Après le début de son retrait de Ndjamena, l’Armée française ne conservera que ses bases à Djibouti, Abidjan, Libreville et Dakar. Jusqu’à quand ? Si le Président Faye laisse entrouvert un probable départ des 350 éléments basés dans la capitale, la clause de retrait contenue dans le traité de Partenariat en matière de coopération militaire entre les deux pays est claire : «La partie sénégalaise se réserve le droit de demander à tout moment le retrait des forces françaises stationnées sur son territoire, par notification écrite envoyée six mois avant le retrait. La partie française se réserve le droit de retirer ses forces à tout moment par notification écrite envoyée au moins trois mois avant ce retrait
A Ndjamena, les choses n’ont pas traîné, avec le début du retrait de l’Armée française. C’est dans la journée d’hier que l’Etat-major de l’Armée tchadienne a publié un communiqué pour faire la révélation. Aussitôt après, la France a décidé d’entamer ce retrait après la rupture des accords de coopération, de défense et de sécurité annoncée par le gouvernement tchadien le 28 novembre dernier, avec le décollage de deux des trois mirages de la base aérienne d’Adji Kossei à 13h 15. Ils étaient accompagnés d’un Mrtt et d’un avion de ravitaillement pour rallier la France. C’est une page qui se tourne dans les relations entre la France et le Tchad, qui était «un point d’ancrage important de l’Armée de l’air française». Même si l’Armée française avait quitté le pays en 1976 à la suite d’une dénonciation de l’accord par le Président Félix Malloum, pour finalement revenir la même année et aider à empêcher la progression des rebelles du Front de libération nationale du Tchad (Frolinat) vers le Sud du pays.
Les autorités tchadiennes empruntent ainsi la route tracée par des pays de l’Aes qui ont demandé à l’Armée française de se retirer. Ses militaires ont fait leurs packages pour s’en aller de Bamako, Niamey et Ouagadougou, où la rhétorique anti-française était devenue un cri de résistance après l’installation de régimes militaires dans ces pays. Les derniers vestiges de la présence militaire française se trouvent à Abidjan, Djibouti, Libreville et aussi… Dakar.
Jusqu’à quand ?
Pour le Sénégal, le chef de l’Etat a entrouvert la porte de leur départ à la veille du 80ème anniversaire de la commémoration du massacre de Thiaroye 44. Dans un discours sans équivoque, il avait estimé que cette présence «ne correspond pas à notre conception de la souveraineté et de l’indépendance». Sans annoncer de délai «pour le moment».
Clause de retrait
Il faut savoir que le dernier accord de Partenariat en matière de coopération militaire entre la République française et la République du Sénégal a été signé le 18 avril 2012 par les présidents Sarkozy et Macky Sall. Selon les détails de l’accord, le traité est conclu pour une durée de cinq ans. «Il est renouvelable par tacite reconduction pour de nouvelles périodes de cinq ans, à moins que l’une des parties notifie à l’autre son intention de mettre fin au traité six mois avant son expiration. Les parties peuvent, à tout moment et d’un commun accord, amender par écrit le présent traité. Les modalités d’entrée en vigueur des amendements sont celles énoncées au premier alinéa du présent article», lit-on dans le document mis en ligne par le gouvernement français pour des raisons de transparence.
Evidemment, il est possible à chaque partie de revenir sur les modalités du traité : «Chaque partie peut dénoncer le présent traité par le biais d’une notification écrite. Cette dénonciation prend effet six mois après réception de la notification par l’autre partie. La dénonciation du présent traité n’affecte pas les droits ou obligations résultant de son exécution préalablement à cette dénonciation.»
Il faut savoir que d’autres annexes ont été rajoutées au texte le 7 octobre 2014 durant la Présidence de François Hollande. Il y a aussi dans l’accord, les facilités accordées aux forces françaises stationnées ou en transit du pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, le régime des installations mises à disposition des forces françaises stationnées ou en transit, les facilités accordées aux membres des Forces armées sénégalaises par la partie française en matière de formation, d’entraînement, d’équipement, d’escales maritimes et aériennes. Sans oublier les facilités académiques accordées aux membres des Forces armées sénégalaises par la partie française dans le domaine de la formation en France, en matière d’instruction et de formation accordées aux membres des Forces armées sénégalaises par la partie française au Sénégal… Mais, le Sénégal avait entamé sous Macky une plus grande autonomisation des Forces armées avec des écoles de formation et de guerre, et l’acquisition de matériels de dernière génération comme les patrouilleurs de la Marine nationale. Constitués de 350 militaires, les Eléments français au Sénégal (Efs), qui ont vu le jour le 1er août 2011, en remplacement des Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv), disposent d’une escale aérienne à l’aéroport militaire de Dakar-Senghor, d’une station d’émission haute fréquence de la Direction interarmées des réseaux d’infrastructures et des systèmes d’information (Dirisi) à Rufisque. Dans la foulée de cette restructuration, Me Wade avait décidé d’affecter leurs logements à Bel Air, Mermoz et à la Cité Claudel aux enseignants du Supérieur et aux officiers de l’Armée nationale
LA FIFA VA REVELER LES PAYS HOTES DES COUPES DU MONDE 2030 ET 2034
Le congrès virtuel de ce mercredi ne réserve guère de surprises, marquant la révélation des choix pour les Coupes du monde 2030 et 2034. Les candidatures retenues, fruit d’intenses manœuvres géopolitiques, ont déjà fait l’objet de consensus.
Le congrès virtuel de ce mercredi ne réserve guère de surprises, marquant la révélation des choix pour les Coupes du monde 2030 et 2034. Les candidatures retenues, fruit d’intenses manœuvres géopolitiques, ont déjà fait l’objet de consensus.
La Coupe du monde 2030 célébrera un siècle d’histoire footballistique par une organisation sans précédent. Trois pays sud-américains, – l’Uruguay, le Paraguay et l’Argentine – accueilleront les matchs inauguraux intitulés « Célébrations du Centenaire » les 8 et 9 juin. Ces rencontres marqueront un hommage à la première édition, tenue en Uruguay en 1930. Par la suite, la compétition se déplacera en Espagne, au Maroc et au Portugal, les principaux hôtes des 101 matchs restants, jusqu’à la finale prévue le 21 juillet.
Cette candidature transcontinentale s’est concrétisée après plusieurs évolutions majeures. Initialement, des propositions concurrentes incluaient une candidature des îles britanniques et un projet asiatique mené par la Corée du Sud. L’UEFA avait, quant à elle, soutenu un partenariat Espagne-Portugal-Ukraine, mais l’Ukraine fut discrètement écartée lorsque le Maroc s’est joint à la candidature ibérique.
En 2034, l’Arabie saoudite sera l’hôte exclusif du tournoi. Ce choix s’impose après le retrait de candidats potentiels tels que l’Australie et l’Indonésie. Le royaume prévoit un vaste programme d’investissements pour construire douze stades ultramodernes, complétant deux infrastructures existantes, en prévision du format élargi à 48 équipes.
Cependant, ces éditions n’échappent pas aux critiques. Des organisations comme Amnesty International et Sports and Rights Alliance (SRA) appellent la FIFA à garantir des protections pour les travailleurs, les supporters et les populations locales. Ces revendications reflètent des préoccupations liées à l’exploitation et aux discriminations potentielles.
Percée historique du Maroc
Après cinq tentatives infructueuses étalées sur trois décennies, le Maroc atteint enfin son objectif. Depuis sa première candidature pour l’édition 1994, le pays a démontré une détermination sans faille, renforcée par les performances de son équipe nationale, notamment sa qualification historique en demi-finale lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
En tant que co-hôte de 2030, le Maroc rejoint l’élite des nations organisatrices. Cette réussite illustre une stratégie à long terme, soutenue par des partenariats stratégiques, comme les 44 accords signés avec des fédérations africaines. Cette diplomatie sportive s’inscrit dans un cadre plus large de réaffirmation de l’influence marocaine en Afrique depuis son retour à l’Union africaine en 2017.
Pour se préparer au tournoi, le Maroc mise sur un programme d’infrastructures d’envergure. Le projet phare, le Stade Hassan II près de Casablanca, ambitionne de devenir le plus grand stade du monde avec une capacité de 115 000 places. Six villes – Rabat, Casablanca, Fès, Tanger, Marrakech et Agadir – feront l’objet de modernisations majeures, incluant des extensions aéroportuaires, des améliorations routières et des développements hôteliers.
Cette stratégie, à la fois sportive et économique, vise à générer des retombées durables. Fouzi Lekjaa, président du Comité de la Coupe du monde 2030, souligne l’opportunité unique d’accélérer la croissance économique et de renforcer l’attractivité internationale du pays.
Un enjeu majeur reste en suspens : le lieu de la finale. Casablanca, avec son futur Stade Hassan II, rivalise avec des sites emblématiques en Espagne, comme le Santiago Bernabeu à Madrid et le Camp Nou à Barcelone. Le Maroc, en cas de victoire, marquerait une première historique : organiser une finale de Coupe du monde sur le sol africain. Cette décision répondrait aux objectifs affichés par la FIFA d’accroître la portée mondiale du football.
L’Espagne, forte de son patrimoine footballistique et de son expérience en tant qu’hôte de l’édition 1982, fournit une concurrence redoutable. Avec 11 stades prévus pour le tournoi, elle joue un rôle central dans cette organisation conjointe. Cependant, le Maroc espère que son engagement exceptionnel dans le développement du football africain et son ambition infrastructurelle feront pencher la balance en sa faveur.
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LEOPOLD SEDAR SENGHOR, L'ABSENT LE PLUS PRESENT
L’ombre de l’ancien président Léopold Sédar Senghor a plané sur le CICES lors du vernissage de l’exposition « Senghor, de la théorie de la Négritude à la construction de la Nation », qui s’est tenu hier.
L’ombre de l’ancien président Léopold Sédar Senghor a plané sur le CICES lors du vernissage de l’exposition « Senghor, de la théorie de la Négritude à la construction de la Nation », qui s’est tenu hier. Cet événement, présidé par Bacary Sarr, Secrétaire d’État à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine historique, s’inscrit dans les célébrations du Cinquantenaire du CICES, inauguré par Senghor en 1974. Un hommage à la fois solennel et empreint de mémoire.
Dans son discours, Justin Correa, Directeur du CICES, a souligné l’importance historique de l’exposition. « Senghor fut à la fois le père de la Nation sénégalaise et le père fondateur de ce centre d’échange de Dakar, » a-t-il déclaré, rappelant l’impact visionnaire de Senghor, qui voyait ces lieux comme des ponts entre les cultures.
Bacary Sarr, pour sa part, a mis en avant la continuité de l’œuvre de Senghor, dont la politique culturelle et la vision sociale continuent d’influencer le Sénégal et l’Afrique. « Ce vernissage nous replonge dans l’histoire de Senghor et dans la fondation de sa politique culturelle, » a-t-il affirmé.
L’exposition, à travers des photographies et des archives, invite le public à redécouvrir l’héritage de Senghor, un homme dont la pensée continue de nourrir la réflexion sur l’identité, la culture et l’unité africaine. Un hommage vivant à celui qui a façonné le Sénégal d’aujourd’hui.
BILAL DIATTA DENONCE LA «VICTIMISATION» DU MAIRE DE DAKAR
Après Me Ngagne Demba touré, c’est au tour du maire de Keur Massar de répliquer à Dias fils.
La sortie de Barthélémy Dias accusant le régime d’acharnement a suscité des réactions chez les membres de Pastef. Après Me Ngagne Demba touré, c’est au tour du maire de Keur Massar de répliquer à Dias fils. Face à la presse hier, l’édile de Keur Massar sud dénonce la «victimisation» de son collègue maire de la ville de Dakar.
Le maire de Keur Massar Sud n’a pas été tendre avec le maire de Dakar, Barthélémy Dias. Il accuse ce dernier de se victimiser. «Il veut faire croire au sénégalais qu’il est victime mais vous savez tous que le président de la République et son premier ministre ne sont ni de près ou de loin mêlés à cette affaire de radiation. Ils n’ont jamais demandé sa radiation de l’Assemblée nationale», déclare l’édile de Keur Massar Sud. Il rappelle d’ailleurs la détermination des nouvelles autorités de se conformer aux lois et règlements du pays. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment de respecter et de protéger la constitution. Donc si la loi qui exige qu’un député condamné définitivement ne peut pas garder son mandat de député, le gouvernement ne peut que se conformer à la loi. Donc accuser gratuitement l’État, c’est chercher à manipuler la population. Une chose que nous n’allons plus accepter dans ce pays», indique-t-il.
S’agissant par ailleurs d’une éventuelle radiation d’Ousmane Sonko, le maire Bilal Diatta rappelle que ce dernier est couvert par la loi d’amnistie. «Barthélémy Dias veut comparer son cas avec celui d’Ousmane Sonko. Je lui rappelle qu’ils ne sont pas dans la même situation. Ousmane Sonko a bénéficié de la loi d’amnistie. C’est pourquoi d’ailleurs Ousmane Sonko a été autorisé à voter lors l’élection présidentielle. Donc il ne peut dire qu’il a la même situation qu’Ousmane Sonko. Il doit avoir raison garder. D’autant qu’il avait dit qu’il ne voulait pas siéger à l’Assemblée nationale. Pourquoi cette agitation ?» regrette l’édile de Keur Massar Sud. Et d’ajouter : «Je suis convaincu que le Pastef ne fera à aucun adversaire politique une injustice parce que nous avons ce qui est injustice. Donc il doit savoir que nous sommes dans cette logique», indique Bilal Diatta. Il appelle ainsi son collègue maire à faire preuve de sérénité et d’éviter ses attaques envers les autorités. «Barthélémy a attaqué le ministre de l’Intérieur alors qu’il ignore que c’est quelqu’un qui est indépendant. Et on ne peut rien lui reprocher. Donc, il doit avoir du respect envers les institutions de notre pays , indique le maire de Keur Massar qui invite son collègue à un débat public sur la gestion des xmairies.
LE CEMT SOUS LA MENACE DES CAMBRIOLAGES REPETES
Le Collège d'Enseignement Moyen Technique (CEMT) de Ziguinchor fait face à une vague de cambriolages inquiétante. En l’espace de trois semaines, l’établissement a subi cinq intrusions, causant la perte de matériel pédagogique et informatique crucial...
Le Collège d'Enseignement Moyen Technique (CEMT) de Ziguinchor fait face à une vague de cambriolages inquiétante. En l’espace de trois semaines, l’établissement a subi cinq intrusions, causant la perte de matériel pédagogique et informatique crucial, sans qu’aucune mesure concrète ne soit prise jusqu’à présent pour arrêter le mal
Le Collège d'Enseignement Moyen Technique (CEMT) de Ziguinchor est en proie à une insécurité alarmante. En seulement trois semaines, l’établissement a été victime de cinq cambriolages. La dernière intrusion a eu lieu dans la nuit du 9 décembre 2024. Les malfaiteurs ont forcé les portes pour s’introduire dans les bureaux de l’administration, en quête d’argent. Ils sont repartis avec un coffre-fort qui, selon le principal de l’établissement, Édouard Tomy, ne contenait rien, car les fonds ne sont pas conservés dans les locaux.
Depuis le début de ces effractions, les pertes sont considérables. Lors de la première intrusion, 17 ordinateurs ont été dérobés, et trois autres ont été emportés lors du deuxième cambriolage. Le matériel pédagogique et informatique essentiel pour l’enseignement a également été ciblé, causant un préjudice à l’établissement.
Malgré les plaintes déposées, notamment la dernière en date du 20 novembre 2024, les autorités de l'établissement sont sans réponse, laissant le CEMT sans protection face à ces actes criminels répétés. "Les malfaiteurs dictent leur loi", déplore Édouard Tomy, soulignant l’urgence de renforcer la sécurité dans cet établissement scolaire vital pour la communauté de Ziguinchor.
LES REVELATIONS DE NICOLAS JACKSON SUR SA NOUVELLE PUNCHLINE
Peu épargné par les critiques depuis son arrivée à Chelsea, Nicolas Jackson ne perd pas le Nord. Dans l’émission Big Interview, le Sénégalais révèle qu’elles sont davantage une source de motivation qu’autre chose.
Peu épargné par les critiques depuis son arrivée à Chelsea, Nicolas Jackson ne perd pas le Nord. Dans l’émission Big Interview, le Sénégalais révèle qu’elles sont davantage une source de motivation qu’autre chose.
Une saison impressionnante avec Chelsea
À 23 ans, le natif de Banjul (Gambie) s’est imposé comme un élément clé de la bonne dynamique de Chelsea en ce début de saison. L’attaquant sénégalais a inscrit huit buts et délivré trois passes décisives en 14 apparitions en Premier League, affichant des progrès significatifs sous la houlette d’Enzo Maresca. Sa finition, cible de railleries l’année passée, s’améliore nettement. Et son profil est désormais indispensable au système mis en place par l’entraîneur italien.
Beaucoup d’observateurs s’inquiétaient de l’absence de recrues majeures pour l’attaque des Blues cet été, après l’échec des pistes menant au Nigérian Victor Osimhen et à l’Espagnol d’origine nigériane Samu Omorodion. Cependant, Jackson est en train de prouver qu’il peut assumer ce rôle d’attaquant principal.
Les critiques comme moteur !
Les critiques font partie intégrante de la carrière d’un joueur. Mais alors que la majorité d’entre eux préfèrent les ignorer pour se protéger, le joueur formé à Casa Sports va au-devant. Il affirme même qu’il les apprécie et qu’elles représentent une source de motivation.
« J’aime entendre les gens dire du mal de moi, me critiquer sur le terrain. C’est agréable, ça t’aide, j’adore ça, vous savez », a-t-il confié mardi lors de l’émission Big Interview.
Une déclaration qui ne passe pas inaperçue au Royaume-Uni, où l’attaquant commence à être loué pour sa mentalité et ses efforts.
Mais s’il dit aujourd’hui apprécier les critiques, l’ancien attaquant de Villarreal n’avait pourtant que peu goûté celles du Nigérian John Obi Mikel, ancienne légende de Chelsea, à son égard. « Ferme ta bouche. Arrête de dire de la m***, on est en train de se tuer pour l’Afrique », avait-il posté fin août dernier sur sa story Instagram. Une sortie qui lui avait valu des retours contrastés, mais surtout un recadrage express de son agent, l’ancien international sénégalais Diomansy Kamara. Un épisode qui a visiblement porté ses fruits…
Toujours discret en sélection
Si son rendement en club est encourageant, les Lions attendent toujours de voir le meilleur de Jackson dans la tanière. En 19 sélections, l’ancien attaquant de Villarreal n’a marqué qu’un petit but, accumulant les ratés. En mars, pour la reprise des éliminatoires à la Coupe du monde, il aura une nouvelle occasion d’ajuster le tir.
UN NŒUD GORDIEN POUR LE REGIME
De plus en plus, l'éventualité d'une révocation du maire de Dakar de son poste prend forme. Mais, selon des spécialistes, l'article 277 invoqué dans les cercles du pouvoir en place pour destituer Barthélémy Dias est paradoxal et inopérant.
De plus en plus, l'éventualité d'une révocation du maire de Dakar de son poste prend forme. Mais, selon des spécialistes, l'article 277 invoqué dans les cercles du pouvoir en place pour destituer Barthélémy Dias est paradoxal et inopérant.
C'est le patron de la structure des jeunes du parti Pastef qui en a fait l'annonce, avant-hier, quelques minutes après la sortie de Barthélémy Dias. Selon Ngagne Demba Touré, si la loi est appliquée, dans les prochains jours, Barthélemy Dias ne sera plus maire de Dakar. Juriste de formation, il fonde son argumentaire sur les dispositions du code électoral notamment en son article L277. Ledit article précise : «Tout conseiller municipal qui pour une cause quelconque se trouve dans l'un des cas d'inéligibilité ou d'incompatibilité prévus par la loi, peut-être à toute époque, déclaré démissionnaire par le représentant de l'Etat sauf recours devant la Cour d'Appel dans les dix (10)jours de la notification. Tout électeur municipal peut saisir le représentant de l'Etat ou la Cour d'Appel lorsqu'il constate un cas d'inéligibilité ou d'incompatibilité».
Une démarche paradoxale aux yeux de l'expert électoral Ndiaga Sylla. «Le paradoxe est qu'on invoque L.277 du même code électoral pour intenter la déchéance d'un conseiller municipal élu maire depuis près de 3 ans tout sans faire une lecture combinée avec L.272 qui énumère les cas d'inéligibilité…», a relevé l'expert. Il souligne, sous ce rapport : «Les limites de la procédure de radiation du député Barthélémy Dias de son mandat, découlent d'une méconnaissance des dispositions pertinentes des deux lois organiques contenues dans le code électoral (LO.162 et LO.182) et censées complétées l'article 61 de la Constitution reprise par l'article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale». Par conséquent, d'après Ndiaga Sylla, il revient au Conseil constitutionnel de constater la déchéance du mandat(ou la radiation).
ME ABDOURAHMANE MAIGA : «L'INELIGIBILITE DE BARTHELEMY DIAS EVOQUEE DANS L'ALINEA DE L'ARTICLE 277 A ETE DEJA TRANCHEE PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL»
Dans une publication datée d'hier, Me Abdourahmane Maiga relève d'emblée que les dispositions de l'art 277 du code électoral évoquées par les pourfendeurs de Barthélémy Dias pour le révoquer de son fauteuil de maire sont inopérantes. La question de l'inéligibilité de Barthélémy Dias, poursuit-il, invoquée dans l'alinéa 1 de l'art 277 a été déjà tranchée par le Conseil constitutionnel depuis, le 10 octobre 2024.
Statuant sur un recours portant sur l’inéligibilité de Barthélémy Dias lors des élections législatives anticipées de novembre dernier, ledit Conseil avait relevé, dans son considérant 6, que la saisine du Conseil constitutionnel pour l'inéligibilité de Barthélémy Dias était exclusivement attribuée au ministre chargé des élections. Donc, le cas échéant le Conseil constitutionnel, à défaut d'une saisine par l'autorité compétente dans le délai prévu par la loi, le Conseil avait jugé la candidature de Barthélémy Dias recevable.
En conséquence, le Conseil constitutionnel, en refusant de se prononcer sur l'inéligibilité de Barthélémy Dias en l'absence de la saisine par le ministre en charge des élections, reconnaît implicitement la validité de la candidature de Barthélémy Dias, a relevé Me Maïga. Il ajoute, à cet effet, que le cas d'inéligibilité prévu par l'art 277 du code électoral est donc inopérant dans le cas d'espèce. «Idem pour l'art 135 du code général des collectivités territoriales qui vise les maires condamnés pour crimes alors que les faits pour lesquels Barthélémy Dias est poursuivi ont fait l'objet d'une requalification de l'infraction devenue un délit», a insisté la robe noire non sans remarquer que les décisions du Conseil constitutionnel, étant insusceptibles de recours, s'imposent aux pouvoirs publics erga omnes.
En définitive, en déclarant la candidature de Barthélémy Dias recevable, le maire de Dakar bénéficie, selon Abdourahmane Maiga, depuis le 10 octobre 2024, date de délibération du conseil constitutionnel, du principe des «droits acquis».
QUAND ON VEUT ETRE PROFESSIONNEL, IL FAUT FAIRE DES SACRIFICES
Tout comme sa voix enthousiaste au bout du fil, Rosalie Marie Ciss (ancienne basketteuse) a voulu partager avec Wiwsport son histoire avec le sport sénégalais.
Tout comme sa voix enthousiaste au bout du fil, Rosalie Marie Ciss a voulu partager avec Wiwsport son histoire avec le sport sénégalais. Ancienne basketteuse passée par le Saltigué de Rufisque avant de s’envoler en France son lieu de naissance, cette binationale issue d’une famille passionnée par le sport, suit de près le sport sénégalais depuis l’Hexagone.
Pouvez-vous vous présentez et rappeler un peu votre identité ?
Alors, je m’appelle Rosalie Marie Ciss, mais je suis plus connue sous le nom de Rose. J’ai plusieurs petits surnoms (Rires). Alors il faut savoir que je suis née en France et j’ai grandi au Sénégal où j’ai fait une partie de mon cursus, mon parcours scolaire et sportif. Ce qui a d’ailleurs fait de moi une binationale.
Pouvez-vous revenir sur votre histoire d’amour avec le basket ? Comment ça a commencé ? Où est-ce que ça a pris ?
Alors, mon amour pour le basket, c’est… Comme tous les jeunes, quand c’est la rentrée des classes, on essaie de trouver une activité sportive, histoire de s’occuper le week-end ou le mercredi. Et mon grand-frère avait un ballon de basket à la maison. Donc, en m’amusant parfois avec le ballon, sans pour autant avoir un vrai tas de basket, j’avais créé un petit cerceau à la maison, parce qu’on avait une grande maison avec une cour immense. Et j’avais accroché ça au bout de la terrasse et j’avais mis des briques, histoire d’avoir un cerceau. Et un bon matin, je me suis dit qu’il était temps d’aller me renseigner sur l’existence d’un club de basket dans la ville. Et c’est par la suite que mes copines et moi avions découvert un club du nom de SALTIGUE DE RUFISQUE. À noter que j’avais opté pour l’athlétisme au début. J’avais commencé à m’entraîner, mais j’avais jugé les entraînements un peu redondants. Je n’adhérais pas autant, même si je savais courir. Mais je ne kiffais pas. Donc, je suis partie au basket. Et c’est de là que j’ai commencé à jouer, à apprendre à dribbler, à faire des tirs au panier, des lay-up, comme on dit, dans le jargon actuel. Et de fil en aiguille, je me suis retrouvée à faire que du basket. J’ai également eu à faire un peu de hand, ce qui m’avait permis de participer à diverses activités sportives de mon école tout en ayant pour sport favori le basketball. Ce qui m’avait permis d’avoir été sélectionnée pour représenter la ville de Dakar lors des rencontres sportives de la semaine nationale de la jeunesse. Je vous assure que c’était le rendez-vous des sportifs de l’année. C’était beau comme début d’histoire.
Donc, vous avez eu à jouer quelques saisons en pro avec Saltigué ?
Oui, j’ai joué en senior avec le Saltigué, équipe avec laquelle nous avions pratiquement parcouru toutes les régions du Sénégal avant de monter en première division.
Quel était le plus grand défi quand vous avez finalement opté pour le basket ? Les études, la famille ?
Alors, le plus grand défi, c’était les études parce que quand on a un papa qui favorise les études, c’est dire qu’on n’a pas le droit à l’erreur, on est obligé de bosser. Et comme j’étais à fond dedans, je savais qu’à la moindre baisse de régime, la sanction allait être catégorique. Les études c’était primordial à la maison et le sport n’a jamais été une contrainte. L’essentiel c’est qu’il fallait qu’on bosse à l’école et dès qu’on avait fait tous nos devoirs, tout ce qu’il fallait faire, on avait carte blanche et pouvait aller au sport.
Et j’imagine que vous avez fait comme désiré qui est maintenant docteur ?
Alors, tout le monde a son domaine de prédilection et dans chaque famille chacun a ses choix dans un domaine bien précis. L’essentiel c’est d’être soutenu dans ses choix, chose qui a été faite par nos formidables parents qui ont toujours été là pour nous.
Maintenant que vous avez accroché, ça vous manque parfois de jouer au basket ? Ou arrivez-vous parfois à trouver le temps de tâter un peu le ballon ?
Alors, ça ne me manque pas du tout. Ça m’arrive de temps en temps d’aller toucher un peu la balle, histoire de courir, d’entretenir le corps, comme on dit. S’inscrire dans une salle de sport c’est bien, mais quand tu as l’habitude de faire du sport collectif et que tu te retrouves à faire du sport solo c’est bizarre, ce n’est pas le même confort. C’est pourquoi je préfère aller de temps en temps dans mon petit club, histoire de me rappeler les bons moments passés sur le parquet.
Quels ont été vos moments les plus mémorables sur le terrain, en club ou en sélection ?
Il faut savoir que je n’ai pas eu la chance d’avoir été sélectionnée en équipe nationale sénégalaise. Mes moments les plus mémorables sur le terrain furent « la coupe des Landes », championnat bien connu du sud-ouest. Alors, il faut savoir que c’est quand tu vas en finale que toute la magie opère. C’est une finale qui se joue dans des arènes. C’est très spécifique car de base c’est une arène pour faire de la corrida (Rires).
Vous disiez tantôt que vous n’avez jamais été sélectionnée en équipe nationale. Aujourd’hui, avec le recul, avez-vous des regrets ? Qu’est-ce que cela vous a fait de ne jamais être sélectionné en équipe nationale ?
Alors, au début, j’aurais aimé. En étant jeune, j’ai eu à faire plusieurs présélections, mais jamais j’ai été sélectionnée. Sur le coup, je me disais que peut-être il y en avait qui étaient meilleures que moi à mon poste ou je n’en sais rien, tu vois. Je n’ai pas posé plus de questions que ça. À vrai dire comme tout sportif j’aurais bien aimé porter le maillot du Sénégal et le représenter, mais quand j’entendais mes copines qui ont eu à être sélectionnées, me raconter une partie de leur expérience, je peux dire aujourd’hui que je n’ai aucun regret de n’avoir pas été sélectionnée.
Combien de clubs avez-vous connus en France ? Avez-vous joué en pro, non ?
Ouais, j’ai joué en professionnel et j’ai connu plusieurs clubs durant ma carrière. Bon je vais dire les plus grands. Alors, j’ai joué à Basket Landes, à Landerneau, j’ai aussi évolué sous les couleurs de Chartres.
Avez-vous eu des modèles, des mentors, quelques joueuses, qui vous ont inspiré tout au long de votre carrière ?
Alors, moi, quand j’étais au Sénégal, celle que je kiffais, c’était Mame Maty Mbengue. C’est une légende. Il y avait aussi Nathalie Sagna ou encore Anne-Marie Dioh. Franchement, quand je les voyais jouer, j’étais en admiration. C’était génialissime. Et je suivais beaucoup le basket NBA quand j’étais plus jeune. Et la personne que je kiffais voir jouer, c’était Dennis Rodman. Je suivais les Chicago Bulls, mais à fond. Et la seule personne qui, franchement, me vendait du rêve sur un parquet, c’était Dennis Rodman.
À quel moment vous avez senti qu’il fallait mettre un terme à votre carrière professionnelle ? Comment avez-vous vécu cette transition ?
Alors, la transition, il faut savoir que ça se prépare. Beaucoup de sportifs ont du mal dans ce domaine-là. Moi, j’avais anticipé bien avant d’y mettre un terme en allant jouer à un niveau plus bas afin de pouvoir entamer et me concentrer sur ma carrière professionnelle.
Alors, quels sont vos projets actuels ? Êtes-vous toujours impliquée dans le monde du sport ?
Alors, je suis toujours impliquée dans le monde du sport, dans le sens où j’ai tendance à organiser des événements sportifs. Dans le club où j’ai arrêté ma carrière, je suis membre du bureau. Après, je fais aussi partie d’une association qui s’appelle 24 Heures d’Union Solidaire. Et tout ceux-ci n’en ai aucunement un frein à ma carrière professionnelle.
Aujourd’hui, vous êtes établie en France, mais c’est sûr, vous avez un regard particulier que vous portez sur le basket sénégalais, et notamment la jeune génération. Si aujourd’hui, vous aviez quelques conseils, au moins un à donner à ces jeunes joueuses qui aspirent à une carrière dans le basket professionnel, ce serait lequel ?
Alors, ce que je leur conseillerais, ce serait de la persévérance. Dans le sens où mettre les études en premier. Parce que qui dit devenir pro dit qu’il faut être capable de tenir un discours correct, que ce soit en France ou à l’étranger. Ce n’est pas facile, c’est un combat de tous les jours. Parce que vouloir jouer au haut niveau, déjà, il faut être bien entouré. Il faut avoir de bonnes personnes qui vous conseillent dans le bon sens et qui sont honnêtes et sincères. Ce n’est pas évident parce qu’il y a beaucoup de jeunes qui se font avoir parce qu’il suffit qu’ils dominent légèrement dans leur catégorie et là, on te fait des éloges. Les éloges, c’est bien en soi. Mais le souci, c’est qu’on te fait des éloges et tu as Pierre Paul Jacques qui viennent te parler. Oui, si tu viens avec moi, je vais t’emmener aux États-Unis ou bien je vais t’emmener en France ou bien je vais t’emmener en Espagne. Peu importe ! Il y en a, les trois quarts des discours, c’est du mensonge pur et dur. Il y a plein de jeunes qui ont atterri à l’étranger, mais il faut voir la difficulté et les galères qu’ils ont parce que les bases ne sont pas bonnes, ce qui fait qu’ils se précipitent parce qu’on leur a vendu un rêve.
Pensez-vous que le basket sénégalais, féminin en particulier, a la reconnaissance qu’il mérite ? Sinon, que pourrait on améliorer pour promouvoir davantage ce sport ?
Le souci, c’est que dans quasiment presque tous les sports, c’est tout le temps les hommes qui sont mis dans un piédestal. Je sens qu’on pratique quasiment la même discipline, mais plus les années passent, plus il y a un léger progrès qui se fait. On essaie de mettre en avant le sport féminin, mais pas suffisamment, en fait. C’est dommage parce que, autant les hommes vont pouvoir le faire, il y a un engouement monstre. Dès que c’est la femme, on dit souvent qu’elle n’a pas le droit de faire du sport, qu’elle est limitée. Je me dis que du moment où c’est ouvert à tout le monde, tout le monde devrait avoir le même engouement.
Suivez-vous le basket sénégalais ? Le championnat local ?
Le championnat local, je le suis très rarement. De toute façon, c’est de moins en moins médiatisé. Pour moi qui ai joué au Sénégal, qui ai fait le championnat au Sénégal, de la petite catégorie jusqu’en senior, ça n’a rien à voir avec ce qui se passe aujourd’hui. C’est le jour et la nuit. Après, je ne sais pas comment… Plus les générations passent au niveau du basket, et cela même chez les garçons, plus ça devient alarmant. C’est triste à dire. Franchement, ça n’a rien à voir avec les années 90, 2000. À l’époque, tu voyais de vrais teams. À la fin du championnat, on ne savait même pas qui va être champion du Sénégal. C’était serré de partout. Maintenant, on démarre le championnat et on sait déjà qui va être pense champion du Sénégal. C’est vrai et on me dira que c’est un peu triste en soi, mais il y a du boulot qui reste à faire et je reste disposée à partager mes expériences dans le monde du basket avec non seulement le Sénégal mais avec tous les autres pays du monde.
AMADOU HOTT A LA PRIMATURE
Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est entretenu ce mardi 10 décembre 2024 avec Amadou Hott, candidat du Sénégal à la Présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), informe une source de la Primature.
Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est entretenu ce mardi 10 décembre 2024 avec Amadou Hott, candidat du Sénégal à la Présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), informe une source de la Primature.
Selon la source, « les échanges conviviaux et constructifs ont principalement concerné les avancées de sa candidature portée officiellement par le Chef de l’Etat et l’ensemble du Gouvernement. »
« Amadou Hott a rendu compte des prochaines étapes et a réitéré ses remerciements au Président de la République, au Premier ministre et à tout le Gouvernement pour la grande mobilisation autour de sa candidature », renseigne la source.
L’ancien ministre sénégalais Amadou Hott a officiellement annoncé sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), dont l’élection est prévue en mai 2025. Pour se consacrer pleinement à cette campagne, il a démissionné de ses fonctions d’envoyé spécial du président de la BAD, chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.
Le Premier Ministre Ousmane SONKO s’est entretenu ce mardi 10 décembre 2024 avec M. Amadou HOTT, candidat du Sénégal à la Présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Les échanges conviviaux et constructifs ont principalement concerné les avancées de sa candidature… pic.twitter.com/5oEp9voNnq
Amadou Hott a dévoilé les grandes lignes de son programme, promettant de placer le développement du secteur privé au cœur de ses priorités. Il s’engage à permettre aux pays africains d’accéder à des financements à moindre coût sur les marchés financiers, tout en modernisant la BAD et en renforçant ses partenariats stratégiques.
Parmi ses propositions phares figure la création d’une vice-présidence dédiée au secteur privé. « Je dynamiserai le secteur privé en mobilisant des ressources à travers cette nouvelle structure », a-t-il affirmé.
Il prévoit également de renforcer la capacité de la BAD à exécuter des projets d’envergure. « Je m’engage à multiplier les projets transformateurs et à grande échelle tout en augmentant significativement l’efficacité de leur mise en œuvre », a-t-il déclaré.
Amadou Hott aspire à faire de la BAD une institution plus moderne et performante. Il envisage d’améliorer son efficacité interne grâce à la digitalisation des processus, à une gestion optimisée des talents et à des systèmes d’incitation basés sur la performance. « Mon objectif est de rendre la BAD plus agile et plus rapide dans ses opérations et ses interactions avec les parties prenantes », a-t-il ajouté.
L’OUVERTURE DE CORRIDORS PORTUAIRES ET ROUTIERS PRECAUNISEE
La ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, Fatou Diouf, a souligné lundi à Mbour (Ouest), l’importance de mettre en place des corridors portuaires et routiers, pour assurer une bonne connectivité dans le transport...
La ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, Fatou Diouf, a souligné lundi à Mbour (Ouest), l’importance de mettre en place des corridors portuaires et routiers, pour assurer une bonne connectivité dans le transport entre les sites portuaires et les voies routières pour mieux booster le développement économique du pays.
« Le développement économique ne peut se faire que par la mise en place d’un système de corridors pour relier les sites portuaires aux voies routières et ferroviaires. Cela va nous permettre d’atteindre nos objectifs en matière économique. C’est tout l’enjeu que représente une bonne connectivité entre les ports », a dit la ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires.
Fatou Diouf estime que la mobilité et l’accessibilité constituent des caractéristiques d’un pays compétitif sur le plan économique.
Elle présidait, à Pointe Sarène (Mbour), l’ouverture d’un atelier sur le développement durable des corridors au Sénégal, organisé par le Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC).
Ce séminaire vise à garantir qu’une marchandise puisse quitter le Sénégal, passer par le port, traverser l’ensemble du pays, à destination des pays voisins, « en toute efficacité et en toute sécurité, grâce à une bonne connectivité qui repose sur les corridors », a indiqué Fatou Diouf.
« Le Sénégal, du fait de sa position géographique stratégique, dispose d’un potentiel immense pour devenir un hub maritime en Afrique de l’Ouest », a dit la ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires.
« Cela, a-t-elle poursuivi, ne peut se réaliser sans une gestion intelligente des voies qui le relient au reste du monde’’.
« Avec des corridors de transport qui relient nos ports aux marchés nationaux et internationaux, nous avons une opportunité unique de renforcer notre position, en tant que plaque tournante commerciale en Afrique de l’Ouest », a relevé Fatou Diouf.
Elle a magnifié le rôle que joue le COSEC dans cette dynamique.