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18 septembre 2025
LES CANDIDATS RETIENNENT LEUR SOUFFLE
A cause du parrainage, avec le risque de doublon de signatures, les candidats à la candidature retiennent leur souffle, surtout ceux qui ont déposé en dernier leurs dossiers.
Le dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle prochaine au niveau du Greffe du Conseil constitutionnel a pris fin hier, mercredi 26 décembre.
Les prétendants au fauteuil présidentiel avaient jusqu’hier, mercredi 26 décembre, pour déposer leurs dossiers de candidature au Greffe du Conseil constitutionnel qui a clôturé le dépôt desdits dossiers hier. Ainsi donc, les «7 Sages» ont jusqu’au 19 janvier prochain pour publier la liste définitive des candidats retenus pour la compétition électorale, le 24 février prochain.
En effet, la loi n°2018-22 du 04 juillet 2018 portant révision du Code électoral, en son article L.121, dispose que «au plus tard trente-cinq (35) jours avant le scrutin, le Conseil constitutionnel procède à la publication de la liste des candidats. Cette publication est assurée par l’affichage et par tout autre moyen qu’il estime opportun et nécessaire».
Avant cela, toujours dans le même article, «le Conseil constitutionnel procède, au plus tard, quarante-trois (43) jours avant le premier tour du scrutin, à la notification, aux mandataires concernés, des dossiers déclarés invalides à cause d’un parrainage sur plus d’une liste, si ce fait va entrainer la non obtention du minimum requis de 0,8% des électeurs inscrits au fichier et ou du minimum d’électeurs requis par région et dans au moins sept (07) régions».
C’est cette disposition qui retient le plus l’attention de l’ensemble des candidats, ou du moins, les derniers à déposer leurs dossiers. La cause, le risque de doublon de signatures reste réel car, selon l’article L.118 du Code électoral, «dès le dépôt des dossiers de déclaration de candidature, le Conseil constitutionnel organise le contrôle et la vérification des listes de candidatures recevables suivant l’ordre de dépôt, conformément aux dispositions de l’article 57 alinéa 10 du Code électoral».
Les trainards devront ainsi souffrir de voir leurs listes de parrains être confrontées à l’ensemble des listes de parrainage qui les ont précédées au niveau du Greffe du Conseil constitutionnel. Ce qui augmente les risques de se voir invalider des signatures. Toutefois, en cas de doublon pouvant ou entrainant «la non obtention du minimum requis de 0,8% des électeurs inscrits au fichier et ou du minimum d’électeurs requis par région et dans au moins sept (07) régions», les mandataires disposent de quarante-huit (48) heures pour régulariser en remplaçant le ou les parrains invalidés.
Pour cela, le Conseil constitutionnel examine ces recours et statue sans délai. A cela s’ajoute la nécessité d’avoir une partie de ses électeurs provenant de sept (7) régions au moins à raison de deux mille (2000) au moins par région. Ainsi donc, à compter de ce jour, les mandataires des candidats à la candidature défileront au Conseil constitutionnel, selon l’ordre de dépôt des dossiers, pour assister à la vérification de leurs listes de parrainage par la Commission mise en place par les «7 Sages» pour le contrôle des parrainages.
L’ANBS PLAIDE POUR UNE LEVEE DES CONTRAINTES
Selon le Président de l’Anbs, Moussa Niang qui s’exprimait hier, lundi 26 décembre, lors d’une conférence de presse, la levée de cette contrainte rendrait l’or plus compétitif par rapport aux autres pays du monde.
L’association nationale des bijoutiers du Sénégal plaide pour la levée de la Tva appliquée par l’Etat sur l’or brut au Sénégal.
Après la mobilisation d’un capital social, l’obtention de son agrément et d’un siège fonctionnel sis à Soumbédioune, l’association nationale des bijoutiers du Sénégal s’est heurtée à une contrainte de taille liée à l’application par l’Etat de la Tva sur l’or brut extrait de notre sous-sol. En conférence de presse hier, lundi 26 décembre, l’Anbs a demandé à l’Etat de lever cette tva sur l’or brut.
Moussa Niang, président de l’Anbs indique que si toutefois cette contrainte n’est pas levée, l’or comme matière d’œuvre sera alors non compétitif par rapport au reste du monde car son prix est défini par le fixing de Londres.
«Cet obstacle a empêché le démarrage effectif des activités du comptoir. Nous plaidons pour la levée de cette contrainte. Si tel est le cas, elle impactera positivement sur le secteur de la bijouterie, car elle permettra l’installation d’unités de production de bijoux et la création d’emplois. Le Sénégal cessera d’être un pays consommateur de bijoux importés pour devenir un pays producteur avec l’existence d’une chaine de valeur allant de l’extraction de l’or jusqu’à la commercialisation, en passant par la transformation. La bijouterie constitue ainsi, une source de création de richesses», a-t-il laissé entendre, soulignant que l’objectif du comptoir est de satisfaire l’approvisionnement correct en matière d’œuvre, comme l’or, l’argent et autres.
Consciente du fait que les bijoutiers sont souvent confrontés à des problèmes de recel dus à certaines transactions, l’Anbs est en train de mettre en place des registres d’achats paraphés par une autorité compétente. « Le comptoir a pour but de les commercialiser au sein des entités de bijouterie cela va diminuer ces recels », souligne M Niang. Il informe par ailleurs, que la capacité d’absorption du comptoir est de 100 kg pour le moment. L’assemblée générale ordinaire de l’association nationale des bijoutiers du Sénégal est prévue en juin 2019 et le renouvèlement des instances sera à l’ordre du jour.
9 INDIVIDUS ARRETES PAR LA SURETE URBAINE
Selon la source, la bande a reconnu avoir commis plusieurs cambriolages au centre-ville, à la Médina, à Ouakam, à la Cité Aliou Sow, à Fann-Hock et à Hann-Maristes.
Suite à plusieurs plaintes qui faisaient état de cas de vols et de cambriolages perpétrés par un groupe de malfaiteurs non identifiés, la Sûreté urbaine de Dakar a interpellé 9 individus, dont une femme, suspectés d’être les principaux auteurs et receleurs des actes dénoncés, indique un communiqué du Bureau des relations publiques de la Police nationale, parvenu à la rédaction hier, mercredi 26 décembre.
Les limiers font remarquer qu’il a été trouvé, par devers eux, une importante somme d’argent, des véhicules, une moto, une arme à feu, cinq téléviseurs à écran-plat, onze ordinateurs portables, trois arrache-clous, un tournevis et divers autres biens.
Les interpellés sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vols multiples de numéraires et d’ordinateurs commis en réunion avec effraction et usage de moyens roulants, blanchiment, recel, détention de faux billets de banque, détention irrégulière d’arme à feu et détention de chanvre indien. Ils ont été mis à la disposition du Procureur de la République, renseigne la Police.
QUAND L’ETAT ETRANGLE DAKAR, PIKINE, GUEDIAWAYE, RUFISQUE ET THIES
Les tensions de trésorerie liées à la suppression de la patente au profit de la Contribution économique locale (CEL) sont passées par là
Alors que le monde entier, particulièrement les grandes Villes sont revêtues de leurs plus beaux atours pour les fêtes de fin d’année, et pour accueillir le nouvel an, Dakar ne brille pas, cette année. Ou du moins comme ce fut le cas ces dernières années. A l’exception de quelques grandes artères qui sont illuminées et décorées, la capitale sénégalaise n’est pas… en fête. Au-delà de la capitale, cette réforme initiée par l’Etat pour mutualiser les ressources a des répercussions sur le fonctionnement de toutes les 5 Villes du Sénégal, au sens juridique du terme, à savoir Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès.
FIN D’ANNEE 2018 : Dakar ne fête pas
Contrairement aux années précédentes, Dakar n’est pas en fête, en cette fête d’année 2018. Excepté quelques grandes artères qui seront illuminées et décorées, certaines le sont déjà, rien ou presque ne renvoie aux fêtes de fin d’année dans la Ville capitale du Sénégal. La faute à la réforme initiée par l’Etat du Sénégal et consacrant la suppression de la patente, d’où provient l’essentiel des recettes de la Villes, au profit de la Contribution économique locale (CEL). Ce que confirme Cheikh Guèye, adjoint au maire de Dakar, par ailleurs maire de la commune de Dieuppeul-Derklé. Interrogé, hier mercredi, par Sud Fm Sen Radio, M. Guèye explique que ce changement introduit par le gouvernement dans le fonctionnement des collectivités territoriales pour mutualiser les ressources est à l’origine des difficultés de trésorerie de la Ville. «D’abord il y a un problème de contrainte budgétaire. Il y a un problème aussi que les partenaires qui nous accompagnent pendant ce moment connaissent les mêmes difficultés que nous et ne peuvent exercer ce qu’ils avaient à faire dans le passé. Il y a une situation très difficile, beaucoup de blocages que la Ville a connu, avec la détensions du maire.» Cheikh Guèye d’ajouter que «la situation telle qu’elle est posée, est très difficile. Nous connaissons une situation financière très tendue, nous connaissons des difficultés quant à l’obtention de matériels de décoration et de pavoisement de la Ville. Même la Ville aujourd’hui, qui d’habitude était habillée et décorée, ne l’est pas parce que le matériel à notre disposition ne permet pas de mettre cela partout (dans la Ville) à travers les grandes artères.»
Toutefois, note-t-il, la municipalité fait avec les moyens à sa disposition pour permettre au Dakarois de passer une bonne fête, malgré toutes les difficultés liées à cette réforme en cours. «Mais avec l’arrivée de madame le maire, Soham El Wardini, qui est dans cette posture de rendre Dakar aux Dakarois, de faire de sorte que les Dakarois sentent les engagements et les programmes de la Ville de Dakar, madame le maire a essayé autant que faire se peut de vouloir faire de sorte que les Dakarois voient leur Ville décorée à l’occasion de la fête de fin d’année. Madame le maire a donné des instructions très claires aux services techniques de faire de sorte que la ville, même si elle n’est pas habillée, décorée comme ce fut le beau temps, mais qu’on sente quand-même des efforts. C’est ce qui fait qu’on a privilégié certains grands axes de Dakar pour montrer les efforts que la Ville est entrain de consentir, à l’instar des grandes Villes d’Afrique et du monde.» D’ailleurs, ces problèmes de décoration ne sont que l’arbre qui cache la forêt des difficultés que rencontre la Ville de Dakar.
Interpellée à l’occasion du réveillon de Noël 2018 par Zik Fm, madame le maire, Soham El Wardini, a justifié cet état de fait par des contraintes budgétaires nées de la suppression de la patente. «C'est justement ça. Ce sont les contraintes budgétaires. La patente a été supprimée et jusqu'à présent il n'y a pas de liquidité. Ce qu'on peut faire au niveau de la perception, c'est juste le salaire. Le percepteur ne peut pas faire autre chose. On a utilisé le reste de nos décorations qui se trouvaient dans le magasin», a révélé le maire de Dakar. En ce qui concerne la Place de l'indépendance, elle a affirmé que c'est un «privé» qui s'est chargé de la décoration cette année. «Nous, nous avons fait ce qu'il y a au Centenaire et le reste en ville», a dit Soham El Wardini.
REFORME PORTANT SUPPRESSION DE LA PATENTE AU PROFIT DE LA CEL - L’AMS salue une mesure qui permet de mutualiser les recettes, même si…
En dehors de Dakar, les difficultés de trésorerie liées à la suppression de la patente, au profit de la Contribution économique locale (CEL), touchent les 5 principales Villes du Sénégal que sont Dakar, Guédiawaye, Pikine, Rufisque et Thiès qui ne disposent plus d’assez de recettes fiscales pour dérouler normalement les différentes activités. En attendant de légiférer pour la redistribution des ressources (à mutualiser) conformément à cette réforme, l’Association des maires du Sénégal (AMS) indique qu’à la Direction de la Comptabilité publique et du Trésor, des facilités ont été faits pour permettre aux collectivités locales, mais surtout à ces grandes Villes de prendre en charge les dépenses obligatoires. «C’est une réforme très importante qui a nécessité des études. Et ces études ont pris pratiquement toute la durée de l’exercice. Ce qui fait que, de façon législative, les textes n’ont pas été votés; même si les techniciens ont validé; ce qui a impacté surtout le fonctionnement de certaines collectivités dont une bonne partie des recettes était composée de la patente. Mais, toujours est-il que l’AMS s’est saisi de la question, s’est approchée des services de la Direction de la Comptabilité publique et du Trésor. Et, naturellement, le directeur général, M. Cheikh Diop, a compris nos préoccupations et des facilités ont été faits pour permettre aux collectivités locales, mais surtout à ces grandes Villes, de prendre en charge les dépenses obligatoires», affirme Mbaye Dione, Secrétaire général de l’AMS, au micro de Sud Fm Sen Radio, précisant que l’AMS suit de très près cette question
M. Dionne qui salue la mesure reconnait qu’«au-delà des 5 grandes Villes que sont Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès, une bonne partie des collectivités territoriales, les communes en particulier, qui bénéficiaient de la patente ont eu quelques difficultés par rapport au recouvrement, pour la bonne et simple raison que l’Etat du Sénégal, en accord avec les élus, ont apporté une réforme qui fait disparaître la patente au profit de la Contribution économique locale sur la valeur ajoutée et sur la valeur locative. Et ça, c’est un système qui permet de mutualiser les recettes et celles qui bénéficiaient de la patente ont continué à en bénéficier, mais un volet de cette patente sera reversé à certaines communes qui n’avaient qui n’avaient pas du tout de fiscalité locale. C’est une mesure salutaire du gouvernement parce que ça permet quand-même de niveler vers le haut et personnes n’y perd. Au contraire, ceux qui recevaient la patente dans le système de compensation vont recevoir au moins le montant de ce qu’ils avaient lors du dernier exercice», conclut-il le Secrétaire général de l’AMS
AMADOU SENE NIANG, CONSULTANT, FORMATEUR EN GOUVERNANCE LOCALE : «Si cela continue, nous allons tout bonnement à la mort des collectivités locales»
Réagissant par rapport aux contraintes budgétaires que traversent les Villes du Sénégal, notamment Dakar, en cette période de fêtes de fin d’année, à travers un entretien avec Sud Fm Sen Radio, Amadou Sène Niang conseille le chef de l’Etat, Macky Sall à travailler en faveur de collectivités locales fortes, riches et qui puissent véritablement disposer de recettes, s’il veut véritablement que le Sénégal émerge. Pour le consultant, formateur en gouvernance locale, on ne peut pas comprendre que l’Etat puisse prendre des décisions sans pour autant anticiper les conséquences de celle-ci sur les collectivités locales. Et, si cela continue, nous allons tout bonnement à la mort des collectivités locales.
DEPUIS QUE CETTE LOI SUPPRIMANT LA PATENTE A ETE VOTEE, «AUCUNE VILLE NE FONCTIONNE AU SENEGAL»
«La ville de Dakar vit des difficultés financières assez énormes pour la seule et simple raison que les Villes qui sont au Sénégal, qui sont au nombre de 5 : Rufisque, Dakar, Guédiawaye, Pikine et Thiès, n’ont que deux recette fiscales principalement. Il s’agit de l’ancienne patente (contribution des patentes) et du foncier bâti. Tout le reste est dérisoire, c’est-à-dire, c’est les produits de l’état-civil (entre 50 millions), les transfères étatiques qui ne font pas 200 millions, un peu les produits de la coopération qui très souvent ne font pas 100 millions pour toutes les grandes Villes. Et maintenant là, ce qu’on a constaté, c’est que les ressources que j’ai cité tout à l’heure font 90% voire 95% des recettes des Villes. Il se trouve que cette année, l’Etat a bien voulu réformer la patente en la supprimant purement et simplement et en la remplaçant par ce qu’on a appelé la Contribution économique locale (CEL), avec deux volets: la CEL/VA c’est-à-dire Contribution économique locale/Valeur ajoutée et la CEL/VL pour la Contribution économique locale/Valeur locative. Cette dernière CEL (CEL/VL), reste dans la Ville où se trouve l’entreprise. Maintenant, pour ce qui est de la CEL/VA, elle va être rassemblée dans un grand panier à redistribuer par voie législative aux autres collectivités locale du Sénégal. C’est cette loi de répartition de la CEL/VA qui fait qu’aujourd’hui cette somme n’est pas encore redistribuée aux différentes collectivités locales. Or, c’est la part la plus importante des recettes des Villes. C’est pourquoi, depuis que cette loi a été votée, aucune Ville ne fonctionne au Sénégal. La Ville de Rufisque, la Ville de Dakar, tout comme les autres Villes, que ça soit Guédiawaye, Pikine et Thiès, n’ont aucune recette fiscale qui leur permettrait de fonctionner.
«ON NE PEUT PAS COMPRENDRE QUE L’ETAT PUISSE SE PERMETTRE DE PRENDRE DES DECISIONS SANS POUR AUTANT ANTICIPER LES CONSEQUENCES»
Aucune dépense ne peut être effectuée, surtout les dépenses d’investissement. Vous aviez entendu les Rufisquois dire, quand ils votaient leur budget l’année passée que l’année 2018 allait être une année d’investissement; aucun investissement n’a été fait. Allez à Dakar, ce sera certainement la même chose, aucun n’investissement n’a pu être fait parce que justement il n’y pas de recettes fiscales qui devraient permettre à ces collectivités locales là de pouvoir disposer de moyens pour subvenir aux préoccupations des populations. Mais, si cela continue, nous allons tout bonnement à la mort des collectivités locales parce qu’une collectivité locale a une personnalité morale, une autonomie financière. Et, justement, elle est gérée par une assemblée élue au suffrage universel. On ne peut pas comprendre que l’Etat puisse se permettre de prendre des décisions sans pour autant anticiper les conséquences qui pourraient s’abattre sur ces collectivités locales là. Et, ma foi, c’est ce qui est arrivé cette année et c’est pourquoi toutes les grandes Villes, au sens juridique du terme, n’ont pu rien faire.
SI MACKY VEUT VERITABLEMENT QUE LE SENEGAL EMERGE, IL DOIT ŒUVRER POUR DES COLLECTIVITES LOCALES FORTES, RICHES ET DOTEES DE RECETTES
Je crois que le président de la République va vous entendre, il est interpellé. S’il veut véritablement que le Sénégal émerge, cela passe par des collectivités locales fortes, riches et qui puissent véritablement disposer de recettes. Cela pose aussi un autre problème: c’est un peu le pouvoir fiscale des collectivités locales. On se rend compte que les collectivités locales n’ont aucun pouvoir fiscal, ni dans la détermination de l’assiette, ni dans le recouvrement, ni dans la détermination et l’identification des contribuables. Tout est géré par une chaine fiscale assez huilée par l’Etat, à travers ses services déconcentrés, à travers la Direction des Impôts et Domaines, à travers le Trésor. A ces niveaux là véritablement, il y a beaucoup de travail à effectuer pour permettre à ces collectivités locales de pouvoir jouer leur rôle, comme cela se fait partout ailleurs, en Afrique. Je peux citer le Cameroun où il y a le FEICOM (le Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale, ndlr) qui permet, dans une gestion assez harmonisée, équilibrée, de gérer la chaine fiscale et de faire une redistribution au profit et de l’Etat et des collectivités locales. Allons dans ce sens pour permettre aux collectivités locales du Sénégal de pouvoir avancer.»
VIDEO
LE CRI DE DÉTRESSE DES ÉCOLES PRIVÉES
EXCLUSIF SENEPLUS – 40 milles étudiants dans la rue, 13 milliards de dette - Souleymane Kane fait le point de la note salée de l'Etat vis-à-vis de l'enseignement privé et invite au règlement des défaillances
Boubacar Badji et Oumar Niane |
Publication 27/12/2018
Plus de quarante mille étudiants sont hors des salles de cours pour ne pas dire dans la rue, parce que l’Etat du Sénégal n’a pas respecté les termes du contrat. Un contrat qui le lie aux établissements privés d’enseignement supérieur sur toute l’étendue du territoire. L’Etat doit à ses établissements regroupés autour du cadre unitaire des organisations privées d’enseignement supérieur (CODOPES), la somme de 13 milliards de FCFA. Souleymane Kane, membre de la fédération des établissements privés d’enseignement supérieur, fait le point de la situation.
Plus d’une centaine de mandataires avaient retiré les fiches de parrainages à la Direction Générale des élections (Dge) pour le compte de leurs candidats à la candidature. A la fin des courses, une vingtaine de candidats à la candidatures ont pu franchir l’obstacle du parrainage, même si certains refusent de reconnaître que leur désistement est dû à l’impossibilité d’avoir le nombre requis de parrains. A la clôture des dépôts hier, 27 candidatures ont été recensées. Ce qui est un record. Jamais dans l’histoire du pays, on n’a eu autant d’intentions de candidatures. On devrait s’attendre, sans doute, à ce que le filtre du parrainage recale plusieurs candidats.
Vérification au Conseil Constitutionnel
Sans perdre du temps, le Conseil constitutionnel va démarrer dès ce vendredi le décompte des parrains. Les mandataires ont reçu leurs convocations qui précisent pour chaque candidat le jour du décompte de ses fiches de parrains. C’est l’ordre de dépôt qui sera respecté. Ce qui fait que Aminata Touré, mandataire du candidat Macky Sall, sera devant les sept sages et les représentants de la société civile coptés par le Conseil constitutionnel, ce vendredi 28 décembre. Il sera suivi de El Hadji Malick Gackou.
Le Sytjust se radicalise
Par la voix de son secrétaire général Me Ayé Boun Malick Diop, le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) avait menacé de paralyser le fonctionnement du service public de la justice si le gouvernement ne respecte pas les engagements pris par le chef de l’Etat à l’expiration de leur préavis de grève, ce 26 décembre. Des menaces mises à exécution. En effet, le Bureau exécutif national (Ben) du Sytjust a décrété une grève de 48 heures renouvelable à partir d’aujourd’hui. Une radicalisation qui fait suite à la marche des travailleurs de la justice et des sit-in observés chaque lundi devant les tribunaux. Conséquence : Les audiences seront renvoyées et la délivrance des documents administratifs sera plombée. A moins que des gendarmes ne soient réquisitionnés pour jouer le rôle de greffiers ad hoc afin d’assurer les audiences. Le patron du Sytjust invite ses camarades à faire montre d’engagement et de détermination pour mener le combat sans répit jusqu’à la satisfaction de leurs doléances.
Marche de l’opposition
Alors que la présidentielle de 2019 se rapproche à grands pas, l’opposition est toujours déterminée à faire plier le régime. Elle veut durcir le ton pour arracher au pouvoir l’organisation de la présidentielle par une autorité neutre pour la transparente du scrutin. C’est dans ce sens d’ailleurs qu’elle organise une marche de protestation ce 28 décembre pour, entre autres, dire non à la tentative de coup d’Etat électoral de Macky Sall, non à la gestion solitaire et opaque du fichier électoral par Macky Sall, à la confiscation des cartes d’électeurs, et non enfin à l’organisation de l’élection présidentielle par Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur. La marche se fera comme à l’accoutumée après la prière de vendredi entre la Place de l'Obélisque et le Rond-point RTS.
Thione Seck sur scène pendant 5 jours
Le leader du Raam Daan veut marquer l’histoire musicale du Sénégal. En perspective de la sortie, très prochainement, de ses nouveaux albums dénommés «Thione Seck à gogo» en featuring avec plusieurs artistes africains, Thione Seck a décidé de lancer de fort belle manière ses productions et cela de façon historique. En effet, le père de Wally Seck va animer des spectacles au Penc-mi et cela sur cinq jours d’affilée à compter de ce vendredi (28 décembre) jusqu'au mardi 1er janvier 2019. Papa Thione comme l’appellent ses inconditionnels accède ainsi aux nombreuses sollicitations des mélomanes qui sont restés longtemps sans le voir sur scène.
Le procès de l’étudiant Ousseynou Diop renvoyé 8 janvier
Après 4 ans de détention préventive pour « apologie au terrorisme », l’étudiant Ousseynou Diop a été enfin présenté, hier, devant le tribunal correctionnel de Dakar. Mais, l’étudiant devra encore patienter, puisque l’affaire a été renvoyée par le président jusqu’au 8 janvier 2019. Ce, pour permettre aux avocats nouvellement constitués de consulter le dossier. C’est un post sur facebook le lendemain de la tuerie à la rédaction de «Charlie Hebdo» qui a valu à Ousseynou Diop ce long séjour carcéral. Le jeune homme avait juste apprécié magnifié l’acte des terroristes. Ses avocats avaient introduit une demande de liberté provisoire, mais le juge avait rejeté la requête. Me Assane Dioma Ndiaye pense qu’au regard de la détention dont il fait l’objet, Ousseynou Diop devait recouvrer la liberté. Pour la robe noire, le jeune Diop a subi un préjudice à cause des qualifications exagérées de l’affaire. Mais, le tribunal s’est appuyé sur le chef d’accusation,«troubles à l’ordre public» pour refuser la liberté provisoire à Ousseynou Diop.
Nominations en Conseil des ministres
Après une pause, les réunions de Conseil des ministres ont repris hier, sous la présidence du chef de l’Etat. A l’issue de la rencontre, le Président Macky Sall a secoué le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan en prenant des mesures individuelles. C’est ainsi que l’économiste en développement, Daouda Sembène, est nommé Directeur général du Secteur financier et de la Compétitivité. L’Inspecteur principal du Trésor, Sokhna Mbaye Diop devient Directeur de l’Administration et du Personnel, à la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor. Elle remplace Ibrahima Diémé quiva à la retraite. Un autre inspecteur du Trésor a aussi été promu par le chef de l’Etat. Il s’agit d’Amadou Bousso Faye qui devient Directeur du Secteur Public local, à la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor. Il succède à ce poste à Cheikh Ndiaye.
Nomination en Conseil des ministres
Restons à la réunion du Conseil des ministres pour dire qu’il y a eu un mouvement à la Douane. Le Chef du Bureau des Contrôles après dédouanement à la Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières, l’Inspecteur principal des Douanes, Georges Diémé est nommé Directeur régional du Sud-Est. Il succède ainsi à l’inspecteur des Douanes, Ibrahima Faye qui devient Directeur régional du Centre, en remplacement de Moustapha Diagne. Par ailleurs, l’Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, Aliou Ciss est promu Directeur de l’Ecole nationale de l’Administration pénitentiaire (ENAP), en remplacement de Saliou Sall qui va à la retraite.
Félicitations aux lions et lionnes
Les lions du Beach Soccer ont été félicités hier, par le Président Macky Sall en Conseil des ministres. Il a adressé ses félicitations aux joueurs et à l’encadrement de l’équipe nationale qui vient de décrocher en Egypte son 5e titre de champion d’Afrique. Les lionnes du Handball, vice-championnes d’Afrique, ont reçu aussi les encouragements du chef de l’Etat.
Fin de l’épidémie de dengue
Le ministère de la Santé et de l’action sociale annonce la fin de l’épidémie de la dengue qui sévissait depuis le 19 septembre dans plusieurs régions du pays. Car, depuis le 1er décembre 2018, aucun nouveau cas n’a été déclaré. Mais, 342 cas ont été enregistrés par les différentes structures sanitaires du pays pendant l’épidémie. En réponse à l’épidémie, le ministère de la Santé avait mis en place un important dispositif de riposte. Malgré la fin de l’épidémie, la surveillance épidémiologique reste de mise pour toutes les maladies à potentiel épidémique. Pour éviter une nouvelle épidémie, les autorités sanitaires invitent les populations au respect des principales mesures préconisées contre la Dengue notamment, dormir systématiquement sous moustiquaire imprégné et détruire les sites de reproduction des moustiques.
Badou Kane de Demal Sunu Bopp renonce à sa candidature
Encore un candidat à la candidature pour l'élection présidentielle qui se retire. Badou Kane qui souhaitait briguer le fauteuil présidentiel a décidé de se retirer de la course à la présidentielle de 2019. «Après avoir obtenu le nombre requis de parrains, j'ai décidé de renoncer à ma candidature. Je juge inutile que l'opposition aille aux élections en rangs dispersés. Aucun candidat, à lui seul ne peut battre Macky Sall», explique Badou Kane dont le programme reposait sur l'entreprenariat. Il soutient qu'il leur faut une opposition unie derrière un seul candidat. Un candidat qui sera choisi par le peuple pour le peuple. «Ce candidat doit être choisi à travers des débats publics télévisés ou sur les réseaux sociaux», propose-t-il. Le leader du mouvement Demal Sunu Bopp souligne qu'il n'est pas venu en politique pour se faire un nom ou de l'argent, mais plutôt pour pouvoir mieux servir ses concitoyens. «Macky Sall doit partir et tout candidat voulant y aller seul ne ferait que confirmer l'idéologie selon laquelle les noirs sont incapables de s'unir pour la cause du peuple », lance Badou Kane qui suit les pas de Thierno Bocoum, Nafissatou Wade, du Juge Ibrahima Hamidou Dème ou encore de Me Mame Adama Guèye qui ont tous renoncé à leur candidature.
Elhadji Malick Gaye assiste les populations de Niandane
Commune du département de Podor (dans la région de Saint Louis), Niandane est située dans une cuvette sablo-argileuse traversée par «Le Doué» affluent du fleuve Sénégal. Accueillant chaque année un gamou, la cité religieuse se caractérise par un défaut d’aménagement qui se manifeste par la prédominance d’habitats spontanés et l’étroitesse des rues. Les quartiers traditionnels regroupent l’essentiel des infrastructures et équipements de la commune. Depuis 2012, de nouvelles infrastructures (hôtel de ville, marché, stade, collège, esplanade …) sont implantées dans la zone d’extension, grâce au maire El hadj Malick Gaye, par ailleurs, directeur général de l’Agetip.
Elhadji Malick Gaye assiste les populations de Niandane (Bis)
Pour assister ses administrés en situation de vulnérabilité, El Hadji Malick Gaye a versé la totalité de la contribution de cette catégorie sociale à la mutuelle de santé facilitant ainsi leur enrôlement. Un geste hautement apprécié par les bénéficiaires. Mieux, il a enrôlé des élèves dans les mutuelles et doté les femmes d’une mini rizerie. Grâce à ses relations, il a fait installer une case des tout-petits dans la périphérie communale.