SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 août 2025
MODY GUIRO POUR LA PRÉFÉRENCE NATIONALE
Le Secrétaire général de la CNTS plaide pour une préférence nationale pour l’attribution du contrat d’affermage dans la gestion de l’eau.Pour Mody Guiro, la SDE mérite un renouvellement de son contrat, même s’il y a eu des manquements dans son travail.
Le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) plaide pour une préférence nationale pour l’attribution du contrat d’affermage dans la gestion de l’eau. Pour Mody Guiro, la Sénégalaise des eaux (Sde) mérite un renouvellement de son contrat, même s’il y a eu des manquements dans son travail. Mody Guiro était hier l’invité de Rfm matin.
«Nous avons toujours en tant que travailleurs, crié sur tous les toits que nous sommes pour une préférence nationale, même si par ailleurs, nous savons que les politiques de privatisation ont débuté depuis très longtemps. On s’est battus pour dire non à la privatisation, mais la privatisation est devenue une réalité. Nous pensons qu’il faudrait non seulement que les emplois soient maintenus, sauvegardés et qu’il y ait la participation des travailleurs au capital, mais également qu’on puisse faire en sorte que la préférence nationale soit mise en avant», a soutenu le syndicaliste.
A son avis, «la Sde a quand même montré ses compétences, malgré les difficultés que nous avons connues. Des difficultés techniques, liées à la démographie et le besoin des populations en eau. Nous avons un défi énorme à relever dans ce sens-là. Malgré tout cela, nous pensons qu’il faut quand même donner la place aux nationaux dans ces secteurs stratégiques». Mais, précise-t-il, «la préférence ne signifie pas la médiocrité». La procédure relative à ce contrat d’affermage se poursuit.
En effet, le ministre en charge de l’Hydraulique, qui a reçu une notification de la décision de l’Autorité de régulation des marchés publics, devait tenir une réunion hier, pour discuter de la question, mais la rencontre a été repoussée. Une rencontre qui doit déboucher sur la convocation du comité d’évaluation chargé de réévaluer les offres des trois soumissionnaires que sont la Suez, Veolia et Sde, mais avec les mêmes dossiers qui ont été présentés.
Ce comité d’évaluation est composé du ministère en charge de l’Hydraulique et de l’assainissement, du ministère de l’Economie, des finances et du plan, de la Primature, du Contrôle financier rattaché à la Présidence, du ministère en charge des Investissements et d’experts nationaux indépendants. Une fois des corrections ordonnées par l’Arm faites, le rapport d’évaluation sera soumis à la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) pour avis de non objection. Si tel est le cas, l’attribution provisoire est publiée avec comme tout au début la possibilité de recours des sociétés en compétition.
Ces recours gracieux et contentieux vont suivre la même procédure avant de retourner à l’Armp, qui peut valider l’attribution provisoire ou demander une nouvelle évaluation des offres, c’est dire que ce dossier complexe de délégation de marché public dans la gestion de l’eau en milieu urbain et périurbain, est loin de connaître son épilogue. Mais en attendant, la Sde va assurer la continuité du service public de l’eau après l’avenant de 6 mois signé avec l’Etat en décembre dernier
PAR MAME GOR NGOM
QUAND L'INFO À TOUT PRIX MÈNE AU FAUX
La presse sénégalaise voire africaine, est en butte à des difficultés notoires avec une multiplication des fake news qui annihile de plus en plus sa crédibilité
Africa Check |
Mame Gor Ngom |
Publication 12/03/2019
La reprise systématique de certaines informations, sans les préalables requis dans le traitement, conduit souvent à des erreurs collectives. C’est le cas au Sénégal, récemment avec un prétendu rapport, d’une ONG « introuvable », sur le nombre de femmes célibataires au Sénégal. C’était du faux. Notre rédacteur en chef adjoint met en garde contre les dangers de l'information à tout prix.
4,5 millions de femmes célibataires au Sénégal. Ce chiffre « alarmant », a fait la Une de nombreux sites internet du Sénégal le 2 mars 2019. Il s’agirait d’un rapport d’une ONG britannique : «Family Optimize». Un taux de 40 % de femmes célibataires, selon la fameuse ONG qui estimerait à 42 % les femmes célibataires en Mauritanie et au Nigeria et à 52 % au Mali. Tandis que la Tunisie, serait au sommet en Afrique avec 62 %.
Il était prêté à la même ONG d’avoir affirmé dans un rapport publié en avril 2018 que le célibat touche 60 % des femmes marocaines. Du moins, c’est ce que rapportait le journal Al Ahdath Al Maghribia, repris par www.bladi.net et d’autres médias en ligne qui précisaient que les femmes marocaines en âge de se marier sont au nombre de 8 millions.
Ce qui est curieux, est que l’ONG citée est « introuvable ». Aucune trace sérieuse sur les moteurs de recherche. Pas l’ombre d’un rapport. Comme le souligne le site sénégalais www.pressafrik.com.
Allant plus loin, ces informations sur le nombre de femmes célibataires ont été remises en question par des chiffres de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal rapportés le 3 mars 2019 notamment par le journaliste sénégalais Moussa Ngom.
Les différentes observations et précisions n’ont pas du tout empêché cette infox de continuer à se propager et d’être l’objet de sujets de discussions intenses. Ce qui pose encore la question de la « reprise systématique » de certaines nouvelles par les médias traditionnels et en ligne au Sénégal et ailleurs, sans pour autant essayer de savoir si l’info est vérifiée ou provient d’une source crédible.
De telles légèretés s’expliquent par la course aux nouvelles, sans les efforts requis pour une information crédible. « L’information à tout prix » (Ina Editions 2017) de Julia Cagé, Nicolas Hervé et Marie-Luce Viaud met en relief cette problématique.
C’est ainsi que sur la construction et l’analyse d’une base de données unique, « l’intégralité du contenu produit en ligne par les médias d’information en France sur l’année 2013, a été étudiée. Il s’agit de la presse écrite, de la télévision, de la radio, des pure internet players ou encore de l’AFP ».
Le règne du « Copié/Collé »
Leur constat, fait grâce à leur algorithme de détection de copie, est assez illustratif. 64 % du contenu média, dans le cas des « actualités chaudes » publié sur le web serait entièrement copié/collé d’un autre contenu en ligne. D’où cette grave interrogation : le journalisme en ligne a-t-il signé la mort de l’information originale ?
Les auteurs, l’économiste Julia Cagé (Sciences Po) et les chercheurs en informatique Nicolas Hervé et Marie-Luce Viaud (Ina), alarmistes, expliquent cette baisse d’originalité, en partie, par la baisse de la taille moyenne des rédactions des médias d’information en France de 1 % par an depuis 2013. « Or, 1 % de journalistes en moins, c’est 1,20 % de moins d’information originale produite ».
« Si la diminution de la taille moyenne des rédactions devait continuer au rythme actuel, cela impliquerait qu’en 2020, ce seraient plus de 30 000 articles d’information entièrement originaux de moins qui seraient produits qu’en 2013 », prédisent-ils. Cette vérité en France est naturellement plus remarquable au Sénégal où les rédactions, surtout pour la presse en ligne, souffrent d’un manque de journalistes capables de fournir du contenu original.
Comment faire ?
De nouveaux modèles économiques pour les médias afin de tirer le meilleur parti des nouvelles technologies et éviter le copié /collé aveugle qui peut mener à la reproduction des fake news, comme c’est le cas actuellement ?
Des solutions économiques et juridiques ont été proposées par les auteurs de « L’information à tout prix ». Des mesures aux premiers rangs desquels se trouvent : l’application plus stricte du droit d’auteur sur internet, la mise en place de murs payants, la syndication de contenu et la mutualisation des coûts de production de l’information ; le soutien public transmedia à la production d’information ; ou encore de nouvelles formes juridiques pour les médias.
Ces propositions sont-elles transposables dans nos pays ? Ce qui est clair, est qu’à l’état actuel des choses, la presse sénégalaise voire africaine, est en butte à des difficultés notoires avec une multiplication des fake news qui annihile de plus en plus sa crédibilité.
« Les informations truquées réaffirment la mission traditionnelle du journalisme, qui est de tenter d’éclairer la société et le grand public. Nous devons renforcer cet aspect central de notre mission, qui est d’éclairer le débat, de montrer où se trouvent les faits réels et les vrais débats ». Ces propos de Ricardo Gandour – directeur du journalisme au Réseau radio brésilien – parus dans le Courrier de l’Unesco sont à méditer.
LE COLLECTIF POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE PRESSE L'ETAT ET LES PARENTS
Pour plus de vigilance contre les viols, enlèvements et tueries des enfants
Suite à la vague d’agressions constatées ces jours-ci et dont les enfants sont victimes, le Collectif pour la protection de l’enfance est encore monté, samedi dernier, au créneau pour manifester son inquiétude et son indignation mais aussi appeler l’Etat et les parents à plus de vigilance et de rigueur quant à la protection de cette couche vulnérable.
Le Collectif pour la protection de l’enfance (Cpe) a organisé, samedi dernier, une conférence de presse pour «manifester son inquiétude et son indignation suite aux enlèvements, viols et meurtres notés ces jours-ci sur les enfants». A en croire la présidente madame Anta Pierre et Cie, depuis sa création il y a un an, le Collectif a recensé 26 enfants victimes d’enlèvement.
Parmi ces enfants, disent-ils, 4 ont été retrouvés morts, 2 sont toujours introuvables et 20 retrouvent leurs domiciles respectifs avec parfois des troubles mentaux. «Serigne Fallou Mbacké, un enfant de 4 ans qui habite à Touba, et Mouhamed (adresse et nom de famille non précisés) sont toujours introuvables»,
lit-on dans un document du collectif mis à la disposition des journalistes qui couvraient la rencontre. Mme Pierre et Cie déplorent dans la foulée la lenteur notée dans le traitement du dossier de Serigne Fallou Diop, enlevé et tué l’année précédente. Ils comptent ainsi accompagner «les familles pour que les dossiers qui traînent puissent être traités et que justice soit faite».
En outre, le Cpe demande aux autorités étatiques une prise en compte urgente des mesures qu’il propose pour l’éradication de ce phénomène. Entre autres propositions, les membres du collectif veulent une mobilisation de professionnels, en contact avec les enfants, formés à la détection et conduite à tenir face aux violences faites aux enfants, un apport de soutien psychologique aux victimes par la gratuité des soins, des sensibilisations de l’opinion publique par des campagnes d’information sur les violences faites aux enfants, une mise en place d’un numéro vert permettant à toute personne témoin d’une scène suspecte dans la rue, les écoles ou dans tout lieu de pouvoir dénoncer.
Le collectif réclame également la mise en place d’une alerte-enlèvement en cas de disparition d’un enfant et qui passerait sur toutes les chaînes de télévision avec la photo de celui-ci et ses caractéristiques. Par ailleurs, le collectif se sent seul dans ce combat qui exige l’implication de tout le monde. Par conséquent, «nous réitérons notre demande de soutien auprès de toutes les autorités, des artistes qui sont porteurs de voix et peuvent aider à véhiculer des messages de sensibilisation», a conclu Mme Anta Pierre.
"PARLER DE CONFISCATION DE VOTE, C'EST MANQUER DE RESPECT AUX SÉNÉGALAIS"
Seydou Guèye réagit à la polémique sur la contestation des résultats de la présidentielle
« Aujourd’hui, invoquer une confiscation du suffrage des Sénégalais, c’est manquer de respect aux Sénégalais puisque quand le peuple a déjà parlé, quand il a donné son avis, quand il a décidé, il faut respecter sa décision puisqu’en démocratie, c’est le seul souverain » a notamment affirmé Seydou Guèye, qui était ce lundi l’invité du Grand Oral d’APA News.
Cette allégation est tout simplement un « faux procès » contre le candidat de la mouvance présidentielle, a martelé le Secrétaire général du gouvernement avant d’ajouter que les perdants « n’ont pas (encore) conscience que la bataille est terminée ».
« Ils (les opposants) ont perdu l’élection mais ne doivent pas perdre leur dignité et leur honneur », a estimé Seydou Guèye, soulignant qu’il y a « une éthique » à accepter les résultats de même qu’il n’y a « aucune honte » à perdre une élection dès le premier tour surtout face à « un aussi bon candidat comme Macky Sall ».
Tout en saluant la bonne tenue du scrutin présidentiel, le porte-parole de l’Alliance pour la République (APR, parti au pouvoir) a rappelé que l’objectif de son candidat était la réélection dès le premier tour là où ses adversaires misaient sur un second tour.
Le président Macky Sall a été réélu dès le premier tour de la présidentielle avec 58,26 % des suffrages valablement exprimés, un score que Seydou Guèye trouve en deçà de ses attentes, au vu du bilan du chef de l’Etat.
M. Sall avait en face de lui quatre adversaires : Idrissa Seck, de la « Coalition Idy 219 », Ousmane Sonko, de la « Coalition Sonko président », El Hadj Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et Madické Niang de la « Coalition Madické 2019 ».
CAVIN DIAGNE, ALIOU BADJI ET NIANE EN RENFORT
En perspective de la double confrontation (20 et 24 mars) contre la Guinée, comptant pour les éliminatoires de la CAN U23, Koto a fait appel aux expatriés Ousseynou Cavin Diagne, capitaine des U20, Aliou Badji et Ibrahima Niane
La double confrontation contre la Guinée s’annonce palpitante. le sélectionneur des Olympiques, joseph Koto, compte aligner les meilleurs jeunes de cette catégorie pour assurer la qualification. en plus des 22 joueurs qui ont été convoqués, le coach des u23 a fait appel au capitaine des u20, Ousseynou Cavin Diagne, pensionnaire du Mans. Aliou Badji, attaquant de Rapid Vienne et Ibrahima Niane avant-centre de Metz sont aussi attendus dans cette semaine. Des joueurs de qualité qui pourraient faire la différence contre la Guinée dans le derby ouest-africain. le match aller est prévu à Conakry le 20 mars. 4 jours plus tard, le match retour se jouera à Dakar. la Can u23 aura lieu en Égypte.
«LE DIALOGUE POLITIQUE N’EST PAS QUE LA NEGOCIATION POLITIQUE»
L’appel au dialogue du président de la république dans le contexte politique actuel du Sénégal laisse perplexe l’analyse de politique Atab Badji qui souligne, en effet, d’emblée qu’«en démocratie, le dialogue est un non-évènement.
Barka Isma BA (Vox Populi) |
Publication 12/03/2019
L’appel au dialogue du président de la république dans le contexte politique actuel du Sénégal laisse perplexe l’analyse de politique Atab Badji qui souligne, en effet, d’emblée qu’«en démocratie, le dialogue est un non-évènement. il est à la démocratie ce que la routine est au quotidien. Par contre, l'évènement, c'est justement quand le dialogue devient un événement». Constant que «le dialogue politique n’est pas que la négociation politique», le Dr Badji rappelle que «le dialogue est avant tout un échange de procédés. Et contrairement à la négociation politique, sa finalité n'est pas forcément un consensus ou un accord, mais un enrichissement mutuel». Dès lors, estime-il, «il convient de s’insurger avec force contre l'erronée idée, et soutenue par plusieurs observateurs et analystes du jeu politique, que la nécessité du dialogue est sous-tendue par une crise au sens classique du terme occasionnant une entrave à la bonne marche du pays. ce n'est pas parce que les institutions marchent qu’un dialogue est sans objet».
En effet, pour l’analyste de politique, «ce serait une vision fort réductrice du concept de dialogue. ce serait le réduire à ces rencontres dites ‘dialogues de sortie de crise’, de ‘négociations politiques’ (dont la finalité, c'est un accord politique moyennant renoncement symétrique ou asymétrique selon les rapports de force ou les ambitions) qui sont souvent la conséquence justement d'une absence de dialogue en amont. La finalité du dialogue politique, ce n'est pas le silence. Mais celle de la négociation politique, c'est bien le silence politique. silence politique n'est point synonyme de paix sociale, c'est même parfois une menace démocratique avec l’émergence de forces spontanées et inattendues». insistant sur le fait que «le dialogue politique n’est pas un dialogue électoral, mais un dialogue de politique», il martèle : «nous refusons de penser que le dialogue politique doit se résumer au simple dialogue (entre quatre murs et en aparté) des politiciens avec comme seul ordre du jour les élections et institutions afférentes dont les dysfonctionnements relèvent de leur propre jeu politicien».
«Le dialogue doit être un dialogue de politiques, non pas de personnes»
Pour lui, «le dialogue doit être plutôt un dialogue de politiques, non pas de personnes, mais de vision de personnes sur les fondements de la vie de la nation : économie, santé, éducation, social. dialogue de politique publique de santé, d’économie, éducative telle que vue par les uns et les autres». selon lui, «c'est le choc des idées, des conceptions, des concepts, des visions, des actions... bref des politiques comme outils de gestion de notre cité. il faut se garder de faire la dichotomie entre la politique et l'économie. L'économie, c'est de la politique. La santé, c'est de la politique. L'éducation, c'est de la politique... et toutes, rien que ça !».
Le Dr Badji est même d’avis qu’«il est temps d'arrêter de réduire la politique à la vie des partis politiques et des politiques partisanes qui, souvent, font tout sauf de la politique. d’eux, le véritable dialogue de politique que nous attendons, c’est des propositions et des contrepropositions concrètes pour une meilleure économie, avec notamment des projets politiques clairs pour la gestion de nos ressources notamment pétrolières et gazières entre autres, de notre système santé qui peine à décoller, de notre éducation en crise avec une école en déroute, de notre jeunesse en mal de repère. et devant la spécificité du mandat 2019-2024, un tel dialogue reste un impératif».
L’AVOCAT DE BABACAR FALL VA SAISIR LA COUR SUPREME
Le promoteur immobilier, Babacar Fall, condamné à 6 mois ferme et à allouer la somme de 4 milliards francs CFA à ses victimes, les propriétaires des maisons qu’il a fait démolir à la cité Gadaye de Guédiawaye, ont décidé de saisir la Cour suprême
Le promoteur immobilier, Babacar Fall, condamné à 6 mois ferme et à allouer la somme de 4 milliards francs CFA à ses victimes, les propriétaires des maisons qu’il a fait démolir à la cité Gadaye de Guédiawaye, ont décidé de saisir la Cour suprême. C’est ce qu’a annoncé, hier, son avocat, Me Ciré Clédor Ly.
Condamné en première instance par le tribunal des flagrants délits à deux ans fermes, assortis d’un mandat d’arrêt, le promoteur immobilier Babacar Fall avait interjeté appel pour contester la première sentence. Jugé de nouveau, il a été reconnu coupable des faits par la cour d’appel de Dakar, avant d’être condamné à 6 mois fermes et à allouer la somme de 4 milliards francs CFA à ses victimes.
Dans cette affaire, aux allures d’un long feuilleton judicaire sans fin, tout avait débuté lorsque 253 familles propriétaires ont vu leurs maisons démolies à la cité Gadaye, située à Guédiawaye. ils ont alors servi au promoteur immobilier, à l’origine de leur malheur, une citation directe qui visait 3 infractions. A savoir la destruction de biens appartenant à autrui, faux et usage de faux et escroquerie à jugement. Le dirigeant de la société technologies 2000 n’est pas le seul prévenu dans cette affaire. ses agents, Omar Diop, Pape mbar et Abdoulaye Dieng, ont été cités pour avoir procédé à la dévastation des concessions. Les faits remontent au mois de décembre 2013. mais déjà, en 2001, le promoteur immobilier avait acheté un terrain de 9 hectares. un bail que le sieur Fall dit avoir légalement acquis et devant notaire, auprès des représentants légitimes de la famille Ndiobène, sise à Yeumbeul. «J’ai construit la première partie où il y a 400 maisons. La partie objet du litige devait bientôt être exploitée. et mes accusateurs, sur la base d’un acte signé par une tierce personne, veulent se prévaloir d’un titre de propriété pour s’accaparer des 4 hectares. ils n’ont ni droits ni titres», s’était défendu Babacar Fall, lors du procès. En effet, les parties civiles détiennent un acte sous seing privé qui prouve que ces terres leur ont été vendues par Ibrahima Diop, un des héritiers de la famille Ndiobène, à plus de 2 milliards de francs CFA. c’est ainsi que le propriétaire de technologies 2000 avait saisi la direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos), avec ses pièces justificatives. sur ce, les maisons ont été détruites par les agents du promoteur, sous la protection des éléments de Légion de la gendarmerie d’intervention (Lgi) de Mbao. Babacar Fall avait ainsi brandi un document homologué par le tribunal de Dakar.
Surprises, les victimes avaient sollicité l’arbitrage du chef de l’état. C’est ainsi que le ministre-conseiller, Mahmout Saleh, en charge de ce dossier, avait renvoyé les deux parties devant la justice. et suite à la décision de la cour d’appel condamnant Babacar Fall à une peine de 6 mois et 4 milliards de francs CFA à payer aux victimes, l’avocat du promoteur, me ciré clédor Ly, annonce qu’il va saisir la cour suprême pour l’application de sa jurisprudence. selon lui, il est temps de revoir les textes de lois et l’enseignement à l’université. en effet, estime-t-il : «Au lieu de porter plainte contre la dscos qui a démoli les maisons, on préfère attaquer mon client qui n’est pas l’auteur de l’exécution matérielle des destructions».
LALA CAMARA, 26 ANS, TUEE CHEZ ELLE A MANCHESTER
Deux hommes, des sunugaaliens (selon les précisions d’un parent de la victime réagissant sur Rfm) sont soupçonnés de l'assassinat de leur compatriote
Lala Camara, une sunugaalienne de 26 ans a été tué samedi nuit dans un appartement de Denton court, à Denton (grand Manchester). deux hommes, des sunugaaliens (selon les précisions d’un parent de la victime réagissant sur Rfm) sont soupçonnés de l'assassinat de leur compatriote. Les deux hommes, âgés de 21 et 25 ans, ont été arrêtés à l'adresse de Denton après que des équipes d'ambulances eurent appelé la police samedi à 22h35. ils sont toujours en garde à vue pour interrogatoire. «Une autopsie doit maintenant avoir lieu pour identifier la cause du décès de la femme», a déclaré l'inspecteur Dan Clegg, de la police du grand Manchester. «Tout d'abord, mes pensées vont à la famille et aux amis de la femme en cette période dévastatrice. nous ne négligerons aucun effort pour leur donner les réponses qu'ils méritent», ajoute-t-il. Visez la suite… …
A Manchester
«Nous ne connaissons pas encore la cause de la mort de la femme, mais les circonstances dans lesquelles elle a été retrouvée nous portent à croire que sa mort est malheureusement suspecte. Nous appelons toutes les personnes qui sont au courant de son décès à prendre contact le plus rapidement possible. Toute information, aussi minime soit-elle, pourrait être essentielle à notre enquête», souligne le policier. Quant aux voisins de Denton court, où la sombre découverte a été faite, ils ont exprimé leur choc devant cette nouvelle. L'un d'entre eux, Cameron Wood, 23 ans, est rentré chez lui tard pour trouver des services d’urgence au bloc appartements. il a déclaré au Manchester Evening news: «il y avait deux ambulances et deux voitures de police. J'ai déjà vu cette fille mais je ne la connais pas. Je n'ai pas réalisé ce qui s'était passé avant ce matin. Je suis assez choqué d'apprendre ce qui s'est passé. vous ne penseriez pas que cela se produirait ici. C’est plutôt calme et tout le monde s'entend bien»
BINETTE SECK DISTINGUEE EN SUEDE
Binette Seck, originaire du Sénégal, vient d’être distinguée par Orten.io, une des plus importantes organisations suédoises dans l’entrepreneuriat, parmi les 33 femmes qui font avancer les innovations technologiques en Suède.
Le prix qui vient d’être décerné par l’organisation Orten.io, spécialisée dans l’entrepreneuriat, à Binette Seck, récompense des femmes qui changent l’image de la scène technologique suédoise, notamment des fondateurs de grands groupes, des entrepreneurs, des employés et des investisseurs. Ces acteurs engagés bousculent l’ordre établi qui, jusqu’ici, réservait le leadership dans l’univers des nouvelles technologies aux hommes.
Dans une note d’information qui nous est parvenue, les organisateurs précisent que cette distinction vise à reconnaître et à élever ces leaders féminins inspirants, mais aussi à montrer la diversité du secteur technologique suédois. Mme Seck, « première sénégalaise » à recevoir ce prix, travaille à l'Académie royale suédoise des Sciences de l'ingénierie et se passionne pour la technologie durable par la compétence. Elle s’attèle, au quotidien, à établir des ponts entre le monde universitaire, des affaires et politique.
La lauréate est également dotée d’une « riche expérience » dans la formation des jeunes entrepreneurs, l'évaluation, l'encadrement, le management de projet et le coaching. Elle a également travaillé dans la gestion des exportations, notamment en étant spécialiste des marchés asiatique (Chine, Malaisie et Inde) et africain. Consciente que l’avenir de l’Afrique ne pourra se bâtir sans les nouvelles technologies, son rêve est de contribuer à l’érection, au Sénégal, d’un secteur des nouvelles technologies fort, en particulier avec une place de choix réservée aux femmes. Des siècles de retard pourront, selon elle, être rattrapés en quelques décennies grâce à un fort investissement dans les nouvelles technologies, qui trouvent des applications dans tous les domaines : santé, éducation, agriculture, commerce, industrie, etc. Mme Seck pense que les gouvernants n’ont pas le droit de passer à côté de cette « formidable » opportunité. Bon sang ne saurait mentir, d’après l’adage. Elle dit avoir hérité sa passion pour les technologies de son père, arrivé à Stockholm dans les années 80, avec en poche deux diplômes d'ingénieur et de finances obtenus à Paris. Ce pionnier du secteur de l’automatisation dans la compagnie de transport en commun de la capitale suédoise n’avait d’ailleurs d’autre ambition que de construire une infrastructure similaire de haute technologie dans son Sénégal natal. Elevée dans cet environnement où se mêlent savoir et curiosité, c’est naturellement que Mme Seck a pris passion pour l’ingénierie et tout ce qui touche aux nouvelles technologies.
A l’instar de sa ville de naissance, Stockholm, Mme Seck rêve de voir Dakar capitale des nouvelles technologies en Afrique, un véritable hub qui sera la locomotive de l’économie numérique africaine. Pour ce faire, elle travaille sur de nombreux projets qui visent à construire des ponts entre les entrepreneurs suédois et sénégalais, mais également à attirer des entreprises suédoises à investir dans le développement des nouvelles technologies au Sénégal. Son vœu le plus cher est de contribuer à l’essor, au Sénégal, d’une nouvelle génération à l’avant-garde des nouvelles technologies, en particulier de jeunes femmes qui contribueront au développement du Sénégal et de l’Afrique.
LE COUD ANNONCE UNE PLAINTE CONTRE DES ETUDIANTS
Le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) annonce une plainte pour tirer au clair l’attaque dont a fait l’objet le siège de la direction générale, hier, de la part d’un groupe d’étudiants.
Ces derniers qui seraient membres de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop réclament leur part des quotas de chambres réservés comme l’indiquent les règles aux amicales issues des élections des facultés, écoles et instituts de l’université.
« C’est un petit groupe d’étudiants de la faculté des Lettres se réclamant de l’opposition qui s’est attaqué au Coud pour revendiquer leur part dans le quota des chambres affectées à ladite faculté », a indiqué le chef du département de la gestion des cités universitaires, Khalifa Ababacar Diagne. Il précise que le Coud va saisir la justice d’une plainte pour que les responsabilités soient situées.
Concernant les dégâts occasionnés, la hiérarchie du Coud déclare avoir saisi un huissier pour le constat avant le dépôt de la plainte. Selon le président des amicales des écoles et instituts de l’Ucad, Diène Ngom, ces étudiants ont commis une faute car « les règles universitaires indiquent que seuls les groupes d’étudiants qui ont remporté les élections dans les amicales ont droit à piloter l’attribution des chambres universitaires dans les différents campus ». « Ils ne sont pas en règle », estime Diène Ngom.