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1 août 2025
LA BCEAO RASSURE LA CLIENTÈLE
Confortant les propos du Directeur national, le président de l’Apbefs a ajouté que les techniciens en charge de la sécurité dans les banques coopèrent avec la police pour arrêter les réseaux.
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et la Division spéciale de cybercriminalité (Dsc) se sont mobilisées pour traquer les auteurs des attaques dans les banques jusque dans leurs derniers retranchements, a tenu à rassurer Ahmadou Al Aminou Lô, Directeur national de la Bceao.
La cybercriminalité dans le secteur bancaire a été avant hier, au centre des discussions entre la Direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et l’Association des professionnels de banques et établissements financiers du Sénégal (Apbefs). En effet, ces responsables du système bancaire national avaient convié le directeur de la Division spéciale de cybercriminalité (Dsc) pour échanger avec lui sur ce fléau et les mesures énergiques qui ont été prises pour y faire face.
Ahmadou Al Aminou Lô, Directeur national de la Bceao, a expliqué : «Les banques sont particulièrement conscientes des efforts à faire pour continuer à gérer ce risque qui est un risque mondial. Aucune entité ne peut y être soustraite. Ce qui est demandé c’est d’avoir la capacité à y résister. Nous avons déjà ce qu’il faut, parce qu’aucune banque ne peut être agréée si elle n’a pas ses mécanismes et la commission bancaire qui est chargée de faire le contrôle avec la Banque centrale à chaque mission s’assure que les mécanismes sont en place. Nous rassurons la clientèle, parce que la rapidité avec laquelle ces attaques sont découvertes et la rapidité avec laquelle les criminels concernés sont arrêtés, montrent que le système est efficace, évidemment, ce système mérite de continuer à être éprouvé».
Confortant les propos du Directeur national, le président de l’Apbefs a ajouté que les techniciens en charge de la sécurité dans les banques coopèrent avec la police pour arrêter les réseaux. «Les banques ont des passerelles avec la police sénégalaise spécialisée dans le domaine de la cybercriminalité pour prévenir les attaques. Ce qui est demandé aux banques par la Banque centrale c’est d’avoir un système de mise à niveau permanent qui fait l’objet d’une supervision permanente. De la même manière la police est outillée pour faire face à la cybercriminalité», a soutenu Mamadou Bocar Sy, par ailleurs Directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal (Bhs).
Ces dernières semaines, la presse nationale a fait état de quelques cas d’attaques dans certaines banques de la place, qui ont été passés en revue par la Direction national de la Bceao et l’Apbefs lors de leur réunion trimestrielle du mercredi dernier.
Outre cette question, les banquiers ont évalué la situation du système bancaire. Sur ce point, M. Lô a relevé une «situation satisfaisante». Selon lui, «l’activité continue de progresser. Le total bilan des banques est aujourd’hui, à 7 250 milliards de francs Cfa à fin décembre 2018, comparé à début janvier 2018, soit une hausse d’environ 9,6% de l’activité. Les crédits sont évalués à 4 447 milliards de francs Cfa à fin décembre 2018, soit une hausse de 479 milliards au cours de l’année 2018». PROGRESSION DU BIC
Le dispositif de soutien au financement des Petites et moyennes entreprises et Petites et moyennes industries (Pme/Pmi) a été également au menu. Si l’on en croit le Dn, ce dispositif va bientôt passer à une phase active. En ce sens, informe-t-il, «un arrêté sera certainement pris après la mise en place du gouvernement, par le ministre en charge des Pme et celui des Finances pour rendre publique la qualification des services qui seront rendus par les structures d’appui et d’encadrement (Sae) qui devront accompagner les Pme pour rendre ses dossiers bancables. Le comité d’identification de ces Sae, qui est en même temps chargé de faire des propositions aux autorités publiques sur les tarifs, s’est réuni et ces tarifs seront bientôt rendus publics par l’autorité». S’agissant du Bureau d’information et de crédit (Bic), le banquier a fait état d’1 million 911mille 451 contrats de crédits déclarés dans la base de données (Bic) pour à peu près 650 mille personnes. Pour lui, cela a permis au Sénégal d’avoir une bonne note au Doing Business. Et à son avis, «plus il y aura de personnes dans cette base, mieux la distribution du crédit se fera, puisque les banques et les Sfd pourront avoir un historique de chaque personne dans la base de données».
L’EGLISE EN CROISADE CONTRE L'INSALUBRITÉ
Un Sénégal propre et vert ! C’est ce pour quoi l’Archidiocèse de Dakar s’engage à travers la 66e édition de la Grande kermesse qu’elle organise les 4 et 5 mai prochain.
L’Archidiocèse de Dakar va tenir la 66e édition de sa Grande kermesse, les 4 et 5 mai prochain. Et ce sera l’occasion pour l’église de sensibiliser pour un Sénégal propre et vert.
Un Sénégal propre et vert ! C’est ce pour quoi l’Archidiocèse de Dakar s’engage à travers la 66e édition de la Grande kermesse qu’elle organise les 4 et 5 mai prochain. «Soixante-six ans après la première édition, la Grande kermesse atteint un tournant décisif, dans un contexte où l’engagement citoyen prend tout son sens face à la détérioration progressive de notre environnement, ou comme aime à le dire le Pape François, de notre maison commune (in Laudato si)», a déclaré Monseigneur Benjamin Ndiaye qui a pris part à la conférence de presse tenue au jardin de l’Archevêché par le comité d’organisation de ladite kermesse. En effet, inscrite depuis plusieurs années dans l’agenda culturel Dakarois, cette Grande kermesse autrement appelée kermesse Cathédrale, réunit chaque année des milliers de jeunes, enfants, adultes, de toutes classes d’âge et de toutes catégories sociales selon ses organisateurs qui notent qu’elle est donc par conséquent et naturellement un «cadre approprié d’échanges, de transmission de valeurs citoyennes et de développement durable» et pourquoi pas de sensibilisation sur la préservation du bien commun qui devient aujourd’hui aux yeux de l’archevêque de Dakar, une «nécessité». «Au regard de la situation, de l’état de nos quartiers et de nos villes, il est nécessaire de lutter avec ardeur contre l’insalubrité, par tous les moyens», a fait savoir Monseigneur Benjamin Ndiaye qui se félicite du thème de cette 66e édition : «Ville propre santé pour tous.» «A travers ce thème fort symbolique de notre engagement, c’est un message fort que nous lançons, une invite à toutes les villes du Sénégal et à tous les citoyens, à lutter activement contre l’insalubrité et pour l’embellissement de la capitale et par de-là du Sénégal», a souligné Monseigneur Ndiaye rappelant que lutter ne signifie pas seulement dénoncer mais aussi et surtout poser des actes, dans le sens d’un changement positif. Et c’est justement ce à quoi prétend cette kermesse qui se veut une tribune de plaidoyer, de sensibilisation et d’action en vue d’un changement de comportement, citoyen et durable pour in fine relever le défi d’un environnement plus sain et harmonieux.
Président du comité d’organisation de la Grande kermesse, Abbé Jean Marie Ndour est revenu pour sa part sur le déroulé du programme de cette kermesse prévue les 4 et 5 mai prochain. Elle sera précédée le 3 mai d’un dîner de gala et en fin avril vers le 20, d’une randonnée pédestre de sensibilisation. Il y aura en outre un concours pour primer l’école la plus propre et la plus verte de Dakar. Un concours ouvert à tous les établissements scolaires publics comme privés. Et pour mener à bien leurs activités, les organisateurs de cette kermesse s’honorent de pouvoir compter sur l’appui des ambassadeurs de l’événement à savoir Khalilou Fadiga, Didier Awadi et Boubacar Diallo entre autres, de même que la marraine de cette édition, Soham El Wardini, maire de la capitale. Membre du comité d’organisation de cette kermesse, Valérie Ndione s’est réjouie de savoir que cette dite kermesse va joindre l’utile à l’agréable. «66 ans ce n’est pas rien. Il faut un nouvel élan. Cette kermesse est un évènement unique regroupant toutes les catégories sociales et faisant participer toutes les classes d’âge. Elle réunit chaque année plus de 20 000 participants. Il faudrait que cela puisse servir. C’est bien de divertir mais le contexte demande une certaine action. Nous avons un problème qu’il faut résoudre», a-t-elle réagi.
MALAL TALLA EN COLÈRE CONTRE LA MUNICIPALITÉ DE WAKHINANE
«Des associations citoyennes comme nous méritent d’être soutenues mais elles sont vues comme des adversaires. Alors que nous sommes des contributeurs pour une meilleure citoyenneté de la localité...»
Dans leur engagement au profit de la communauté, les organisations citoyennes attendent aussi l’appui des autorités municipales. Mais souvent tel n’est pas le cas et le rappeur Malal Talla alias Fou Malade n’a pas manqué de déplorer cet état de fait. C’était à l’occasion d’une rencontre avec la presse autour du projet dénommé Doundeul Wakhinane. Selon le responsable de Guédiawaye Hip Hop, qui s’exprimait en présence des représentants de la mairie de la commune de Wakhiane Nimzatt, les diverses interpellations faites aux autorités municipales n’ont pas reçu de réponses. «La mairie a été toujours saisie à travers une correspondance. Mais c’est dommage que nous n’ayons jamais reçu un accusé de réception ou un quelconque soutien», fustige M. Talla. Pourtant, indique-t-il, les associations citoyennes sont quelque part une interface entre les municipalités et les jeunes des quartiers. «Des associations citoyennes comme nous méritent d’être soutenues mais elles sont vues comme des adversaires. Alors que nous sommes des contributeurs pour une meilleure citoyenneté de la localité. Parce que quand une zone est pauvre, il faut beaucoup de citoyenneté pour baisser la tension du côté des jeunes. Et nous comptons mobiliser une bonne partie des jeunes», souligne Malal Talla. Doundeul Wakhinane qui vient d’être mis sur pied par l’Association Guédiawaye Hip Hop, a pour objectif, selon les acteurs de ce projet, de réduire les inégalités sociales dans la commune de Wakhinane Nimzatt par le vecteur du Hip Hop. En présence des jeunes femmes et responsables agents de la mairie, Malal Talla dit Fou Malade renseigne que cette activité permet aussi d’animer la ville. «On va mettre des espaces verts et aménager des espaces publics, créer des activités culturelles qui puissent permettre aux jeunes de contribuer à la réduction des inégalités sociales. Notre structure G Hip Hop existe depuis 2010 et nous avons aussi comme mission la lutte contre l’érosion côtière. On fait le reboisement et on anime des conférences de sensibilisation sur la gouvernance locale, mais surtout l’implication massive des jeunes.» Sur un autre registre, le porte-parole Malal Talla renseigne que pour réussir ce programme, des campagnes de sensibilisation, des caravanes, des débats et concerts sont prévus. «C’est un programme pour 1 an et nous verrons si ça sera possible d’en faire bénéficier les autres communes pour la lutte contre les inégalités sociales.»
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MACKY DOIT TENIR PAROLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Alioune Tine alerte sur le péril d'un pays désenchanté, malgré la réélection au premier tour du chef de l'Etat - Il faudrait absolument que les différents acteurs trouvent un consensus sur les institutions et le gaz, insiste-t-il
Youssouf Ba et Rokhaya Bassène |
Publication 05/04/2019
Le Sénégal est à un tournant important de son histoire ou la réforme des institutions s’impose. ‘’Il faut savoir négocier la réforme des institutions parce qu’aujourd’hui, nos institutions ont atteint leurs limites de possibilités fonctionnement’’, fait constater Alioune Tine.
Invité comme panéliste au déjeuner débat organisé par la Fondation Konrad Adenauer et le Think Thank Wathi, l'ancien représentant d'Amnesty International au Sénégal estime que les différents acteurs doivent dialoguer. ‘’Il faudrait absolument que les différents acteurs s’assoient, discutent et trouvent un consensus sur les institutions et la gestion du pétrole’’, a t-il déclaré, ajoutant que le Sénégal vit un moment de désenchantement, de doute, malgré la réélection incontestable du président Macky Sall.
Alioune Tine invite par ailleurs, le chef de l'Etat à s'ouvrir aux intellectuels.
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À TOUS AGES, LE SPORT C'EST LA SANTÉ
POINT DE MIRE SENEPLUS - Pour améliorer leur santé, des femmes d'une banlieue de Dakar sortent tous les matins de chez elles pour aller faire des exercices physiques sur la plage.
A tous les âges, le sport est bénéfique. Bien que cela ne soit pas très fréquanes dans nos différentes cultures, un phénomène nouveau semble apparaître.
Pour améliorer leur santé, des femmes d'une banlieue de Dakar sortent tous les matins de chez elles pour aller faire des exercices physiques sur la plage.Une petite révolutino culture ?
Voir la vidéo.
UN JEUNE MÉCANICIEN TUÉ À KEUR MASSAR
Bacary Diedhiou plus connu sous le nom de Papi Diola a été mortellement poignardé au cours d’une bagarre. La rixe a éclaté entre deux groupes de jeunes lors d’une séance de jeu de faux lion appelé « Simb ».
Une fête de l’indépendance meurtrière à Keur Massar au quartier Keur Pathé. Bacary Diedhiou plus connu sous le nom de Papi Diola a été mortellement poignardé au cours d’une bagarre. La rixe a éclaté entre deux groupes de jeunes lors d’une séance de jeu de faux lion appelé « Simb ».
Papi Diola, mécanicien, a reçu un coup de couteau qui lui a été fatal. Une autre personne aurait été blessée au cours de la bagarre. Et est dans un état critique. Nous y reviendrons.
LA CPI PERSONA NON GRATA AUX USA
Les États-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, en réaction à l'éventuelle ouverture d'une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par des soldats américains en Afghanistan
Après avoir fait face à de nombreuses critiques dans la foulée des acquittements de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et du Congolais Jean-Pierre Bemba, la Cour pénale internationale est désormais la cible de l’administration Trump. « Nous pouvons confirmer que les autorités américaines ont révoqué le visa d’entrée aux États-Unis de la procureure », a assuré le bureau de Fatou Bensouda, dans un communiqué publié vendredi 5 avril. Cette dernière continuera néanmoins à « accomplir ses devoirs sans peur ni favoritisme », assure le communiqué, soulignant que la procureure avait un « mandat indépendant et impartial ».
Conflit afghan
Fatou Bensouda avait annoncé en 2017 qu’elle allait demander aux juges l’autorisation d’ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l’armée américaine.
Le mois dernier, les États-Unis ont annoncé des restrictions de visa pour tenter d’empêcher toute enquête de l’institution contre des militaires américains. Dans la foulée, le président de la CPI, Chile Eboe-Osuji, avait appelé le 1er avril les États-Unis à soutenir la Cour et à adhérer à son traité fondateur, le Statut de Rome.
Relation tumultueuse
Si Washington n’a pas ratifié le texte signé par 123 pays, le CPI peut tout de même lancer des investigations. En vertu de son Statut, son procureur peut en effet déclencher ses propres enquêtes, sans permission des juges, à la condition qu’elles impliquent au moins un pays membre, ce qui est le cas de l’Afghanistan.
Les relations entre Washington et la CPI ont toujours été tumultueuses, mais la défiance est encore montée d’un cran depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Son conseiller John Bolton l’avait ainsi qualifiée d’institution « dangereuse » et « illégitime ». Les États-Unis ont tout fait, notamment via des accords bilatéraux avec de nombreux pays, pour éviter que des Américains ne soient visés par ses enquêtes.
«C’EST NOTRE MEILLEUR JOUEUR. IL EST CAPABLE DE NOUS DONNER LA COUPE»
Idrissa Gana GUEYE ne manque pas d’ambitions avec l’équipe nationale du Sénégal. Et selon le joueur formé à Diambars (Sénégal), c’est avec le buteur des reds au top que le Sénégal pourra espérer décrocher le titre continental.
Idrissa Gana GUEYE ne manque pas d’ambitions avec l’équipe nationale du Sénégal. Dans une interview accordée à la chaine 13 tv, le milieu de terrain des toffees est revenu sur son transfert avorté au PSg, les performances de son compatriote Sadio Mané à liverpool, ou encore la prochaine can 2019. Et selon le joueur formé à Diambars (Sénégal), c’est avec le buteur des reds au top que le Sénégal pourra espérer décrocher le titre continental.
ATTITUDE CONTRE LA COLOMBIE AU MONDIAL 2018
«J’ai plus envie de parler de la coupe du monde car c’est déjà passé. J’étais concentré dans cette rencontre. L’action s’est passée rapidement. Au moment où l’entraineur effectuait le changement, j’étais sur le poteau. J’avais demandé à Moussa Wagué de venir me suppléer et il m’a dit de rester. C’est ainsi que j’ai vu le ballon traverser la ligne des buts. Je ne veux plus parler de cette action. J’étais à fond dans cette partie. Et je connais tous les détails. Franchement, je n’étais pas touché par la réaction des internautes. Plutôt avec les montages, ça me faisait rire. Certains disaient que j’étais nonchalant. C’est même immature de penser ça. Je suis un joueur professionnel et je défends les couleurs de mon équipe nationale. Donc, laisser le ballon traverser la ligne de but sans rien faire, c’est même illogique ».
QUALIFICATION POUR LA CAN 2019
«Nous avons un grand espoir dans cette coupe d’Afrique des Nations. Il ne faut pas forcer les choses. Nous connaissons la qualité du groupe. C’est vrai que tout le monde dit qu’il est temps qu’on gagne la Coupe d’Afrique des Nations. Mais il faut beaucoup penser à la méthode pour y arriver. Il ne faut surtout pas tomber dans l’erreur et essayer d’atteindre notre objectif. Mais n’oublions surtout pas que c’est Dieu qui donne la victoire ».
TRANSFERT AVORTE AU PSG
«J’étais au courant depuis longtemps de ce transfert. C’est mon frère et mon agent qui s’occupaient de ce dossier. Ils avaient pris contact depuis le mois de juillet dernier. Mais comme Tuchel est venu, les dirigeants parisiens ont voulu attendre jusqu’à ce que l’entraîneur prenne ses marques au sein de l’équipe. Au mois de janvier, les parisiens sont revenus à la charge. Ils me voulaient, car d’après eux, j’étais le profil idéal. Lors de la rencontre contre Chelsea, ils sont venus au stade pour me regarder. Mon agent m’avait dit que tout est acté. C’est par la suite que mon entraîneur d’Everton a dit que Gana ne partira pas. Il est important pour nous ».
LES RAISONS DU BLOCAGE
«À mon avis, tous les deux clubs devaient faire des efforts. C’est vrai que beaucoup de choses se passent à ton insu. Mais, je sais que Paris a tout fait. Mais mon club avait décidé de ne pas me laisser au mois de janvier. Malgré tout, j’avais pris mes responsabilités de parler avec les dirigeants du club. J’avais pu les faire comprendre que c’était une opportunité à saisir. Comme tous les joueurs, je rêve de jouer la Ligue des Champions, mais aussi de gagner des trophées pour étoffer mon CV ».
BOYCOTT DE L’ENTRAINEMENT AVEC EVERTON
«(Rire), non même pas. Tout ce que je fais, je parle avec le coach et le directeur sportif. Pendant ce temps là, j’étais blessé à l’adducteur. J’en avais profité pour me reposer ».
LE NOUVEAU STATUT A EVERTON
«Je suis resté le même. C’est vrai que depuis l’avènement du transfert avorté au PSG, les gens commencent à s’interroger sur moi. Mais personnellement, je n’ai jamais douté de mes qualités. Je crois au Tout-Puissant. Et je sais que tout ce qu’il fait, est meilleur pour moi ».
PERFORMANCES DE SADIO MANE AVEC LIVERPOOL
« C’est un sentiment de joie et de fierté de le voir briller avec Liverpool. Parfois, je dis que si le Sénégal ne gagne pas une coupe, il en sera pour quelque chose. Je l’ai toujours dit. Avec son talent, il est capable de nous donner une coupe. Je connais ses qualités et il peut nous apporter beaucoup choses. C’est lui notre meilleur joueur et c’est avec lui que nous gagnerons un trophée. Mon souhait est qu’il puisse décrocher le titre de Ballon d’Or ».
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NOUVELLE ÈRE DANS LE ''MACKY''
Le chef de l’Etat annonce pour les heures à venir, une nouvelle équipe marquée par un « resserrement organique et un recentrage autour des missions essentielles »
‘’C’est maintenant le temps du président Macky Sall. Un temps nouveau pour lui permettre de mettre en place un nouveau gouvernement en prenant en compte les espérances du peuple’’, a déclaré Mahammad Dionne, premier ministre démissionnaire ce vendredi 5 avril 2019. Pour la prochaine équipe qui devrait être connue dans les heures à venir, le chef de l'Etat promet un resserement organique de même qu'un recentrage autour des missions essentielles.
Mahammed Boun Abdallah Dionne assumait les fonctions de Premier ministre depuis le 6 juillet 2014 lorsqu’il a remplacé à ce poste Aminata Touré.
Proche de Macky Sall, il a par le passé été ministre auprès du président de la République, en charge du suivi de la Mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le référentiel de la politique économique du gouvernement depuis 2014. Mahammed Boun Abdallah Dionne a servi à l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), de 2008 à 2014, d’abord au poste de Représentant-résident en Algérie, ensuite Directeur du Bureau Afrique à Vienne (Autriche), Coordonnateur en chef de la coopération industrielle Sud-Sud/ONUDI.
Sa carrière professionnelle, en qualité d’ingénieur technico-commercial, a débuté à IBM France (1983-1986) avant d’intégrer, à Dakar, le siège de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), où il a respectivement occupé les fonctions de Fondé de pouvoir, Sous-directeur et Directeur (1986-1997).
Mis en position de détachement par la BCEAO, Mahammed Boun Abdallah Dionne a eu à occuper le poste de Directeur de l’Industrie du Sénégal de 1997 à 2003.
Il servira ensuite pendant un an au sein de la diplomatie sénégalaise, comme ministre-conseiller chargé des affaires économiques à l’Ambassade du Sénégal à Paris.
De retour au Sénégal, il a travaillé comme Directeur de Cabinet, aux côtés de Macky Sall, respectivement à la Primature et à l’Assemblée nationale (2004-2008).
Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a fait ses études supérieures en France est titulaire d’un Diplôme de troisième cycle en Economie internationale et Globalisation, spécialité Politiques économiques et sociales de l’Université Grenoble 2, Pierre-Mendes France, et d’un Diplôme d’Ingénieur de l’Institut d’Informatique d’Entreprise du Conservatoire national des Arts et Métiers de Paris (France).
LA POLICE CELEBRE SES CHAMPIONS
Parmi les champions de cette année, l’agent de police Mouhamadou Amoul Yaakaar Diouf, l’incorruptible.
Cette année encore, la célébration de la fête de l’indépendance a donné l’occasion à la police nationale de décorer ses agents qui se sont illustrés par leurs actes.
En marge de la célébration de la59ème édition de la Fête de l’Indépendance du Sénégal, une cérémonie de remise de décoration aux fonctionnaires de Police promus aux différents ordres nationaux a été organisée, hier. Elle a été présidée par le Ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, en présence du directeur général de la police nationale, l’inspecteur général de Police Ousmane Sy.
Cette année, 41 personnes ont été honorées dont 2 civils. Parmi les récipiendaires, il y a le Commissaire Abdoulaye Diop, directeur de la sécurité publique, qui a été fait Commandeur dans l’ordre du mérite. Seize ont reçu la médaille d’honneur de la police dont le boss du Commissariat central de Dakar, le Commissaire de Police principal Ndiaré Sène, le Directeur de la Division des investigations criminelles, le Commissaire de Police divisionnaire Ibrahima Diop, celui de la Sureté urbaine, le Commissaire de Police El hadji Cheikh Dramé, et l’agent de police, Mouhamadou Amoul Yakar Diouf de la compagnie de la circulation. Il faut signaler que, seuls les agents qui ont fait 20 ans de service, ou des civils qui ont rendu service à la police nationale ont droit à la médaille d’honneur de la police. Dix récipiendaires ont été élevés au grade de chevaliers du Lion dont le directeur de la division spéciale de la cyber sécurité, le Commissaire Pape Guèye.
Lors de la cérémonie, le directeur de la sécurité publique a rappelé que leurs actes s’inscrivent dans une dynamique évolutive, mais, qu’ils doivent être en phase avec la législation et le droit en vigueur. Commissaire Abdoulaye Diop de dire que tous les agents de la police sont soumis au respect de la règle du droit qui garantit l’ordre juridique national et permet une meilleure protection du patrimoine de l’Etat. “Il faut que les jeunes s’engagent davantage derrière certaines vertus qui fondent les valeurs de la république. La cohésion dans le travail, l’impartialité et la sérénité au sein du corps. Et de réserver leur action exclusive au service de la république’’, a enjoint le boss de la DSP.
« C’est à nous de greffer certaines qualités sur la voie publique… »
L’agent de police, Mouhamadou Amoul Yaakaar Diouf, de la compagnie de la circulation de Dakar, a lui souligné que toutes les bases pour faire un officier de police de qualité sont données à l’Ecole Nationale de Police et de la Formation Permanente (ENPFP). “Nous avons une très bonne école. Tous ses agents y sont très bien formés. Maintenant, il y a des comportements qu’on ne peut pas avoir à l’ENPFP. Comme tout homme, il y’a d’abord l’éducation. Nous y recevons des cours. Nous sommes instruits. C’est à nous de greffer certaines qualités sur la voie publique pour faire une police et un agent de qualité’’, a laissé entendre celui qui est peint comme un flic incorruptible.