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6 juin 2025
ET SI LE JARAAF FAISAIT MIEUX QU'EN 2021
Les Verts et blancs du Jaraaf ont réussi à revenir en phases de poule de la coupe de la confédération Africaine de football trois ans après avoir échoué face à une moyenne équipe camerounaise: le Coton sport.
L’équipe de la Médina s’est qualifiée pour les phases de poule de la coupe de la Confédération Africaine de football (CAF) en battant le Stade d’Abidjan (3-0) au match retour. Le Jaraaf ambitionne de faire mieux qu’en 2021 où l’équipe s’était arrêtée en quart de finale face au Coton Sport. Cette année, l’équipe, coachée par Malick Daf, a très tôt affiché ses ambitions et nourrit intérieurement le rêve de faire mieux qu’en 2021.
Les Verts et blancs du Jaraaf ont réussi à revenir en phases de poule de la coupe de la confédération Africaine de football trois ans après avoir échoué face à une moyenne équipe camerounaise: le Coton sport. Les protégés de Malick Daff ont très tôt nourri l’ambition de revenir dans cette prestigieuse compétition africaine afin de prendre leur revanche. Maintenant que l’un des objectifs est atteint, reste à se fixer d’autres. Pour les dirigeants du club de la Médina, rien n’est de trop pour accompagner cette équipe à aller le plus loin possible dans cette compétition. D’abord, parce que le Jaraaf a l’expérience des grandes compétitions africaines pour avoir bourlingué un peu partout en Afrique. Ensuite, l’équipe s’est doté les moyens de faire revenir Malick Daf qui occupait le poste de sélectionneur des U 20 avec qui il a remporté la CAN de la catégorie et aller à la coupe du monde. En homme de challenge, le coach Daf a accepté de lâcher du lest pour quitter son poste de sélectionneur pour celui de coach des verts et blancs de la Medina. En une année, il a su imprimer ses empreintes dans cette équipe jusqu’à décrocher une qualification en phase de poule, après avoir vu le titre de champion du Sénégal lui filer entre les doigts du fait d’une commission de discipline aux abois. En réussissant à battre le Stade d’Abidjan, le Jaraaf compte faire mieux qu’une qualification en quart de finale de la compétition.
Jusqu’ici, une seule équipe sénégalaise a encore réussi à jouer une finale de la coupe de la CAF en 1998 : la Jeanne d’Arc de Dakar. En effet, les bleus et blancs sous la houlette de feu Omar Seck, avec une génération de joueurs dorés que sont Pape Malick Diop, Pape Niokhor Fall, Assane Ndiaye entre autres, avaient réussi à hisser haut le drapeau du foot sénégalais. Cette équipe a été par la suite la locomotive ou la renaissance de l’équipe nationale de foot. Malheureusement, ils ont perdu lourdement la finale face au Sfax de Tunis (4-0). Espérons que cette génération de joueurs suscitera l’enthousiasme chez leurs cadets du Jaraaf pour faire mieux qu’eux en décrochant pour la première fois de l’histoire du football sénégalais le trophée de cette compétition. Il n’est pas interdit de rêver...
LE PARTI DÉMOCRATIQUE SÉNÉGALAIS DANS UN JEU DÉCIDÉMENT ILLISIBLE
Tiraillé entre alliances controversées et dissensions internes, le PDS peine à trouver sa place dans le nouveau paysage politique. À l'approche des législatives du 17 novembre, le spectre d'une division profonde plan sur cette formation historique
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) risque d’aller aux élections législatives du 17 novembre prochain en rangs dispersés. Des dissidents de ce parti voulaient tenir hier une conférence de presse pour exprimer leur position et se démarquer du choix fait par la direction officielle de s’allier avec l’Alliance Pour la République à ce scrutin. Depuis sa perte du pouvoir en 2012, ce parti libéral qui mena tant de batailles pour l’avènement et la consolidation de la démocratie dans notre pays peine à rebondir.
Depuis 12 ans, il en est réduit à nouer des alliances ou à se faire remorquer pour survivre sur la scène politique nationale. Ce qui fait qu’il est difficile de mesurer son vrai poids électoral. Le parti de Me Wade doit ses sièges de la quatorzième législature, qui vient d’être dissoute par le président de la République Bassirou Diomaye Faye au soutien du leader de Pastef, l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait battu campagne et incité les électeurs à voter pour lui dans certains départements. Le parti de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, avait participé à ce scrutin sous la bannière de la coalition Wallu dont il était la locomotive. Par la suite, cette dernière avait fondé avec la coalition dirigée par Ousmane Sonko l’inter-coalition Wallu-Yewwi pour essayer d’imposer une cohabitation avec l’ancienne majorité, Benno Bokk Yaakar (BBY). À l’arrivée, lors de l’installation des députés de la 14ème législature, le Pds avait profité de l’inexpérience politique de Yewwi Askan Wi (YAW), pour constituer son propre groupe parlementaire « des libéraux et démocrates » présidé par l’expérimenté Mamadou Lamine Thiam. Après avoir été élus grâce à Ousmane Sonko, aussi bien le Pds que Takhawou Sénégal, le mouvement dirigé par Khalifa Sall, n’avaient pas tardé à s’éloigner de leurs bienfaiteurs de Pastef n’hésitant pas même parfois à les poignarder dans le dos. En flirtant notamment avec l’ancienne majorité au pouvoir. C’est donc instruits par l’expérience et en ayant en tête que chat échaudé craint l’eau froide, que les dirigeants de Pastef ont décidé cette fois-ci de présenter une liste de leur seul parti pour les législatives du 17 novembre prochain. Ce même s’ils n’excluent pas de coopter à l’intérieur de celle-là des responsables de partis alliés dans le cadre de la coalition « Diomaye Président » qui porta l’actuel chef de l’Etat au pouvoir. Selon certains observateurs politiques, toutefois, cette option de faire cavalier seul constitue un pari risqué pour le parti dirigé par Ousmane Sonko. Des observateurs politiques qui semblent toutefois oublier que l’actuel Premier ministre est un homme de défis !
Les magouilles du Parti !
Pour en revenir au Parti démocratique sénégalais, il a joué un rôle déterminant dans le report de la présidentielle du 24 février dernier jusqu’au mois de mars qui a suivi. Après que son candidat Karim Wade a été recalé par le Conseil constitutionnel pour cause de double nationalité, le Pds avait accusé les magistrats du Conseil constitutionnel d’avoir été corrompus par le candidat de Benno, Amadou Ba. À quelques heures du démarrage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 février, l’ancien président de la République, Macky Sall qui, décidément, voulait encore s’accrocher au pouvoir, même s’il disait le contraire, avait abrogé le décret convoquant le collège électoral, le temps, disait-il, de permettre de faire la lumière sur cette affaire. Les députés de Benno, de connivence avec ceux du Pds, avaient voté le report de la présidentielle jusqu’en décembre avant que cette décision soit retoquée par le Conseil constitutionnel qui avait imposé la date du 24 mars à laquelle l’élection présidentielle s’est effectivement tenue. Elle avait permis la survenue d’une troisième alternance à la tête du pays. L’Apr, autrefois locomotive de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a perdu le pouvoir lors de l’élection présidentielle de mars 2024. Quelques mois après cette défaite, l’ancien président Macky a officiellement dissous Bby, marquant la fin d’une coalition politique majeure qui avait dominé la scène sénégalaise pendant 12 ans.
Le Pds malgré lui, alliance contre nature !
Après avoir soutenu la candidature de Bassirou Diomaye Faye président à la présidentielle du 24 mars, le Parti démocratique sénégalais s’était rapproché du nouveau régime lors des plénières à l’Assemblée nationale face à la majorité Benno. Contre toute attente, pourtant, pour les législatives du 17 novembre prochain, le parti de l’ancien président, Me Abdoulaye Wade, a décidé de rejoindre celui du tombeur de ce dernier c’est-à-dire l’Apr de Macky Sall. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Alliance pour la République (Apr) ont en effet annoncé la formation d’une grande coalition en perspective de ce scrutin. Une alliance contre nature au regard du lourd contentieux entre les deux formations. Toutefois, c’est l’instinct de survie qui a prévalu dans ces deux partis qui se sont succédé au pouvoir. Conscients que, seuls, ils risquent d’être écrasés par le rouleau compresseur Pastef, ils ont choisi d’unir leurs forces pour limiter les dégâts. Carsi, après la perte du pouvoir en 2012, le Pds a subi une saignée au profit de l’Apr qui avait encouragé à fond la transhumance de ses principaux cadres, la famille libérale, l’Apr, à on tour, subit un retour de flammes. En effet, plusieurs de ses cadres, et non des moindres, l’ont quitté le parti et certains d’entre eux ont rejoint Amadou Bâ, candidat de Bby lors de la dernière présidentielle et leader d’un mouvement dénommé Nouvelle Responsabilité. L’ancien Premier ministre et candidat malheureux de Benno Bokk Yaakar (BBY) lors de la dernière présidentielle est en discussions avec le Parti Socialiste et Taxawu Sénégal, le mouvement de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, en vue de former une coalition pour ces législatives de novembre. L’Apr quant à elle, on l’a vu, malgré ses divisions internes, a décidé de s’unir avec son ancien frère ennemi du Pds, de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade.
Le risque d’aller aux législatives en rangs dispersés !
Toutefois, alliance avec l’Apr ou pas, le Pds risque d’aller aux législatives en rangs dispersés. Des dissidents de ce vieux parti créé en 1974 voulaient d’ailleurs tenir une conférence de presse hier pour exprimer leur position et se démarquer du choix de la direction du parti. Dans un communiqué rendu public, son porte-parole, Bachir Diawara, a apporté des clarifications. Il porte à la connaissance de tous que cette invitation est fausse et n’émane pas du PDS. «Nous informons la presse nationale et internationale que l’invitation du PDS à une conférence de presse, dans un restaurant d’un quartier de Dakar, n’émane pas de notre parti et constitue une manœuvre frauduleuse d’individus qui utilisent illégalement les couleurs et le sigle de notre parti ». Dénonçant un canular, Bachir Diawara invite les militants et sympathisants à plus de vigilance. « Le PDS n’est pas à l’origine de cette invitation et de cette conférence de presse, il s’agit d’un canular organisé par une petite poignée d’individus au service de l’éternel perdant qui ferait mieux de s’expliquer sur l’affaire de corruption ayant empêché la candidature notre candidat Karim Wade. Nous demandons à tous les militants et sympathisants du PDS de rester alertes, vigilants et à l’écoute des directives du Parti. Vive le PDS », lit-on dans le communiqué signé par Bachir Diawara. Les libéraux se recherchent pour exister face à la nouvelle configuration politique incarnée par la jeunesse. La présidentielle du 24 mars a signé le déclin ou la mort anticipée des idéologies politiques. Vivement un rajeunissement du parti de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade dont le fils est toujours en exil au Qatar !
LE COMEBACK D'AISSATA TALL SALL?
L’ancienne ministre va-t-elle retourner au Parti socialiste ? Cette question reste suspendue à toutes les lèvres, suite de la rencontre à la Maison du Parti socialiste entre la délégation du mouvement "Osez l'avenir" et le PDS
L’ancienne ministre, Me Aïssata Tall Sall, va-t-elle retourner au Parti socialiste ? Cette question reste suspendue à toutes les lèvres, suite de la rencontre à la Maison du Parti socialiste entre une délégation de son mouvement politique «Osez l’avenir», conduite par l’ancienne Garde des sceaux, et les membres du Bureau politique du Parti socialiste. En tout cas, le communiqué ayant sanctionné la rencontre fait état d’une volonté des deux entités politiques d’unir leurs forces en direction des élections législatives de novembre prochain.
Constitution des alliances : Khalifa et 6 partis veulent Samm sa kaddu
Le document reçu par Seneweb informe qu’«il a été décidé que les plénipotentiaires des deux partis se retrouvent pour travailler à une alliance en vue des élections législatives et au-delà, de travailler à la définition d’un cadre pérenne de collaboration en vue de faire face ensemble aux multiples défis qui se posent au Sénégal. Et voir comment les Socialistes peuvent-ils se retrouver autour de l’essentiel». En effet, renseigne le document, «après les retrouvailles célébrées dans la joie et l’émotion, Aminata Mbengue Ndiaye, Secrétaire générale du Parti socialiste, a souhaité une chaleureuse bienvenue à Aïssata Tall Sall et à la délégation qui l’accompagne».
D’ailleurs, note le texte, «cette dernière a rappelé leur long compagnonnage et l’idée socialiste qu’elle porte toujours en elle».
Alliance pour les législatives : Apr cherche chevaux
Aïssata Tall Sall avait quitté le Ps après une crise interne au parti. Elle crée en 2017 le mouvement «Osez l’avenir», qui participe aux élections législatives de juillet 2017. Elle devient députée de ce mouvement dont elle est la présidente.
MME ASTOU ROSE GAYE VA-T-ELLE PRENDRE VITE SES RESPONSABILITES ?
En infiltrant les égouts de l’Habitat, « Le Témoin » a pu constater qu’il y existe bon nombre de directeurs qui refusent d’aller à la retraite. Pire, ils continuent toujours de toucher des salaires de complaisance estimés à 4 millions Cfa environ
Dans une de ses éditions, « Le Témoin » quotidien avait annoncé le départ du désormais ex-Dg de la Bhs, Bocar Sy, par la…fenêtre. Ce alors qu’il devait quitter l’habitat par la grande porte depuis sa retraite en 2021 soit trois ans de prolongation illégale ou négociée.
Malheureusement, Bocar Sy avait du mal à comprendre que toute chose a une fin après 14 ans passés à la tête de la Banque de l’Habitat du Sénégal (Bhs) comme directeur adjoint puis comme directeur général. Pour preuve, il a été violemment soufflé voire balayé par les réacteurs de « Jubanti » activés par le président Bassirou Diomaye Faye.
Il est remplacé au poste de Dg par Mme Astou Rose Gaye, une brillante femme, cadre de banque. Laquelle Mme Gaye est appelée à exercer ses pleins pouvoirs à la tête de la Bhs dès sa nomination par le conseil d’administration. Car tous les actes signés et décisions prises engagent désormais sa responsabilité même si l’ex- Dg Bocar Sy semble faire de la résistance sous prétexte d’attendre la validation de la Commission bancaire de l’Umoa basée à Abidjan.
Non ! Cette commission ne fait qu’une validation de principe, et l’échéance peut durer des mois. « Donc Mme Astou Rose Gaye doit prendre ses responsabilités en faisant organiser très rapidement sa prise de fonction en tant que Dg entrante. Parce que M. Sy n’est plus habilité à décider au nom de la banque. Donc Mme Gaye doit s’imposer. Sinon demain, elle sera comptable juridiquement d’éventuels dossiers brulants ou empoisonnés » estime un professeur agrégé en Economie et Gestion
En infiltrant les égouts de l’Habitat, « Le Témoin » a pu constater qu’il y existe bon nombre de directeurs qui refusent d’aller à la retraite. Pire, ils continuent toujours de toucher des salaires de complaisance estimés à 4 millions cfa environ au détriment de la Bhs.
Face à cette situation inadmissible, la dame doit prendre des mesures fortes pour jeter tous ces directeurs et cadres « obsolètes » par la fenêtre. Pendant ce temps, un brillant jeune cadre du nom de B. S. Ndiaye est illégalement poussé à la démission. Une chose est sûre, l’honorable Bocar Sy n’avait rien vu venir puisque le départ inattendu du président Macky Sall aurait faussé ses calculs d’éternel Dg. Hélas, il avait pourtant tout fait pour plaire à l’ancien Président allant jusqu’à implanter une agence de la Bhs dans la désertique région de Fatick pour faire les yeux doux au président Macky Sall. Dommage qu’il n’ait pas eu le temps d’ouvrir une agence de la BHS à Ndiaganiao !
COMPETITION INTERCLUB, LE POINT SUR LES NATIONS LES PLUS REPRESENTEES
Les tours préliminaires des compétitions interclubs 2024-2025 de la Confédération africaine de football (CAF) sont achevées dimanche soir. Le point sur les nations les plus représentées en perspective du tirage au sort de groupes.
iGFM (Dakar) Les tours préliminaires des compétitions interclubs 2024-2025 de la Confédération africaine de football (CAF) sont achevées dimanche soir. Le point sur les nations les plus représentées en perspective du tirage au sort de groupes.
Avec quatre participants, deux en Ligue des champions (CR Belouizdad et MC Alger) et autant en Coupe de la Confédération (USM Alger et CS Constantine), l’Algérie est la nation la plus représentée aux côtés de l’Egypte, laquelle compte également deux équipes dans chaque tournoi, à savoir le tenant Al Ahly et Pyramids en LdC, et Zamalek et Al Masry en CdC.
Le Maroc a failli, la RDC fait bonne figure, la Tunisie pâlit
Vient ensuite le Maroc et ses trois représentants (Raja Casablanca et AS FAR Rabat en LdC, et RS Berkane, finaliste malheureux de la dernière édition en CdC) sur le même pied d’égalité avec l’Afrique du Sud et l’Angola. Le royaume chérifien aurait pu glaner quatre places lui aussi n’eût été l’élimination de l’Union de Touarga en CdC. À l’instar des Marocains, les Sud-Africains répertorient deux formations en LdC (Mamelodi Sundowns et Orlando Pirates) et une seule en CdC (Stellenbosch). Tout l’inverse des Angolais qui comptent une équipe en LdC (Sagrada Esperança) et deux en CdC (Lunda Sul et Bravos do Maquis).
La RDC se présente avec le TP Mazembe et l’AS Maniema Union, tous deux qualifiées en LdC, mais en ayant perdu ses deux représentants en CdC, Vita Club et le FC Lupopo. Deux, c’est également le nombre de représentants ivoiriens cette saison, à savoir le Stade d'Abidjan en LdC et l’ASEC Mimosas en CdC (San Pédro en LdC et le Racing Abidjan en CdC ont en revanche pris la porte). Idem pour la Tunisie qui place une équipe dans chaque compétition (l’Espérance de Tunis de Youcef Belaïli en LdC et CS Sfaxien en CdC). Un faible score cependant en comparaison aux nombres élevés de représentants lors des précédentes éditions.
Le Mali fait carton plein, le fiasco libyen
Idem en ce qui concerne la Tanzanie, plus en retrait qu’à l’accoutumée avec cette fois deux participants (Young Africans en LdC, et Simba en CdC). Le Mali signe deux ambassadeurs lui aussi, mais surtout un carton plein. Puisque ses deux équipes, le néophyte Djoliba en LdC, et le Stade Malien en CdC, ont toutes décroché leurs billets.
Avec un représentant (Jaraaf en CdC) sur deux durant les éliminatoires, le Sénégal ne s’en sort pas trop mal. Al-Hilal de Florent Ibenge sauve l’honneur pour le Soudan, lequel n’a inscrit aucun club en LdC.
À noter le fiasco de la Libye, qui a vu ses quatre écuries piégées lors des qualifications (Al Ahly Benghazi et Al Nasr en LdC, et Al Ahli Tripoli et Al Hilal Benghazi en CdC). Le Cameroun, le Ghana et la Guinée, qui avaient eu un seul représentant par compétition, ont également fait chou blanc.
LES CHIFFRES ALARMANTS DU CHOMAGE ET DE L'EMPLOI
Au Sénégal, les clignotants de l’économie sont actuellement inquiétants. Ceux de l’emploi aussi. En effet, le taux d’activité et le taux d’emploi ont chuté durant le second trimestre de l’année 2024, tandis que le taux de chômage est, lui, monté en flèche
Au Sénégal, les clignotants de l’économie sont actuellement inquiétants. Ceux de l’emploi aussi. En effet, le taux d’activité et le taux d’emploi ont chuté durant le second trimestre de l’année 2024, tandis que le taux de chômage est, lui, monté en flèche.
Le rapport du Fonds monétaire international (Fmi) avait révélé une situation économique et financière inquiétante. Celui de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) sur l’emploi est, lui aussi, très alarmant.
En effet, durant le second trimestre de l’année, c’est-à-dire du mois d’avril à fin juin, le taux de chômage a grimpé à 21.6%, alors qu’il était à 18.6 % à la même période de l’année 2023. «Ce qui représente une augmentation de 3 points de pourcentage», signale l’Ansd dans son rapport.
Le taux d’activité aussi est inquiétant. Il a reculé de 5.9% par rapport à la même période de l’année dernière. Il s’est placé à 57.6%, renseigne l’Agence nationale de la statistique et de la démographie dans son enquête nationale sur l’emploi au Sénégal (Enes-Deuxième trimestre 2024).
Le taux d’emploi, qui mesure la part des personnes en emploi parmi celles en âge de travailler, n’a pas non plus progressé. Au contraire, il est ressorti a 40,8% durant le second trimestre de cette année, contre 46% au deuxième trimestre de 2023. Soit une baisse de 5,2%.
L’emploi salarié, qui s’est situé à 36,1% durant le trimestre sous revue, est, lui aussi, en déliquescence, puisqu’il s’est rétractée de 1,3% par rapport à la même période de l’année 2023 où il était à 37.4%.
ON NE PEUT PAS ETRE UN PARTI AU POUVOIR SANS CONTROLER DAKAR
Le jackpot en vaut la chandelle ! Plus qu’un grenier de sièges pour l’Assemblée, Dakar est aussi politiquement convoitée du point de vue symbolique. Inutile donc de dire que c’est au cœur de cette capitale que vont se jouer les plus intenses joutes...
Le jackpot en vaut la chandelle ! Plus qu’un grenier de sièges pour l’Assemblée, Dakar est aussi politiquement convoitée du point de vue symbolique. Inutile donc de dire que c’est au cœur de cette capitale que vont se jouer les plus intenses joutes de ces Législatives anticipées. Mieux, le caractère quasi exceptionnel du contexte préfigure à lui seul la force de l’enjeu. Autrement dit, un parti présidentiel décidé à laver l’affront face à d’anciens alliés qu’il considère avoir conduit jusqu’à destination, avant d’être «trahi» en tant que locomotive électorale de Yewwi askan wi. Sur ce, les esprits sont évidemment braqués sur Khalifa Sall et ses camarades dont le plus ciblé Barthélémy Dias.
Bien que frappé d’inéligibilité aux Législatives, le maire de Dakar est farouchement attendu sur le terrain par Abass Fall, patron de Pastef dans la capitale. «Ce qui est sûr, c’est que le Pastef va reprendre Dakar. On connait d’ailleurs le rôle que nous y avons joué lors des précédentes élections. Rien que pour la Présidentielle, nous avons remporté 280 000 voix. Surtout qu’on ne peut pas être un parti au pouvoir sans contrôler Dakar. Parce que qui gagne Dakar gagne le Sénégal», avait juré le parlementaire au cours de l’émission «Banc public» sur Seneweb. C’est dire que pour quelqu’un qui rêvait de conduire la liste de Yewwi à Dakar aux dernières Locales, puis Législatives avant d’être écarté au profit de Barth’, l’heure de la revanche a sonné.
KEEMTAAN Gi - JEU DE CATINS
Il ne restait plus que ça pour écrire un scénario macabre sur l’émigration irrégulière. De cette pirogue en dérive et transportant de nombreux macchabées, il fallait en faire un tombeau pour ces malheureux et un lieu de mémoire pour tous ces jeunes desperados qui pensent que l’Europe reste l’Eldorado alors que des compatriotes y font la manche ou tapinent pour survivre. De tout cela, pourtant, et pendant que des militants de l’ex-Armée mexicaine se livrent à une danse canaille sur ces cadavres dont ils font endosser le « crime » aux nouveaux arrivants, l’ex-Chef porte la plus grande responsabilité. Il a certes construit des infrastructures pour lesquelles il a surendetté notre pays, il n’empêche : il est à l’origine de l’extrême détérioration de la situation économique et des affaires de ce pays. A preuve, chaque jour, son lot de crimes économiques dévoilés. Hélas, plutôt que d’arrêter l’hémorragie, il regardait ses caudataires dépecer les finances publiques. Et ce sont les mêmes qui ont dirigé ce pays douze ans durant, qui viennent solliciter nos suffrages, nous invitant à les rejoindre pour le… redressement économique et social de Galsen ! Le ridicule ne tue plus… Vous connaissez l’histoire du voleur qui crie au voleur ! Voilà ce que font les gens de l’ancien régime qui, ce faisant, insultent notre intelligence et nous prennent pour des demeurés. Des gens qui auraient dû avoir la pudeur de se cacher mais qui s’agitent pendant que les plus malhonnêtes d’entre eux désertent le bateau APR qui tangue, se réfugiant dans des combinaisons politiciennes contre nature dans une tentative maladroite d’échapper à la reddition des comptes. Et dans certaines de ces alliances, on y trouve du tout. Des ennemis d’hier qui se donneront un baiser de Judas et d’autres que tout oppose et qui s’enlacent pour un tango qui ne va guère durer. Un conglomérat de loosers, de dépités et d’aigris qui s’opposent au nouveau pouvoir par pure méchanceté. A l’instar de l’autre qui disait avoir le Sénégal au cœur avant que l’on ne découvre le carnage, une bonne partie de ces messieurs et dames, qui se livrent à un jeu de catins pour les législatives, se donnant au plus offrant, n’a point le Sénégal au cœur. Ils sont plutôt plus soucieux de la pérennisation de privilèges après avoir participé au pillage de nos ressources tout en enfonçant ce charmant pays dans une extrême pauvreté. KACCOOR BI - LE TEMOIN
COUP DE CHAPEAU MOUHAMADOU MAKHTAR CISSE DISTINGUE !
A l’image du « Wanted », du « Coup de Sabot » et du fameux « Al Khayri », le « Coup de Chapeau » est une vieille rubrique du « Témoin » née en 1990, au moment du lancement de l’hebdomadaire ancêtre de votre quotidien préféré. Comme son nom l’indique, il était destiné à rendre hommage aux personnes qui s’étaient distinguées par leurs propos, leurs écrits ou leurs actions, qui avaient accompli un exploit ou suscité l’admiration du public. Justement, il y a de quoi dépoussiérer exceptionnellement cette vieille rubrique pour la décerner à l’ancien ministre de l’Intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé qui a tout récemment réussi la prouesse d’organiser des élections présidentielles libres et transparentes aboutissant à l’ascension de Serigne Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême de notre pays. En plus de ses qualités d’excellent homme d’Etat, Mouhamadou Makhtar Cissé vient de prouver qu’il excelle également dans le domaine du Btp pour avoir conduit les travaux de la grande Mosquée de Tivaouane. Une mosquée intelligente à l’architecture démesurée qui n’existe nulle part ailleurs qu’à La Mecque. En présentant les spécifications hors normes de l’édifice au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, aux côtés du Premier ministre Ousmane Sonko, le coordinateur de la Jama’atu Nuur As’souniyu, Mouhamadou Makhtar Cissé, a étalé toute son expertise en la matière qui fait la fierté de toute la communauté tidianiya. Pour cette nouvelle corde à son arc, après ses brillants exploits à la tête de la Senelec, les membres de la rédaction du « Témoin » se sont réunis pour décerner à l’unanimité ce présent « Coup de Chapeau » à l’également inspecteur général d’Etat Mouhamadou Makhtar Cissé. Félicitations !
REDDITION DES COMPTES DEMAIN, LA TRAITE DES AVOCATS !
Devant l’inéluctable reddition des comptes, les juges aiguisent leurs glaives, les voleurs confectionnent leurs chéquiers et les avocats se frottent déjà les mains. « Le Témoin » quotidien a appris que ces derniers temps, plusieurs dignitaires de l’ancien régime de Macky Sall fouillent dans leurs carnets d’adresses à la recherche de bons avocats. Ou alors ces milliardaires cherchent à recontacter leurs vieux avocats qu’ils avaient perdus vue. Selon les confidences d’un clerc, un richissime ancien ministre est allé « dépoussiérer » son répertoire pour pouvoir dénicher le numéro téléphonique de son conseil juridique qu’il avait longtemps bloqué. Une chose est sûre : avec le nombre des dossiers relatifs à la reddition des comptes, il faut s’attendre une avalanche de procès ! Ce qui fait que la traite des avocats est déjà ouverte !
LEGISLATIVES PUR, TAXAWU, ARC, PRP, GUEUM SA BOPP,LES SERVITEURS, AGIR LANCENT LA COALITION SAMM SA KADDU/ SAUVER LE SENEGAL
La coalition Samm Sa Kaddu/ Sauver le Sénégal pourrait bien peser lors des législatives. Elle regroupe des partis politiques comme PUR, Taxawu, ARC, PRP, Gueum sa Bopp, les Serviteurs, AGIR. Des formations qui, à des degrés divers, ont une certaine représentativité politique dans ce pays. Parmi ses poids lourds, on peut retenir de PUR de Serigne Moustapha Sy, Taxawu de Khalifa Sall, ARC de Anta Babacar Ngom, le PRP de Déthié Fall, les Serviteurs de Pape Djibril Fall et Agir de Thierno Bocoum. La coalition Samm Sa Kaddu/ Sauver le Sénégal annonce dans un communiqué sa création en préparation des élections législatives du 17 novembre. Elle dénonce l’échec du régime actuel à tenir ses promesses, pointant les difficultés économiques, la hausse du coût de la vie, le chômage, et le désespoir des jeunes qui risquent leur vie en émigrant clandestinement. La coalition prône une meilleure gestion gouvernementale, via un contrôle parlementaire renforcé, pour rétablir l’équilibre des pouvoirs et améliorer la gouvernance. Elle se veut ouverte à d’autres forces vives pour construire un Sénégal plus juste et solidaire. La coalition Samm Sa Kaddu/ Sauver le Sénégal a été mise sur pied, selon ses initiateurs, pour offrir aux populations des représentants crédibles, capables d’assumer pleinement le rôle de parlementaires au service exclusif du peuple sénégalais. « Notre objectif est de constituer une majorité parlementaire forte qui permettra d’instaurer une cohabitation au sein de l’exécutif, garantissant ainsi un véritable équilibre des pouvoirs et une meilleure gouvernance » selon les initiateurs de Samm Sa Kaddu.
LEGISLATIVES DES PDS «AUTHENTIQUES» REJETTENT UNE ALLIANCE AVEC L’APR ET PARTICIPENT A L’ELECTION
Le PDS est traversé par une grave crise. En tout cas hier, des fortes personnalités du parti de Me Abdoulaye Wade, notamment Doudou Wade, Tafsir Thioye, Woré Sarr et autres ont décidé de participer aux élections législatives en dehors de leur formation politique. Une manière de dénoncer vivement l’annonce d’une future coalition entre le PDS et l’APR. Pour les frondeurs, cette alliance constitue une trahison des fondateurs du PDS et une « infamie » pour les militants qui ont lutté pendant des années contre le régime de Macky Sall. « Nous ne pouvons pas accepter que le PDS, un parti historique, se transforme en un parti « yobaléma » mendiant son soutien auprès de ceux contre qui il s’est toujours opposé » a indiqué l’ancien porte-parole du PDS Tafsir Thioye.
LEGISLATIVES LA JOURNALISTE MARIAM SELLY KANE CANDIDATE
Parmi les listes des législatives, il faut compter avec celle de la journaliste à la RTS Mariam Selly Kane. La consoeur a décidé de prendre part à la compétition sous la bannière de la coalition MSK Dekkal Yaakaar avec une coalition composée de personnalités indépendantes. Ce mardi elle va décliner sa profession de foi au cours d’une conférence de presse. « C’est une formidable opportunité de redistribuer les cartes, d’équilibrer notre représentation parlementaire et de renforcer la présence de femmes et d’hommes de qualité dans le dispositif de prise de décisions pour la nation sénégalaise » indique la journaliste dans un communiqué.
Par Falilou MBALLO
CAPITAL MORTAL KOMBAT !
Si, à l’intérieur du pays, la course aux sièges sera âprement disputée pour ces Législatives anticipées, à Dakar, la bataille pour les 7 le sera davantage.
Si, à l’intérieur du pays, la course aux sièges sera âprement disputée pour ces Législatives anticipées, à Dakar, la bataille pour les 7 le sera davantage. Entre unnouveau pouvoir tenu de s’imposer, le camp de Taxawu, détenteur de la municipalité de cette ville et un Amadou Ba, chef de l’opposition obligé de s’affirmer dans son fief, l’enjeu augure un mortal kombat.
Le jackpot en vaut la chandelle ! Plus qu’un grenier de sièges pour l’Assemblée, Dakar est aussi politiquement convoitée du point de vue symbolique. Inutile donc de dire que c’est au cœur de cette capitale que vont se jouer les plus intenses joutes de ces Législatives anticipées. Mieux, le caractère quasi exceptionnel du contexte préfigure à lui seul la force de l’enjeu. Autrement dit, un parti présidentiel décidé à laver l’affront face à d’anciens alliés qu’il considère avoir conduit jusqu’à destination, avant d’être «trahi» en tant que locomotive électorale de Yewwi askan wi. Sur ce, les esprits sont évidemment braqués sur Khalifa Sall et ses camarades dont le plus ciblé Barthélémy Dias. Bien que frappé d’inéligibilité aux Législatives, le maire de Dakar est farouchement attendu sur le terrain par Abass Fall, patron de Pastef dans la capitale. «Ce qui est sûr, c’est que le Pastef va reprendre Dakar. On connait d’ailleurs le rôle que nous y avons joué lors des précédentes élections. Rien que pour la Présidentielle, nous avons remporté 280 000 voix. Surtout qu’on ne peut pas être un parti au pouvoir sans contrôler Dakar. Parce que qui gagne Dakar gagne le Sénégal», avait juré le parlementaire au cours de l’émission «Banc public» sur Seneweb. C’est dire que pour quelqu’un qui rêvait de conduire la liste de Yewwi à Dakar aux dernières Locales, puis Législatives avant d’être écarté au profit de Barth’, l’heure de la revanche a sonné.
«Borom Ndakaaru» menacé
Pour l’autre camp qui se revendique «BoromNdakaaru», c’est aussi l’occasion de prouver qu’il reste maitre des lieux. Mieux, après la grosse déception de la Présidentielle, Khalifa Sall, ou Taxawu, court le risque de ne garder que la mairie. En attendant les prochaines Locales. Il est loin le temps où il mettait en ballotage le parti au pouvoir en 2017 avec une différence de 2000 voix dans le département de Dakar en faveur de Benno qui avait fini par rafler les 7 sièges. Une inter-coalition avec le Ps et Amadou Ba ou le Pur comme annoncé sera-t-elle suffisant pour reprendre la main à Dakar, après le score fleuve de la coalition Diomaye Président à Dakar et ailleurs ? Taxawu n’a pas d’autre choix que de trouver une formule puissante à la dimension de Yewwi-Wallu.
Amadou Ba contre l’Apr, le combat des frères ennemis
Prêt à se lancer dans sa «Nouvelle responsabilité» politique, Amadou Ba est l’autre baron attendu dans cette bataille de Dakar. À l’image d’un Abass Fall, lui aussi est sûrement loin d’avoir digéré le choix qui était porté sur Diouf Sarr comme tête de liste de Benno à Dakar aux Locales de janvier 2022. Probablement, l’Apr (re)mettra l’homme de Yoff dans la capitale. Emancipé du mentorat politique du Président Macky Sall qui l’avait contraint de faire profil bas, le leader de l’opposition (au regard des résultats de la dernière Présidentielle) n’a plus droit à l’échec dans son propre fief. Avec ces Législatives, il est appelé une nouvelle fois à prouver que c’était Macky Sall qui avait obstrué son ascension, quoique n’importe quel schéma aurait difficilement résisté à la vague Yewwi-Wallu en 2022. Et pour un homme politique de sa trempe qui aspire à la Présidence, c’est maintenant ou jamais !
L’AFRIQUE FRANCOPHONE EN QUETE DE SOLUTIONS DURABLES
Du 23 au 26 septembre 2024, un atelier d'envergure se déroule sous l'égide de la FAO, avec pour objectif de renforcer les capacités des pays d'Afrique francophone en matière de gestion des ressources naturelles et de l’environnement
Du 23 au 26 septembre 2024, un atelier d'envergure se déroule sous l'égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), avec pour objectif de renforcer les capacités des pays d'Afrique francophone en matière de gestion des ressources naturelles et de l’environnement. Réunissant des experts issus de 20 pays, cet événement se tient dans un contexte alarmant de dégradation accélérée des écosystèmes sur le continent, menaçant à la fois la biodiversité, les moyens de subsistance des populations locales et la sécurité alimentaire.
L'atelier vise à fournir aux participants des outils pratiques pour une meilleure gouvernance des ressources naturelles renouvelables, notamment les forêts, les pêches, l'eau et les terres agricoles. Les responsables de différents ministères, ainsi que des techniciens, travaillent ensemble pour repenser et améliorer les mécanismes actuels, souvent jugés inefficaces et non coordonnés ; ce qui fragilise la protection des écosystèmes africains.
DES CHIFFRES ALARMANTS SUR LA DEFORESTATION ET LA DEGRADATION DES ECOSYSTEMES
Selon M. Makhfouss Sarr, représentant de la FAO, l’Afrique perd chaque année environ 4,4 millions d’hectares de forêts, principalement en raison de l’expansion agricole et de l’exploitation abusive des ressources forestières. Entre 2015 et 2020, cette situation a engendré des pertes colossales en matière de biodiversité, affectant non seulement la faune et la flore, mais aussi les services éco-systémiques indispensables, comme la régulation des eaux, la pollinisation des cultures et la conservation des sols.
Ces impacts ne se limitent pas aux seuls écosystèmes terrestres. Les écosystèmes côtiers souffrent également de la surexploitation. La dégradation des zones côtières engendre des pertes économiques estimées à plusieurs centaines de millions de dollars par an. A en croire, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), 34% des pêcheries marines sont exploitées de manière non durable, accentuant la vulnérabilité économique des communautés côtières.
Les pertes en services éco-systémiques sont quantifiées à hauteur de 5,3 milliards de dollars par an, selon The Economics of ecosystem and biodiversity (TEEB, 2021). Ces services incluent notamment la pollinisation des cultures, essentielle pour la production agricole, ainsi que la régulation hydrique et la conservation des sols, toutes deux vitales pour la résilience des systèmes agricoles face au changement climatique.
D’ailleurs, le secteur agricole en Afrique est l’un des principaux responsables de cette pression sur les ressources naturelles. La productivité agricole y est faible, contraignant les populations rurales à étendre sans cesse les surfaces cultivées, souvent au détriment des forêts et des zones de biodiversité. «L’agriculture de subsistance, conjuguée à l’absence de pratiques agricoles durables, met une pression sans précédent sur les écosystèmes naturels», souligne l’assistant au Représentant de la FAO au Sénégal chargé de Programmes, M. Makhfousse Sarr.
Cette pression est exacerbée par les effets du changement climatique, qui perturbent les écosystèmes naturels et compromettent leur durabilité. Les communautés locales, déjà fortement dépendantes des ressources naturelles, se retrouvent piégées dans un cercle vicieux de surexploitation ; alors que les écosystèmes dont elles dépendent se dégradent de plus en plus.