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18 septembre 2025
LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL VOTE LA CRÉATION D’UN MUSÉE
’’Nous allons créer un musée à Kolda. Le budget a été voté, qui tourne autour de 25 millions de francs CFA. Un appel d’offres va être lancé très bientôt’’.
Le conseil départemental de Kolda (sud) a décidé de doter la capitale régionale d’un musée, dans le but de contribuer à immortaliser la mémoire culturelle des peuples de cette partie de la Casamance, a annoncé son président, Moussa Baldé.
’’Nous allons créer un musée à Kolda. Le budget a été voté, qui tourne autour de 25 millions de francs CFA. Un appel d’offres va être lancé très bientôt’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.
Selon M. Baldé, ce musée va aider à conserver et "immortaliser les instruments de musique traditionnelle’’ de la région de Kolda, ainsi que ses "figures historiques et culturelles".
D’autres objets traditionnels (matériel agricole, poterie, artisanat, instruments de guerre) seront également conservés et exposés dans ce musée, afin d’imprégner les futures générations "des événements ayant marqué ou accompagné la vie des populations du Fouladou", a indiqué le président du conseil départemental de Kolda.
Le Fouladou est une région historique de la Haute-Casamance qui, aujourd’hui, correspond à peu près au département de Kolda et ses environs.
"Le musée sera constitué de cases, qui vont abriter des éléments de culture. Il y aura une collection d’instruments agricoles traditionnels, de musique, de lutte’’, de même que des objets artisanaux traditionnels, ainsi que "des photos de grandes figures du Fouladou’’, a ajouté M. Baldé, par ailleurs directeur général de la Société de développement agricole et industriel du Sénégal.
Il a souligné l’importance de ce musée appelé à immortaliser "l’histoire des peuples du Fouladou, afin de permettre aux jeunes générations de comprendre et de connaître les différents éléments culturels qui ont marqué les populations de la région de Kolda".
OUVERTURE D’UN SERVICE DE NEUROCHIRURGIE À L’HÔPITAL RÉGIONAL DE KAOLACK
Avant l’ouverture de ce service, "un neurochirurgien se déplaçait tous les quinze jours, à partir de Dakar, pour prendre en charge les malades", a rappelé le docteur Daouda Anabi Diakhaté, le chef du nouveau service.
Le service de neurochirurgie de l’hôpital régional El-Hadj-Ibrahima-Niass de Kaolack (centre), destiné à la prise en charge des victimes d’accidents et des cas de traumatisme, a démarré ses activités, mercredi, a constaté l’APS.
Avant l’ouverture de ce service, "un neurochirurgien se déplaçait tous les quinze jours, à partir de Dakar, pour prendre en charge les malades", a rappelé le docteur Daouda Anabi Diakhaté, le chef du nouveau service.
Il s’est d’autant plus réjoui de l’ouverture de ce service "tant souhaité par le directeur de l’hôpital, qui a beaucoup fait" pour sa création.
Le docteur Mouhamed Faye, qui venait tous les quinze jours de Dakar, depuis février, pour consulter les malades, a exprimé le souhait de voir tous les patients référés à Kaolack "bien pris en charge" dans ce service.
Il dit n’avoir jusque-là pas pu faire des interventions chirurgicales, en raison de "problèmes techniques’’.
"La présence d’un neurochirurgien sur place va permettre de prendre en charge les nombreux traumatismes crâniens causés surtout par des accidents de motos +Jakarta+, mais aussi tous les patients souffrant de mal de dos et d’autres maux", a assuré M. Faye.
Désormais, pour de tels cas, "on n’aura plus besoin d’évacuer les patients à Dakar pour des opérations qui vont se faire maintenant sur place’’, s’est-il réjoui.
"Il n’existe qu’une vingtaine de neurochirurgiens au Sénégal", a indiqué le docteur Daouda Anabi Diakhaté.
AFRICA CHECK RECTIFIE LE MINISTRE CONSEILLER
Election présidentielle : n’a-t-on jamais vu un chef d’Etat sortant débattre avec ses challengers ?
« Mais vous ne l’avez jamais vu dans un seul pays. Si vous pouvez me citer un seul pays où le chef de l’Etat descend sur les plateaux (et) dans les studios pour débattre avec d’autres candidats, vous me le dites », a-t-il affirmé dans des propos rapportés par le site Metrodakar.
« Il n’y a même pas encore de candidats officiels. S’il y avait des candidats, supposons qu’il y ait six, sept, huit, dix ou onze candidats, vous croyez que le chef de l’Etat peut abandonner ses tâches régaliennes pour aller sur les plateaux discuter ? Ça n’existe pas », a-t-il ajouté lors d’une rencontre le 20 novembre 2018.
Cette déclaration est-elle fondée ?
Quelles sont les preuves d’El Hadji Hamidou Kassé ?
Joint au téléphone par Africa Check, M. Kassé a dit : « Aujourd’hui, au moment où je vous parle, le président Macky Sall ne peut pas descendre sur les plateaux pour discuter tous les jours avec un de ses adversaires. Les gens disent qu’il faut que Macky Sall débatte avec Idrissa Seck, [Ousmane] Sonko, Karim Wade, Hadjibou Soumaré entre autres, mais pourquoi débattrait-il avec eux ? Le débat, il est à l’Assemblée nationale entre la majorité et la minorité. »
« Le rôle d’un chef d’Etat n’est pas de débattre avec des opposants. Le rôle du chef de l’Etat c’est de décider au nom de la Nation. Maintenant, ce sont les partis politiques qui peuvent débattre entre eux ».
« Sur quels critères le président devrait-il faire face à ses opposants ? Avez-vous déjà vu même un chef d’Etat sortant débattre avec des opposants ? Cela n’existe pas », a-t-il insisté.
En Ouganda, le président Museveni a débattu avec ses opoosants, lors d'un débat télévisé.
Qu’en est-il ?
Un débat présidentiel télévisé est devenu une tradition pour beaucoup de pays africains qui ont adopté une telle pratique. Et ces discussions se tiennent pourtant loin de l’hémicycle de l’Assemblée nationale, ne mettant pas nécessairement en jeu une majorité et une minorité.
C’est le cas en Ouganda où, le 13 février 2016, des télévisions et radios ont retransmis en direct un débat entre les huit candidats à l’élection présidentielle, y compris le président sortant Yoweri Musuveni.
Parmi les sept autres candidats, figurait également le chef de l’opposition ougandaise Kizza Besigye. Le débat s’est tenu à Kampala au Serena Hotel.
L’évènement a été salué par les médias ougandais comme une victoire pour la démocratie car le président Yoweri Musuveni acceptait pour la première fois de participer à un débat avec ses opposants.
Au Kenya, le débat entre candidats à l’élection présidentielle a été introduit en 2013. Et la première édition avait opposé huit candidats. Le président sortant n’était pas candidat à sa succession.
La deuxième édition organisée en 2017 a été boycottée par le président-candidat Uhuru Kenyatta.
Plus près du Sénégal, en Côte d’Ivoire, en 2010, le candidat-président Laurent Gbagbo et son challenger au second tour, Alassane Ouattara, actuel président de la République, se sont affrontés sur un plateau de télévision. Le débat a été qualifié de « courtois » par les observateurs.
Que se passe-t-il hors du continent?
Ailleurs dans le monde, au Mexique, par exemple, les candidats doivent au moins débattre trois fois avant la fin de chaque élection présidentielle.
Les Philippines sont une autre illustration avec le concept « Pilipinas debates » introduit en 2016. Cette série de débats médiatisés organisée par la Commission électorale philippine permet de confronter les candidats.
Et dans ces pays, la décision d’organiser un ou plusieurs débats télévisés entre différents candidats à l’élection présidentielle revient à des maisons et organisations de presse (comme au Kenya en 2017), à des commissions électorales nationales, à des organisations nationales ou internationales et souvent à des fondations.
En France, en 2012, au second tour de l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, président sortant, a débattu avec l’opposant François Hollande, candidat du Parti socialiste, sur un plateau de télévision.
Conclusion : il est plusieurs fois arrivé qu’un président sortant débatte avec ses challengers
El Hadj Hamidou Kassé affirme qu’ « il n’existe aucun pays où le chef de l’Etat sortant, candidat à l’élection présidentielle, affronte d’autres candidats dans un débat télévisé ».
En 2013, Yoweri Musuveni, président de l’Ouganda, candidat à sa propre succession, a pris part à un débat télévisé avec sept autres opposants. Trois ans auparavant, en Côte d’Ivoire, le président sortant Laurent Gbagbo s’est livré au même exercice.
Le Mexique, le Kenya, la France et les Philippines – la liste n’est pas exhaustive – sont également des pays où se déroulent régulièrement des débats télévisés entre différents candidats à l’élection présidentielle.
En conséquence, l’affirmation est fausse.
LEURRES ET LUEURS D'ESPOIR
Économie africaine en 2019
Africanews.com |
John Ndinga Ngoma |
Publication 27/12/2018
En crise depuis plus de cinq ans essentiellement en raison de la chute des cours des matières premières, l‘économie africaine a pourtant essayé de sortir la tête de l’eau en 2018. Et d’après des prédictions, cet essor devrait se poursuivre en 2019. Non sans se heurter à quelques embûches.
Bien que gênée par des facteurs comme la dette, la corruption et surtout la chute des matières premières, la gouvernance économique du continent aura été marquée par la mise en œuvre de nouvelles politiques dont les résultats semblent déjà perceptibles. De quoi alimenter le psychisme de ceux qu’on appelle communément « afro-optimistes ».
Si des Africains voient déjà l’avenir en rose, c’est parce que l’année qui pointe à l’horizon annonce le début de la stabilisation des cours de la plupart des matières premières. Le dernier rapport 2018 de la Banque mondiale rendu public en octobre fait état d’une stabilisation des cours des matières premières dont le pétrole (75 dollars par baril), principale source de revenus du Nigeria et de l’Angola qui constituent, avec l’Afrique du Sud, les principales locomotives de l‘économie africaine.
Quitte à attirer davantage d’investisseurs et créer davantage de richesses pour booster une croissance économique estimée à 3,6 % contre 3,1 % en 2018. Il y a de l’optimisme à l’horizon économique du continent. Un optimisme alimenté aussi par des réformes mises en œuvre par des gouvernants conscients que la réforme est le pilier d’une économie. Occupant jadis la queue, des pays africains comme l‘Île Maurice, Djibouti et le Togo ont amélioré leurs environnements des affaires en 2018.
Ce sursaut est illustré par le classement Doing Business de la Banque mondiale qui énumère les pays où il sera aisé de faire les affaires en 2019. « Ces résultats impressionnants me rendent optimiste pour l’avenir de l’Afrique. Les géants que sont la Chine et l’Inde ne sont pas les seuls à améliorer spectaculairement leur climat des affaires. Des petits pays comme Djibouti, et même des pays fragilisés par des conflits comme la Côte d’Ivoire y parviennent aussi », se félicitait Shanta Devarajan, directeur pour l’économie du développement et chef économiste par intérim de la Banque mondiale.
Dette, chômage,….Défis de taille
Mais tout ne s’annonce pas rose pour l‘économie africaine en 2019. Il y a d’abord la question de dette dont la Chine détient la plus grande part avec 14 %. Ayant atteint 57 % du PIB, soit le double de ce qu’elle était il y a cinq ans, la dette africaine a fait l’objet d’une grande réflexion des pays du G20 à Buenos Aires en juillet. Une inquiétude unanime s’est dégagée. Passés de 4 à 11 % du budget, les remboursements devraient, selon des experts, limiter l’investissement dans des projets de développement.
Et la crise économique est presque à la lisière de certains pays, estime le Fonds monétaire international (FMI). Parmi ces États, le Congo-Brazzaville, même si le président Sassou-Nguesso avait rassuré ses compatriotes que le pays était « loin de la banqueroute ».
Autre grand danger : la guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques du monde. Des spécialistes estiment que le duel entre la Chine et les États-Unis pourrait avoir pour principale conséquence, la chute des prix des matières premières, à même de freiner la mise en œuvre des mesures sur l’assainissement du climat des affaires. La très redoutée et redoutable guerre commerciale sino-américaine pourrait, en effet, provoquer un ralentissement de la croissance économique en Afrique.
Une croissance qui, comme d’habitude, ne sera pas inclusive. Par conséquent, elle ne devrait pas vraiment contribuer à la réduction d’un chômage de masse touchant principalement 60 % des 200 millions de jeunes (15 à 24 ans) que compte le continent qui fait face à plusieurs défis en attente d‘être relevés.
Thiès, 26 déc (APS) - Un groupe de 120 jeunes artisans a bouclé mercredi à Thiès (ouest), la première phase d’une série de formation à la réparation de téléphones portables, a-t-on appris du président de la Chambre de métiers de la capitale du rail, initiatrice de cette session.
Les jeunes artisans étaient le sixième groupe à suivre cette formation d’une semaine.
La Chambre de métiers de Thiès, en partenariat avec la coopération allemande, a initié une formation destinée à 120 artisans, dans le cadre du programme "Réussir au Sénégal".
Depuis début octobre, les bénéficiaires, scindés en six groupes, se relaient pour être initiés aux techniques de réparation de téléphones cellulaires.
Quarante d’entre eux seront sélectionnés pour suivre la seconde phase de cette formation, a expliqué le président de la Chambre des métiers de Thiès, Amadou Moctar Sèye.
La Chambre a déjà acquis le matériel devant servir aux personnes qui seront retenues à l’issue de la sélection, dans le cadre de leur exercice, a-t-il précisé en marge d’une cérémonie d’adieu en l’honneur du volontaire japonais qui effectuait son service au sein de l’institution consulaire de la capitale du rail.
Inquiétude ? C’est le moins que l’on puisse dire. L’incarcération de Carlos Ghosn au Japon depuis plus de trois semaines retient le souffle de toute la team Renault. Hier dimanche 23 décembre, la justice japonaise a prolongé de dix jours sa garde à vue. Malgré tout, le groupe -coté sur Euronext- doit poursuivre son exploitation. C’est d’ailleurs la raison de l’intérim présidentiel assuré par Thierry Bolloré, directeur général adjoint. En Afrique où le géant français de l’automobile détient trois usines, les machines tournent toujours à 100%. En amont, des hommes d’expérience, positionnés depuis deux ans ou plus, assurent la continuité.
Ce mois de décembre, Fabrice Cambolive, «Monsieur Afrique» du groupe Renault, n'aura pas l'occasion de rendre compte au PDG Carlos Ghosn -aux côtés de tous les autres directeurs de régions et du comité exécutif du groupe- de la performance mensuelle régionale du géant français de l'automobile. Incarcéré depuis près d'un mois -une détention prolongée de dix jours ce dimanche 23 décembre- au Japon pour malversations présumées, Ghosn se fait en effet remplacer par son directeur général adjoint, Thierry Bolloré.
Rappelons qu'en Afrique, la marque au losange recherche ce qui la pousse intrinsèquement à l'international : «Tirer parti du dynamisme des marchés locaux», comme indiqué dans un document officiel. Sur le Continent, le constructeur automobile dispose d'une trentaine de représentations commerciales, fruits de partenariats avec des distributeurs locaux -parfois exclusifs-, exception faite de l'Afrique du Sud où le distributeur opère sous la dénomination Renault et appartient à 40% au groupe français.
Renault Afrique
Il y a six ans, Renault a donné une nouvelle dimension à sa présence africaine en implantant une usine géante à Tanger au Maroc -en plus de celle de Casablanca- et une autre en 2014 à Oran en Algérie où la firme prépare déjà sa seconde usine. Naturellement, l'arrestation de Ghosn alarme, mais les activités s'y poursuivent grâce aux sherpas du constructeur automobile français.
Fabrice Cambolive, le «Monsieur Afrique»
Impossible d'évoquer ces hommes clés de Renault en Afrique sans commencer par la tête, Fabrice Cambolive. Dans les rangs de la firme depuis plus d'un quart de siècle, ce quinquagénaire a pris ses fonctions de directeur des opérations Afrique et Moyen-Orient-Inde il y a à peine un an et demi. A la base, selon l'ordre d'organisation du groupe, il dépend de Thierry Bolloré, directeur général délégué. Cependant, Cambolive rend compte à Carlos Ghosn lors des rencontres de l' «Operations Review», un comité qui rassemble tous les autres directeurs régionaux, le comité exécutif du groupe et les directeurs en charge de la performance et des achats.
Fabrice Cambolive
Pendant une journée entière chaque mois, Cambolive dispose de temps pour présenter l'évolution des activités de Renault en Afrique, aussi bien industrielles que commerciales. Un exercice plutôt aisé pour ce lauréat de l'Ecole supérieure de commerce de Toulouse qui a été, entre autres, directeur commercial de la région Eurasie de Renault et préside le conseil d'administration de Renault au Brésil. Sur le Continent, il s'appuie sur ses relais sur place et touche du doigt la performance des implantations de Renault lors de ses voyages, comme en mars dernier en Algérie et au Maroc, ou encore en octobre dernier lorsqu'il accompagnait Ghosn pour une visite au royaume.
Marc Nassif, le pilote des affaires marocaines
Au Maroc, c'est Marc Nassif qui chapeaute depuis fin 2016 les activités de Renault, lesquelles sont aussi bien commerciales qu'industrielles avec les usines de Tanger et Casablanca. Le choix de ce technicien de 56 ans, devenu businessman aguerri, n'est pas fortuit. Arrivé chez le constructeur automobile il y a presque 35 ans en tant qu'ingénieur stagiaire chez la filiale américaine, il a touché à presque tout, entre ingénierie de produit, de process, qualité ou même le recrutement, avant de diriger des usines. Il a d'ailleurs à son actif de belles réussites, comme le lancement de la marque Renault en Inde ou la construction de l'usine du Brésil. Et pour la petite histoire, c'est dans cette unité qu'une voiture Nissan a été fabriquée dans une usine Renault pour la première fois.
Marc Nassif
Ses fonctions l'ont emmené à travailler un peu partout dans le monde, et pour ce natif du Caire qui se définit en «citoyen du monde», l'aventure marocaine est jusqu'ici un succès. Actuellement, 10% des véhicules vendus par Renault dans le monde sont produits dans les deux usines de Tanger et Casablanca. Fin novembre, Marc Nassif a co-présidé le lancement au Maroc de la Fondation Renault qui devrait porter au niveau local l'action philanthropique du géant français de l'automobile.
Jean François Gal, l'homme qui fait tourner la machine tangéroise
Plutôt discret, Jean François Gal, 48 ans, est l'œil de Marc Nassif à l'usine de Tanger dont il tient la direction générale. Sa mission est clé, car cette unité représente le cœur de l'activité de Renault au Maroc, mais aussi en Afrique. En effet, il s'agit de la plus grande implantation industrielle du géant français sur le Continent. Ingénieur électronicien de l'ICPI de Lyon et logisticien de l'ESSEC, Gal cumule 24 ans d'ancienneté chez Renault qu'il a rejoint d'abord en tant que logisticien avant de grimper les échelons.
Jean François Gal
Gal a notamment été dans le top management de l'usine Renault à Palencia en Espagne et directeur logistique aval et contrôle de production chez Renault-Nissan. En poste à Tanger depuis trois ans, il veille au bon fonctionnement de l'unité pour qu'elle atteigne sa pleine capacité de production qui est de 340 000 véhicules par an, laquelle est en passe de le réaliser après avoir produit 300 479 véhicules en 2017.
Mohamed Bachiri, le Marocain qui règle l'unité casablancaise
Le 1er février 2015, il devient le premier Marocain à prendre la direction générale de la Société marocaine de construction automobile (Somaca) depuis le rachat de cette dernière en 2005 par Renault. Titulaire de l'European Excutive MBA de l'Ecole supérieure de commerce de Paris, Mohamed Bachiri, porte définitivement la casquette d'un expert en ressources humaines (RH) pour y avoir consacré une bonne partie de sa carrière, tant chez le groupe Lafarge Maroc où il a passé six ans que chez Renault Maroc qu'il a rejoint en 2006 en tant que DRH.
Mohamed Bachiri
A l'occasion de l'inauguration de l'usine de Tanger en 2012, il a été décoré par le roi Mohammed VI pour sa contribution à l'essor du projet de développement du secteur de l'automobile dont le Maroc est désormais une référence en Afrique. Par ailleurs, il vient d'être élu vice-président de la Fédération automobile au Maroc qui rassemble les principaux acteurs du secteur. A la tête de la Somaca, il carbure récemment pour répondre à l'objectif d'augmentation de la capacité de l'usine de Casablanca, après avoir produit 75 811 véhicules l'an dernier.
Eric Basset, un expert du retail promeut les marques
Encore un enfant de la maison. Directeur général de Renault Commerce Maroc depuis deux ans, Eric Basset fait la promotion des marques du géant français de l'automobile sur le marché marocain, dont la présence commerciale est déployée à travers 90 points de vente et services, promis pour atteindre la centaine à fin décembre 2018, pour plus de 44% de parts de marché au premier trimestre de l'année en cours. Diplômé de L'Ecole supérieure de commerce de Chambéry, il démarre sa carrière en tant qu'attaché commercial dans le secteur bancaire.
Eric Basset
Basset rejoint le géant de l'automobile en 1993, en intégrant sa filiale bancaire, Renault Commerce International (RCI-Finance). Depuis, il a navigué au sein du groupe et travaillé sous divers cieux, notamment à Singapour où il chapeautait la zone Asie Pacifique ; à Paris où il assurait le project management de la V6 de Renault en Europe ; en Ireland en tant que directeur pays ; et en République Tchèque pour la direction de l'Europe centrale. Avant de déposer ses valises à Casablanca, il dirigeait Renault Retail Group en Espagne. Début 2018, il présentait fièrement, aux côtés de Marc Nassif, les performances commerciales de Renault au Maroc dont le chiffre d'affaires s'est établi à 790 millions d'euros en 2017.
Claudio Vezzosi, le banquier de Renault au Maroc
Claudio Vazzosi est le président directeur général de RCI Finance Maroc, la filiale marocaine du groupe RCI Bank and Services -elle-même détenue à 100% par Renault- qui développe les offres de crédit automobile sur les marques Renault et Dacia. Juriste de formation, il travaille dans la banque avant d'intégrer, en 1995, Nissan en Italie où il assure plusieurs responsabilités autour du crédit. Son entrée chez Renault se concrétise en 2000 à l'occasion de l'Alliance Renault-Nissan. Il rejoint alors RCI Banque Italia en tant que directeur du crédit, avant de mettre le cap sur Paris pour diriger les opérations de crédit à la Banque de France.
André Abboud, un stratège aux commandes du marché algérien
André Abboud
C'est lui le patron de Renault en Algérie où en 2017, le géant de l'automobile a compté 835 millions d'euros de chiffre d'affaires. Avec plus de treize ans d'ancienneté chez Renault, il a rejoint le groupe automobile après une première carrière dont les détails restent peu connus, tellement l'homme est discret sur sa personne. Ce lauréat de l'Ecole centrale de Lyon a occupé plusieurs postes de directeur dans les rangs de Renault, avant de se voir confier les affaires algériennes en août 2017. Il a responsabilité de piloter la stratégie qui permettra au géant de l'automobile d'atteindre ses objectifs de montée en puissance sur ce marché d'Afrique du Nord, avec notamment l'entrée en service d'une nouvelle usine d'assemblage de véhicules en CKD (Complete Knock Down) prévue pour fin 2019, comme annoncé début 2018 par Fabrice Cambolive.
Jaco Oosthuizen, un pro qui tente de remonter la pente sud-africaine
Renault SA
Bien que la firme française ne détienne plus que 40% de Renault South Africa après avoir consenti, en 2013, à céder la majorité à son partenaire commercial historique, groupe Imperial (60%), cette filiale -exclusivement commerciale- compte pour le groupe français. D'autant plus que cette dernière a tendance a vigoureusement booster les ventes de Renault en Afrique, comme en 2015 où le constructeur français y a enregistré un volume de 591 000 véhicules vendus. Un record ! Depuis deux ans, c'est le Sud-africain Jaco Oosthuizen, un pro de l'industrie automobile locale, qui, en 17 ans, a eu l'occasion d'y intervenir à différente échelle, tant dans les services financiers, qu'au niveau du commerce de détail, de la fabrication ou encore de l'import et la distribution. Ce passionné des «redressements d'entreprises» prend un plaisir à conduire la performance de Renault South Africa qui, ces dernières années, a vu ses ventes quelque peu fléchir.
Dakar, 26 déc (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a demandé mercredi au gouvernement d’"accélérer tous les dossiers techniques" devant permettre le "financement adéquat" et "la réalisation, dans les délais prescrits, des projets inscrits au Plan d’Actions Prioritaires (PAP II) du Plan Sénégal Emergent (PSE)".
Le Sénégal a levé le 17 décembre dernier à Paris 7356 milliards pour le financement du PAP 2019-2023, qui va marquer la deuxième phase du PSE dont le montant s’élève à 14. 098 milliards.
Le gouvernement a recueilli près du triple des 2856 milliards qu’il souhaitait obtenir de ses partenaires techniques et financiers qu’il rencontrait à Paris, sous la direction du chef de l’Etat, Macky Sall.
Sur les 14 098 milliards représentant le montant global du PAP 2, 9414 milliards étaient déjà acquis avec une contribution attendue de l’Etat de 4248 milliards de FCFA.
S’exprimant en Conseil des ministres, le président Sall a souligné que "ces résultats consacrent le rayonnement international du Sénégal à travers la crédibilité et la pertinence du PSE, dont la première phase a été une réussite en termes de réalisations et de progrès économique et social".
Il a demandé au Gouvernement d’"accélérer la finalisation de la préparation de tous les dossiers techniques nécessaires au financement adéquat et à la réalisation, dans les délais prescrits, des projets inscrits au Plan d’Actions Prioritaires (PAP II) du Plan Sénégal Emergent (PSE)."
Le PAP comporte quelque 700 projets dont "la priorisation a été opérée sur la base de 11 critères", selon une présentation faite à Paris par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, lors du Groupe consultatif. Il est notamment attendue de sa mise en ouevre une une croissance économique de 9, 1 % en 2023.
"A ce titre, le Président de la République engage le Gouvernement à accélérer les réformes de l’environnement des affaires, à promouvoir la participation du secteur privé national et international au financement du PSE et à amplifier la modernisation soutenue et globale l’administration publique [...]", souligne le communiqué du conseil des ministres.
Le président Sall a aussi signifié au Gouvernement "l’impératif de consolider les réformes fiscales, pour renforcer la mobilisation de ressources intérieures, et celles relatives au système éducatif, afin de mieux valoriser le capital humain national et favoriser la création rapide d’emplois décents, notamment dans les secteurs moteurs de l’Agriculture, de l’Industrie, du Tourisme et du Numérique".
Le PAP a été élaboré dans le souci d’assurer "une consolidation des progrès enregistrés" avec la première phase du PSE, mis en oeuvre sur la période 2014-2018. Il "se base sur une analyse des meilleures pratiques tant au niveau national que mondial en termes de transformation structurelle de l’économie et de croissance".
LA MALNUTRITION AIGUË EN BAISSE ENTRE 2016 ET 2017
Louga, 26 déc (APS) - La malnutrition aiguë a connu une baisse dans la région de Louga (nord), où elle est passée de 16 % à 14 % de la population entre 2015 et 2017, a-t-on appris mercredi du chef du bureau régional de la Cellule de lutte contre la malnutrition, Ndèye Rokhaya Seck.
"La malnutrition a évolué au Sénégal et dans toute la zone nord. Dans la région de Louga, elle est passée de 16 % à 14 % entre 2015 et 2017", a-t-elle dit lors d’une réunion du comité régional de suivi de la nutrition.
Selon Mme Seck, la situation globale de la malnutrition chronique s’est améliorée au Sénégal, mais "beaucoup d’efforts restent à faire pour son éradication".
"En plus des problèmes de malnutrition par déficit, d’autres formes de malnutrition par excès, telles que l’obésité (6,4 %) et le surpoids (15,8 %), sont en train de se développer au Sénégal", a-t-elle signalé.
"Dans notre pays, a souligné Mme Seck, on n’a pas encore pris conscience que le surpoids et l’obésité sont des formes de malnutrition qui entraînent des maladies comme le diabète, l’hyper-cholestérolémie et l’hypertension."
Elle rappelle que le Sénégal s’est doté en 2015 d’un document de politique nationale de développement de la nutrition, qui définit "les orientations stratégiques" et "les principes directeurs" à suivre en matière de nutrition pour 2015-2025.
"C’est dans ce contexte d’opérationnalisation et de mise en œuvre de la politique de nutrition que s’inscrit l’élaboration du Plan stratégique multisectoriel de la nutrition (2018-2022), avec l’engagement et l’implication de toutes les parties prenantes, à travers 12 plans d’action sectoriels", a indiqué Mme Seck.
Ces plans d’action sectoriels élaborés par 12 secteurs d’activité, dont l’agriculture, l’éducation, l’élevage et l’environnement, seront mis en œuvre, avec la participation du secteur privé et de la société civile.
Dakar, 26 déc (APS) – Le président de la République, Macky Sall, prie pour ’’la consolidation d’un Sénégal prospère dans la paix, la solidarité et l’équité’’, rapporte le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi 26 décembre.
"Entamant sa communication autour de la célébration de la fête de Noël, période de ferveur religieuse, le chef de l’Etat (…) prie pour la consolidation d’un Sénégal prospère dans la paix, la solidarité et l’équité", ajoute la même source.
Selon le texte, le chef de l’Etat a adressé, à cette occasion, ’’ses chaleureuses félicitations’’ à la communauté chrétienne du Sénégal
PAR GONDIEL KA
L'EXASPÉRATION SOCIALE
Un mouvement porté par des gilets rouges et porté par les jeunes est en train de naître - Sera-t-il assez important pour libérer et sortir l’Afrique de la misère ?
La rareté des ressources planétaires a fait exploser les coûts de la vie partout sur terre. Ainsi beaucoup de pays sont déjà techniquement en faillite et d’autres attendent tranquillement de rejoindre ce club de nations en difficultés. Coloniser ou néo-coloniser des pays du tiers monde comme la France le faisait et le fait encore en Afrique, en confisquant manu militari des ressources ne la suffit plus à satisfaire sa demande sociale. Le gouvernement français doit taxer davantage sa population afin de faire face à ses obligations. Cette façon de faire qui consiste à puiser plus d’argent dans les poches des contribuables aurait généré un mécontentement populaire, car la population n’en pouvait plus. Ce sont ces gens touchés par ce mécontentement qu’on appelle aujourd’hui les gilets jaunes qui manifestent leur ras le bol partout en France. Qu’en est-il de la population africaine suppliciée et ne profitant que très peu de ses ressources ? Ce mouvement mondial d’exaspération et d’insatisfaction gagnerait-il également le Canada un jour ?
La France est un pays en faillite.
Après la Grèce, l’Italie et l’Espagne c’est au tour de la France de goûter à la presque insolvabilité et aux difficultés économiques de sa population. La France traverse actuellement un crise politique et sociale sans précèdent. En effet, les citoyens de ce pays ne se reconnaissent plus dans les fondements de leur pays. C’est traditionnellement un pays d’accueil et d’asile. Les immigrés répertoriés seraient près de 5.7 millions soit 8.9 % de la population. Ceux et celles qui étaient persécutés à travers le monde trouvaient refuse en France et les citoyens de ce pays en étaient fiers. Par ce fait, le pays est devenu un pays d’immigrants venus principalement des pays du Maghreb et de l’Afrique noire où la persécution politique, ethnique et religieuse est encore féroce. Mais c’est une immigration non intégrée, discriminée, marginalisée et pointée du doigt pour tout le mal que connait cette ancienne puissance coloniale. Son taux de chômage tourne au tour de 20%. Ainsi au lieu de participer pleinement à la vie active du pays comme aux Etats-Unis, elle est devenue en partie, une lourde charge économique pour la société française. Le taux de chômage national et actuel de ce pays est de 10.00 % alors qu’il est de 3.4% en Allemagne, 3.7% aux Etats-Unis et près de 5.6 % au Canada. Sa dette publique serait de 2300.00 milliards d’euros et elle représenterait 97.6 % du PIB (produit intérieur brut).
La France n’est plus un pays d’attraction et sa richesse est relative. Elle gère un système social très coûteux et elle traine un lourd déficit de près de 61 milliards d’euros qu’elle ne peut absorber qu’en augmentant les taxes et les impôts. C’est également une puissance nucléaire et son budget de la défense serait de 34.2 milliards d’euros ce qui est énorme pour un pays dont les ressources naturelles sont très limitées.
Encore une fois, c’est l’hexagone qui vient de voir la colère et la frustration de son peuple exploser violemment sur la place publique. Rapidement, les mécontents frappés par des salaires bas, un coût de la vie exorbitant et des taxes de tous genres, se sont constitués en mouvement en portant des gilets jaunes symbolisant ainsi de leur agitation. Les français avaient élu monsieur Emmanuel Macron, un nouveau venu dans l’échiquier politique, préférant laisser tomber les candidats issus de traditionnels partis politiques. Ils pensaient que ce dernier allait faire la rupture et solutionner miraculeusement leurs problèmes de pauvreté chronique. Au contraire, le président actuel n’a trouvé comme solution qu’alourdir les charges fiscales, appauvrissant davantage une population déjà pauvre.
Mais elle possède encore et malheureusement un vaste empire colonial ou néocolonial en Afrique, où ses entreprises confisquent et pillent les ressources qui ne les appartiennent pas. C’est pour quoi d’aucuns disent que c’est l’Afrique qui nourrit la France. D’ailleurs les gilets jaunes de ce pays veulent également mettre fin à ce pillage. Ils appellent les autres peuples à s’inspirer d’eux et à lancer leurs mouvements de protestation. Cet appel sera-t-il entendu en Afrique pour enfin libérer et soulager ce continent noir ?
Les gilets rouges en Afrique
En Afrique, toute action politique des populations envers les gouvernements est très souvent contenue par les pouvoirs politiques. Ces pouvoirs cruels et maléfiques répriment dans la plupart des cas dans le sang, toute forme d’exercice de la liberté et de la démocratie. La façon la plus sûre de s’exprimer sans être inquiéter, serait de le faire chez soi, autour d’un bon plat de riz ou d’une théière avec des amis. Autrement dit, on s’expose à la violence, à l’emprisonnement et à la mort surtout pendant les manifestations publiques. En Guinée- Conakry Il y a toujours eu au moins une victime d’origine peule dans les manifestations publiques. Le président de ce pays réprime souvent ces genres de manifestations par des assassinats ciblés et orientés vers l’ethnie peule, qui a toujours subi des exactions par les différents pouvoirs politiques, depuis l’indépendance avec le premier président Sékou Touré.
La population africaine va passer de 1 à 1,6 milliards de personnes entre 2010 et 2030 pour atteindre 19% de la population mondiale à cet horizon. Le taux de fécondité peut atteindre jusqu'à 5.5 enfants par femme. En Afrique centrale comme et en Afrique de l’Ouest, les moins de 25 ans représentent 64% de la population. Une classe d’âge frappé par un chômage moyen de 60%. Le fait est bien connu : ces jeunes se heurtent à des problèmes d’accès à l’éducation, à l’emploi et aux soins de santé. Ce qui pousse certains à émigrer et à se radicaliser. Et d’ailleurs une enquête réalisée en 2011 par la banque mondiale, a montré que 40% de ceux qui rejoignent des mouvements rebelles se disent motivés par le manque d’emplois. C’est là une réalité inacceptable pour un continent possédant une réserve aussi impressionnante de jeunes, talentueux et créatifs. Le chômage des jeunes serait une bombe à retardement qui semble maintenant dangereusement proche de l’explosion. Ahmad Salkida, le journaliste nigérian qui a été l’un des rares à avoir pu approcher les militants du groupe BOKO HARAM, a déclaré à Afrique Nouveau que, bien que la motivation de la secte soit principalement idéologique, l’omniprésence du chômage dans le nord du Nigeria facilite le recrutement des jeunes.
Un déclic est nécessaire pour sortir ce peuple africain de cette prison conçue par les puissances occidentales comme la France où il meurt à petit feu et dont la gestion est confiée aux dirigeants du continent noir actuel. Pourtant l’Afrique avec une population très jeune est une poudrière. Cependant un mouvement porté par des gilets rouges et porté par les jeunes est en train de naître. Sera-t-il assez important pour libérer et sortir l’Afrique de la misère ? Le temps nous le dira. Qu’en est-il de l’Amérique ?
Au Canada
Les contribuables canadiens sont lourdement taxés et le mécontentement populaire envers le gouvernement Trudeau est palpable. On en parle presque dans tous les forums de discussions politiques. Ici, les gens pensent que tous les partis politiques sont pareils et que les politiciens sont des voleurs et ils ne sont au pouvoir que pour remplir leurs poches en oubliant leurs électeurs. C’est pourquoi, ils les surveillent de très près et ils n’hésitent pas à les sanctionner lourdement au moindre faux pas. Beaucoup de gens pensent également que, les programmes des partis politiques ne sont que des tromperies pour accéder au pouvoir et augmenter les charges fiscales des citoyens.
De plus une fois une pouvoir, ces derniers offrent les meilleurs postes et contrats à leurs amis, à leurs proches ou aux contributeurs des caisses de leurs partis. Une fois pris en flagrant délit, ces politiciens-voleurs sont défendus par de puissants firmes d’avocats et s’en sortent avec des peines ridicules car la justice canadienne fonctionne à l’argent. Et ce sont les gens de la classe moyenne et les immigrants qui en sont les plus grands perdants du système politique et social canadien. La corruption, le favoritisme politique ou familial et la discrimination constituent les principales souffrances de la société canadienne. Ce mécontentement de la population sera accentué par la suppression de 2500 emplois chez Bombardier, la multinationale québécoise ainsi que par la fermeture de l’usine de GM à Oshawa en Ontario où près de 2000 emplois seront également perdus. De plus, le gouvernement libéral actuel de Mr Justin Trudeau aurait ouvert le marché du lait canadien aux producteurs étrangers dont les américains jusqu'à hauteur de 8.79%. Cette démarche entreprise par ce gouvernement constitue une perte de souveraineté selon les producteurs de lait canadien et ils accusent le premier ministre actuel, Mr Trudeau de les avoir menti.
Que faire ?
C’est en Occident que la plupart des ressources mondiales sont consommées et gaspillées. C’est aussi une poudrière malgré l’abondance des ressources. En Afrique et dans les pays pauvres on consomme peu de ressources et on ne dit rien de peur d’être sévèrement puni. Mais la colère est palpable et les populations ne savent plus sur quels saints se vouer. Elles ne comprennent pas que leurs dirigeants soient parfois plus cruels à leurs égards que les colonisateurs venus d’ailleurs. Il est plus qu’urgent de libérer l’Afrique et les pays pauvres pour que, leurs peuples puissent choisir démocratiquement leurs dirigeants et vivre librement en profitant pleinement de leurs ressources. Il faut avoir peur de l’avenir car les ressources se raréfient alors que la population de notre chère planète augmente très vite. Le déplaisir, l’irritation et la grogne ont atteint la population mondiale. Un rééquilibrage du partage des ressources est une condition sine qua non.