‘’L’absence d’appui financière limite les PME’’, a déclaré Amadou Ba lors du lancement du projet Choose Africa, le 28 Mars en présence de son homologue français Bruno Le Maire. Ledit projet vise à encourager et à booster l’entreprenariat africain, qui à l'en croire, est souvent handicapé pour des raisons pécuniaires.
Le président français Emmanuel Macron l’avait déjà annoncé lors de sa visite au Burkina Faso le 28 Novembre 2017. Amadou Ba a remercié son homologue ainsi que le président Emmanuel Macron d’avoir choisi le Sénégal pour le lancement.
L’AUTOROUTE À PÉAGE DIAMNIADIO-DAKAR FERMÉE CE MARDI
L'infrastructure sera fermée aux publics dans la matinée du mardi 2 avril de 8H 45 mn à 11h pour pour les besoins de la cérémonie de prestation de serment de Macky Sall à Diamniadio
(SenePlus.com, Dakar) - L’autoroute à péage dans le sens Diamniadio-Dakar sera fermée aux usagers dans la matinée du mardi 2 avril de 8H 45 mn à 11h, selon un communiqué de la SENAC, l’enterprise en charge de la gestion de l’infrastructure.
Une décision prise pour les besoins de la cérémonie de prestation de serment du Président Macky Sall, au Centre d’expositions du pôle urbain de Diamniadio, rapporte la radio privée Rfm dans son édition du matin.
Dans un communiqué, le concessionnaire, Senac Sa, explique ‘’qu’à la demande de la haute autorité, l’autoroute, dans le sens vers Dakar, sera fermée à la circulation le mardi 02 avril, de 8H45 à 11H’’.
Ainsi, seules les voitures officielles sont autorisées à emprunter cet axe le matin. Les non-officiels sont priés de prendre la route nationale pour vaquer à leurs occupations, précise t-on.
PAR IBRAHIMA SENE
NOTES DE VOYAGE AU MALI
Les Patriotes, Républicains et Démocrates du Mali devraient considérer que la France ne fait pas partie de la Solution, mais du Problème, et se rassembler pour faire face à cette crise qui ébranle tout le Sahel
J’ai eu l’opportunité de séjourner au Mali récemment, dans le cadre d’une délégation du PIT/SENEGAL, invité au Vème Congrès du Parti frère « Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance » SADI, de l’honorable Député Dr Omar Mariko. Notre séjour a malheureusement était endeuillé par un double massacre de 26 soldats dans leur camp, d’une part, et de 160 civils peulhs dans leurs villages, d’autre part.
Les entretiens que j’y ai eus, et les lectures de journaux que j’ai eu l’occasion de faire, m’ont aidé à améliorer mes connaissances sur la crise au Mali, que je n’ai eu de cesse de suivre et de commenter depuis ses débuts.
Aujourd’hui, je donne en partage l’état de mes considérations sur cette crise qui s’éternise et qui s’étend dangereusement dans les pays limitrophes du Mali.
Dans le cercle de Bankass, une des huit circonscriptions de la région de Mopti, un groupe d’autodéfense Dozos recrute essentiellement au sein des populations « dogon », constituées en majorité de paysans sédentaires. Une grande partie de ces Dozos se sont réunis fin 2016 pour former « Dan an Amassagou » (les chasseurs qui se confient à dieu en langue dogon), une association dotée d’une branche politique et d’une branche militaire.
Des autorités politiques et militaires de la zone tolèrent, voire encouragent le développement de la milice « Dan an Amassagou » en espérant qu’elle contribuera à freiner l’avancée des groupes jihadistes dans des zones rurales du centre du Mali où l’Etat se sait absent. C’est dans ce contexte que les Dozos ont acquis des armes de guerre et établissent des bases dans les villes et villages au vu et au su des autorités maliennes.
Ces groupes armés disent se mobiliser pour protéger leurs communautés et remédier à l’impuissance des forces de sécurité maliennes face au développement des groupes jihadistes. Les Dozos accusent souvent leurs voisins « peulhs » de soutenir les jihadistes, notamment la Katiba Macina d’Hammadoun Koufa, solidement implantée dans d’autres cercles de la région de Mopti.
En effet, Hammadoun Koufa, le chef de la Katiba Macina et l’une des figures fondatrices de la coalition jihadiste dénommée « Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans »(GSIM), avait exprimé dans ses premiers messages en tant que dirigeant jihadiste, de profondes réticences à assumer la défense d’une quelconque cause peulh. Un tel positionnement pouvait en effet gêner un projet insurrectionnel qui dépassait de loin le cadre d’une seule ethnie au Mali.
Mais, sous la pression de ses propres combattants, dont les familles sont victimes de violences, et sans doute aussi par choix stratégique du commandement du GSIM, Koufa s’est posé, à partir de décembre 2018, en rassembleur des communautés peulhs du Sahel sous la bannière du jihad.
Le jihadisme de Koufa s’est inscrit ainsi dans une logique de « guerre ethnique », jamais dénoncée par les membres de cette ethnie dans les organisations politiques et/ou de la société civile du Mali, dans lesquelles ils militent. La circulation d’armes de guerre et le prétexte de la lutte contre les jihadistes ont ouvert les vannes d’une violence à base ethnique sans précédent dans la région.
Les Autorités militaires et politiques ont ainsi reproduit au Centre du Mali, dans les régions de Mopti et de Ségou, leur schéma d’instrumentalisation de groupes armés à base ethnique et raciale, pour faire face à la rébellion et au jihadisme dans le Nord Mali, dans les régions de Kidal et de Toumbouctou.
Le rôle joué par les Autorités Françaises dans le déclenchement de la crise et dans la situation à Kidal, est aujourd’hui largement connu et reconnu récemment par un ancien ambassadeur Français au Mali.
Cette reconnaissance tardive, qui coïncidait avec une visite officielle au Mali que le Conseil de sécurité des Nations unies y entamait le 23 mars 2019, aurait dû soulever un tollé général dans ce pays, dans la sous-région et dans l’opinion internationale, mais elle a été noyée par l’effroyable massacre des peulhs, perpétué le même jour, par une centaine de Dozos en armes, dans le village d’Ogossagou-Peulh, situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Bankass de 30 000 habitants, dans la région de Mopti.
En conséquence, la rébellion du Nord Mali et les responsabilités de la France sont passées ainsi sous la trappe, tandis que la lutte contre le jihadisme au Mali, est devenue une lutte contre le nettoyage ethnique dont les peulhs seraient l’objet.
Ainsi la rébellion Touareg au Nord du Mali, cède la place dans l’opinion, aux violences des Dozos dans le centre de ce pays.
Pourtant, les forces internationales sont également actives dans le centre du pays, mais la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a concentré ses moyens sur Mopti et sa mobilité est limitée par son manque de moyens et ses règles de sécurité.
De son côté, l’opération militaire française Barkhane est dotée d’un mandat antiterroriste et se préoccupe plus de lutte contre les jihadistes que de protection des civils, tout en acceptant de fait, la sous-traitance de cette lutte à la milice « Dan an Amassagou » faite par des Autorités politiques et militaires dans la région de Mopti.
Cette lutte contre le jihadisme dans la région de Mopti s’inscrit ainsi dans une logique de nettoyage ethnique, qui n’est pas inédite au Mali, puisqu’elle a déjà été utilisée par les Autorités politiques et militaires de ce pays, au Nord Mali contre le « Mouvement de Libération Nationale de l’Azawad » MNLA et la « Coordination des Mouvements de l’AZAWAD », CMA.
C’est ainsi que le dimanche 17 mars dernier à Dioura, région de Mopti, s’est produit le massacre de 26 soldats attribué aux jihadistes peulhs, sous le commandement d’un Colonel de l’Armée Malienne, déserteur qui avait rejoint la « Coordination des Mouvements de l’AZAWAD » CMA.
En étendant la crise au centre du Mali, à Mopti, la CMA montre bien sa volonté de désserrer l’étau qui se referme autour d’elle à Kidal, à cause des blocages artificiels qu’elle met dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger 2015, notamment son volet « désarmement, cantonnement et insertion ».
Un tel massacre, doublé d’un affront pour les soldats du camp, a révolté les femmes des militaires du camp de Nioro du Sahel qui ont refusé, le jeudi 21 mars 2019, l’accès du camp à l’ex Chef d’état-Major de l’armée de terre, le colonel Mahamane Baby et sa délégation.
Cette réaction des femmes de ce camp a entraîné celle des femmes d’autres camps plongeant l’armée malienne dans un malaise si profond, qu’il a entrainé le limogeage du Chef d’Etat-Major Général de l’Armée, de celui de l’armée de Terre et de l’Armée de l’Air.
Sur ces entrefaites, le 23 mars 2019, survint le massacre de plus de 160 peulhs perpétué par une centaine de Dozos en armes, dans le village d’Ogossagou-Peulh, situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Bankass de 30 000 habitants, dans la région de Mopti.
Ce massacre est perçu comme une vengeance de la mort des 26 Soldats !
Ainsi, au-delà du centre du Mali, l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre les groupes jihadistes, que sont les Autorités politiques et militaires de ce pays, comme les forces internationales, (Minusma, barkhane et G5), doivent tirer les leçons de ces violences communautaires récentes, et s’abstenir d’impliquer des groupes non étatiques à base ethnique dans leurs stratégies contre-insurrectionnelles et anti- jihadistes.
En effet, il est tout de même paradoxale, que l’armée n’étant pas formée aux métiers de maintien de l’ordre et de la sécurité des populations, de voir les grandes puissances privilégier l’envoi de soldats, à la place de policiers et gendarmes, dans les missions onusiennes de maintien de la paix et de rétablissement de la sécurité dans les pays en proie avec les jihadistes en Afrique.
De même, l’on constate que malgré l’opération Barkhane et le G5, les violences et l’insécurité se généralisent de plus en plus, jusqu’à toucher le Nord du Burkina ; montrant sans équivoque, qu’ils ont atteint leurs limites militaires et politiques dans la lutte contre le jihadisme, qui est, de plus en plus instrumentalisée dans des règlements de compte politiques et de nettoyage ethnique, qui menace de déstabilisation de toute la sous-région.
Mais, l’attention de l’opinion mondiale est aujourd’hui, détournée des graves problèmes qui sont à l’origine de la crise au Mali, qui est la rébellion de Kidal, où la « Coordination des Mouvements de l’AZAWAD », la CMA, continue de régner en maître absolu avec le soutien de Paris, et dont les exigences empêchent le rétablissement de la paix dans l’intégrité de des frontières de ce pays, héritées du colonialisme.
Ainsi, la crise sécuritaire se double d’une démoralisation des forces armées maliennes, dans un contexte d’une profonde crise politique et sociale sans précédent, ponctuée de plusieurs mouvements de grève, sur fond de discrédit du pouvoir judiciaire, avec l’accusation publique de corruption lancée par le Président du Patronat Malien, à l’endroit du Président de la Cours Suprême.
Cette situation, pour l’opposition, dès lors que la hiérarchie militaire est demie de ses fonctions, des responsables politiques devraient subir la même sanction avec la démission du gouvernement.
Ce que refuse le Président de la République IBK, tout en continuant à répéter que son pays était en guerre, plongeant le Mali dans un risque grave d’ingouvernabilité. Cependant, la Minusma, dotée d’un mandat de protection des civils et d’accompagnement de l’Etat, est ici gravement interpelée.
Malgré toute l’aide financière et la forte présence militaire des Nations-Unies, de la France avec Barkhane, et le C5 Sahel, l’insécurité croissante gangrène de plus en plus le Mali, et donne l’impression d’une impuissance totale de la Communauté internationale.
A trois mois du renouvellement de la Minusma prévu en juin prochain, que les Etats-Unis estiment, selon le sous-secrétaire d'État aux Affaires politiques, David Hale, que « Le moment est venu de voir si une opération de maintien de la paix est bien le meilleur moyen de régler la situation au nord du Mali ». Ce que ne partage pas la France, selon son Ministre des Affaires Etrangères.
Cette divergence d’appréciation entre ces deux grandes puissances, sur le sort de la Minusma, aggrave les facteurs d’incertitude dans la gestion de la crise au centre du Mali, qui vient s’ajouter aux difficultés de mise en œuvre de l’Accord d’Alger de 2015.
Dans cette situation inédite dans la crise au Mali, l’Union Africaine devrait, en rapport avec le Conseil de Sécurité, reprendre sa feuille de route adoptée à Nouakchott, de lutte contre le jihadisme dans le Sahel, qui a été bloquée par l’initiative de la France de création du G5 Sahel, qui a exclu l’Algérie et le Sénégal qui sont pourtant des pays du champ, et directement concernés par le rétablissement de la paix et de la sécurité au Mali à l’intérieur de ses frontières de 1960.
Cette reprise en main, par l’Union Africaine, de la crise au Mali qui a déjà contaminé le Nord du Burkina, ne pourra être efficace, sans le retrait de la France de sa gestion, et sans l’avènement un gouvernement d’Union nationale de large consensus, pour mobiliser l’Economie et les populations réconciliées parce que rassurées, pour supporter « l’effort de guerre nécessaire » contre la rébellion et le jihadisme.
Les Patriotes, Républicains et Démocrates du Mali devraient considérer le plus vite possible que la France ne fait pas partie de la Solution, puisqu’elle fait déjà partie du Problème, en se rassemblant pour faire face à cette crise qui ébranle tout le Sahel.
VIDEO
L'EXCEPTION SÉNÉGALAISE DOIT DEMEURER
EXCLUSIF SENEPLUS - Co-invitée avec Abdou Latif Coulibaly, de la prochaine émission Sans Détour spécialement consacrée à la Culture, Penda Mbow souhaite que le pays continue d'être une référence culturelle dans la sous-région - BANDE ANNONCE
Oumar Niane et Rokhaya Bassène |
Publication 01/04/2019
"SenePlus fait un travail extraordinaire, en proposant une vision soutenue de ce que doit être la culture, le rôle et la place de l'intellectuel", se réjouit Penda Mbow au sortir de la prochaine émission de Sans Détour. Co-invitée de cette tranche exceptionnellement dédiée à la Culture, l'ancienne ministre se satisfait de l'émission et appelle à oeuvrer pour que le Sénégal demeure une référence en matière de politique culturelle.
L'autre invité, l'actuel ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a salué pour sa part, la belle et bonne tenue de l'émission par l'éditorialiste de SenePlus, Elgas et notre contributeur, l'écrivain Mohamed Mbougar Sarr.
L'intégralité de l'émission Sans Détour, réalisée en partenariat avec l'école d'image numérique Sup'Imax, sera en ligne sur SenePlus ce mardi 2 avril 2019 à partir de 15h.
LE MAROC A FOI AU PAPE
Le royaume chérifien accueille pour la deuxième fois un chef d’Etat particulier, le Pape François, 34 ans après la visite d’un de ses illustres prédécesseurs, le Pape Jean Paul II
Le successeur de Benoît VI effectue ce weekend une visite symbolique au Maroc, un pays arabo- musulman d’Afrique, sur invitation du roi Mohammed VI. Le Pape Françoi dit effectuer cette visite en «pèlerin de la paix et de la fraternité»et compte œuvrer au renforcement du dialogue islamo-chrétien.
Le Maroc accueille pour la deuxième fois un chef d’Etat particulier, le Pape François, 34 ans après la visite d’un de ses illustres prédécesseurs, le Pape Jean Paul II. Celui qui dirige le plus petit Etat du monde, le Vatican (44 hectares), effectue ainsi ce samedi et demain dimanche une visite symbolique dans un pays arabo-musulman d’Afrique. Serendantau Maroc sur invitation du roi du Maroc, Mohammed 6, le Pape François dans un message adressé à ce dernier et au Peuple marocains, déclare : «Suivant les traces du Pape Jean-Paul II, je viendrai comme pèlerin de la paix et de la fraternité dans un monde qui attenant besoin de ces valeur.»Exprimant sa reconnaissance au roi Mohammed VI «pour son invitation, ainsi qu’aux autorités marocaines pour leur aide généreuse», le successeur de Pierre poursuit dans son propos en soutenant : «En tant que chrétiens et musulmans, nous croyons en un Dieu créateur et miséricordieux, qui a créé les Hommes et les a placés dans le monde pour y vivre comme des frères, se respectant les uns les autres dans la diversité, et s’aidant les uns les autres dans le besoin. Il leur a confié la terre, notre maison à tous, pour s’aider à la sauvegarder de façon responsable et en prendre soin pour les générations futures.»Mesurant sa joie, le chef de l’église catholique soulignera que «l’une des raisons de» celle-ci «est de partager avec (les Marocains)directement ces convictions, durant la rencontre» qu’ils organiser ont dans la ville de Rabat».Avant d’annoncer : «cette visite vade plus me donner l’occasion précieuse de rencontrer la communauté chrétienne qui se trouve au Maroc et de l’appuyer dans son parcours». «Je rencontrerais également les migrants qui représentent un appel à construire un monde plus juste et solidaire»,indique le souverain pontife.
«800 ans après la rencontre entre saint François d’ Assise et le sultanal-Malik al-Kãmil»
Ce samedi 30 mars, le chef de l’Eglise catholique devrait atterrir à l’aéroport de Rabat-Salé, à14h. Toute la visite de l’évêque de Rome est consacrée à la ville de Rabat. Par la suite, le souverain pontife «doit se rendre aux mausolées des rois Mohammed V et Hassan II, qui se trouvent à la Tour Hassan», confie Daniel Nourrissant, prêtre et chargé de la presse au Diocèse de Rabat, rencontré hier à l’église cathédrale Saint-Pierre de Rabat par un groupe de journalistes africains invité à couvrir la visite papale. Le successeur de Benoît XVI«aura aussi un bel entretien avec le roi Mohammed 6 au Palais royal». D’ailleurs à ce propos, un communiqué du Saint-Siège précise que lors de cette visite, «le Saint-Père rencontrera le commandeur des croyants, titre donné au roi du Maroc, 800 ans après la rencontre entre saint François d’Assise et le sultan al-Malik al-Kãmil». «La dimension religieuse de cette visite est importante. Le Pape François vient voir comment la Charte de la fraternité qu’il promulguée, à Abu Dhabi avec l ’Imam de la Grande mosquée d’Al Azhar, est vécue», souligne encore le prêtre Nourrissant. Le Pape François fera après cap sur l’institut Mohammed VI de la formation des imams, prédicateurs et prédicatrices où «le roi et le Pape prononceront des discours dont je ne connais pas la teneur. Sa Majesté amènera sur place de secteurs de la société civile. Et le souverain pontife entendra des témoignages d’imams» renseigne le prêtre Nourissat. Ici, il va prononcer un salut, avant de clôturer
sa première journée en terre marocaine par une visite au siège de la Caritas diocésaine où il rencontrera les migrants et prononcera un discours.
«Une réponse à la prière scandaleuse de George Bush Jr à la veille de la guerre d’Irak»
Dans la matinée de ce dimanche, le chef de l’Eglise catholique sera au centre rural des services sociaux de la petite ville de Témara, qui est située au sud de Rabat. Le Pape François reviendra ensuite dans la capitale politique et administrative marocaine pour une rencontre à la cathédrale avec les prêtres et consacrés, ainsi que le Conseil œcuménique des Églises. Il va recevoir lors de sa visite un petit arganier, une plante endémique qui ne pousse qu’au Maroc et qui symbolise la fraternité, sou-tient-on. D’après le prêtre Daniel Nourissat qui annonce qu’il n’ y aura pas d’ordination lors de la visite papale à cause de l’indexiste en ce d’un séminaire au Maroc, «une sculpture en bronze de Sahbi Chtioui, un artiste d’origine tunisienne représentant Jésus portant la croix, sera remise au Pape pendant la messe» à l’église cathédrale de Rabat. «L’idée de cette sculpture est une réponse à la prière scandaleuse que le Président George Bush Jr était allé faire à la veille de la guerred’ Irak. Comment peut-on aller prier Dieu, à la veille d’une guerre, de massacrer des enfants ?», s’interroge pour s’en désoler le religieux d’origine française. «L’auteur de la sculpture et les membres de son atelier sont tous musulmans, un message fort», signale-t-on.
Par ailleurs, le Pape François rencontrera le père Jean-Pierre, lesur vivant de Tibérine, qui poursuit sa vie monastique et la plus ancienne des sœurs, qui vient de boucler 80 ans de vie consacrée, c’est-à-dire 80 ans de sœur. Elle a fêté la semaine dernière ses 98ans», annonce le prêtre Danie lNourissat qui célèbre la messe en présence de «30,40, 50 nationalités». «Le Pape donnera l’angélus dimanche en direct du Maroc Une messe géante, prononcée en espagnole et traduite en français, va être célébrée par le Pape François au complexe sportif Moulay Abdallah de Rabat, probablement sous une pluie annoncée pour ce dimanche au Maroc. Ce qui va constituer le moment phare de cette visite papale, dimanche après- midi. «Ce sera une très grande fête.
Le stade a une capacité d’accueil de 10 mille places. On a distribué 8 mille tickets non payants et il n’y en avait pas assez. C’était pour s’assurer que les gansaient leur place, ils vont accéder au stade par plusieurs portes. Il y a500 jeunes qui constituent la chorale qui s’y préparent depuis longtemps ; 700 étudiants africains au Maroc qui viendront passer tout le weekend ici pour cette célébration où le Pape donnera son homélie et nous encouragera à faire progresser le dialogue islamo-chrétien. Puis, il y aura une foule de chrétiens de tous âges et d’amis musulmans qui tiennent à être avec nous», tient à faire savoir Daniel Nourissat. Au programme de cette célébration, des lectures en français, arabe, espagnol et anglais, une prière universelle pour la paix dans le monde ainsi qu’un «Notre père» en arabe (Ya Abana).
OMAR DAF INDISPONIBLE CISSE INTEGRE KOTO DANS SON STAFF !
Aliou Cissé ne pourra pas compter sur Omar Daf en Égypte, Il aura comme second adjoint Joseph Koto, actuel sélectionneur des Olympiques
Aliou Cissé ne pourra pas compter sur Omar Daf en Égypte. Le sélectionneur national étoffera tout de même son staff technique pour réussir la mission «décrocher la première CAN du Sénégal». Il aura comme second adjoint Joseph Koto, actuel sélectionneur des Olympiques.
C’est la paix des braves entre Cissé et Joseph koto. Après une petite incompréhension à cause des convocations de Krepin Diatta et Dialy Kobaly Ndiaye en équipe A alors que le sélectionneur des olympiques comptait sur ces deux joueurs pour affronter la guinée en éliminatoires de la CAn u23, les deux techniciens se sont retrouvés autour d’une table. Selon une source proche de la Fédération, Aliou Cissé, Joseph koto, le Directeur technique Mayacine Mar et le président de la FSF me Augustin Senghor ont déjeuné ensemble, hier dimanche.
Au sortir de ces retrouvailles, il a été décidé que koto sera un des adjoints d’Aliou Cissé à la CAn 2019. il occupera le rôle d’Omar Daf, non libéré par le FC Sochaux dont il est désormais l’entraîneur principal. C’est une fonction que Joseph koto aurait pu occuper en 2012 après le limogeage d’Amara Traoré. il devait être l’adjoint de Pierre lechantre, qui n’est jamais venu. l’ancien ailier sera ensuite promu sélectionneur des lions.
Il en profite pour offrir à Sadio Mané et Moussa Konaté leur première sélection en équipe A contre le Maroc en mai 2012. Sept après, il retrouve cette génération pour aller à la conquête du continent en Egypte.
UN CASSE-TETE POUR ALIOU CISSE
Trouver un véritable arrière gauche est un casse-tête pour Aliou Cissé. Le sélectionneur peine également à trouver un milieu relayeur pour une animation plus percutante qui pourra apporter une plus-value dans le couloir gauche des Lions.
Beaucoup d’entraîneurs l’envient et ne souhaitent que coacher le Sénégal dans leur vie. L’actuel groupe de Aliou Cissé est l’un des plus complets en Afrique. Des Word class players comme Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, des top players comme Idrissa Gana Guèye, Keita Balde ou encore des joueurs de standing comme Ismaïla Sarr, Mbaye Niang, Edouard Mendy, Salif Sané. Une sélection aux allures de future championne d’Afrique. Mais, l’effectif des lions n’est qu’un trompe-l’œil si on se penche à fond sur le profil des joueurs.
Dans la dernière liste d’Aliou Cissé contre Madagascar et Mali, le sélectionneur national a dû composer sans un arrière gauche sur une liste de 25 joueurs retenus. Cissé a voulu jouer sur la polyvalence de pape Djibril Diaw pour combler le manque. et le rendu de l’actuel pensionnaire d’Angers contre le mali le 26 septembre en amical (victoire par 2-1) était quelconque. Certes, Youssouf Sabaly est le titulaire à ce poste depuis qu’il a été convoqué pour la première fois en novembre 2017 à Polokwane contre l’Afrique du Sud (victoire par 2-0), mais Cissé a toujours valsé pour lui trouver une doublure.
10 arrières gauches convoqués
C’est le secteur de l’équipe nationale où les joueurs passent et les problèmes demeurent. Depuis sa prise de fonction en mars 2015, Cissé multiplie les pistes pour enfin trouver un véritable arrière gauche. Jusqu’à présent, la pépite n’est pas dénichée et Cissé fait basculer Sabaly à gauche. neuf joueurs formés à ce poste n’ont pas réussi à convaincre. et, depuis la blessure de Pape Ndiaye Souaré en septembre 2016, Cissé a reconnu avoir des problèmes à ce niveau. Saliou Ciss est toutefois le plus régulier sur les listes du sélectionneur national. le joueur de Valenciennes a disputé 14 matchs avec l’actuel coach. Convoqué pour la première fois lors de la double confrontation contre le Burkina Faso, pape Amadou Touré n’a jamais joué sous les couleurs nationales. et depuis le 5 septembre 2017 avec le match retour contre les «étalons» à Ouaga (2-2), il n’est plus dans les plans de Cissé. Absent de la dernière liste des lions, Adama Mbengue n’a plus joué avec l’équipe nationale depuis le 9 septembre dernier à tana (2-2) contre Madagascar. il compte 7 sélections sous l’ère Cissé. Armand Traoré, Boukhary Dramé, Arial Mendy, Abdallah Ndour, Racine Coly ont tous apporté leur concours sans succès.
Absence d’un gaucher au cœur du jeu
la sélection nationale n’est pas également pourvue en gaucher dans son milieu de terrain. Younousse Sankharé (8 sélections, 1 but) était perçu comme un «Dj» en devenir. Sauf que le Bordelais n’a jamais sorti ce match référence qui devait l’installer définitivement dans le milieu de terrain des lions. et, depuis la double confrontation contre le Burkina, Sankharé est mis sur la touche. Assane Dioussé (3 sélections) est aussi terne lors des trois fois qu’il a porté le maillot national. Cissé l’a essayé mais sans obtenir en retour ce rendement escompté et son dernier match remonte au 17 novembre 2018 contre la guinée équatoriale (victoire par 1-0) à Bata. De son côté, Santy Ngom a laissé entrevoir des dispositions d’un bon relayeur.
Toutefois, le match livré contre le mali n’est pas si clinquant que ça ; tout le contraire de sa première sélection le 24 mars 2018 contre l’Ouzbékistan (1-1) à Casablanca où il a été passeur décisif sur le but égalisateur de Moussa Konaté (1-1). Sidy Sarr a également fait long feu. le milieu de terrain de Lorient a pourtant fait des incursions intéressantes dans l’entrejeu de la tanière. En deux sélections, il a marqué un but. pas mal pour un «rookie», ignoré lors des deux dernières rencontres.
Les 10 latéraux gauches
Saliou Ciss, pape Amadou Touré, Adama Mbengue, Pape Ndiaye Souaré, Armand Traoré, Boukhary Dramé, Cheikh Mbengue, Arial Mendy, Abdallah Ndour, Racine Coly
La victoire de Idrissa Seck à Thiès s’expliquerait par le fait que les Thiessois voulaient voirun de leurs fils à la tête du pays. C’est la lecture de Babacar Pascal Dione qui souligne, toute fois, que l’électorat de Bby a augmenté de 20% dans le département par rapport aux Législatives.
Thiès fait partie des rares départements perdus par le candidat de Benno bokk yaakaar (Bby) lors de la Présidentielle. Et pourtant, Babacar Pascal Dione fait remarquer que le score de Macky Sall a connu une évolution par rapport aux précédente sélections. «Si on compare l’ensemble des électeurs qui ont voté pour le Président Macky Sall le24 février 2019 et ceux qui ont voté pour la liste qu’il avait présentée aux Législatives de 2017,on constate que l’électorat du chef de l’Etat a augmenté de20% dans le département de Thiès. Cela veut dire que les responsables de la coalition présidentielle ont bien travaillé»,a analysé le responsable de l’Apr qui présidait une cérémonie de «Sargaal» des femmes de son mouvement pour la réélection de son candidat. Le leader du Dollil Macky tente d’expliquer la défaite de Bby dans le département :«On constate malheureusement que les gens se jettent l’anathème, s’imputent la responsabilité de la défaite. Le mouvement Dollil Macky aurait pu s’approprier la victoire dans certains centres comme les villages rattachés de Thionakh,Thiapong, Peycouck Sérère, entre autres. Mais, ce serait égoïste de dire que c’est nous qui avons gagné. C’est la coalition Bby, elle seule, qui a gagné là où le Président Macky Sall a gagné, et c’est cette même coalition qui a perdu à Thiès. Ça, il faut le reconnaître.»La vérité, selon lui, c’est que la ville et le département de Thiès avaient «le souhait d’avoir un de leurs fils comme président de la République», même si Bby «n’a pas démérité».
«Il faut une liste unique pour les Locales»
L’inspecteur des Impôts et domaines à la retraite invite alors ses camarades de parti«éviter de perdre leur énergie dans ce débat stérile», mais plutôt à «se ceindre les reins davantage, à renforcer la collaboration entre les responsables et d’ouvrir une perspective vers les élections locales de décembre prochain». Pour lui, l’Apr et ses alliés doivent «taire leurs querelles». Il poursuit : «Ce qui est important, c’est qu’on sache que les élections locales sont différentes de la Présidentielle, et c’est ensemble, unis, que nous allons pouvoir faire face aux maires rewmistes qui sont là, pour les remplacer.» Dans ce sens, M. Dione estime qu’il urge que la coalition Bby se réunisse pour réfléchir sur des stratégies permettant à ses responsables de présenter une liste unique. Car, avertit-il, «si nous y allons en rangs dispersés, nous allons vers l’échec et je ne souhaite pas cela au Président Macky Sall qui vient d’entamer un second mandat de 5 ans et qui a besoin de quiétude ». A la question de savoir s’il a des ambitions d’aller à l’assaut des mairies de Thiès, Babacar Pascal Dione s’est voulu clair. «Tout le monde sait que je vote à Thiadiaye, ma base poli-tique affective et je ne suis pas prêt à quitter mon terroir pour venir à Thiès. J’ai tout le temps dit qu’à Thiès je me suis impliqué politiquement pour apporter mon soutien au Président Macky Sall et contribuer à sa victoire. L’objectif est atteint puisqu’il a été réélu», précise-t-il. M. Dione rappelle, en département de Thiès. «La conséquence, c’est que nous avons des Thiessois pure souche, membres du mouvement et qui, certainement, ont des ambitions, veulent participer au développement de leurs collectivités. Et c’est à ce titre que j’ai vraiment invité la coalition Benno à se rencontrer et à discuter dès maintenant sur les modalités de présenter une liste unique, parce que décembre c’est demain», a-t-il déclaré. Selon lui, il ne faudrait pas que chacun vienne avec la volonté ferme d’être maire. «Les responsables sont nombreux ici, à Thiès, mais il n’y a que 5 collectivités à briguer que sont le Conseil départemental, la mairie de ville et les 3communesThiès-Est, Thiès-Nord et Thiès-Ouest», rappelle-t-il.
CASA SUR LE PODIUM, TFC A LA 6EME PLACE
Grâce à un hat-trick de son international junior Youssouph Badji, le Casa Sports est venu à bout du Ndiambour (3-1) et monte sur la dernière marche du podium avec 28 points.
Les Ziguinchorois restent ainsi solides à Aline Sitoé en y décrochant leur cinquième succès. Mais les Lougatois, eux, enchaînent une troisième défaite, une première cette saison.
Par ailleurs, Teungueth FC poursuit sa mauvaise passe. en déplacement chez la lanterne rouge Sonacos, les Rufisquois ont été dominés sur le plus petit des scores. un revers lourd de conséquences puisque l’équipe chute de la 2ème à la 6ème place du classement. Cette belle opération permet aux Huiliers de remporter leur 2ème succès à domicile en 10 matchs.
À noter que le leader génération Foot (34 pts) a été tenu en échec lors de son voyage à ngB (1-1). Et, l’AS Pikine (29 pts) tombeuse de la Douane après 5 sorties sans gagner a retrouvé une place de dauphin.
résultats 19ème journée
Samedi 30 mars 2019
Ngb / Génération Foot 1-1
Gorée / Mbour Pc 1-1
Stade Mbour / Dsc 0-1
SonacosS / Teungueth FC 1-0
Casa Sports / Ndiambour 3-1
AS Pikine / Douane 2-0
Linguère / Jaraaf 0-1
Meilleur buteur 8 buts : Pa Omar Jobe (Ndiambour+1), Pape Ousmane Sakho (Mbour PC)
7 buts : Madické Kane (Jaraaf) 6 buts : Jean louis Diouf (GF), Mamadou Lamine Danfa (Casa Sports), Ibrahima Sow (Douane)
SEMAINE DE TOUTES LES CONTRAINTES POUR MACKY
Selon que le président aura eu la main heureuse ou selon qu’il aura raté son casting, les Sénégalais pourront passer un quinquennat tranquille et relativement heureux - Ou au contraire, vivre de graves difficultés économiques et sociales
Une semaine décisive, assurément. Celle qui démarre ce lundi pour se terminer le dimanche 07 avril prochain sera assurément à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du Sénégal des cinq prochaines années. En effet, selon les décisions que prendra le président de la République nouvellement réélu, c’est-à-dire selon qu’il aura eu la main heureuse ou selon qu’il aura raté son casting, les Sénégalais pourront passer une demi-décennie tranquille et relativement heureuse, ou, au contraire, vivre de graves difficultés économiques et sociales. Sans compter des convulsions politiques. Mais d’ores et déjà, une chose est sûre : ce sera une très longue semaine pour le président Macky Sall.
D’abord, il va prêter serment demain mardi 02 Avril en présence d’une quinzaine de ses pairs essentiellement africains, ce qui marquera le début officiel de son second mandat qui, lui, contrairement au premier, ne durera que cinq années à l’issue desquelles il devra passer la main. A l’occasion de cette prestation de serment qui se fera en grande pompe et aura lieu au nouveau centre des expositions de Diamniadio, il devrait surtout, comme promis au lendemain de sa réélection, livrer les contours du Dialogue national auquel il a convié nos compatriotes. Et qui devrait se faire sous les auspices de ses deux prédécesseurs encore en vie, les présidents Abdou Diouf — qui aurait confirmé sa présence à la prestation de serment — et Abdoulaye Wade qui entretient le flou. Inutile de dire que nos compatriotes attendent avec impatience d’en savoir un peu plus sur les modalités et le format de ce Dialogue.
Sous quel signe le président Macky Sall placera-t-il ce mandat qui s’ouvre ? Tout le monde est pressé de le savoir. Vivement demain, donc ! Deux jours après avoir prêté serment, il présidera sur le boulevard du Général De Gaulle le traditionnel Grand défilé civil et militaire commémorant cette année-ci le 59àme anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Une occasion pour l’Armée, en particulier, de montrer ses dernières acquisitions en matière d’équipements et de faire voir où elle en est avec sa montée en puissance entamée depuis l’accession du président Macky Sall à la tête de notre pays. Ce défilé devrait sans doute constituer la dernière sortie officielle du gouvernement du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne qui a tenu son ultime Conseil des ministres mercredi dernier. Une réunion au cours de laquelle le Président a remercié chaleureusement ses ministres pour la précieuse collaboration qu’il lui ont apportée sept ans durant pour la plupart d’entre eux, une manière de leur dire au-revoir ponctuée par un copieux déjeuner auquel il les a conviés à la fin de la réunion hebdomadaire du Conseil. Ce qui ne s’était jamais fait auparavant pour ne pas dire un septennat durant ! De même, Macky Sall a rassemblé les quelque 200 membres de son cabinet à la Salle des banquets pour leur signifier leur fin de mission avant de les remercier, là aussi, pour le travail abattu.
Après les flonflons et le rantanplan, place aux choses sérieuses !
En effet, c’est surtout à partir de vendredi prochain que les décisions les plus fortes et les plus marquantes devraient intervenir puisque c’est ce jour-là, en principe, que le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne devrait remettre la démission de son Gouvernement. Elle devrait être suivie dans la foulée par la nomination d’un nouveau Premier ministre. Lequel devrait se mettre à la tache sans tarder pour former son Gouvernement. Façon de dire puisque le président Macky Sall a pour habitude de pourvoir d’abord lui-même les postes ministériels avant de désigner celui qui sera chargé de diriger les ministres ainsi choisis ! Autrement dit, le Premier ministre nommé sera à la tête d’une équipe qu’il n’aura pas constituée ! Toujours est-il que, là aussi, les Sénégalais seraient curieux de savoir à quoi ressemblera cet attelage histoire de savoir s’il répondra réellement à leurs attentes ou si, comme le gouvernement sortant, il n’y aura rien à attendre de lui. En même temps que ce gouvernement, ou juste avant ou immédiatement après, le cabinet présidentiel sera constitué. On annonce d’un côté comme de l’autre des équipes resserrées mais il faudra attendre de voir pour y croire car, avec les interventions de dernière minute de la Première dame pour sauver tel ou tel soldat perdu, le pari de la sobriété n’est pas gagné d’avance ! En attendant, excellente semaine à nos lecteurs…