se tenir, au premier rang duquel la majorité présidentielle. C’est la conviction du diplômé en Sociologie à l’Ugb et à l’Université de Strasbourg (France) Serigne Mamor Sarr qui, à l’émission Objection de la radio Sud Fm, du dimanche 12 mai dernier, trouve légitime que certains partis de l’opposition réclament une personnalité neutre. Toutefois, il a regretté la dernière concertation boudée par l’opposition, alors qu’elle était menée par l’ambassadeur Seydou Nourou Ba.
Le dialogue entre les acteurs politiques reste plus que nécessaire pour l’intérêt supérieur de l’ensemble de la population sénégalaise. C’est du moins l’avis de Serigne Momar Sarr, diplômé en Sociologie à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, et à l’Université de Strasbourg, France. Invité à l’émission politique Objection de la radio privée Sud Fm d’hier, dimanche 12 mai, M. Sarr a tout de même indiqué que «la majorité présidentielle a plus intérêt à ce que ce dialogue politique se tienne». Sur les raisons d’une telle assertion, il dira que le régime doit «assurer la crédibilité des résultats issus des urnes». Même s’il admet que constitutionnellement et légalement, le président a gagné l’élection présidentielle, il pense tout de même que ce dialogue entre dans la logique de décrisper le climat social, afin qu’il puisse dérouler son programme politique.
Comme autre raison qui fait que le régime de Macky Sall a le plus besoin de ce dialogue, l’invité du journaliste Baye Oumar Guèye, titulaire d’un Master en sociologie et d’un DEA en Science politique, trouve que cette concertation doit permettre au pouvoir de «pallier les défaillances organisationnelles que l’on a eu à observer». Mieux, poursuit-il, il reste convaincu que ces rencontres politiques peuvent permettre au régime de Macky Sall de «prévenir ou d’éviter la violence». A son avis, cela fera que le peuple salue le volontarisme du parti au pouvoir, afin que l’opposition qui pratique la politique de la chaise vide prenne toutes ses responsabilités.
Quid alors de l’intérêt pour l’opposition de prendre part à ce dialogue politique ? Sur ce point, Serigne Mamor Sarr estime que l’opposition doit se retrouver dans l’intérêt du peuple. Pour lui, dès lors que le président Macky Sall a fait comme priorités pour son dernier mandat, l’emploi des jeunes et la réforme de l’administration, «il faudrait que l’on tombe d’accord sur certains aspects, un consensus fort qui permet de décliner des politiques de manière prospective et en ayant une certaine vision stratégique qui décline un projet de société. Pour cela, on a besoin de tout le monde». Mieux, il pense que la pertinence pour l’opposition de prendre part au dialogue, «c’est de ne pas commettre les erreurs du passé».
Se prononçant, en outre, sur la condition posée par certains de l’opposition, à savoir une personnalité neutre pour conduire ce dialogue politique, M. Sarr rappelle que «le fait de récuser le ministre de l’intérieur n’est pas nouveau sous nos cieux». Pour autant, l’invité de Baye Oumar Guèye pense que certains acteurs de l’opposition ont raison de poser cette condition pour qu’il y ait dialogue. Il rappelle toutefois, pour le regretter, «qu’avant les échéances de février 2019, lors du dialogue, on avait désigné une personnalité neutre, respectée en la personne de l’ambassadeur Seydou Nourou Ba. Mais qu’est-ce qu’il en est advenu ?» Ainsi donc, il pense qu’il ne faudrait plus que «cette personne-là soit proposée et qu’au bout du compte que certains la récusent encore une fois». Pour M. Sarr, «un dialogue doit faire valoir la confiance mutuelle de part et d’autre».
«LE FNR A DECIDE DE REPONDRE A LA MAIN TENDUE DU PRESIDENT»
L’opposition dite significative, regroupée au sein du Front de résistance nationale (Frn), n’a pas boycotté le dialogue politique initié par le chef de l’Etat, Macky Sall.
C’est la révélation du leader du Grand parti, Malick Gakou qui, lors de l’émission Grand Jury de la Radio Futurs Médias (Rfm) d’hier, dimanche 12 mai, a indiqué que le Fnr avait envoyé une délégation à la première rencontre dirigée par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, pour poser ses conditions au dialogue.
L’absence des leaders du parti Rewmi, Idrissa Seck, du Grand parti, Malick Gakou, de la coalition Madické Niang, ou encore du Parti démocratique sénégalais (Pds), lors de la première rencontre entre les acteurs politiques, en prélude au dialogue national du 28 mai, ne traduit pas une volonté pour l’opposition dite «significative» de faire la politique de la chaise vide. C’est du moins ce que dit en substance le leader du Grand Parti (Gp), Malick Gakou. En effet, invité à l’émission Grand Jury de la Rfm hier, dimanche 12 mai, le coordonnateur de la coalition “Idy 2019“ lors de la dernière présidentielle, révèle que lors de la rencontre préparatoire dudit dialogue politique, qui a vu la participation d’Idrissa Seck, de Madické Niang, ou encore d’Issa Sall, sans oublier du Pds, et lui-même du Gp, le Front de résistance nationale (Frn) a convenu de «tourner la page de l’élection présidentielle» pour retenir «deux positions de base». Selon lui, «l’opposition a décidé de dire oui au dialogue, de répondre à la main tendue du président de la République, pour un dialogue politique à même de permettre au Sénégal d’avoir une démocratie apaisée, d’organiser des élections libres et transparentes, de projeter notre pays dans la voie du développement économique et social».
Par conséquent, poursuit-il, le Front qui regroupe la majeure partie des partis de l’opposition, a décidé d’envoyer «une délégation conduite par Matar Sourang, qui est le coordonnateur du Frn, pour dire au ministre de l’Intérieur notre volonté de partager le dialogue avec le pouvoir». Ainsi donc, il estime que leurs représentants ont fortement exprimée leurs attentes. Pour ce qui est des attentes, qui constituent le deuxième postulat du Fnr, c’est d’exiger «une Commission cellulaire dirigée par des personnalités indépendantes, équidistantes des formations politiques, avec la société civile». Même s’il admet que c’est le rôle du ministre de l’Intérieur de conduire ce genre de dialogue, il pense tout de même que sur la matière électorale, il était mieux que les acteurs politiques se fassent arbitrer par une personnalité neutre. Il n’a pas manqué d’inviter les acteurs politiques, majorité comme opposition, à créer les conditions d’un dialogue constructif pour l’intérêt du pays.
Revenant sur la suppression du poste de Premier ministre, Malick Gakou ne semble pas s’opposer à cette décision du chef de l’Etat. Pour lui, «si le président pense qu’il peut se passer d’un relais, bien évidemment, cela n’est que du ressort du président. En tant qu’acteurs politiques, nous ne pouvons qu’attendre les résultats de cette réforme». Toutefois, il révèle que les députés de l’opposition ont voté contre cette loi, non pas parce qu’ils étaient contre ladite suppression, mais parce qu’ils avaient pensé «qu’il fallait amorcer des concertations». A son avis, une telle réforme qui modifie les relations entre l’exécutif et le législatif, devrait être discutée.
Par Abdoulaye THIAM
SADIO, YOU'LL NEVER WALK ALONE ! *
Meilleur buteur de la Premier League avec 22 buts, ex-aequo avec Aubameyang et Salah, Sadio Mané (Liverpool) vient de réaliser une performance inédite chez les footballeurs sénégalais, dans ce championnat anglais réputé pour sa rigueur et son engagement.
Le feu-follet de l’équipe nationale peut aussi se targuer d’être le meilleur buteur des Reds à domicile (Anfield), avec 17 réalisations, devant Mohamed Salah. Sadio Mané est aussi le seul footballeur sénégalais à disputer deux finales d’affilée en ligue des champions.
Egalement, trois années successives sur le podium du Ballon d’or africain de la CAF, Sadio Mané, est un attaquant généreux dans l’effort. En témoigne, son côté altruiste que l’on retrouve très rarement chez les attaquants, qui, pour la plupart, font preuve, d’égoïsme.
Discret, presque introverti, l’enfant de Bambali, préfère plutôt se signaler sur les pelouses que dans les faits divers. Un caractère qui le rapproche de Lionel Messi et l’éloigne de certaines vedettes qui préfèrent faire le buzz…, autrement.
Pièce maitresse du dispositif de Cissé
Les performances de Sadio Mané en club ne sont certes, pas les mêmes qu’en sélection. Toujours est-il, qu’il faut reconnaître, il est et reste la pièce maitresse du dispositif tactique et stratégique de Aliou Cissé. Habile et agile balle au pied, Sadio Mané n’arrête plus de porter l’équipe nationale sur des épaules. N’allons pas jusqu’à Polokwane, pour rappeler la façon dont le Sénégal a pu composter son ticket pour le Mondial russe, grâce à un tonitruant Sadio Mané.
Rappelons-nous juste de la 77ème minute du match Sénégal-Mali, le 26 mars dernier. Alors que le Sénégal est mené au score face à une sélection malienne déterminée à humilier les Lions dans leur antre du stade Léopold Sédar Senghor où, ils n’avaient plus perdu depuis…, le 13 octobre 2013. Un «crime» de lèse-majesté, que Sadio Mané a évité de fort belle manière.
Envoyé par Aliou Cissé à la place du néo-Lion Sada Thioub, notre Messi national avait le devoir de sauver les Lions. Surtout devant les autorités telles que le ministre des Sports, Matar Bâ, le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, le Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, Ousmane Tanor Dieng et le maire de Thiès, Talla Sylla entre autres, face à un corps diplomatique du Mali qui exultait dans les gradins, chambrant nos autorités. Sadio décide alors de prendre les choses en main. Puisque 10 minutes plus tard, il remettra les pendules à l’heure avant que Moussa Konaté (90ème +2) n’offre la victoire aux Lions dans un derby sous-régional. Léopod Sédar Senghor scande à tue-tête Mané, Mané, Mané ! Début d’une reconnaissance ? Enfin !
Le patriotisme en bandoulière
Sadio Mané, c’est du talent sur le terrain, mais c’est aussi et surtout, un champion du social en dehors des pelouses. Si Bambali a été rendu célèbre, c’est grâce à lui. Il est l’espoir de toute une jeunesse qu’il aide à s’instruire (érection d’un lycée) et à se soigner avec la construction prochaine d’un hôpital. De tels actes ont poussé le Chef de l’Etat, Macky Sall, à le recevoir pour lui faire part de la fierté de toute une nation.
Mais le patriotisme de Sadio Mané ne se limite pas seulement, à la construction d’infrastructures de base. Il se manifeste aussi quand l’équipe nationale fait appel à ses enfants. Au moment où certains athlètes, en football et/ou autres disciplines, se cachent derrière des blessures diplomatiques pour ne pas honorer des sélections, Sadio lui, préfère, aller en croisade contre de fallacieux avis médicaux des clubs employeurs pour ne pas libérer les joueurs. Klopp ne nous démentira pas.
Un tel joueur mérite bien d’être aimé, encensé, choyé, encouragé mais aussi, protégé en perspective des échéances à venir. D’abord, le 1er juin prochain à Madrid, face à Tottenham, en finale de la Ligue des champions ; et ensuite, le rendez-vous continental : la prochaine coupe d’Afrique des nations. Ce Sadio ne devrait jamais être seul. Alors, chantons à chœur et avec fierté : «Sadio, you’ll never walk alone !»
* Hymne des supporters de Liverpool
UN TALIBÉ DE 15 ANS DÉCHIQUETÉ PAR UN PITBULL
Le drame a eu lieu, hier, à Pikine aux environs de 9 heures. Le chien s'était échappé de la maison de son propriétaire. Malheureusement, le pitbull trouva sur son chemin l'enfant.
Abdoulaye Baldé, un talibé de 15 ans, a été attaqué par un pitbull qui lui a déchiqueté les deux joues et les mollets. Le drame, selon Tribune qui donne l'information, a eu lieu, hier, à Pikine Icotaf, Cité 2, aux environs de 9 heures. Le chien s'était échappé de la maison de son propriétaire.
Malheureusement, le pitbull trouva sur son chemin l'enfant qui marchait entre les maisons et les étals du marché du dimanche. N'eut été l'intervention des commerçants, l'animal allait le dévorer entièrement. Le talibé a été évacué à l'Institut Pasteur de Dakar. Arrêté, le propriétaire du chien, poursuivi pour coups et blessures, est en garde-à-vue.
Dakar, 13 mai (APS) – La désignation de Serigne Saliou Thioune comme le nouveau guide des Thiantacounes, après le décès de son père Cheikh Béthio Thioune, est un des principaux sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Khalife général des mourides ‘’clôt le débat sur la succession du guide des Thiantacounes, souligne Vox Populi qui affiche à sa Une : ‘’Touba intronise le fils aîné de Cheikh Béthio’’.
Béthio Thioune, fondateur de ce mouvement religieux d’obédience mouride, est décédé mardi à l’âge de 81 ans en France des suites d’une longue maladie. Il a été inhumé vendredi à Touba, la capitale du mouridisme.
’’Serigne Saliou Thioune +Gueule Tapée+ est désormais le nouveau guide des Thiantacounes après le rappel à Dieu (…) de son père Cheikh Béthio. Ainsi, en a décidé, dans la pure tradition islamique et mouride, le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké’’, écrit le journal.
Il ajoute : ’’C’était hier, dimanche, à Médinatoul Salam, à l’occasion de la cérémonie funéraire qui s’est tenu sous la direction de Serigne Abdou Bass Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du Khalife général (…) en présence de nombreux dignitaires de la communauté mouride, de la famille du disparu et de ses disciples thiantacounes’’.
Le journal relève aussi que ‘’Fatim Thioro Thioune, la fille ainée de Cheikh Béthio, semble très en colère contre Sokhna Aïda Diallo, une des épouses de son défunt père dont les zélateurs voulaient installer à la tête de la communauté’’.
’’Succession de Cheikh Béthio Thioune, Touba intronise +Gueule Tapée’’, affiche à sa Une Le Témoin.
Serigne Saliou Thioune est le ‘’nouveau guide des Thiantacounes’’, souligne également Le Quotidien, estimant que ‘’Touba enterre la polémique’’ au sujet de la succession de Cheikh Béthio Thioune.
’’Le Khalife général des mourides a choisi Serigne Saliou Thioune comme le nouveau guide des Thiantacounes, mettant fin à la polémique sur la succession alimentée par certains talibés qui avaient opté pour Sokhna Aïda Diallo’’, écrit le journal.
Selon L’Observateur, ’’Le Khalife général des mourides élève Serigne Saliou’’ au rang de nouveau guide des Thiantacounes.
Source A annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire pour ‘’corruption, complicité de corruption d’agent public étranger et fraude fiscale’’ dans le contrat d’affermage de l’eau.
’’Une couche et non des moindres est venue s’ajouter au contrat d’affermage de l’eau autour duquel se battent la SDE et la société française Suez. Il s’agit de l’Office central contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIIF, France) qui a décidé d’entrer dans la danse (…)’’, écrit le journal qui signale qu’une demande d’entraide judiciaire a été adressée à certains services.
’’Interpol France a déjà eu à communiquer avec les Bureaux centraux de Dakar, Libreville et de Rabat dans le cadre de cette affaire’’, explique la publication qui rappelle que quelques semaines avant l’appel d’offres, la société Suez avait offert un don de camions bennes-tasseuses à la Ville de Saint-Louis dont l’ex ministre de l’Hydraulique, qui avait lancé cet appel d’offres, est le maire.
Le contrat d’affermage est provisoirement attribué à Suez mais la SDE a introduit un recours contre cette décision.
Enquête s’intéresse à la répartition des fonds de concours et de dotation et parle d’une ‘’grande nébuleuse’’.
‘’L’arrêté accordant les fonds de concours aux départements et aux communes est sorti depuis le 19 mars 2019, mais l’argent tarde. Le montant s’élève à 26,6 milliarsd (…), selon le journal qui relève que le critère démographique mis en avant dans la répartition de cet argent ‘’n’est pas respecté’’.
En sport, Le Soleil souligne que Sadio Mané de Liverpool ‘’grave son nom dans l’histoire de la Premier league’’ en terminant co-meilleur buteur avec son co-équipier Mohamed Salah et l’attaquant d’Arsenal, Aubameyang.
Le journal salue ’’une première pour un Sénégalais en premier league’’.
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NOUS SOMMES CONDAMNÉS À DISCUTER
EXCLUSIF SENEPLUS - Face aux enjeux sécuritaires liés au gaz, à la crise casamançaise et la menace djihadiste, Alioune Tine, invité de l'émission Sans Détour, estime extrêmement urgent, la tenue d'un dialogue véritablement inclusif - BANDE ANNONCE
"Si le pays est divisé, c’est une bénédiction pour des gens qui n’attendent que ça pour casser la société‘’, alerte Alioune Tine. Selon l'invité du prochain numéro de sans Détour, la tenue d'un dialogue inclusif entre tous les acteurs de la société est d'une importance capitale, afin parer aux menaces en tous genres qui guettent le pays. Ces dernières vont de la future exploitation du gaz, au fléau djihadiste en pleine expansion dans le sahel, à en croire l'expert indépendant de l'ONU au Mali.
‘’On est dans une impasse politique et il est indispensable que tous les acteurs se retrouvent autour d’une table pour recréer le Sénégal de demain. Nous sommes condamnés à débattre’’, a-t-il insisté.
Voir la bande annonce de la grande émission Sans Détour de SenePlus, co-produute avec l'école d'imagerie Sup'Imax.