Le président Macky Sall, réélu au terme du scrutin du 24 février dernier pour un deuxième mandat, entame son « dernier » magistère à la tête du Sénégal, a confié à APA le ministre porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, coupant ainsi court aux spéculations sur la quête d’un troisième mandat après la modification de la Constitution en 2016.
« Vous avez la réponse… c’est vous-même qui l’avez dit. C’est ça la réalité (…) C’est son dernier mandat ! Puisque nous sommes partis sur une révision de la Constitution qui a été une révision consolidante », a notamment dit Seydou qui était lundi l’invité du Grand Oral d’APANEWS .
Selon Seydou Guèye, « il n’y a pas besoin d’être péremptoire sur la question, il faut s’en référer à la Constitution. Si vous lisez la Constitution, vous vous rendrez compte que les marges de manœuvre pour interpréter sont très minces, pratiquement inexistantes ».
« Le problème qu’on avait connu par le passé, le président Macky Sall y a apporté une réponse en limitant le nombre de mandats, en fixant la durée du mandat du président de la République et en verrouillant un peu la Constitution pour que ces dispositions relatives à l’élection du président de la République soient pratiquement intangibles », a renchéri M. Guèye, par ailleurs secrétaire général du gouvernement.
Abondant dans le même sens, le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, s’est confié au quotidien Enquête pour balayer d’un revers de la main les déclarations de « professeurs de droit » sur la possibilité pour Macky Sall de « faire un autre mandat », avant d’affirmer : « Moi, je pense que la Constitution est claire. En principe, c’est le deuxième et dernier mandat » du chef de l’Etat.
Elu en 2012 au second tour face à Abdoulaye Wade (2000 - 2012) pour un mandat de 7 ans, Macky Sall a modifié la Constitution lors du Référendum de 2016 en réduisant, parmi plusieurs points, le mandat présidentiel à 5 ans. Aux termes de la Constitution, un président ne peut pas briguer plus de deux mandats de suite.
Jusqu’ici, Macky Sall, qui prête serment le 2 avril prochain, déclare toujours que le septennat (2012 – 2019) est son premier mandat à la tête du pays.
BOUTEFLIKA RENONCE À UN NOUVEAU MANDAT
Le président algérien a adressé ce lundi un message à la nation dans lequel il a annoncé le report de l’élection présidentielle du 18 avril 2019, et sa décision de ne pas briguer un 5e mandat
Bouteflika a adressé ce lundi un message à la nation dans lequel il a annoncé le report de l’élection présidentielle du 18 avril 2019, et sa décision de ne pas briguer un 5e mandat à la magistrature suprême.
Le président Bouteflika a également annoncé la tenue de l’élection présidentielle dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante ainsi que la formation d’un gouvernement de compétences nationales.
PAR BIRANE DIOP
MULTIPLE PHOTOS
RENOUVELER LA RÉFLEXION POUR PANSER L’AFRIQUE QUI VIENT
« Panser l’Afrique qui vient » est un cri du cœur, un appel urgent pour insuffler des idées fécondes qui pourront changer la donne afin de sauver ces millions de jeunes diplômés mais désœuvrés que le continent a accouché - NOTE DE LECTURE
« Futanké de sang, sénégalais de hasard mais malien de cœur », Hamidou Anne est un politiste et essayiste sénégalais. Il est l’un des auteurs de la bible «Politisez-vous », et « Panser l’Afrique qui vient » est son premier papier à titre individuel, publié chez Présence Africaine, 25 bis, rue des Ecoles 75005 Paris. Par ailleurs, Hamidou est un énarque, ancien conseiller au ministère des Affaires étrangères et celui de la Culture. Un grand commis de l’Etat. Actuellement, il est doctorant en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
L’homme qui se définit comme un Afro-responsable pense que si l’on veut panser les innombrables plaies du continent, il faut sortir des sentiers battus et se tourner vers l’avenir en mettant sur la touche tout discours mielleux et afroptimiste béat symbole de la défaite et du refus d’une renaissance africaine.
Son opus « Panser l’Afrique qui vient » est un cri du cœur, un appel urgent pour insuffler des idées fécondes qui pourront changer la donne afin de sauver ces millions de jeunes diplômés mais désœuvrés que le continent a accouché. Ils sont victimes de mauvaises stratégies politiques orchestrées par la gérontocratie, les politiciens largement corrompus et avides de pouvoir. De Dakar, Ouaga, Bamako, Nairobi, Douala, Alger jusqu’à Tunis la situation de « tous ces jeunes retraités avant d’avoir jamais travaillé » est alarmante. Mohamed Bouazizi diplômé chômeur, jeune vendeur de fruits et de légumes qui s’était immolé par le feu à Sidi Bouzid symbolise parfaitement cette frustration, ce découragement, ce désespoir et cette absence d’objectifs de beaucoup de jeunes. Merci Hamidou pour la dédicace dédiée à ce martyr et « précurseur d’une transfiguration du monde ».
Mais pour bien panser les plaies ouvertes dans son corps, il faudra penser à un autre médicament autre que la morphine qui n’a qu’une dose euphorisante. Pour y parvenir, seules des actions citoyennes seront nécessaires car elles sont porteuses d’alternatives.
Dans le continent africain, être jeunes est parfois synonyme de crime. Les jeunes sont déconsidérés, peu entendu par leurs aînés sous l’arbre à palabre. Pourtant ils valorisent le respect, l’honnêteté, l’intégrité, la fidélité aux engagements ce qui n’est pas le cas parfois avec les anciens. Certains d’entre eux ont gagné même le trophée du reniement et de la bassesse si nous prenons le champ politique.
Fort de ce constat, la jeunesse doit prendre son destin en main en s’armant de connaissances nécessaires pour faire advenir le changement. Cela dit, elle a l’obligation de s’engager si elle souhaite construire un monde meilleur et plus juste. Elle ne pourra trouver son salut qu’à travers l’engagement politique. En sus de cela, c’est un exercice intellectuel permanent qui lui permettra de faire face à la critique et d’accepter le débat d’idées. En fait, ce don de soi est un excellent canal pour s’ouvrir aux humanités et à la tolérance.
En outre pour panser toujours le continent de la tête jusqu’aux pieds, il est urgent de repenser la puissance publique dans la mesure où c’est elle qui assure la sécurité de ses citoyens, ainsi que l'application des lois et règlements. Pour l’auteur, l’Afrique a besoin d’une puissance publique plus agile gage de sécurité contre l’obscurantisme dont l’unique projet est l’anéantissement de la culture qui est l’élément vital d’une société dynamique. Elle permet à l’homme de s’élever au-dessus de lui-même et de l’extirper de ses propres turpitudes. Pour ce faire comme le stipule Hamidou à la page 44, « il faudrait que nous arrivions à incarner nos gouvernances de culture qui devra être un moyen d’opposition à la racine, dans nos écoles, nos lieux symboliques, nos rues et nos places, au projet terroriste. L’urgence est de revenir au concept senghorien d’enracinement au sein de valeurs endogènes et d’ouverture à l’universel. » Les politiques doivent miser davantage sur la culture pour éclairer la masse des païens. En fait, si cette entreprise est réussie, des fatwas à tout va ne tueront plus d’honnêtes gens à la trempe de l’universitaire sénégalais et transmetteur de connaissances Oumar Sankharé. Il n’a pas échappé à la vindicte populaire à cause d’une absence de culture intellectuelle.
Les défis sont immenses dans ce continent qui ne fait plus rêver ses fils. « Dans le ventre de l’océan » des maliens, sénégalais, ivoiriens perdent la vie. Ils rêvaient de poser leurs fesses dans les cafés de l’eldorado alors que ce dernier n’est qu’une vaine et charmante utopie. Mamadou Gassama ne représente que 1% des gens qui ont fui leur pays à la quête d’une meilleure vie et qui ont le « bon passeport ». D’ailleurs cette expression m’arrache toujours un rire. Il faut que les dirigeants africains soient à la hauteur des responsabilités qui les incombent. Tout d’abord, il faut redorer le blason de l’école républicaine qui élimine de facto le privilège de la naissance. Ensuite, il faut repenser cette école afin qu’elle ne fabrique plus des chômeurs par manque de compétences.
Ces soins demandent beaucoup de rigueur et pour avoir des résultats satisfaisants, il faudra mettra au frigo la caste des « smarts », à la fois opportunistes et irresponsables. Ils sont l’autre face ignominieuse du système néolibéral. Autrement dit, ils bougent juste pour leur propre intérêt. Leurs soins ne sont pas bons pour panser les blessures qui continuent de charrier des corps. La seule urgence de l’Afrique est d’être à la hauteur de ses potentialités pour qu’elle puisse penser le monde de demain. Hamidou a bien raison lorsqu’il dit : « il peut inspirer son avenir politique, social, écologique et spirituel. Mais il ne le fera qu’à travers une entreprise de traitement du passé, d’identification du présent et d’érection des architectures du futur. »
Ce faisant, il faut que le continent accomplisse une profonde révolution culturelle si elle veut que sa jeunesse soit maîtresse de son destin.
Aujourd’hui des "essais politiques" sont produits pour parler du continent, mais quelques pépites seulement émergent, « Panser l’Afrique qui vient » à la chance d’être un éminent membre de ce cercle très restreint.
Ancien élève de l’EBAD/UCAD, Birane Diop est actuellement étudiant en Master « Stratégies informationnelles et documents numériques » à l’Université Jean Moulin Lyon 3
ZIDANE VA FAIRE SON RETOUR AU REAL MADRID
En grande difficulté sportive, avec une élimination qui a fait tâche en Ligue des champions, le Real Madrid va changer pour la troisième fois d'entraîneur cette saison
C'est la sensation de ce début de semaine. En grande difficulté sportive, avec une élimination qui a fait tâche en Ligue des champions, le Real Madrid va changer pour la troisième fois d'entraîneur cette saison. Après Julen Lopetegui et Santiago Solari, les Merengue vont faire appel à un visage bien connu : Zinédine Zidane est de retour !
Il y a quelques heures, La Sexta avançait une théorie contraire à celle d'El Pais, en annonçant que Zinedine Zidane était en passe de revenir au Real Madrid. Ce qui n'était qu'une simple rumeur a pris de l'ampleur jusqu'à devenir une information on ne peut plus concrète. Il y a quelques minutes, c'est Marca qui confirmait les dires de La Sexta. Plusieurs titres de la presse ibérique ont également avancé l'information, signe que les choses s'accélèrent. Santiago Solari devrait être licencié après le Conseil d'administration qui aura lieu à 18 heures, et le technicien français arriverait dans la foulée. Marca va même plus loin en précisant que Santiago Solari, sachant qu'il était sur la sellette, aurait fait ses adieux aux joueurs ce lundi matin au centre d'entraînement. Neuf mois après son départ de la Maison Blanche, Zinédine Zidane va donc faire son grand retour. Il devrait diriger son premier entrainement mardi ou mercredi.
PAR GNAMBI SONKO
DE LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE
Je recommande que chacun d’entre nous joue sa partition pour restaurer le pouvoir absolu du peuple souverain, qui constitue la seule garantie de notre liberté et de notre bien-être à tous
Nous sommes, sans doute, plusieurs à voir ces images faire le tour des réseaux sociaux, de manifestants sénégalais dans les rues de pays occidentaux, scandant des slogans hostiles à l’endroit de nos dirigeants et de leur système pernicieux de gouvernance, sans aucune brutalité policière. Mais, nous sommes certainement très peu à nous questionner sur le parallèle entre ces manifestations libres et sans heurts, et l’envahissement des rues de certaines villes de notre Sénégal par des forces de l’ordre et par des engins anti-émeutes. Mais, surtout un parallèle entre cette liberté d’expression de sénégalais à l’extérieur et l’arrestation de braves femmes de la coalition Idy 2019, qui n’avaient eu pour seul tort que d’avoir eu l’audace de faire un concert de casseroles en contestation d’une éventuelle manipulation des résultats de l’élection présidentielle.
Ce parallèle me hante le sommeil. Mais, plus grave encore est cette idée savamment véhiculée pour faire croire aux sénégalais que manifester, dans notre pays, équivaut à une ou plusieurs mort(s) d’homme(s) ou risque de mort(s) d’homme(s) : « Kou manifester so deewee ya perte », c’est-à-dire en ouolof quiconque trouve la mort en manifestant demeurera le seul perdant. Affirmation souvent accompagnée de « Politicien yi jarunu ko », c’est-à-dire, toujours en ouolof, les politiciens n’en valent pas la peine.
Je ne sais pas si tout le monde se rend compte de la gravité d’une telle affirmation. Au fait, on est en train de dire aux sénégalais que manifester dans notre pays n’est ni plus ni moins qu’un vil suicide. Mais pis encore, le cliché le plus irréaliste, le plus circonspect et inquiétant reste celui de faire croire aux sénégalais que les combats menés et ceux à mener dans le futur n’ont de sens que pour le profit de quelques politiciens, comme si le peuple n’a jamais combattu et ne combattra jamais que pour le bénéfice de ces derniers. Ce qui traduit que les soulèvements de mai 1968, tout comme avant eux les porteurs de pancartes de la période pré-indépendance et après eux et plus récemment des manifestants du 23 juin 2011 n’avaient eu de sens que pour servir les intérêts des politiciens.
Personnellement, je suis atterré de constater que tout le peuple semble se résigner face à cette affligeante affirmation qui méprise ignoblement les victoires historiques du peuple sénégalais, toutes les fois qu’il s’est agi d’assumer et de prendre en main notre destin collectif, face à des dérives exacerbées de systèmes prédateurs de nos acquis démocratiques, de liberté, voire de notre souveraineté elle-même. Car, chacune de ces victoires du peuple sénégalais n’a jamais été destinée à un politicien quelconque. J’en voudrais pour preuve qu’en 2011, le 23 juin, le peuple debout comme un seul homme n’avait pas combattu Abdoulaye Wade (ancien Président de la République). Il n’avait pas combattu non plus en faveur de Macky Sall. Il était même loin d’imaginer que celui-ci serait le futur président de la République. Le peuple avait simplement dit non à une entrave aux prérogatives qui relèvent de sa seule souveraineté. Donc, si par extraordinaire Macky Sall s’est retrouvé bénéficiaire (indirect) des résultats obtenus par le combat du peuple sénégalais en devenant président de la République, on ne saurait assimiler ce combat par une lecture simpliste, à un quelconque projet de porter cet homme au pouvoir.
Mais, en définitive, ce postulat découle d’une idée reçue qui voudrait que le peuple Sénégalais ne sache pas élire, mais plutôt n’excellerait qu’à défaire des présidents. Or, on peut légitimement se poser la question de savoir quel est le plus pertinent entre défaire un mal et choisir un espoir inconnu ? Pour ma part, fort de la déception d’un choix antérieur, choisir une promesse d’un avenir radieux, même incertain, est plus judicieux que de se résigner dans l’asservissement à une déception connue et vécue !
Par ailleurs, l’inertie dans laquelle on est en train d’installer le peuple ne saurait aucunement être profitable à « un pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple », visez mon regard ! Car, en réalité, on est en train de dire au peuple sénégalais, qu’il ne vaut point la peine de voter, car quelle que soit sa volonté, c’est ce qui est décidé ailleurs qui finira par s’imposer ! Par conséquent, il doit se tenir tranquille, d’autant qu’aucune autre solution n’est possible. Il s’agit d’une réinstallation de la pire forme de colonialisme voire même d’esclavage.
Alors que, choisir quelqu’un d’autre, même inconnu, pour sanctionner une déception, que dis-je une trahison, est une attitude responsable. Car, cette sanction elle-même constitue une mesure de garantie à une meilleure disposition, ne serait-ce que sous forme d’incitation, du nouveau choix à se conformer au respect des engagements vis-à-vis du peuple, à la parole donnée, du fait simplement qu’il est témoin de la sanction subie par le prédécesseur, consécutivement au non-respect de ses engagements pré-électoraux.
En conclusion, je recommande que chacun d’entre nous, partisans du pouvoir et de l’opposition, mais aussi militants de la société civile, acteurs de la presse et du secteur privé, joue sa partition pour restaurer le pouvoir absolu du peuple souverain, qui constitue la seule garantie de notre liberté et de notre bien-être à tous. Simplement, parce que nos positions à nous peuvent changer du jour au lendemain et dans tous les cas, mais surtout dans le cas des situations défavorables, notre seul recours restera celui du peuple souverain.
Gnambi Sonko est Consultant en Planification et Evaluation de politiques publiques
PAR MAMADOU SENE
LE CONSENSUS, PRÉALABLE NÉCESSAIRE À UNE DISSOLUTION DU PARLEMENT
L’exercice du pouvoir de dissolution devrait toujours se faire à bon escient et dans des circonstances politiques exemptes de tout soupçon de politique politicienne
Si le calendrier des prochaines élections est respecté, le Sénégal tiendra des élections municipales en décembre 2019, des élections législatives en juillet 2022 et des élections présidentielles en février 2024. Des voix se sont élevées dans la classe politique, notamment celles de représentants de la majorité présidentielle, pour suggérer que le mandat des députés soit abrégé en vue de coupler en décembre 2019 les élections municipales et les élections législatives. La durée de la présente législature serait alors réduite à deux ans et demi.
La motivation annoncée de cette proposition serait de rationaliser le calendrier électoral pour sortir le pays d’un climat de campagne électorale permanente avec son lot de tensions politiques et de charges financières lourdes pour le budget national. Au-delà de la motivation avouée, l’organisation d’élections législatives anticipées en décembre 2019 peut donner à la coalition gouvernante l’occasion d’élargir encore sa majorité parlementaire et de réduire, en conséquence, le poids de l’opposition à l’Assemblée nationale.
Il faut dire clairement que le pouvoir de dissolution de l'Assemblée nationale, qui consiste à mettre prématurément fin au mandat des députés, est prévu à l’article 87 de la Constitution ; il est détenu par le président de la République. Il est conforme à la théorie parlementaire, parce que répondant au pouvoir des députés de voter une motion de censure pouvant provoquer la démission du gouvernement, conformément l’article 86 de la Constitution.
Toutefois, aussi légale soit-elle, la dissolution d’une institution élue par le peuple reste une décision importante et grave, car elle constitue une rupture de l’ordre démocratique. Aussi, l’exercice du pouvoir de dissolution devrait toujours se faire à bon escient et dans des circonstances politiques exemptes de tout soupçon de politique politicienne. A cet égard, il me semble important de rappeler un certain nombre de principes républicains :
La tenue des élections à date échue, sans prolongation, ni réduction de mandat est un des principaux marqueurs d’une démocratie mûre et apaisée. Respecter les durées des mandats, c’est respecter les électeurs et leurs choix, ce doit être la règle. Les modifier, c’est affaiblir la démocratie, ce doit être l’exception.
La dissolution doit être sous-tendue par des motivations insoupçonnables, notamment :
Résoudre un conflit entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, pour éviter une crise de régime, qui peut déstabiliser les institutions ; c’est le cas en France, avec la dissolution de 1962, lorsque les députés contestant la réforme constitutionnelle proposée par le général de Gaulle, adopte une motion de censure renversant le gouvernement. Le général de Gaulle réplique immédiatement par la dissolution de l’Assemblée.
Résoudre une crise politique ou sociale dure opposant le pouvoir exécutif à une partie du Peuple. Dans ce cas, les électeurs n’ont pas à trancher un conflit entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, mais de mettre un terme à une crise politique ou sociale, soit en renouvelant leur confiance au pouvoir exécutif, soit en le désavouant. C’est ainsi qu’au moment des événements de mai 68, le Président français Charles de Gaulle a dissout l’assemblée pour procéder à de nouvelles élections devant confirmer ou infirmer la confiance du peuple au pouvoir exécutif. Même si rien ne l’y oblige constitutionnellement, il aurait quitté volontairement ses fonctions de Président de la République si le peuple ne lui avait pas accordé une majorité à l’Assemblée nationale. Ce type de dissolution est une dissolution plébiscitaire.
Donner à un Président de la République fraichement élu, une nouvelle majorité parlementaire, lui permettant d’appliquer le programme sur lequel il a été élu. C’est le cas des dissolutions de 2012 au Sénégal et de 1981 et 1988 en France. Dans ces trois cas, le Président élu a trouvé à l’Assemblée nationale une majorité parlementaire qui lui est défavorable. La dissolution avait pour objet de mettre en cohérence la majorité présidentielle nouvelle et la majorité parlementaire.
Répondre à un impératif d’intérêt général indiscutable.
En revanche, la dissolution pour convenance partisane, notamment pour choisir le moment le plus opportun pour tenir de nouvelles élections et amplifier sa majorité parlementaire est étrangère à la tradition parlementaire à laquelle nous appartenons ; elle ressemble, pour beaucoup, à une instrumentalisation des institutions, à un abus de pouvoir et à un déni de démocratie. C’est le cas de la dissolution décidée en 1997 en France par le Président Jacques Chirac, qui était manifestement une dissolution opportuniste, parce qu’il disposait d’une majorité à l’Assemblée qui lui était favorable et le pays ne traversait aucune crise. Mal lui en a pris, les électeurs goutant peu cette dissolution opportuniste, envoyèrent une majorité d’opposition à l’Assemblée nationale, qui lui imposa une cohabitation de 1997 à 2002.
Alors, il est important que toute idée de dissolution de l’Assemblée nationale soit jaugée à l’aune des critères ci-dessus. La suggestion de dissolution de l’Assemblée nationale du Sénégal faite ces jours-ci n’échappe à la règle. Il faudrait en plus qu’elle fasse l’objet d’un large consensus au sein de la classe politique.
Le pouvoir exécutif sénégalais disposant d’une large majorité parlementaire, qui le soutient sans faille, une dissolution ne saurait être justifiée par la situation politique du pays ; du reste, personne n’a utilisé cet argument. En revanche, s’entend l’argument de la rationalisation du calendrier électoral, dans le double objectif de réduire les coûts d’organisation d’élections à répétition et de limiter les effets de la paralysie de l’activité qui caractérise les années d’élections. Mais, dans le souci partagé par tous de détendre le climat politique au Sénégal et de cheminer vers une démocratie apaisée, il est impératif que toute décision de dissolution anticipée de l’Assemblée pour des raisons de rationalisation du calendrier électoral, fasse l’objet d’un consensus politique national ou, au moins, l’accord des partis ou coalitions de partis les plus représentatifs du pays.
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LA BELLE ET LA MÉCANIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Mariama a tous les atouts pour postuler à une place sur le podium de Miss Sénégal, mais elle est tombée amoureuse de la mécanique, laissant les hommes qu’elle côtoie tous les jours, trouver la clé pour la séduire - VIDÉO EN WOLOF
Mamadou Sene et Fanseyni Djitté |
Publication 11/03/2019
Elle pensait avoir versé toutes ses larmes à la mort des ses parents. Mariama Sarr recevait la dernière bénédiction de sa mère en 2016. Elle avait 19ans. Douze années plus tôt, elle avait perdu son père. Depuis, la jeune fille a fait du chemin, troquant son pagne avec le pantalon dans un milieu jadis exclusivement réservé aux hommes.
Aujourd’hui chef mécanicienne et responsable de la vente de pièces détachées dans une grande entreprise, Mariama craque et fond en larme en retraçant la voix ferroviaire qui l’a menée de Guinaw-rail aux Hlm Sodida. ‘’ J’étais rentrée presque ivre après mon premier jour de travail à cause de l’odeur de l’essence. J’avais de petites entailles à la main. Je ne voulais pas y retourner. Mais ma mère m’avait rassurée’’, relate-t-elle. La voix tremblotante, elle confie : ‘’ j’aurais aimé qu’ils soient les témoins de ma réussite. Ma plus grande fierté reste le jour où j’ai partagé mon premier salaire de 20 000 FCFA avec ma mère… ‘’. Elle ne termine pas sa phrase. Ses yeux se chargent d’exprimer à leur façon le reste de sa pensée.
Troisième rencontre de notre rubrique du mois de mars consacrée spécialement à la femme sur www.seneplus.com, l’histoire de Mariama Sarr titille le synopsis de la ‘’Belle et la Bête’’. Un amour inconditionnel entre une ravissante jeune fille et la mécanique. Le teint clair, elle essaye toujours de cacher sa sculpture dans sa tenue bouffante. Peine perdue. Car sa démarche et les contours de son visage révèlent toute sa splendeur. Mariama a tous les atouts pour postuler à une place sur le podium de Miss Sénégal. Mais elle est tombée amoureuse de la mécanique, laissant les centaines d’hommes qu’elle côtoie tous les jours à la recherche de la clé pour la séduire.
PAR SERIGNE SALIOU GUÈYE
POURQUOI MACKY NE GAGNE JAMAIS À TOUBA
L’erreur du chef de l'Etat a été de vouloir toujours entretenir, avec la stratégie des mallettes d’argent, une clientèle politique qui n’a pas voix au chapitre à Touba
S’il y a un bastion électorale qui résiste à Macky Sall depuis 2012, c’est la zone mouride du Baol qui englobe Diourbel, Touba et Mbacké. En 2012, quand tous les greniers de voix tombaient dans l’escarcelle de Macky Sall au se- cond tour de la présidentielle, seule la ville de Touba avait résisté à l’offensive du leader de l’Alliance pour la République (APR). Les élections qui ont suivi (référendum 2016, législatives 2017, présiden- tielle 2019) ont confirmé cette atti- tude de défiance de Touba vis-à-vis de Macky Sall. Mais lors de cette présidentielle de 2019, le désamour s’est aggravé puisque la zone de Mbacké, qui votait pour la coalition présidentielle depuis 2012, a cette fois-ci accordé ses suffrages à un opposant en l’occurrence Idrissa Seck, leader de Idy 2019.
En effet, la Coalition Idy 2019 ar- rive au niveau régional très large- ment devant Macky Sall avec respectivement 177 114 voix soit 48,49 % des suffrages exprimés et 146 871 voix représentant 40,21 %. Soit un différentiel de 30243 voix. Lors de cette présidentielle, les dé- partements de Bambey et de Diourbel ont voté majoritairement pour Macky Sall avec respectivement 38 625 et 40 501 voix soit 54,15 % et 56,73 % devant Idy qui a obtenu res- pectivement 25 364 et 22 026 suffrages soit 35,56 % et 30,85%. A contrario, Mbacké a accordé ses votes majoritairement au leader de Rewmi avec respectivement 129 724 voix soit 58,29 % devant Macky qui réalise 67745 de voix soit 30,44 %. Cette nouvelle situation fait de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck le nouveau patron politique de Touba. Aux dernières législatives, quand Idy avec la coalition Manko Taxawu Sé- négal faisait 8707 ou 4,43 %, Macky, lui, engrangeait 102 203 voix soit 48,46 %. Ce qui fait un différentiel de 93 496 voix. Il faut rappeler qu’à l’issue de ce vote, la coalition gagnante Wattu Sénégal d’Abdoulaye Wade avait raflé Touba avec 50007 voit soit 47,5 %. Mais au niveau régional, elle faisait un total de voix de 68 880 soit 26,33 %. Ainsi au niveau régional, Macky devançait largement les coali- tions d’Idy et d’Abdoulaye Wade réunies.
Cette percée spectaculaire du leader de Rewmi dans la région du Baol s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, par sa proximité avec Touba. Contrairement à ceux qui di- sent que, par calcul politicien, Idrissa a acté sa transhumance confrérique à l’approche de la présidentielle de 2019, le leader de Rewmi est talibé de Serigne Moussa Nawel, bras-droit de l’actuel guide des mourides bien avant la disparition du khalife Se- rigne Saliou Mbacké. Tout un travail de lobbying a été effectué par les talibés de Serigne Moussa pour accor- der le vote mouride à Idrissa Seck. Ce travail a notamment été accompli au niveau de Mbacké au point que cette zone qui votait Macky a tourné le dos à ce dernier en faveur du patron de Rewmi. Mais d’autres forces très discrètes et bien organisées, loin des chapelles politiques, et qui avaient été à l’origine de la déroute du président Macky Sall lors du référendum dans la capitale du mouridisme, ont aussi travaillé pour que Touba vote massivement pour son plus sérieux rival à la récente présidentielle. Ensuite, il faut souligner que l’absence du Pds de cette prési- dentielle a aussi profité à celui qui se présente comme l’actionnaire majoritaire de ce parti. Les plus fidèles de Wade ne voteront jamais pour Macky Sall même si leur leader a préféré s’abstenir... favorisant ainsi indirectement... Macky Sall. L’embastillement de Karim Wade, l’humiliation d’Abdoulaye Wade et l’opération de démantèlement du Pds par le parrainage de la candidature de Madické Niang expliquent en grande partie pourquoi, lors de l’élection du 24 février dernier, les fidèles de Wade ont porté leur choix sur Idy. A preuve par Me Madické Niang qui a voté à Touba et qui, bien qu’étant très populaire au niveau des Mbacké-Mbacké, a récolté un score lilliputien de 3,61 % qui frise l’humiliation. Ainsi, il a fallu une convergence de forces politiques au- tour de la personnalité d’Idy pour remporter haut la main l’élection dans la région de Diourbel.
Dans le département de Mbacké, en sus de jeunes leaders politiques comme Abdou Karim Fall (ancien de la Ligue démocratique dirigeant le parti « Suxxali Senegaal ») ou d’opinion qui ont effectué un travail minutieux pour vendre le programme d’Idy 2019, les populations qui, d’habitude, votaient Macky n’ont pas trouvé leur compte dans les nombreuses « réalisations » dont se targue Macky Sall durant son pre-mier mandat. Résultat final, ils ont sanctionné le leader de Bennoo en venant s’ajouter à ceux qui, traditionnellement, votaient opposition.
Touba : un gros village où tout manque
En outre, malgré les investisse- ments colossaux (Ila Touba, assai- nissement, renforcement de la sécurité) réalisés dont elle a béné- ficiés, Touba refuse toujours d’ac- corder ses suffrages à Macky. Contrairement à une opinion faussement répandue, en effet, les in-vestissements et l’argent déversés sur Touba ne favorisent qu’un groupuscule de pseudo-marabouts corrompus et qui profitent de tous les régimes. Les routes qui mènent à leurs domiciles sont bitumées, électrifiées et l’eau ne fait jamais défaut chez eux. Au même moment, la misère règne en maître chez les 2/3 de la population de
Touba, lesquelles manquent de beaucoup de choses nécessaires à leur bien-être. Dans certaines parties de Touba, il y a une floraison de nou- veaux quartiers non lotis, sans ad- duction d’eau, sans branchements à l’électricité, sans assainissement et sans sécurité, sans routes bitu- mées... L’erreur de Macky Sall a été de vouloir toujours entretenir, avec la stratégie des mallettes d’argent, une clientèle politique qui n’a pas voix au chapitre à Touba. Et étant donné que le « ndigël » n’est plus opérationnel depuis la disparition du khalife Serigne Abdou Lahat, les hommes de main de Macky à Touba ne peuvent donc influencer, ni ache- ter la conscience des électeurs de cette grande ville.
Depuis 2012, Macky Sall, au lieu de s’attaquer aux problèmes struc- turels de Touba, se jette à fonds perdus dans des investissements qui n’ont aucun impact positif sur les populations de la capitale du mouridisme. Comment comprendre que la 2e deuxième ville la plus importante du Sénégal sur le plan démogra- phique car comptant plus d’un million d’habitants ne dispose même pas d’hôpitaux de grand standing ? Seuls y existent deux hôpitaux (Mat- laboul Fawzeini et Ndamatou) de niveau 1 et 3 qui manquent de tout alors qu’un troisième établissement en construction. A cela s’ajoute un déficit criard de centres et postes de santé. Une étude a révélé que dans la localité de Touba, la pré-éclampsie est l’une des cinq causes de décès maternel et néonatal les plus fréquentes à Touba. Et les statistiques avancent 600 décès pour 100 000 naissances vivantes concernant les premières grossesses alors que la moyenne nationale est de 434 décès pour 100 000 naissances vivantes.
D’ailleurs, le député socialiste de Bennoo Cheikh Seck avait soutenu que «la récurrence de la pré-éclamp- sie à Touba et ses environs est bien liée à la mauvaise qualité de l’eau des forages ». Certes, une unité de néonatologie a été inaugurée le 27 juillet 2018 à l’hôpital de Ndamatou mais le problème demeurera tant que l’eau de la ville sera impropre à a consommation. Pourtant, à côté, 450 milliards ont été investis pour une autoroute qui n’est fréquentée massivement que pendant la courte période du Magal. Soit pendant une semaine au grand maximum par année ! Ce manque d’infrastructures de base explique en bonne partie pourquoi le président Macky Sall ne peut pas bénéficier de la confiance de la majorité des populations de Touba.
Enfin à tout cela s’ajoute le désamour causé par la déclaration du candidat de Macky 2012 dans l’entre-deux tours de la présidentielle de cette année-là et selon laquelle les marabouts sont de simples citoyens. Et pour les mourides de Touba, cette assertion de Macky Sall est corroborée par son comportement dès sa prise du pouvoir en 2012 avec la saisie des véhicules que Wade avait gracieusement offerts à certains marabouts et la récupération des passeports diplomatiques octroyés à de jeunes marabouts. Il est vrai que, depuis, il s’est largement rattrapé en ces deux domaines mais le mal était déjà fait. De tels actes, qui auraient tout un sens légal dans une République mais qui ont été maladroitement exécutés, ont été interprétés par Touba comme un défi lancé aux marabouts mourides dont certains ont juré de toujours faire perdre Macky Sall dans la capitale du mouridisme.
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LE MONDE EST CHAUD
Soprano et Tiken Jah Fakoly ont décidé d’unir leurs voix pour un nouveau titre engagé qui évoque le réchauffement climatique
Pour cette année 2019, Soprano accumule les projets. Alors qu’il vient d'entamer officiellement sa tournée «Phœnix Tour» avec un premier concert à Amiens, le chanteur a aussi dévoilé le clip de son nouveau hit «Le monde est chaud» en duo avec Tiken Jah Fakoly.
Une collaboration réussie qui semble ravir le principal intéressé comme en témoignent ses confidences sur la toile: «Quel honneur !!! Merci pour ta sagesse ton humanité tes chansons et ton implication pour l’Afrique», a écrit l’interprète de «Cosmo».
Le clip, disponible depuis ce vendredi 8 mars, a déjà été visionné plus de 25 000 fois sur YouTube. Les deux artistes ont ainsi décidé d’évoquer le dérèglement climatique et les conséquences catastrophiques sur la planète.
LE SAES INTERPELLE LE PROCHAIN GOUVERNEMENT
Malick Fall, Secrétaire général dudit syndicat prône l'ouverture d'une nouvelle fenetre donnant accès de la recherche dans l'enseignement supérieur
THIES - Au-delà de sa contribution au rayonnement de l’enseignement supérieur, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) veut entamer une nouvelle approche. Malick Fall, Secrétaire général dudit syndicat, a annoncé, samedi à Thiès, lors de la cérémonie de la pose de la première pierre de la maison du SAES, qu’ils ne peuvent pas en rester là. Ils vont, d’après lui, désormais ouvrir une nouvelle fenêtre qui est celle de la recherche, afin de participer au développement du pays. «Nous avons beaucoup travaillé pour la stabilité sociale et l’amélioration des conditions de travail au niveau de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, une nouvelle fenêtre, celle de la recherche doit être ouverte.
Si nous voulons nous développer, sortir l’Afrique de la précarité, il faut que nous puissions tout simplement mettre en place une véritable politique de recherche, qui puisse nous permettre de prendre nous-mêmes nos problématiques de développement», a dit M. Fall. Et c’est dans ce sens qu’il interpelle le prochain gouvernement à avoir une oreille attentive par rapport aux questions de développement et d’orientation qu’ils vont poser sur la table. D’ailleurs, c’est sur ces questions qu’ils vont discuter avec le gouvernement pour voir comment il faudra organiser et financer la recherche pour le bien être de notre pays, a-t-il indiqué. S’agissant de la cérémonie de la pose de la première pierre, Malick Fall a salué la détermination de la coordination de Thiès qui vient de bénéficier d’une maison du SAES.
D’après lui, celle-ci va être construite sur une surface d’environ 600 m2 et aura plusieurs vocations, dont celle de lieu de rencontres, d’échanges et de réflexions pour alimenter la réflexion globale qui doit se faire sur le plan national. «Le SAES n’a cessé de contribuer au rayonnement de l’enseignement supérieur. Car, au-delà de notre personne, notre corporation, le SAES s’intéresse beaucoup à son développement et à son rayonnement. Au-delà de ça, nous sommes dans des réflexions pour mener à bien les missions des universités. Le SAES a aussi une mission sociale qui lui permet de pouvoir intervenir sur le plan social à chaque fois que de besoin au niveau de l’enseignement supérieur», a-t-il soutenu. Il a, aussi, annoncé avoir eu à faire des dons au niveau de l’université de Ziguinchor qui avait des problèmes de disponibilité de médicaments dans son centre médical. L’autre service social rendu, c’est une consultation médicale, avec don de médicaments à l’université Fatick, ainsi que des vidéos-projecteurs remis à l’université du Sine Saloum. Pour Thiès, c’est des matelas qui ont été offerts aux étudiants.
En outre, un chèque de 5 millions de francs CFA a été remis à la coordination de SAES-Thiès. Mamadou Babacar Ndiaye, coordonnateur du SAES-Thiès a, lui, affirmé que ce projet n’est rien d’autre que la réalisation d’une des directives du congrès du SAES de 2016 visant à construire une maison du SAES dans chaque campus. «Ce projet qui est l’un des plus importants jamais engagés par la coordination n’aurait pas pu voir le jour sans la participation de l’université de Thiès, à travers son Recteur d’alors, Matar Mour Ndiaye Seck et l’actuel Recteur, Ramatoulaye Diagne Mbengue, et le ministère de l’Enseignement supérieur», a-t-il confié.