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18 septembre 2025
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QUELLE JUSTICE POUR LES SÉNÉGALAIS ?
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - Des citoyens s’interrogent de plus en plus sur la crédibilité d’un pouvoir judiciaire sous la commande du président de la République
Jallo Jerry et Oumar Niane |
Publication 28/12/2018
#Enjeux2019- La justice sénégalaise est au banc des accusés. Marqués par les différentes affaires ayant ponctué le septennat finissant, beaucoup de citoyens s’interrogent sur la crédibilité d’un pouvoir judiciaire sous la commande du président de la République.
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UN QUOTA DE 42400 TONNES SERA ALLOUE PAR MOIS
Les meuniers et industries du Sénégal ont procédé hier, jeudi 27 décembre, à la signature d’un protocole d’accord en vue de corriger les perturbations dans le secteur de la farine.
La signature effectuée par l’Association des meuniers industriels du Sénégal s’est déroulée en présence du ministre du Commerce, Alioune Sarr. « Le prix du sac de farine va revenir à la normale, c’est-à-dire 16200 francs et la farine améliorée sera cédée à 16700 francs. Une fois qu’on a relevé le prix du sac de farine, on va procéder à un quota. Chaque meunier aura droit à une quantité qui lui sera octroyée durant le mois et le cumul de ces quotas individuels répond à la demande nationale et même sous-régionale parce que dans ces quotas, la farine exportée est comprise. Si on s’en tient à l’évaluation, on aura donc une quantité de 42400 tonnes de farine qui sera mise à la disposition des consommateurs directs », a fait savoir Claude Demba Diop, président de l’Association des meuniers industriels du Sénégal.
Ainsi, une sanction de 15% sera appliquée sur tout dépassement du quota alloué. « A la fin de chaque trimestre, on va évaluer ceux qui ont respecté les quotas consensuels et ceux qui ne l’ont pas respecté seront sanctionnés. Il y a une double sanction : celle réglementaire et celle en interne qui est de 15%sur tout dépassement et cette amende sera reversée à l’Amis pour son fonctionnement », a-t-il souligné.
L’OPPOSITION REMET ÇA
Branle-bas général au niveau des partis de l’opposition pour la marche organisée, ce vendredi, à Dakar.
Moins de quarante-huit heures après la fin du dépôt des dossiers de candidature à la présidence, au niveau du greffe du Conseil constitutionnel, l’opposition accélère la cadence pour l’organisation d’une élection «juste, transparente et démocratique ». Pour autant, elle sonne la grande mobilisation pour une marche ce jour, vendredi 28 décembre, à Dakar. Principaux griefs des partis de l’opposition contre le « Macky» : le refus du supposé « hold-up électoral » que préparerait le régime en place, la gestion dite «solitaire » du fichier électoral, la « confiscation » des cartes d’électeur par le pouvoir en place, voire l’organisation du scrutin présidentiel par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, qualifié de ministre partisan.
Devant partir de la place de l’Obélisque pour aboutir au rond-point RTS, la énième initiative du camp opposé au président Macky Sall pour contester le pilotage du processus électoral vers février 2019 risque de ne pas être de tout repos. Pour cause, plus que jamais déterminé à arriver à ses fins, le camp anti-Macky a encore décidé de battre le macadam à Dakar, ce vendredi, après la prière du « Tisbar » à 15h.
L’opposition compte marcher pour exiger l’«organisation d’une élection présidentielle juste, transparente et démocratique ». Cette marche est la énième faite par les opposants au pouvoir de Macky Sall, pour exiger entre autres une personnalité neutre pour l’organisation de l’élection présidentielle. Pour cause, ils considèrent l’actuel ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, comme «juge et partie» et sans bonne foi, surtout après sa déclaration où il disait qu’«il mettrait tous les moyens à sa disposition pour réélire le candidat Macky Sall».
Dans la même foulée, l’opposition, avec à sa tête le Pds, dénonce la « gestion solitaire et opaque du fichier électoral » et exige que ce fichier électoral soit mis à leur disposition comme indiqué par la loi, d’autant plus que 0,8% de ce fichier leur est exigé, suite à l’introduction de la loi sur le parrainage. A ce niveau, l’esquisse de fichier électoral mise à la disposition des experts de l’opposition par la Direction de l’autonomisation du fichier (Daf) n’a pas reçu l’agrément du camp opposé à Macky Sall qui y voit une subtile manigance du pouvoir qui détiendrait en fait trois fichiers à sa disposition pour leurrer l’opposition.
A soixante jours de l’élection présidentielle, les réclamations de la plateforme de l’opposition sont bien loin de se terminer. La distribution des cartes d’électeur est toujours à l’ordre du jour pour l’opposition, car elle juge que le pouvoir en place est dans une logique de « confiscation des cartes d’électeur » surtout dans les zones où le « Macky » n’a pas la faveur des populations. Enfin, la sécurisation de l’élection présidentielle reste une préoccupation majeure de l’opposition. Pour cause, elle soupçonne une « tentative de coup d’État électoral » non seulement avec les divers « dysfonctionnements » constatés dans le pilotage du processus électoral, mais encore avec le maintien ou nomination de certaines personnalités au niveau certaines institutions parties prenantes du processus électoral, à l’image de la Cena et du Cnra.
LE FRN SE DEMARQUE DES «07 SAGES»
L’instruction des dossiers de parrainage des candidats à la candidature à l’élection présidentielle de février 2019, pilotée par le Conseil constitutionnel et devant débuter ce jour par l’audition des candidats Macky Sall, Idrissa Seck et Malick Gakou, ne
Aussi se sont-ils désengagés hier, jeudi 27 décembre, de l’initiative mise en route par les «Sept Sages».
Le Front démocratique et social de résistance nationale (Frn) qui réunit les principaux partis de l’opposition, sous la dictée du Pds est formel : les résultats issus du décompte des parrainages piloté par le Conseil constitutionnel ne l’engagent pas. Dans une note transmise à la presse hier, jeudi, et adressée au président du Conseil constitutionnel, en l’occurrence Pape Abdou Sakho, et cela à la veille du démarrage des « auditions » des candidats Macky Sall, Idrissa Seck et Malick Gakou, relativement à leurs listes de parrainages, ces partis membres du Frn se sont voulus explicites. « Nous avons été informés de la convocation des représentants de candidats membres de notre Front pour la vérification des dossiers de parrainage déposés. Nous attirons votre attention d’une part, sur notre méconnaissance de la procédure de vérification retenue par votre institution et, d’autre part, sur le fait qu’aucun des candidats de l’opposition ne dispose du fichier électoral devant servir de base à ladite vérification ».
Cette précision ayant été faite à l’attention du président Sakho et des « 07 Sages », les partis membres du Front démocratique et social de résistance nationale (Frn) ont concluent qu’ « Il va de soi que dans ces conditions, les résultats des vérifications effectuées ne sauraient nous engager ».
Pour rappel, le Frn dont l’actuel coordonnateur est Moctar Sourang regroupe presque tous les candidats à la présidentielle, à l’instar de Ousmane Sonko, Cheikh Hadjibou Soumaré, Malick Gakou, Boubacar Camara, El Hadj Issa Sall, Aïda Mbodj, Papa Diop, Khalifa Ababacar Sall, Karim Wade, Abdoul Mbaye et autre Bougane Guèye Dany.
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NDIORO NDIAYE CONTENTE POUR MACKY
EXCLUSIF SENEPLUS - La présidente de la Constance Citoyenne était à Rufisque afin de remercier généreusement ses militants pour le travail abattu lors de la collecte de signatures pour parrainer le candidat Macky Sall
Le professeur Ndioro Ndiaye, présidente de la Constance Citoyenne était à Rufisque pour remercier ses militants pour le travail abattu lors de la collecte de signatures pour parrainer le président Macky Sall.
‘’Nous avons largement dépassé notre objectif de 3 000 signatures. C’est pourquoi je viens féliciter mes camarades de la Constance Citoyenne à qui j’ai remis un financement de 2 000 000 de FCFA ‘’, a t-elle déclaré.
Dakar, 28 déc (APS) - Le branle-bas de combat des acteurs des différents bords politiques à mesure qu’approche la date du 24 février et le travail de vérification par le Conseil constitutionnel des candidatures à la présidentielle dominent l’actualité dans les quotidiens parvenus vendredi à l’APS, quand bien même l’économie et des faits de société tentent de se faire une place.
’’Moins de quarante-huit heures après la fin du dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle, au greffe du Conseil constitutionnel, l’opposition accélère la cadence pour l’organisation d’une élection juste transparente et démocratique’’, informe Sud Quotidien.
’’L’opposition remet ça’’, affiche Sud dont la Une est illustrée d’une photo d’opposants portant des casquettes et nouant autour du cou des écharpes de couleur rouge.
’’Elle sonne la mobilisation pour une marche prévue ce jour (vendredi) à Dakar pour s’élever contre un supposé hold-up électoral que préparerait le pouvoir, la gestion solitaire du fichier électoral, la confiscation des cartes d’électeurs etc.’’, souligne la publication dans ses colonnes.
Dans les colonnes de L’Observateur, le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne semble apporter la réplique en se félicitant du ralliement d’anciens responsables du parti de l’ancien président Abdoulaye Wade à la mouvance présidentielle.
Venu présider jeudi l’investiture du président sortant comme candidat du mouvement ’’Liberal Ca Kanam’’ dirigé par Me Ousmane Ngom, un transfuge du Parti démocratique sénégalais (PDS), Dionne a notamment présenté ces anciens caciques du pouvoir de Wade comme étant des ’’libéraux authentiques’’.
Ces personnalités politiques ayant rejoint le camp de la majorité pour la prochaine présidentielle après avoir longtemps cheminé avec l’ancien président de la République, intéressent également le quotidien Source A.
Illustrant sa Une de photos en médaillon de ces acteurs politiques, le journal indique qu’après avoir déserté l’opposition et soutenu le candidat Macky Sall, ces anciens dignitaires du défunt régime partagent un dénominateur commun : ‘’Tous se sont éteints politiquement’’.
Au sujet toujours de la présidentielle, d’autres publications braquent leurs projecteurs sur le Conseil constitutionnel qui a fini de recevoir dans la nuit de mercredi à jeudi les dossiers de candidature.
Jugeant l’ampleur de la tâche à laquelle vont s’adonner les sept membres de cette juridiction, Walf Quotidien n’hésite par exemple pas à évoquer ’’un sale boulot’’ pour ses membres.
‘’De sa création en 2012 à nos jours, le Conseil constitutionnel a été le réceptacle des contentieux politiques. Les cas de Karim Wade et de Khalifa Sall le mettront durement à l’épreuve d’une incapacité des politiques à solder leurs comptes’’, analyse la publication.
Pour Le Témoin, la juridiction est déjà sous pression avec 16 candidats de l’opposition ayant déjà rejeté à l’avance les résultats des vérifications des parrainages en raison d’une méfiance au système d’instruction des dossiers.
Le Quotidien dresse déjà un parallèle entre l’élection présidentielle de 2012 et celle à venir en affichant à sa Une : ‘’Deux survivants en course’’. La publication insiste sur le fait que parmi les candidats qui avaient brigué la présidence sept ans auparavant, seuls l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, et l’universitaire, Amsatou Sow Sidibé restent en course pour la présidentielle de 2019.
Le Soleil a préféré entretenir ses lecteurs de l’actualité économique en s’intéressant notamment aux chiffres publiés par la Banque africaine de développement (BAD) sur les activités du nouvel Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), un an après sa mise en service.
’’Un an après le démarrage des activités de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, la Banque africaine de développement dresse un bilan reluisant. Sa filiale au Sénégal a relevé dans un rapport une progression de 6 % du trafic aérien avec un million de passagers et 36 compagnies aériennes s’y étant activés’’, mentionne la publication.
Enquête agite le spectre des enlèvements d’enfants suite à l’arrestation d’une femme de 33 ans, placée en garde à vue dans les locaux du commissariat de Pikine dans la banlieue de Dakar dans une affaire d’enlèvement présumé de quatre fillettes.
Pour le journal, les Sénégalais pensaient en avoir terminé avec le phénomène du rapt d’enfants qui avait hanté leur sommeil un an avant, (mais) voilà que le ‘’spectre refait surface’’, à moins qu’il ne s’agisse d’un acte isolé.
Le rappeur Baba Ndiaye alias Ngaaka Blindé et son co-prévenu Khadim Thiam hument, depuis hier, l’air de la liberté. Convaincu en effet de leur innocence, le juge du Tribunal Correctionnel de Dakar, Maguette Diop, les a relaxés aux fins de la poursuite sans peine ni dépens. Après un an de détention préventive, Ngaaka Blindé et son co-prévenu sont aujourd’hui innocentés. Ils étaient poursuivis pour « contrefaçon, falsification et altération de signes monétaires ». A souligner que l’agent judiciaire de l’Etat, qui avait réclamé, lors de l’audience, 50 millions FCFA en guise de réparation du préjudice, a été débouté. Cette décision bien accueillie par les avocats de la défense. Selon Me Moustapha Dieng, avocat de Ngaaka Blindé, la justice est honorée parce que le droit est dit. Mais, la robe noire estime que cette affaire n’est pas à son épilogue parce que la défense va introduire une procédure d’indemnisation de son client qui a passé plus d’un an derrière les barreaux. «Est-ce que c’est juste, après tout ce parcours de vie et toutes ces accusations qui ont été démontées par le tribunal, que ces jeunes retournent chez eux comme si de rien était ? Nous allons engager une bataille de procédure afin que leurs droits soient respectés», clame Me Dieng.
Yassine Fall rejoint Ousmane Sonko
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko se renforce, en perspective de la présidentielle. Il a enrôlé la candidate à la candidature, présidente du Mouvement «Def Li La Wàr», Yassine Fall, recalée par le parrainage. Ils ont échangé hier sur leurs visions et leurs programmes avant de décider de cheminer ensemble pendant l’élection. Il y a une convergence de points de vue entre Ousmane Sonko et l’économiste, Yassine Fall notamment sur l’indépendance voire la souveraineté économique du Sénégal. Par exemple, ils sont pour que le Sénégal sorte des APE parce qu’on ne peut pas mettre en compétition nos agriculteurs et des entreprises étrangères. Yassine Fall pense qu’au nom de l’intérêt national, le Sénégal doit quitter le Franc Cfa. Elle pense qu’il faut mettre davantage l’accent sur l’éducation nationale et la santé et dénonce le gaspillage des ressources publiques par un groupe de personnes.
Yassine Fall rejoint Ousmane Sonko(bis)
Le leader du Pastef a remercié Yassine Fall et son staff d’avoir porté leur choix sur lui et son parti. Selon Ousmane Sonko, cette alliance est l’aboutissement de longues discussions. Il en a profité pour déplorer le fait que des candidats de la trempe de Mme Fall, une économiste de renom, du juge Dème, de Me Mame Adama Guèye, de Thierno Bocoum…soient écartées de la compétition à cause du parrainage. Par contre, il estime que certains candidats vont passer le cap du parrainage parce qu’ils ont beaucoup d’argent pour acheter des parrains, et d’autres pour avoir bénéficié de transfert de parrains. Cette situation constitue, à ses yeux, un recul démocratique.
Marche de l’opposition, aujourd’hui
Le Front de résistance national (Frn) sera aujourd’hui dans les rues de Dakar, pour dénoncer la gestion du Président Macky Sall et de son régime. L’opposition promet une grande mobilisation pour lancer le top départ de la lutte, en perspective de l’élection présidentielle de 2019. Les questions électorales font partie des doléances de l’opposition qui réclame la transparence du processus électoral et récuse le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye pour organiser l’élection présidentielle. Les militants se sont donnés rendez-vous aujourd’hui à la place de l’Obélisque à partir de 15h.
Les conditions des établissements privés pour accepter les étudiants
Cela n’augure rien de bon quant à la reprise des cours des étudiants orientés par l’Etat dans les instituts privés d’enseignement supérieur. En réunion hier pour évaluer la situation, le Cadre Unitaire des Organisations des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur du Sénégal (Cudopes) a conditionné l’acception de ces étudiants dans leurs établissements. En effet, le Cudopes exige le versement des 800 millions FCFA déjà mandatés au plus tard le 31 décembre et du milliard FCFA prévu dans le plan de décaissement au plus tard le 15 janvier 2019. Si le gouvernement ne satisfait pas ces exigences, alors les étudiants vont continuer à poireauter. En outre, la CEPES, la CGE et la FEPES qui constituent le cadre unitaire demandent le respect du plan de décaissement. Ce plan consiste au versement de 2 milliards avant le 15 février, d’un milliard au plus tard le 31 mars, de 2 milliards au plus tard le 30 avril, d’un milliard au plus tard le 31 mai 2019 et d’un autre milliard au plus tard le 30 juin. A cela, s’ajoute le réaménagement budgétaire du ministère de l’Enseignement Supérieur pour la mobilisation de 4 milliards supplémentaires et l’inscription dans la Loi des finances rectificative (Lfr) de juin 2019 de 4 autres milliards FCFA.
Grève de la faim des sortants de la Fastef
Que les sortants de la formation payante de la Fastef en 2013 qui sont en grève de la faim se le tiennent pour dit. Le ministre de l’Education nationale précise dans un communiqué qu’ils n’ont aucun droit à être recrutés dans la Fonction publique. Selon Serigne Mbaye Thiam, le recours à cette méthode n’est pas une première puisqu’elle avait déjà été utilisée en janvier 2013 et en octobre 2015. A l’en croire, les recrutements par la Fonction publique pour servir dans le secteur de l’Education se font sur la base de concours, des besoins en enseignants exprimés par le Ministère et en fonction des postes budgétaires dûment autorisés. Autrement dit, pour le recrutement d’un enseignant, il faut d’abord que son profil corresponde à un déficit d’encadrement et ensuite que sa prise en charge salariale soit prévue dans le budget. Or, dit-il, ces grévistes de la faim ne répondent à aucun de ces critères puisqu’ils ont effectué leur formation à la FASTEF sans que le ministère ne l’ait demandée. Le ministre précise aussi que la communication n’a jamais été rompue avec eux, car leurs délégués ont été reçus récemment à trois reprises par le Directeur des Ressources humaines.
Il y a 11 ans, disparaissait Serigne Saliou Mbacké
Il y a 11 ans de cela, disparaissait le vénéré Khalife général des mourides, Serigne Saliou Mbacké. C’est le 28 décembre 2007 que le guide religieux qui chérissait la jeunesse qui le lui rendait bien s’est éteint, laissant dernier lui tristesse et consternation. Serigne Saliou Mbacké était un grand soufi, un éducateur et un grand urbaniste. Il a consacré une grande partie de sa vie à l’éducation des enfants et à l’agriculture, comme en témoignent ses champs de Khelcom.
Délocalisation du combat Modou Lo-Balla Gaye à LSS
Le ministre des Sports Matar Ba a expliqué hier, les raisons de la délocalisation du combat de lutte Balla Gaye/Modou Lô au stade Léopold Sédar Senghor, malgré la fin des travaux de l’Arène nationale, avant de réfuter les thèses qui ont été jusque-là avancées. Il avoue la faible capacité d'accueil de l'Arène nationale par rapport à la taille du combat. A l’en croire, ce sont les amateurs et le promoteur qui ont demandé à ce que le combat se tienne à Léopold Sédar Senghor. «Les dispositions ont été déjà prises pour que le combat se tienne à l'Arène nationale, mais les amateurs se sont basés sur le combat Balla Gaye contre Gris Bordeaux qui avait accueilli 46 000 amateurs au niveau de Léopold Senghor», a expliqué M. Ba, en marge du vote du budget de la commune de Fatick. Comme l'infrastructure est nouvelle, il pense qu’il est préférable de commencer par y accueillir de petits combats afin de protéger ce joyau. «Le combat Balla Gaye contre Modou Lo n'est pas un combat simple. Les structures de gestion n'ont pas encore été mises en place. Nous voulons que l'établissement, bien que public, ait une gestion à caractère commercial», a, par ailleurs, soutenu le ministre Matar Ba.
Matar Ba soutient Kalidou Koulibaly
Le ministre des Sports s’est joint au président de la Fédération Sénégalaise de Football (Fsf) pour apporter son soutien à l'international sénégalais Kalidou Coulibaly dernièrement victime de cris racistes. «C'est inacceptable. Cela frustre tout Africain», a déclaré Matar Ba qui trouve que ce genre de comportement ne s'explique pas en ce 21e siècle. Magnifiant l'attitude de Cristiano Ronaldo qui a envoyé un message de soutien et de réconfort à Kalidou Coulibaly, Matar Ba invite le défenseur sénégalais à ne pas se laisser déstabilisé par certaines personnes. «Kalidou a le soutien du peuple africain. Il est meilleur dans son domaine et ces cris ne doivent pas le déstabiliser. La violence et le racisme n'ont pas leur place dans ce monde. Il n'est pas question que les noirs cessent d'aller jouer en Europe parce qu'il y a des racistes qui refusent de comprendre que le monde évolue. Le monde est un village planétaire. Ils sont chez nous et nous serons chez eux», a martelé M. Ba. La réponse à ces actes, ditil, est de continuer à prouver que l'Afrique a du talent.
Le chanteur Paa Seck Djery annonce la sortie de son album
Le jeune percussionniste natif de Kaolack, Paa Seck Djery, annonce la sortie de son album «Yermandé » le 15 janvier prochain. Il veut retrouver la chaleur du public sénégalais après 15 ans d’absence sur la scène musicale. Etabli à Boston depuis 15 ans, l’artiste est revenu se ressourcer et présenter au public son nouvel album composé de 15 morceaux. Il justifie le titre de l’opus par la disparition progressive de la compassion qui constitue pourtant une valeur africaine. «Maintenant les gens investissent moins dans le social. Je crois que si les riches tendaient une perche aux pauvres, cela contribuerait au développement du pays», souligne-t-il. L’un de ses titres intitulé «Lamb» est dédié à la lutte sénégalaise. A rappeler que Paa Seck Djery avait sorti son premier maxi de trois titres en 2008. Il est revenu, trois ans plus tard, avec l’album «Sant Yalla». Le troisième album «Jamm» est sorti en 2015.
Le ministre Alioune Sarr à l'Imprimerie Carbone quatorze
Le ministre du Commerce, Alioune Sarr a effectué hier, une visite à l'imprimerie Carbone quatorze. Sur place, il a encouragé et salué les performances des travailleurs qui fabriquent des cartes téléphoniques. Ainsi, il invite tous les opérateurs de téléphonie et les acteurs des télécommunications à travailler avec les PME et les PMI qui sont dans la haute impression et dans la haute technologie. Le ministre prévient que le gouvernement n'acceptera pas que les opérateurs de téléphonie aillent confectionner leurs cartes téléphoniques ailleurs. A cet effet, le gouvernement va mettre en place tout le dispositif nécessaire pour les dissuader parce qu’elles doivent contribuer à l'effort national. Son département ministériel va travailler avec la Douane pour imposer des taxes salées sur l’importation de cartes téléphoniques dans l'espace UEMOA
"PAR RAPPORT À NOTRE RACE, NOUS SOMMES SOMMES FIERS"
Les réactions de Sadio MANÉ et Salah après les actes de racisme contre le défenseur sénégalais Kalidou KOULIBALY
Suite et certainement pas fin de la vague d'indignations après les cris racistes dont le meilleur défenseur de la Série A a été victime mercredi au cours du match Inter Milan-Naples.
En effet, les deux attaquants de Liverpool, Sadio Mané et Mohamed Salah, ont apporté leur soutien à Kalidou Koulibaly. Le natif de Sédhiou qui s'est dit très amer, est convaincu son coéquipier en équipe nationale ne se laissera jamais abattre par ces basses attaques. "Je suis amer. Mais je te connais suffisamment, ces actes abominables ne vont nullement t’atteindre. Par rapport à notre race, nous en sommes fiers. Et au delà, nous allons continuer à la défendre comme nous défendrons les couleurs de notre Patrie", a écrit Mané. Quant à l'Egyptien Mohamed Salah, il a publié une photo où il est en duel avec Koulibaly (lors de Naples-Liverpool en Ligue des champions), pour dénoncer en anglais, le racisme dans le football et dans le monde.
L'autre sénégalais de Premier League, Idrissa Gana Gueye a publié sur son compte Twitter une photo de Kalidou Koulibaly avec le message imprimé "Je Suis Koulibaly. Say No To Racism", légendée avec deux coeurs (bleu et rouge).
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INSEPS : ILS SONT DÉTERMINÉS À POURSUIVRE LEUR GRÈVE DE LA FAIM
Très déterminés à poursuivre le combat, ces hommes et femmes ont décidé de s’installer devant le portail desdits lieux sous le chaud soleil.
"Le collectif des inspecteurs de la jeunesse et des Sportifs sortant de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Populaire et du Sport (INSEPS) a entamé une grève de la faim illimitée depuis mercredi 26 décembre. 48 heures après, la fatigue commence à se lire sur les visages crispés des gréviste qui se sont vus interdire l’accès des locaux du stade Iba Mar Diop où ils ont été formés."
MERCATO : LA SITUATION SE PRÉCISE POUR PAPY DJILOBODJI
Prêté par Sunderland à Dijon la saison dernière, le défenseur sénégalais de 30 ans a résilié son contrat avec les Black Cats en septembre. Il est désormais libre de s’engager où il le souhaite et Guingamp semble être une option très sérieuse.
Alors même que le mercato d’hiver n’est pas encore officiellement lancé, l’En Avant de Guingamp n’a pas attendu pour se renforcer et s’est attaché les services de deux joueurs. L’attaquant bordelais Alexandre Mendy et le latéral suédois Johan Larsson, en provenance de Brondby. Avec un objectif affiché : arracher le maintien. Lanterne rouge de Ligue 1, les Bretons n’ont semble-t-il pas fini de prospecter pour étoffer leur effectif.
Pire défense de Ligue 1 avec 34 buts encaissés, l’En Avant serait dorénavant tout proche d’accueillir un renfort en défense centrale. Selon le Télégramme, il s’agit de l’ancien Nantais Papy Djilobodji. Prêté par Sunderland à Dijon la saison dernière, le défenseur sénégalais de 30 ans a résilié son contrat avec les Black Cats en septembre. Il est désormais libre de s’engager où il le souhaite et Guingamp semble être une option très sérieuse.