Les étudiants du pavillon H de l’université de Dakar souffrent le martyr à cause d’un manque d’eau qui dure depuis plus de cinq mois. Une situation qu’ils dénoncent. Omar ndoye loge dans ce pavillon. Il s’indigne : « Tu te lèves le matin tu ne vois pas d’eau même pour te laver le visage, c’est une situation très difficile. On ne peut pas vivre sans eau, l’eau c’est une ressource vitale. Je me demande si les autorités veulent qu’on réussisse. C’est impossible de vivre sans eau »
Selon nos interlocuteurs, ils sont obligés de faire la queue devant la mosquée de l’université juste pour avoir de l’eau pour faire leurs ablulitions.
Et pire, cette pénurie d’eau ne se limite pas seulement au pavillon H, tous les nouveaux bâtiments sont aussi touchés par le phénomène. Adama Sarr confie : « les pavillons H, I, G… sont concernés, on se déplace dans les autres bâtiments pour avoir le liquide précieux, et la vie estudiantine mérite d’être améliorée. »
Ces étudiants menacent de se faire entendre si le manque d’eau perdure « oninterpelle les autorités concernées. On est fatigué de vivre ce calvaire et s’ils ne font rien on est prêt à descendre sur le terrain pour manifester. »
La pénurie d’eau persiste à l’université de Dakar. Les étudiants qui ne savent plus à quel saint se vouer, exhortent les autorités à trouver une solution rapide à leur probléme.
ALISA, LE PROJET QUI INTERCONNECTE LES DOUANES DES 15 PAYS DE LA CEDEAO
C’est une interface permettant aux systèmes douaniers existants dans les pays de la zone d’échanger des données, à travers une connexion internet sécurisée.
Pour sécuriser et faciliter les transactions et échanges commerciaux dans la sous-région, les Etats membres de la CEDEAO comptent sur le projet ALISA. C’est une interface permettant aux systèmes douaniers existants dans les pays de la zone d’échanger des données, à travers une connexion internet sécurisée.
Les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont lancé le projet ALISA à Abidjan, a annoncé un communiqué de l'institution, ce samedi 23 mars. Un dispositif dont l'objectif est d'utiliser les technologies de l'information pour faciliter les échanges, les transports et la libre circulation des marchandises dans l'espace Cedeao, précise le document. Parmi les objectif du système, la facilitation et la sécurisation du commerce dans la sous-région, l'amélioration de l'efficience et de l'efficacité des procédures de transit. Le projet ALISA vise également à prévenir et à détecter les fraudes, à simplifier les opérations de transit, mais également à échanger des données.
Un ensemble de mesures devant aboutir à l'augmentation des recettes douanières, grâce à une prestation de services plus efficace pour les 15 pays de la CEDEAO.
Un système de collecte et de partage de données
Le projet ALISA est constitué d'une interface avec les systèmes douaniers existants de la zone. Les données collectées pourront être échangées à partir d'une base de données douanière régionale centralisée. A terme, les instigateurs du projet s'attendent à une amélioration de l'environnement des affaires, à la hausse et à la sécurisation des recettes douanières, pour améliorer le taux de croissance et la compétitivité des économies de la CEDEAO.
Le projet d'interconnexion des systèmes informatiques douaniers est l'un des composants des actions entreprises par la CEDEAO pour fluidifier la circulation des marchandises sur les différents corridors routiers de l'Afrique de l'Ouest. Il s'agit de la mise à disposition, par voie digitale, d'informations aux bureaux de douanes sur les cargaisons en transit d'un Etat à un autre. La rencontre d'Abidjan permettra aux participants d'apprécier davantage les atouts et les enjeux du projet ALISA, ainsi que la place importante qu'occupe ce dernier dans l'objectif de constitution du marché régional ouest africain. Selon le commissaire chargé des Douanes, du Commerce et de la Libre circulation de la commission de la Cedeao, Tèi Konzi, représentant du président de l'institution, Jean-Claude Kassi Brou :
« L'interconnexion des systèmes informatiques douaniers a été conçue par la Cedeao avec l'appui technique de la CNUCED. Ce projet vise à transmettre aux différents services des douanes, sous forme digitale, les données relatives à la cargaison avant son expédition. L'interconnexion permet d'avance aux agents des postes de douanes de passage et de destination, de recevoir toutes les informations sur le transit avant même l'arrivée des marchandises ».
(senePlus.com,Dakar) Aliou Sané est désormais le nouveau coordonnateur du mouvement y'en a marre. Il remplace ainsi Fadel Barro à la tete de ce mouvement citoyen. plusieurs réamménagement dans les instances et organes de pilotage du mouvement sont notés.
Y'en a marre a tenu ses assises ce week-end à son QG sis aux Parcelles Assainies avec la participation des membres venus des differentes régions du Sénégal.
CONTRAT D'AFFERMAGE: QUE MIJOTE LE MINISTERE DE L’HUDRAULIQUE POUR CONTOURNER L’ARMP ?
Il ya quelques jours, le dossier du contrat d'affermage de l'eau au Sénégal avait défrayé la chronique. Et après une série de dénonciations du processus d'attribution de ce marché à la société Suez, l'ARMP avait fini de suspendre l'attribution
Il ya quelques jours, le dossier du contrat d'affermage de l'eau au Sénégal avait défrayé la chronique. Et après une série de dénonciations du processus d'attribution de ce marché à la société Suez, l'ARMP avait fini de suspendre l'attribution provisoire.
Mais selon le Groupe Société civile pour la transparence dans la gouvernance de l’eau, « des autorités du Ministère de l'Hydraulique, sont en ce somment entrain de préparer un holdup pour prendre une décision qui sera transmise à l'ARMP pour un non de non objection ».
Selon cette Ong, de concert avec le Forum social, « cette démarche qui se passe dans la précipitation et au moment où le gouvernement en cours a cessé tout engagement et tout contrat, en attendant le tout prochain gouvernement qui sera installé après la prestation de serment du Président nouvellement élu, cache mal les intentions inavouées du Ministère de tutelle dans ce dossier si important ».
Ces organisations soulignent qu’Aucune décision ou contrat ne devrait point être signé (e) dans cette période transitoire où le Président nouvellement élu n’a pas encore prêté serment, et au moment où la structure chargée des marchés publics a fait suspendre l’attribution provisoire de ce marché que quelqu’un a promis à SUEZ, vaille que vaille à une entreprise étrangère.
Ces organisations ne comprennent pas la précipitation et l’acharnement de certaines autorités à vouloir livrer ce marché à SUEZ, dans cette phase transitoire, à quelques jours de la prestation de serment du président élu. « De les toutes les façons, rien ni personne ne pourra livrer à SUEZ la « gaffe » notre BIEN COMMUN dans un processus aussi nébuleux et déjà décrié partout », s’exlament-t-elles dans un communiqué et signé par le Coordonnateur du Forum Social et du Conseil citoyen Droit à l’eau, Mignane Diouf.
OUSMANE TANOR DIENG : « LE PS GARDE, PLUS QUE JAMAIS, SA FORCE DE FRAPPE »
Dans un entretien accordé au quotidien « Le Soleil », le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng, est revenu sur la victoire du président sortant Macky Sall qu’il a soutenu à l’élection présidentielle du 24 février dernier.
Dans un entretien accordé au quotidien « Le Soleil », le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng, est revenu sur la victoire du président sortant Macky Sall qu’il a soutenu à l’élection présidentielle du 24 février dernier.
Après avoir réitéré l’ancrage de sa formation politique dans la coalition présidentielle « Benno Bokk Yakkar », Ousmane Tanor Dieng a indiqué que ce qui l’aurait surpris c’est que Macky Sall ne gagne pas au premier tour « vu son bilan, la crédibilité de sa coalition et les perspectives » offerts par son programme.
Pour Tanor Dieng, l’opposition fait preuve de mauvaise foi en rejetant les résultats issus de l’élection présidentielle. « L’opposition sait pertinemment qu’elle a perdu. Elle ne fait que justifier sa défaite par le déni de la réalité », a déclaré Ousmane Tanor Dieng. Sur l’avenir de sa formation politique, Ousmane Tanor Dieng renseigne que « le Ps garde plus que jamais sa force de frappe et a raffermi sa cohésion, malgré quelques remous ici et là inévitables dans le fonctionnement d’un parti de masse ».
Profitant de l’occasion, Ousmane Tanor Dieng a tenu à préciser qu’ils n’ont jamais parlé de retrouvailles lors de leur dernière session de bureau politique. A son avis, en politique, les retrouvailles possibles ne se décrètent pas. Elles se manifestent par des positions communes ou partagées.
A la question de savoir s’il faut dissoudre l’Assemblée nationale, Ousmane Tanor Dieng rétorque : « La dissolution d’une Assemblée nationale n’est pas une chose anodine, surtout dans le cas d’un couplage des élections législatives et locales, avec trois urnes et autant de comptage et de répartition de bulletins de vote, et dans un contexte de parrainage ».
L’ETAT INVITÉ À RELEVER LE PLATEAU MÉDICAL DE MALEM HODAR
Le collectif des maires du département de Malem Hodar appelle l’Etat du Sénégal à travailler à relever le plateau médical de ce département de la région de Kaffrine (centre), compte tenu des difficultés rencontrées par les populations locales
Malem Hodar (Kaffrine), 25 mars (APS) - Le collectif des maires du département de Malem Hodar appelle l’Etat du Sénégal à travailler à relever le plateau médical de ce département de la région de Kaffrine (centre), compte tenu des difficultés rencontrées par les populations locales pour se soigner correctement.
"Nous avons un seul appareil’’ pour les échographies par exemple, et il "fait la navette entre Koungheul et Malem Hodar’’, a souligné le président du collectif des maires de Malem Hodar, Abdou Ndao, s’entretenant dimanche avec des journalistes.
’’Il faut que l’Etat pense à relever notre plateau médical", a dit M. Ndao, selon qui les populations sont obligées de faire la queue pour se faire soigner au centre de santé de Malem Hodar, ce qui fait qu’elles "rencontrent d’énormes difficultés (...)’’.
"Nous demandons donc la construction d’un centre de santé digne de ce nom’’, un projet sur lequel la mairie a déjà délibéré "depuis plus de quatre ans", a indiqué le président du collectif des maires de Malem Hodar.
Il a dans le même temps plaidé pour le bitumage de la route Malem Hodar- Khelcom, ce qui permettrait à "beaucoup de gros-porteurs (de) passer par Malem sans passer par Kaffrine ou par Kaolack".
Cela permettrait aussi de "relier facilement Touba et de diminuer l’amortissement de la route nationale", a estimé M. Ndao, par ailleurs maire de la commune de Malem Hodar.
De même a-t-il demandé la construction de davantage de pistes de production avec la deuxième phase du Programme d’urgence de développement (PUDC), "dans l’objectif de désenclaver le département de Malem Hodar".
"Sans pistes de production, il y a d’énormes difficultés pour accéder à Malem Hodar. Il faut désenclaver complétement le département de Malem Hodar qui a un contexte différent des autres départements du Sénégal parce qu’il est axé vers nord", a fait remarquer Abdou Ndao.
Le maire de la commune de Sagna, Ali Yama Ndao, a de son côté plaidé pour la construction d’un "lycée digne de ce nom" à Malem Hodar, l’augmentation du nombre de forages dans la zone, l’achèvement des travaux de la case des tout-petits du département et la construction de la caserne des sapeurs-pompiers de Malem Hodar.
En matière d’électrification, "seuls deux chefs-lieux de commune (Malem Hodar et Darou Minam) sont électrifiés sur les sept que compte le département de Malem Hodar", a-t-il déploré.
Pour Ali Yama Ndao, le poste de gendarmerie de Malem Hodar doit de même "être érigé en brigade de gendarmerie" pour disposer d’un effectif et d’un matériel logistique devant permettre aux gendarmes qui y sont affectés de "travailler correctement".
Macky Sall est de retour
Le président nouvellement réélu est de retour à Dakar. Macky Sall a regagné la capitale hier sans tambour ni trompette. Le chef de l’Etat vient de boucler quelques jours de repos à Marrakech au Maroc, après une campagne électorale palpitante qui l’a vu dominer l’opposition avec un score fleuve de plus de 58%. Il a sans doute mis à profit son repos pour mettre la dernière touche sur l’équipe qu’il entend mettre en place, peu après sa prestation de serment, prévue à Diamniadio le 2 avril prochain.
Unacois/Jappo a boudé le PM
Lors du conseil interministériel sur les incendies tenu mercredi dernier et présidé par le Premier ministre Mahammad Boun AbdallahDionne, l’Unacois/Jappo a adopté la politique de la chaise vide. Interpellé sur la question, le secrétaire général de l’organisation a soutenu qu’ils n’étaient pas d’accord sur le modus operandi du gouvernement. Pour une question aussi importante et d’ordre national, indique Mamadou Mbengue, il était inconcevable pour eux d’en discuter sans convier l’ensemble des responsables des régions. En plus, dit-il, du moment que le gouvernement n’a pas donné suite aux instructions fermes du chef de l’Etat concernant le secteur de la distribution, il ne devait pas se permettre de convoquer une réunion interministérielle pour ne régler que des questions d’urgence. «Le problème est plus profond que ça. Pour des solutions idoines et durables, je pense qu’il faut élargir les concertations et y impliquer les vrais acteurs», souligne Monsieur Dieng
Aliou Sané, nouveau coordonnateur de Y en a marre
Le mouvement Y en a marre change de coordonnateur. Cheikh Fadel Barro qui pilote le mouvement depuis sa création a passé le témoin à son compagnon et camarade de promotion, Aliou Sané, jusque-là secrétaire exécutif. Ainsi en ont décidé les «Esprits Y en a marristes» lors des assises du mouvement tenues les 23 et 24 mars à Dakar. D’autres changements ont été opérés dans les instances et organes de pilotage du mouvement avec l’arrivée massive de jeunes. Aussi, les membres du bureau sortant restent tous engagés au sein de «Y en a marre», pour faire face aux défis et chantiers futurs de l’organisation. Les assises ont permis aussi aux «Esprits Y en a marristes» d’échanger sur les perspectives de la structure. La rencontre a été aussi une opportunité pour le Mouvement d’apprécier sa participation dans la conquête et la préservation des acquis démocratiques, et la mobilisation des jeunes dans l’engagement citoyen. A cet effet, le mouvement s’est félicité de l’intérêt toujours vif que les citoyens lui accordent et s’engage à poursuivre son rôle d’éveil et d’exemplarité.
Babacar Gaye prépare le grand saut
Que mijote le porte-parole du Parti démocratique sénégalais (Pds) ? Va-t-il annoncer sa retraite politique ou alors comptet-il transhumer ? En tout cas, Babacar Gaye qui a soufflé ses 64 bougies, il y a trois semaines, est plongé dans une introspection et il ne tardera pas à entretenir les Sénégalais de sa décision sur sa carrière politique. Sur sa page facebook, le responsable libéral dont l’épouse a aussi bouclé ses 60 ans, estime qu’il est arrivé pour lui le moment de ne plus continuer à se mentir. Dans son post, l’ancien président du Conseil régional de Kaffrine s’interroge sur son vécu. Babacar Gaye se demande dorénavant, ce qu’il doit faire pour lui-même et sa famille. Aussi, se demande-t-il, s’il doit continuer à traverser des océans pour des gens qui ne sont pas prêtes à sauter, ne serait-ce que par altruisme, une flaque d’eau pour nous. «Une problématique pas du tout simple se pose. Bientôt, je partagerai avec vous dont l’avis compte même virtuellement, les choix que m’impose l’air du temps», annonce le porte-parole du Pds.
Aida Mbodji
Il y a de cela 5 ans, jour pour jour que l’ancien maire de Bambey a lancé son mouvement politique pour tracer son destin politique. Aida Mbodj va ainsi célébrer les cinq années de présence de son parti, «And Saxal Liggeey» dans le landerneau politique sénégalais. A ce propos, un panel sera organisé mardi avec comme thème : Femmes, Jeunes et leadership local : élections locales, un enjeu crucial.
Un autre Sénégalais arrêté en Italie
Alors que l’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur l’affaire Ousseynou Sy, arrêté pour avoir incendié un bus à Milan, un autre émigré sénégalais vient de s’illustrer de la plus triste des manières. Agé de 30 ans, selon seneweb, l’homme a été arrêté pour avoir agressé des policiers. Les faits remontent à vendredi dernier dans la région de Caserta (Italie). Armé d’un bâton, il sème la panique dans les rues en insultant les passants. «Vaffancoulo, merde, pays de merde. Italiens de merde, je vais vous tuer», lançait-il dans une vidéo reprise par le site local italien Larampa.it. Ce n’est pas tout ! La même source informe que l’émigré sénégalais s’est attaqué à des agents de police. Il a été arrêté. Il est poursuivi pour coups et blessures et outrage à agent et crimes liés à la drogue. Il est actuellement en détention à la prison de Poggioreale à Naples, en attendant son procès.
Deux morts et six blessés dans un accident à Kébémer
Un accident macabre s’est produit samedi dernier à Kébémer à hauteur du Haras national. Vers 15 heures, deux véhicules sont entrés en collision, occasionnant ainsi deux décès et six blessées. Il s’agit d’un véhicule particulier et d’un autre de transport en commun, communément appelé «7 Places», qui se rendait à Louga. C’est une dame et un jeune homme qui ont perdu la vie après leur évacuation à l’hôpital par les sapeurs pompiers
5 morts sur la route de Kaffrine
Un week-end macabre sur les routes. Après l’accident à hauteur de Kébémer, un autre s’est produit sur la route de Kaffrine. Il a coûté la vie à 5 personnes et occasionné plusieurs blessés qui ont été évacués au centre de santé de Koungheul pour les premiers soins. C’est encore une collision entre un 4X4 en provenance de la Guinée et un camion d’une société privée. Un homme, trois femmes et un enfant ont perdu la vie.
Formation du nouveau gouvernement
Les disciples de Baye Niasse ont célébré vendredi à Taïba Niasséne l’anniversaire de la naissance de leur guide. Devant le gouverneur de la région de Kaolack qui représentait le gouvernement, le porte-parole de la famille Cheikh Mahi Cissé a souligné la volonté de Medina Baye d’accompagner le Président Sall. Toutefois, il a soutenu que Médina Baye regorge de cadres et de compétences qui peuvent figurer dans le prochain gouvernement. Le petit-fils de Baye Niasse a en outre rappelé que le président de la République s’était engagé à rénover la route qui mène à Taïba Niassène. Il s’est félicité par ailleurs de la réélection de Macky Sall.
Dialogue inter confrérique à Thiès
Mor Guèye Sope Naby de Thiès incarne le dialogue inter confrérique dans toute sa splendeur. En tant que talibé tidjane très connu à Thiès, il est en même temps le président de l’association Sopey Mohamed au Sénégal, qui regroupe des dignitaires religieux venus de toutes les confréries du Sénégal. C’est dire qu’il fait l’unanimité. En atteste la visite que lui ont rendues des membres des dahiras mourides. Et à cette occasion, les Parcelles Assainies de Thiès où il habite ont vibré au rythme des Khassaïdes. C’était en présence de fidèles de toutes les confréries. Une belle image que les musulmans veulent voir dans toutes les localités du pays. Les efforts de Mor Guèye SopeNaby, dans le social, dans l’unité de la communauté musulmane du Sénégal viennent d’être récompensés par l’Unacois Jappo, une organisation patronale de plus de 7.000 membres, avec 30 ans d’expérience, qui lui a décerné le Malaw d’Or du Thiessois de l’année. Et pour cette distinction, il sera célébré sur la promenade des Thiessois 22 juin 2019.
Forum régional Afrique d’Amnesty International
En réunion à Dakar, le Forum régional Afrique d’Amnesty International a rendu publique une déclaration, suite au massacre des peulhs du village d’Ogassagou au Mali. L’organisation de défense des droits de l’homme, qui condamne fermement l’attaque meurtrière perpétrée samedi, appelle les autorités maliennes à mettre immédiatement en place une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur les faits et faire juger les responsables de ce massacre. Le bilan de l’attaque est de 130 morts, dont des femmes et des enfants, et de nombreux autres blessés. Le Mali qui est en proie avec des djihadistes connaît un conflit meurtrier communautaire depuis plus d’un an au centre du pays. Le Forum rappelle aux autorités et à la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali(Minusma) l’impératif de protection des populations. Amnesty insiste sur l’obligation du gouvernement de lutter contre l’impunité des graves violations des droits humains.
Eiffage offre 100 millions de Fcfa à la fondation Ucad
Eiffage a déboursé 100 millions de Fcfa au profit de la fondation Ucad pour des bourses de recherches aux doctorants, samedi, lors de la journée d’échanges entre les cadres de l’entreprise, les doctorants et les laboratoires de recherches. Selon le Recteur de l’Ucad, Pr Ibrahima Thioub, l’importance de cette journée est de mettre en œuvre les missions de l’université qui consistent à faire de la recherche, aboutir à des résultats etles mettre au service de la société. Il a salué la réponse spontanée de Eiffage qui a offert 100 millions de Fcfa à la suite de l’appel que l’Ucad avait lancé en décembre 2018 pour le financement de la recherche. Selon le recteur, un bon nombre d’agents d’Eiffage, notamment les cadres, sont formés à l’Ucad. Il souhaite un partenariat gagnant-gagnant entre ce temple du savoir et l’entreprise parce que, dit-il, Eiffage rencontre des problèmes dans son déploiement et l’université dispose de l’expertise. Ensemble, l’Ucad et Eiffage pourront identifier un certain nombre d’axes de travail. Pr Thioub a déjà repéré quelques domaines, notamment l’environnement, les questions liées aux changements climatiques. Il y a aussi la brèche de Saint-Louis et de l’autoroute à péage.
Eiffage offre 100 millions de FCFA à la fondation Ucad (bis)
Le Président Directeur général (Pdg) de Eiffage Gérard Sénac, pour sa part, a expliqué que le secteur de la construction mobilise une multitude de compétences diverses et s’appuie sur un cadre institutionnel adapté pour répondre aux attentes du client et des usagers. A cet effet, dit-il, Eiffage a besoin du monde universitaire pour atteindre ces deux exigences. De l’avis de Gérard Sénac, la principale mission de l’université est de construire le citoyen de demain pour qu’il soit apte à apporter sa contribution à la construction du type de société que la nation s’est choisie. La fondation Ucad s’est vite révélée comme une passerelle idéale, selon Gérard Sénac, pour donner à Eiffage et à l’Ucad l’opportunité de se rapprocher, d’échanger et de concevoir ensemble des projets communs pour le secteur privé certes, mais aussi pour la société et l’Etat. C’est dans ce sens que Eiffage a décidé d’octroyer 100 millions de Fcfa à la fondation pour financer des bourses de recherche.