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18 août 2025
« 3EME MANDAT DE MACKY »: LE FORUM DU JUSTICIABLE DONNE SON AVIS
Le Forum du Justiciable estime que la sortie du Ministre de la Justice sur la question ne peut nullement semer le doute ou la confusion sur l’interdiction absolue faite par le constituant au Président Macky Sall de briguer un troisième mandat
« Le Forum du Justiciable souligne que le deuxième alinéa de l’article 27 de la constitution ci-dessus combiné avec l’article 103 règle définitivement la question du nombre de mandats qu’un Président peut briguer, puisqu’il est précisé que nul sénégalais ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. L’élu du peuple ne peut plus rester au pouvoir au-delà d’une décennie.
Le Forum du Justiciable précise également, que les deux mandats consécutifs dont fait état le constituant sénégalais sont indifférents d’un mandat de 7 ou de 5 ans. Alors peu importe qu’il soit un mandat de 7 ou de 5 ans, ce qui prévaut en l’espèce, c’est uniquement le nombre de mandat qu’aura exercé le Président en exercice.
Ainsi au titre de la « nouvelle » constitution le mandat de 7 ans (2012-2019) déjà exercé par le Président de la République est considéré comme un mandat et comptabilisé dans le décompte des mandats.
Le Forum du Justiciable estime que la sortie du Ministre de la Justice sur la question ne peut nullement semer le doute ou la confusion sur l’interdiction absolue faite par le constituant au Président Macky Sall de briguer un troisième mandat.
Le Forum du Justiciable rappelle que dans l’esprit de la révision constitutionnelle de 2016, la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels permet d’éviter la monopolisation du pouvoir par le chef de l’Etat et vise à encadrer dans le temps l’exercice du pouvoir en proscrivant les longs règnes préjudiciables à l’institutionnalisation du pouvoir.
BP PASSE DES COMMANDES D’ÉQUIPEMENTS À DEUX MULTINATIONALES AMÉRICAINES
La compagnie pétrolière a passé lundi des commandes d’équipements pour la fourniture et la pose de conduites ombilicaux, de structures sous-marines aux groupes Mc Dermott International…, dans le cadre de l’exploitation du gisement de gaz naturel
Dakar, 11 mars (APS) – La compagnie pétrolière britannique, BP, a passé lundi des commandes d’équipements pour la fourniture et la pose de conduites ombilicaux, de structures sous-marines aux groupes Mc Dermott International et Baker Hughes, dans le cadre de l’exploitation du gisement de gaz naturel de Grand Tortue Ahmeyim, situé au large du Sénégal et de la Mauritanie, a appris l’APS de bonne source.
McDermott International et Baker Hughes se sont vus attribuer des contrats portant sur des équipements pour la fourniture et la pose de conduites, ombilicaux et structures sous-marines (SURF) ainsi que des équipements pour système de production sous-marins (SPS) par BP pour le projet de gaz naturel de Greater Tortue Ahmeyim, ont annoncé les deux entités dans un communiqué parvenu à l’APS.
BP, BHGE et McDermott continueront à travailler ensemble pour réaliser des gains d’efficacité, des synergies et de meilleurs délais de livraison à la suite de signature le même jour à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique de ce contrat, rapporte la même source qui précise que lesdites sociétés vont adopter "une approche holistique de développement pour soutenir la collaboration, stimuler les synergies du projet et réduire les délais de livraison".
Il s’agit d’un contrat substantiel dont le volet ingénierie, approvisionnement et gestion de construction de structures sous-marines, a été attribué à McDermott.
Son partenaire dans ce projet, Baker Hughes fournira de son côté cinq arbres sous-marins de gros calibre, un collecteur à double alésage et six logements, un collecteur de terminaison de conduite, des unités de distribution sous-marines, trois vannes d’isolation sous-marines, détaille le communiqué.
Il en sera ainsi des raccordements sans plongeur et des systèmes sous-marins de contrôle de la production, spécialement conçus pour permettre l’intégration future des puits supplémentaires pour la première phase de développement.
Le Sénégal et la Mauritanie ont signé en février 2018 à Nouakchott un accord de coopération intergouvernemental (ACI) portant sur l’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) qui se trouve à la frontière maritime entre les deux pays.
Le champ gazier Grand Tortue/Ahmeyim, découvert en janvier 2016, est considéré comme le plus important gisement en Afrique de l’Ouest avec des réserves estimées à 450 milliards de m3.
BISSAU À L’ÉCOUTE DE LA COMMISSION ÉLECTORALE AU LENDEMAIN DU SCRUTIN
Bissau, 11 mars (APS) - La vie avait repris son cours normal lundi à Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau, en attendant les premières tendances de la présidentielle organisée dimanche dans ce pays frontalier du Sénégal.
Vingt-quatre heures après la fermeture des bureaux de vote, les électeurs demeurent à l’écoute de la Commission nationale électorale (CNE), seule instance habilitée à donner des résultats officiels provisoires.
La bataille des chiffres fait rage en attendant, chaque état-major se prévalant de données et chiffres dont il dispose sur la base de procès-verbaux en sa possession.
La CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest dont la Guinée-Bissau est membre, jugeant que le scrutin avait été "transparent et fiable", a pour sa part invité les responsables politiques à "privilégier l’intérêt national et à accepter le verdict des urnes", le moment venu.
Aussi le PAIGC (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap-Vert), formation historique du pays, a-t-il invité ses militants à "rester tranquilles’’, se disant confiant quant à aux résultats qui sortiront des urnes dans "moins de 24 heures".
"Nous sommes dans l’attente des résultats provisoires officiels. Nous disposons des données, mais nous ne pouvons pas enter dans les détails. Nous sommes confiants. Nous invitons les militants à rester tranquilles et républicains", a déclaré à des journalistes son porte-parole Joao Bernardo Vieira.
Des centaines de militants du PAIGC avaient ainsi assisté à un point de presse organisé au siège de leur parti, situé au centre de Bissau, dans l’espoir que leur état-major leur annonce des chiffres.
"Nous sommes très confortables. Compte tenu de la Charte de bonne conduite que nous avons signée, nous ne pouvons pas en dire plus. Soyons paisibles et positifs", a poursuivi Joao Bernardo Vieira.
Les responsables du Mouvement pour l’alternance et la démocratie (Madem), représentant les 15 députés qui avaient fait basculer la majorité parlementaire du côté de l’opposition en quittant les rangs du PAIGC, ont de leur côté appelé au calme et à la sérénité.
’’Aucune formation politique ne peut se prévaloir de la majorité absolue. Nous sommes en attente du verdict des urnes. Mais au vu des chiffres dont nous disposons, le jeu des alliances sera déterminant (...)’’, a déclaré le porte-parole du Madem, Marcieno Silva Barbeiro.
Le chef de la mission d’observation de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) Kadré Désiré Ouédraogo a lui invité au cours d’un point de presse tous les partis politiques à ’’accepter les résultats issus des urnes’’ et à s’engager à les contester, "s’il le faut, par des voies de recours légales’’.
Ces législatives devraient permettre à la Guinée-Bissau de tourner une page d’instabilité et de blocage qui dure depuis trois ans en raison du basculement de la majorité parlementaire du côté de l’opposition, à la suite de défections dans les rangs du PAIGC.
Des résultats de cette consultation électorale dépendra la formation d’un nouveau gouvernement, alors que le pays a connu sept Premiers ministres en moins cinq ans.
Selon les dispositions de la Constitution bissau-guinéenne, le poste de Premier ministre doit revenir au chef du parti vainqueur des législatives.
De fait, le régime parlementaire en vigueur en Guinée-Bissau est souvent source d’instabilité, en raison d’une cohabitation souvent difficile entre l’exécutif et la majorité parlementaire, s’ils sont de camps différents.
89 PERSONNES DE PLUSIEURS NATIONALITÉS INTERPELLÉES À DIONEWAR
En provenance de la Casamance, plus précisément des environs d’Elinkine, un village de pêcheurs, ces 89 candidats à l’émigration clandestine vers l’Europe, parmi lesquels deux femmes, ont été interpellés à bord d’une embarcation
Fatick, 12 mars (APS) - Des candidats africains à l’émigration clandestine, au nombre de 89 candidats, ont été interpellés lundi sur l’île de Dionewar par la gendarmerie de Fimela, dans la région de Fatick (ouest), a-t-on appris de source sécuritaire.
En provenance de la Casamance, la zone méridionale du Sénégal, plus précisément des environs d’Elinkine, un village de pêcheurs situés à une dizaine de kilomètres de la commune d’Oussouye, ces 89 candidats à l’émigration clandestine vers l’Europe, parmi lesquels deux femmes, ont été interpellés à bord d’une embarcation, a indiqué la même source ayant requis l’anonymat.
’’Sur le trajet, leur embarcation a connu des difficultés avant d’échouer sur l’ile de Dionewar, une des îles du Saloum, obligeant ainsi les populations insulaires à alerter la gendarmerie qui est intervenue sans trop de difficultés sur les lieux’’, a-t-elle expliqué.
39 des personnes interpellées sont de nationalité sénégalaise, 41 parmi eux sont des Ghanéens, contre 5 Gambiens, 3 Siérra-Léonais et 1 libérien, a-t-elle précisé.
Selon la même source, 50 des 89 personnes interpellées se trouvaient dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Fimela pour les besoins de l’enquête ouverte, 39 ont été transférés à la brigade de Fatick.
LE SÉNÉGAL AU BORD D'UNE CRISE ÉCONOMIQUE SANS PRÉCÉDENT?
Le Président réélu n’aime pas les hausses, c’est connu. Il a toujours œuvré pour que son gouvernement protège les couches sociales défavorisées. Mais, puisque c’est l’économie qui nourrit le social, le Fmi et la Banque mondiale l’ont dans le collimateur
Le Président réélu n’aime pas les hausses, c’est connu. Il a toujours œuvré pour que son gouvernement protège les couches sociales défavorisées. Mais, puisque c’est l’économie qui nourrit le social, le Fmi et la Banque mondiale l’ont dans le collimateur. Car, avec les difficultés financières qui s’accumulent, Macky Sall est désormais dos au mur. Il est obligé de procéder à des réformes incontournables dans l’énergie, la masse salariale exponentiel ou encore l’environnement des affaires pour que les entreprises puissent travailler dans un environnement favorable à l’embauche. Sans quoi, ces bailleurs risquent de fermer le robinet.
En pleine période de réjouissance du second bail à la tête du pays, la nouvelle du serrage de ceinture et de restrictions réclamée par les bailleurs de fonds de l’Etat du Sénégal risque de gâcher l'ambiance de la fête. En effet, selon des sources auprès de ces institutions de Brettons Woods, le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale sont extrêmement soucieux de l’après élection. Surtout qu’en moins de trois mois, le gouvernement a déjà exécuté le budget à hauteur des 27%. Et selon ces sources, elles s’accordent certes à dire que «le chef de l’Etat sénégalais a été bien élu». Mais pour autant, elles estiment que le Sénégal va connaître trois mois difficiles. Car, nous souffle-t-on, la situation financière du pays, qui n’a pas pu honorer à temps la facture de 60 milliards de francs Cfa de l’avion de la compagnie nationale Air Sénégal Sa, est inquiétante. Surtout en ce qui concerne un certain nombre de postes comme la masse salariale, les agences de l’Etat et les financements de la compagnie aérienne et du Train express régional (Ter) qui ont siphonné les comptes publics.
Si ces bailleurs sont surtout braqués contre le Sénégal, c’est en grande partie à cause des recettes fiscales en berne, avec des moins values énormes et un gap qui se creusent de plus en plus. Suffisant pour que les bailleurs de fonds du Sénégal et el Fmi qui le conseille sur ses politiques économiques mettent des pressions terribles pour obtenir les têtes des régies financières. Mais, confie une source digne de foi au sein de ces institutions, c’est l’argentier de l’Etat, Amadou Bâ, qui a freiné des quatre fers depuis Washington où leurs représentants avaient failli les réclamer publiquement à Macky. Mais ce n’était que parti remise. Car, la sensibilité de la situation politique dépassée, les bailleurs reviennent à la charge. Et s’ils n’obtiennent pas gain de cause, il est fort à craindre que le Sénégal ne puisse accéder à ces nombreux milliards qui lui ont été promis par Eurobond ou au Groupe consultatif de Paris de décembre dernier où ils ont fait des choses inédites pour un pays qui va élection. Ce qui a beaucoup fait jaser dans la sous-région.
90 milliards par mois aux fonctionnaires
L'un des enjeux majeurs du contrôle des finances publiques réside dans la maîtrise des dépenses de fonctionnement, notamment de personnel. Car, le régime de Macky Sall a fait flamber gaiement la masse salariale. Sur le budget de 4 071 milliards de l’exercice 2019, nos valeureux 200 mille fonctionnaires se voient ingurgiter plus du quart de cette richesse nationale, soit près de 90 milliards par mois. Au total, la masse salariale va engloutir plus de mille milliards de francs Cfa. Ce qui constitue 40 % des recettes fiscales du pays. Un dérapage budgétaire qui propulse le pays au dessus des critères de convergences de l’Uemoa qui sont de 35 %. Et si on en est arrivé à ce stade c’est parce que Macky Sall n’a pas lésiné sur les moyens pour servir tout le monde. Une cuillère aux enseignants, une autre aux agents du secteur de la santé…et les calculettes commencent à fumer. Cela, sans compter les bourses d’étudiants qui ont atteint presque 70 milliards de francs Cfa, selon les chiffres fournis par les Finances lors du vote de la loi de finances de cette année.
Ainsi, l’Etat est obligé de raboter dans les dépenses pour tenir et maîtriser ces charges à côté du très coûteux service de la dette.
Pis, s’il a déjà rationnalisé certains démembrements en procédant à la dissolution de plusieurs agences, le gouvernement est encore obligé de taillé dans ces services dont certaines font quasiment le même boulot.
D’un autre côté, les bailleurs veulent inciter le gouvernement à des réformes favorables à l’épanouissement de l’entreprises. Car, l’Etat a imposé de nouvelles taxes sur les mines, la boisson en plein exercice alors que les entreprises avaient tout planifié. Cela, à côté de la taxe sur l’électricité imposée pour financer l’éclairage publique et la promotion de la spéculation sur l’investissement. Un cocktail explosif qui a fini par mettre par terre de nombreuses entreprises.
Cette dérive budgétaire traduit également un échec de la politique de maîtrise des dépenses publics initiée par le gouvernement qui se fait taper sur les doigts par les institutions de Bretton Wood’s sur les nombreuses subventions à l’électricité ou la générosité de 30 milliards de francs Cfa de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der).
Fort conscient de cette situation difficile et difficultés qui se profilent à l’horizon, les Finances commenceraient à cogiter sur des moyens de renflouer les caisses. Dans ce cadre, souffle un haut fonctionnaire chez les bailleurs de fonds, le ministère des Finances a convoqué le semaine dernière un séminaire pour désamorcer la bombe.
DERNIER MANDAT DE MACKY : L’INTRIGANTE NOUVELLE POSTURE D’ISMAÏLA MADIOR FALL
Il n’y a pas très longtemps, Ismaïla Madior Fall semblait très sûr de lui en ce qui concerne la durée de vie du chef de l’Etat au pouvoir : le quinquennat 2019-2024 serait forcément le dernier des deux mandats consécutifs auxquels Macky avait droit
Il n’y a pas très longtemps, Ismaïla Madior Fall semblait très sûr de lui en ce qui concerne la durée de vie du chef de l’Etat au pouvoir : le quinquennat 2019-2024 serait forcément le dernier des deux mandats consécutifs auxquels Macky avait droit en cas de réélection au scrutin du 24 février. Il semblait même être surpris par la posture des professeurs de droit constitutionnel Jacques Mariel Nzouankeu et Babacar Guèye qui, à tour de rôle, avaient relevé une lacune de taille dans le texte constitutionnel : l’absence de dispositions transitoires pour encadrer le mandat du président de la République dans la constitution de 2016. Mais selon Ismaïla Madior Fall, « l’article 27 de la constitution ne laisse place à aucune sorte d’interprétation » : impossible pour Macky Sall de briguer un autre mandat après 2024.
« En principe »
Aujourd’hui, comme s'il était plongé dans une autre vie, le Pr Ismaïla Madior Fall ne semble plus avoir de certitude tranchée sur la question. Dans un entretien avec nos confrères du quotidien « Enquête », il étale trois éléments qui pourraient être demain des bases de reniement de son propre discours.
Primo : il introduit le vocable « en principe » dans son nouvel argumentaire, ce qui sous-tendrait l’existence d’une autre réalité possible sur un sujet qu'il avait pris le soin de clore.
Deuxio : il fait dorénavant référence à ses deux anciens professeurs à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Guèye et Nzouankeu, comme pour dire qu’eux aussi défendent une position juridique qui peut être acceptable et qui, de fait, ne peut être écartée d’un débat éventuel sur le sujet.
Tertio : il renvoie la décision ultime au président Sall à qui « il appartient (…) d’apprécier… ». Que vient faire l’appréciation du chef de l’Etat devant une disposition constitutionnelle qui lui interdit de briguer un troisième mandat en 2014 ?
Que faut-il comprendre d’un ministre de la République, juriste reconnu – même si son étoile aurait pâli – qui proclame urbi et orbi, d’une part, que « l’article 27 de la constitution ne laisse place à aucune sorte d’interprétation » et qui soutient, par ailleurs, que « en principe, c’est le deuxième et dernier mandat. » C’est quoi le (futur) projet à la fin ?
CRASH D'ETHIOPIAN AIRLINES : LES BOEING 737 MAX CLOUES AU SOL
Ayant perdu 8 de ses ressortissants, Pékin a décidé de clouer au sol tous ses Boeing 737-Max 8, dernier né de la gamme 737 du constructeur américain. Ethiopian Airlines a décidé de faire de même
L'Agence éthiopienne de l'aviation civile enquêtent pour tenter de comprendre comment un Boeing flambant neuf piloté par un homme d'expérience a pu s'écraser quelques minutes après son décollage... C'était hier, l'avion s'est désintégré sous le choc au sud-est d'Addis Abeba, 157 personnes se trouvaient à bord.
L'appareil a creusé un impressionnant cratère, labourant la terre sur des dizaines de mètres de longueur...
Des témoins
Selon un témoin, Tegegn Dechasa, "l'avion était déjà en feu lorsqu'il s'est écrasé au sol", "l'avion était déjà en flammes à l'arrière juste avant le crash".
"L'avion semblait vouloir tenter d'atterrir dans un champ à proximité mais il s'est écrasé avant de l'atteindre", a expliqué un autre témoin, Sisay Gemechu, un fermier.
Une équipe technique de Boeing doit rejoindre les enquêteurs éthiopiens très prochainement. En attendant le maximum de débris est collecté, et les boîtes noires toujours recherchées... Les restes de corps sont emmenés.
L'Ethiopie, tout comme le Kenya où l'avion devait se rendre, sont en deuil ce lundi.
Le gouvernement de Nairobi a décompté 32 victimes kényanes, et parmi elles, de nombreux membres des instances onusiennes de Nairobi, hub des Nations unies dans la région. Mais 35 nationalités étaient représentées parmi les passagers...
Un député slovaque, Anton Hrnko, a par exemple perdu sa femme, sa fille et son fils dans la catastrophe aérienne. Il l'a fait savoir via les réseaux sociaux.
Le 737 Max dans le viseur
Après ce drame encore inexpliqué, un premier pays a décidé de prendre des mesures de précaution et il s'agit de la Chine. Ayant perdu 8 de ses ressortissants, Pékin a décidé de clouer au sol tous ses Boeing 737-Max 8, dernier né de la gamme 737 du constructeur américain.
Ethiopian Airlines a décidé de faire de même. Son avion est en effet du même type que celui de la compagnie indonésienne Lion Air qui s'est abîmé en mer il y a cinq mois, 13 minutes après avoir décollé de Jakarta, Accident qui avait coûté la vie à 189 personnes. Une des boîtes noires avait alors pointé du doigt des problèmes d'indicateur de vitesse.
Cette version modernisée du Boeing 737 est commercialisée depuis 2017 seulement. Il est encore trop tôt pour faire le lien entre les deux accidents, mais les deux pilotes avaient fait savoir qu'ils rencontraient des difficultés quelques minutes après le décollage. Celui d'Ethiopian Airlines avait eu l'autorisation de faire demi-tour et de revenir à Addis Abeba. (euronews)
Le 7 mars dernier, le Premier ministre avait pris les airs pour Paris-La France, histoire de recharger les batteries après la campagne électorale longue et harassante, mais victorieuse du candidat de Benno Bokk Yakaar. Sans être dans le secret de l’agenda de Mohammad Boun Abdallah Dionne, l’on croyait que le farniente du PM allait durer quelques jours. Mais que nenni ! En effet, le Premier ministre est déjà de retour. Au moment où vous lisez ces lignes Dionne a repris le travail. Pendant ce temps, les supputations vont bon train sur sa reconduction ou non à la tête du gouvernement. Seulement, les raisons qui ont poussé Dionne à écourter ses vacances peuvent s’expliquer par le voyage du président de la République. Macky Sall a pris quelques jours de vacances, histoire de recharger les batteries et préparer sa prestation de serment prévue le 2 avril prochain. En effet, le couple présidentiel est annoncé à Abu Dhabi, capitale des Émirats Arabes Unis.
Le Bac G devient Bac STEG
Le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat a apporté des innovations au baccalauréat option Gestion, plus connu sous le nom de Bac G. Les enseignements en série G étaient prédominés par la comptabilité et la gestion. Le Ministère veut rendre les élèves plus polyvalents. Désormais, il faut dire Baccalauréat en Sciences Techniques Economiques et de Gestion (STEG). De nouvelles matières sont intégrées dans le nouveau programme de la série STEG en plus du renforcement de certaines comme les mathématiques. Les élèves de la série STEG vont maintenant apprendre le droit, le marketing, la gestion des entreprises, le management des organisations et l’informatique. Les mathématiques font partie des matières dominantes.
Les 253 victimes de Gadaye obtiennent gain de cause
Les 253 familles de la Cité Gadaye dont les maisons ont été rasées par le promoteur immobilier Mbaye Fall ont obtenu gain de cause hier devant la Cour d’appel de Dakar. Le juge a infirmé la peine en première instance en condamnant le promoteur Mbaye Fall à 2 ans dont 6 mois ferme pour destruction de biens appartenant à autrui. Pour les dommages et intérêts, le Directeur général de la société Technologie 2000 devra payer 4 milliards Fcfa à ses victimes. L’avocat de la défense qualifie le verdict de scandaleux et choquant. Selon Me Ciré Clédor Ly, la justice de notre pays est en train de tomber sur la tête. Parce que, argumente la robe noire, son client détient un titre foncier et des personnes sont venues y construire nuitamment. A l’en croire, la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation des Sols (DESCOS) qui avait considéré les constructions des 253 familles comme irrégulières puisqu’elles n’avaient même pas de titre foncier, les a démolies. Pour Me Ciré Clédor Ly, les victimes devaient plutôt porter plainte contre la Descos.
Me Ciré Clédor Ly se pourvoit en Cassation
L’avocat de Babacar Fall ne compte pas laisser passer ce verdict. Me Ciré Clédor Ly promet de saisir la Cour Suprême pour «qu’elle applique sa jurisprudence ». Pour sa part, le président du collectif des victimes de Gadaye, El Hadji Wagué a jubilé après l’annonce du verdict. Après 6 ans de combats judiciaires, il estime qu’il s’agit d’une grosse victoire.
Un charretier tué par un camionneur malien
Un terrible accident s’est produit hier sur la Rn1 et a occasionné la mort d’un charretier. C’est dans la matinée que le drame est survenu à hauteur de l’aérodrome, juste à l’entrée de Kahone. Un camion d’immatriculation malienne qui roulait à vive allure a violemment percuté la charrette. Le charretier, du nom de Dibocor Marone, est mort sur le coup. Son épouse, à bord de la calèche, s’en est sortie avec des blessures. Les pauvres provenaient du village de Mbakhaye (Guinguinéo) et se rendaient dans la commune de Kaolack. La personne décédée a été acheminée à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack après le constat d’usage des gendarmes.
Deux Sénégalais écroués en Espagne
Deux Sénégalais de 21 ans et de 26 ans ont été placés en détention provisoire en Andalousie, dans le Sud de l’Espagne. Ils sont soupçonnés d’avoir dirigé une «embarcation depuis la côte marocaine jusqu’au lieu où (les migrants) ont été secourus en haute mer», a indiqué la police espagnole dans un communiqué publié hier, lundi 11 mars et reçu par «Jeune Afrique». Le 28 février, un canot pneumatique de neuf mètres de long avait été intercepté aux larges d’Almeria, en Andalousie. À son bord, les deux hommes ainsi que 54 migrants, dont 11 femmes et trois mineurs. Après avoir interrogé les migrants à leur arrivée, la police a identifié les deux Sénégalais comme «les responsables des systèmes d’orientation et de navigation de l’embarcation». «Chaque migrant devait payer quelque 4 000 euros pour embarquer très tôt le matin et partir vers les côtes espagnoles», a rapporté la police.
Livre sur Thione Seck
Le journaliste Fadel Lo va procéder aujourd’hui au lancement de son livre dédié au «Rossignol » de la musique sénégalaise, en l’occurrence Thione Seck. Après lui avoir consacré un film documentaire, le journaliste qui a côtoyé et collaboré avec le lead vocal du groupe Raam Daan, revient pour disséquer sur les textes riches et philosophiques de ce dernier. L’ouvrage est intitulée : «Paroles de Thione Ballago Seck, un poète inspiré et prolifique.» Fadel Lo veut profiter de ce jour coïncidant avec l’anniversaire de l’artiste pour organiser la cérémonie de dédicace. Le parrain de la cérémonie est le chanteur Ismaël Lo. Waly Ballago Seck, fils de l’auteur de «Mathiou» sera évidemment de la partie.
Conseil des sages Benno Bokk Yakaar
Le Conseil des Sages de Benno Bokk Yakaar (Bby) qui s’est réuni hier encourage le Président Macky Sall sur la voie du dialogue avec la classe politique et la société civile. Les sages de la mouvance réaffirment au chef de l’Etat leur soutien total pour cette initiative délivrée à la classe politique sans exclusive et au-delà, à toutes les forces vives du pays. Ils ont aussi salué la décision du président de la République, d’associer les anciens Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade dans cette dynamique. Par ailleurs, le Conseil des sages invite toutes les parties prenantes de la coalition Bby à maintenir et renforcer la mobilisation derrière Macky Sall en ces étapes qui s’ouvrent après sa victoire.
Crash avion Ethiopian Airlines
La prudence est de mise à Ethiopian Airlines. La compagnie a décidé de garder au sol toute sa flotte de Boeing 737- Max 8 après le tragique accident, en attendant de définir la cause de l’accident grâce aux données de la boîte noire. D’ailleurs, après des recherches fastidieuses par l'équipe de secours et d'investigation, Ethiopian Airlines annonce que l’enregistreur numérique de données de vol ainsi que l'enregistreur de conversations au niveau du poste de pilotage (CVR) de l'ET302 ont été récupérés. La compagnie suit la situation de près avec toutes les parties prenantes et fournit tout le soutien nécessaire aux familles des personnes décédées en mettant en place des centres d'assistance aux familles dans les aéroports d'Addis-Abeba et de Nairobi.
Mody Guiro Cnts veut la reconduction du contrat de SDE
Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) plaide pour la préférence nationale. Avec l’annulation de l’attribution provisoire du contrat d’affermage eau à la société française Suez par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Armp), Modou Guiro pense que c’est l’occasion de renouveler la confiance à la Sénégalaise Des Eaux (SDE).
BSS se réjouit de l’appel au dialogue de Macky Sall
Rejeté par une bonne frange de l’opposition, l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall est magnifié par la conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal (Bss). Dans un communiqué, les camarades de Moustapha Niasse applaudissent des deux mains cette initiative du chef de l’Etat. A en croire les membres de la conférence des leaders de BSS, Macky Sall a fait preuve d’une grandeur républicaine remarquable en invitant toutes les forces vives de la nation, les partis politiques y compris, à participer à la poursuite de l'oeuvre de construction d'un Sénégal émergent en renforçant la démocratie et le développement économique et social inclusif dans la paix et la stabilité sociale.
Une couche de poussière dense couvre le Sénégal
Les personnes souffrant d’asthme et autres maladies respiratoires sont avisés. La m étéo annonce un temps poussiéreux jusqu’au jeudi prochain. Dans son bulletin, la météo prévoit une poussière dense en provenance de la Mauritanie et du sud de l’Algérie sur la quasitotalité du territoire sénégalais du Lundi au Jeudi 14 mars à 18h. La couche de poussière dense sera surtout observée sur la moitié Nord du pays et sur les localités Centre-ouest notamment à Dakar. Sur les localités Centre et Sud, indique-t-on, la concentration de la poussière sera moyenne. Les visibilités seront par conséquent réduites sur le pays. La météo alerte que la réduction de la visibilité, étroitement liée à la densité de la poussière, pourrait affecter les secteurs du transport aérien, maritime et routier. Aussi, il y a un risque sanitaire «élevé» pour les personnes particulièrement sensibles. Il est conseillé de ne pas trop s’exposer à l’air ambiant, d’éviter les activités sportives intenses à l’extérieur et aussi d’être très vigilant sur la route.
Equipements pour la production du GNL
L’opérateur du projet sénégalo-mauritanien de production de gaz naturel liquéfié, BP, vient d’attribuer aux ingénieurs Baker Hughes et McDermott, un accord de commandes d'équipements de production sous-marine pour son projet gazier Greater Tortue Ahmeyim. Selon un communiqué de McDermott reçu à Ecofin, l’objectif visé par BP est de réaliser des économies, des synergies et d’améliorer les délais de livraison. Les commandes concernent des ombilicaux sous-marins, des risers et flowlines et des équipements de systèmes de production sous-marins (SPS). La valeur du contrat est comprise entre 500 et 750 millions de dollars et les équipements seront installés à la fin de l’année 2020. BHGE et McDermott ont déjà collaboré dans le cadre de l'ingénierie (Feed) du projet afin de définir la portée technologique et l'équipement nécessaire au développement de la première phase du projet qui comprend quatre puits. La capacité de production initiale de cet important projet de liquéfaction est de 2,5 millions Mtpa de GNL..