SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
1 août 2025
LA BM PORTE SES FINANCEMENTS A 266,6 MILLIARDS DE F CFA
Le montant des financements de la Banque mondiale a atteint 456 millions de dollars, soit 266,6 milliards de F CFA, en faveur des Centres d'excellence africains (Cea) 19 pays dont le Sénégal
Le montant des financements de la Banque mondiale a atteint 456 millions de dollars, soit 266,6 milliards de F CFA, en faveur des Centres d'excellence africains (Cea). Un projet qui concerne, selon un communiqué de l’institution reçu hier à EnQuête, 19 pays dont le Sénégal.
Renforcer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche appliquée dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (Stim), c’est ce que veut la Banque mondiale, à travers les financements alloués aux pays africains. “Actuellement, l'Afrique produit peu de diplômés en Stim par rapport à d'autres filières. Or, le continent a besoin de développer davantage les compétences pointues dans ces domaines, pour accroître sa productivité et favoriser sa transformation économique’’, lit-on dans un communiqué de l’institution reçu hier, à EnQuête.
Et, le premier projet des Centres d'excellence africains pour un impact sur le développement (Cea-Impact) vise à “améliorer la qualité et la quantité’’ de l'enseignement postuniversitaire dans des universités sélectionnées. Ainsi que son impact sur le développement des pays bénéficiaires, à travers une spécialisation régionale et une collaboration dans les domaines des Stim. “Avec ce nouveau projet, la Banque mondiale porte à 456 millions de dollar, soit 266,6 milliards de francs CFA, le montant total de ses financements en faveur des Centres d'excellence africains (Cea). Cela comprend aussi les phases précédentes, Cea1 (165 millions de dollars) et Cea2 (148 millions de dollars), actuellement en cours d’exécution’’, renseigne la note. Au fait, dans le cadre de ces trois projets, 58 Cea sont opérationnels dans 45 universités de 19 pays, 24 000 étudiants y sont inscrits, dont 10 500 en Maîtrise et 2 400 en Doctorat. Par ailleurs, 34 programmes de ces centres sont certifiés conformes aux normes internationales de qualité, démontrant ainsi que l'enseignement supérieur africain répond aux standards internationaux. “L’appui de la Banque mondiale aux centres d’excellence africains est un bel exemple de la façon dont les pays peuvent s'unir pour le bien de tous’’, déclare le Directeur de la coordination de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest, Rachid Benmessaoud.
D’après lui, dans le cadre de ce programme régional, chaque pays se spécialise dans un ensemble de disciplines et encourage les échanges d'étudiants et de professeurs, de sorte qu'un plus grand nombre de disciplines soient couvertes. Les CEA établissent également de “solides partenariats’’ régionaux et internationaux pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le nouveau Cea-Impact porte sur 16 centres d'excellence et deux “centres émergents’’. Alors que les centres d’excellence visent à renforcer les capacités régionales pour un enseignement postuniversitaire de haute qualité et mener des recherches appliquées de calibre international, les “centres émergents’’ vont renforcer leurs programmes, principalement au niveau du premier cycle et de la maîtrise dans un domaine prioritaire. “Nous sommes heureux de contribuer à relever les principaux défis auxquels est confronté le secteur de l'enseignement supérieur en Afrique, afin qu'il puisse mieux contribuer aux priorités du développement régional. Le projet Cea-Impact répond bien aux besoins du continent en matière de compétences scientifiques et techniques pour assurer son développement industriel’’, explique le spécialiste de l'éducation et co-responsable du projet, Ekua Bentil.
Plus de 83,629 milliards de F CFA pour 5 pays dont le Sénégal
D’après les responsables de la Bm, le nouveau projet est “bien aligné’’ sur les stratégies des communautés économiques régionales africaines. Mais aussi, sur les stratégies nationales de développement des pays bénéficiaires. Il contribue également à la réalisation du double objectif de “réduction de la pauvreté’’ et de “prospérité partagée’’ de l’institution de Breton Woods. Et, fait partie des stratégies d'intégration régionale de la Bm pour l'Afrique subsaharienne et l'Afrique du Nord. “Il a été conçu à la suite de la mise en œuvre réussie des projets en cours dans le cadre des première et deuxième phases du projet Cea et se concentre sur les sciences informatiques, le génie hydraulique et électrique, les transports et la logistique, les sciences environnementales ainsi que les sciences agricoles et de la santé ciblées’’, précise la note. Chacun de ces centres est unique sur le plan régional et permet de promouvoir efficacement la spécialisation régionale. En outre, ils ont réussi à retenir les “meilleurs talents’’ africains sur le continent, à attirer les “meilleurs professeurs africains’’ de la diaspora et à assurer la diffusion des connaissances à travers la sous-région. Sur ce, il convient de noter qu’un financement total de 143 millions de dollars soit plus de 83,629 milliards de francs CFA a été accordé par la Bm, le 27 mars dernier à 5 pays d’Afrique. Un montant sous forme de crédits et de subventions de l'Association internationale de développement (Ida) pour aider notamment, le Burkina Faso, Djibouti, le Ghana, la Guinée et le Sénégal.
LES LIONS GAGNENT UNE PLACE
Le classement Fifa du mois d’avril a été publié, hier, par l’instance dirigeante du football sur son site officiel.
L’équipe du Sénégal garde toujours la première place du football africain. Au classement général, les Lions ont progressé d’un rang etpassentdela24eàla 23e place. Les hommes du coach Aliou Cissé ont eu un bon rendement, lors de leurs deux dernières sorties avec deux victoires, notamment celle contre Madagascar (2-0), comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, Egypte 2019.
Le top 5 africain a connu quelques changements. Si la Tunisie (28e mondial) est restée à la 2e place, le Maroc (45e mondial) a été éjecté de la 3e position par le Nigeria qui a fait un bon de quatre points au classement Général en occupant la 42e place. Les Aigles de Carthage, qui ont reculé de deux rangs (45e) au niveau mondial, sont classés 4e devant la République Démocratique du Congo (5e). Les Léopards ont progressé de 5 paliers au classement général, en se hissant de la 51e à la 46e position. Il n’y a pas de changement sur le podium au classement général. La Belgique occupe toujours le fauteuil de leader, devant la France, championne du monde en titre. Le Brésil ferme la marche. Derrière, l'Angleterre (4e) a doublé la Croatie (5e) et l'Uruguay (6e) a dépassé le Portugal (7e). La Suisse (8e), l’Espagne (9e) et le Danemark (10e) ferment le top 10 mondial.
ALIOUNE AIDARA INVITE LES JEUNES A S’INSPIRER DE L'ARMÉE
La place Faidherbe a été hier, le lieu de convergence des populations de la ville de Saint Louis.Le gouverneur et toutes les autorités politiques et coutumières ont pris part à la rencontre
La place Faidherbe a été hier, le lieu de convergence des populations de la ville de Saint Louis. Dès les premières heures de la matinée, elles ont pris d’assaut cette mythique place pour commémorer le 59e anniversaire de l'accession de notre pays à la souveraineté internationale. Le gouverneur de Saint louis et toutes les autorités politiques et coutumières ont pris part à la rencontre.
La ville de Saint-Louis a renoué hier, avec l’ambiance des grands jours lors de la célébration du 59ème anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance. L’édition 2019 a été marquée par une participation massive des populations et des défilants. Ce sont les majorettes de l’école Sidy Ndiaye et du lycée des jeunes filles, Ameth Fall sise au Sud de l'île qui ont ouvert le défilé civil. Sous la direction de l'artiste Ada Coly, elles ont émerveillé l'assistance. Ces majorettes ont été suivies par leurs cadets des écoles élémentaires : Boubacar Diop, Babacar Diop de Balacoss, Elhadji Babacar Guéye, Sor Daga 2, Abdou Diouf ex Brière de l'Isle, Ndiawar Sarr, Sidy Ndiaye, etc. Les talibés, les personnes handicapées et l'association des coiffeuses ont participé à la parade de la 59ème édition de notre indépendance, en donnant un autre cachet à cette fête. « La diversité culturelle de la ville a été encore revisitée. Ce défilé démontre l'importance qu'accorde la population à la célébration de la fête du 4 avril», se réjouit Alioune Badara Diagne «Golbert».
Il y a eu ensuite le défilé motorisé suivi de celui militaire ouvert par les anciens combattants. Ils sont suivis par le Prytanée Militaire, Charles N'Tchoréré, puis la douane, les sapeurs-pompiers, les Asp, la gendarmerie, la police et les militaires en instruction au camp de Dakar Bango. Au terme, le gouverneur, Alioune Aïdara Niang s’en est réjouit. «Ils ont gratifié à la population de la région d’un défilé impeccable, sous la direction du Colonel Mbaye Cissé, commandant de la zone nord. Je me réjouis de la parfaite communion entre les populations et l’Armée. Elles ont partagé ces moments de bonheur», a dit M. Niang qui est largement revenu sur le thème : « Les forces de défenses et de sécurité dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale, comme levier de l’émergence». Il a saisi cette occasion pour inviter la jeunesse sénégalaise à s’approprier ce thème. «Elle doit s’inspirer de l’Armée pour forger l’unité et la cohésion nationale, dans toute sa diversité, pour enfin transformer le pays, avec engagement au service de l’Etat pour que le Sénégal rayonne dans une Afrique unie, dans un monde de paix », a préconisé le Chef de l’exécutif régional qui a salué la présence du Wali du Trarja de la Mauritanie.
« LA CITOYENNETE DOIT COMMENCER AVEC LA CLASSE DIRIGEANTE »
Le président de Rewmi, Idrissa Seck, s’est félicité hier, du thème retenu pour le défilé du 04 avril, marquant la célébration de l’an 59 de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale.
Il a renvoyé la question du dialogue politique à plus tard.
« Forces de défense et de sécurité, dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale ». Voilà le thème qui a été retenu pour la fête de l’indépendance, ce 4 avril 2019. Un thème qui appelle à une introspection générale. Aux yeux du président du conseil départemental de Thiès, il appartient à ceux qui sont à la plus haute sphère de l’État de se l’approprier davantage. Car, selon Idrissa Seck, la citoyenneté rime avec bonne gestion des affaires de la Cité. “Je pense que la citoyenneté étant à l’honneur, c’est une invitation adressée à l’ensemble des populations, mais surtout à la classe dirigeante pour que des exemples et des modèles de comportement et de conduite, notamment dans la gestion des affaires de l’État puissent être offerts à notre jeunesse et à l’ensemble des populations. Je pense que c’est un thème très bien choisi’’, soutient l’ancien Premier ministre. Idrissa Seck qui a assisté, hier, au défilé du 04 avril rappelle également qu’être citoyen, “c’est reconnaître d’abord, que le pays nous appartient à nous tous.’’ Après avoir commenté le thème de l’édition de cette année, le Président de Rewmi a rendu un hommage appuyé à l’ensemble forces de défense et de sécurité, “pour cette superbe fête et ce magnifique et beau défilé’’. Hier à Thiès, près de 6000 citoyens, militaires, paramilitaires et civils ont défilé le long de l’avenue Caen.
Après le revers présidentiel essuyé face au président de la République, Macky Sall le 24 février dernier, Idrissa Sall ne s’était pas encore adressé aux Thiessois. Juste au sortir du scrutin législatif du 30 juillet 2017, avant même la proclamation des résultats provisoires par la commission départementale de recensement des votes, le président du conseil départemental de Thiès avait organisé un point de presse spécial remerciements.
Pour la Présidentielle, il a mis à profit la fête nationale pour adresser ses remerciements aux Thiessois qui, selon lui, n’ont cessé de lui témoigner leur attachement et affection. “Je félicite la jeunesse du pays et en particulier, la jeunesse thiessoise. Leur dire tout mon attachement et mon affection et renouvelle mes remerciements sincères, profonds, venus du cœur à l’ensemble des populations thiessoises pour leur attachement et leur affection indéfectible à mon endroit’’, a déclaré Idrissa Seck. Qui, par la même occasion, a prié pour que le vent de la prospérité et de la paix souffle dans tout le pays et toute l’Afrique. “Je voudrai souhaiter à toutes les populations du Sénégal, d’ici et de la diaspora, une excellente fête d’indépendance et prier pour que cette édition soit l’inauguration d’une ère de prospérité et de paix pour le Sénégal et pour l’Afrique’’, a ajouté le patron du parti Rewmi.
Abordant la question du dialogue longtemps chanté par le président Sall, nouvellement installé dans ses fonctions, Idrissa Seck indique que la coalition Idy2019 qu’il a dirigée, lors du scrutin présidentiel, n’a pas encore statué là-dessus.
LES 13 BALLES MYSTERIEUSES A L’ORIGINE DE LA FOLIE DE L’ANIMAL
On en sait un peu plus sur les circonstances de la mort de l’hippopotame à Kédougou, mais aussi et surtout comment l’animal a pu quitter son milieu naturel pour se retrouver en ville
Ce sont des informations qui ne manqueront pas de susciter la colère des écologistes. En effet, certaines sources renseignent que l’hippopotame s’est retrouvé en ville du fait de blessures qu’il aurait contracté dans son milieu naturel, aux bords du fleuve. Nos interlocuteurs soulignent d’ailleurs que le Service régional des Eaux et Forêts de Kédougou ne lâche toujours pas l’affaire et est déterminé à faire la lumière sur ce dossier qui n’a pas fini de révéler tous ses secrets.
En effet, après avoir fait abattre l’animal, les autorités ont fait procéder à un examen de sa tête pour en avoir le cœur net sur sa blessure et ses saignements. 13 balles de calibre douze utilisées pour la petite chasse ont ainsi été découvertes sous la peau de l’animal. De même, il a été observé une autre balle de gros calibre dans la mâchoire inférieure, du côté droit causant même sa fracture. Si les gros calibres sont supposés avoir été tirés par Monsieur François Huard, c’est, par contre, le grand mystère autour des 13 balles de petits calibres. Suite à ces révélations fracassantes, plusieurs hypothèses ont été retenues pour comprendre la présence de l’animal en pleine ville. D’abord, font savoir nos sources, il se pourrait que ce dernier ait causé un préjudice dans un champ aux abords du fleuve et le propriétaire l’aurait criblé de coups de fusil.
La deuxième hypothèse est que l’animal ait essayé de charger quelqu’un et que, pour se défendre, ce dernier lui ait tiré dessus. Ainsi blessée, la bête se serait perdue et s’est retrouvée en ville. Peut-être aussi qu’elle a tenté de poursuivre son agresseur et s’est retrouvée piégée en ville. Ce qui est sûre, c’est que l’hippopotame a été aperçu vers 6 heures du matin. Déjà il saignait et agressait tout sur son passage.
L’enquête a aussi révélé qu’une situation similaire s’était produite dans le département de Salémata, plus précisément à Ethiolo, il y a environ 13 ans. A l’époque, cet animal avait éventré un vieillard, avant d’être abattu par la gendarmerie. Nos sources informent que des enquêtes minutieuses seront faites pour identifier les délinquants qui ont blessé l’animal au niveau du fleuve, provoquant sa sortie et sa présence inouïe en pleine ville.
La vérité sur les circonstances de l’abattage de l’hippopotame
Dimanche 31 mars. Au moment où soleil se lève sur Kédougou, un hippopotame est aperçu dans ladite commune, précisément au quartier de Dinguessou. Chose inédite. Aussitôt saisis de cette affaire rocambolesque, les services des Eaux et Forêts ainsi que les autorités administratives se déploient sur les lieux. Un véritable spectacle que personne ne voulait manquer. Mesurant à sa juste valeur la gravité de la situation, les autorités administratives locales informent tous les chefs des Forces de Défense et de Sécurité pour assurer la protection des populations en les empêchant de s’approcher de la bête. Comme au cinéma, les populations, sorties massivement, criaient, jetaient des pierres à l’animal qui courait dans tous les sens, entrant même dans certaines habitations. Face à cette situation, un dilemme se pose aux autorités. Canaliser l’animal vers le fleuve, son habitat naturel ; ou trouver le matériel nécessaire chez les responsables en charge des parcs nationaux pour endormir la bête et la transporter sans la tuer vers son milieu naturel. Selon nos sources, les services des eaux et forêts ont, dans un premier temps, opté pour la première hypothèse. Mais en vain. Puisque, les choses sont devenues de plus en plus délicates, avec l’animal furieux et révolté qui a fait des dégâts matériels un peu partout.
Ainsi, un cordon de sécurité a été érigé pour contenir les populations, elles aussi survoltées. La deuxième hypothèse non plus n’a pas été concluante. Les seringues à produit anesthésiant n’ont pu donner satisfaction, car elles ne pouvaient percer et pénétrer la peau dure de l’hippopotame en vue de l’endormir. Pendant ce temps, l’animal, blessé à la tête et présentant des saignements, devenait de plus en plus agité. Et les autorités de plus en plus inquiètes. C’était un cocktail dangereux qu’il convenait de désamorcer pour éviter le pire. Cela était devenu un problème de sécurité publique, d’après nos sources. Après moult réflexions et échanges, la seule option qui s’offrait était une arme de chasse avec des balles à calibres appropriés pour abattre l’animal. La menace sur la vie humaine, informe t-on, était bel et bien réelle. C’est ainsi que le gouverneur de la région, conscient de la gravité de l’heure, sur la base d’une large concertation avec tous les acteurs, a donné l’ordre d’abattre l’animal. Tous conviennent que l’homme de la situation serait Monsieur François Huard, amodiataire et propriétaire du Campement le Relais de Kédougou, car possédant une arme de chasse adéquate. Quatre coups ont suffi pour abattre l’hippopotame qui a ainsi été enterré à Kédougou.
VIDEO
DIONNE A DÉMISSIONNÉ
Le Premier ministre a présenté vendredi au président sa démission et celle de son gouvernement - Macky annonce qu’il fera des consultations d’ici samedi pour la formation d’une nouvelle équipe
Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a présenté vendredi au président de la République sa démission et celle de son gouvernement, trois jours après la prestation de serment de Macky Sall.
Le chef de l’Etat, qui a salué le travail accompli par le PM a annoncé qu’il fera des consultations d’ici samedi pour la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale.
Mahammed Boun Abdallah Dionne assume les fonctions de Premier ministre depuis le 6 juillet 2014 lorsqu’il a remplacé à ce poste Aminata Touré.
Dionne a été reconduit au lendemain des élections législatives de juillet 2017 après avoir conduit la coalition présidentielle à la victoire.
Proche de Macky Sall, il a par le passé été ministre auprès du président de la République, en charge du suivi de la Mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le référentiel de la politique économique du gouvernement depuis 2014.
Mahammed Boun Abdallah Dionne a servi à l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), de 2008 à 2014, d’abord au poste de Représentant-résident en Algérie, ensuite Directeur du Bureau Afrique à Vienne (Autriche), Coordonnateur en chef de la coopération industrielle Sud-Sud/ONUDI.
Sa carrière professionnelle, en qualité d’ingénieur technico-commercial, a débuté à IBM France (1983-1986) avant d’intégrer, à Dakar, le siège de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), où il a respectivement occupé les fonctions de Fondé de pouvoir, Sous-directeur et Directeur (1986-1997).
Mis en position de détachement par la BCEAO, Mahammed Boun Abdallah Dionne a eu à occuper le poste de Directeur de l’Industrie du Sénégal de 1997 à 2003.
Il servira ensuite pendant un an au sein de la diplomatie sénégalaise, comme ministre-conseiller chargé des affaires économiques à l’Ambassade du Sénégal à Paris.
De retour au Sénégal, il a travaillé comme Directeur de Cabinet, aux côtés de Macky Sall, respectivement à la Primature et à l’Assemblée nationale (2004-2008).
Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a fait ses études supérieures en France est titulaire d’un Diplôme de troisième cycle en Economie internationale et Globalisation, spécialité Politiques économiques et sociales de l’Université Grenoble 2, Pierre-Mendes France, et d’un Diplôme d’Ingénieur de l’Institut d’Informatique d’Entreprise du Conservatoire national des Arts et Métiers de Paris (France).
Investi mardi pour un second mandat de 5 ans, le chef de l’Etat qui a annoncé la poursuite de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) a appelé à une mobilisation générale pour forger l’image d’un nouveau Sénégal, un Sénégal plus propre dans ses quartiers, plus propre dans ses villages, plus propre dans ses villes, en un mot un +Sénégal zéro déchet+’’.
Macky Sall a estimé qu’il est urgent de ’’mettre fin à l’encombrement urbain, à l’insalubrité, aux occupations illégales de l’espace public et aux constructions anarchiques dans des zones inondables comme le Technopole’’.
Le président de la République a annoncé le lancement d’un vaste programme de construction de 100 mille logements sur cinq ans pour permettre aux Sénégalais d’avoir ’’un logement décent, à un coût accessible’’.
Macky Sall a assuré que la jeunesse restera au premier rang de ses priorités, promettant de renforcer ’’par conséquent les initiatives et programmes dédiés à l’apprentissage aux métiers et à l’esprit d’entreprise, comme la formation école-entreprise, avec le secteur privé, la Délégation à l’entrepreunariat rapide (DER) des femmes et des jeunes et l’Office national de la formation professionnelle’’.
Le président de la République, Macky Sall, a également annoncé mardi son intention d’inscrire toutes les actions de l’État en mode "fast-track" (voie rapide), invitant l’administration à "épouser les réalités de son temps". £
"Dans bien des cas, trop de routine, trop de lenteur et de procédures et de formalités indues continuent d’enterrer l’efficacité du service public et la compétitivité de notre économie. Dans la nouvelle dynamique que je compte imprimer à la conduite des affaires publiques, j’ai la ferme intention d’inscrire toutes les actions de l’État en mode fast-track", a-t-il déclaré.
IDRISSA SECK ME DONNE RAISON
C’est le premier commentaire fait par Talla Sylla, après que Idrissa Seck est apparu sur la place Mamadou Dia, à l’occasion du défilé du 4 Avril, avec l’écharpe de Président du Conseil Départemental.
«Idrissa Seck a clos le débat sur l’écharpe en me donnant raison». C’est le premier commentaire fait par Talla Sylla, après que Idrissa Seck est apparu sur la place Mamadou Dia, à l’occasion du défilé du 4 Avril, avec l’écharpe de Président du Conseil Départemental. En effet, le maire de Thiès avait engagé le combat l’année dernière en refusant de se lever pour saluer l’arrivée d’Idrissa Seck qui n’avait pas arboré la fameuse écharpe. «J’avais l’impression d’être seul dans ce combat, mais il a mérité d’être mené, car il s’agit d’un combat pour la République. Aujourd’hui, ce débat est clos et je ne me suis pas intéressé au fait que l’écharpe était mal attachée. Le plus important pour moi est qu’il l’a portée, car il n’y a aucune fête plus importante que le 4 Avril, dans la vie de la nation. Je salue sa prise de conscience consistant à ne pas poser un acte pouvant alimenter des polémiques dans ce sens.»
Interrogé sur son absence à la cérémonie pour la première fois depuis qu’il est à la tête de la ville, il a soutenu que Maïmouna Dieng est sa dévouée première adjointe qui, depuis presque 5 ans, fait un excellent travail à ses côtés. «C’est donc tout un symbole, pour cette dernière fête nationale du mandat en cours, qu’elle soit dans la posture du maire de la Ville de Thiès alors qu’on lui avait publiquement refusé d’être le maire d’une commune», dit-il avant d’expliquer qu’il a été invité par le Président Macky Sall à participer aux festivités de Dakar. «Les gens oublient aussi que Talla Sylla est un leader national et avant d’être maire. J’ai été vice-président de l’Assemblée Nationale. Même au niveau de mon mouvement qui est implanté partout au Sénégal, on me reproche souvent de ne m’occuper que de ma posture de maire», indique Talla Sylla.
LA BCEAO RASSURE LA CLIENTELE
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et la Division spéciale de cybercriminalité (Dsc) se sont mobilisées pour traquer les auteurs des attaques dans les banques jusque dans leurs derniers retranchements
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et la Division spéciale de cybercriminalité (Dsc) se sont mobilisées pour traquer les auteurs des attaques dans les banques jusque dans leurs derniers retranchements, a tenu à rassurer Ahmadou Al Aminou Lô, Directeur national de la Bceao.
La cybercriminalité dans le secteur bancaire a été avanthier, au centre des discussions entre la Direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et l’Association des professionnels de banques et établissements financiers du Sénégal (Apbefs).
En effet, ces responsables du système bancaire national avaient convié le directeur de la Division spéciale de cybercriminalité (Dsc) pour échanger avec lui sur ce fléau et les mesures énergiques qui ont été prises pour y faire face. Ahmadou Al Aminou Lô, Directeur national de la Bceao, a expliqué : «Les banques sont particulièrement conscientes des efforts à faire pour continuer à gérer ce risque qui est un risque mondial. Aucune entité ne peut y être soustraite. Ce qui est demandé c’est d’avoir la capacité à y résister. Nous avons déjà ce qu’il faut, parce qu’aucune banque ne peut être agréée si elle n’a pas ses mécanismes et la commission bancaire qui est chargée de faire le contrôle avec la Banque centrale à chaque mission s’assure que les mécanismes sont en place. Nous rassurons la clientèle, parce que la rapidité avec laquelle ces attaques sont découvertes et la rapidité avec laquelle les criminels concernés sont arrêtés, montrent que le système est efficace, évidemment, ce système mérite de continuer à être éprouvé».
Confortant les propos du Directeur national, le président de l’Apbefs a ajouté que les techniciens en charge de la sécurité dans les banques coopèrent avec la police pour arrêter les réseaux. «Les banques ont des passerelles avec la police sénégalaise spécialisée dans le domaine de la cybercriminalité pour prévenir les attaques. Ce qui est demandé aux banques par la Banque centrale c’est d’avoir un système de mise à niveau permanent qui fait l’objet d’une supervision permanente. De la même manière la police est outillée pour faire face à la cybercriminalité», a soutenu Mamadou Bocar Sy, par ailleurs Directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal (Bhs). Ces dernières semaines, la presse nationale a fait état de quelques cas d’attaques dans certaines banques de la place, qui ont été passés en revue par la Direction national de la Bceao et l’Apbefs lors de leur réunion trimestrielle du mercredi dernier. Outre cette question, les banquiers ont évalué la situation du système bancaire.
Sur ce point, M. Lô a relevé une «situation satisfaisante». Selon lui, «l’activité continue de progresser. Le total bilan des banques est aujourd’hui, à 7 250 milliards de francs Cfa à fin décembre 2018, comparé à début janvier 2018, soit une hausse d’environ 9,6% de l’activité. Les crédits sont évalués à 4 447 milliards de francs Cfa à fin décembre 2018, soit une hausse de 479 milliards au cours de l’année 2018»
Progression du Bic
Le dispositif de soutien au financement des Petites et moyennes entreprises et Petites et moyennes industries (Pme/Pmi) a été également au menu. Si l’on en croit le Dn, ce dispositif va bientôt passer à une phase active. En ce sens, informe-t-il, «un arrêté sera certainement pris après la mise en place du gouvernement, par le ministre en charge des Pme et celui des Finances pour rendre publique la qualification des services qui seront rendus par les structures d’appui et d’encadrement (Sae) qui devront accompagner les Pme pour rendre ses dossiers bancables. Le comité d’identification de ces Sae, qui est en même temps chargé de faire des propositions aux autorités publiques sur les tarifs, s’est réuni et ces tarifs seront bientôt rendus publics par l’autorité».
S’agissant du Bureau d’information et de crédit (Bic), le banquier a fait état d’1 million 911mille 451 contrats de crédits déclarés dans la base de données (Bic) pour à peu près 650 mille personnes. Pour lui, cela a permis au Sénégal d’avoir une bonne note au Doing Business. Et à son avis, «plus il y aura de personnes dans cette base, mieux la distribution du crédit se fera, puisque les banques et les Sfd pourront avoir un historique de chaque personne dans la base de données».
LES ELEVES DES ZONES IMPACTEES EN PREMIERE LIGNE
A la veille de la célébration du 4 avril, l’Apix a fait visiter les sites du Ter aux élèves des écoles impactées par le projet
A la veille de la célébration du 4 avril, l’Apix a fait visiter les sites du Ter aux élèves des écoles impactées par le projet. Ces écoliers venus des départements de Dakar, Pikine et Rufisque ont été sensibilisés sur les techniques de passage sur les emprises du train électrifié.
A la réception du Train express régional, le président de la République avait insisté sur la sensibilisation des populations sur les dangers liés au Ter. L’Apix, maître d’œuvre des travaux, a convié, mercredi dernier, des élèves des écoles impactées par le projet. Ils sont venus des départements de Rufisque, Pikine et Dakar pour visiter les sites. «C’est un acte symbolique.
L’année dernière le 4 avril 2018, nous avions fait visiter aux enfants la maison Ter. C’est-à-dire, c’était la plateforme pédagogique qui expliquait aux enfants la maquette du projet. Nous sommes heureux cet après-midi de montrer aux enfants que nous avons donné corps à la vision de son excellence le Président Macky Sall», a soutenu Mountaga Sy, Directeur général de l’Agence de la promotion des investissements et des grands travaux de l’Etat, au terme de la visite. Au site de maintenance du matériel roulant, sis à Colobane, les mômes ont prêté une oreille attentive aux explications de Ousmane Dia, chef de projet Alstom pour le Ter. Leur passage à ce lieu était, selon le Dg de l’Apix, «pour consacrer la volonté réelle d’avoir un moyen de transport sécurisé, fiable, et qui opère toutes les procédures nécessaires pour transporter les passagers dans des conditions de confort les meilleures mais aussi dans des conditions de sécurité les meilleures».
A la gare de Dakar, l’instant magique pour les enfants a été leur embarquement dans le train. A bord, la joie se lisait sur le visage des uns et des autres. C’était la distraction. Ils seront vite rappelés à l’ordre par l’équipe d’encadrement. Le privilège de prendre place à la première classe qui leur a été accordé a été associé encore aux explications détaillées d’un spécialiste. Et la portée pédagogique de cette sortie, de l’avis de Mountaga Sy, était «d’abord de comprendre qu’il y a un legs qui est posé par son excellence le Président Macky Sall pour les générations futures d’une part.
L’impact pédagogique mais aussi et celui qui a permis à l’équipe de l’Apix de démontrer aux enfants les précautions à prendre quand on doit emprunter le projet du Train express régional. Du point de vue de la fonctionnalité des dispositifs d’accès au train d’une part, les précautions et les points de vigilance à observer quand on est sur les quais mais aussi et surtout les conditions optimales et nécessaires pour les usagers quant à la disposition d’un train électrique avec du ferroviaire électrique d’autre part».
LA DIRECTRICE DE SPÉCIAL OLYMPICS SALUE L’ESPRIT D’INCLUSION DE L’ARMEE
"Des jeunes qui ont une déficience intellectuelle défile au niveau de la cérémonie du 4 avril marque vraiment l’esprit d’inclusion de l’armée comme on le dit souvent armée nation et cela a été magnifié aujourd’hui par ces jeûnes de Spécial Olympics"
Avec plus de 1815 participants, les civils ont défilés hier devant le président de la république Macky Sall à l’occasion du 59iéme anniversaire de l’indépendance du Sénégal .Et pour la première fois les déficients intellectuels du centre Spécial olympics ont participé à cette cérémonie .C’est pourquoi la directrice Raja Sy très émue a salué l’esprit d’inclusion de l’armée.
Un peuple , un but , une foi .C’est la devise du Sénégal mais aussi c’est le sentiment qui se dégageait hier à l’occasion de la fête de l’indépendance du Sénégal .Et le traditionnel défilé était riche en enseignements militaires mais aussi sur la prise en charge de notre diversité et de nos différences .Et c’est ainsi que devant le président de la république et ses hôtes du Libéria , de la Gambie et du Madagascar les civils ont séduit par leurs belles prestations qu’ils ont servies au public .Et parmi ceux-ci il y’avait pour la première fois les déficients intellectuels du centre Spécial Olympics .Une invitation qui manifestement a ravi la directrice de cette institution créée en 1968 et qui favorise l’inclusion sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle par le sport et la santé. .’’ Des jeunes qui ont une déficience intellectuelle défile au niveau de la cérémonie du 4 avril marque vraiment l’esprit d’inclusion de l’armée comme on le dit souvent armée nation et cela a été magnifié aujourd’hui par ces jeûnes de Spécial Olympics ‘’ se réjouit la directrice Raja Sy. A l’en croire ces jeunes ont montré qu’ils sont des citoyens comme tous les autres. Et pour attester de leur participation à l’édification de la nation elle soutient: ’’Ils viennent de rentrer des jeux mondiaux à Abu Dhabi où ils ont gagné 14 médailles dans diverses disciplines dont 4 médailles d’Or et 7 médailles d’argent et ce défilé est une reconnaissance de leurs attitudes, de leurs capacités .C’est une reconnaissance de la nation pour les médailles qu’ils ont rapportées et les barrières qu’ils ont soulevées’’.
Outre ces jeunes, le public a eu droit aux prestations des majorettes de l’institut de notre dame du Liban et du lycée John Fitzgerald Kennedy. Ces filles choisies pour la brillance de leurs résultats scolaires ont aussi tenu les autorités présentes surtout le président George Wéah et la première dame Maréme Fall Sall qui avaient les regards admiratifs à cette cérémonie par la beauté de leurs chorégraphies. Les anciens combattants aussi ont eu droit à des applaudissements nourris du public lors de leur passage .Même les nombreux journalistes présent n’ont pas pu se retenir. Signalons aussi plusieurs écoles de Dakar ont défilé lors de cette fête de l’indépendance ainsi que des instituts privés comme l’ISEG, L’IPG et Ensup Afrique.