Suite et certainement pas fin de la vague d'indignations après les cris racistes dont le meilleur défenseur de la Série A a été victime mercredi au cours du match Inter Milan-Naples.
En effet, les deux attaquants de Liverpool, Sadio Mané et Mohamed Salah, ont apporté leur soutien à Kalidou Koulibaly. Le natif de Sédhiou qui s'est dit très amer, est convaincu son coéquipier en équipe nationale ne se laissera jamais abattre par ces basses attaques. "Je suis amer. Mais je te connais suffisamment, ces actes abominables ne vont nullement t’atteindre. Par rapport à notre race, nous en sommes fiers. Et au delà, nous allons continuer à la défendre comme nous défendrons les couleurs de notre Patrie", a écrit Mané. Quant à l'Egyptien Mohamed Salah, il a publié une photo où il est en duel avec Koulibaly (lors de Naples-Liverpool en Ligue des champions), pour dénoncer en anglais, le racisme dans le football et dans le monde.
L'autre sénégalais de Premier League, Idrissa Gana Gueye a publié sur son compte Twitter une photo de Kalidou Koulibaly avec le message imprimé "Je Suis Koulibaly. Say No To Racism", légendée avec deux coeurs (bleu et rouge).
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INSEPS : ILS SONT DÉTERMINÉS À POURSUIVRE LEUR GRÈVE DE LA FAIM
Très déterminés à poursuivre le combat, ces hommes et femmes ont décidé de s’installer devant le portail desdits lieux sous le chaud soleil.
"Le collectif des inspecteurs de la jeunesse et des Sportifs sortant de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Populaire et du Sport (INSEPS) a entamé une grève de la faim illimitée depuis mercredi 26 décembre. 48 heures après, la fatigue commence à se lire sur les visages crispés des gréviste qui se sont vus interdire l’accès des locaux du stade Iba Mar Diop où ils ont été formés."
MERCATO : LA SITUATION SE PRÉCISE POUR PAPY DJILOBODJI
Prêté par Sunderland à Dijon la saison dernière, le défenseur sénégalais de 30 ans a résilié son contrat avec les Black Cats en septembre. Il est désormais libre de s’engager où il le souhaite et Guingamp semble être une option très sérieuse.
Alors même que le mercato d’hiver n’est pas encore officiellement lancé, l’En Avant de Guingamp n’a pas attendu pour se renforcer et s’est attaché les services de deux joueurs. L’attaquant bordelais Alexandre Mendy et le latéral suédois Johan Larsson, en provenance de Brondby. Avec un objectif affiché : arracher le maintien. Lanterne rouge de Ligue 1, les Bretons n’ont semble-t-il pas fini de prospecter pour étoffer leur effectif.
Pire défense de Ligue 1 avec 34 buts encaissés, l’En Avant serait dorénavant tout proche d’accueillir un renfort en défense centrale. Selon le Télégramme, il s’agit de l’ancien Nantais Papy Djilobodji. Prêté par Sunderland à Dijon la saison dernière, le défenseur sénégalais de 30 ans a résilié son contrat avec les Black Cats en septembre. Il est désormais libre de s’engager où il le souhaite et Guingamp semble être une option très sérieuse.
46 PERSONNALITÉS DÉCORÉES DANS LES DIFFÉRENTS ORDRES NATIONAUX
"Récompenser leurs bons et loyaux services après de brillants parcours".
Quarante-six personnalités issues de divers milieux sociaux professionnels ont été élevées par le chef de l’Etat, jeudi, aux plus hautes distinctions du pays dans les différents ordres nationaux, a annoncé la présidence de la République.
"46 récipiendaires ont reçu des décorations et insignes des mains du président de la République", indique un communiqué transmis à l’APS, soulignant que la remise de ces distinctions visent à "récompenser leurs bons et loyaux services après de brillants parcours".
PROMOTION DE L’INTERCOMMUNALITÉ
La Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT) annonce avoir achevé l’élaboration du Programme de valorisation des ressources du terroir (PROVART) et du Projet de cluster industriel et économique de la Casamance.
La Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT) annonce avoir achevé l’élaboration du Programme de valorisation des ressources du terroir (PROVART) et du Projet de cluster industriel et économique de la Casamance (sud), tous deux soumis à l’appréciation du président de la République, Macky Sall.
"Dans le cadre de la promotion de l’intercommunalité, la CNDT a fini de concevoir deux projets présentement soumis, en priorité, à l’appréciation du président de la République, à savoir le Programme de valorisation des ressources du terroir (PROVART) et le Projet de cluster industriel et économique de la Casamance", affirme un communiqué sanctionnant les travaux de la deuxième session ordinaire de ladite commission, tenue ce jeudi.
Les commissaires de la CNDT ont, lors de cette réunion dirigée par Benoit Sambou, le président de la structure, examiné et adopté le procès-verbal de la dernière session de la commission de mars 2018 et écouté le compte-rendu des activités de l’institution du 1er février au 10 décembre de la même année.
Ils ont aussi échangé, fait le bilan de la mise en œuvre des activités de la CNDT et planifié, en fonction des enjeux, des défis et ressources disponibles, les actions de la commission conformément à ses missions, rappelle le texte.
"Le président de la CNDT a déclaré que les défis à relever pour faire face à l’intercommunalité et à la coopération territoriale, enjeux majeurs de la réforme de l’Acte III de la décentralisation sont structurés autour, dans un premier temps, de la définition des mécanismes de coopération territoriale", ajoute le communiqué.
A ce niveau, souligne le texte, la CNDT a déjà pris en charge cette question en élaborant les instruments juridiques de l’intercommunalité à travers la loi d’orientation sur l’intercommunalité.
"Nous sommes tenus, objectivement et définitivement, de décider de la suite à donner à la question du portage de la loi sur l’intercommunalité et les autres formes de coopération territoriale", a indiqué Benoit Sambou, cité par le communiqué.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail du budget annuel 2018, "la CNDT a noué un partenariat fécond avec les ONG Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) et Enda Graf Sahel, connues pour leur engagement constant en faveur des communautés à la base" pour aider à organiser le Sénégal en "territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable".
RÉGÉNÉRATION NATURELLE : 160 000 HECTARES À REVERDIR D’ICI À 2022
‘’Regreening Africa’’ vise à inverser la dégradation des terres en Afrique par ‘’l’adoption à grande échelle de l’agroforesterie’’
Le projet ‘’Regrening Africa’’ compte reverdir, d’ici à 2022, 160 000 hectares, par le biais de la formation de 80 000 ménages ruraux à l’usage de la régénération naturelle assistée (RNA), dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine (centre), qui constituent sa zone d’intervention, a appris jeudi l’APS auprès de ses responsables.
Financé par l’Union européenne (UE), ‘’Regreening Africa’’ vise à inverser la dégradation des terres en Afrique par ‘’l’adoption à grande échelle de l’agroforesterie’’, a expliqué la coordinatrice du volet Sénégal du projet, Anna Daba Ndiaye Diouf.
Elle s’exprimait au cours d’une rencontre de présentation du projet ‘’Regreening Africa’’, qui a retenu pour le Sénégal trois régions : Fatick, Kaffrine et Kaolack.
‘’Le choix de ces régions, a-t-elle expliqué, se justifie par le fait que les terres de cette partie du Sénégal sont aujourd’hui confrontées à une forte dégradation, à cause de la monoculture de l’arachide, mais aussi d’une dégradation accélérée des écosystèmes’’.
Selon Mme Diouf, pour atteindre les objectifs affichés, le projet va mener une large sensibilisation des producteurs, un renforcement de capacités et une implication de toutes les parties concernées, pour un reverdissement des terres dégradées des trois régions concernées.
Le projet ‘’cible les ménages de petits agriculteurs et les ménages d’éleveurs pauvres et vulnérables des régions visées’’.
‘’Conçu pour tester à grande échelle l’intégration des arbres dans l’agriculture, ce projet a pour objectif d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux pauvres, des petits agriculteurs et éleveurs’’, a précisé Anna Daba Ndiaye Diouf.
Il cherche également à ‘’améliorer les moyens d’existence, de résilience aux changements climatiques des exploitations familiales agricoles’’, et à ‘’restaurer les écosystèmes des régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine’’, a-t-elle ajouté.
S’agissant de la région de Fatick, elle précise que le projet va intervenir dans 16 communes des départements de Gossas et Fatick.
En Afrique, en dehors du Sénégal, le projet ‘’Regreening Africa’’ intervient au Mali, au Niger, au Ghana, au Rwanda, en Ethiopie, au Kenya et en Somalie.
L’objectif visé pour ces huit pays d’Afrique est de reverdir, d’ici à 2022, un million d’hectares de terres en formant en agroforesterie 500 000 ménages ruraux pauvres.
La réunion a été présidée par Cheikh Ahmadou Ndoye, adjoint du gouverneur de Fatick.
LUTTE CONTRE LES STUPÉFIANTS
Un tournoi pour sensibiliser à travers le sport, sur les risques liés à l’usage de des stupéfiants, à partir de dimanche.
Le Réseau des journalistes pour la lutte contre les stupéfiants (RCJS) organise à partir de dimanche, un tournoi de football regroupant huit organes de presse nationaux, annonce-t-il dans un communiqué transmis à l’APS.
L’objectif de ce tournoi est de sensibiliser à travers le sport, sur les risques liés à l’usage de des stupéfiants, écrivent ses responsables dans ce communiqué.
Le Groupe Futurs médias (GFM), l’AS D-médias, Le Soleil, 7 tv, Maison presse-APS, Senenews et 2 S tv sont les structures qui vont participer à ce tournoi, selon la même source.
CHEPTELS NATIONAUX
"La santé animale est considérée comme une bien public mondial. C’est en ce sens que la sécurisation du cheptel national est indispensable, car elle permet de prévenir et de contrôler les maladies infectieuses zoonotiques qui menacent la santé humaine"
Le président du "Réseau Billital Maroobé’’, regroupant des organisations d’éleveurs et pasteurs d’Afrique, Aliou Samba Bâ, a relevé jeudi à Dakar la nécessité de sécuriser les cheptels nationaux, la santé animale devant selon lui être considérée comme "un bien public mondial".
"La santé animale est considérée comme une bien public mondial. C’est en ce sens que la sécurisation du cheptel national est indispensable, car elle permet aussi de prévenir et de contrôler les maladies infectieuses zoonotiques qui menacent la santé humaine’’, en vue de "mieux maîtriser les crises sanitaires", a-t-il argumenté.
M. Bâ s’exprimait au cours d’un atelier de capitalisation et de réflexion sur les bonnes pratiques de gestion communautaire de la santé animale de proximité, dont l’ouverture a été présidée par le ministre de l’Elevage et des Productions animales.
Selon lui, la santé animale, considérée comme un bien public mondial, "devient importante pour tout le monde et certaines parties prenantes qui ont des attentes et des besoins particuliers en santé".
Il a cité les éleveurs et leur communauté, les consommateurs et l’Etat qui a également "des besoins et des attentes" en matière de santé animale.
Evoquant les objectifs de cet atelier, Aliou Samba Bâ déclare que cette initiative devrait susciter "une réflexion approfondie entre acteurs pour mieux parfaire le schéma de santé animale de proximité développé dans le cadre du programme Braced au Sénégal’’ (Programme de renforcement de la résilience et d’adaptation aux extrêmes climatiques et aux catastrophes), "en vue d’en proposer un modèle capable d’être valorisé dans le pays".
De plus, a-t-il ajouté, "le défi majeur de la sécurisation sanitaire du bétail est d’assurer sa durabilité dans toute la zone de la transhumance grâce à une accessibilité économique et géographique au service d’une santé animale de qualité".