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18 septembre 2025
TROP C'EST TROP !
Le meurtre violent de Falikou Koulibaly, le président de l'Association des Ivoiriens en Tunisie, dimanche, a choqué une partie de la population et relancé le débat autour du racisme anti-Noir en Tunisie
Ils étaient plusieurs centaines, Ivoiriens et ressortissants subsahariens, à descendre dans les rues de la capitale Tunis lundi et mardi pour exprimer leur colère à la suite de l'assassinat du président de l'association de la communauté ivoirienne en Tunisie.
Que s'est-il passé ?
Falikou Coulibaly, 33 ans, père de deux enfants, a été poignardé à mort, dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 décembre, à La Soukra, un quartier de la banlieue nord de Tunis lorsque deux hommes ont tenté de lui voler son téléphone, selon les autorités. « Deux hommes l'ont attaqué et l'ont poignardé », a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Sûreté nationale, Walid Hakima, qui a fait état de l'arrestation de cinq personnes en lien avec ce meurtre. L'un d'entre eux, âgé de 20 ans, a aussitôt avoué le crime et été écroué.
Comment réagissent les autorités ?
Le ministre tunisien chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la Société civile et des Droits de l'homme, Mohamed Fadhel Mahfoudh, a reçu dès lundi la famille de Falikou Coulibaly. S'exprimant ce mercredi sur les ondes de Shems FM, le ministre a indiqué que l'épouse du président de l'Association des Ivoiriens de Tunisie sera rapatriée avec la dépouille au cours de cette journée. Il a par ailleurs précisé que cette dernière réside en Tunisie depuis vingt-cinq mois de manière illégale. Un statut que ne partageait pas son époux, qui était en situation régulière. « Toutes les mesures seront prises pour faciliter le retour de la femme de Falikou Coulibaly à son pays natal, on a appelé le ministère de l'Intérieur pour examiner ce dossier », déclare Mohamed Fadhel Mahfoudh, en ajoutant : « C'est un cas exceptionnel, nous devons prendre des mesures exceptionnelles. » La situation exceptionnelle qu'évoque à demi-mot le ministre est le fait que pour pouvoir rentrer chez eux, les étrangers en situation irrégulière doivent s'acquitter d'une pénalité. En effet, entre la Côte d'Ivoire et la Tunisie, aucun visa n'est nécessaire pour les séjours touristiques de moins de 90 jours. Au-delà, ceux qui restent et échouent à obtenir un titre de séjour doivent s'acquitter à leur départ d'une somme équivalente à 25 euros par mois passé irrégulièrement sur le sol tunisien. Pour Madame Coulibaly, cette somme s'élèverait à 2 000 dinars tunisiens.
Les actes de racisme de plus en plus remontés
Sur le front des manifestations, le ministre Mohamed Fadhel Mahfoudh a voulu là aussi rassurer quant au caractère raciste du meurtre. « Les Tunisiens ne sont pas racistes. Tous les Ivoiriens et les Africains sont les bienvenus parmi nous, la Tunisie lutte contre toutes les formes de discrimination raciale », affirme-t-il.
Trop tard. Quoique la motivation raciste du crime ne soit pas établie par la Justice, ce meurtre relance le débat sur les agressions, verbales ou physiques, à caractère raciste que subissent les subsahariens et les Noirs en Tunisie. Certains ont exprimé leur colère dans la rue en organisant des rassemblements de protestation à Tunis. « C'est un crime raciste », a affirmé Naounou Herman, secrétaire général de l'Association des Ivoiriens en Tunisie cité par l'AFP. « Nous organisons cette manifestation pour montrer au monde que nous sommes fatigués de la violence contre nous tout le temps [...] Koulibaly a été tué parce qu'il voulait défendre ses frères et ses sœurs », a-t-il ajouté.
La Ligue tunisienne des droits de l'homme a appelé dans un communiqué les autorités à « garantir la sécurité de tous les citoyens », dont les étrangers. Des associations, comme l'Association des Ivoiriens de Tunisie, se font régulièrement l'écho d'agressions visant des personnes en raison de leur couleur de peau. En août, une femme ivoirienne qui avait réagi à des insultes à Tunis avait été violemment frappée.
Sur les réseaux sociaux, les internautes interpellent directement les autorités.
Sur Twitter, pour cet internaute, « la dernière agression meurtrière dont a été victime un ressortissant ivoirien vivant en Tunisie est à saisir par les autorités concernées comme un avertissement et un signal témoignant de l'ampleur de plus en plus grave que revêt le racisme en Tunisie. »
« Régulièrement témoin en Tunisie et souvent relaté par les cousins maghrébins, le déclassement social [racisme en fait] des Noirs dans ces pays est d'une cruauté primitive hallucinante avec des codes ancestraux dingues... que leur parole se libère, c'est un début », se réjouit cet internaute, qui publie un lien vers une vidéo où plusieurs témoignages de subsahariens se succèdent.
En octobre, le Parlement tunisien avait voté une loi attendue de longue date criminalisant les propos racistes, l'incitation à la haine et les discriminations, une avancée qualifiée d'« historique » par les associations défendant les minorités. « L'incitation à la haine », les « menaces racistes », la « diffusion » et « l'apologie du racisme » ainsi que la « création » ou la « participation à une organisation soutenant de façon claire et répétitive les discriminations » sont passibles de un à trois ans de prison, et jusqu'à 3 000 dinars (1 000 euros) d'amende.
«APRES L’AFRIQUE, NOUS VISONS LE TOP 4 MONDIAL»
Le Sénégal a conservé son titre de champion d’Afrique de Beach Soccer en remportant la CAN2018 en Egypte. Capitaine des « Lions »durant ce tournoi, Al Seyni Ndiaye a soulevé pour la 5ème fois ce trophée tant convoité.
Dans cet entretien qu’il a accordé à «L’AS», le sociétaire du Real Munster (Allemagne) est revenu sur le parcours du Sénégal, mais aussi sur les prochaines échéances. Selon le meilleur gardien de l’édition2018,intégrer le top 4 à la prochaine coupe du monde (2019) reste l’objectif majeur de l’équipe.
L’AS : Al Seyni, quel sentiment vous anime, après ce sacre, le 5ème de votre carrière?
Al Seyni : Nous rendons grâce à Dieu. C'est avant tout un sentiment de satisfaction. En allant en Egypte, nous avions comme objectif de défendre notre titre. Et par la grâce de Dieu, cela s'est réalisé. Nous sommes très contents, mais aussi fiers de donner au Sénégal ce cinquième titre de champion d'Afrique.
Quelle a été la clé de cette victoire en Egypte?
Je dirai tout simplement la solidarité. Nous avons travaillé en équipe, tout en ayant en tête le même objectif, celui de rentrer avec le trophée à Dakar. Dans ces genres de compétitions, il faut la solidarité, mais aussi un mental fort.
A quel moment avez-vous senti que le titre été à votre portée?
Je pense que dès notre premier match contre le Nigéria, nous avions à l'esprit le trophée. Nous étions en Egypte pour défendre notre bien. Donc, nous avions cela en tête, avant même de débuter la compétition. Ce n'était pas évident, mais nous nous sommes battus pour y arriver. Le Sénégal était l'équipe à battre, mais nous n'avons jamais douté.
En ouverture, vous aviez difficilement battu le Nigeria, contrairement à la finale où c’était un peu facile. Qu’est-ce qui explique cela?
Nous savions que notre premier match contre le Nigéria n'allait pas être facile. Nous avions battu cette même équipe en 2016 en finale, chez elle. Du coup, le Nigeria est venu avec un esprit revanchard. Ce qui a fait que le match a été difficile. Mais nous avions finalement gagné lors de la séance des tirs au but. En finale, ils étaient également très motivés et espéraient qu'ils nous battraient. Ce match n'était pas aussi facile. Jusqu'au second quart temps, nous n'avions qu'un but d'avance (2-1). C'est au troisième quart temps qu'ils ont cédé. Nous avons imposé notre jeu pour l'emporter. Vous avez fait cinq matchs en autant de victoires. C’est le Sénégal qui est trop fort ou ce sont les adversaires qui sont faibles? Nous avons certes eu cinq matchs avec autant de victoires. Mais, je vous assure que nos adversaires n'étaient pas faibles. Nous avons bien préparé ce tournoi. Le travail fait au centre Toubab Dialaw a été d'un apport considérable. C'est un bon cadre pour nos équipes. C'est une très belle initiative de la Fédération Sénégalaise de Football (Fsf). Nous avons fait un bon stage et cela a payé lors de cette Can 2018.
Peut-on dire que l’équipe était dans des conditions de performances durant ce tournoi?
Nous avons fait un bon tournoi, car nous étions dans de bonnes conditions. Nous remercions l'Etat du Sénégal, la Fédération Sénégalaise de Football, le président du foot spécifique Oumar Guèye Ndiaye. Abdoulaye Sow nous a beaucoup motivés durant cette compétition. Il suffisait de le voir pour avoir une motivation supplémentaire. Mention spéciale au manager Ibrahima Ndiaye «Chita», à l'entraineur et son staff. Nous demandons aux Sénégalais de continuer de prier pour nous. Nous dédions ce trophée à feu Daouda Badji. Il a toujours été avec nous. Donc, ce titre est pour lui. Je souhaite que l'année 2019 soit une année de victoire pour le Sénégal.
Le Sénégal est qualifié pour le mondial 2019 au Paraguay. Quel sera l'objectif des Lions?
Je pense que c'est connu de tous. Notre objectif sera d'intégrer le top 4 mondial. Jusque-là, aucun pays africain n'a atteint les demi-finales. Et nous voulons être les premiers à le faire. C'est l’objectif qu'on s'est fixé et cela date de 2016. On est champion d'Afrique et on est content. Mais on n'a pas encore atteint le vrai objectif, c’est-à-dire dire le top 4 mondial. Et pour y arriver, il faudra travailler. Les autorités doivent aussi nous accompagner en y mettant les moyens nécessaires. Il nous faut des matchs amicaux également. C'est sur ce point que les pays européens ont une avance sur nous. Je lance un appel au Directeur technique national (Dtn) et aux dirigeants d'augmenter les clubs de Beach Soccer au Sénégal. Cela permettra aux joueurs d'avoir beaucoup de matchs, mais aussi au manager et son staff de détecter d'autres talents. On parle de l'équipe nationale du Sénégal. Donc, cela ne doit pas s'arrêter seulement à Dakar, Thiès ou Saint-Louis.
Le top 4 mondial, votre manager «Chita» en fait une priorité. Pensez-vous que c'est réalisable?
Il a raison d'y croire. C'est bien possible. Mais notre problème, c’est que nous n'avons que deux compétitions. La Coupe d'Afrique et le mondial. Ce qui n'est pas le cas des autres pays. Il y a la coupe intercontinentale. C'est toujours d'autres pays qui jouent à notre place, alors que le Sénégal est le tenant du titre. On reste là à ne rien faire et à attendre le dernier moment pour déclarer forfait. Il nous faut des compétitions et il est temps qu'on prenne cela au sérieux. Sans compétitions continues, ce sera difficile d'atteindre le top 4 mondial.
Le ministre des Sports avait indiqué que le président de la République allait vous recevoir. Qu'en est-il?
Je pense que nous avons tous entendu les propos du ministre des Sports. Il nous a dit que le chef de l'Etat n'était pas au Sénégal. Mais une fois de retour, ii allait tout faire pour que ce dernier puisse nous recevoir. Nous attendons encore. Comme j'ai l'habitude de le dire, nous sommes des ambassadeurs du Sénégal. Nous serons toujours là pour représenter dignement ce pays. Nous n'attendons pas de savoir ce que notre pays va faire pour nous. Nous cherchons plutôt à faire quelque chose pour notre pays. Que nous soyons reçus ou pas, nous continuerons toujours de défendre ce drapeau.
Comment avez-vous accueillie message du chef de l'Etat?
Cela nous a beaucoup touché. C'est une fierté de voir le président de la République nous citer en exemple. Dans sa lettre, il a demandé à la jeunesse de prendre exemple sur l'équipe nationale de Beach Soccer. Cela montre qu'il est derrière nous et qu'il apprécie ce que nous faisons.
Avez-vous eu des récompenses des autorités sénégalaises, après votre sacre?
Je pense que cela se fera. La Fédération sénégalaise de football est là. Nous avions eu des discussions avant cette compétition. Donc, il n’y a pas de raison de s'inquiéter. Le plus important, c'est d'atteindre les objectifs. On doit, dès à présent, penser aux prochaines échéances. Sous peu, nous allons reprendre les activités.
Cinquième titre, six fois meilleur gardien. Qu'est-ce que cela représente pour vous?
Je rends grâce à Dieu. C'est le résultat d'un travail bien fait. Et je pense que le mérite revient au groupe. Sans eux, je ne peux rien faire. Il n'y a pas de secret. Il faut juste travailler, croire en ses qualités, mais surtout rester humble et modeste. Je profite de l'occasion pour remercier mes coéquipiers. A moi seul, je ne pourrai jamais y arriver. Nous sommes une famille et nous travaillons en groupe. Donc, je partage ce titre individuel avec eux.
On remarque que le groupe est très proche du coach Ngalla Sylla. Qu’est-ce qui explique cette complicité?
Nous ne pouvons pas parler de Ngalla Sylla. Le Beach Soccer a connu une avancée significative depuis quelques années. Et depuis qu'il est là, il y a un plus. Techniquement, tactiquement, il a apporté sa touche. L'équipe est en nette progression. Nous ne le considérons pas comme un entraineur, mais comme un frère. Quand c'est le travail, chacun se concentre sur l’essentiel. Après, on retrouve nos habitudes. Parfois, c'est lui même qui fait le thé pour ses joueurs. La communication passe très bien avec lui,Ibrahima Ndiaye « Chita » ou encore le coach adjoint, Mamadou Diallo. La famille du Beach Soccer est une famille solidaire.
L’HEURE DE VÉRITÉ !
Macky, Idy et Gakou passent au Conseil constitutionnel demain pour vérification du décompte des parrains
Après la clôture des dépôts de parrainage, l’heure est à la vérification des dossiers. Macky, Idy et Gakou ouvrent le bal à partir de demain.
Les dépôts de parrainages bouclés depuis hier à minuit, place aux vérifications. Juste avant la clôture, le Conseil constitutionnel a publié le calendrier de vérification des parrainages pour les candidats déclarés en lice. Première à déposer sa liste de parrainage, la coalition Benno bokk yaakaar ouvre le bal demain à 8h 30. Retirant la fiche de convocation au nom de Mimi Touré, l’ancien ministre de la Culture, Abdoul Aziz Mbaye, a clamé la confiance de la majorité présidentielle pour son candidat Macky Sall. «Nous avons déposé un dossier consistant, cohérent et représentant l’ensemble du Sénégal», a-t-il réagi sur Sud Fm. Deuxième derrière le candidat du pouvoir selon l’ordre des dépôts, Idrissa Seck de la coalition Idy 2019 où son représentant est invité à vérifier son dossier de parrainage, juste après c’est-à-dire à 9h 30. Dans la même journée, El Hadji Malick Gakou, candidat de la Grande coalition de l’espoir, passe à 16h. Lui-même l’a confirmé hier en publiant sa lettre de convocation.
Prévue pour les journées de vendredi, samedi et dimanche, la phase de vérification des parrainages marque une nouvelle étape des candidatures à la Présidentielle. Il s’agira de soumettre à l’examen du juge constitutionnel, accompagné de 7 membres de la Société civile, le nombre de parrains qui devra se situer entre 53 mille 457 et 66 mille 820 pour prendre part à l’élection présidentielle. hier à 0 Heure, à la clôture du dépôt des dossiers de parrainage, il était fait état de 24 candidatures enregistrées au conseil constitutionnel.
Mais pour l’échéance électorale de février prochain, beaucoup de candidats déclarés n’y seront pas. La barre du parrainage fut trop haute pour certains. Sheikh Alassane Sène, dans une tribune, a renoncé à se présenter sans pour autant en expliquer les raisons. Cependant, le président du mouvement Daj dëpp jure avoir mobilisé le nombre de parrains requis.
Le juge démissionnaire, Ibrahima Hamidou Dème, a quant à lui aussi jeté l’éponge de même que Nafissatou Wade. Contacté par Sud Fm, le leader de la Convergence Deggu jëf assure avoir recueilli 58 mille 028 parrains, mais dans 6 régions. Raison pour laquelle elle dénonce les «incohérences» du parrainage. Pour autant, Mme Wade ne compte pas céder ses parrains. Sheikh Alassane Sène, Ibrahima Hamidou Dème et Nafissatou rejoignent ainsi Me Mame Adama Guèye, Ndella Madior Diouf, Mamour Cissé, Thierno Bocoum, Ngouda Fall Kane… En quelques mois, le nombre de candidatures déclarées passe d’une centaine à une vingtaine.
GADIAGA ET RAMPINO RISQUENT 5 ANS DE PRISON, GASTON MBENGUE LE SURSIS
Moïse Rampino, Cheikh Gadiaga, habitués du prétoire, et le promoteur de lutte Gaston Mbengue étaient hier devant la barre du Tribunal correctionnel de Dakar. Moïse Rampino est poursuivi pour association de malfaiteurs, tentative d’extorsion de fonds, co
. Alors que Cheikh Gadiaga et Gaston Mbengue ont été attraits pour diffamation, tentative d’extorsion de fonds et complicité de diffamation. Durant leur procès, le Parquet a requis 5 ans ferme contre Rampino et Cheikh Gadiaga et 3 mois avec sursis contre Gaston. Lesquels seront édifiés le 8 janvier 2019.
Ils se sont retrouvés en procès à cause de leur agissement présumé contre certaines personnalités publiques comme le ministre des Finances Amadou Ba, Mamour Diallo, le Dg des Domaines, l’opérateur économique El Hadji Mor Ndao, le colonel Issa Niang, Cheikh Alassane Sène et le directeur des Ads Pape Maël Thiam. Le promoteur de lutte était soupçonné de jouer le médiateur en demandant de l’argent aux personnes citées ci-haut.
A la barre, Moïse Rampino a assumé ses «écrits» en soutenant qu’il écrivait ses articles sur Sénégal-info «pour combattre le régime de Macky Sall et répondre aux articles commandités par le ministre de l’Economie, des finances et du plan dans certains sites». Alors que M. Mbengue a soutenu s’être rapproché de Cheikh Gadiaga pour le réconcilier avec Amadou Ba. Ce dernier, informe-t-il, leur «a donné une somme insignifiante en guise de reconnaissance».
En tout cas, la partie civile incarnée par Pape Maël Thiam et le colonel Issa Niang, défendue par Me El Hadji Diouf, a réclamé 200 millions F Cfa solidairement aux prévenus. Mais la défense a été scandalisée par le réquisitoire du Parquet. «C’est une justice sélective. Comment on peut requérir 5 ans de prison ferme contre Rampino et 3 mois avec sursis contre Gaston Mbengue ? Cette partialité dans le traitement de la procédure est anormale», tonne Me Ousseynou Fall, avocat de Moïse Rampino, qui a demandé une application bienveillante de la loi. Me Ciré Clédor Ly, avocat de Cheikh Gadiaga, a plaidé la relaxe purement et simplement de son client qui «n’est pas administrateur du site, mais ne gère que sa comptabilité», dit-il.
«LE PRIX DU SUCRE AU SENEGAL EST CINQ FOIS SUPERIEUR AU PRIX MONDIAL»
TOUR DE TABLE AVEC… Pr Ahmadou Aly Mbaye, économiste
Depuis 1972, la production de sucre au Sénégal est contrôlée par la Compagnie sucrière sénégalaise (Css). Une chasse gardée confortée par le rôle de l’Etat qui n’est pas neutre, selon le Pr Ahmadou Aly Mbaye. En marge de la présentation de la revue économique de l’Unacois/Jappo lundi, l’économiste a expliqué la cherté du prix du sucre au Sénégal.
Le président de la République a appelé la semaine dernière, à Paris, le secteur privé à contribuer à la réalisation des objectifs du Pse. Qu’en pensez-vous ?
Dans le contexte des pays en développement comme les nôtres, le développement du secteur privé est une activité qui se fait en synergie entre l’Etat et les acteurs du privé. C’est une activité à plusieurs niveaux. Appeler le secteur privé, c’est une chose. Mettre en place les conditions de son développement, c’est une autre chose. Cela implique à ramener le coût des facteurs à un niveau faible, faire en sorte que l’Etat et le secteur privé soient plus transparents. Dans ce pays, c’est un gros souci.
Faire des affaires avec des coûts de production raisonnables, c’est très compliqué. Ce qui fait que les entreprises soit se cachent, soit trouvent des arrangements avec l’Etat. Avant, on parlait de convention spéciale et maintenant cette expression n’existe plus. Mais tout le monde sait que les entreprises font des arrangements. A Paris, le Président a évoqué le cas des cimentiers. Cela prouve qu’il y a des arrangements qui se font entre les privés et l’Etat. Il faut créer les conditions de transparence et que les gens fassent des affaires sans avoir besoin ni de se cacher dans l’informel ni d’avoir des arrangements avec l’Etat.
Cette situation fait-il que le prix du sucre soit cher ?
Absolument ! C’est le résultat de ces arrangements. Le même procédé est utilisé pour les cimentiers, les sucriers et d’autres secteurs. C’est extrêmement pénible de créer une entreprise dans ce pays sans soit se cacher, soit avoir des arrangements avec l’Etat. C’est l’environnement qui pose problème avec le coût des facteurs, les procédures et l’implication de l’Etat dans le jeu de la concurrence.
En s’engageant dans ce type d’arrangement, de facto on s’implique. La compétition en économie, c’est très complexe. Quand vous intervenez pour appuyer un acteur, vous le faites forcément au détriment d’un autre. Lorsque vous appuyez un secteur, c’est un autre qui se retrouve lésé. Le manque de transparence est le problème fondamental dans le jeu de la concurrence au Sénégal.
Le prix du sucre vous paraît-il exagéré ?
Le prix du sucre au Sénégal est cinq fois supérieur par rapport au prix mondial, selon les années. C’est un gros souci, parce que l’Etat vient prendre part au profit d’un opérateur manufacturier (la Css). Mais dans d’autres secteurs aussi, c’est la même chose. L’Etat intervient presque partout. Ce n’est pas forcément mauvais, mais les modalités posent problème. L’Etat peut décider d’appuyer un secteur de façon ponctuelle pour le redresser, mais on ne doit pas le faire de façon permanente.
C’EST LA FIN DE L’EPIDEMIE DE LA DENGUE
Depuis le 1er décembre 2018, aucun nouveau cas n’a été déclaré, selon le ministère de la Santé et de l’action sociale qui avait mis en place un important dispositif de riposte.
C’est la fin de l’épidémie de la dengue qui s’est déclarée au Sénégal le 19 septembre 2018 avec à ce jour 342 cas confirmés. «Toutefois, une surveillance épidémiologique reste toujours maintenue com¬me par le passé pour toutes les maladies à potentiel épidémique», rassure le Msas qui «exhorte les populations au respect des mesures principales préconisées contre la dengue, notamment dormir systématiquement sous moustiquaire im¬pré¬gnée et détruire les sites de reproduction des moustiques».
CAYAR FORTEMENT AGITEE
Au troisième centre de pêche artisanale du Sénégal, la population se mobilise contre l’installation d’une usine de fabrique de farine et d’huile de poisson qui va impacter négativement, selon elle, leur environnement.
La construction d’une usine de fabrique de farine et d’huile de poisson dans le troisième centre de pêche artisanale du Sénégal est la source de colère des populations de Cayar. Qui, à la faveur d’un point de presse, dénoncent l’installation de cette industrie dans leur localité et l’impact environnemental qu’elle va engendrer. Aussi, elles se sont offusquées du mutisme des autorités, surtout celle du ministère de la Pêche et de l’économie maritime, Oumar Guèye, qui «n’a pas respecté ses engagements». En effet, explique le porte-parole du collectif «Takhawou Cayar», Mamadou Lèye, «lors d’une récente visite de terrain, le ministre avait adopté une attitude intransigeante sur l’implantation de cette usine très dangereuse sur la santé des populations. Il s’était opposé à ce projet en donnant l’assurance de ne cautionner aucune délibération devant permettre l’ouverture de cette usine». Mais depuis, se désole-t-il, «c‘est comme si le ministre a modifié sa posture en émettant un avis favorable». Scandaleux, selon les Cayarois qui dénoncent surtout l’emplacement de l’usine sur le site de Tentème Extension, près de Diokhop, dans une «zone habitable», mais aussi «les conséquences environnementales désastreuses avec le déversement des eaux usées et souillées et l’odeur nauséabonde que cela va engendrer, des déchets et le caractère polluant de ces usines de fabrique de farine et d’huile de poisson». Ce qui est, aux yeux de M. Lèye, «la porte ouverte aux maladies, aux infections respiratoires, entre autres». Ainsi, il lance un appel au ministre de l’Environnement, Mame Thierno Dieng, pour qu’«une telle injustice soit réparée», de l’avis de Mamadou Lèye, «conformément à la Constitution, donc au Code de l’environnement notamment la loi 2001-01 du 15 janvier 2001, dans son chapitre 3-L/11, qui nous garantit un environnement sain et qui lutte contre les différentes sortes de pollutions».
Pour lui, «nous nous dressons comme un seul homme contre cette tentative qui rame à contre-courant des principes et du Code de l’environnement». Les populations se disent surtout choquées par le fait que «le promoteur nous avait fait comprendre, à notre grande surprise, qu’il avait déjà fait une étude d’impact environnemental, mais nous savons que personne dans la communauté n’y a été associé. C’était une audience sélective et nous n’avons jamais reçu la restitution. Et même par rapport à ce supposé cabinet qui était chargé de faire les études, aucun Cayarois ne peut certifier que ses éléments sont venus recueillir au sein de la population des avis ou faire des enquêtes comme il se doit». Selon le porte-parole des populations, «nous doutons de leur bonne foi et de l’opportunité d’implanter cette usine chez nous». Et pendant ce temps, poursuit-il, «l’entreprise, qui serait la propriété d’un exploitant espagnol, mais gérée par l’intermédiaire d’un promoteur sénégalais, continue de faire ses travaux. D’ailleurs, nous avons constaté que le promoteur est en train de décharger son matériel pour l’exploitation».
Impact sanitaire et environnemental
Par ailleurs, M. Lèye interpelle les autorités, notamment le ministre de la Pêche, Oumar Guèye, pour lui demander : «Qu’en est-il de l’engagement qu’il avait pris devant la population de Cayar ?» Mamadou Lèye se veut clair : «Nous manifestons notre désaccord par rapport à l’implantation de cette usine de fabrique et d’exploitation de farine et d’huile de poisson.» Il est catégorique : «Les exploitants nous font croire qu’ils vont utiliser des technologies de pointe, entre autres. Nous sommes ici en Afrique, et nous nous voulons préventifs et alerteurs, pour ne pas subir et payer les conséquences. D’autres sources nous rapportent même que le promoteur nous promet un poste de santé bien équipé, mais nous tenons à lui faire comprendre que notre santé n’a pas de prix. Nous ne préférons pas un poste pour nous soigner, mais plutôt ne pas en disposer et préserver notre santé. Nous n’en voulons pas. Certes Cayar veut le développement, mais nous avons quand même besoin d’un développement sain, qui respecte notre cadre de vie, notre bien-être.»
A la question de savoir si les autorités locales et administratives ont été saisies, le collectif renseigne qu’elles font la «sourde oreille». «Nous les avons saisies pour les prévenir du danger que représente cette usine. Malheureusement, toutes ces lettres sont restées sans réponse. Et aujourd’hui, nous informons l’opinion nationale et internationale quant au danger qui guette Cayar», précise M. Lèye. Ainsi, les populations, à l’unanimité, avertissement les autorités. Elles envisagent «d’autres actions». Déjà, elles signalent qu’une pétition est en cours. «Nous avons décidé d’aller jusqu’au bout de notre logique dans cette lutte contre toutes sortes de pollutions et de nuisances par rapport à notre cadre de vie», menacent-elles.
L’ORCHESTRE «JIGEEN NI» S’IMPLIQUE
L’orchestre «Jigeen Ni» s’est mis dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Il a, en effet, lancé une campagne de sensibilisation pour l’abandon de l’excision mais aussi des violences basées sur le genre surtout dans le milieu de la musique. La cérémonie s’est déroulée à la Médina, au rythme de musique et des débats sur la sensibilisation.
Elles font partie des Sénégalais qui veulent pérenniser l’image de la musique sénégalaise. L’orchestre «Jigeen Ni», composée essentiellement de femmes, a décidé de s’impliquer dans la lutte contre l’excision et les violences faites aux femmes. Ces violences qui sont physiques, économiques, morales et bien d’autres, ont aussi des conséquences négatives sur la femme.
Pour mettre fin à ce fléau, l’orchestre Jigeen Ni a lancé une campagne de sensibilisation sur ces violences à la Médina, dans une ambiance de musique et de débat.
«Dans notre plan d’actions 2018, on y a inscrit la création d’un centre d’écoute pour les filles artistes qui sont violentées, en même temps aussi, on vient d’avoir une audience avec l’Association des femmes juristes du Sénégal (AJS) avec qui, on sera lié par une convention qui va beaucoup parler de violences faites aux femmes artistes à tous les niveaux. C’est pour cela qu’on va faire des séries de sensibilisation», a fait savoir le manager de l’orchestre, Aminata Diallo et non moins présidente de la Commission genre de l’Association des métiers de la musique. Pour elle, il est temps que les «filles mettent à côté toutes les pesanteurs socioculturelles et qu’elles puissent parler, extérioriser, aller même vers la justice si besoin, pour parler des violences qu’elles subissent».
Quant à Ngoné Sarr de la plateforme Girl Génération, qui est le principal partenaire de l’évènement, elle dira: «on accompagne ces jeunes de l’orchestre pour une plus grande ouverture ou visibilité de cette activité d’information, d’éducation, de sensibilisation pour l’abandon de l’excision et des violences basées sur le genre».
Pour sa part, Samba Diaité, manager de l’orchestre Jigeen Ni, qui est aussi le coordonnateur de ce projet qui allie «rencontre, musique, débat et sensibilisation», «le concept, c’est de mettre la musique au service du social, du développement, à travers une innovation qui est une grande première dans l’environnement musical sénégalais où on assiste à un orchestre 100% femmes. On a voulu mettre notre musique au bénéfice d’une activité citoyenne, pour sensibiliser sur les questions de violences faites aux femmes et on a choisi Médina pour cette première phase».
Né dans un environnement culturel africain, en particulier sénégalais «dominé essentiellement par des hommes» surtout en ce qui concerne le secteur de la musique, l’orchestre Jigeen Ni est une formation musicale constituée à 100% de femmes instrumentistes. Elles ont pour ambition d’occuper la scène musicale sénégalaise et mondiale, d’accompagner les chanteuses et chanteurs qui n’ont pas d’orchestre et surtout de redonner à la femme instrumentiste sa place dans le monde de la musique, au Sénégal.
PRÉSIDENTIELLE MALGACHE
"Par son organisation et son déroulement, elle a constitué un progrès de l’évolution démocratique de Madagascar" COMMUNIQUÉ DU GROUPE INTERNATIONAL DE SOUTIEN À MADAGASCAR
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Groupe international de soutien à Madagascar daté du 22 décembre 2018, relatif au déroulement du deuxième tour de l'élection présidentielle ayant opposé les candidats Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana.
Monsieur Abdoulaye Bathily, Conseiller spécial du Secrétaire-général des Nations pour Madagascar
Le mercredi 19 décembre, les Malgaches ont été appelés à voter pour le deuxième tour de l’élection présidentielle opposant les candidats Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana.
Au terme du scrutin, le Groupe international de soutien à Madagascar (GIS-M), les recommandations des missions d’observations internationales (Communauté de développement de l’Afrique australe, Union Africaine, Union Européenne) et les observateurs de la société civile malgache ont rendu public leurs rapports préliminaires.
Les constats, conclusions et recommandations de ces rapports se recoupent sur les points essentiels suivants:
⦁ L’élection a été inclusive. Par son organisation et son déroulement, elle a constitué un progrès de l’évolution démocratique de Madagascar ;
⦁ Le second tour comme le premier a été marqué par le calme dans les opérations de vote sur l’ensemble du territoire marquant ainsi la volonté des citoyens d’accomplir leur devoir civique ;
⦁ La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), chargée de l’organisation du scrutin a encore démontré son professionnalisme, sa neutralité, son indépendance par rapport aux candidats, et a amélioré son mode d’intervention et de traitement des données électorales ;
⦁ Les organes de l’Etat (le Président par Intérim Rivo Rakotovao, le Premier Ministre Christian Ntsay et son gouvernement, les forces de défense et de sécurité, les médias publics) ont fait preuve d’efforts louables pour assurer leur cohésion et leur neutralité aux services de la République ;
⦁ Les cas d’allégations de fraude et de disfonctionnement relevés par les deux candidats sont susceptibles d’être portés devant la CENI, la Haute Cour Constitutionnelle et d’autres organes appropriés.
Les Nations Unies ont appuyé le processus électoral à Madagascar d’une part à travers les bons offices politiques et diplomatiques du Conseiller spécial du Secrétaire-Général des Nations Unies pour Madagascar, Monsieur Abdoulaye Bathily, et d’autre part l’accompagnement constant fourni par l’Equipe-Pays des Nations Unies,
Les Nations Unies saluent la cohésion du Groupe International de Soutien à Madagascar dont les initiatives ont accompagné les efforts des autorités et responsables malgaches pour un processus électoral démocratique transparent et pacifique.
A présent, la CENI s’emploie en présence des délégués des deux candidats à collecter les résultats en vue de leur publication provisoire. Elle les transmettra à la Haute Cour Constitutionnelle qui est habilitée à proclamer les résultats définitifs.
A l’instar de tous les Chefs de mission de soutien et/ou d’observation électorale à Madagascar, M. Abdoulaye Bathily tient au terme de ce second tour à féliciter les candidats Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana pour l’esprit de responsabilité dont ils ont fait montre depuis le début du processus électoral.
Les Nations Unies saluent la cohésion du Groupe International de Soutien à Madagascar dont les initiatives ont accompagné les efforts des autorités et responsables malgaches pour un processus électoral démocratique transparent et pacifique.
Soutenant pleinement les appels répétés du GIS-M, le Conseiller spécial du Secrétaire Général en appelle au respect par les candidats et leurs partisans des procédures légales et pacifiques pour le règlement des contentieux. Il les exhorte à se conformer aux résultats par la Commission Électorale Nationale Indépendante et la Haute Cour Constitutionnelle dont l’indépendance, la neutralité et le professionnalisme ont été exemplaires ces derniers mois, particulièrement au cours du processus électoral.
MACKY «ACCELERE» LE GOUVERNEMENT
Le Président Macky Sall qui a réuni le Conseil des ministres hier, mercredi 26 décembre 2018, au Palais de la République, a apprécié la consolidation des performances du Plan Sénégal Emergent.
Selon le communiqué du conseil, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement «d’accélérer la finalisation de la préparation de tous les dossiers techniques nécessaires au financement adéquat et à la réalisation, dans les délais prescrits, des projets inscrits au Plan d’Actions Prioritaires (PAP II) du Plan Sénégal Emergent (PSE).
A ce titre, le président de la République engage le Gouvernement à accélérer les réformes de l’environnement des affaires, à promouvoir la participation du secteur privé national et international au financement du PSE et à amplifier la modernisation soutenue et globale l’administration publique par l’intensification de la dématérialisation significative des procédures administratives en vue de l’exécution, dans l’efficacité, l’efficience et la transparence, des marchés publics et des projets.»
Enfin, Macky Sall indique au Gouvernement «l’impératif de consolider les réformes fiscales, pour renforcer la mobilisation de ressources intérieures, et celles relatives au système éducatif, afin de mieux valoriser le capital humain national et favoriser la création rapide d’emplois décents, notamment dans les secteurs moteurs de l’Agriculture, de l’Industrie, du Tourisme et du Numérique.» Auparavant, il a rappelé «la tenue, sous sa présidence, du Groupe Consultatif pour le financement du Plan d’actions prioritaires II du PSE d’un montant global initial de 14.097, 9 milliards dont 9414 milliards de financement déjà acquis avec une contribution attendue de l’Etat de 4248 milliards de FCFA, les 17 et 18 décembre 2018 à Paris où notre pays a reçu l’annonce d’engagements financiers nouveaux et supplémentaires, de 7356 milliards de FCFA, près du triple du financement du gap public sollicité, soit 2856 milliards FCFA.»
APPEL A VEILLER A LA FONCTIONNALITE OPTIMALE DE ILA TOUBA
Macky Salla poursuivant sa communication autour de l’inauguration de l’Autoroute Ila Touba, le 20 décembre, exhorte le Gouvernement «de veiller à la fonctionnalité optimale de cette infrastructure autoroutière d’envergure, qui va consolider la desserte rapide de la cité religieuse de Touba et accélérer le désenclavement, l’aménagement et le développement intégral du territoire national.» Non sans saluer, encore une fois, la coopération exemplaire entre la République populaire de Chine et le Sénégal.
POUR UN STATUT ADEQUAT POUR PRESERVER LA VOCATION PASTORALE DU RANCH DE DOLLY DJIBO LEYTI KA
Aussi est-il revenu sur sa visite économique dans les régions de Saint Louis et Louga, «marquée par le lancement de plusieurs travaux d’infrastructures, tel que le Programme national de modernisation des cinq (5) aéroports régionaux, financé à hauteur de 100 milliards de FCFA, et l’inauguration d’infrastructures socio-économiques d’envergure notamment le Ranch de Dolly Djibo Leyti KA, à fort impact sur l’amélioration du bien-être des populations des différentes localités concernées. Ainsi, le Président de la République demande au Gouvernement d’élaborer, en rapport avec les acteurs, un statut adéquat qui permet de préserver la vocation pastorale du Ranch et d’assurer l’exploitation optimale et la gestion des potentialités du site.»
MACKY FELICITE LES LIONS DU BEACH SOCCER
Evoquant, par ailleurs, la brillante victoire des Lions du Beach Soccer, le Chef de l’Etat adresse ses chaleureuses félicitations aux joueurs et à l’encadrement de notre équipe nationale qui vient de décrocher en Egypte son 5ème titre de champion d’Afrique de la discipline et ses vifs encouragements au Lionnes du Hand ball, pour leur place de Vice-championne d’Afrique, conclut la source.
TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté «le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier le Millennium Challenge Compact entre la République du Sénégal agissant à travers le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et les Etats-Unis d’Amérique agissant à travers le Millennium Challenge Corporation, signé à Washington D.C., le 10 décembre 2018.»