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23 août 2025
«NOUS NE POUVONS PLUS CONTINUER A ABSORBER DES TAXES SUR NOS MARGES»
Le président directeur général Youga Sow monte au créneau. Selon lui, la SOCOCIM ne peut plus supporter les taxes de l’Etat d’où l’impératif d’augmenter le prix du ciment.
Après la sortie de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao, dénonçant la hausse du prix du ciment par la Sococim, le président directeur général de cette société de cimenterie, Youga Sow monte au créneau. Selon lui, la SOCOCIM ne peut plus supporter les taxes de l’Etat d’où l’impératif d’augmenter le prix du ciment.
Suite à la sortie de l’association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) dénonçant la hausse du prix du ciment, le président directeur général de la SOCOCIM Youga Sow apporte des explications.
«La vérité, c’est que nous ne pouvons plus continuer à absorber des taxes sur nos marges. En 2018, on a eu une année difficile où tous les cimentiers ont perdu de l’argent. C’est des milliards de perte. La taxe est répercutée aux consommateurs. Ceci dit, on parle quand même d’une augmentation de 3 francs par kilogramme. Vous vous rendez compte ? Soit, l’équivalent de 300 francs par sac. C’est uniquement pour répercuter la taxe. L’année dernière, l’Etat avait bloqué les prix parce qu’il avait lancé une année spéciale dite une année sociale. Aujourd’hui, on est sorti de cette situation et nous ne pouvons plus continuer à vendre à perte au moment où l’Etat collecte sur nous», a-t-il précisé.
Il souligne au passage que le Sénégal a les plus bas prix de toute l’Afrique de l’Ouest. Et cette augmentation n’affecte en rien le rang du Sénégal dans la sous-région. «Il y a aucun pays en Afrique de l’Ouest où les prix du ciment sont plus bas que ceux du Sénégal. Le différentiel entre le Sénégal et les autres se situe entre 20 et 25 mille francs Cfa. Le Sénégalais achète la tonne de ciment entre 20 et 25.000 F CFA. C’est en dessous des prix dans toute la sous-région. Ce n’est pas possible de continuer ainsi !».
«Pourquoi depuis deux ans l’Etat du Sénégal subventionne la Senelec à hauteur de 75 milliards F cfa et lui fait une reconnaissance de dette de plus de 200 milliards de francs Cfa pour maitriser le coût de l’électricité ? C’est parce que le carburant a augmenté. C’est la raison pour laquelle, la Sénélec a été subventionnée. Quant à nous industriels, personne ne nous subventionne», relève-t-il. «Donc, nous ne pouvons plus vendre à perte», a laissé entendre M. Sow.
2000 à 3000 emplois menacés
Youga Sow a aussi fait savoir qu’il y a une menace qui pèse sur les employés de cette société de cimenterie. «Tous ces activistes d’association des consommateurs doivent aussi savoir qu’il y a une menace qui pèse sur plus de 2000 à 3000 employés qui, pourraient être licenciés, parce qu’on va restructurer l’entreprise. Les gens qui parlent de cette situation devraient plutôt s’intéresser au sort de ces pauvres travailleurs qui pourraient se retrouver sur le carreau. Et jusqu’ici personne n’a entendu les cimentiers dire qu’ils vont licencier des employés. Pourtant, ça ne semble pas les intéresser», a regretté le PDG de Sococim que nous avons joint au téléphone.
Et d’ajouter : «mais en attendant, nous sommes obligés de faire des augmentations qui nous permettent de tenir debout. Je rappelle que nous avions augmenté de 5000, ils nous ont retoqué. Ensuite, nous avons augmenté de 3000, ils nous encore retoqué. Mais là, nous sommes arrivés à un point de non retour».
CES TAXES DE LA DISCORDE
Pour rappel, à partir de l’année 2017, l’Etat du Sénégal avait procédé à des prélèvements, au profit de son budget, d’une contribution spéciale sur les produits des mines et carrières (Csmc) de 5 % du prix de la tonne (extrait de l’article 18 de la loi des finances 2017). Puis, il a eu recours à une taxe spéciale sur le ciment de 3000 F Ht/Tonne en 2017. Il s’agit de l’article 22 de la loi des finances 2017 qui, en son alinéa 3, dispose que «(…) cette taxe frappe les livraisons de ciment à un tarif fixé à 3 francs par kilogramme de ciment». Ce sont ces taxes de «trop» qui semblent être la pomme de la discorde.
Ainsi, la taxe instaurée par l’Etat est supposée avoir un impact de plus de 3540 F TTC/ tonne directement sur le prix du consommateur sénégalais. Toutefois, malgré les taxes de plus en plus nombreuses du fisc sénégalais, les industriels soutiennent avoir maintenu des prix les plus bas de la sous-région. Ils semblent être à bout. Reste à savoir comment l’Etat va réagir à nouveau.
KHADIDIATOU SOW ET ANGELE DIABANG FETEES
Le ministère de la Culture a célébré hier, 13 mars, les lauréates du Fespaco 2019 à savoir les réalisatrices Khadidiatou Sow et Angèle Diabang. Il a profité de l’occasion pour annoncer des mesures allant dans le sens de relancer davantage le cinéma.
Le ministère de la Culture a célébré hier, mercredi 13 mars, les lauréates du Fespaco 2019 à savoir les réalisatrices Khadidiatou Sow et Angèle Diabang. Il a profité de l’occasion pour annoncer des mesures allant dans le sens de relancer davantage le cinéma sénégalais.
Après leur sacre à la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco), le ministère de la Culture a fêté hier, mercredi 13 mars, les lauréates à la Maison de la Culture Douta Seck. Il s’agit des réalisatrices Khadidiatou Sow qui a remporté à travers son film «Une place dans l’avion» le Poulain d’argent et le Prix Acp de l’Organisation internationale de la Francophonie et d’Angèle Diabang qui est revenue avec le Poulain de bronze et le Prix de la meilleure réalisatrice de la Cedeao pour son film «Un air de kora».
«Je ne vous cache pas ma satisfaction, de constater la qualité des différents prix obtenus et la forte mobilisation des professionnels de la culture et de l’audiovisuel lors de ce grand rendez-vous du cinéma africain», a déclaré le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly. Le Sénégal a, en effet, marqué sa présence lors du Fespaco 2019 qui coïncidait avec son cinquantenaire. Il a été représenté par une forte délégation composée de plus de 165 personnes sans oublier la caravane routière de l’association Passerelle des arts. Prenant la parole, Khadidiatou Sow et Angèle Diabang qui dédient leurs Prix aux femmes, ont fait montre de leur satisfaction.
Création du Centre cinématographique et audiovisuel du Sénégal, mise en place d’une commission nationale du film etc.
A l’occasion de la cérémonie dédiée aux lauréates du Fespaco, le ministre de la Culture a annoncé des mesures pour la relance du cinéma. Abdou Latif Coulibaly a ainsi rappelé les directives du Président de la République, Macky Sall lors du dernier conseil des ministres. «Le Chef de l’Etat nous a instruit trois principales directives notamment : la production du répertoire des films sénégalais, le repositionnement des Rencontres Cinématographiques de Dakar (RECIDAK) dans l’agenda international du 7ème art et la consolidation durable du cinéma sénégalais», a fait savoir le ministre. Et d’ajouter, «un avenir prometteur s’ouvre au 7ème art sénégalais».
«Dans les plus brefs délais, nous nous efforcerons à mettre en application voire à améliorer l’ensemble des instruments législatifs, réglementaires, juridiques et des outils contenus dans les politiques culturelles et cinématographiques existantes avec en ligne de mire la création du Centre Cinématographique et Audiovisuel du Sénégal ainsi que la mise en place d’une commission nationale du film dont la mise en œuvre est prévue dans la loi, à réformer les mécanismes endogènes de financement du secteur du cinéma, notamment le FOPICA en garantissant la transparence, l’équité, l’efficacité et l’efficience et en envisageant des jonctions avec d’autres guichets comme la DER, le FONGIP, le 3 FPT, la BNDE», a dit Abdou Latif Coulibaly. Non sans annoncer le lancement cette année de la Caravane nationale du cinéma dans les 13 régions autres que celle de Dakar en «alternance avec l’organisation biennale des RECIDAK». «Ce qui permettrait aux populations à l’intérieur du pays d’avoir accès aux productions audiovisuelles comme ces nombreux films participants et primés dans de nombreux festivals à l’étranger», ajoute le ministre de la Culture. Il invite ainsi les collectivités territoriales et les investisseurs privés à s’engager dans le financement de la culture et du cinéma.
Un réseau de trafic de migrants démantelé par la Dic
C. Ngom et A. Thiam, nés respectivement en 1986 et 1973, ont été conduits hier, devant le Procureur par la Division des Investigations criminelles (Dic) pour «association de malfaiteurs et trafic de migrants ». C. Ngom s’est approché des deux parties civiles, des frères, pour leur dire qu’il a un contact à Dubaï qui peut leur trouver facilement un contrat de travail avec un salaire de 500 000 Fcfa. Les frères Sylla ont rassemblé 3 400 000 Fcfa et remis l’argent à C. Ngom. Il était convenu que ce dernier remettra le montant à A. Thiam, gérant d’une agence de voyage, qui à son tour, devait verser les sous à O Diouf, établi à Dubaï. Mais, contrairement à ce qui été promis, les frères Sylla n’ont pas pu trouver de travail une fois dans ce pays et ont galéré pendant 5 mois. Finalement, ce sont leurs proches, qui leur envoyaient de l’argent pour leurs besoins élémentaires, avant de se cotiser pour leurs billets retour. Pendant ce temps, C. Ngom et O. Diouf ont disparu comme par enchantement. A en croire les plaignants, les suspects entretiennent un réseau qui s’active dans l’émigration clandestine et certaines filles qui sont tombées dans le panneau, ont été obligées de se prostituer.
Macky Sall à Abu Dhabi
Le couple présidentiel séjourne depuis hier à Abu Dhabi. C’est la première sortie du Président Macky Sall après sa réélection pour un second mandat. C’est en fin de matinée hier que le chef de l’Etat est arrivé à Abu Dhabi où il est invité par les hautes autorités émiraties à l’occasion de l’ouverture des jeux Olympiques spéciaux.
Loi d’amnistie en faveur de Khalifa Sall et Karim
Une rumeur persistante fait état d’une proposition de loi en gestation pour amnistier Khalifa Sall et Karim Wade dans le cadre de l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat au lendemain de sa réélection. «L’As» a poussé la curiosité pour demander au président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (Bby). Aymérou Gningue dit ne pas être au courant d’une telle initiative. En tout état de cause, poursuit, le député-maire de Mérina-Dakhar, «une hirondelle ne fait pas le printemps». Une manière de dire que le groupe Bby est focalisé sur son travail «au service exclusif du peuple Sénégal qui vient de réélira avec brio Macky Sall».
Une vingtaine de maisons ravagées par un incendie à Barone
Un violent incendie s’est déclaré hier dans le village de Barone, dans la commune de Katiotte (région de Kaffrine). Une vingtaine de concessions ont pris feu. Et d’importants dégâts matériels sont enregistrés. D’après nos sources, c’est vers 11 heures hier que le feu, qui est parti d’une case, s’est propagé rapidement dans les maisons contigües. 76 cases en paille on été réduites en cendres. Trois moutons, deux chèvres, un cheval et des réserves de vivres sont partis en fumée. Alertés, les sapeurs-pompiers de Kaffrine ont pu circonscrire le feu avec l’appui des agents des eaux et forêts. L’origine de l’incendie est encore inconnue.
Recrudescence de vols à main armée à Mbour
Une auberge a été braquée dans la nuit de dimanche à lundi, au niveau du village de Mballing. Alors que le reste du village était dans les bras de Morphée, les malfaiteurs ont semé la terreur dans la localité. Dès qu’ils ont escaladé le mur, les bandits se sont rués vers la chambre du gardien. Au nombre de six, ils ont ligoté les deux fils du vigile avant de rejoindre au deuxième étage la gérante de l’auberge. Ils ont complètement pillé l’auberge avant de prendre la clef des champs, laissant leurs victimes ligotées.
Des voleurs encagoulés braquent une boutique à Sindia
Le lendemain, une autre bande a sévi dans la commune de Sindia en braquant une boutique. L’attaque à main armée s’est produite dans dans la nuit de lundi à mardi. Vers 20 heures, des individus encagoulés et lourdement armés ont fait irruption dans une boutique avant de faire main basse sur la marchandise. Très téméraire, le boutiquier leur a opposé une vive résistance.
Moustapha Dia, le présumé meurtrier de Lala Camara inculpé
Le présumé meurtrier de notre compatriote Lala Camara, tuée en Angleterre, a été identifié par la police anglaise. Il se nomme Moustapha Dia. D’après Bbc, il a été inculpé hier pour meurtre au tribunal de Denton. Né le 27 août 1997, il a été placé en détention provisoire au Manchester Crown Court. Toutefois, le porte-parole de la police de Manchester, a indiqué que le deuxième suspect arrêté a été libéré faute de preuves. Lala Camara suivait des études en médecine et était âgée de 26 ans. Elle a été retrouvée morte et ligotée dans son appartement à Denton, samedi 9 mars.
Délibéré du procès du chauffeur du PUR
Le procès du chauffeur du PUR Ibrahima Ndoye qui avait mortellement heurté un jeune à Tambacounda s’est tenu hier. Selon l’avocat de la défense, Me Ousseynou Gaye, le parquet avait demandé le rabat du délibéré et la réouverture du débat pour pouvoir produire des éléments nouveaux. Le procureur a présenté des vidéos des échauffourées. Seulement, selon l’avocat de la défense, ces vidéos n’ont rien apporté de nouveau. Il a plaidé pour une application bienveillante de la loi. Le tribunal va délibérer le 20 mars prochain.
Aliou Dia président des Forces paysannes
La coalition «Daan Doleyi» et les Forces Paysannes ne sont pas indifférents au débat sur le couplage des élections locales et législatives. Dans un communiqué, le président des Forces paysannes, Aliou Dia prend le contre-pied de Me Aïssata Tall Sall. Pour lui, les questions relatives à la dissolution de l'Assemblée nationale et du couplage des élections locales et législatives, est un non événement. Il est prématuré aux yeux du maire de Mbeuleukhé, d'évoquer ces questions alors que le président Macky Sall n'a pas encore prêté serment. Le leader des forces paysannes invite le président Sall à associer le monde rural dans la gestion des affaires de l'Etat en recueillant leurs avis sur les questions qui ont trait à l’économie, au social et à la politique.
Le «marabout» de Bara Tall et Tanor fixé sur son sort aujourd’hui
Chef d’entreprise basé au Gabon depuis 1975, B. Ndiaye vit des nuits sombres actuellement. Pour cause, des charlatans l’ont roulé dans la farine en lui soutirant le montant de 20 millions de francs CFA. B. Ndiaye avait commencé à éprouver d’énormes difficultés dans ses activités qui étaient en partie dues au non-paiement de créances qu’il détenait vis-à-vis de l’Etat gabonais, son principal client et de particuliers. C’est sur ces entrefaites que son fils, Kh. Ndiaye lui a proposé, au cours d’une discussion de rencontrer un de ses «amis» nommé Kh. Sall, qu’il présente comme un grand marabout qui faisait des prières pour Tanor Dieng et Bara Tall. Kh. Sall lui propose, à son tour, d’aller voir celui qu’il considère comme son chef spirituel, Th. I. Sy qui réside à Thiès. Ce dernier lui a soutiré 20 millions. Le marabout sera extrait de sa cellule de Rebeuss aujourd’hui pour venir écouter le verdict du tribunal.
Kiné Lam perd son époux
La chanteuse Kiné Lam a perdu celui qu’elle a tant chéri et tant chanté. Son époux Ndongo Malick Coumba Thiam, plus connu sous le sobriquet Dogo, visible quasiment dans tous les clips de la célèbre diva de la musique sénégalaise, est décédé hier. Le défunt était cloué au lit depuis longtemps. Avec cette disparition, c’est une grande perte pour la musique sénégalaise puisque le Dogo était maitre dans son art. «L’As» présente ses condoléances à Kiné Lam et sa famille.
Parti socialiste
La page de l’élection présidentielle tournée, le Parti socialiste (Ps) reprend les opérations de renouvellement de ses instances de base. En bureau politique samedi prochain, le secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng et les responsables socialistes feront le point sur le processus de vente des cartes et le démarrage du renouvellement des instances de base. Ensuite, l’instance dirigeante du Ps dégagera des perspectives d’activités à court et moyen termes. Dans la même foulée, ils tireront les enseignements du scrutin présidentiel.
Mamoudou Wane candidat à la mairie des Parcelles Assainies ?
Restons au Parti Socialiste (Ps) pour dire que les choses bougent aux Parcelles Assainies. Le secrétaire général de la 11e coordination B du Ps dans cette commune, Mamoudou Wane, multiplie les rencontres dans la localité. Le premier adjoint au maire des Parcelles Assainies est en train de tenir des rencontres avec les différents segments de la société. Il nous revient que le responsable socialiste et vice-président du comité électoral de Benno Bokk Yakaar lors de la présidentielle a tenu une rencontre avec les jeunes de la commune, des imams et des notables. Tout porte à croire que le 1er adjoint au maire des Parcelles Assainies prépare quelque chose en direction des prochaines élections locales, même si l’intéressé se garde pour le moment de dévoiler son projet.
Les 87 clandestins libérés, les 2 capitaines devant le Procureur
Les 89 candidats à l’émigration clandestine dont le bateau a échoué lundi dernier à Dionewar et qui étaient en garde-àvue au niveau des brigades de gendarmerie de Fimela et de Fatick, sont fixés sur leur sort depuis hier, mercredi 13 mars. Majoritairement des jeunes, les 87 candidats à l’émigration clandestine, qui étaient auditionnés à titre de témoins, ont été relâchés hier. Dans le lot, il y avait 39 Sénégalais, 41 Ghanéens, 5 Gambiens, 3 SierraLéonais et 1 Libérien dont 2 femmes. Les deux autres passagers sont les capitaines du bateau. Ils ont été conduits devant le procureur pour «trafic international de migrants».
Il vole 56 téléphones et 2 montres estimés à 8 millions
De nationalité béninoise, S. Y, qui a volé à Dubaï 56 téléphones portables et 2 montres connectées estimés à 8 millions de Fcfa a été arrêté par la Sûreté Urbaine (Su) de Dakar alors qu’il se la coulait douce dans un hôtel de la place, après avoir écoulé son butin. Son forfait accompli, il est passé par le Mali et a réussi à vendre les appareils sans difficulté. De l’argent plein les poches, il avait l’intention d’aller aux Etats-Unis, mais c’était sans compter avec la détermination du propriétaire des téléphones et des montres connectées, qui a déposé une plainte devant les éléments du Commissaire El Hadji Cheikh Dramé. Le suspect a été conduit mardi dernier devant le maître des poursuites.
Un chauffeur de «car rapide» percute 3 gamines de 3 et 5 ans
Trois gamines âgées de 5 et 3 ans, A. A. Cissokho, A Badiane et A Dia ont été percutées par un chauffeur de véhicule de transport en commun communément appelé «car rapide». L’une des fillettes, A A Cissokho, née en 2014, a rendu l’âme sur le coup. Les autres grièvement blessées ont été conduites à l’hôpital Principal. L’automobiliste M Sadio, né en 1981, qui exerce le métier de chauffeur depuis 10 ans, s’est rendu au Commissariat Pikine, situé à quelques mètres du lieu de l’accident par crainte d’être lynché par la population. Au terme de l’enquête, il a été conduit devant le Procureur pour «homicide involontaire par accident de la circulation routière et coups et blessures volontaires par accident de la circulation routière». Les petites qui sortaient de leur école coranique qui se trouve derrière le mur de clôture du Commissariat, traversaient la chaussée de la droite vers la gauche, suivant le sens de marche du véhicule. Pourtant, a témoigné un proche de la famille, d’habitude c’est leur maman ou un enseignant qui vient prendre les enfants pour les amener jusqu’à la maison.
UN MINISTRE SUR CINQ EST UNE FEMME EN 2019
La carte, qui établit le classement mondial des femmes dans les organes exécutifs et au parlement au 1er janvier 2019, montre que la part de femmes ministres a atteint 20,7 % (812 sur 3922), ce qui représente 2,4 points de pourcentage de plus
La carte, qui établit le classement mondial des femmes dans les organes exécutifs et au parlement au 1er janvier 2019, montre que la part de femmes ministres a atteint 20,7 % (812 sur 3922), ce qui représente 2,4 points de pourcentage de plus par rapport à 2017 et la part la plus élevée jamais.
Cette évolution témoigne par ailleurs du fait que les domaines dont se saisissent les femmes se diversifient, selon l'UIP et ONU Femmes.
La part des présidentes de parlement a également augmenté de 0,6 point de pourcentage pour atteindre 19,7 %, et celle des vice-présidentes a augmenté de 1,6 point de pourcentage pour atteindre 28,2 %.
Toutefois, la représentation des femmes aux postes de décision au plus haut niveau a baissé : les femmes représentent 6,6 % des chefs d'Etat élus (10 sur 153) et 5,2 % des chefs de gouvernement (10 sur 193), contre respectivement 7,2 % et 5,7 % en 2017.
« Une représentation égale aux postes gouvernementaux est fondamentale pour qu'une démocratie soit véritablement représentative et efficace. En dépit de certaines tendances positives, l'écrasante majorité des chefs de gouvernement restent des hommes. Faire évoluer la situation et garantir l’égalité des sexes à tous les niveaux politiques est une responsabilité partagée des hommes et des femmes. Il est important de déterminer quels sont les obstacles principaux qui empêchent les femmes d’accéder à des postes de responsabilité », a déclaré la Présidente de l'UIP et parlementaire mexicaine, Gabriela Cuevas Barron.
« Lorsque davantage de femmes participent à la vie politique, les décisions sont plus inclusives et la perception qu’a le public de ce à quoi ressemble un dirigeant peut changer », a affirmé pour sa part Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d'ONU-Femmes.
« Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir, mais la croissance du nombre de femmes ministres est encourageante, en particulier lorsque nous constatons une augmentation du nombre de pays dotés de cabinets ministériels dont la composition respecte l’équilibre hommes-femmes. Voilà le genre de mesures audacieuses dont nous avons besoin si nous voulons accroître considérablement la participation des femmes aux prises de décisions », a conclu Phumzile Mlambo-Ngcuka.
CONVOITE, LE KENYA REFUSE DE CHOISIR ENTRE "POMMES" ET "ORANGES"
Le président du Kenya a ironisé à propos de la concurrence à laquelle se livrent les puissances étrangères, dont la France et la Chine, pour profiter de son dynamisme économique en expliquant ne pas vouloir choisir entre les "pommes" et les "oranges"
NAIROBI (Reuters) - Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a ironisé mercredi à propos de la concurrence à laquelle se livrent les puissances étrangères, dont la France et la Chine, pour profiter de son dynamisme économique en expliquant ne pas vouloir choisir entre les "pommes" et les "oranges".
"Chaque pays est différent et chaque pays apporte des ingrédients différents", a-t-il déclaré alors qu'il était interrogé, en marge d'une visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Nairobi, sur l'apport français par rapport à ses concurrents.
"On ne peut pas comparer les pommes et les oranges, une pomme est une pomme, une orange est une orange, mais elles sont toutes les deux bonnes", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse au côté de son homologue français.
"Nous tirons profit de ce que le monde a de mieux à offrir et, dans ce domaine (le domaine ferroviaire), la France a beaucoup à offrir", a-t-il ajouté. "Chacun est unique, tout le monde est différent, Macron est mon meilleur ami mais le président (du Rwanda Paul) Kagamé aussi".
"Nous avons besoin d'apprendre et de prendre le meilleur de chacun de nos amis", a-t-il conclu.
"Je ne sais pas si je suis une pomme ou une orange", lui a répondu en plaisantant et en anglais Emmanuel Macron.
Considéré comme l'un des "nouveaux lions" d'Afrique qui tirent la croissance du continent, le Kenya affiche une croissance de 6% et est le seul pays de la région à revenu intermédiaire.
Partenaire commercial de second rang, la France a enregistré en 2017 une hausse de 12% de ses exportations vers Nairobi (171 millions d'euros) et espère désormais un "tournant dans la relation" afin d'augmenter sensiblement le volume de ces échanges.
TROIS MILLIARDS D'EUROS DE CONTRATS
"En matière économique, la France accompagne depuis plusieurs années le Kenya, sur des projets de développement en matière d'énergie, d'eau, mais nous ne sommes pas assez présents sur des projets économiques et industriels", a estimé Emmanuel Macron, dont la visite est la première d'un président français depuis l'indépendance du Kenya en 1963.
"Nous avons fait avancer plusieurs dossiers, nous avons discuté d'un projet important autoroutier qui sera conclu d'ici demain matin, un projet considérable de près d'un milliard et demi d'euros", a-t-il ajouté. "Au total, ce sera à peu près trois milliards d'euros de contrats qui dans les domaines clefs, dans l'infrastructure, l'énergie et l'eau, qui seront conclus".
Concernant le projet "de réhabilitation et d'extension" d'une ligne de chemin de fer permettant de relier la gare centrale à l'aéroport international, porté par un consortium français, le chef de l'Etat a espéré que cette "première liaison ferroviaire moderne en Afrique de l'Est" fonctionne d'ici la fin de l'année 2021.
Comme à Djibouti mardi, première étape de sa tournée en Afrique de l'Est, Emmanuel Macron s'est employé à mettre en avant les avantages du partenariat français "équilibré, transparent, qui assure en même temps la possibilité d'apporter un financement soutenable", visant en creux les investissements chinois.
Un peu plus tôt, Uhuru Kenyatta avait emmené Emmanuel Macron faire un tour de l'esplanade de la State House - le palais présidentiel - au volant de la Peugeot 3008, une voiture assemblée au Kenya par le groupe automobile français PSA.
"Cette année, PSA prévoit d'assembler 1.000 véhicules au Kenya contre 480 aujourd'hui, c'est une très bonne nouvelle pour notre industrie", s'est félicité le président kenyan.
Pour Emmanuel Macron, l'assemblage sur place est "l'illustration du partenariat clair et équilibré" souhaité par la France. "Nous croyons que nos entreprises et nos investisseurs peuvent participer clairement à votre stratégie de croissance en fournissant non seulement des voitures mais également des emplois" aux Kenyans.