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23 août 2025
PRESIDENTIELLE 2024: LE SPECTRE DU TROISIEME MANDAT
l’Alliance pour la République (Apr) fonctionne exactement comme son frère aîné, le Parti démocratique sénégalais (Pds). Pis, ce dernier est encore plus organisé, plus ancien et mieux structuré. Alors, le parti va difficilement se passer de Macky
On croyait le débat dépassé. Que nenni. Il revient toujours, insidieux. Et il en sera ainsi de plus en plus que l’on s’approchera de la présidentielle de 2024.
Car, faudrait-il le rappeler, l’Alliance pour la République (Apr) fonctionne exactement comme son frère aîné, le Parti démocratique sénégalais (Pds). Pis, ce dernier est encore plus organisé, plus ancien et mieux structuré. Alors, le parti de Macky va difficilement se passer de sa personne.
C’est ce qui rend lancinante la fameuse question du troisième mandat, agitée çà et là.
C’est Sitor Ndour, à la suite de Mbaye Samb du Conseil économique social et environnemental, qui soutient que «Légalement, le troisième mandat est possible. La Constitution dit à peu près ceci : le mandat présidentiel est de 5 ans. Nul ne peut exercer au-delà de 2 mandats consécutifs. Cette loi a été prise au moment où le premier mandat de Macky Sall était en cours. Tout le monde sait qu’en droit, la loi ne vaut que pour l’avenir, elle n’a point d’effet rétroactif».
Et pourtant, le Ministre de la Justice, Ismaël Madio rFall, a été formel : ‘’La Constitution du Sénégal est très claire sur la question du mandat du Président de la République et ne laisse place à aucune interprétation sur la possibilité d’un troisième mandat. L’article 27 de la Constitution dit : «Le Chef de l’Etat est élu pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs’’. Les choses semblent être clairs aux yeux de nombreux partisans du Président, au rang desquels l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye pour qui le troisième mandat n’est même pas envisageable.
Au demeurant, le troisième mandat inconstitutionnel bien connu des Sénégalais. L’ancien Président Abdoulaye Wade avait essayé » de convaincre l’opinion nationale et internationale sur la question en faisant appel à une armada de juristes, y compris français.
Au finish, son forcing lui couta cher car il sera battu à plate couture par le Président actuel, le Grand Manitou.
Ce qui veut dire, en clair, qu’il est dangereux pour Macky de prêter une quelconque oreille attentive aux partisans du troisième mandat qui sont plus nombreux qu’on ne le pense, pour des raisons évidentes. Les mêmes motifs qui font que le président algérien Abdellatif Bouteflika a voulu briguer un cinquième mandat.
En Mauritanie, en Guinée Conakry et ailleurs en Afrique, ce débat pernicieux s’est posé avec la même acuité. Il a fallu la détermination du Président de s’affranchir de son entourage et de privilégier la Constitution.
Car, le problème, c’est justement l’entourage des Chefs d’Etat. Des gens qui ont goûté au pouvoir, exercé des privilèges à tous les niveaux et ne souhaitent nullement que le système tombe.
Conséquence, les Présidents qui restent otages de leurs entourages ne vont jamais céder le pouvoir. Ils trouveront, toujours, un moyen de s’y accrocher.
Or, ce que l’on oublie, souvent, c’est qu’il y a la lettre et l’esprit de la Constitution. Et tout le monde sait que l’esprit du législateur, il n’est pas question de permettre au Président en exercice, au moment où la nouvelle Constitution est votée, de briguer un troisième mandat. Car, charité bien ordonnée commence par soi-même. Le président ne peut pas dire qu’il va faire trois mandats alors que les autres vont en faire deux. Ce ne serait pas logique. Même si, dans la lettre, on peut parler de non-rétroactivité de la loi ou d’application immédiate.
En tout état de cause, ‘’la jurisprudence Wade’’ doit convaincre les récalcitrants de se calmer.
Alors, il serait préférable que, comme en Mauritanie et ailleurs, le Président Sall mette définitivement fin à ce débat vicieux qui risque, à la longue, de lui faire beaucoup de mal.
L’occasion sera belle lors de sa prestation de serment le 02 février. Et que son entourage sache que l’on ne peut pas s’éterniser au pouvoir. On quittera tôt ou tard. Et que la politique n’est pas un travail, mais une mission de service public somme toute honorable.
Pis, c’est un genre de débat qui divertit, pollue l’atmosphère et empêche l’entente nationale. Surtout à un moment décisif où tout le monde sait que les priorités sont ailleurs.
TRANSPORT AERIEN : CES CRASHS QUI ONT MARQUE L'AFRIQUE EN 20 ANS
Entre le sérieux dont peuvent faire preuve certaines compagnies aériennes africaines et la probabilité d’accidents de ce genre, la limite peut parfois –voire exceptionnellement- se révéler fine
La Tribune Afrique |
Ristel Tchounand |
Publication 13/03/2019
Le tragique accident survenu ce dimanche 10 mars en Ethiopie où s’est écrasé un avion d’Ethiopian Airlines a des airs de déjà-vu. Entre le sérieux dont peuvent faire preuve certaines compagnies aériennes africaines et la probabilité d’accidents de ce genre, la limite peut parfois –voire exceptionnellement- se révéler fine. Retour sur les crashs de vols commerciaux qui ont particulièrement marqué le secteur de l’aérien panafricain au cours de ces deux dernières décennies.
Statistiquement, le transport aérien est considéré comme le plus sûr. Mais comme partout dans le monde, ce dernier est aussi soumis à quelques exceptions, lesquelles se produisent parfois au moment où les compagnies aériennes s'y attendent le moins. C'était le cas le week-end dernier où en 48 heures, l'aérien mondial a été particulièrement secoué. Samedi matin, le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne canadienne Air Transat procédait à un atterrissage forcé à l'aéroport international de Newark-Liberty dans la région de New York, après la détection de fumée dans la soute à bagages.
Le même jour sur un vol reliant Istanbul à New York, Turkish Airlines a connu de fortes turbulences 45 minutes avant l'atterrissage qui ont fait 30 blessés. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'Airbus A360 d'Air France sur la ligne Abidjan-Paris a perdu un moteur en plein vol au-dessus du Niger avant de réussir, par coup de chance, à faire demi-tour vers la capitale ivoirienne. Le plus douloureux s'est produit en Ethiopie dimanche matin où le Boeing 737 000 Max d'Ethiopian Airlines, à destination de Nairobi (Kenya), s'est écrasé six minutes après son décollage à Addis-Abeba .
Au cours de ces vingt dernières années, l'Afrique a connu près d'une trentaine de crashs d'avion dont la grande majorité s'est déroulée au niveau national, principalement au Nigéria, au Congo, en RD Congo, en Guinée équatoriale, au Cameroun, en Afrique du Sud, ... Sur les vols commerciaux reliant les capitales africaines, voici ceux qui ont marqué le business de l'aérien avec, parfois, des incidences sur le tourisme.
31 octobre 2015 - Egypte
Cette journée restera certainement à graver dans les mémoires de ceux qui l'ont vécu de près ou de loin, tellement l'accident a été brutal et la suite des événements tumultueux et plein de suspens. Le 31 octobre 2015, l'Airbus A-321 de la compagnie aérienne russe Kogalymavia -exploitant la marque MetroJet- reliant Charm el-Cheikh à Saint-Pétersbourg s'écrase dans la péninsule du Sinaï. Les 224 passagers à bord dont l'équipage y périssent tous.
D'abord imputé à une mystérieuse dislocation de l'appareil en plein vol, l'accident est ensuite revendiqué par la branche égyptienne de l'Etat islamique. Rejetée par l'Egypte et la Russie, cette piste sera confirmée, plus tard, par Vladimir Poutine. Ce crash a eu un impact négatif sur le tourisme égyptien, très alimenté par les Russes notamment, engrangeant des pertes de plusieurs millions de dollars au quotidien pour ce pays d'Afrique du Nord. Ce n'est qu'en avril 2018 que reprendra le trafic aérien entre les deux pays.
24 juillet 2014 - Mali
Un autre événement qui aura marqué le ciel africain. C'est un vol d'Air Algérie qui s'écrase au nord du Mali le 24 juillet 2014, quelques temps après son décollage de Ouagadougou pour Alger. Le bilan est lourd : aucun survivant parmi les 118 passagers à bord dont dix membres d'équipages.
A l'origine de ce tragique accident, de mauvaises conditions météorologiques que n'auraient su gérer les deux pilotes. Selon les résultats de l'enquête livrés en décembre 2016, ces derniers auraient omis d'activer le « système antigivre des sondes moteur » qui auraient permis à l'avion de résister notamment à l'orage.
Pour réaliser cette desserte, Air Algérie avait affrété l'avion McDonnell Douglas MD-83 de la compagnie espagnole Swift Air, laquelle avait fourni à la fois l'équipage. Seul hic : les deux pilotes étaient des saisonniers qui, selon les résultats de l'enquête passaient plus de temps à terre qu'en vol et ne suivaient pas de formation pour actualiser leurs connaissances. En juin 2017, Swiftair a été mise en examen en France pour « homicides involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité », révélait le parquet parisien. Air Algérie tenue pour responsable du choix de ses affrètements, la compagnie nationale algérienne avait été rétrogradée dans le groupe C « sous surveillance ».
25 janvier 2010 - Liban
Cela faisait près de 15 ans qu'Ethiopian Airlines volait sans connaitre ce type incident. Le 25 janvier 2010, le Boeing 737-800 quitte Beyrouth pour Addis-Abeba, mais n'arrivera jamais à bon port. L'appareil explose en pleine méditerranée quelques minutes après son décollage tuant tous les 90 passagers à bord dont huit membres d'équipage. Selon l'enquête, l'accident aurait été favorisé par la fatigue du pilote et son copilote qui n'auraient pas alors su prendre les bonnes décisions pour mener à bien le vol. La série télé Air Crash y consacrera, plus tard, un épisode.
5 mai 2007 - Cameroun
Peu après son décollage le 5 mai 2007 aux environs de minuit à Douala, le Boeing 737-800 promis pour rejoindre Nairobi (Kenya) explose au large de la cote camerounaise. Les 114 passagers à bord dont les neuf membres d'équipage trouvent la mort. Le rapport d'enquête finalisé en 2010 imputait ce tragique accident à une erreur du pilote qui aurait décidé de décoller sans l'autorisation de la tour de contrôle, dans des conditions météorologiques peu rassurantes. Des orages s'abattaient sur la ville de Douala et malgré les réticences de la tour de contrôle, le pilote préféré décoller avant de perdre tout signal quelque minutes plus tard.
Cet incident a particulièrement résonné au Cameroun qui s'en est sorti avec le plus grand nombre de victimes, une trentaine, mais aussi au Kenya qui n'avait pas connu un accident aérien au bilan aussi lourd depuis de nombreuses années.
25 décembre 2003 - Bénin
Ce jour-là, la planète était en fête, à l'occasion de Noël. Ce vol promis pour être long car assurant la ligne Conakry-Cotonou-Beyrouth-Dubaï, transportait 153 passagers qui, pour la plupart, allaient retrouver famille et amis pour célébrer le Nouvel An. Mais après son arrivée dans la capitale béninoise, le Boeing 727-200 de la compagnie privée libano-guinéenne Union des transports africains (UTA) décollait à peine pour sa deuxième escale qu'il s'est démoli en plein océan Atlantique. Sur les 163 personnes à bord dont 10 membres d'équipage, 141 périssent.
Les causes de l'accident sont imputées à une surcharge de l'appareil avec des bagages trop lourds en soute et en cabine, pour un appareil de plus de 25 ans dont la maintenance n'était pas correctement assurée. Les passagers étant majoritairement de nationalité libanaise, ceux des 22 survivants avaient été accueillis par les autorités à leur arrivée à Beyrouth.
TROISIEME MANDAT : DES CONSTITUTIONNALISTES AVERTISSENT MACKY
Alors que le débat fait rage déjà sur un possible troisième mandat, des constitutionnalistes rappellent à Macky Sall que tout a été verrouillé, tout en l'avertissant sur les conséquences d'un coup de force
Alors que le débat fait rage déjà sur un possible troisième mandat, des constitutionnalistes rappellent à Macky Sall que tout a été verrouillé, tout en l'avertissant sur les conséquences d'un coup de force.
Macky Sall n’a pas encore prêté serment pour son second mandat à la tête du Sénégal que la question d’un troisième mandat occupe déjà l’actualité. Et les propos jugés équivoques du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, ont créé davantage de suspicion autour de la question.
Mais, selon les constitutionnalistes Ngouda Mboup et Ameth Ndiaye, une décision de Macky Sall de briguer un troisième mandat pourrait plonger le pays dans un chaos, économiquement et socialement.
‘’Si on essayait, par des arguments fallacieux, discutables, de lui faire croire qu’il est en mesure de faire un troisième mandat, ce serait juridiquement impossible, politiquement trop risqué. Socialement et économiquement, ce serait un frein pour son grand projet relativement à l’émergence de ce pays’’, avertit Ameth Ndiaye sur les ondes de la Rfm.
Selon lui, les propos du ministre de la Justice dérangent, dans ce sens qu’ils installent un débat inutile et nauséabond dans ce pays. ‘’Le Sénégal ne peut être assujetti à la loi des juristes que nous sommes. L’interprétation doit prendre fin quand la loi issue de la Constitution est claire, rappelle-t-il. Un troisième mandat n’est pas envisageable, au regard de la Constitution, au regard de l’esprit de la Constitution’’.
Son collègue, Ngouda Mboup, embouche la même trompette. ‘’Macky n’oserait pas franchir le Rubicon à ce niveau’’, pense-t-il. Selon M. Mboup, le président de la République ne peut pas braver la Constitution. ‘’L’article 27 est clair. Il ne parle pas de principe, ni d’exception. Il stipule : ‘’Nul ne peut exercer deux mandats consécutifs’’, rappelle-t-il. Qu’on ne recherche pas l’avis du Conseil constitutionnel sur cette question, conseille-t-il. Mais surtout éviter certains conseils. ‘’S’il veut sortir par la grande porte, il ne doit pas écouter ceux qui lui conseillent cela. La Constitution a été définitivement verrouillée dans ce sens, dans la mesure où on l’a mis dans la clause d’intangibilité, à travers l’article 103 de la Constitution’’.
MAYACINE MAR : "L’ÉQUIPE NATIONALE A A LA PRIORITÉ SUR LES AUTRES"
Dakar, 12 mars (APS) – L’équipe nationale A, a la priorité sur les sélections de catégories inférieures, a déclaré, le directeur technique national, Mayacine Mar, au sujet du débat relatif à la convocation chez les seniors, des internationaux Krépin Diatta et Dialy Ndiaye pour les prochaines rencontre des Lions.
"L’équipe nationale A la priorité sur les autres", a déclaré le DTN interpellé au sujet des joueurs convoqués par les équipes nationales A et U23 pour les matchs de ce mois de mars.
L’entraîneur de l’équipe des moins de 23 ans, Joseph Koto, a récemment exprimé son désir d’avoir à disposition les internationaux Dialy Ndiaye et Krépin Diatta, convoqués en équipe nationale A, soulignant que "la priorité devait être donnée à la sélection olympique".
"Cette posture n’empêche pas de discuter à l’interne", a dit le DTN lors dans un entretien avec la Télévision futurs médias (TFM, privée). Il a insisté sur le fait que le sélectionneur national, Aliou Cissé est le responsable de la division élite.
Déjà qualifiés à la phase finale de la CAN 2019, les Lions joueront deux matchs au mois de mars contre Madagascar en éliminatoire de la CAN le 23 mars et contre le Mali en match amical international (26 mars).
L’équipe olympique sera opposée à celle de la Guinée en éliminatoires de la CAN U23 les 20 et 24 mars.
Le match aller est prévu à Conakry et le retour à Dakar.
"ILA TOUBA" : LES GRÉVISTES DEVRAIENT REPRENDRE LE TRAVAIL VENDREDI
Les travailleurs engagés à Bambey pour la construction de l’autoroute ’’Ila Touba’’, en grève depuis mardi pour protester contre les retards enregistrés dans le paiement de leurs salaires, ont annoncé avoir décidé de reprendre le travail vendredi
Bambey, 13 mars (APS) - Les travailleurs engagés à Bambey pour la construction de l’autoroute ’’Ila Touba’’, en grève depuis mardi pour protester contre les retards enregistrés dans le paiement de leurs salaires, ont annoncé avoir décidé de reprendre le travail vendredi, suite à une rencontre avec le préfet Mor Talla Tine.
Suite à cette rencontre, l’autorité administrative a promis de rendre compte aux autorités concernées pour qu’une solution puisse être trouvée dans les meilleurs délais aux revendications de ces travailleurs engagés par la CRBC, société nationale chinoise des travaux de ponts et chaussées.
"Notre rôle, c’était de tenter une médiation. Ils ont exposé leurs difficultés. Ils sont restés deux mois sans percevoir leur salaire. Ce que nous déplorons. Nous avons également insisté auprès de la direction générale de CRBC pour qu’une solution urgente soit trouvée", a fait savoir M. Kébé.
Le préfet, après avoir reçu les grévistes qui lui ont remis un mémorandum, a dit être sensible aux difficultés de ces travailleurs qui "n’arrivent pas à comprendre ce qui se passe (...)’’.
"Nous n’avons reçu que des avances de 40 000 francs CFA. On avait décidé de ne plus travailler jusqu’à ce qu’on nous paye nos salaires ou qu’on nous dise quelque chose de concret’’, a déclaré Assane Diouf, porte-parole des travailleurs de la CRBC à Bambey.
A en croire Mouhamadou Diawara, chargé des relations extérieures de la CRBC dans le département de Bambey, le retard noté dans le paiement des salaires de ces travailleurs s’explique par un problème de calendrier.
"L’entreprise reconnaît qu’elle leur doit deux mois de salaire. Ce n’est pas un manque de volonté mais un problème de calendrier. Le calendrier chinois est différent de celui que le Sénégal applique", a-t-il dit.
Les enquêteurs en charge de l'affaire des 89 candidats à l’émigration clandestine appréhendés lundi à Dionewar poursuivent leurs auditions. Déterminés à faire la lumière sur cette affaire, les commandants des brigades de Fimela et de Fatick se sont partagés la tâche. Selon nos sources, les mis en cause ont été divisés en deux groupes et placés en garde-à-vue à Fatick et Fimela pour faciliter le travail. Les pandores veulent mettre la main sur les organisateurs de ce voyage. Composés de 41 Ghanéens, 37 Sénégalais, 5 Gambiens, 3 Sierra Léonais et d’un Libyen, ces candidats à l’émigration seront déférés devant le Parquet ce jeudi. A noter qu’il y a deux femmes dans le groupe. Pour rappel, une pirogue en provenance de la Casamance a été trouvée en panne sur l'île de Dionewar dans la matinée du lundi. Avisés par les populations qui ont porté secours aux occupants de la pirogue, les gendarmes ont aussitôt rallié les lieux avant d’embarquer ces 89 candidats à l’émigration.
Absence de la famille de Thione Seck
D’habitude les cérémonies et autres séances de dédicace de livres se font en présence de la famille de l’individu à qui on rend hommage. Mais ce n’était pas le cas hier lors du lancement du livre du journaliste Fadel Lo sur le chanteur Thione Ballago Seck. Un fait qui a retenu toutes les attentions. Aucun membre de la famille du chanteur n’était présent dans la salle. Wally Seck, sa femme Sokhna Aidara ainsi que les autres enfants du lead vocal de Raam Daan. Certainement, ces derniers doivent être préoccupés par les préparatifs de la grande soirée «Sargal Jiggen» du prince des «Faramareen» prévue ce week-end.
Le Pds réclame le siège de député de Madické Niang
Il ne fallait pas franchir le Rubicon. Et le député libéral Me Madické Niang va le vérifier à ses dépens. En effet, le Parti démocratique sénégalais (Pds) qui attendait la moindre occasion pour le débarquer de son fauteuil de parlementaire a trouvé un bon prétexte. Le président du Groupe parlementaire Liberté et Démocratie, Serigne Cheikh Bara Dolly Mbacké a saisi d’une lettre le président de l’Assemblée Nationale pour réclamer la déchéance de Me Madické Niang de son mandat de député. Cheikh Bara Dolly Mbacké se fonde sur la déclaration de Me Madické Niang dans la presse annonçant sa démission du Pds, pour demander l’application de l’article 60 de constitution et l’article 7 de la loi portant règlement intérieur de l’assemblée nationale. Ces textes interdisent à tout député de démissionner du parti sous la bannière duquel il est élu parlementaire. Par conséquent, Cheikh Bara Dolly Mbacké demande que Me Madické Niang soit automatiquement déchu de son mandat et remplacé.
Réplique des partisans d’Amadou Bâ
Le ministre des Finances peut toujours compter sur ses partisans, notamment le mouvement des Agrégats Populaires de 2024 (AP.24) dirigé par l’étudiante Cesaltine Medang pour répliquer à ses détracteurs. Ces derniers sont montés au créneau pour prendre sa défense. Selon Cesaltine Medang, Amadou Bâ a largement contribué à la victoire du Président Macky Sall dans la région de Dakar. Elle s’en prend aux responsables de l’Apr qui, dès le lendemain de la proclamation des résultats du scrutin, se sont lancés dans la stigmatisation du ministre des Finances et des responsables de l’Apr à Dakar. Pour Cesaltine Medang, il s’agit d’un complot pour tenter de ternir l’image du ministre de l’Economie pour des intérêts crypto-personnels en cette veille de publication du nouvel attelage gouvernemental. Elle invite les contempteurs de son mentor à arrêter ce jeu qui ne les mènera nulle part.
Mamadou Lamine Diallo interpelle Macky
Le président du mouvement Tekki, apporte son grain de sel dans la polémique sur le contrat d’affermage de l’eau dont l’attribution provisoire à la société française Suez a été annulée par l’Armp. Mamadou Lamine Diallo se demande si le Président Macky Sall va suivre son beaufrère Mansour Faye en remplaçant la Sde par Suez. Il se désole de l’attitude du ministre de l’Hydraulique qui ne cache pas son penchant pour Suez avant d’affirmer avoir dépensé des millions d’euros dans la préparation de l’appel d’offres.
Mamadou Lamine Diallo interpelle Macky (bis)
Que Macky Sall ne compte pas sur le leader de Tekki pour l’appel au dialogue qu’il a lancé. Mamadou Lamine Diallo revient sur ce qui fonde la divergence fondamentale de l’opposition avec la mouvance présidentielle. A l’en croire, le Président Macky Sall n’a jamais caché sa volonté de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Mais, le chef de l’Etat ignore, à l’en croire, qu’une démocratie n’a de sens que s’il y a une opposition qui s’oppose, notamment à l’Assemblée Nationale et une justice indépendante qui norme les comportements des populations pour en faire des citoyens respectueux de la loi votée à l’Assemblée nationale. Selon lui, Macky Sall a toujours appelé au dialogue pour diviser et affaiblir l’opposition. Il rappelle que le premier appel au dialogue, c’était pour couvrir le transfert du prisonnier Karim Wade au Qatar. Une deuxième fois, c’était pour imposer le parrainage «corrompu» destiné à sélectionner les candidats à la présidentielle d’abord et ensuite les maires. Cette fois-ci, analyse Mamadou Lamine Diallo, c’est pour faire avaliser quelque chose avec l’onction de Abdou Diouf et de Me Wade. Par conséquent, dit-il, le dialogue ne sera pas à l’avantage de la démocratie sénégalaise.
La désunion des apéristes de la Médina déplorée
Le collège des responsables républicains de la Médina a tiré hier, le bilan de l’élection présidentielle. Selon leur porte-parole, Pape Jean Ndiaye, la victoire du Président Macky Sall à la Médina est à mettre à l'actif de la Première Dame. A l’en croire, Marième Faye Sall a remis 26 millions FCFA à la commune avant le scrutin. Cette somme, dit-il, a été répartie entre les 26 mosquées de la Médina. Ainsi pour la première fois, la mouvance présidentielle a obtenu 16 000 voix dans la commune. Cela dit, Pape Jean Ndiaye a jeté un gros pavé dans le jardin du ministre porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye. Sans le citer nommément, il déclare qu’il n'y a pas de leader à la Médina. A l’en croire, un leader doit être rassembleur et proche de la population. A ce propos, il déplore la désunion des apériste de la commune où l’on dénombre six permanences de l’Apr. En perspective des élections locales, le collège des responsables républicains invite tous les apéristes à œuvrer dans le même sens pour gagner les locales.
Incendie au marché Ocass de Touba
Encore un incendie au marché Ocass de Touba. Le sinistre s’est déclaré dans l’après-midi d’hier, au marché Ocass de Touba, réduisant plusieurs cantines en cendres. Alertés, les sapeurs pompiers se sont rapidement transportés sur les lieux avant de maitriser le feu. Il faut noter que les commerçants du marché Ocass sont souvent victimes d’incendie.
Les Itinéraires artistiques de Saint-Louis
Saint-Louis est une ville historique et touristique, mais parfois aussi un carrefour artistique. Elle va accueillir la 6e édition des «Itinéraires artistiques» du 06 au 30 avril prochain. Au menu, une exposition nationale qui verra la participation de 26 jeunes talents sénégalais. En prélude, à cette importante manifestation artistique qui se déroulera à la galerie du Centre de Recherches et de Documentation du Sénégal (CRDS) ex-IFAN, les organisateurs, en l’occurrence le président de «Ndar Création» ambitionne de créer un cadre d’émulation pour les génies sénégalais. Selon Abdou Karim Fall, cela permettra aux jeunes artistes d’expose et d’écouler leurs œuvres. Il a tenu à relever que l’affluence et la riche synergie artistique que provoque cet évènement doivent justifier son inscription sur l’agenda culturel de la ville. Une panoplie d’œuvres sera présentée.