Baadoolo - Tik toog sa neeg, xam lepp
La Dic a des concurrents sérieux donc. Eux n’ont pas besoin de se rendre sur les lieux d’un crime pour faire des constats. Guetter des empreintes. Ils sont eux-mêmes des caméras de surveillance dans toutes les chambres. Juste Tik toog sa neeg rek xam lepp. Wax lepp. Bon, c’est Sénégalais nak. Nettali loo fekkeewul. On cuisine un mensonge, on y met du sel ou du sucre et on le sert avec des billay wallay pour le rendre digestif. Mais bon, c’est la future presse de chez nous quand on finira d’enterrer la «peste» et les «pestiférés». C’est la tyrannie des réseaux sociaux. Ignacio Ramonet a déjà ausculté «le nouveau média dominant».
MATAM Chavirement d’une pirogue à Thioubalel Nabadji 5 personnes portées disparues
Ce lundi matin, entre 7h et 8h, une pirogue en provenance de Nabadji Civol avec à son bord 13 personnes a heurté l’une des poutres du pont en construction sur le bras du fleuve Sénégal appelé Diamel. 5 passagers sont toujours introuvables malgré l’intervention des éléments de la brigade des sapeurs-pompiers de Matam appuyés par les pêcheurs de Thioubalel Nabadji. Les 8 rescapés ont pu retrouver la rive avant même les premiers secours. Nabadji Civol et Thioubalel Nabadji sont deux localités séparées par le Diamel, un bras du fleuve Sénégal. Les populations de la commune de Nabadji Civol sont obligées de traverser quotidiennement le bras pour les besoins de leurs activités rizicoles. Le lieutenant Ignass François Ndiaye, commandant de la 54ème Compagnie d’incendie et de secours de Matam assure que les activités de repêchage ont débuté à 11h 55 et ont arrêté à 14h 50 sans un seul corps repêché. Les populations attristées rappellent encore qu’elles ont manifesté plusieurs fois pour la fin des travaux du pont.
Kafountine Trois naufrages enregistrés en quelques jours
Le 25 août 2024, aux alentours de midi, une pirogue a chaviré à environ 15 km du quai de pêche de Kafountine. À bord se trouvaient quatre pêcheurs. Malheureusement, Gorguy Sow, âgé d’environ 30 ans, est porté disparu. Les trois rescapés, Ousmane Ndaw, El Hadji Ka et Mamadou Sow, tous originaires de Kafountine, ont été secourus vers 16h et évacués d’urgence au district sanitaire de Kafountine pour recevoir des soins. La veille, le 24 août, vers 5h du matin, deux pêcheurs, Gorguy Dione et Manuel Ndour, âgés d’environ 24 ans, ont perdu la vie après le chavirement de leur pirogue au large des côtes de Kafountine. Un seul rescapé, Aliou Sène, âgé d’environ 22 ans, originaire de Ndiaganiao, a été miraculeusement sauvé. Enfin, le 22 août 2024, vers 15h, Sémay Camara, âgé d’environ 18 ans, originaire de Nianguéne (région de Kaolack), s’est noyé au large du quai de pêche de Kafountine. Les recherches pour retrouver son corps sont toujours en cours.
Tribunal de Dakar - Sidy Diop coupable mais libre
Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a relaxé Sidy Diop, hier. Le jeune chanteur, arrêté par les gendarmes de la Brigade territoriale de Hann lors d’un contrôle de routine, a, cependant, été déclaré coupable du délit de conduite sans permis. Ainsi, il doit payer une amende de 150 000 francs. Face au juge, le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés avant de présenter ses excuses. Il explique avoir pris la voiture pour aller acheter quelque chose à manger. Au moment de son déplacement, dit-il, il n’avait pas de permis de conduire. La représentante du ministère public a soutenu que les propos du prévenu à la barre laissent place au doute. ˙C?est par pure humanisme que cette affaire a t trait dev le tribunal des flagrant dlits. En tant que pers - nalit publique, Sidi Di se devait de montrer le bon exemple. Tu as chan - t ?Feeling pathie — Jongu pathie?? mais il faut le faire dans le ca de la loi¨ , a ironisé le procureur qui sollicité que l’artiste soit déclaré comptable mais qu’il lui soit accordé le bénéfice du doute.
Falsification de la signature de Sonko 3 personnes arrêtées par la Dic
C’est un réseau apparemment assez outillé pour commettre ses forfaits. Des individus ont arrêtés par la Division des investigations criminelles (Dic) pour ˙faux et usage de faux portant sur un document adminis - tratif¨,˙usurpation de fonction¨ et ˙escroquerie¨, a-t-on appris de Seneweb qui a repris Kewoulo. La source souligne qu’il s’agit de Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El hadj Mamadou Diallo et Aly Bamanka, tous soupçonnés d’avoir confectionné, entre autres, un cachet de la Primature, imité la signature de Sonko, et demandé et obtenu une audience auprès d’un Premier ministre libyen. C’est ce dernier lui-même qui a contacté les services de la primature sénégalaise qui ont câblé le ministre de l’Intérieur. Arrêtées au moment où elles s’apprêtaient à se rendre dans un autre pays africain, ces personnes ont été entendues par les services du commissaire Adramé Sarr.
Installation des nouveaux gouverneurs Une semaine chargée pour le général Jean Baptiste Tine
Le ministre de l’Intérieur va démarrer, ce mardi, l’installation des nouveaux gouverneurs de région. Jean Baptiste Tine installe dans la matinée Ousmane Kane, le successeur de Al Hassan Sall à Dakar, et dans l’après-midi Saër Ndao, gouverneur de Thiès. Le mercredi dans l’après-midi Ngone Cissé sera installée à Fatick, Moustapha N’Diaye et Diadia Dia, respectivement gouverneur de Kolda et de Sédhiou. Le vendredi, ce sera au tour de Kaolack et de Kaffrine et samedi, Saint Louis et Matam. A leur tour, les gouverneurs vont procéder à l’installation des préfets de département nouvellement affectés au plus tard le 10 septembre.
VEUVAGE, LE DIFFICILE REMARIAGE DES FEMMES
Nombreuses sont celles qui, après la perte de leur époux, se heurtent à des obstacles pour retrouver une vie de couple. Les tensions familiales et la pression sociale compliquent souvent la quête d'un nouvel équilibre affectif.
Au Sénégal, beaucoup de veuves rencontrent des difficultés pour se remarier. Certaines refusent volontairement de convoler, tandis que d'autres sont confrontées au refus de leurs enfants de voir un autre homme succéder à leur père. Ces situations installent souvent un climat de tension entre la mère et ses enfants récalcitrants ou conduisent à des violences perpétrées sur le prétendant. Dans nos sociétés, épouser une veuve est une difficile conquête pour le prétendant.
Maimouna Thiam souhaite se remarier, mais ses enfants s’y opposent farouchement. Elle est embarrassée par sa situation. Après le décès de son époux, elle a tenté par tous les moyens de convoler en secondes noces, mais en vain. Ses enfants ne veulent pas qu’un autre homme prenne la place de leur père. Après son veuvage, ils lui ont bloqué toute possibilité de remariage. Maimouna est condamnée à rester célibataire pour le reste de sa vie, afin d’éviter d’être en conflit avec ses enfants.
"Mon époux est décédé depuis plus de trois ans. Après mon veuvage, un de ses amis est venu me demander en mariage. J’ai souhaité l’épouser, mais quand j’en ai parlé à mes enfants, ils ont catégoriquement refusé. J’ai beaucoup négocié avec eux pour les convaincre, mais ils ne veulent pas me voir avec un autre homme. J’ai tout fait pour que ce mariage aboutisse, mais ils sont restés sur leur position. Ils ont même menacé de quitter le domicile, si je me remarie. Ils ne veulent même pas voir cet homme dans la maison. Ils lui ont interdit l’accès. Beaucoup de dignitaires ont discuté avec eux, mais ils ne veulent pas me voir avec un autre époux. Je ne sais plus quoi faire. J’ai utilisé toutes les voies possibles, mais tout a échoué. Je suis obligée de rester sans époux pour préserver mes liens avec mes enfants. Je ne veux pas les perdre pour un autre homme qui pourrait m’abandonner un jour. Ce serait trop risqué", confie Maimouna.
Ce qui fait que beaucoup de veuves évitent de se remarier pour ne pas se créer des ennuis.
"Mon fils menaçait mon prétendant avec une machette"
Mère de six enfants âgés de 10 à 26 ans, la veuve Coumba Mboup a du mal à consommer son remariage. Après son veuvage, elle est vite courtisée par un homme avec qui elle a convolé sans l’accord de ses enfants. Ce qui lui rend la vie difficile. Ses enfants ne lui ont pas laissé consommer sa nouvelle union. Depuis que ce mariage est scellé, Coumba et ses enfants ne s’entendent plus. L’époux était interdit d’entrer dans le domicile.
"Après le décès de mon époux, un autre homme est venu me demander ma main. Quand j’ai décidé de l’épouser, mes enfants se sont opposés. Mais sans leur accord, j’ai fini par me remarier. Malheureusement, je ne peux pas consommer ce mariage à cause de leur attitude. Ils ne veulent pas voir l’homme dans le domicile de leur père. Chaque fois que mon nouveau mari tente de venir me voir, mon fils aîné le chasse de la maison. Il n’a jamais franchi la porte de ma chambre. Je croyais que ça allait changer un jour, mais cela a empiré. Mon fils est allé jusqu’à le menacer de mort, s’il mettait les pieds dans la maison", révèle Coumba.
Elle ajoute que ce mariage n’a pas réussi, car elle est incapable de passer du temps avec son époux qui ne prend plus le risque de lui rendre visite. "Mon nouvel époux ne voulait plus revenir à la maison. La seule solution qui nous restait était d’aller vivre chez lui. Ce qui est impossible. En tant que mère de grands enfants, je ne peux pas abandonner ma famille pour un homme. J’ai préféré rester avec eux et respecter leur volonté. Ils m’ont dit qu’ils ne supportent pas de me voir entre les mains d’autres hommes. C’est ce qui a causé mon divorce avec cet homme. Quand on a compris que ça ne pouvait pas marcher, on a divorcé à l’amiable", se désole-t-elle.
Pour Maimouna, rien ne vaut une séparation avec ses enfants.
"Rester veuve peut pousser la femme à commettre des péchés"
Pour l'imam Ndiaye, l’islam recommande le mariage à la femme qui ne peut s’empêcher de commettre des péchés par rapport aux besoins sexuels. Quand une veuve trouve quelqu’un qu’elle aime, il enseigne que l’islam l’autorise à épouser cet homme. "Si la femme peut s’empêcher de franchir les interdits de l’islam par rapport à la sexualité, elle est libre de rester veuve".
Aissatou se sent désespérée et n’écarte pas le divorce, si son remariage la pousse à se séparer de ses enfants. "Mon époux est décédé depuis plus d’un an. Après mon veuvage, son frère a décidé de m’épouser. J’ai accepté, mais mes enfants n’en veulent pas, surtout ma fille aînée. Ils n’acceptent pas cet homme parce qu’ils disent qu’il n’a pas assisté leur père pendant sa maladie. J’ai beaucoup négocié avec eux, mais ils ne souhaitent pas me voir remariée. Ils m’ont demandé de rester mère célibataire et qu’ils subviendraient à tous mes besoins. Mais moi, je veux un homme à mes côtés. J’ai insisté avec mon oncle pour me remarier. Mais depuis lors, mes enfants ne me considèrent plus. Ma fille aînée m’a abandonnée pour aller vivre chez sa grand-mère", fustige Aissatou.
Elle trouve que son remariage est embarrassant et sans bonheur. Ce qui lui fait penser à un divorce afin de remobiliser sa famille.
Quant à la veuve Sophie Diop, elle ne pense pas se remarier parce qu’elle constate que la plupart des veuves échouent à cause de leurs enfants. Elle ne veut pas vivre une telle situation. "Cela fait plus de quatre ans que je suis veuve. Après le décès de mon époux, beaucoup d’hommes sont venus me demander en mariage, mais j’ai refusé. Une mère de grands enfants ne peut pas se remarier facilement. Les enfants sont jaloux. Ils ne supportent pas de voir leur mère avec un autre homme. Il faut aussi noter qu’il y a des hommes malhonnêtes qui épousent des veuves pour les biens matériels que leur époux a laissés. Les enfants protègent parfois leurs mères contre ce genre d’hommes", confie cette veuve.
Par contre, la religion lui recommande de se remarier, pour éviter de commettre des péchés. "Rester veuve peut pousser la femme à commettre des péchés. Les enfants doivent penser à la santé et au bonheur de leurs mères. Les enfants ne peuvent pas tout faire pour elles. Les veuves ont besoin d’hommes avec qui elles pourront satisfaire leurs désirs. C’est pourquoi l’islam n’a pas limité l’âge du mariage. Le Prophète Mouhamed (PSL) avait épousé comme deuxième femme une veuve plus âgée que sa première épouse Khadija", sermonne Oustaz Ndiaye.
Il demande ainsi aux enfants de veuves de revenir à la raison et de comprendre que leurs mères ont besoin de conjoints et que le fait de rester veuve a des risques sanitaires sur elles. "Certaines veuves souffrent de maux au niveau des pieds ou des reins. Tout cela est la cause du manque d’affection", apprend-il.
Si certains enfants de veuves refusent le remariage à leurs mères, Oustaz Mor Thiam croit que c’est à cause de la diabolisation des hommes. Il trouve que les hommes qui prétendent épouser des veuves sont souvent traités de profiteurs qui ne cherchent qu’à profiter de leurs pensions ou fortunes et disparaître. Selon l'imam Ndiaye, cette diabolisation fait qu’aucun enfant de veuve n’accepte qu’un autre homme épouse sa mère.
Ainsi, il demande aux hommes qui épousent les veuves d’avoir un comportement responsable en traitant ces mères avec respect et considération.
Aissatou Diouf gère difficilement son remariage. Après son veuvage, elle s’est engagée avec un autre homme sans l’aval de ses enfants. Malgré le bras de fer de ces derniers, cette veuve a convolé en secondes noces au prix de perdre sa fille aînée qui l’a abandonnée par la suite. Cette enfant préfère vivre ailleurs que de voir sa mère épouser un autre homme. Un fait qui empêche sa mère d’être heureuse dans son nouveau ménage.
TROIS NAUFRAGES ENREGISTRÉS EN MOINS D'UNE SEMAINE À KAFOUNTINE
Ces incidents maritimes ont fait plusieurs victimes en l'espace de quelques jours, laissant une communauté en deuil et des familles dans l'attente désespérée de nouvelles.
Le 25 août 2024, aux alentours de midi, une pirogue a chaviré à environ 15 km du quai de pêche de Kafountine. À bord se trouvaient quatre pêcheurs. Malheureusement, Gorguy Sow, âgé d’environ 30 ans, est porté disparu. Les trois rescapés, Ousmane Ndaw, El Hadji Ka et Mamadou Sow, tous originaires de Kafountine, ont été secourus vers 16h et évacués d’urgence au district sanitaire de Kafountine pour recevoir des soins.
Le 24 août 2024, une autre tragédie a frappé Kafountine. Vers 5h du matin, deux pêcheurs, Gorguy Dione et Manuel Ndour, âgés d’environ 24 ans, ont perdu la vie après le chavirement de leur pirogue au large des côtes de Kafountine. Un seul rescapé, Aliou Séne, âgé d’environ 22 ans, a été miraculeusement sauvé. Il est originaire de Ndiaganiao dans la région de Fatick.
Enfin, le 22 août 2024, vers 15h, Sémay Camara, âgé d’environ 18 ans, originaire de Nianguéne (région de Kaolack), s’est noyé au large du quai de pêche de Kafountine. Les recherches pour retrouver son corps sont toujours en cours.
SIDY DIOP LIBRE
Jugé ce lundi au Tribunal des flagrants délits de Dakar, le chanteur qui a été déclaré coupable pour défaut de permis et d’assurance, a été relaxé. Il va, cependant, payer une amende de 150 000 francs Cfa.
iGFM - (Dakar) Le chanteur Sidy Diop pourra passer la nuit chez lui ce lundi. Le Tribunal des flagrants l'a libéré au terme de son procès.
L'artiste Sidy Diop est libre. Jugé ce lundi au Tribunal des flagrants délits de Dakar, le chanteur qui a été déclaré coupable pour défaut de permis et d’assurance, a été relaxé. Il va, cependant, payer une amende de 150 000 francs Cfa.
«Le juge a fait preuve d’indulgence et de clémence. Sidy, à partir d’aujourd’hui, est libre de tout mouvement, il pourra faire son travail, au grand bonheur des artistes, de ses collègues, des sénégalais qui l’aiment. Il en a tiré une leçon. Il va en tirer toutes les conséquences», a réagi son avocat, Me Aboubacry Barro
MAGAL DE TOUBA, LA POLICE INTERPELLE 428 INDIVIDUS POUR DIVERSES INFRACTIONS
Parmi eux, 111 personnes ont été présentées au parquet pour des infractions graves, notamment : 32 pour vol et vol aggravé, 1 pour meurtre, 1 pour tentative de viol, 1 pour coups et blessures volontaires...
Au terme de la mission de sécurisation des zones envahies par les pèlerins durant le Grand Magal de Touba, la Police nationale a présenté un bilan exhaustif de ses activités. Ce rapport met en lumière les défis sécuritaires majeurs auxquels les forces de l’ordre ont été confrontées lors de cet événement religieux de grande envergure, attirant des millions de fidèles.
Les forces de sécurité ont interpellé 428 individus pour diverses infractions, illustrant ainsi l’ampleur des efforts déployés pour assurer la sécurité des pèlerins. Parmi eux, 111 personnes ont été présentées au parquet pour des infractions graves, notamment : 32 pour vol et vol aggravé, 1 pour meurtre, 1 pour tentative de viol, 1 pour coups et blessures volontaires, détention et trafic de chanvre indien, 2 pour association de malfaiteurs et vol, 6 pour offre et cession de chanvre indien, 37 pour détention et usage de chanvre indien, 2 pour abus de confiance, 2 pour association de malfaiteurs, détention et mise en circulation de faux billet de banque, 1 pour coups et blessures volontaires, détention illégale d’arme à feu et détention de chanvre indien aux fins d’usage, 1 pour viol, 8 pour détention et usage collectif de chanvre indien, 1 pour offre et cession de stupéfiant, 5 pour détention et trafic de chanvre indien, détention illégale d’arme blanche, 2 pour association de malfaiteurs, détention illégale d’arme blanche et d’arme à feu artisanal, 2 pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, 1 pour outrage à agent, 1 pour rébellion, 2 pour détention et usage collectif de Skunk et haschich, 3 pour offre et cession de chanvre indien
Lors de ces opérations, la police a procédé à la saisie de quantités significatives de substances illicites et d’armes, renforçant ainsi la lutte contre le trafic de drogue et les délits liés à la criminalité organisée. Le bilan des saisies inclut : 3,450 kilogrammes de chanvre indien, 282 cornets de chanvre indien, 19 pilules d’ecstasy, 1 sachet de skunk, 1 pierre de haschich, 1 joint de haschich
Ces saisies illustrent l’ampleur du défi que représente la lutte contre le trafic de stupéfiants durant de tels rassemblements massifs. La présence policière renforcée et les nombreuses interpellations effectuées témoignent de la détermination des autorités à maintenir l’ordre et à protéger les pèlerins. Le Grand Magal de Touba, bien que marquant un moment de grande spiritualité, pose des défis sécuritaires importants, et la Police nationale a montré son engagement à y répondre de manière proactive.
L'OR DE LA FALÉMÉ SE PAIE AU PRIX FORT
L'exploitation du métal précieux le long du fleuve engendre une catastrophe environnementale et sanitaire majeure. Mercure, cyanure, arsenic : un cocktail toxique empoisonne eaux et sols, mettant en péril la santé des populations et la biodiversité
L’orpaillage à grande échelle sur la Falémé, à l’origine d’une forte pollution du fleuve, affecte l’écosystème, la pêche et l’agriculture, dénoncent des populations riveraines du principal affluent du fleuve Sénégal.
Les animaux sont en voie de disparition et ne boivent plus l’eau du fleuve devenue impropre, s’inquiète Kama Dansokho, président des jeunes du village de Kolia. Il ajoute que les autorités sénégalaises et maliennes sont au courant de cette situation.
Les nappes phréatiques sont pratiquement contaminées par les produits toxiques. Ce qui impacte la santé des populations, surtout les femmes enceintes, fulmine-t-il.
‘’Plusieurs villages” ne bénéficient pas d’opérations de pulvérisation contre les moustiques, et pire encore, “d’autres sont enclavés et n’ont pas de poste de santé pour des soins médicaux”. En raison de cet état de fait, déclare-t-il, “les populations se soignent dans les postes de santé clandestins au Mali’’.
Le directeur du centre anti-poison au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Professeur Mamadou Fall, a réalisé une enquête sur des personnes atteintes par les effets de l’exposition au mercure et souffrant de paralysie flasque. Il a mené cette enquête dans le cadre d’une mission de santé dans la zone de la Falémé située dans le département de Saraya.
‘’Au moins une dizaine de personnes, surtout des enfants vivant aux abords de la Falémé, sont atteintes de mercure, et deux femmes enceintes sont décédées, il y a de cela deux ans. Récemment, le mercure et le cyanure avaient même atteint le bétail qui boitait’’, a relevé le toxicologue.
Le Professeur Mamadou Fall alerte aussi sur de la présence de l’arsenic, ‘’un produit très dangereux’’ pour la santé des personnes, sur le sol de la Falémé.
‘’Cet arsenic peut se libérer du sol et contaminer les nappes phréatiques. C’est un produit qui n’a ni goût ni odeur. La population de la Falémé peut consommer une eau contenant de l’arsenic, sans s’en rendre compte’’, prévient le spécialiste.
Il a sensibilisé le personnel médical communautaire sur les risques liés à l’utilisation du mercure et du cyanure dans les eaux et à l’aire libre. Il l’invite à recommander aux populations locales de faire des analyses médicales.
‘’Il y a un problème sanitaire et de désastre écologique qui se pose au niveau de la zone Falémé, et il est nécessaire que les populations fassent des analyses, pour voir si elles ne sont pas atteintes’’, suggère-t-il. Il signale que ‘’des études cliniques ont détecté la présence des métaux polluants très toxiques dans les corps des orpailleurs’’.
”Des traces de produits chimiques, de métaux lourds’’
Le chef de la division de l’environnement et des établissements classés (Dreec), Maurice Coly Ndior, affirme que les activités menées ne respectent pas les obligations légales. Les entreprises semi-mécanisées et l’orpaillage à grande échelle au niveau de la Falémé ne respectent pas la sécurité et la distance environnementale et sociale, déplore-t-il.
‘’C’est une activité qui n’est pas contrôlée du point de vue environnemental, puisqu’il n’y a aucun contrat liant l’administration environnementale à ces exploitants semi mécanisés (…)’’, fait-il observer. S’y ajoute selon lui ‘’l’usage des produits prohibés, comme le mercure et les acides, et à côté, des bassins de cyanuration au niveau de la Falémé’’.
Déplorant la pollution de la Falémé, il fait état de la présence de ‘’traces de produits chimiques, de métaux lourds partout au niveau de la Falémé’’, un affluent du fleuve Sénégal qui alimente le lac de Guiers, la principale source d’alimentation en eau potable de la région de Dakar. A l’en croire, ces métaux peuvent avoir des conséquences sanitaires, à travers notamment la consommation de l’eau et d’autres produits naturels.
L’agriculture et la pêche au ralenti
L’utilisation des produits chimiques et des acides a réduit les activités agricoles et de l’élevage, dans toute la zone de la Falémé, ajoute le chef de la division régionale de l’environnement.
Les poissons sont devenus très rares à cause des activités polluantes des orpailleurs qui détruisent en même temps les périmètres maraîchers des groupements de femmes au bord du fleuve, dans la zone de la frontalière située vers Moussala.
‘’Il n’y a plus de poissons dans le fleuve à cause de l’utilisation des machines et des produits toxiques’’, alerte Bamba Toué, pêcheur à Faranding. Il en est de même pour les hippopotames et les crocodiles, fait-il remarquer.
C’est la pêche qui lui permettait de nourrir sa famille et d’acheter des machines et des produits agricoles pour cultiver pendant hivernage. ‘’Actuellement, on ne peut pas faire de la pêche. Tout est pollué’’, s’indigne-t-il.
Kémokho Sissoko, pêcheur et père de sept enfants, est en train de subir le même sort que Bemba Touré. L’orpaillage clandestin a fait disparaître la pêche fluviale, une activité héritée de ses parents. Très nostalgique, il raconte que le fleuve était très poissonneux. Il était également peuplé d’autres espèces, comme les crocodiles et les hippopotames.
Sina Conta, un pécheur malien rencontré sur la rive sénégalaise de la Falémé, déplore lui aussi la raréfaction des poissons à cause du dragage du cours d’eau et des produits toxiques.
Il déclare que pour le traitement de l’or, une importante quantité d’eau est puisée du fleuve, laquelle est ensuite rejetée et déversée ”dans le lit de la Falémé’’. Selon lui, les produits utilisés agressent la nature et s’infiltrent ‘’dans la nappe souterraine sans ouvrage de suivi’’, comme le piézomètre.
Les orpailleurs traditionnels sont pour la plupart installés sur des sites situés au bord de la Falémé, où ils réalisent des forages, précise M. Diop.
Selon lui, ‘’l’eau ayant servi au traitement de l’or est déversée librement dans la nature’’. Il ajoute qu’’’un important lot de machines cracheuses servent à broyer finement et à malaxer les couches du sous-sol contenant de l’or’’. Ces machines consomment une ‘’importante’’ quantité de gasoil et de lubrifiants. Des produits qui ‘’s’échappent vers les cours d’eau et dans la nature’’.
Le chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda et de Kédougou précise que la commune de Missirah Sirimana compte 164 forages recensés dans 11 villages situés le long de la Falémé.
Le constat est le même dans la commune de Tomboronkoto où des ressortissants chinois et les orpailleurs traditionnels sont installés au bord du fleuve Gambie. Ils procèdent au dragage de cours d’eau et creusent le sol à la recherche du métal jaune.
Les villages de Tambanoumouya et de Kerekonko abritent l’entreprise Noga Mine et une autre entreprise chinoise dénommée Cilaze mine, qui pratiquent un orpaillage semi mécanisé au bord du fleuve. Ils creusent des galeries partout à la recherche du métal jaune.
‘’Ils sont installés à côté du fleuve, parce qu’ils ont creusé de gros trous avec de gros engins et de machines cracheuses. Maintenant, ils tirent l’eau du fleuve pour laver l’or. Après, ils déversent les produits chimiques dans les profondeurs et dans la nature. Et il n’y a plus d’eau dans ces localités’’, dénonce Doudou Dione Dramé, lanceur d’alerte dans la commune de Tomboronkoto.
IL Y A DES DÉTOURNEMENTS D’ARGENT ET D’OBJECTIFS À L’AIBD
Malgré les engagements de la Direction générale de l'aéroport pour corriger les anomalies, des problèmes subsistent. Cheikh Bamba Dièye évoque des irrégularités financières et opérationnelles persistantes.
Malgré les assurances de la Direction générale de l’AIBD d’«opérer les correctifs urgents et nécessaires sur toutes les anomalies visibles (marchés, dépenses et orientations, etc.) afin de gagner du temps » et régler la crise, les problèmes demeurent.
Lesquels problèmes proviennent des détournements de fonds et d’objectif, selon le directeur Cheikh Bamba Dièye
Sur le plateau de l’émission “Point de vue”, de la télévision nationale RTS, le patron de l’Aéroport International Blaise DIAGNE veut régler les soucis de l’AIBD sans qu’il y ait des contours de règlements de compte.
«Il y a eu de l’argent, beaucoup d’argent. Mais l’utilisation de cet argent pose problème ou a causé énormément problème. On a voulu être dans tout et n’importe quoi et quelque part on a été même très léger dans les prix et dans les méthodes qui ont été proposés. Aujourd’hui, la question c’est, est-ce qu’il faut aller dans un tribunal la tête baissée ou est-ce qu’il faut poser les choses, réfléchir froidement, faire un état des lieux circonstancié ou ce n’est pas l’homme politique devenu Directeur général qui se positionne en justicier mais simplement les organes habilités de l’Etat qui prennent en charge ces dossiers là », a-t-il déclaré.
Cheikh Bamba Dièye précise que la reddition des comptes est inévitable, mais sera basée sur les lois en vigueur sans parti pris..
ABDOULAYE WILANE APPELLE SES FRÈRES SOCIALISTES À UN SURSAUT POUR RELEVER LE PS
Le porte-parole du parti socialiste exhorte ses camarades à revitaliser le Parti en s'adaptant aux nouvelles réalités politiques. Il propose une dynamique renouvelée pour repositionner le PS comme une force politique majeure.
Le porte-parole du Parti Socialiste (PS) est convaincu que la formation politique peut sortir de son coma en relevant les défis et la nouvelle donne qui s’imposent sur l’échiquier politique actuel.
Abdoulaye Wilane qui a écrit une tribune à ce sujet estime que «dans ce nouveau contexte qui redessine le paysage politique de notre pays, nous disposons des ressources humaines et intellectuelles, ainsi que des capacités physiques pour repositionner le PS comme force politique leader de l’opposition et comme alternative à même de reconquérir le pouvoir»
«Il est en tout cas grand temps de reconstruire un leadership autour du Parti socialiste. Et la nouvelle dynamique socialiste que j’appelle de tous mes vœux en est forcément le premier jalon. Si nous le voulons, nous le pouvons. Chers tous, en avant pour le grand sursaut socialiste ! Chers camarades, l’histoire a déjà prouvé qu’à chaque fois que nous avons été à la croisée des chemins, le génie qui sommeille en chaque Socialiste et les ressorts propres à notre parti nous ont toujours permis de poursuivre notre marche en avant. Certes, pour y arriver, il nous faudra, cette fois-ci, parce que les époques diffèrent, prendre impérativement en compte les évolutions démographiques et sociétales de notre pays», déclare Abdoulaye Wilane qui appelle à « un mix énergétique » au sein du parti où anciens et jeunes vont se servir de leurs atouts pour rehausser le parti.
Se disant conscient que le Parti Socialiste (PS) a été absent et adossé à BBY durant 12 ans, le député appelle à un séminaire placé sous le thème : «Evaluation de l’élection présidentielle 2024 et les perspectives pour le Parti socialiste» afin de rebondir.
LE DANEMARK FERME SES AMBASSADES AU MALI ET AU BURKINA FASO
Face à une situation sécuritaire délicate et à des réajustements diplomatiques, Copenhague a pris la décision de mettre fin à sa représentation directe dans ces deux pays d'Afrique de l'Ouest.
Le Danemark va fermer ses ambassades au Mali et au Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir, et en ouvrir au Sénégal, au Rwanda et en Tunisie, a annoncé lundi son ministère des Affaires étrangères.
“En raison des coups d’État militaires qui ont fortement limité les possibilités d’action dans la région du Sahel, les ambassades au Burkina Faso et au Mali seront fermées”, a écrit dans un communiqué la diplomatie danoise.
Elle explique ouvrir des ambassades au Sénégal, en Tunisie et au Rwanda “dans le cadre de la nouvelle stratégie d’engagement du Danemark auprès des pays africains”.
LE RÉQUISITOIRE DU PROCUREUR SUITE AUX AVEUX DE SIDY DIOP
Devant la barre, le chanteur a plaidé l’erreur. Il a reconnu les faits et présenté ses excuses au Tribunal, promettant de ne plus refaire cette erreur. Il a expliqué que le jour de l’arrestation, il était sorti acheter à manger la nuit.
Dans les minutes ou heures à venir, le Tribunal des flagrants délits de Dakar va fixer l’artiste Sidy Diop sur son sort. En attendant, le procureur a fait son réquisitoire.
Devant la barre, Sidy Diop a plaidé l’erreur. Il a reconnu les faits et présenté ses excuses au Tribunal, promettant de ne plus refaire cette erreur. Il a expliqué que le jour de l’arrestation, il était sorti acheter à manger la nuit. Et c’est là qu’il a été arrêté.
Le tribunal lui a signifié que l’assurance qu’il a présentée n’était pas la bonne. Il s’agissait du talon qui accompagne l’assurance.
Le procureur a demandé au Juge de relaxer Sidy Diop des délits de faux. Mais, il demande au magistrat de condamner l’artiste coupable des délits de défaut de permis de conduire, de défaut d’assurance et d’usage de faux.
La défense a demandé, quant à elle, une dispense de peine. Mais, selon Rfm, il espère, au pire des cas, une condamnation avec sursis contre son client qui a publiquement reconnu avoir fait une erreur qu’il ne reproduira plus.