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16 juin 2025
L'OR DE LA FALÉMÉ SE PAIE AU PRIX FORT
L'exploitation du métal précieux le long du fleuve engendre une catastrophe environnementale et sanitaire majeure. Mercure, cyanure, arsenic : un cocktail toxique empoisonne eaux et sols, mettant en péril la santé des populations et la biodiversité
L’orpaillage à grande échelle sur la Falémé, à l’origine d’une forte pollution du fleuve, affecte l’écosystème, la pêche et l’agriculture, dénoncent des populations riveraines du principal affluent du fleuve Sénégal.
Les animaux sont en voie de disparition et ne boivent plus l’eau du fleuve devenue impropre, s’inquiète Kama Dansokho, président des jeunes du village de Kolia. Il ajoute que les autorités sénégalaises et maliennes sont au courant de cette situation.
Les nappes phréatiques sont pratiquement contaminées par les produits toxiques. Ce qui impacte la santé des populations, surtout les femmes enceintes, fulmine-t-il.
‘’Plusieurs villages” ne bénéficient pas d’opérations de pulvérisation contre les moustiques, et pire encore, “d’autres sont enclavés et n’ont pas de poste de santé pour des soins médicaux”. En raison de cet état de fait, déclare-t-il, “les populations se soignent dans les postes de santé clandestins au Mali’’.
Le directeur du centre anti-poison au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Professeur Mamadou Fall, a réalisé une enquête sur des personnes atteintes par les effets de l’exposition au mercure et souffrant de paralysie flasque. Il a mené cette enquête dans le cadre d’une mission de santé dans la zone de la Falémé située dans le département de Saraya.
‘’Au moins une dizaine de personnes, surtout des enfants vivant aux abords de la Falémé, sont atteintes de mercure, et deux femmes enceintes sont décédées, il y a de cela deux ans. Récemment, le mercure et le cyanure avaient même atteint le bétail qui boitait’’, a relevé le toxicologue.
Le Professeur Mamadou Fall alerte aussi sur de la présence de l’arsenic, ‘’un produit très dangereux’’ pour la santé des personnes, sur le sol de la Falémé.
‘’Cet arsenic peut se libérer du sol et contaminer les nappes phréatiques. C’est un produit qui n’a ni goût ni odeur. La population de la Falémé peut consommer une eau contenant de l’arsenic, sans s’en rendre compte’’, prévient le spécialiste.
Il a sensibilisé le personnel médical communautaire sur les risques liés à l’utilisation du mercure et du cyanure dans les eaux et à l’aire libre. Il l’invite à recommander aux populations locales de faire des analyses médicales.
‘’Il y a un problème sanitaire et de désastre écologique qui se pose au niveau de la zone Falémé, et il est nécessaire que les populations fassent des analyses, pour voir si elles ne sont pas atteintes’’, suggère-t-il. Il signale que ‘’des études cliniques ont détecté la présence des métaux polluants très toxiques dans les corps des orpailleurs’’.
”Des traces de produits chimiques, de métaux lourds’’
Le chef de la division de l’environnement et des établissements classés (Dreec), Maurice Coly Ndior, affirme que les activités menées ne respectent pas les obligations légales. Les entreprises semi-mécanisées et l’orpaillage à grande échelle au niveau de la Falémé ne respectent pas la sécurité et la distance environnementale et sociale, déplore-t-il.
‘’C’est une activité qui n’est pas contrôlée du point de vue environnemental, puisqu’il n’y a aucun contrat liant l’administration environnementale à ces exploitants semi mécanisés (…)’’, fait-il observer. S’y ajoute selon lui ‘’l’usage des produits prohibés, comme le mercure et les acides, et à côté, des bassins de cyanuration au niveau de la Falémé’’.
Déplorant la pollution de la Falémé, il fait état de la présence de ‘’traces de produits chimiques, de métaux lourds partout au niveau de la Falémé’’, un affluent du fleuve Sénégal qui alimente le lac de Guiers, la principale source d’alimentation en eau potable de la région de Dakar. A l’en croire, ces métaux peuvent avoir des conséquences sanitaires, à travers notamment la consommation de l’eau et d’autres produits naturels.
L’agriculture et la pêche au ralenti
L’utilisation des produits chimiques et des acides a réduit les activités agricoles et de l’élevage, dans toute la zone de la Falémé, ajoute le chef de la division régionale de l’environnement.
Les poissons sont devenus très rares à cause des activités polluantes des orpailleurs qui détruisent en même temps les périmètres maraîchers des groupements de femmes au bord du fleuve, dans la zone de la frontalière située vers Moussala.
‘’Il n’y a plus de poissons dans le fleuve à cause de l’utilisation des machines et des produits toxiques’’, alerte Bamba Toué, pêcheur à Faranding. Il en est de même pour les hippopotames et les crocodiles, fait-il remarquer.
C’est la pêche qui lui permettait de nourrir sa famille et d’acheter des machines et des produits agricoles pour cultiver pendant hivernage. ‘’Actuellement, on ne peut pas faire de la pêche. Tout est pollué’’, s’indigne-t-il.
Kémokho Sissoko, pêcheur et père de sept enfants, est en train de subir le même sort que Bemba Touré. L’orpaillage clandestin a fait disparaître la pêche fluviale, une activité héritée de ses parents. Très nostalgique, il raconte que le fleuve était très poissonneux. Il était également peuplé d’autres espèces, comme les crocodiles et les hippopotames.
Sina Conta, un pécheur malien rencontré sur la rive sénégalaise de la Falémé, déplore lui aussi la raréfaction des poissons à cause du dragage du cours d’eau et des produits toxiques.
Il déclare que pour le traitement de l’or, une importante quantité d’eau est puisée du fleuve, laquelle est ensuite rejetée et déversée ”dans le lit de la Falémé’’. Selon lui, les produits utilisés agressent la nature et s’infiltrent ‘’dans la nappe souterraine sans ouvrage de suivi’’, comme le piézomètre.
Les orpailleurs traditionnels sont pour la plupart installés sur des sites situés au bord de la Falémé, où ils réalisent des forages, précise M. Diop.
Selon lui, ‘’l’eau ayant servi au traitement de l’or est déversée librement dans la nature’’. Il ajoute qu’’’un important lot de machines cracheuses servent à broyer finement et à malaxer les couches du sous-sol contenant de l’or’’. Ces machines consomment une ‘’importante’’ quantité de gasoil et de lubrifiants. Des produits qui ‘’s’échappent vers les cours d’eau et dans la nature’’.
Le chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda et de Kédougou précise que la commune de Missirah Sirimana compte 164 forages recensés dans 11 villages situés le long de la Falémé.
Le constat est le même dans la commune de Tomboronkoto où des ressortissants chinois et les orpailleurs traditionnels sont installés au bord du fleuve Gambie. Ils procèdent au dragage de cours d’eau et creusent le sol à la recherche du métal jaune.
Les villages de Tambanoumouya et de Kerekonko abritent l’entreprise Noga Mine et une autre entreprise chinoise dénommée Cilaze mine, qui pratiquent un orpaillage semi mécanisé au bord du fleuve. Ils creusent des galeries partout à la recherche du métal jaune.
‘’Ils sont installés à côté du fleuve, parce qu’ils ont creusé de gros trous avec de gros engins et de machines cracheuses. Maintenant, ils tirent l’eau du fleuve pour laver l’or. Après, ils déversent les produits chimiques dans les profondeurs et dans la nature. Et il n’y a plus d’eau dans ces localités’’, dénonce Doudou Dione Dramé, lanceur d’alerte dans la commune de Tomboronkoto.
IL Y A DES DÉTOURNEMENTS D’ARGENT ET D’OBJECTIFS À L’AIBD
Malgré les engagements de la Direction générale de l'aéroport pour corriger les anomalies, des problèmes subsistent. Cheikh Bamba Dièye évoque des irrégularités financières et opérationnelles persistantes.
Malgré les assurances de la Direction générale de l’AIBD d’«opérer les correctifs urgents et nécessaires sur toutes les anomalies visibles (marchés, dépenses et orientations, etc.) afin de gagner du temps » et régler la crise, les problèmes demeurent.
Lesquels problèmes proviennent des détournements de fonds et d’objectif, selon le directeur Cheikh Bamba Dièye
Sur le plateau de l’émission “Point de vue”, de la télévision nationale RTS, le patron de l’Aéroport International Blaise DIAGNE veut régler les soucis de l’AIBD sans qu’il y ait des contours de règlements de compte.
«Il y a eu de l’argent, beaucoup d’argent. Mais l’utilisation de cet argent pose problème ou a causé énormément problème. On a voulu être dans tout et n’importe quoi et quelque part on a été même très léger dans les prix et dans les méthodes qui ont été proposés. Aujourd’hui, la question c’est, est-ce qu’il faut aller dans un tribunal la tête baissée ou est-ce qu’il faut poser les choses, réfléchir froidement, faire un état des lieux circonstancié ou ce n’est pas l’homme politique devenu Directeur général qui se positionne en justicier mais simplement les organes habilités de l’Etat qui prennent en charge ces dossiers là », a-t-il déclaré.
Cheikh Bamba Dièye précise que la reddition des comptes est inévitable, mais sera basée sur les lois en vigueur sans parti pris..
ABDOULAYE WILANE APPELLE SES FRÈRES SOCIALISTES À UN SURSAUT POUR RELEVER LE PS
Le porte-parole du parti socialiste exhorte ses camarades à revitaliser le Parti en s'adaptant aux nouvelles réalités politiques. Il propose une dynamique renouvelée pour repositionner le PS comme une force politique majeure.
Le porte-parole du Parti Socialiste (PS) est convaincu que la formation politique peut sortir de son coma en relevant les défis et la nouvelle donne qui s’imposent sur l’échiquier politique actuel.
Abdoulaye Wilane qui a écrit une tribune à ce sujet estime que «dans ce nouveau contexte qui redessine le paysage politique de notre pays, nous disposons des ressources humaines et intellectuelles, ainsi que des capacités physiques pour repositionner le PS comme force politique leader de l’opposition et comme alternative à même de reconquérir le pouvoir»
«Il est en tout cas grand temps de reconstruire un leadership autour du Parti socialiste. Et la nouvelle dynamique socialiste que j’appelle de tous mes vœux en est forcément le premier jalon. Si nous le voulons, nous le pouvons. Chers tous, en avant pour le grand sursaut socialiste ! Chers camarades, l’histoire a déjà prouvé qu’à chaque fois que nous avons été à la croisée des chemins, le génie qui sommeille en chaque Socialiste et les ressorts propres à notre parti nous ont toujours permis de poursuivre notre marche en avant. Certes, pour y arriver, il nous faudra, cette fois-ci, parce que les époques diffèrent, prendre impérativement en compte les évolutions démographiques et sociétales de notre pays», déclare Abdoulaye Wilane qui appelle à « un mix énergétique » au sein du parti où anciens et jeunes vont se servir de leurs atouts pour rehausser le parti.
Se disant conscient que le Parti Socialiste (PS) a été absent et adossé à BBY durant 12 ans, le député appelle à un séminaire placé sous le thème : «Evaluation de l’élection présidentielle 2024 et les perspectives pour le Parti socialiste» afin de rebondir.
LE DANEMARK FERME SES AMBASSADES AU MALI ET AU BURKINA FASO
Face à une situation sécuritaire délicate et à des réajustements diplomatiques, Copenhague a pris la décision de mettre fin à sa représentation directe dans ces deux pays d'Afrique de l'Ouest.
Le Danemark va fermer ses ambassades au Mali et au Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir, et en ouvrir au Sénégal, au Rwanda et en Tunisie, a annoncé lundi son ministère des Affaires étrangères.
“En raison des coups d’État militaires qui ont fortement limité les possibilités d’action dans la région du Sahel, les ambassades au Burkina Faso et au Mali seront fermées”, a écrit dans un communiqué la diplomatie danoise.
Elle explique ouvrir des ambassades au Sénégal, en Tunisie et au Rwanda “dans le cadre de la nouvelle stratégie d’engagement du Danemark auprès des pays africains”.
LE RÉQUISITOIRE DU PROCUREUR SUITE AUX AVEUX DE SIDY DIOP
Devant la barre, le chanteur a plaidé l’erreur. Il a reconnu les faits et présenté ses excuses au Tribunal, promettant de ne plus refaire cette erreur. Il a expliqué que le jour de l’arrestation, il était sorti acheter à manger la nuit.
Dans les minutes ou heures à venir, le Tribunal des flagrants délits de Dakar va fixer l’artiste Sidy Diop sur son sort. En attendant, le procureur a fait son réquisitoire.
Devant la barre, Sidy Diop a plaidé l’erreur. Il a reconnu les faits et présenté ses excuses au Tribunal, promettant de ne plus refaire cette erreur. Il a expliqué que le jour de l’arrestation, il était sorti acheter à manger la nuit. Et c’est là qu’il a été arrêté.
Le tribunal lui a signifié que l’assurance qu’il a présentée n’était pas la bonne. Il s’agissait du talon qui accompagne l’assurance.
Le procureur a demandé au Juge de relaxer Sidy Diop des délits de faux. Mais, il demande au magistrat de condamner l’artiste coupable des délits de défaut de permis de conduire, de défaut d’assurance et d’usage de faux.
La défense a demandé, quant à elle, une dispense de peine. Mais, selon Rfm, il espère, au pire des cas, une condamnation avec sursis contre son client qui a publiquement reconnu avoir fait une erreur qu’il ne reproduira plus.
HAROUNA DIA ET COMPAGNIE DÉMONTRENT LA PUISSANCE DU SECTEUR PRIVE NATIONAL
Il symbolise une victoire éclatante des hommes d’affaires que sont Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia, Khadim Bâ et l’ancien ministre Samuel Sarr, avec le premier allumage de la centrale du Cap des Biches dans la ville de Rufisque, au Sénégal
Le jeudi 22 août 2024 a été un jour historique pour le Sénégal et surtout pour le secteur privé national. Car il symbolise une victoire éclatante des hommes d’affaires que sont Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia, Khadim Bâ et l’ancien ministre Samuel Sarr, avec le premier allumage de la centrale du Cap des Biches dans la ville de Rufisque, au Sénégal. D’un coût global de 230 milliards de FCFA, ce projet de West African Energy (WAE) vise à doter le Sénégal d’une centrale électrique de 300 MW, destinée à vendre de l’énergie à la Senelec.
Le milliardaire sénégalais Harouna Dia et ses collaborateurs sont sur le point de réussir leur pari. Et pour cause, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) et West African Energy (WAE) ont effectué jeudi dernier le premier allumage de la centrale du Cap des Biches dans la ville de Rufisque au Sénégal. D’un coût global de 230 milliards de FCFA, ce projet très ambitieux vise à doter le Sénégal d’une centrale électrique de 300 MW, destinée à vendre de l’énergie à la Senelec.
Prenant la parole à l’occasion de la cérémonie, un des promoteurs de ce projet, l’ancien ministre Samuel Sarr, a déclaré : «Une centrale électrique de ce genre est réalisée en Afrique après 6 ans de travaux. Mais ici, Dieu nous a aidés à la réaliser en 3 ans et 6 mois. Cette prouesse a été possible grâce à l’engagement de notre équipe et aux ingénieurs de Senelec. C’est un projet de Senelec et de West African Energy à la fois. Ce projet a été réalisé avec le concours de plusieurs actionnaires tels que l’homme d’affaires Harouna Dia, Moustapha Ndiaye (importateur de riz), Abdoulaye Dia (patron de Senico), et Khadim Bâ (DG de Locafrique). Tous ces actionnaires nous ont fait confiance en investissant leur argent dans le projet. Et c’est avec cet argent que nous avons pu mobiliser les 283 milliards de francs Cfa. Donc, sans eux et sans Senelec, ce projet n’allait pas aboutir.»
Lors de sa prise de parole, le patron de la Senelec, Papa Toby Gaye a indiqué : «Nous sommes juste venus pour une visite technique pour nous enquérir de l’état d’avancement de ce projet qui est important. Comme vous le savez, nous allons vers la pointe au mois d’octobre et ce projet va participer à résorber la forte demande en électricité. Donc, le premier objectif était de s’assurer que nous serons dans les délais pour que le projet puisse y participer. Pour ce projet, du début à la fin, de l’appel d’offre au financement, il n’y a pas, en tout cas, une seule activité qui n’a pas été faite avec les agents de Senelec. C’est un projet que nous connaissons parce que nous l’avons suivi du début à la fin »
Il faut rappeler que ce projet est financé à hauteur de 283 milliards de francs CFA et représente le plus grand investissement réalisé au Sénégal dans le sous-secteur de l’électricité.
FINANCE A 100% PAR DES SENEGALAIS
A travers cette centrale, Senelec tient à montrer à ses clients qu’elle ne cesse de tout mettre en œuvre pour réduire les coûts de production avec un mix énergétique qui tourne autour de 33% de la capacité de production du pays.
L’autre aspect du projet est également de faciliter la transition vers le programme «Gaz to Power». Ce programme permettra à la société d’électricité d’utiliser le gaz local pour produire de l’électricité bon marché au bénéfice de ses clients, des populations et de rendre plus compétitives les entreprises implantées dans le pays.
Financé à 100% par des Sénégalais, le projet de la centrale de West African Energy témoigne ainsi de la vision de l’ancien Président Macky Sall qui consiste à mettre à la disposition des Sénégalais une énergie en quantité et en qualité suffisantes. Car, l’objectif du Plan Sénégal Émergent (PSE) est de ramener le prix du kW/h à 85 F CFA à l’horizon 2035.Ilfaut rappeler que Senelec dispose de 15% dans le capital de WAE qui va couvrir environ 25% du parc de production du pays.
ONAS, MOUSSA DIAKHATÉ DEMANDE LA CONSTITUTION D’UNE COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE
Le député pointe du doigt des pratiques potentiellement douteuses, entachées de présomptions de favoritisme et de violations des règles de la commande publique.
Le député Moussa Diakhaté a adressé, lundi, une demande au président de l’Assemblée nationale, appelant à la constitution d’une commission d’enquête parlementaire.
Dans sa correspondance, Moussa Diakhaté exprime ses inquiétudes quant aux conditions d’attribution de certains marchés publics au sein de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).
Selon le parlementaire, cette initiative s’appuie sur les articles 85 de la Constitution, notamment son alinéa 4, ainsi que sur l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Le député pointe du doigt des pratiques potentiellement douteuses, entachées de présomptions de favoritisme et de violations des règles de la commande publique.
« Cette initiative a essentiellement pour objet d’éclaircir les conditions douteuses d’attribution de certains marchés publics au niveau de l’ONAS », précise-t-il dans son communiqué.
MPOX, DES ÉTUDES AVANCÉES EN COURS POUR PRODUIRE UN VACCIN
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué que ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
Dakar, 26 août (APS)- Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sarr, a annoncé, lundi, que des études avancées sont en cours pour mettre à la disposition des pays à risque un vaccin si l’épidémie de la variole du singe continue sa propagation.
‘’Il y a des études en cours très avancées et nous pense que d’ici quelques temps, si l’épidémie se propage davantage, on pourra avec les partenaires, mettre un vaccin à la disposition des pays les plus à risque’’, a indiqué Dr Abdourahmane Sarr qui prend part à l’atelier régional sur le diagnostic moléculaire de la variole du singe.
La rencontre qui se tient à Dakar du 26 au 30 août qui regroupe 17 pays.
Selon lui, ”la question de la vaccination à l’étude et il y a plusieurs variants qui circulent le clade 1, le clade 2 et le clade 1B”.
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
”Il est question de mettre à leur disposition des vaccins pour pouvoir renforcer et protéger la population mais aussi contrôler la propagation de l’épidémie’’, a expliqué Abdourahmane Sarr.
L’atelier de Dakar regroupe tous les pays de la Cedeao en plus du Rwanda et de la Mauritanie pour non seulement leur donner des outils pour ‘’diagnostiquer, détecter précocement et pour pouvoir traiter pour éviter la propagation mais surtout contrôler la maladie’’, a t-il souligné.
Venu présider la rencontre, le Directeur de la Prévention, El Hadj Mamadou Ndiaye, a rassuré qu’’il n’y a pas de cas de variole du singe (Mpox) pour l’instant au Sénégal mais que le pays est en alerte.
‘’Nous avons l’institut Pasteur qui va nous aider à la détection diagnostic et les agents de santé seront davantage outillés pour prendre en charge les cas. Sur l’ensemble du territoire, toutes les régions et les districts mais également au niveau des portes d’entrée terrestres mais également les frontières maritimes au niveau du contrôle sanitaire au niveau du port sont en alerte’’, a expliqué le directeur de la Prévention.
Il a rappelé qu’une maladie a une expression clinique dont le diagnostic est virologique c’est-à-dire que le laboratoire permet de faire le diagnostic d’où l’intérêt de les outiller, les capaciter. Les experts formés vont assurer le diagnostic moléculaire de la maladie.
Pour sa part, Thierno Baldé, coordonnateur du hub régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a noté que ‘’95% des cas aujourd’hui sont mentionnés sont rapportés dans la zone de l’Afrique de l’Ouest et dans la zone de l’Afrique centrale’’ .
Il a prévenu que ‘’les risques sont là parce qu’il y a des mouvements de population”. ”Il faut mentionner que cette épidémie de Mpox est une maladie qui était endémique dans certaines zones. Mais il y a des mutations qui sont en train d’arriver. C’est le clade 1B qui nous pose problème d’où l’intérêt de voir comment juguler un peu cette pandémie autant que possible’’, a t-il soutenu.
Double meurtres : six personnes interpellées par la Dic
L’enquête sur le double meurtre du danseur Abdou Aziz Ba dit «Aziz Dabala» et de son ami Boubacar Gano alias «Waly» est en phase d’être bouclée par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de «L’As» six personnes soupçonnées d’être impliquées dans ce double meurtre dont un certain El H. M. Diao sont actuellement en garde à vue pour vol aggravé, association de malfaiteurs, meurtre par préméditation et actes de barbarie. Selon nos sources, c’est le sieur El.H.M. Diao, le principal suspect interpellé à Touba, qui a dénoncé l’implication des autres membres de la bande. D’après encore nos sources, les hommes du Commissaire Adramé Sarr ont constaté, lors de leurs investigations, qu’il y avait une bagarre sur les lieux du drame. En plus, l’exploitation des prélèvements par la police scientifique et l’exploitation des téléphones des défunts ont permis aussi aux limiers de découvrir qu’il y avait la présence de 6 personnes sur les lieux le jour du drame, c’est-à-dire le 18 août dernier. Les mis en cause ont également opéré des retraits sur les comptes Wave des deux victimes. Pour rappel, les faits se sont produits à la cité Technopole de Pikine-Ouest où les victimes avaient été retrouvées mortes dans un appartement. Sur ce, un parent de Aziz Dabala a câblé les limiers de Pikine qui ont défoncé la porte de l’appartement avec l’aide d’un menuisier. Les limiers de Pikine, aidés par la police scientifique pour le constat, ont fait une réquisition pour l’évacuation des défunts Aziz et Wally dans des structures sanitaires de la place pour les besoins de l’autopsie. Et les résultats de l’autopsie ont révélé la présence de blessures par arme blanche tranchante et pointue et longue avec éventration. L’enquête a été confiée à la Dic qui a interpellé les 6 personnes.
Un Prof d’Eps meurt par accident après la mort de sa fille
Un accident s'est produit ce week-end sur la Rn2 à hauteur de la mairie de Ndioum entre un bus de Dakar Dem Dikk et une moto jakarta. Il y a eu un mort et un blessé grave qui a été évacué à l'hôpital régional de Ndioum. La victime se nomme Aly Barry, un professeur d'EPS au Collège de Guédé village. Selon nos sources, il était parti chercher des documents relatifs au décès de sa fille pour récupérer la dépouille. Celle-ci est décédée quelques heures avant vers 14h. La commune de Guédé Village a enregistré deux morts en une seule journée. Cet axe est accidentogène malgré la présence massive des ralentisseurs sur la Rn2.
Le lutteur «Brise de Mer» perd son dernier combat
La route de Touba a fait une victime dans le milieu de la lutte. En effet, le lutteur El Hadji Diène plus connu sous le sobriquet de « Brise de Mer » n’est plus. Le lutteur a perdu la vie vendredi dernier alors qu'il se rendait à Touba pour célébrer le Grand Magal. Sa moto a été percutée par un véhicule. Durant sa carrière, le lutteur « Brise de Mer » a livré 10 combats. Il a été battu par des lutteurs comme Reug-Reug, Joe Technique, Ameth Dème et Boy Niang 2 entre autres. Par contre, le défunt a terrassé Fifty Cent et Narou Sogas.
Lutte contre les fake news sur les réseaux sociaux
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique s’insurge contre la diffusion de fake news sur les réseaux sociaux. A cet effet, il s’engage à lutter contre la prolifération des fausses nouvelles et à garantir la sécurité et la sérénité de tous les Sénégalais. Le Général Jean Baptiste Tine informe qu’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux annonçant l’instauration d’un couvre-feu nocturne et d’une rafle générale à partir de 21h est totalement fausse et dénuée de tout fondement. Il rassure les populations qu’aucune mesure de ce genre n’a été décidée par les autorités compétentes. Cette fausse information allant dans le sens de semer la confusion et la panique ne saurait prospérer, prévient le ministre de l’Intérieur. Le Général Tine appelle à la vigilance et à ne pas relayer de telles rumeurs non vérifiées. Il invite les citoyens à se référer uniquement aux canaux officiels pour toute information concernant la sécurité publique.
Le chanteur Sidy Diop fixé sur son sort aujourd'hui
Le chanteur Sidy Diop fera aujourd'hui face au juge du tribunal de grande instance de Dakar statuant en flagrant délit, pour répondre des chefs de défaut de permis de conduire et d'assurance. L’artiste chanteur a été déféré au parquet le mardi 22 août 2024 au parquet et placé sous mandat de dépôt. Il a été arrêté le lundi 19 août 2024 par la gendarmerie de Hann.
Licenciement de deux journalistes à Senego
La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) digère mal le licenciement des journalistes Thierno Malick Ndiaye et Ankou Mawuegnegan Sodjago par le site web Senego Média. Dans un communiqué parvenu à «L’AS», le CJRS dénonce cette «pratique d'un autre âge qui ne fait que renforcer beaucoup de reporters dans leur conviction que certains patrons ne sont mus que par leurs intérêts égoïstes». Ainsi le président de la CJRS, Migui Marame Ndiaye, s'engage-t-il à mettre à leur disposition un avocat pour poursuivre la procédure judiciaire qu'ils avaient déjà enclenchée. Il pense que leur licenciement est injuste. «Thierno et Ankou sont des confrères brillants et engagés qui se sont toujours évertués à faire leur travail consciencieusement et se sont montrés intraitables partout où la liberté de la presse et la dignité du journaliste étaient mises à l'épreuve. Leur licenciement n'est que la résultante de leur engagement à défendre, contre vents et marées, leurs droits et la dignité des travailleurs de leur entreprise en tant que délégué et Secrétaire Général du syndicat», indique M. Ndiaye. Pour mettre fin à ce genre de pratiques, la CJRS invite «l'État à clarifier définitivement la question des contrats de prestation de service, une pratique illégale institutionnalisée dans la plupart des rédactions».
Pèlerinage annuel aux lieux saints de la chrétienté
Les 350 pèlerins sénégalais ont quitté Dakar samedi pour le pèlerinage annuel aux lieux saints de la chrétienté, prévu du 24 août au 15 septembre. Répartis en sept groupes de 50 personnes, ils rencontreront le Pape François et célébreront (?) dans les quatre basiliques majeures de la ville italienne. Ils se rendront ensuite à Jérusalem et Nazareth (Terre sainte), à Bethleem (Palestine), à Lourdes (France), à Saint Jacques de Compostelle (Espagne) et enfin à Fatima (Portugal).
Kh. Diouf victime du duo de charlatans
Les charlatans M. Touré et A. Sylla risquent gros. Après avoir grugé un cultivateur, ils ont hypnotisé la domestique Kh. Diouf employée dans une maison aux Maristes. Envoyée par sa patronne, elle a eu la malchance de tomber sur les charlatans qui lui ont serré la main. Sur place Kh. Diouf a commencé à obéir aux moindres recommandations des charlatans qui ont pris son téléphone et celui de sa patronne qui l’avait envoyé pour retirer de l’argent. Après le forfait, Kh. Diouf reprend ses esprits. Elle en informe sa patronne qui n’y croit pas. Quelques minutes plus tard, les limiers des Parcelles Assainies les invitent à venir récupérer les téléphones. A la police Kh. Diouf et sa patronne ont très vite reconnu leurs charlatans qui sont placés en garde à vue pour escroquerie et déférés au parquet.
Les filles Kh. Dia et M. Ndour volent les téléphones…
Les filles Kh. Dia et M. Ndour ont une drôle de manière de rendre la monnaie à leurs bienfaiteurs Ch. Ndiaye Et S. Mb. Niang. Ces derniers avaient loué un appartement à la cité Mixta. En sortant, ils confient les clés à leurs jeunes frères qui ont reçu la visite de leurs copines Kh. Dia et M. Ndour. Au retour de Ch. Ndiaye et S. Mb. Niang, les filles leur demandent de leur prêter leurs téléphones portables pour passer des appels. Elles font semblant de s’isoler pour passer des appels avant de prendre la tangente. Les deux amis qui ont tenté en vain de joindre les filles se sont rendus à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre les mises en cause. Le père de M. Ndour, informé que sa fille était recherchée par les limiers, s’est alors rendu à la Police pour la livrer ainsi que sa présumée complice. Devant les enquêteurs, Kh. Dia et M. Ndour ont reconnu les faits en déclarant avoir vendu les téléphones au rond-point case bi. Elles sont placées en garde à vue et déférées au parquet pour abus de confiance.
Quand la jalousie nous tient !
La crise de jalousie dans une relation amoureuse peut conduire à des erreurs monumentales. M. Fall ne le démentira pas. Il croyait que sa copine entretenait une relation amoureuse avec un adolescent du nom M. T. Nd. Il a tendu un guet-apens à ce dernier qu’il a blessé grièvement à la tête. L’adolescent âgé de 16 ans, muni d’un certificat médical, s’est rendu à la Police de Médina pour porter plainte contre le mis en cause. Le jaloux sera convoqué par les enquêteurs. Il a réfuté l’agression physique pour parler d’une bataille rangée entre gangs. Ce qui n’a pas du tout convaincu les limiers qui vont le placer en garde à vue. M. Fall sera déféré au parquet pour coups et blessures volontaires.
Deuil de la communauté catholique Pikine
La Paroisse Notre Dame du Cap-Vert de Pikine est en deuil. Elle a perdu trois jeunes, en l’occurrence le lutteur et ancien champion de Claf, Richard Mendy dit «Tigo», Didier Sylva et Antoine Mendy qui ont été emportés par les vagues de la mer lors d’une baignade à Guéréo. Une nouvelle qui a attristé la communauté catholique Saint Benoît de Pikine Gazelle.
Dispositifs de surveillance du Mpox à l’AIBD et au PAD
Les dispositifs de surveillance épidémiologique mis en place à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et au Port autonome de Dakar (PAD) pour renforcer les mesures préventives contre le mpox, à savoir détecter et prendre en charge les cas suspects mais aussi parer à toute propagation du virus, sont opérationnels, a assuré samedi le directeur général de la santé publique, Dr Ousmane Cissé. Le docteur Cissé effectuait samedi une visite d’évaluation du niveau d’opérationnalité des unités de coordination des dispositifs de surveillance sanitaire du mpox aux frontières aériennes et maritimes, basés à l’AIBD et au port de Dakar, deux points d’entrée importants dans le pays. Le directeur général de la santé publique s’est dit satisfait et rassuré, au terme de sa visite, des dispositifs sanitaires mis en place à l’AIBD et au PAD pour détecter le virus du mpox, rapporte l’Aps.
Recrutement de stagiaires francophones
La première cohorte de stagiaires en provenance de pays francophones où sont implantées des filiales de DANGOTE Cement Group (Cameroun, Congo-Brazza, Côte d’Ivoire et Sénégal) a été accueillie à Dangote Cement Sénégal. Selon une note reçue à «L’As », il s’agit du démarrage officiel d’un programme de formation, puis de recrutement de jeunes talents pour assurer la relève au sein des filiales francophones du groupe cimentier. Ainsi 80 jeunes diplômés ont été retenus sur la base d’une sélection rigoureuse. Il s’agit de 24 Sénégalais, 24 Congolais, 17 Camerounais et 15 Ivoiriens.
UNE LISTE DE 26 AVEC MALICK DIOUF
Pour le début des éliminatoires de la Can 2025 face au Burkina Faso et au Burundi les 6 et 9 septembre, Aliou Cissé devrait annoncer une liste de 26 joueurs, avec une première sélection pour El Hadji Malick Diouf, l’arrière gauche du Slavia Prague
Pour le début des éliminatoires de la Can 2025 face au Burkina Faso et au Burundi les 6 et 9 septembre, Aliou Cissé devrait annoncer une liste de 26 joueurs, avec une première sélection pour El Hadji Malick Diouf, l’arrière gauche du Slavia Prague
L’Equipe nationale débute les éliminatoires de la Can 2025, le 6 septembre à Dakar, face au Burkina Faso, au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Les Lions vont ensuite effectuer le déplacement au Malawi pour jouer le Burundi, trois jours plus tard.
Pour ces deux matchs, Le Quotidien a appris que l’entraîneur national, Aliou Cissé, devrait confectionner une liste de 26 sélectionnés, composée en majorité de joueurs ayant disputé le début des éliminatoires du Mondial 2026, en juin dernier, face à la Rd Congo (1- 1) et la Mauritanie (1-0)
Une liste attendue vendredi prochain à travers une conférence de presse animée par le sélectionneur national.
A noter que la grosse nouveauté de ce groupe de 26 devrait être la première sélection du jeune latéral gauche du Slavia Prague, en République Tchèque, El Hadji Malick Diouf (19 ans). Un «diamant à polir», comme l’a souligné son entraîneur, Jindřich Trpišovský. Auteur d’une excellente saison, avec en prime le titre de meilleur buteur de son équipe, l’ancien pensionnaire de l’Académie Mawade Wade a déjà gagné le cœur des supporters du Slavia. Passé par la Norvège, Malick Diouf n’a pas mis du temps pour prendre ses marques.
Son arrivée sera un apport de taille pour le côté gauche occupé par Ismail Jakobs de l’As Monaco ou encore Mikayil Faye.
Le pouvoir de plus en plus aux jeunes
Une nouvelle pioche qui vient confirmer la nouvelle politique de rajeunissement du sélectionneur basée sur la transmission du pouvoir entre nouveaux et anciens. Après la bande à Pape Matar Sarr, Pape Guèye, Lamine Camara, Nicolas Jackson ou encore Habib Diarra, c’est donc au tour du jeune Malick Diouf de rejoindre la «cour des grands».
Un passage du flambeau incontournable au sein d’une Tanière qui devrait s’affirmer, en s’adaptant à l’arrivée de jeunes pousses à travers ces éliminatoires de la Can 2025 et du Mondial 2026.
Après avoir offert au Sénégal sa première Coupe d’Afrique des nations en 2021 et deux qualifications consécutives à une phase finale de Coupe du Monde, les Sadio Mané, Gana Guèye ou encore Kalidou Koulibaly s’approchent petit à petit de la retraite internationale.
Reste maintenant aux jeunes d’assumer leur nouveau statut afin de prendre le relais et d’écrire leurs pages de l’histoire comme l’ont fait les anciens.