Abou Abel Thiam, ancien porte-parole de la présidence de la République, rame à contrecourant de ceux qui exigent du président nouvellement élu, Macky Sall, un gouvernement de technocrates pour manager son quinquennat. Pour lui, c’est un gouvernement de combat, basé sur des critères purement politiques, dont son chef de file a besoin. Il se prononçait hier, dimanche, dans l’émission Jury du dimanche de IRadio.
Abou Abel Thiam est formel : le technocrate n’a pas sa place dans le gouvernement. Pour cause, a-t-il argué, « La fonction ministérielle est éminemment politique. Les plus grands ministres de ce pays sont ceux qui ont eu une trajectoire politique. Il n’y a pas d’école d’apprentissage de la fonction ministérielle ou de président de la République. Ce sont des personnalités du pays, qui s’investissent dans des partis politiques, qui ont vocation à diriger et qui, lorsqu’ils parviennent au pouvoir, se retrouvent dans un gouvernement pour appliquer la politique définie par le président de la République ».
Et de poursuivre : « Il n’est pas dit que lorsqu’on est politique, on n’est pas compétent ou bien lorsqu’on est technocrate, on est compétent ». Par là, l’ancien porte-parole de la présidence de la République se portait en faux contre tous ceux qui excipaient de la nécessité d’un gouvernement de technocrates pour conduire le Sénégal au cours des cinq prochaines années. Suffisant pour lui d’affirmer dans la foulée que « le fait d’appeler à la constitution d’un gouvernement d’experts est un faux débat».
Au final, l’invité de l’émission Jury du Dimanche sur les ondes d’Iradio relèvera : « Dans notre architecture juridique, le président de la République est dans une solitude constitutionnelle pour prendre ses décisions. C’est à dire, il lui revient, à lui seul, de voir quel est le format adapté à sa politique pour former son gouvernement. Cela dit, personnellement, j’appelle à un resserrement, j’appelle à un gouvernement de combat pour continuer les grands chantiers que le président de la République a ouverts ».
EL HADJ HAMIDOU KASSE CLARIFIE LE JEU
Invité de l’émission Objection de Sud Fm, El Hadj Hamidou Kassé qui s’est également prononcé sur la sortie du Forum du justiciable invitant le chef de l’Etat à faire sa déclaration de patrimoine avant son investiture, a sévèrement tancé l’opposition.
Le ministre conseiller en communication du président de la République El Hadj Hamidou Kassé met en demeure l’opposition après son refus de répondre à l’appel au dialogue du chef de l’Etat. I
Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 31 mars, le ministre Conseiller en charge de la Communication du président de la République El Hadj Hamidou Kassé a sévèrement remonté les bretelles à l’opposition.
En effet, interpellé par notre confrère, El Malick Ndiaye qui a pris le relais de Baye Oumar Guèye dans l’animation de cette émission politique de la radio Sudfm hier, sur le rejet de la main tendue du président de la République par une grande partie de l’opposition dont ses anciens adversaires, lors de l’élection présidentielle du 24 février dernier, El Hadj Hamidou Kassé s’est voulu ferme. «On est en politique, il faudrait savoir qu’il y a une majorité qui gouverne et une minorité qui s’oppose. Et, il ne faut pas que l’opposition, je veux être extrêmement clair, veuille faire du Sénégal une exception. Autrement dit, le seul pays au monde où la majorité se laisse saborder, démissionne de ses responsabilités pour dire à l’opposition : viens gouverner. Cela n’existe nulle part et n’existera pas au Sénégal.» Poursuivant son propos, celui qui s’occupait jusqu’ici de la communication du président Macky Sall insistera : «Le président de la République n’a pas été mis en ballottage, il a très largement et nettement gagné à 58,26%. On lui demande de prendre des décisions, de gouverner».
Par ailleurs, répondant à l’interpellation de l’animateur du jour d’Objection, au sujet de la sortie du Forum du justiciable qui invitait le chef de l’Etat à se plier à l’exigence de la déclaration de patrimoine avant son investiture, El Hadj Hamidou Kassé soulignant que le «président Sall a été le premier à s’imposer cette obligation au moment même où rien ne lui était nullement imposé », a tenu à rassurer. «Le président Macky Sall l’a fait et il refera sa déclaration de patrimoine. Maintenant, c‘est au Conseil constitutionnel et au Président Macky Sall de dire exactement quand cette déclaration va être faite et dans quelle condition elle sera faite. On ne doit pas faire de cette question un débat public, mais au Sénégal, on aime les débats.»
CHOIX DU CENTRE DES EXPOSITIONS DE DIAMNIADIO POUR LA CEREMONIE D’INVESTITURE DU CHEF D’ETAT : Kassé lève un coin du voile
Lors de ce face-à-face avec notre confrère, Malick Ndiaye dans l’émission Objection d’hier, dimanche 31 mars, El Hadj Hamidou Kassé, ministre conseiller et chargé de la Communication du Président Macky Sall est également revenu sur le choix du Centre des expositions de Diamniadio pour abriter la cérémonie d’investiture. Et c’est pour expliquer que ce choix obéit à une question d’opportunité pour accueillir tout le monde devant prendre part à cette cérémonie afin de veiller à sa solennité et à son cachet populaire. «Le président va recevoir beaucoup de ses homologues, chefs d’Etat mais aussi, les institutions, les corps constitués, les élus dans leurs diversités, diverses personnalités, acteurs politiques et économiques, diverses couches de la population comme les jeunes, les femmes, les personnes du troisième âge, certaines dignitaires religieux et coutumiers, la presse nationale et internationale qui s’est fortement mobilisée autour de l’événement. Il fallait un espace convenable pour accueillir tout ce monde afin de veiller à la solennité et au cachet populaire».
Par Fadel DIA
NOUS SOMMES TOUS MORTS A OGOSSAGOU
Ce ne sont pas seulement des Peuls, ce ne sont pas seulement des hommes des femmes, des enfants, qui ont été tués à Ogossagou, ce sont les espérances des hommes et des femmes de ma génération qui rêvaient, au moment où nos pays accédaient à l’émancipation
Ce ne sont pas seulement des Peuls, ce ne sont pas seulement des hommes des femmes, des enfants, qui ont été tués à Ogossagou, ce sont aussi les espérances des hommes et des femmes de ma génération qui rêvaient, au moment où nos pays accédaient à l’émancipation politique il y a près de soixante ans, d’une Afrique réconciliée avec elle-même, engagée à sortir de la misère et de la dépendance, mais également à panser les plaies laissées par plusieurs siècles de divisions semées et entretenues par des puissances étrangères.
Nous avions alors salué l’audace d’un visionnaire qui avait choisi de donner à son pays, le premier à accéder à l’indépendance dans notre région, le nom d’un vieil empire disparu dont le foyer se trouvait à plusieurs centaines de kilomètres. C’était bien la preuve que les frontières forgées par les colonisateurs étaient abolies et que le patrimoine historique de l’Afrique était le bien commun de tous ses fils. Cet homme inspiré était en avance sur son temps puisque près d‘un demi-siècle plus tard la Grèce, plus chauvine, refusera mesquinement à un des états issus du démantèlement de la Yougoslavie le droit de porter le nom de Macédoine !
C’étaient déjà nos divisions qui, il y a plusieurs siècles, avaient facilité l’odieuse traite négrière, provoquant le dépeuplement de notre continent, le privant de la partie la plus vigoureuse de sa population et brisant son élan. C’étaient les mêmes difficultés d’unir nos forces qui avaient ouvert la voie aux puissances coloniales dont la politique avait pour clé de voute cet adage : « diviser pour régner ». Le massacre de Peuls au Mali a d’ailleurs ramené à la mémoire de nombreux internautes la profession de foi d’un des plus zélés sabreurs de leur résistance qui affirmait que c’était un « devoir national…urgent et impératif pour la présence (française) en Afrique de réussir à les diviser et leur opposer les autres ethnies ».Faidherbe, car il s’agit évidemment de lui, dont des édifices, des rues et places portent encore le nom dans notre pays, peut se réjouir depuis sa tombe, lui qui avait déjà réussi son pari au Sénégal puisque le Fouta est, de toute l’Afrique noire au sud du Sahara, pratiquement la seule entité politique précoloniale qu’un fleuve a partagée entre deux territoires, devenus deux états différents, alors que partout ailleurs le morcellement s’est effectué d’amont en aval des fleuves, comme ce fut le cas le long du Niger ou du Zambèze…
Bien après la traite négrière et après le partage colonial, il y’eut après les indépendances d’autres querelles intestines, douloureuses et absurdes, jusqu’au génocide des Tutsis. Cette fois, même si la main étrangère n’était jamais absente, c’était comme on dirait en lingala « bisso na bisso », c’était en nous et par nous.et nous avons démontré que nous étions capables du pire. Mais en réalité, sans avoir l’ampleur de la tragédie rwandaise, partout en Afrique les rapports entre les composantes nationales des états, créés il est vrai sur des bases artificielles, ont été tendus et conflictuels. Les paroles prononcées par Sékou Touré contre ses compatriotes peuls, à une époque qui heureusement ne connaissait pas les radios FM et surtout internet, auraient pu engendrer une tragédie similaire à celle du Rwanda.
Ce qui vient de se passer au Mali était prévisible parce que dit un proverbe pulaar, le malheur s’en vient en battant sa queue dans tous les sens. Il y a dans ce pays des milliers de soldats et policiers déployés sous le drapeau des Nations-Unies auxquels il faut ajouter quelques milliers de soldats français, tous armés et encadrés par les états du Nord, mais dont la cible prioritaire sinon exclusive est constituée par les « jihadistes ».
Peu leur chaut donc les querelles domestiques qui ne menacent pas les intérêts des bailleurs car leur priorité ce n’est pas la paix mais la sécurité. Nous avons tendance à oublier que les pays occidentaux qui nous proposent leur service cherchent d’abord à assurer leur propre sécurité et que nos ennemis ne sont pas forcément les leurs. Ni le gouvernement malien ni ses soutiens extérieurs n’ont accordé la place qu’elle méritait à la résurgence de querelles vieilles comme le monde, qui de tous temps et dans tous les pays ont opposé agriculteurs et pasteurs et qui se sont aggravées ici parce qu’on est en situation de rareté de terres. Ils ont vu la religion là où elle n’était pas toujours, ils ont trop rapidement considéré que les séditieux étaient l’émanation de tout un peuple, un peu comme en Europe on fait porter par la communauté musulmane les crimes commis par des individus qui se réclament d’elle, qu’elle ne reconnait pas et dont elle est d’ailleurs la principale victime. Ils ont enfin fermé les yeux sur l’existence d’une force dite d’auto-défense, en réalité une milice qui échappe au contrôle de l’Etat et qui si elle n’a pas reçu le droit de tuer a été instrumentalisée par le gouvernement et reçu la liberté de se déployer à sa guise. On semble oublier qu’avant le massacre du 23 mars, les communautés peules avaient subi 58 attaques en 2018 qui ont fait 195 morts et qu’au début de 2019 une seule attaque avait fait près de quarante morts.
Nous sommes tous un peu morts à Ogossagou parce que cette tuerie signe une fois encore l’échec de ce que Senghor appelait notre « commun vouloir de vie commune », parce qu’elle est à notre image et que ses auteurs ont blasphémé le costume qu’ils ont porté pour cette macabre expédition qui n’a rien d’héroique. Ce sont des pauvres qui ont tué des pauvres ,avec une logique de pauvres d’esprit. C’est une tuerie bête parce qu’elle ne règle rien, gratuite parce qu’elle ne fait pas de quartier, cruelle parce qu’elle s’est faite avec des méthodes d’un autre âge. Elle est monstrueuse par sa dimension puisqu’elle représente en nombre de victimes, la plus importante tuerie de masse terroriste de ces dix dernières années.
Il y a quatre ans des dirigeants africains avaient rendu hommage aux douze victimes de Charlie Hebdo aux côtés de plusieurs de leurs homologues occidentaux. Les quelque 160 hommes femmes et enfants exécutés encore plus sommairement au Mali n’ont arraché à ces derniers que quelques mots de compassion et aucun n’a crié « Je suis Ogossagou ! ». A Paris la manifestation devant l’ambassade du Mali a été dispersée par des lacrimogènes. Celle, plus sereine, qui quelques jours auparavant s ‘était tenue à Bruxelles, était très majoritairement une marche d’Africains et aucun homme politique européen d’envergure n’était dans le cortège. Pourquoi d’ailleurs feraient-ils du zèle puisque ni l’Union Africaine, ni la CEDEAO, ni l’UEMOA n’ont mis en branle leurs structures chargées de veiller à la sécurité de leurs citoyens et que leurs dirigeants s’en sont tenus à des déclarations de circonstance ?
Il reste enfin le paradoxe du Sénégal. Si des centaines de personnes, et pas seulement des Peuls, ont défilé à Nouakchott, dans notre pays, gouvernants, institutions humanitaires, partis et syndicats, organisations régionales se sont contentés du service minimum. Plus étonnant encore, les populations de langue ou de culture peules, qui représentent pourtant la deuxième composante sociologique du pays et dont on pensait qu’elles seraient le fer de lance des mouvements de soutien ,ont brillé par leur absence, celle de leurs élites et de leurs représentants. Peut-être parce qu’au Sénégal, comme désormais partout ailleurs dans le monde, il est devenu de plus en plus impopulaire de défendre sa langue, sa culture, sa croyance ou ses origines !
1270 PLAINTES REÇUES PAR LA DIVISION DE LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ
les chiffres de la division de lutte contre la cybercriminalité
(SénePlus.com,Dakar) 146 personnes, dont 14 femmes, ont ainsi été déférées au parquet entre 2018 et début 2019.
Ces personnes sont coupables de vols de données informatiques, atteintes à la vie privée et divulgation de données à caractère personnel, chantage, escroquerie, extorsions de fonds et association de malfaiteurs.
Les personnes arrêtées sont majoritairement des Sénégalais (97) et 49 étrangers (Nigérians, Sierra-Léonais, Maliens).
ISSA DIOP, LES BLEUS OU RIEN
Le défenseur de West Ham Issa Diop (de père sénégalais et mère marocaine) n’envisage pas de jouer pour un autre pays que la France. Et ce, même s’il est sûr qu’il ne sera jamais sélectionné chez les Bleus.
Agir autrement, s’apparenterait à de l’hypocrisie selon lui. Aliou Cissé et Hervé Renard sont déjà avertis.
Invité du Canal Football Club hier, dimanche 31 mars, le défenseur central français Issa Diop (22 ans) a été interrogé sur ses rêves d’équipe de France. «Même si je ne suis pas sélectionné, je suis à la disposition du sélectionneur. Ce sont ses choix, je continue de travailler pour être sélectionné. Oui, c’est un objectif, j’espère qu’un jour je pourrai évoluer en équipe de France mais pour cela, je dois encore beaucoup progresser», a confié l’ancien Toulousain, incontournable chez les Espoirs (6 sélections).
Auteur d’une très belle saison avec West Ham (Premier League), Diop ne veut pas défendre les couleurs d’un autre pays, même s’il pourrait porter le maillot du Sénégal par son père ou du Maroc par sa mère : «Je suis né en France, je suis Français, je dois tout à la France, c’est mon pays. Aller dans une autre sélection parce que je ne suis pas allé en équipe de France, ce serait un peu hypocrite de ma part. Ce serait aller dans une sélection par défaut. Je suis Français, j’aime l’équipe de France, j’ai envie de jouer pour. Et même si je ne suis jamais sélectionné, je ne changerai pas.»
Un hippopotame abattu à Kédougou …
Un hippopotame a quitté ses bases pour errer dans un village du département de Kédougou, ce dimanche 31 mars 2019 aux environs de 6 heures du matin. L’animal a semé la panique dans toute la contrée du quartier de Ndiguéssou. Il a fallu l’autorisation du gouverneur pour qu’un vieux chasseur blanc l’abatte suscitant une vague d’indignations sur les réseaux sociaux.
Moustapha Diakhaté en colère
Le chef de cabinet du président de la République, Moustapha Diakhaté a déversé sa colère hier sur les autorités de la région de Kédougou qui ont recouru à l’ultime solution alors qu’on pouvait bien ne pas en arriver à cette extrémité. En fait, Moustapha Diakhaté se demande pourquoi les autorités ont décidé de l’abatage de l’animal alors qu’on pouvait le neutraliser et le ramener au fleuve. «Sa mort est-elle la seule issue pour neutraliser l’animal? Que non!», se désole M. Diakhaté. Il regrette que les autorités administratives et forestières de Kédougou aient pris la décision d’abattre un hippopotame, une espèce intégralement protégée. Selon le chef de cabinet du Président Macky Sall, cette solution finale aurait pu être évitée si les services des Eaux et Forets avaient utilisé le Fusil-hypodermique pour endormir l’animal et le réintroduire dans les eaux du fleuve Gambie. «Dommage !», regrette-t-il.
…Me Bamba Cissé s’indigne et réclame une enquête
Le chef de cabinet du président de la République n’est pas le seul à s’indigner de l’abatage de l’hippopotame à Kédougou. Pour Me Bamba Cissé, cela est «inadmissible». Selon l’avocat, si cet hippopotame a été abattu alors qu’il était coincé dans une fosse septique à Kédougou, ce sont alors des faits extrêmement graves qui méritent l’ouverture d’une enquête pour que les auteurs soient traqués. Il rappelle que l’hippopotame est une espèce intégralement protégée au sens du code de la protection de la faune qui, en son article 27 in fine, prévoit des peines allant «de 1 à 5 ans contre quiconque abat volontairement des espèces intégralement protégées sans permis scientifique». En tout état de cause, selon lui, il faut nécessairement qu’une enquête soit ouverte sur ces faits.
Barth annonce une plainte contre la DAF et la DGE
En effet, compte tenu de toutes les données révélées et qui, selon Barthélémy Dias, attestent sans ambigüité que le Président sortant a fraudé, Barthélemy Dias interpelle le procureur de la République. Il lui demande de s’autosaisir pour apporter la lumière sur cette affaire. D’ailleurs, il annonce en tant qu’officier d’état civil, il va porter plainte contre le ministre de l’Intérieur, la Dge, la Daf parce qu’il y a eu un tripatouillage de l’état civil du Sénégal. Il compte également mettre le dossier à la disposition d’Amnesty International, de la Radhoo, du Forum du justiciable, de l’Union des magistrats du Sénégal(Ums) et à toutes les structures en charge des droits de l’homme. Poursuivant, il propose la création d’une CENI à la place de la CENA, la nomination d’une personnalité neutre et crédible et sérieuse à la tête du ministère de l’Intérieur, l’implication, dans tout le processus électoral, en amont pendant et en aval, des représentants de la société civile, des familles religieuses et de l’Union des magistrats du Sénégal. Pour lui, il faut une réforme du fichier électoral et la révision de la loi en vigueur sur le parrainage avant la tenue des élections locales. De même, il a invité l’opposition à avoir une attitude de lutte, d’unité et de conquête du pouvoir par tous les moyens légaux et républicains. Pour terminer, le maire de Mermoz Sacré-Cœur a soutenu qu’il ne s’adonne pas à la divulgation de données personnelles, mais qu’il dénonce plutôt une association de malfaiteurs orchestrée par les plus hautes autorités du pays.
Cheikh Abdou Ndiaye viré de la Délégation au pèlerinage
Il a payé pour son engagement politique aux côtés de Me Madické Niang. Le Délégué Général au pèlerinage au lieu saint de l’Islam, Abdou Aziz Kébé a convoqué hier, Cheikh Abdou Ndiaye, chargé des affaires administratives et financières de la Délégation au pèlerinage et coordinateur régional de Louga de Madické2019, pour lui signifier que sur instructions du Premier ministre, il doit cesser immédiatement ses fonctions, prendre ses affaires et libérer son bureau. Une mesure jugée grave par les proches du concerné, puisqu’elle intervient en pleine période de préparation du pèlerinage.
Le Cosec lance une bourse de fret pour les transporteurs
A côté des aires de repos et de stationnement, le Conseil Sénégalais des Chargeurs (Cosec) avait également, comme sujet de discussion, le lancement de la bourse de fret Dual au Sénégal. Selon le Dg du Cosec, Mamadou Ndione, la bourse de fret est une recommandation du Comité Inter Etats de Lutte contre la Sècheresse au Sahel (CILSS) qui date des années 1980. Selon Mamadou Ndione, cette structure exhorte les conseils des chargeurs de créer des lieux de rencontres entre l’offre et la demande de transports de marchandises dans le cadre de la lutte contre la sécheresse. A l’en croire, il est important d’avoir un cadre qui permet de rationaliser le transport. «Souvent, la plupart des transporteurs, à l’aller ont forcément des marchandises, mais au retour, ils rentrent vide. Ce qui n’est pas rationnel. C’est pour cette raison que la bourse est mise en place afin de permettre au transporteur qui va, par exemple à Saint-Louis, d’avoir toute une palette d’offres de marchandises. Pour cela, les transporteurs doivent s’inscrire sur une plateforme mise en ligne par le Cosec. Il s’agit de rationaliser le transport pour avoir un fret à l’aller comme au retour. Ce fret aura des incidences sur le coût du transport, la compétitivité du pays, mais également sur le panier de la ménagère, affirme-t-il.
Sibeth Ndiaye fait son entrée dans le gouvernement
Le président français, Emmanuel Macron a opéré un réaménagement de son gouvernement. Ainsi, Amélie de Montchalin a été nommée secrétaire d’Etat aux Affaires européennes et Cédric O au Numérique. Sibeth Ndiaye devient quant à elle porte-parole du gouvernement. Les trois entrants, dont c’est pour chacun la première expérience gouvernementale, remplacent respectivement Nathalie Loiseau, Mounir Mahjoubi et Benjamin Griveaux, partis en raison de leurs ambitions politiques.
Un jeune de 25 ans se tue par pendaison à Linguère
Le réveil a été brutal pour les habitants du village de Nawel, une localité située dans la commune de Kamb (département de Linguère). Et pour cause, le corps sans vie de Mamadou Ba, 25 ans, a été retrouvé hier, samedi 30 mars 2019 vers 7 heures du matin, pendu à un arbre avec une corde au cou. Selon Seneweb, le drame s’est produit non loin du village. Selon une source familiale, le défunt qui serait un déficient mental s’est levé au milieu de la nuit pour prendre la direction de la brousse. Au réveil, les autres membres de sa famille ont constaté son absence. Alors les recherches ont vite porté leurs fruits puisque son corps sera retrouvé pendu à un arbre, non loin du village. Le commandant de brigade de la gendarmerie de Yang Yang et l’infirmier chef de poste de Kamb, se sont transportés sur les lieux du drame. Après constat, la dépouille de Mamadou Ba a été déposée à la morgue du centre de santé de Dahra.
Le mouvement «Réélisons Macky Sall Falatko»
La plateforme «réélisons Macky Sall Falatko» a organisé samedi dernier une cérémonie de Sargal à l’endroit de Mamadou Moustapha Fall. Selon l’initiateur de cette journée, Omar Baylo Ba, responsable politique à Kolda, ils se sont réunis pour honorer leur leadeur qui a participé à 100 % à la réélection de Macky Sall au premier tour. Selon lui, les apéristes ont réussi à avoir des informations au quotidien via Facebook et WhatsApp sur les réalisations de Macky Sall grâce à leur plateforme. « Ces infos nous ont permis de communiquer dans les différentes localités à travers leur base politique partout dans le monde. Notre travail de dur labeur a permis à Macky Sall d’être réélu au premier tour», renseigne-t-il. Prenant la parole, Mamadou Moustapha Fall indique qu’il est ému et surpris par ce geste de la part de ses amis. L’initiateur de la plateforme « réélisons Macky Sall Falatko», affirme que soutenir Macky Sall est un sacerdoce. «Mon ambition est que le Sénégalais qui se trouve au fin du pays se sente impliqué dans le programme du chef de l’Etat. Ce qui m’intéresse, c’est l’ensemble. Il faut être altruiste et toujours penser aux autres», déclare-t-il.
La colère des populations de Sinou Mbaarick
Les populations de Sinou Mbaarick, localité située dans la commune de Méouane et à 2 kilomètres de Mékhé, dans le département de Tivaouane, ont étalé ce week-end leur mal vivre dans la rue, en brandissant des lampes tempêtes. Pour Moustapha Guèye qui porte leur parole, il est inacceptable qu’un village fondé vers 1800 souffre de problèmes d’eau, d’absence d’électricité, de poste de santé et de l’absence même d’une école. A en croire Moustapha Guèye, il n’existe dans le village que deux robinets qui ne peuvent pas satisfaire les besoins de la population. Par conséquent, l’Etat doit faire en sorte que les maisons puissent avoir des robinets. Il ajoute que l’électricité est devenue fondamentale dans la vie des hommes et nécessaire pour les activités économique. Il regrette que beaucoup de promesses, dans ce sens venant des différents leaders politiques aient été faites, et qu’elles ne soient jamais respectées Et pourtant, dit-il, le village a massivement voté pour le Président Macky Sall.
L’indignation du Cirid
Le Centre Indépendant de Recherche et d’initiative pour le Dialogue (Cirid), institution bénéficiant d’un statut consultatif auprès des Nations-Unies n’est pas du content de l’attitude de l’Union Africaine (Ua) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(Cedeao)face aux évènements malheureux survenus récemment au Mali. Selon Maodo Malick Mbaye, représentant du Cirid en Afrique de l’Ouest et du Centre, c’est un silence coupable face aux tueries notées dans le Nord du Mali et l’Est du Burkina Faso. Pour lui, l’heure doit être à la mobilisation générale pour trouver des solutions urgentes et endogènes face à ces massacres au relent génocidaire. Et ans ce cadre, de grands noms du sport et de la musique africaine pourraient jouer un rôle considérable.