C’est une région qui ploie sous le poids de la pauvreté. Face à la tarification des sites habituels de donation habituelle, les mendiants échafaudent une nouvelle stratégie pour récolter assez de sous. Trouvé à l’entrée d’un service de la place, un talibé confie qu’il sillonne un bon nombre de bureaux durant la journée pour avoir de l’aumône. «Dans les bureaux, on te donne de l’argent dès que tu arrives. Les personnes que nous trouvons sur les lieux sont très gentilles. Elles nous remettent des 100 F, 200 F ou même 300 F, nous avons plus d’argent en demandant de l’aumône dans les bureaux», a-t-il dit. En écho, un autre renchérit : «Le fait de sillonner les services est plus bénéfique pour nous que de rester dans la rue. Car, nous sommes obligés de ramener de l’argent à notre maître coranique et c’est impossible de réunir une somme consistante en restant dans la rue ou d’entrer dans les maisons.»
Quant aux handicapés visuels, ils n’ont pas renoncé à leurs bonnes vieilles habitudes. L’essentiel est d’amener quelque chose à la maison. Pour cette jeune dame non-voyante accompagnée d’une petite fille, sillonner les rues ou envahir les bureaux pour avoir de l’argent afin de pouvoir se prendre en charge n’a aucune différence. «Nous ne faisons pas la différence entre les bureaux et les rues, tout ce qu’on nous donne, on le prend», a-t-elle déclaré. Une vision que ne partage pas sa camarade qui n’approuve pas cette manière de mendier. «C’est inadmissible ! Parce qu’on va déranger les gens. Tu peux rester sur place là où tu as l’habitude de t’installer pour demander de l’aumône comme je le fais actuellement tout en ayant la chance de voir les gens venir te donner de l’argent. Mais entrer dans les bureaux franchement ce n’est pas normal. Ce n’est pas du tout normal», a-t-il signalé.
«Plus de 900 cartes d’égalité des chances distribuées aux handicapés»
Pourquoi les handicapés visuels persistent dans la mendicité alors qu’ils devraient bénéficier d’une assistance sociale de la part de l’Etat ? Au service de l’Action sociale de Diourbel, l’on rappelle qu’un nombre important de cartes d’égalité des chances est destiné aux handicapés visuels. De sources sûres, la distribution de plus de 900 cartes d’égalité des chances aux personnes souffrant de handicap toutes formes confondues a été faite. Sans compter, a poursuivi notre interlocuteur, ces handicapés ont aussi bénéficié des bourses familiales et de l’enrôlement dans les postes de santé. «On peut dire que s’ils mendient encore c’est simplement par vice, ils ont l’habitude de mendier. C’est impossible de les obliger à arrêter la mendicité», a déploré un interlocuteur. «Il y a un handicapé visuel qui est au coin d’un institut de la localité, il bénéficie d’une bourse de sécurité familiale et de l’enrôlement dans une mutuelle de santé mais chaque jour il est là-bas en train de mendier. Donc c’est une volonté», a-t-il murmuré.
En tous les cas, la mendicité dans les bureaux prend de l’ampleur dans la commune de Diourbel. Quels moyens pour juguler le phénomène ?`
UN OPERATEUR ECONOMIQUE PERD 150 MILLIONS
Un cas d’escroquerie portant sur de l’or d’une valeur de 150millions,a été enrôlé, hier, à la barre de la troisième chambre correctionnelle de Dakar.
Un cas d’escroquerie portant sur de l’or d’une valeur de 150millions,a été enrôlé, hier, à la barre de la troisième chambre correctionnelle de Dakar. En attendant le délibéré de cette affaire rocambolesque, la partie civile réclame 200millions de francs CFA de dommages et intérêts au prévenu poursuivi pour association de malfaiteurs et escroquerie
Lamine Diaw, spécialisé dans la vente d’or, et Moussa Bèye, vendeur d’appareils électroménagers, étaient en relation d’affaires depuis des années. Mais depuis 2015, une transaction portant sur de l’or qui a mal tourné plombe la relation entre ces deux commerçants. Le 26 octobre 2015, Lamine Diaw a déposé une plainte devant le procureur de la République. Il accusait Moussa Bèye de l’avoir escroqué à hauteur de 150 millions de francs Cfa. L’opérateur économique, par ailleurs Directeur de la société Africa Gold, spécialisée dans l’achat et la vente d’or, expliquait que le prévenu lui avait fait croire que ses amis vivant en Gambie disposaient de 700 kilogrammes d’or à vendre.
Ainsi, il s’est rendu en Gambie pour tester la marchandise. Il s’agissait effectivement d’or en poudre de 22 carats. Selon toujours la partie civile, Moussa Bèye est venu plus tard lui dire qu’un de ses amis nommé Yaya Diallo voulait vendre 20 kg. Le marché conclu, il a envoyé à l’entremetteur un premier acompte de 3 millions pour transformer la poudre en lingots. Il versera également 9 millions pour les frais de transit à un certain Abass de la société Alas Company.
Seulement, lorsqu’ils sont sortis du bureau du transitaire, ils ont été arrêtés par des policiers, au motif qu’il y avait une différence entre la quantité déclarée sur les papiers et celle trouvée dans le véhicule. C’est ainsi qu’un certain Jao Menda les a mis en rapport avec un avocat du nom d’Edward Anthony Gomez. Ce dernier lui a réclamé 30 millions pour les frais d’honoraires et de dédouanement. Cependant, Lamine Diaw n’a versé que 22 millions par chèque remis à Moussa Bèye. Un montant que le nommé Mamadou Bamba Gaye a reconnu, à l’enquête, avoir retiré et mis à la disposition du sieur Bèye. Comme si cela ne suffisait pas, un certain Mamadou Diallo s’est présenté comme étant le véritable propriétaire. Ce qui fait que l’opérateur économique s’est retrouvé à la police gambienne avec ses vendeurs.
Par la suite, les policiers lui ont demandé de retourner au Sénégal, le temps que l’enquête détermine le propriétaire de l’or. Lorsqu’il a été entendu, Moussa Bèye s’est dit innocent dans cette affaire. Il a nié avoir mis Lamine Diaw en contact avec des vendeurs d’or. A l’en croire, il s’est contenté de l’accompagner, à sa demande, en Gambie, où il devait rencontrer un certain Angel Romani qui lui a présenté 780 kg. En revanche, il a reconnu avoir retiré un chèque de 100 millions qu’il a remis à Lamine Diaw. Ce dernier a, à son tour, versé l’argent à l’avocat qui s’est également présenté comme ancien ministre de la Justice gambienne.
Hier, face aux juges, les deux parties se sont mises à se renvoyer la balle. Et malgré les dénégations du prévenu, le conseil de la partie civile a réclamé 200 millions au titre de dommages et intérêts. Cette demande ne se justifie pas, aux yeux de la défense, d’autant plus que la partie civile a reconnu à la barre avoir remis les 100 millions à celui qui lui a vendu l’or et un autre montant à l’avocat. Me Baboucar Cissé et ses confrères constitués pour Moussa Bèye estiment que le plaignant ne doit s’en prendre qu’à lui-même, car il a acheté 45 kg, mais n’a déclaré que 20 kg. Selon leurs explications, non seulement Lamine Diaw dispose d’un agrément qui se limite au Sénégal, mais il a fait une sous déclaration de l’or qui se trouve entre les mains des policiers gambiens. Pour étayer de la bonne foi de leur client, les conseils du prévenu ont fait savoir que ce dernier avait même écrit au ministre des Affaires étrangères de l’époque, Mankeur Ndiaye, pour demander son soutien. Seulement, lorsqu’il est retourné en Gambie, celui-ci n’a jamais voulu repartir. Le tribunal rend son délibéré le 26 mars
LE DECRET ATTENDU
Selon Dr Amadou DOUCOURE, le décret portant nomination des membres du Comité national du don d'organe est attendu cette année, afin de rendre effective la transplantation rénale.
Le décret portant nomination des membres du Comité national du don d'organe est attendu cette année, afin de rendre effective la transplantation rénale. L'annonce a été faite, hier, parle directeur de la Lutte contre la Maladie, Docteur Amadou Doucouré.
Votée en décembre 2015, la loi n°2015-22 du 8 décembre 2015 relative au don, prélèvement et à la transplantation d’organes et aux greffes de tissus humains tarde à être appliquée. Les malades rénaux qui font la dialyse prennent toujours leur mal en patience. A côté de ces personnes, il y en a qui doivent faire la dialyse, mais sont sur la liste d'attente. Tous ces problèmes doivent être réglés par la transplantation rénale qui n'est pas toujours effective. Ce, malgré la signature du décret d'application par le président Macky Sall et la mise en place du Comité de don d'organe et de transplantation. Le directeur de la Lutte contre la Maladie, Docteur Amadou Doucouré, rassure par rapport au démarrage de cette greffe. Venu présider hier la conférence de presse en prélude à la Journée mondiale du rein prévue le 14 mars, il a souligné qu'au courant de l'année, le décret portant nomination des membres du Comité national de don d'organe va être signé par le président de la République. Celui-ci, dit-il, va permettre de faire le travail dans les règles, mais également de certifier l'hôpital qui va s'en charger. En plus du retard de la greffe rénale, les malades continuent de souffrir d'une non prise en charge adéquate. Alors que des centres de dialyse sont installés dans pratiquement toutes les régions.
“800 à 900 patients sur les listes d'attente”
Aujourd'hui, il y a 753 malades dans le public et plus de 200 dans le privé dont la dialyse est payée par l'État. Selon Dr Doucouré, il est très difficile de donner le nombre de personnes sur la liste d'attente. Parce que des patients peuvent s'inscrire dans trois centres différents. Ce qui complique le décompte. Mais, dit-il, quand ils ont fait l'évaluation au mois d'avril 2018, ils se sont retrouvés avec 800 à 900 patients sur la liste d'attente. “Nous sommes en train de faire le toilettage. Nous allons faire une évaluation plus correcte pour voir le nombre exact de personnes en attente”, a-t-il dit. Cette situation est causée par une insuffisance de places dans les structures de santé publique. Toutefois, a soutenu le médecin, il est prévu, pour l'année courante, une prise en charge de la pathologie rénale dans les soins de santé primaire. “Nous allons augmenter la carte sanitaire pour la prise en charge de la pathologie. Il est également prévu une augmentation du nombre de branchements pour les centres de dialyse. Nous allons faire une enquête de prévalence de l'insuffisance rénale afin de connaitre le nombre de personnes souffrant de la maladie au Sénégal”, a promis Dr Doucouré. Ensuite, le directeur de la Lutte contre la Maladie a énuméré les défis auxquels ils font face dans la prise en charge de la pathologie. Il s'agit, entre autres, de la disponibilité de ressources humaines qualifiées. Pour faire face à cette contrainte, le ministère compte organiser un concours spécial pour le recrutement de techniciens en néphrologie. Mais pour le néphrologue à l'hôpital Aristide Le Dantec, Professeur El Hadj Fary Kâ, il faut d’abord une bonne prévention. “L'insuffisance rénale est évitable, si on respecte la prévention. Ce, en passant par le dépistage”, renseigne le docteur qui conseille de pratiquer au moins 30 minutes d'exercices physiques par jour, de contrôler régulièrement la glycémie, d'éviter l'automédication, de manger sainement et de réduire la consommation de sel.
LES START-UPEURS SENEGALAIS FACE AUX DEFIS DE L’HEURE
Défaut d’accompagnement technique et financier, fragilité de leur écosystème, etc., sont notamment les défis qui se dressent devant les start-upeurs sénégalais, à l’heure où la technologie avance à grands pas travers le monde.
Défaut d’accompagnement technique et financier, fragilité de leur écosystème, etc., sont notamment les défis qui se dressent devant les start-upeurs sénégalais, à l’heure où la technologie avance à grands pas travers le monde. C’est ce qu’ont fait savoir les acteurs, hier, lors d’un atelier
Depuis 2017, la Journée mondiale des start-up est inscrite dans l’agenda. Ainsi, chaque 11 mars, ces jeunes entreprises évoluant dans le secteur de l’innovation technologique sont célébrées. Mais, au Sénégal, le constat est que leur croissance reste encore timide. “Les start-up au Sénégal se débrouillent et essayent de s’en sortir. On commence à avoir des structures qui sont là pour nous accompagner, telle que la Délégation rapide à l’entreprenariat (Der), etc. Il y a beaucoup de travail qui reste à faire et les start-up sont à l’image de leur pays’’, explique le directeur général et associé de la start-up sénégalaise Baamtu. Au fait, selon Mouhamed Moustapha Diouf, qui s’est confié à “EnQuête’’ en marge d’un atelier, si on compare les startup sénégalaises à celles du Kenya et du Rwanda, les accompagnements qu’elles ont, les start-up du Sénégal ne les ont pas encore. “Donc, on lance un message fort aux autorités afin qu’elles poussent à fond la visibilité des start-up. Il n’y a pas de structure qui est là vraiment pour accompagner ces start-up. Des fonds existent certes, ils n’interviennent que lorsque la start-up est sur la route. Alors que ce sont les deux premières années qui sont vraiment les moments les plus compliqués. La Sonatel et Expresso font des efforts dans ce sens-là, mais elles devraient encore aller plus loin’’, dit-il
“Plus de 95 % des start-up disparaissent, après 3 ou 4 ans’’
En effet, selon M. Diouf, il y a beaucoup de gens qui sont porteurs de projets d’innovation au Sénégal. Mais ce qui manque ce sont les “fonds et de l’accompagnement organisationnel’’ pour leur permettre de passer cette étape des deux ans et d’être une “entreprise innovante’’ qui va grossir et embaucher des jeunes et “réduire le taux de chômage’’ qu’on a au Sénégal. Pour sa part, le Dg de la start-up Sika-technologie, qui travaille dans le domaine de l’Internet des objets combinés à l’intelligence artificielle, Ousmane Sarr, estime que ce qui leur reste, c’est de “s’unir, réunir’’ certains domaines de compétence. Ceci, en ayant l’appui de l’Etat et de certaines structures. “Le premier problème qu’on a, c’est l’éducation. La technologie n’est pas accessible à tout le monde. Il faudrait un cadre de formation par rapport à nos entrepreneurs qui détiennent des solutions. Il est également nécessaire de sensibiliser les dirigeants afin qu’ils puissent, derrière, apporter l’investissement qu’il faut en termes de partenariat, de ressource, d’expertise sénégalaise ou africaine qui peuvent venir donner des conseils en business, incuber les entrepreneurs à mieux se vendre’’, renchérit le jeune entrepreneur.
La montée en puissance de la technologie Oled
Mais, pour lui, la partie Rdd (Ndlr : Resilient Distributed Datasets ou données distribuées résilientes) où ils ont cette “priorité’’ de pouvoir développer des produits qui respectent les normes sénégalaises, africaines et internationales n’est pas à négliger. Car, ceci leur permet de s’étendre en Afrique et dans le monde entier. Au fait, pour le Dg de Sika-technologie, tout le monde peut devenir entrepreneur, mais “le rester, c’est compliqué’’. “On voit que plus de 95 % des start-up disparaissent, après 3 ou 4 ans. Tout le monde est en mode survie. Parce que nous ne maitrisons pas notre écosystème et on peut tomber d’un bout à l’autre. Pour régler ces problèmes, il faut des champions supportés, aidés par l’Etat afin qu’ils puissent développer un cadre où les autres start-up auront la chance de survivre’’, soutient Ousmane Sarr. Il faut noter que l’atelier d’hier, organisé par Gaïndé 2000, a été l’occasion, pour les acteurs, de faire une restitution par rapport à la participation du Sénégal au Consumer Electronics Show (Cse) de Las Vegas. Un rendez-vous annuel qui est devenu le plus important salon consacré à l'innovation technologique en électronique grand public.
Pour l’édition de 2019 qui s’est tenue au mois de janvier dernier, le Dg de Baamtu, Mouhamed Moustapha Diouf, a par ailleurs affirmé qu’aujourd’hui, les tendances dans le secteur de l’innovation, c’est la technologie Oled, avec le téléviseur enroulable de Lg. “Il est capable de se rétracter, de se ranger comme une table dans le salon avec deux interfaces devant et derrière qui permettent de suivre deux programmes différents avec le même téléviseur’’, fait-il savoir. En dehors de cette innovation, les objets connectés, l’intelligence artificielle, ont marqué ce salon. “On a découvert des frigos qui, maintenant, sont capables d’indiquer les aliments qu’ils contiennent, leur date d’expiration, qui proposent des recettes en se basant sur leurs contenus. On a aussi des habits, des chaussures, des ceintures, chaussettes connectés, etc. Tout sera connecté et c’est là où la connectivité va jouer un rôle important et l’attente qu’on a de la 5G qui va arriver d’ici 2 ans’’, ajoute-t-il.
Selon M. Diouf, la 5G va permettre de connecter beaucoup plus d’appareils avec des débits beaucoup plus élevés par rapport à la 4G. Mais aussi d’économiser plus de batterie, avec une durée de vie beaucoup plus importante et le temps d’accès à l’information. Le taux de téléchargement va aussi “exploser’’, grâce à un débit de 50 gigabits. “Aujourd’hui, par rapport à cette technologie, nous ne sont pas à la traine. C’est un domaine qui est nouveau pour le monde. Chacun cherche et c’est le moment pour nous, en tant qu’Africains, de ne plus être des consommateurs de produits finis, mais de créer pour nous-mêmes nos produits et de participer à l’innovation au niveau mondial’’, lance le patron de Baamtu. En réalité, la présence du Sénégal à ce rendez-vous a été “timide’’, d’après le directeur de l’Innovation à Gaïndé 2000, Mouhamed Diouf. Chargé également de la gestion de projets, des études et de la sécurité du système d’information au sein de cette structure, il souligne que le Sénégal a été représenté par quelques structures, alors que d’autres pays comme le Maroc “ont le mis le paquet’’. “La France a été très forte. Et ce genre d’évènements est important pour l’écosystème des start-up et celui des technologies de l’information et de la communication. Tous les développements majeurs ou innovations y sont présentés. Si on veut être au diapason de comment évolue la technologie, les sciences, il faut y être’’, relève-t-il. D’après lui, ils ont fait face à un double défi de représentativité, mais aussi de prise d’information. “La première difficulté concerne les démarches d’obtention de visa, notamment pour les start-up. Le coût n’est pas toujours abordable. Le billet d’avion, l’hôtel et tout, c’est quand même considérable pour les entreprises sénégalaises. Au prochain salon qui aura lieu en 2020, nous devons reconduire le même système, revenir avec plus de force, de représentants’’, rassure le chargé de la gestion de projets, des études et de la sécurité du système d’information à Gaïndé 2000.
« NUL NE PEUT EXERCER PLUS DE DEUX MANDATS CONSECUTIFS ».
Le Forum du justiciable estime que la sortie du ministre de la Justice sur la question ne peut nullement semer le doute ou la confusion sur l’interdiction absolue faite par le constituant au président Macky Sall de briguer un troisième mandat.
C’est l’intitulé du communiqué rendu public hier par le Forum du justiciable. Cette organisation de la société civile souligne que ‘‘le deuxième alinéa de l’article 27 de la Constitution ci-dessus combiné avec l’article 103 règle définitivement la question du nombre de mandats qu’un président peut briguer, puisqu’il est précisé que nul Sénégalais ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. L’élu du peuple ne peut plus rester au pouvoir au-delà d’une décennie’’, précise le Bureau exécutif. Les camarades de Babacar Ba précisent également que ‘‘les deux mandats consécutifs dont fait état le constituant sénégalais sont indifférents d’un mandat de 7 ou de 5 ans. Alors peu importe qu’il soit un mandat de 7 ou de 5 ans, ce qui prévaut en l’espèce, c’est uniquement le nombre de mandats qu’aura exercé le président en exercice.
Ainsi, au titre de la “nouvelle’’ Constitution, le mandat de 7 ans (2012-2019) déjà exercé par le président de la République est considéré comme un mandat et comptabilisé dans le décompte des mandats’’. Une sortie causée par les propos ambigus du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, dans les colonnes d’’’EnQuête’’ ce lundi. Alors qu’un débat sur l’éventualité que Macky Sall puisse se représenter à la présidentielle de 2024 est agité, le Garde des Sceaux s’est montré évasif. ‘‘Je pense que la Constitution est assez claire. En principe, c’est le deuxième et dernier mandat du chef de l’Etat’’, a-t-il réagi à une question de Mor Amar. Une réponse qui a eu l’heur de courroucer une partie de l’opinion qui estime que cette réponse nuancée est une porte ouverte à toutes les possibilités.
Le Forum du justiciable estime que la sortie du ministre de la Justice sur la question ne peut nullement semer le doute ou la confusion sur l’interdiction absolue faite par le constituant au président Macky Sall de briguer un troisième mandat. L’organisation, qui a conclu par un ‘‘oublions ce débat qui n’a pas sa raison d’être’’, rappelle que dans l’esprit de la révision constitutionnelle de 2016, la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels permet d’éviter la monopolisation du pouvoir par le chef de l’Etat et vise à encadrer dans le temps l’exercice du pouvoir en proscrivant les longs règnes préjudiciables à l’institutionnalisation du pouvoir.
MACKY SALL DEBUSQUE SES « TRAITRES »
De gros calibres du régime ont financé la campagne électorale de candidats de l’opposition. Ils sont dans le collimateur du Chef de l’État Macky Sall qui a été informé de cette traitrise.
L’élection présidentielle, qui vient de révéler ses résultats, n’a pas encore fini de dévoiler tous ses secrets. Il nous revient, de sources dignes de foi, que parmi les souteneurs et bailleurs clandestins des candidats de l’opposition, des personnalités bien en vue, pourtant proches, très proches de Macky Sall.
Lors d’une élection présidentielle, nombreux sont ceux qui financent les campagnes électorales des candidats en lice. Parmi ce conglomérat d’acteurs, il y en a qui soutiennent un ou des candidats en lice parmi les plus en vue. C’est ce qu’on appelle en wolof le “ngarale’’ (ratisser large) pour en récolter les dividendes, à coup sûr, puisqu’ils auront contribué à l’élection du vainqueur. Cette élection du 24 février dernier n’a pas dérogé à cette règle.
Par contre, ce qui est le plus étonnant, c’est que de gros calibres du régime ont soutenu des candidats de l’opposition. Des responsables de premier plan, insoupçonnables. Le problème, c’est que le président de la République, selon nos sources, est au courant. C’est, en effet, un secret de Polichinelle que le président Macky Sall est la personne la mieux informée du pays. Sans en donner l’air. Certaines indiscrétions révèlent que celui qui lui arrive à la cheville est… curieusement un certain Ousmane Tanor Dieng. Allez savoir !
En tout cas, le travail de renseignement de très haut niveau a surtout fonctionné dans les zones où le candidat de Benno a perdu, y compris chez certains marabouts qui étaient supposés être dans le camp du pouvoir. Il n’y a pas que des marabouts, loin s’en faut, mais aussi des politiciens purs et durs. Suivez notre regard…
En vérité, le président n’a fait qu’actualiser son disque dur, se rappelant lui-même avoir bénéficié de soutiens clandestins au moment où il combattait le “dinosaure’’ Wade. Toute la question est maintenant de savoir si cela va orienter le “sabre’’ présidentiel vers des têtes bien connues de la place. L’avenir nous le dira bien.
LA FEDE CONFIRME LE CHOIX DE THIES
Le match qui va opposer le sénégal à Madagascar pour le compte de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la can 2019 devrait avoir lieu au stade Lat dior
Le match qui va opposer le sénégal à Madagascar pour le compte de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la can 2019 devrait avoir lieu au stade Lat dior de Thiès. C’est le souhait du président de la Fédération sénégalaise de Football (Fsf) me Augustin senghor, en marge du comité régional de développement (CRD) tenu hier à thiès.
La rencontre Sénégal / Madagascar du 23 mars prochain comptant pour l’ultime journée des éliminatoires de la Can 2019 a de fortes de chances de se tenir au stade Lat Dior de Thiès. C’est la volonté affichée par la Fédération Sénégalaise de Football, lors d’un Comité régional de développement (CRD) tenu hier dans la capitale du Rail. Selon Me Augustin Senghor, faire jouer cette partie hors de Dakar n’a pas été un hasard.
« L’idée d’organiser un match international à Thiès découle d’un contexte particulier. Comme vous le savez, notre équipe nationale est déjà qualifiée pour cette Can 2019. Mais il y a cette 6ème et dernière journée à jouer, mais aussi une rencontre amicale contre le Mali. Il faudra aussi prendre en compte le match du 24 mars de l’équipe des U23 contre la Guinée pour les qualifications de la Can de cette catégorie. Avec un tel calendrier, nous avons décidé de jouer au stade Lat Dior », explique le président de la FSF. Toutefois, le souhait de jouer à Thiès répond à une volonté des autorités de permettre aux autres régions d’être en contact avec l’équipe nationale. «Nous avons aussi voulu matérialiser la volonté de délocaliser des matchs de l’équipe A dans les régions. Cela permettra aux populations de l’intérieur de voir leur équipe nationale, mais aussi de faire corps avec elle.
Nous sommes déterminés pour y arriver. Mais bien entendu, si toutes les conditions sont réunies», affirme Me Senghor. En l’absence du ministre des Sports, le Crd s’est tenu en présence d’une forte délégation conduite par le Directeur des infrastructures sportives. Le patron du football sénégalais en a profité pour expliquer leur démarche pour tenir le match dans la cité du Rail. «Pour jouer un match officiel international, il y a un cahier de charges à remplir. Il doit être fixé dans un cadre réglementé par la FIFA et la CAF. En rapport avec le ministère des Sports, plusieurs visites ont été effectuées à Thiès pour faire l’état des lieux, le suivi de l’avancement des travaux. Et au terme de chaque visite, des recommandations ont été faites et transmises aux services compétents pour un suivi», détaille M. Senghor qui s’est félicité de l’état d’avancement des travaux.
«Notre dernière visite nous a donné beaucoup de satisfactions en termes d’avancées. Nous voudrions en profiter pour saluer l’investissement des autorités locales, qu’elles soient municipales ou déconcentrées», a ajouté le président de la fédération sénégalaise de football.
LE MARABOUT DÉROBE UN MILLION DE FCFA A SON CLIENT
Abdou barry Fall a fait les frais de Moustapha Diop qui promettait de l’aider à fructifier ses avoirs
Commerçant de son état, Abdou barry Fall y réfléchira à deux reprises avant de requérir les services d’un marabout. Il a en effet fait les frais du marabout Moustapha Diop qui promettait de l’aider à fructifier ses avoirs. Il lui a remis la somme d’un million à charge pour le marabout de les multiplier à hauteur de 15 millions de FCFA. Victime d’une agression, Abdoul barry Fall a traîné son marabout devant le tribunal pour «association de malfaiteurs et vol en réunion». quant à l’accusateur, il répondait du chef «d’escroquerie portant sur la somme de 8 millions de francs» au préjudice de mor tall. Le parquet a requis la peine de 6 mois assortie du sursis contre Fall et 2 ans dont 6 mois de prison ferme contre moustapha diop. Le tribunal rendra son verdict le 26 mars prochain.
En 2017, le commerçant Abdou Barry Fall avait vendu, sans procuration, 8 terrains à son ami Mor Fall. Au bout d’un certain temps, ce dernier lui a réclamé son dû sous la menace d’une plainte. C’est dans ce cadre que Abdou Barry Fall a fait appel aux services du marabout Moustapha Diop qui lui a réclamé la somme de 68.000 FCFA en guise de rémunération. En dehors de cette tâche, Moustapha Diop lui fait savoir qu’il est en mesure de l’aider à fructifier son avoir. A cet effet, il lui a réclamé un million de FCFA pour qu’il les multiplie à hauteur de 15 millions. Le commerçant se montre favorable à la proposition. Le 7 décembre 2017, vers minuit, le marabout lui a donné rendez vous à la plage du Cap des Biches. Sur les lieux, trois personnes l’ont interpellé en se présentant comme des policiers. C’est ainsi qu’ils l’ont menotté en compagnie de son chauffeur et du marabout. Les vrais faux policiers les dépouillent de leurs biens avant de les abandonner au Technopôle de Pikine. Son argent emporté par les malfaiteurs, le commerçant se rend aussitôt au commissariat de police de Golf Sud pour porter plainte contre le marabout qu’il soupçonne d’être le complice de ses agresseurs qui, selon ses dires, lui ont pris 2,5 millions de FCFA.
Interpellé, Moustapha Diop a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés. Pendant ce temps, Mor Tall a introduit une plainte contre Abdou Fall pour escroquerie portant sur 8 millions de francs CFA. Poursuivi pour «association de malfaiteurs et vol en réunion », Moustapha Diop affirme qu’il avait promis à Abdou Fall de lui multiplier des billets de banque, mais il n’en avait pas les moyens. «Bombardier et Baye Fall sont mes complices. J’ai simulé une agression avec l’aide de mes amis», a-t-il souligné à la barre. Pour le plaignant Abdou Barry Fall, le sieur Diop passe son temps à escroquer les gens. «Vu que je suis dans les navetanes, j’ai sollicité ses services.
Je lui ai remis 68.000 FCFA. Par la suite, il m’a donné un rendez-vous au Cap des Biches. Il m’a convoqué à la plage pour me faire des sacrifices. Je suis venu et les faux policiers m’ont arrêté avec mon sac qui contenait 2,5 millions de FCFA», explique le commerçant. Revenant sur le délit d’escroquerie pour lequel il est poursuivi, il affirme qu’il a vendu à Mor Fall des terrains par procuration à Bambilor. La partie civile Mor Tall soutient que Abdou Barry Fall devait lui vendre 10 terrains, mais il ne l’a pas fait. «C’est un certain Pape Sow qui a réglé le problème. Je demande que les papiers de mes terrains me soient remis», déclare-t-il. L’avocat de Abdou Barry Fall a réclamé 10 millions au marabout. Selon la robe noire, son client a été agressé par un indicateur de la police, en complicité avec Moustapha Diop, mais le policier n’a pas été arrêté. Selon le parquet, la multiplication des billets de banque est une manœuvre du marabout pour voler la somme d’un million. S’agissant des terrains, poursuit le parquet, Abdou Fall n’était pas titulaire de parcelles, mais il a pris l’argent de Mor Tall.
Pour les délits de «vol en réunion commis la nuit» et d’ «association de malfaiteurs», le maitre des poursuites a requis deux ans dont 6 mois de prison ferme contre Moustapha Diop, et la peine de 6 mois assortie du sursis contre Abdou Barry Fall. La défense a plaidé une application bienveillante de loi. Délibéré au 26 mars prochain.
LE SUSPECT COPIEUSEMENT TABASSÉ EST À L’HOPITAL
Un individu, suspecté d’avoir tenté d’enlever une fille de 5 ans, a passé un sale quart d’heure hier, entre les mains des populations de l’unité 19 des Parcelles Assainies
Un individu, suspecté d’avoir tenté d’enlever une fille de 5 ans, a passé un sale quart d’heure hier, entre les mains des populations de l’unité 19 des Parcelles Assainies. La Police de cette zone attend d’avoir la version du mis en cause, admis à l’hôpital, pour voir la suite à accorder à ce dossier.
Les récents cas de viols sur des fillettes de 3 ans à Diamaguène Sicap Mbao et à Pikine, en l’espace de 48 h, ont fini par installer une psychose chez les parents, pressés de faire passer un sale quart d’heure à tout individu qui aurait un comportement équivoque envers les enfants. C’est ainsi qu’un jeune homme surpris avec une petite fille de 5 ans, qu’il entraînait hors de son quartier après lui avoir offert une pièce de 100 FCFA, a été copieusement tabassé par les riverains. Particulièrement mal en point, le mis en cause a été admis dans un hôpital de la place.
Pendant ce temps, une enquête a été ouverte par le Commissariat de Police des Parcelles Assainies qui attend d’avoir la version du suspect pour se faire une idée nette et précise des tenants et aboutissants de ce présumé cas d’enlèvement d’enfant qui alimente les discussions depuis hier, dans cette localité de la banlieue. Il y a lieu de noter que l’enfant ne présente aucune blessure. Les faits se sont déroulés vers 17 h. Selon une dame qui dit n’avoir rien raté de la scène, le mis en cause a trouvé l’enfant à la boutique, lui a tendu la main, l’a entraîné dans la rue et lui a remis une pièce de 100 FCFA pour qu’elle le suive. C’est en ce moment que la femme lui a demandé ce qu’il comptait faire avec la fillette, il a répondu qu’il voulait qu’elle lui achète un sachet de détergent en poudre.
Ce qui semblait bizarre, puisqu’ils sortaient d’une boutique. Lorsque l’enfant a ouvert la paume de sa main, le témoin a vu la pièce de 100 FCFA et a insisté pour savoir ce qui se passait. C’est là que l’individu a pris ses jambes à son cou. Malheureusement, il n’est pas allé loin. Rattrapé par les riverains alertés par les cris de la dame, le jeune homme a été copieusement battu.
«JE SUIS UN INCOMPRIS MÊME SI....»
L'artiste Thione Seck se dévoile à travers l'ouvrage que lui a consacré le journaliste Fadel Lô
Après le documentaire qu'il a réalisé sur le «Rossignol» de la musique sénégalaise, le journaliste Fadel Lô vient de produire un ouvrage sur l'artiste-chanteur Thione Ballago Seck. La cérémonie de dédicaces du livre a coïncidé avec l'anniversaire du lead vocal de raam daan. Cette occasion a été saisie par le musicien et le directeur des Arts, Abdoulaye Koundoul, pour tresser une couronne de lauriers au journaliste Fadel Lo.
Journaliste très connu dans la presse culturelle sénégalaise, Fadel Lô a une grande estime pour le chanteur Thione Ballago Seck. En tout cas, personne ne dira le contraire. Après avoir consacré un film documentaire sur la vie et l’œuvre de l’artiste musicien, Fadel Lo revient avec un livre intitulé : «Paroles de Thione Ballago Seck, un poète inspiré et prolifique». Dans cet ouvrage l’auteur met en exergue les paroles musicales du lead vocal du groupe Raam Daan. S'expliquant sur le titre de l'ouvrage, Fadel Lo affirme que «les gens ont tendance à dire que le leader du Groupe Ram Dan est le plus grand parolier de la musique sénégalaise, mais il n'y avait pas de preuves palpables et concrètes. C’est pour cela, que j’ai passé ces deux ans à écouter plus de 300 morceaux de Thione Seck. Ainsi, je me suis rendu compte que ses textes sont d'une profondeur avérée, mais il s'y dégageait également une certaine poésie. Il faut écouter et réécouter les morceaux pour pouvoir les comprendre», explique l’auteur du livre.
Dans l’ouvrage, le journaliste écrivain parle du cheminement de Thione Seck du début jusqu'à nos jours et évoque les thèmes abordés par ce dernier. Il s’agit entre autres de la famille, du mariage, de l'amour et de la mort. «Tout ce qui se trouve dans son répertoire, se retrouve dans le livre», dit-il. A en croire Fadel Lô, le père de Waly Ballago Seck est un fin observateur de la société sénégalaise. En effet, le choix sur la personne de Thione Seck n'est pas fortuit. Entre Thione Seck et Fadel Lô, c'est une longue histoire. Le journaliste présente d'ailleurs l’interprète de «Mathiou» comme son frère, car il ne lui a rien refusé depuis qu'ils se sont connus. «J'ai été le premier à avoir tenté d'écrire sur lui, et il m'a donné carte blanche. Mieux, il m'a cédé gracieusement tous les droits d'auteurs. C'est pour cela que j'ai décidé de faire un film et un livre sur lui. Je connais Thione Seck depuis 18 ans. Il maîtrise le Wolof à la perfection. C'est un grand parolier», témoigne Fadel Lô qui précise, par ailleurs, qu'il lui a fallu 4 voire 5 ans pour terminer le livre qui est un parachèvement de son sujet de DESS en communication à l'Issic, portant sur la stratégie de communication d'une icône de la musique, en la personne de Thionne Ballago Seck.
Parrain de la cérémonie de présentation du livre, le chanteur compositeur Ismaëla Lô, héraut de la musique sénégalaise, a soutenu dans son discours que Thione Seck a du mérite pour tout ce qu'il a fait pour la musique sénégalaise. «Quand je vois mon aîné Thione Seck, il me revigore. C'est un homme très pieux», a soutenu Ismaëla Lo qui n’a pas manqué de faire les éloges du fondateur du groupe Raam Daan. Aussi, l'auteur de «Dibi-dibi rek» s'est dit très comblé d'être le parrain de la cérémonie de dédicaces du livre de Fadel Lô qui, selon lui, a pris le temps de magnifier les paroles de Thione Seck. Prenant la balle au rebond, le représentant du ministre de la Culture, Abdoulaye Koundoul et non moins directeur des Arts au ministère de la Culture a été particulièrement élogieux envers le journaliste Fadel Lô. Pour lui, ce dernier est très courtois et sensible. «Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly garde de Fadel Lô pour avoir été son professeur un étudiant qui présageait une belle carrière de journaliste», a souligné le directeur des Arts qui dira par la même occasion que Thione Seck a du mérite. Visiblement satisfait du travail de Fadel Lô, Thione Ballago Seck n'a pas été très prolixe.
Cependant, il s'est réjoui de l'honneur qui lui été fait, en magnifiant l'ouvrage du journaliste Mouhamadou Fadel Lô. «J'ai 64 ans, aujourd’hui. Même si je suis un incompris, il y a des gens qui me comprennent. Fadel Lô et Ismaëla Lô en font partie. Je rends grâce au Bon Dieu. C'est le deuxième livre qui m'a été consacré. Fadel Lô est mon frère et il m'aime sans condition. Tout ce que je peux, c'est prier pour lui», lâche le père du «Faramarène» de la musique sénégalaise