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7 août 2025
PAR NDÈYE NOGAYE BABEL SOW
LE NÔTRE À TOUT PRIX !
Entre tentative d’intimidation, d’humiliation, de menaces ; la vie du fils, frère, mari et père de famille Kemi Seba est l’une des plus menacé sur le continent - Son crime : défendre les siens
Ce mot nous est maintenant devenu familier car c’est le sort que subit tout le temps le panafricain d’origine béninoise Kemi Séba.
Entre tentative d’intimidation, d’humiliation, de menaces ; la vie du fils, frère, mari et père de famille Kemi est l’une des plus menacé sur le continent.
Son crime : défendre les siens.
La honte ici aurait été moindre si Blaise Compaoré était d’ailleurs, oui ! Si Mobutu vivait à plus de pâté de maison que ça.
Le problème c’est que je l’ai eu au téléphone ce 24 Aout 2017, après avoir été menacée par la DIC et que je me rappelle de sa réponse quand je lui ai demandé de quitter le pays car leurs objectifs étaient de le mettre au trou : « Que j’y crève, si c’est le prix à payer pour qu’ils vous relâchent et pour que notre peuple prenne conscience de l’oppression.» , Je me rappelle du fait qu’il leur ai dit que je n’avais rien avoir avec le billet brulé, de même qu’aucun membre de l’ONG , que c’était lui le concerné et qu’il assumait l’entière responsabilité de ces actes.
J’étais aussi là quand le juge l’exigeait de ne répondre que par oui ou non à ces questions, que les avocats de la défense présentaient comme preuve des publications ou commentaires facebook en le traitant à demi-mot de fou indiscipliné devant sa femme.
Oui j’étais aussi là ce Mercredi quand Macky Sall l’a trainé de force à l’aéroport Léopold Senghor pour quitter son continent, que ses enfants à leurs retours de l’école ne comprenaient pas ce que leur père avait fait pour être déporté et eux, pourquoi devraient ils changer d’écoles, d’amis, de cadres de vie alors qu’ils se sentaient bien ici.
Le problème c’est que nous étions presque prêt à embarqué pour Conakry quand on nous a appris le refus d’Alpha Condé à Kémi de fouler le sol Guinéen et je me rappelle de ce regard que sa femme a posé sur moi avant que les larmes n’envahissent ses yeux.
Expulsé du Congo, très récemment de la Cote d’Ivoire par Alassane Ouatara, les négres de maisons ne cachent pas leurs haines pour ceux qui menacent leurs intérêts personnels.
C’est avec honte que je me questionne : si le bal de l’expulsion n’avait-il pas été ouvert au Sénégal, l’orchestre serait-il toujours en train de jouer la musique du refoulement ?
Né de parents pas du tout pauvres, Kémi aurait pu se complaire dans la zone géographique où il a vu le jour et ne donner des coups qu’au sac de sable qu’il rencontre à la salle de boxe, mais il a refusé de faire parti de ce complot contre l’Afrique.
Quelle attitude devrait logiquement avoir les nègres de plantations qui sont dans l’éternel refus de l’oppression face à cet acharnement d’une grande partie du monde contre notre enfant africain ?
Ce serait de le couver, de le protéger car tous les coups qu’il reçoit nous est tous destinés, ce sont les réponses de nos ennemis à notre exigence de libération.
A la place, une jalousie mal placée, un dégout inexpliqué car objectivement inexplicable résume l’attitude de certains nègres certainement de Maison notamment et malheureusement au Sénégal, agissements qui, n’aurait été la naissance de grands Hommes tels que Cheikh Anta Diop, Cheikh Ahmadou Bamba entre autres milliers … m’aurait fait regretter mon acte de naissance dans cette zone de l’Afrique.
A vous mes frères et sœurs à qui on a raconté l’histoire du « grand méchant loup Kemi » qui aurait été extrémiste, sachez que dans cette histoire le rouge du chaperon représente notre sang qu’ils boivent actuellement après s’être régalé de la chair de nos ancêtres et que cette grand-mère qui vous raconte l’histoire n’est autre que celle qui vous parle de l’esclavage comme ayant été une mission de civilisation de notre peuple dite barbare.
A vous soi-disant intellectuels de pastiches et de liqueurs, comme aimait bien les appeler le résistant panafricaniste Thomas Noel Isidore Sankara, qui préfèrent le thé glacé à nos savoureuses tisanes et qui ne supporte guère Kémi Séba pour la seule raison subjective qui est que vous le voyez comme étant la cause de votre absence d’audibilité,
A ceux qui considère que la lutte c’est caler des rendez-vous avec le soleil en maillot de bain et se la couler douce sous les tropiques, et aux Ânes, aux AMIs DOUx de l’oxydent VIOLEURS de l’Afrique et de son combat pour sa survie ; l’histoire a déjà retenue et continuera à retenir.
C’est avec franchise que je vous informe que ces comportements Senghoriennement reconnaissables et Sallement lâches me font vomir.
Je vous écris comme je l’aurais fait bien avant ce 21 Février 1965 ou encore ce 15 Octobre 1987 si j’avais pu, à la différence près qu’en ce 21éme siècle celui dont on ne sentira plus son pouls sous peu ne sera pas le dénommé Kémi Séba car ce sera un honneur pour toute cette jeunesse africaine d’abattre ce néocolonialisme et dans l’ensemble de ces composantes.
Ndèye Nogaye Babel Sow est porte-parole Internationale Urgences Panafricanistes, Coordonnatrice Urgences panafricaniste Sénégal
PAR MAKKANE
PRIÈRES POUR OGASSOUGOU
La barbarie est dans la bête - C'est le sang d'une fille peule à nettoyer - La perte de nos amours couleurs essentielles Nos cousinages à plaisanteries - Nos portes ouvertes à autrui - La vie plurielle d'une Afrique fraternelle !
(Ce poème débute par un appel du muezzin à la prière de l'aurore)
Ogossougou, Ogossougou
Aube lumineuse des prophètes
Se pavane la plume d'un poète
Les intrus autour des familles endormies
Cruels meurtriers d'innocence ensevelie
Les anges en pleurs dans les mosquées
Muezzin aux minarets clamant l'éternité
D'Ogossougou les gorges coupées
Sans voix les fœtus troués
Océan de sang, torrents de larmes
Mercenaires qui essuient les armes
Eventreurs de grossesses avancées
Horreur des cases brulées
Femmes et enfants crient
Le râle des vieillards à l'agonie
Que Dieu sauve le Mali
De l'empreinte du diable maudit
La machette d'un fou en fête
La barbarie est dans la bête
C'est le sang d'une fille peule à nettoyer
La mère pudique et pieuse à violer
Les vaches laitières à voler
Blessés à achever, canaris à casser
Puits à détruire puis les cris hourra
D'un visa de l'enfer à l'au-delà ! Allah
Vous étiez Témoin de leurs querelles séculaires
Qui finissaient toujours sous l'arbre à palabre
Les hargnes amicales sans une part du sabre
Entre éleveur irrité et paysan en colère
A la fin le pardon, plaisanteries et prières
Le peul donne son écuelle de lait
Le bambara sa calebasse de mil
Le dogon sa besace son bol de miel
Le ciel était juge où ils juraient sans méfaits
Depuis des siècles de pleurs surmontés
Leurs champions étaient solides et dans l'allégresse
Qui s'affrontaient virils de la joie des prouesses
Ils étaient les frères aux fronts profonds parfaits
Soudain tout est devenu fumées et de l'eau polluée
Leurs trésors drainés dans la puanteur des marchés
Embarqués par l'épée aux ports de l'Occident et l'Orient
Trompés divisés dépecés usés abusés
L'Afrique de Raison s'inquiète
Et le vent impatient s'invite
A la supériorité têtue du Temps
La veulerie embaume les camps de sang
Des nuées de médiateurs payés de diamant
Envoyés et consultants rétribués d'argent
Jihadistes et colons nostalgiques
Mafieux fauteurs de guerre cyniques
Traitres et diviseurs de nos peuples!
Sortez de l'arène des luttes d'Afrique
Laissez-nous la liberté de jouir
Et souffrir de nos retards sans le pire
La perte de nos amours couleurs essentielles
Nos cousinages à plaisanteries
Nos portes ouvertes à autrui
La vie plurielle d'une Afrique fraternelle !
Makkane est poète, membre titulaire de l'Association des Ecrivains du Sénégal
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, BACARY DOMINGO MANÉ
Y EN A MARRE… DE L’OUBLI
EXCLUSIF SENEPLUS - Fadel Barro, ces quelques lignes griffonnées ont la prétention d’immortaliser ton œuvre à la tête de Y en a marre, lorsque les projecteurs des TV s’éteindront après avoir décrété que tu es désormais «un mauvais client» des médias
Bacary Domingo Mané de SenePlus |
Publication 01/04/2019
Tu t’es engagé, Fadel Barro, au sein du Mouvement Y en a marre, pour servir une cause, un combat, un projet collectif : faire en sorte que l’homo senegalensis devienne ce qu’il est. Les vicissitudes de la vie, les mauvaises politiques au service d’un système qui creuse les disparités entre les nouveaux riches et les pauvres, et les sorties individuelles de crise comme réponse dans une jungle où la table des valeurs est complétement inversée, font que le sénégalais est en train de se dé-socialiser. Il est devenu froid dans ses relations, calculateur dans sa démarche et hypocrite dans sa façon de se livrer à l’autre. Il ne reconnaît son vis-à-vis dans son identité et son altérité que s’il en tire profit. Sa vie suppose la «mort» de l’autre. Dans les quartiers, les agressions sont devenues le lot quotidien d’une population qui vit dans la peur, la pollution sonore - au nom d’une foi douteuse qui fait dans l’ostentation, comme si le Dieu de Mohamed (Psl) et d’Abraham n’entendait pas et ne voyait pas tout – augmente le stress et accélère le rythme des AVC, etc. Personne n’ose élever la voix de peur d’être taxé de mécréant. Les redresseurs de torts (adeptes de l’ordre social) sont pris pour des marginaux. Tout semble marcher sur la tête !
Tu as essayé de «dérouiller» ce que des décennies de pratiques et de comportement ont sédimenté au point de prendre une excroissance pour le comportement normal. Tu as a cru que le sénégalais peut, à coup de campagnes de sensibilisations, devenir ce qu’il est.
Le Nouveau Type de Sénégalais (NTS) n’est pas une création nouvelle à qui l’on doit apprendre les bonnes manières comme par exemple : ne pas brûler le feu, ne pas voler les biens publics, avoir le sens du devoir, respecter l’environnement et le voisin, etc. Il a toujours existé, mais défiguré par les mauvaises pratiques qui constituent une vraie entorse à la justice sociale et à la discipline. Chacun fait ce qu’il veut et ce comportement déviant est plus ou moins encouragé par un Etat parfois laxiste et défaillant, qui livre le citoyen à lui-même. C’est tout cela que tu as voulu changer, parfois avec un brin de naïveté. Tu t’es engagé par conviction, c’est-à-dire sans chercher à en tirer profit. Ton engagement est un acte authentique.
Par fidélité et loyauté, tu as rempli le contrat morale parfois au point de risquer ta vie. Tu as dû renoncer à beaucoup de choses, puisque l’engagement est, par essence, sélectif : peu de temps consacré à ta famille, aux amis, etc. Mais il (engagement) n’est pas privatif, puisque le renoncement est délibéré. Ce que l’on gagne dans l’engagement est parfois supérieur.
Aujourd’hui, tu as décidé de passer le flambeau à l’Esprit Alioune Sané dont l’engagement pour la bonne cause ne fait l’ombre d’aucun doute. Ces quelques lignes griffonnées ont la prétention d’immortaliser ton œuvre à la tête de Y en a marre, lorsque les projecteurs des TV s’éteindront après avoir décrété que tu es désormais «un mauvais client» des médias.
Merci et chapeau bas, jeune frère Fadel Barro. Tu as cru jusqu’au bout que l’avènement du NTS était de l’ordre du possible. Tout le contraire pour les plus pessimistes qui pensent que c'était une perte de temps. Ils n'ont peut-être pas tort, puisque leur regard effleure la surface des choses, incapable de scruter la profondeur de la lame de fond.
Y en a marre, c'est cette part de l'humain qui s'indigne lorsque l'immobilisme coupable se contente de l'envers de la vérité. Y en a marre, c'est le chameau qui jette sa charge en plein désert pour permettre au lion de rugir. Ce cri est inscrit dans l'ADN de l'Homme, même si certains d'entre nous choisissent le confort de l'inaction, en dépit de l'insistance de cette voix qui résonne dans une conscience mystérieusement silencieuse. Tu l’as fait ! Bravo. Le combat continue. Et c'est tout le sens de notre existence sur terre.
BUHARI GRAND INVITÉ DE LA CÉRÉMONIE D'INVESTITURE DE MACKY
A l’invitation de son hôte, le chef de l'Etat nigérian, par ailleurs président de la CEDEAO, est l’invité d’honneur de cette cérémonie à laquelle participeront d’autres dirigeants africains
Le président Muhammadu Buhari à quitté Abuja lundi pour Dakar, au Sénégal, pour assister, le mardi 2 avril, à la cérémonie d’investiture du président sénégalais Macky Sall, qui a été réélu pour un second mandat.
A l’invitation de son hôte, le président Buhari, par ailleurs président de la CEDEAO, est l’invité d’honneur de cette cérémonie à laquelle participeront d’autres dirigeants africains au Centre des expositions de Diamniado (périphérie de Dakar).
Le dirigeant nigérian est accompagné des gouverneurs Mohammed Abubakar, Nasir El-Rufai et Tanko Al-Makura des États de Bauchi, Kaduna et Nasarawa respectivement.
Parmi les autres membres de l’entourage présidentiel, figurent le ministre des affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, le Conseiller à la sécurité nationale, le général de division Babagana Monguno (RDT), Directeur général de l’Agence nationale du renseignement, l’ambassadeur Ahmed Rufai et d’autres hauts fonctionnaires du gouvernement.
Le président Buhari devrait être de retour au Nigéria à la fin de la cérémonie d’investiture.
PAR YAYE FATOU SARR
LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT MACKY SALL
Je vous demande de faire primer l’intérêt des sénégalais partout et dans tout, de restaurer un Etat de droit, de faire vivre la démocratie
Prenez donc service pour ce deuxième mandat ; nous vous le concédons même si votre légitimité est toujours discutée. Soyez gentile, faites en le dernier et un dernier qui aura marqué les esprits.
Monsieur le Président de la République, je fais focus sur l’avenir de mon pays, sur celui des jeunes qui le composent, celui des femmes qui se battent si bien, celui de mes concitoyens.
Je vous demande d’être le père de la nation, de mettre en œuvre « la patrie avant le parti » ; Monsieur le Président, son excellence Macky Sall, je vous demande de faire primer l’intérêt des sénégalais partout et dans tout, de restaurer un Etat de droit, de faire vivre la démocratie.
Monsieur, savez-vous qu’un peuple affamé est un peuple triste ? Savez-vous qu’un peuple pas soigné est un peuple inactif ? Savez-vous qu’un peuple apeuré est un peuple perdu ?
Monsieur, pensez à vous entourer de patriotes, de compétents qui seront prêts à oublier leurs intérêts, leurs positionnements au profit du peuple.
Monsieur, pensez à libérer ou gracier (je vous laisse le choix des mots) ces dignes fils du pays injustement emprisonnés. De ce jeune oublié qui n’a pas été jugé au prisonnier politique.
Monsieur le Président de la République, je ne voudrais pas être longue. Je vous demande tout simplement pour ce dernier mandat d’être le Président de tous les sénégalais.
Monsieur, nous sommes dans l’attente d’actions qui confirmeront vos prochains discours.
Citoyennement vôtre,
PAR ABDOULAYE CISSÉ
AUDIO
REQUIEM POUR TOBBY !
Ainsi donc, l'hippopotame de Kédougou est mort- Et quand on a entendu le Gouverneur se gausser d’avoir donné l’odre de « tirer » sur l’animal, on se dit : quelle blague de mauvais goût !
Appelons le comme ca, au moins pour lui accorder une fin plus digne que ce qu’on a vu sur des images de vidéo amateur, d’un animal errant, plus apeuré par la horde de curieux que dangereux pour cette même espèce humaine, très sauvage pour le coup.
Entendons-nous bien, quand on dit qu’un animal dangereux erre dans la ville, croyez bien qu’il ne devrait y avoir aucun esprit, même inconscient, même les plus téméraires pour jouer à qui s’approcherait le plus près du fauve vivant, et qui ne demandait certainement qu’à regagner la mare de Dalaba aux entournures de Kédougou pour aller flâner ailleurs.
Et quand on a entendu le Gouverneur se gausser d’avoir donné l’odre de « tirer » sur l’animal, on s’est dit quelle blague de mauvais goût ! Mais c’était déjà trop tard, un français nommé François Uart était déjà passé à l’œuvre. Par nécessité, j’en doute fort.
Par plaisir . . . je suis tenté de le croire. Le tireur d’hippopotame est le directeur du campament le relais sur place, pub gratuite. Mais il est chasseur de son état, et ca change tout. Un chasseur. Vous vous rappelez, Juan Carlos Roi d’Espagne avait bien dépensé 50 000 euros, plus de 32 millions de francs CFA pour tirer son éléphant au Botswana.
En juillet 2015, tollé planétaire quand un riche dentiste américain Walter Palmer pose avec la tête coupée de sa proie le Lion Cecil, emblématique félin du parc national de Hwange, au Zimbabwe. Un chasseur, chasse par passion. Mais il tue toujours par plaisir. C’est connu et c’est évident.
Mais alors, l’inconcevable nous est confirmé le plus officiellement et sans sourciller par le commandant Moussa Ndour, responsable de la Zone d'intérêt Cynégétique de la Falémé et chef de la Faune de Kédougou. Ecoutez bien, je le cite "la décision d'abattage de l'hippopotame, n'était nullement l'intention des autorités en charge de la question, mais elle est due à un manque de moyens matériels auquel le service fait face pour immobiliser l'animal. On aurait aimé juste le maitriser, mais malheureusement nous ne disposons pas de neutralisants ». J’ai cité bien sûr le commandant Moussa Ndour, et ce n’est pas une blague.
Donc nous en fait dans ce pays, on a des zones de parc animalier, le niokolokba n’est pas très loin non plus, où les gardes-chasse et garde forestier n’ont que leurs mains nues pour faire leur travail. Dénuement total.
Dans ce pays, on a des établissements recevant du public, des ERP comme on les appelle, sans extincteur ni plan d’évacuation affichée.
Dans ce pays, on a des marchés dans un désordre total et sans bouche d’incendie, quand il y a le feu, ca fume jusqu’aux cendres.
Dans ce pays, on accepte que des pompiers reste sans moyens d’interventions. On a vu récemment dans Dakar, des pompiers se projetait sur une zone d’un accident de la circulation avec un camion qu’on appelle fourgon pompe tonne, des engins lourds, qui ne sont normalement que pour les graves incendies. Mais là, c’était juste pour transporter l’équipe de secours.
J’ai personnellement honte que François Uart soit le héros du commandement de la zone de chasse de la Falémé. Tant qu’à faire, il fallait lui demander de prêter son arme à un garde chasse. La honte jusqu’au bout.
Franchement, on n’est pas sérieux dans ce pays. On ne tire aucune leçon de nos échecs et expérience. En 2017 déjà, un hippopotame qui rodait encore avait été tué par les populations à Gouloumbou. Et depuis, vous vous imaginez, on n’a toujours pas mis de moyens pour faire face à ce genre de situations.
La vérité c’est que Tobby, n’aurait jamais du mourir, juste parce qu’il s’est baladé un peu trop près des humains. La chasse est terminée.
C’est bizarre, je me sens presque plus proche de Tobby que de son bourreau et de tous ceux qui ont permis à François Uart de se payer une partie de braconnage, pardon une partie de chasse le plus légalement du monde.
On pouvait espérer qu’il l’ait au moins payer cher, si ca pouvait servir pour équiper les services de tranquillisant pour éviter d’autre Tobby.
RIP mon frère Tobby !
BOUTEFLIKA VA DÉMISSIONNER
Le président algérien promet de quitter le pouvoir avant l'expiration de son mandat prévu pour le 28 avril
Le chef de l'Etat prendra auparavant des "mesures pour assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l'Etat durant la période de transition", poursuit le communiqué, précisant que sa "démission (...) interviendra avant le 28 avril 2019".
Ni la date de cette démission ni les "décisions importantes" qui seront prises avant n'ont été précisées.
Au pouvoir depuis 20 ans, le président Bouteflika est confronté depuis le 22 février à une contestation massive et inédite, réclamant son départ et celui de son entourage et plus largement celui du "système" au pouvoir.
Après avoir renoncé à briguer un 5e mandat, une perspective qui a fait descendre des millions d'Algériens dans la rue, M. Bouteflika avait reporté la présidentielle prévue le 18 avril et proposé de remettre ses pouvoir à un successeur élu à l'issue d'une Conférence nationale censée réformer le pays et élaborer une nouvelle Constitution.
Une option qui impliquait qu'il reste au pouvoir au-delà de l'expiration de son mandat et jusqu'à une date indéterminée, catégoriquement rejetée par les manifestants dont la mobilisation n'a pas faibli ces dernières semaines.
M. Bouteflika s'est retrouvé très isolé ces derniers jours après que le chef d'état-major de l'armée, le puissant général Ahmed Gaïd Salah, un indéfectible allié, eut affirmé que son départ du pouvoir était la solution à la crise, position à laquelle se sont ralliés rapidement l'essentiel des piliers de son régime.
Selon la Constitution, une fois sa démission actée, c'est le président du Conseil de la Nation, la chambre haute du Parlement, Abdelkader Bensalah, 77 ans, qui assurera l'intérim durant une période maximale de 90 jours au cours de laquelle une présidentielle est organisée.
«TOUTES LES FRACTIONS DU MFDC SE SONT RETROUVÉES, SAUF SALIF SADIO…»
L’ancien maire de Ziguinchor a révélé qu’il y a eu récemment deux rencontres en Guinée Bissau, à l’initiative du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC)
En marge de la caravane initiée le week-end dernier à Mboro par l’ancien député Cheikh Tidjane Ndiaye, pour remercier les populations d’avoir voté pour Macky Sall, Robert Sagna s’est prononcé sur le processus de paix en Casamance. L’ancien maire de Ziguinchor a révélé qu’il y a eu récemment deux rencontres en Guinée Bissau, à l’initiative du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). A cette occasion, indique-t-il, toutes les fractions du MFDC étaient présentes sauf Salif Sadio.
Robert Sagna était ce Week-end à Mboro, pour assister à la caravane initiée par l’ex-député Cheikh Tidjane Ndiaye qui tenait à remercier les militants, sympathisants et toutes les populations qui ont voté pour Macky Sall le 24 février dernier. En marge de la manifestation, le secrétaire général du Rassemblement pour le Socialisme et la Démocratie (Rsd) s’est prononcé sur le processus de paix en Casamance. Et c’est pour révéler que le groupe de réflexion pour la paix s’est rendu à deux reprises en Guinée Bissau (le 18 février et le 25 mars), à la demande du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC). A cette occasion, les deux parties ont échangé sur le processus de paix en Casamance. Même s’il refuse d’entrer dans les détails des discussions, l’ancien ministre de l’Agriculture parle de rencontres très importantes. D’autant qu’elles se sont déroulées en présence de toutes les factions, à l’exception de Salif Sadio. «Ce qui laisse penser que de grands pas ont été faits vers la paix en Casamance.
C’est la première fois que toutes ces factions se retrouvent dans ces conditions. Et rien ne dit que demain Salif Sadio ne se joindra pas à cette dynamique. Dans le passé, il y avait quatre maquis dirigés chacun par un chef. Si aujourd’hui, on constate une unité qui se construit, c’est un réel progrès», a-t-il indiqué avant d’ajouter : «lorsque des foras étaient organisés dans les zones, les combattants venaient y participer et Salif Sadio envoyait chaque fois des représentants. Je suis très optimisme. Il y a actuellement des avancées très significatives. C’est un dossier qui avance et le Président Macky Sall le suit très bien».
Évoquant les questions purement politiques, l’ancien ministre Robert Sagna qui détient le record longévité dans le gouvernement (25 ans de présence) et à la tête de la mairie de Ziguinchor (même nombre d’années) affirme qu’il n’est plus candidat à quoi que ce soit. «Nous sommes toujours dans la coalition Benno Bokk Yaakaar, mais l’activité politique du Rsd n’est pas statique, elle est permanente. Selon les évènements et les circonstances, notre parti se manifeste. C’est donc le cycle naturel des évènements politiques qui dicte notre organisation, nos comportements et nos propres décisions», explique Robert Sagna.
PAR BOSSE NDOYE
BRUNO LE MAIRE DÉCORÉ POUR ASSERVISSEMENT DU PEUPLE
Comment féliciter, voire encourager le « gérant » du ministère dont dépend le franc CFA, au moment où cette monnaie coloniale est régulièrement décriée par de nombreux citoyens de pays qui l’utilisent ?
Cette fois-ci ce n’est pas un vieux nègre qui reçoit une médaille de son maître, mais un jeune président d’un pays africain « indépendant » qui décore le ministre de l’économie et des finances de l’ancienne métropole.
Quoi de plus normal dirons certains, car non seulement le temps des colonies est révolu, mais la France et le Sénégal entretiennent de très bonnes relations. De plus, la décoration de l’ordre national relève du pouvoir discrétionnaire du président Macky Sall. Dès lors, il peut en user comme bon lui semble. Je leur répondrai que le geste que ce dernier a posé est aussi maladroit que sa portée est méprisante à l’encontre de ceux qui luttent et risquent souvent leur vie régulièrement pour la souveraineté de l’Afrique en général et du Sénégal en particulier.
Comment féliciter, voire encourager le « gérant » du ministère dont dépend le franc CFA, au moment où cette monnaie coloniale est régulièrement décriée par de nombreux citoyens de pays qui l’utilisent ; au moment où plusieurs marches et conférences sont organisées tant au niveau national qu’international pour montrer ses failles et surtout son anachronisme afin de mieux accélérer son démantèlement.
Comme Alassane Ouattara, qui a fait expulser de son pays le militant anti-CFA Kémi Séba il y a quelques jours – acte qui rappelle celui du président sénégalais il y a quelques années ; comme le président ivoirien qui, sans être interrogé, a défendu bec et ongle le franc CFA, devant de nombreux médias, dans la cour de l’Élysée, le président Macky Sall a posé un geste symbolique en se rangeant davantage derrière la France à travers la décoration de son ministre de l’économie et des finances. Ce qui d’autant moins surprenant qu’il avait non seulement déclaré un jour que le CFA était une bonne monnaie mais l’ancienne métropole n’a jamais été aussi présente au Sénégal que sous sa présidence, comme le rappelle Boubacar Boris Diop à quelques occasions. Le geste du président Sall constitue en outre un pied de nez à ceux qui luttent pour la souveraineté du pays. N’oublions pas que certains membres du mouvement Frapp France dégage, qui ne font que dénoncer pacifiquement la présence néocoloniale française dans le pays, ont été arrêtés ces derniers jours. Même si l’on peut ne pas être d’accord sur quelques-unes des méthodes employées par ces combattants pour la souveraineté, le combat qu’ils mènent est d’autant plus noble qu’ils le font pour l’intérêt général. Qui plus est, comme Mongo Béti qui disait que: « La tutelle et le développement sont incompatibles; le préalable au déclenchement du processus de développement, c’est la fin de toute tutelle coloniale ou néocoloniale[1], »ils ont très bien compris que la souveraineté est nécessaire au développement d’un pays même si elle n’est pas suffisante.
La décoration de Bruno Le Maire est d’autant plus inopportune et ubuesque que ce dernier a affirmé que : "C'est faux de dire que le franc Cfa n'est pas un bon modèle". En plus d’être paternaliste – dire au Africains ce qui est bon ou ce qui est mal pour eux -, cette assertion constitue un manque de respect manifeste et surtout une insulte à l’intelligentsia Africaine et à bien d’autres intellectuels qui ont sérieusement réfléchi sur les tenants et les aboutissants de cette monnaie coloniale que l’on traîne comme un boulet depuis plusieurs décennies. De Pouémi à Ndongo Samba Sylla, en passant par Nicolas Agbohou, Demba Moussa Dembélé, Kako Nubukpo… nombreux sont les grands économistes du continent qui ont prouvé, à travers d’études documentées et objectives, que le franc CFA a plus d’inconvénients que d’avantages sur les économies des pays qui l’utilisent. Sans parler de l’infantilisation qu’elle constitue pour les 14 pays qui l’utilisent encore sur le continent.
Cependant d’aucuns persistent à penser que même si cela est vrai, il n’y a pas encore mieux que cette monnaie. Soit. Mais de nombreux dirigeants ne veulent même pas entendre parler de quitter la zone CFA. Autre chose peut être pourtant essayé - espérons ce sera bientôt cas avec la nouvelle monnaie dont on parle. S’il y a des anomalies, des améliorations peuvent être apportées au fil du temps. Le chemin se fait en marchant. Aucun système humain n’est descendu parfait. On le perfectionne après l’avoir mis en application. Mais les rémanences de la colonisation poussent nombre d’Africains à penser que rien ne peut marcher sur le continent sans le « soutien » des anciens maîtres.
Au final, c’est cette phrase d’Achille Mbembé qui me vient à l’esprit : « On ne peut pas libérer des gens qui ne pensent pas du tout qu'ils sont asservis. » Notre président semble ignorer que, à travers le franc Cfa, notre pays et bien d’autres sont asservis parce que ne disposant de souveraineté monétaire, et partant de souveraineté politique. Mais malheureusement, dans le monde, il n’y a qu’en Afrique où l’on honore ses bourreaux en leur donnant entre autres des noms de rue, d’écoles, de places publiques; en sculptant des statues en leur honneur ou en les décorant tout simplement.
[1] Mongo Béti, La France contre l’Afrique, retour au Cameroun. Préface et postface inédites d’Odile Tobner p.138
LES CHEFS D'ÉTAT ÉTRANGERS CONTINUENT D'AFFLUER VERS DAKAR
Le ballet des Chefs d’Etat et de gouvernement se poursuit à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, où sont arrivés, lundi en fin de matinée, Georges Weah, Sahle-Work Zewde, entre autres, pour assister, mardi, à la cérémonie de prestation de serment de Macky
Le ballet des Chefs d’Etat et de gouvernement se poursuit à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar où sont arrivés, lundi en fin de matinée, le président du Liberia Georges Weah, la présidente d’Ethiopie Sahle-Work Zewde et le chef du gouvernement ghanéen Yaw Osafo Maafo, pour assister, mardi, à la cérémonie de prestation de serment du président sénégalais Macky Sall, élu pour un second mandat.
Ils ont été précédés par le président guinéen Alpha Condé accueilli à sa descente d’avion par le président Macky Sall avant de recevoir les honneurs d’un détachement de l’armée sénégalaise.
Les présidents Sall et Condé ont salué les membres du gouvernement et les responsables de l’ambassade de Guinée à Dakar.
Le président guinéen a été devancé à Dakar, dimanche, par ses homologues du Burkina Faso et de Madagascar.
Le président du Burkina Faso, Roch Marc Kaboré est arrivé dimanche en fin de matinée dans la capitale sénégalaise.
Le président Kaboré est le premier dirigeant à fouler le sol du Sénégal parmi les treize chefs d’Etat et de gouvernement attendus à cette cérémonie de prestation de serment prévue dans la Nouvelle ville de Diamniadio, à la sortie de Dakar.
Le président de Madagascar, Andry Rajoelina est arrivé dans l’après-midi.
La cérémonie de prestation d’investiture de Macky Sall, sorti vainqueur de l’élection présidentielle du 24 février dernier, va se tenir au Centre des expositions du pôle urbain de Diamaniadio, dans le département de Rufisque.