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31 juillet 2025
L’EGLISE EN CROISADE CONTRE L'INSALUBRITÉ
Un Sénégal propre et vert ! C’est ce pour quoi l’Archidiocèse de Dakar s’engage à travers la 66e édition de la Grande kermesse qu’elle organise les 4 et 5 mai prochain.
L’Archidiocèse de Dakar va tenir la 66e édition de sa Grande kermesse, les 4 et 5 mai prochain. Et ce sera l’occasion pour l’église de sensibiliser pour un Sénégal propre et vert.
Un Sénégal propre et vert ! C’est ce pour quoi l’Archidiocèse de Dakar s’engage à travers la 66e édition de la Grande kermesse qu’elle organise les 4 et 5 mai prochain. «Soixante-six ans après la première édition, la Grande kermesse atteint un tournant décisif, dans un contexte où l’engagement citoyen prend tout son sens face à la détérioration progressive de notre environnement, ou comme aime à le dire le Pape François, de notre maison commune (in Laudato si)», a déclaré Monseigneur Benjamin Ndiaye qui a pris part à la conférence de presse tenue au jardin de l’Archevêché par le comité d’organisation de ladite kermesse. En effet, inscrite depuis plusieurs années dans l’agenda culturel Dakarois, cette Grande kermesse autrement appelée kermesse Cathédrale, réunit chaque année des milliers de jeunes, enfants, adultes, de toutes classes d’âge et de toutes catégories sociales selon ses organisateurs qui notent qu’elle est donc par conséquent et naturellement un «cadre approprié d’échanges, de transmission de valeurs citoyennes et de développement durable» et pourquoi pas de sensibilisation sur la préservation du bien commun qui devient aujourd’hui aux yeux de l’archevêque de Dakar, une «nécessité». «Au regard de la situation, de l’état de nos quartiers et de nos villes, il est nécessaire de lutter avec ardeur contre l’insalubrité, par tous les moyens», a fait savoir Monseigneur Benjamin Ndiaye qui se félicite du thème de cette 66e édition : «Ville propre santé pour tous.» «A travers ce thème fort symbolique de notre engagement, c’est un message fort que nous lançons, une invite à toutes les villes du Sénégal et à tous les citoyens, à lutter activement contre l’insalubrité et pour l’embellissement de la capitale et par de-là du Sénégal», a souligné Monseigneur Ndiaye rappelant que lutter ne signifie pas seulement dénoncer mais aussi et surtout poser des actes, dans le sens d’un changement positif. Et c’est justement ce à quoi prétend cette kermesse qui se veut une tribune de plaidoyer, de sensibilisation et d’action en vue d’un changement de comportement, citoyen et durable pour in fine relever le défi d’un environnement plus sain et harmonieux.
Président du comité d’organisation de la Grande kermesse, Abbé Jean Marie Ndour est revenu pour sa part sur le déroulé du programme de cette kermesse prévue les 4 et 5 mai prochain. Elle sera précédée le 3 mai d’un dîner de gala et en fin avril vers le 20, d’une randonnée pédestre de sensibilisation. Il y aura en outre un concours pour primer l’école la plus propre et la plus verte de Dakar. Un concours ouvert à tous les établissements scolaires publics comme privés. Et pour mener à bien leurs activités, les organisateurs de cette kermesse s’honorent de pouvoir compter sur l’appui des ambassadeurs de l’événement à savoir Khalilou Fadiga, Didier Awadi et Boubacar Diallo entre autres, de même que la marraine de cette édition, Soham El Wardini, maire de la capitale. Membre du comité d’organisation de cette kermesse, Valérie Ndione s’est réjouie de savoir que cette dite kermesse va joindre l’utile à l’agréable. «66 ans ce n’est pas rien. Il faut un nouvel élan. Cette kermesse est un évènement unique regroupant toutes les catégories sociales et faisant participer toutes les classes d’âge. Elle réunit chaque année plus de 20 000 participants. Il faudrait que cela puisse servir. C’est bien de divertir mais le contexte demande une certaine action. Nous avons un problème qu’il faut résoudre», a-t-elle réagi.
MALAL TALLA EN COLÈRE CONTRE LA MUNICIPALITÉ DE WAKHINANE
«Des associations citoyennes comme nous méritent d’être soutenues mais elles sont vues comme des adversaires. Alors que nous sommes des contributeurs pour une meilleure citoyenneté de la localité...»
Dans leur engagement au profit de la communauté, les organisations citoyennes attendent aussi l’appui des autorités municipales. Mais souvent tel n’est pas le cas et le rappeur Malal Talla alias Fou Malade n’a pas manqué de déplorer cet état de fait. C’était à l’occasion d’une rencontre avec la presse autour du projet dénommé Doundeul Wakhinane. Selon le responsable de Guédiawaye Hip Hop, qui s’exprimait en présence des représentants de la mairie de la commune de Wakhiane Nimzatt, les diverses interpellations faites aux autorités municipales n’ont pas reçu de réponses. «La mairie a été toujours saisie à travers une correspondance. Mais c’est dommage que nous n’ayons jamais reçu un accusé de réception ou un quelconque soutien», fustige M. Talla. Pourtant, indique-t-il, les associations citoyennes sont quelque part une interface entre les municipalités et les jeunes des quartiers. «Des associations citoyennes comme nous méritent d’être soutenues mais elles sont vues comme des adversaires. Alors que nous sommes des contributeurs pour une meilleure citoyenneté de la localité. Parce que quand une zone est pauvre, il faut beaucoup de citoyenneté pour baisser la tension du côté des jeunes. Et nous comptons mobiliser une bonne partie des jeunes», souligne Malal Talla. Doundeul Wakhinane qui vient d’être mis sur pied par l’Association Guédiawaye Hip Hop, a pour objectif, selon les acteurs de ce projet, de réduire les inégalités sociales dans la commune de Wakhinane Nimzatt par le vecteur du Hip Hop. En présence des jeunes femmes et responsables agents de la mairie, Malal Talla dit Fou Malade renseigne que cette activité permet aussi d’animer la ville. «On va mettre des espaces verts et aménager des espaces publics, créer des activités culturelles qui puissent permettre aux jeunes de contribuer à la réduction des inégalités sociales. Notre structure G Hip Hop existe depuis 2010 et nous avons aussi comme mission la lutte contre l’érosion côtière. On fait le reboisement et on anime des conférences de sensibilisation sur la gouvernance locale, mais surtout l’implication massive des jeunes.» Sur un autre registre, le porte-parole Malal Talla renseigne que pour réussir ce programme, des campagnes de sensibilisation, des caravanes, des débats et concerts sont prévus. «C’est un programme pour 1 an et nous verrons si ça sera possible d’en faire bénéficier les autres communes pour la lutte contre les inégalités sociales.»
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MACKY DOIT TENIR PAROLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Alioune Tine alerte sur le péril d'un pays désenchanté, malgré la réélection au premier tour du chef de l'Etat - Il faudrait absolument que les différents acteurs trouvent un consensus sur les institutions et le gaz, insiste-t-il
Youssouf Ba et Rokhaya Bassène |
Publication 05/04/2019
Le Sénégal est à un tournant important de son histoire ou la réforme des institutions s’impose. ‘’Il faut savoir négocier la réforme des institutions parce qu’aujourd’hui, nos institutions ont atteint leurs limites de possibilités fonctionnement’’, fait constater Alioune Tine.
Invité comme panéliste au déjeuner débat organisé par la Fondation Konrad Adenauer et le Think Thank Wathi, l'ancien représentant d'Amnesty International au Sénégal estime que les différents acteurs doivent dialoguer. ‘’Il faudrait absolument que les différents acteurs s’assoient, discutent et trouvent un consensus sur les institutions et la gestion du pétrole’’, a t-il déclaré, ajoutant que le Sénégal vit un moment de désenchantement, de doute, malgré la réélection incontestable du président Macky Sall.
Alioune Tine invite par ailleurs, le chef de l'Etat à s'ouvrir aux intellectuels.
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À TOUS AGES, LE SPORT C'EST LA SANTÉ
POINT DE MIRE SENEPLUS - Pour améliorer leur santé, des femmes d'une banlieue de Dakar sortent tous les matins de chez elles pour aller faire des exercices physiques sur la plage.
A tous les âges, le sport est bénéfique. Bien que cela ne soit pas très fréquanes dans nos différentes cultures, un phénomène nouveau semble apparaître.
Pour améliorer leur santé, des femmes d'une banlieue de Dakar sortent tous les matins de chez elles pour aller faire des exercices physiques sur la plage.Une petite révolutino culture ?
Voir la vidéo.
UN JEUNE MÉCANICIEN TUÉ À KEUR MASSAR
Bacary Diedhiou plus connu sous le nom de Papi Diola a été mortellement poignardé au cours d’une bagarre. La rixe a éclaté entre deux groupes de jeunes lors d’une séance de jeu de faux lion appelé « Simb ».
Une fête de l’indépendance meurtrière à Keur Massar au quartier Keur Pathé. Bacary Diedhiou plus connu sous le nom de Papi Diola a été mortellement poignardé au cours d’une bagarre. La rixe a éclaté entre deux groupes de jeunes lors d’une séance de jeu de faux lion appelé « Simb ».
Papi Diola, mécanicien, a reçu un coup de couteau qui lui a été fatal. Une autre personne aurait été blessée au cours de la bagarre. Et est dans un état critique. Nous y reviendrons.
LA CPI PERSONA NON GRATA AUX USA
Les États-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, en réaction à l'éventuelle ouverture d'une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par des soldats américains en Afghanistan
Après avoir fait face à de nombreuses critiques dans la foulée des acquittements de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et du Congolais Jean-Pierre Bemba, la Cour pénale internationale est désormais la cible de l’administration Trump. « Nous pouvons confirmer que les autorités américaines ont révoqué le visa d’entrée aux États-Unis de la procureure », a assuré le bureau de Fatou Bensouda, dans un communiqué publié vendredi 5 avril. Cette dernière continuera néanmoins à « accomplir ses devoirs sans peur ni favoritisme », assure le communiqué, soulignant que la procureure avait un « mandat indépendant et impartial ».
Conflit afghan
Fatou Bensouda avait annoncé en 2017 qu’elle allait demander aux juges l’autorisation d’ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l’armée américaine.
Le mois dernier, les États-Unis ont annoncé des restrictions de visa pour tenter d’empêcher toute enquête de l’institution contre des militaires américains. Dans la foulée, le président de la CPI, Chile Eboe-Osuji, avait appelé le 1er avril les États-Unis à soutenir la Cour et à adhérer à son traité fondateur, le Statut de Rome.
Relation tumultueuse
Si Washington n’a pas ratifié le texte signé par 123 pays, le CPI peut tout de même lancer des investigations. En vertu de son Statut, son procureur peut en effet déclencher ses propres enquêtes, sans permission des juges, à la condition qu’elles impliquent au moins un pays membre, ce qui est le cas de l’Afghanistan.
Les relations entre Washington et la CPI ont toujours été tumultueuses, mais la défiance est encore montée d’un cran depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Son conseiller John Bolton l’avait ainsi qualifiée d’institution « dangereuse » et « illégitime ». Les États-Unis ont tout fait, notamment via des accords bilatéraux avec de nombreux pays, pour éviter que des Américains ne soient visés par ses enquêtes.
«C’EST NOTRE MEILLEUR JOUEUR. IL EST CAPABLE DE NOUS DONNER LA COUPE»
Idrissa Gana GUEYE ne manque pas d’ambitions avec l’équipe nationale du Sénégal. Et selon le joueur formé à Diambars (Sénégal), c’est avec le buteur des reds au top que le Sénégal pourra espérer décrocher le titre continental.
Idrissa Gana GUEYE ne manque pas d’ambitions avec l’équipe nationale du Sénégal. Dans une interview accordée à la chaine 13 tv, le milieu de terrain des toffees est revenu sur son transfert avorté au PSg, les performances de son compatriote Sadio Mané à liverpool, ou encore la prochaine can 2019. Et selon le joueur formé à Diambars (Sénégal), c’est avec le buteur des reds au top que le Sénégal pourra espérer décrocher le titre continental.
ATTITUDE CONTRE LA COLOMBIE AU MONDIAL 2018
«J’ai plus envie de parler de la coupe du monde car c’est déjà passé. J’étais concentré dans cette rencontre. L’action s’est passée rapidement. Au moment où l’entraineur effectuait le changement, j’étais sur le poteau. J’avais demandé à Moussa Wagué de venir me suppléer et il m’a dit de rester. C’est ainsi que j’ai vu le ballon traverser la ligne des buts. Je ne veux plus parler de cette action. J’étais à fond dans cette partie. Et je connais tous les détails. Franchement, je n’étais pas touché par la réaction des internautes. Plutôt avec les montages, ça me faisait rire. Certains disaient que j’étais nonchalant. C’est même immature de penser ça. Je suis un joueur professionnel et je défends les couleurs de mon équipe nationale. Donc, laisser le ballon traverser la ligne de but sans rien faire, c’est même illogique ».
QUALIFICATION POUR LA CAN 2019
«Nous avons un grand espoir dans cette coupe d’Afrique des Nations. Il ne faut pas forcer les choses. Nous connaissons la qualité du groupe. C’est vrai que tout le monde dit qu’il est temps qu’on gagne la Coupe d’Afrique des Nations. Mais il faut beaucoup penser à la méthode pour y arriver. Il ne faut surtout pas tomber dans l’erreur et essayer d’atteindre notre objectif. Mais n’oublions surtout pas que c’est Dieu qui donne la victoire ».
TRANSFERT AVORTE AU PSG
«J’étais au courant depuis longtemps de ce transfert. C’est mon frère et mon agent qui s’occupaient de ce dossier. Ils avaient pris contact depuis le mois de juillet dernier. Mais comme Tuchel est venu, les dirigeants parisiens ont voulu attendre jusqu’à ce que l’entraîneur prenne ses marques au sein de l’équipe. Au mois de janvier, les parisiens sont revenus à la charge. Ils me voulaient, car d’après eux, j’étais le profil idéal. Lors de la rencontre contre Chelsea, ils sont venus au stade pour me regarder. Mon agent m’avait dit que tout est acté. C’est par la suite que mon entraîneur d’Everton a dit que Gana ne partira pas. Il est important pour nous ».
LES RAISONS DU BLOCAGE
«À mon avis, tous les deux clubs devaient faire des efforts. C’est vrai que beaucoup de choses se passent à ton insu. Mais, je sais que Paris a tout fait. Mais mon club avait décidé de ne pas me laisser au mois de janvier. Malgré tout, j’avais pris mes responsabilités de parler avec les dirigeants du club. J’avais pu les faire comprendre que c’était une opportunité à saisir. Comme tous les joueurs, je rêve de jouer la Ligue des Champions, mais aussi de gagner des trophées pour étoffer mon CV ».
BOYCOTT DE L’ENTRAINEMENT AVEC EVERTON
«(Rire), non même pas. Tout ce que je fais, je parle avec le coach et le directeur sportif. Pendant ce temps là, j’étais blessé à l’adducteur. J’en avais profité pour me reposer ».
LE NOUVEAU STATUT A EVERTON
«Je suis resté le même. C’est vrai que depuis l’avènement du transfert avorté au PSG, les gens commencent à s’interroger sur moi. Mais personnellement, je n’ai jamais douté de mes qualités. Je crois au Tout-Puissant. Et je sais que tout ce qu’il fait, est meilleur pour moi ».
PERFORMANCES DE SADIO MANE AVEC LIVERPOOL
« C’est un sentiment de joie et de fierté de le voir briller avec Liverpool. Parfois, je dis que si le Sénégal ne gagne pas une coupe, il en sera pour quelque chose. Je l’ai toujours dit. Avec son talent, il est capable de nous donner une coupe. Je connais ses qualités et il peut nous apporter beaucoup choses. C’est lui notre meilleur joueur et c’est avec lui que nous gagnerons un trophée. Mon souhait est qu’il puisse décrocher le titre de Ballon d’Or ».
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NOUVELLE ÈRE DANS LE ''MACKY''
Le chef de l’Etat annonce pour les heures à venir, une nouvelle équipe marquée par un « resserrement organique et un recentrage autour des missions essentielles »
‘’C’est maintenant le temps du président Macky Sall. Un temps nouveau pour lui permettre de mettre en place un nouveau gouvernement en prenant en compte les espérances du peuple’’, a déclaré Mahammad Dionne, premier ministre démissionnaire ce vendredi 5 avril 2019. Pour la prochaine équipe qui devrait être connue dans les heures à venir, le chef de l'Etat promet un resserement organique de même qu'un recentrage autour des missions essentielles.
Mahammed Boun Abdallah Dionne assumait les fonctions de Premier ministre depuis le 6 juillet 2014 lorsqu’il a remplacé à ce poste Aminata Touré.
Proche de Macky Sall, il a par le passé été ministre auprès du président de la République, en charge du suivi de la Mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le référentiel de la politique économique du gouvernement depuis 2014. Mahammed Boun Abdallah Dionne a servi à l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), de 2008 à 2014, d’abord au poste de Représentant-résident en Algérie, ensuite Directeur du Bureau Afrique à Vienne (Autriche), Coordonnateur en chef de la coopération industrielle Sud-Sud/ONUDI.
Sa carrière professionnelle, en qualité d’ingénieur technico-commercial, a débuté à IBM France (1983-1986) avant d’intégrer, à Dakar, le siège de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), où il a respectivement occupé les fonctions de Fondé de pouvoir, Sous-directeur et Directeur (1986-1997).
Mis en position de détachement par la BCEAO, Mahammed Boun Abdallah Dionne a eu à occuper le poste de Directeur de l’Industrie du Sénégal de 1997 à 2003.
Il servira ensuite pendant un an au sein de la diplomatie sénégalaise, comme ministre-conseiller chargé des affaires économiques à l’Ambassade du Sénégal à Paris.
De retour au Sénégal, il a travaillé comme Directeur de Cabinet, aux côtés de Macky Sall, respectivement à la Primature et à l’Assemblée nationale (2004-2008).
Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a fait ses études supérieures en France est titulaire d’un Diplôme de troisième cycle en Economie internationale et Globalisation, spécialité Politiques économiques et sociales de l’Université Grenoble 2, Pierre-Mendes France, et d’un Diplôme d’Ingénieur de l’Institut d’Informatique d’Entreprise du Conservatoire national des Arts et Métiers de Paris (France).
LA POLICE CELEBRE SES CHAMPIONS
Parmi les champions de cette année, l’agent de police Mouhamadou Amoul Yaakaar Diouf, l’incorruptible.
Cette année encore, la célébration de la fête de l’indépendance a donné l’occasion à la police nationale de décorer ses agents qui se sont illustrés par leurs actes.
En marge de la célébration de la59ème édition de la Fête de l’Indépendance du Sénégal, une cérémonie de remise de décoration aux fonctionnaires de Police promus aux différents ordres nationaux a été organisée, hier. Elle a été présidée par le Ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, en présence du directeur général de la police nationale, l’inspecteur général de Police Ousmane Sy.
Cette année, 41 personnes ont été honorées dont 2 civils. Parmi les récipiendaires, il y a le Commissaire Abdoulaye Diop, directeur de la sécurité publique, qui a été fait Commandeur dans l’ordre du mérite. Seize ont reçu la médaille d’honneur de la police dont le boss du Commissariat central de Dakar, le Commissaire de Police principal Ndiaré Sène, le Directeur de la Division des investigations criminelles, le Commissaire de Police divisionnaire Ibrahima Diop, celui de la Sureté urbaine, le Commissaire de Police El hadji Cheikh Dramé, et l’agent de police, Mouhamadou Amoul Yakar Diouf de la compagnie de la circulation. Il faut signaler que, seuls les agents qui ont fait 20 ans de service, ou des civils qui ont rendu service à la police nationale ont droit à la médaille d’honneur de la police. Dix récipiendaires ont été élevés au grade de chevaliers du Lion dont le directeur de la division spéciale de la cyber sécurité, le Commissaire Pape Guèye.
Lors de la cérémonie, le directeur de la sécurité publique a rappelé que leurs actes s’inscrivent dans une dynamique évolutive, mais, qu’ils doivent être en phase avec la législation et le droit en vigueur. Commissaire Abdoulaye Diop de dire que tous les agents de la police sont soumis au respect de la règle du droit qui garantit l’ordre juridique national et permet une meilleure protection du patrimoine de l’Etat. “Il faut que les jeunes s’engagent davantage derrière certaines vertus qui fondent les valeurs de la république. La cohésion dans le travail, l’impartialité et la sérénité au sein du corps. Et de réserver leur action exclusive au service de la république’’, a enjoint le boss de la DSP.
« C’est à nous de greffer certaines qualités sur la voie publique… »
L’agent de police, Mouhamadou Amoul Yaakaar Diouf, de la compagnie de la circulation de Dakar, a lui souligné que toutes les bases pour faire un officier de police de qualité sont données à l’Ecole Nationale de Police et de la Formation Permanente (ENPFP). “Nous avons une très bonne école. Tous ses agents y sont très bien formés. Maintenant, il y a des comportements qu’on ne peut pas avoir à l’ENPFP. Comme tout homme, il y’a d’abord l’éducation. Nous y recevons des cours. Nous sommes instruits. C’est à nous de greffer certaines qualités sur la voie publique pour faire une police et un agent de qualité’’, a laissé entendre celui qui est peint comme un flic incorruptible.
LA BM PORTE SES FINANCEMENTS A 266,6 MILLIARDS DE F CFA
Le montant des financements de la Banque mondiale a atteint 456 millions de dollars, soit 266,6 milliards de F CFA, en faveur des Centres d'excellence africains (Cea) 19 pays dont le Sénégal
Le montant des financements de la Banque mondiale a atteint 456 millions de dollars, soit 266,6 milliards de F CFA, en faveur des Centres d'excellence africains (Cea). Un projet qui concerne, selon un communiqué de l’institution reçu hier à EnQuête, 19 pays dont le Sénégal.
Renforcer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche appliquée dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (Stim), c’est ce que veut la Banque mondiale, à travers les financements alloués aux pays africains. “Actuellement, l'Afrique produit peu de diplômés en Stim par rapport à d'autres filières. Or, le continent a besoin de développer davantage les compétences pointues dans ces domaines, pour accroître sa productivité et favoriser sa transformation économique’’, lit-on dans un communiqué de l’institution reçu hier, à EnQuête.
Et, le premier projet des Centres d'excellence africains pour un impact sur le développement (Cea-Impact) vise à “améliorer la qualité et la quantité’’ de l'enseignement postuniversitaire dans des universités sélectionnées. Ainsi que son impact sur le développement des pays bénéficiaires, à travers une spécialisation régionale et une collaboration dans les domaines des Stim. “Avec ce nouveau projet, la Banque mondiale porte à 456 millions de dollar, soit 266,6 milliards de francs CFA, le montant total de ses financements en faveur des Centres d'excellence africains (Cea). Cela comprend aussi les phases précédentes, Cea1 (165 millions de dollars) et Cea2 (148 millions de dollars), actuellement en cours d’exécution’’, renseigne la note. Au fait, dans le cadre de ces trois projets, 58 Cea sont opérationnels dans 45 universités de 19 pays, 24 000 étudiants y sont inscrits, dont 10 500 en Maîtrise et 2 400 en Doctorat. Par ailleurs, 34 programmes de ces centres sont certifiés conformes aux normes internationales de qualité, démontrant ainsi que l'enseignement supérieur africain répond aux standards internationaux. “L’appui de la Banque mondiale aux centres d’excellence africains est un bel exemple de la façon dont les pays peuvent s'unir pour le bien de tous’’, déclare le Directeur de la coordination de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest, Rachid Benmessaoud.
D’après lui, dans le cadre de ce programme régional, chaque pays se spécialise dans un ensemble de disciplines et encourage les échanges d'étudiants et de professeurs, de sorte qu'un plus grand nombre de disciplines soient couvertes. Les CEA établissent également de “solides partenariats’’ régionaux et internationaux pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le nouveau Cea-Impact porte sur 16 centres d'excellence et deux “centres émergents’’. Alors que les centres d’excellence visent à renforcer les capacités régionales pour un enseignement postuniversitaire de haute qualité et mener des recherches appliquées de calibre international, les “centres émergents’’ vont renforcer leurs programmes, principalement au niveau du premier cycle et de la maîtrise dans un domaine prioritaire. “Nous sommes heureux de contribuer à relever les principaux défis auxquels est confronté le secteur de l'enseignement supérieur en Afrique, afin qu'il puisse mieux contribuer aux priorités du développement régional. Le projet Cea-Impact répond bien aux besoins du continent en matière de compétences scientifiques et techniques pour assurer son développement industriel’’, explique le spécialiste de l'éducation et co-responsable du projet, Ekua Bentil.
Plus de 83,629 milliards de F CFA pour 5 pays dont le Sénégal
D’après les responsables de la Bm, le nouveau projet est “bien aligné’’ sur les stratégies des communautés économiques régionales africaines. Mais aussi, sur les stratégies nationales de développement des pays bénéficiaires. Il contribue également à la réalisation du double objectif de “réduction de la pauvreté’’ et de “prospérité partagée’’ de l’institution de Breton Woods. Et, fait partie des stratégies d'intégration régionale de la Bm pour l'Afrique subsaharienne et l'Afrique du Nord. “Il a été conçu à la suite de la mise en œuvre réussie des projets en cours dans le cadre des première et deuxième phases du projet Cea et se concentre sur les sciences informatiques, le génie hydraulique et électrique, les transports et la logistique, les sciences environnementales ainsi que les sciences agricoles et de la santé ciblées’’, précise la note. Chacun de ces centres est unique sur le plan régional et permet de promouvoir efficacement la spécialisation régionale. En outre, ils ont réussi à retenir les “meilleurs talents’’ africains sur le continent, à attirer les “meilleurs professeurs africains’’ de la diaspora et à assurer la diffusion des connaissances à travers la sous-région. Sur ce, il convient de noter qu’un financement total de 143 millions de dollars soit plus de 83,629 milliards de francs CFA a été accordé par la Bm, le 27 mars dernier à 5 pays d’Afrique. Un montant sous forme de crédits et de subventions de l'Association internationale de développement (Ida) pour aider notamment, le Burkina Faso, Djibouti, le Ghana, la Guinée et le Sénégal.