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16 juin 2025
UNE PATROUILLE MIXTE CONTRE L’EMIGRATION IRREGULIERE
Une patrouille est organisée par les forces de sécurité du Sénégal pour lutter contre l’émigration irrégulière. Alors que plusieurs migrants africains détenus par des trafiquants d’êtres humains en Libye ont été libérés par des hommes du maréchal Khalifa
Une patrouille est organisée par les forces de sécurité du Sénégal pour lutter contre l’émigration irrégulière. Alors que plusieurs migrants africains détenus par des trafiquants d’êtres humains en Libye ont été libérés par des hommes du maréchal Khalifa Haftar.
Les États africains continuent de mettre en œuvre des stratégies pour freiner l’émigration clandestine des jeunes vers l’Europe. Au Sénégal, une patrouille mixte composée des unités de l’armée et de la gendarmerie, dénommée « Djoko » (union des forces en wolof), a permis d’interpeller, depuis le 15 août dernier, 453 personnes originaires de différents pays du continent, selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) sur sa page X (anciennement Twitter).
Ces individus, parmi lesquels figurent des candidats à l’émigration et des membres de réseaux de passeurs, se répartissent comme suit : 239 Sénégalais, 145 Guinéens, 32 Gambiens, 17 Maliens, 7 Bissau-Guinéens, 6 Ivoiriens, 3 Nigériens, 2 Comoriens, 1 Mauritanien et 1 Congolais, précise la même source, ajoutant que les unités effectuent des patrouilles mixtes pour prévenir les départs de migrants clandestins à partir des côtes sénégalaises.
Ces arrestations témoignent du fait que de nombreux jeunes Africains croient encore en l’eldorado européen, bien que ce rêve soit souvent considéré comme illusoire par les migrants déjà présents sur le Vieux Continent. Malgré cette perception, les premiers restent déterminés à atteindre les côtes européennes pour améliorer leur condition de vie, n’ayant plus d’espoir de réussite en Afrique.
En dehors des côtes sénégalaises, d’autres migrants préfèrent rejoindre la Libye ou le Maroc pour tenter la traversée vers l’Italie ou l’Espagne. Cependant, en Libye, ils deviennent souvent des proies pour des réseaux de trafiquants qui les détiennent et les maltraitent, exigeant ensuite des rançons de leurs familles.
Ces derniers jours, l’Armée nationale libyenne (ANL) a annoncé avoir libéré plus de 1000 migrants illégaux détenus par un réseau de trafiquants d’êtres humains dans la région de Schweirif, au sud-ouest de ce pays maghrébin divisé depuis la mort de Kadhafi en 2011.
Majoritairement originaires de pays d’Afrique subsaharienne, ils étaient retenus captifs dans une vaste cachette appartenant à un gang de trafiquants, selon l’ANL, qui précise avoir mené une opération d’envergure pour libérer ces personnes, dont des femmes et des enfants, avant de les transférer vers des lieux sûrs.
LES CREATEURS DE CONTENUS A L’HONNEUR
L’agence Pulse compte récompenser les influenceurs qui offrent les meilleurs contenus à leurs followers à travers les «Pulse influencer Awards» qui se tiendront en octobre prochain.
L’agence Pulse compte récompenser les influenceurs qui offrent les meilleurs contenus à leurs followers à travers les «Pulse influencer Awards» qui se tiendront en octobre prochain.
L’agence Pulse organise la 4e édition des Pulse influencer Awards, le 12 octobre prochain à Dakar. L’objectif est de primer les meilleurs contenus sur les réseaux sociaux. «Il y a des choses positives qui se font sur internet et dans tous les secteurs, tout comme des choses négatives. L’objectif, c’est de motiver ceux qui font des choses positives sur internet, les inciter à mieux faire, à continuer sur cette lancéelà. En toute humilité, nous participons à ce développement du secteur de l’internet, de la création de contenus au Sénégal», explique Caroline Mbodji, Directrice générale de Pulse Sénégal et directrice de Pulse Afrique de l’Ouest francophone, au cours d’une conférence de presse avec son équipe à la mairie des Parcelles Assainies. Au moins 130 influenceurs ont été sélectionnés pour cette édition. Chaque année, il y a une catégorie, qui est celle panafricaine, où est désigné un représentant de chaque pays. Cette année, le Sénégal sera représenté par Dj Kheucha. «Il va représenter la culture de par sa portée, la portée de son contenu», souligne Mme Mbodji, qui rappelle la belle performance du porte-drapeau sénégalais, Cheikh Freestyle, arrivé troisième derrière le Nigeria et le Ghana, qui ont plus de poids en termes de démographie que le Sénégal, lors de la précédente édition. Une performance appréciée à sa juste valeur par Caroline Mbodji dont l’ambition est de pousser le représentant sénégalais à faire mieux en invitant sa communauté à voter pour lui. Sous le thème : «Mode futuriste, glamour et Ia», les Pulse influencer Awards se déroulent simultanément au Sénégal, au Nigeria, au Ghana, au Kenya, en Ouganda et en Côte d’Ivoire. Ils ont pour but de célébrer la créativité numérique, l’innovation et les efforts de construction communautaires des créateurs de contenus et influenceurs au Sénégal et dans toute l’Afrique, selon une note
«Si on peut le dire de manière beaucoup plus simple, nous rencontrons ou bien nous sommes abonnés à beaucoup de personnes qui sont des créateurs de contenus sur internet que nous suivons, dont nous aimons les contenus, que nous apprécions, qui sont sur différentes plateformes, Twitter, Instagram, TikTok, et qui créent des contenus pour eux-mêmes ou pour d’autres marques. L’objectif, c’est de primer ces créateurs de contenus là, pour reconnaitre leur travail, la qualité de ce qu’ils font. Et cela se fait à travers ces Pulse influencer Awards», poursuit Caroline Mbodji. Cette dernière estime que l’agence qu’elle dirige n’a pas la prétention de dire qui est influenceur ou qui ne l’est pas, mais se bat pour développer ce métier afin de mieux le faire connaître du grand public. Ce public pourra voter pour son influenceur préféré dès le mois de septembre.
Au programme de cette 4e édition des Pulse influencer Awards, il est prévu un match de solidarité entre les followers et les célébrités, une remise de don aux populations. Il y aura aussi la mise en place de l’Afterwork de la créativité pour regrouper ces influenceurs autour de thématiques sur lesquelles ces acteurs pourraient discuter, sur la création de contenus, les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien et comment mieux les accompagner et les regrouper autour d’un cadre.
Par Elimane H. Kane
SOCIETE EN FAILLITE, NOUS DEVONS AGIR, MAINTENANT !
En suivant cette affaire relative au double meurtre d’Abdou Aziz Ba dit Aziz Dabala et son colocataire Boubacar Gano dit Waly depuis deux jours pour essayer de comprendre les raisons de cette violence barbare, je me suis rendu compte...
En suivant cette affaire relative au double meurtre d’Abdou Aziz Ba dit Aziz Dabala et son colocataire Boubacar Gano dit Waly depuis deux jours pour essayer de comprendre les raisons de cette violence barbare, je me suis rendu compte du niveau alarmant de sécurité au Sénégal, mais surtout de déchéance morale dans notre société. A travers les témoignages et autres « lives » de soient disant « influenceurs » dont des bannis de notre société qui délient leurs langues librement, et en toute inconscience des conséquences sur l’enquête en cour, je me suis rendu compte du niveau de délitement de notre société.
L’heure est très grave et je me rends compte que c’est déjà pourri et cette décente vers l’abîme est accélérée par l’absence de régulation dans les réseaux sociaux. N’importe qui diffuse ce qu’il veut dans l’ignorance totale des responsabilités pénales et du respect des droits des autres. La parole est libre et sans limites.
Je me suis rendu compte de mon erreur de ne jamais m’intéresser à ce qui se passe dans la toile en dehors de mes propres centre d’intérêt. Ce que je découvre me dépasse et m’alerte!
Il y a du travail urgent si nous voulons sauver nos enfants et petits-enfants.
Les autorités sont interpellées. Nous sommes tous interpellés. Car je me suis rendu compte que ce dont nous discutons dans nos cercles restreints familiaux et intellectuels est très décalé de ce qu’est le Sénégal réel qui vit au jour le jour pour s’affirmer dans une société sélective et inégalitaire happée par la ruée matérialiste. Par tous les moyens, il faut tekki et pour le peu, la vie d’un être humain peut y passer !
Le type du sénégalais moyen est à redéfinir. J’appelle à cette tâche mes collègues sociologues qui sont dans les universités et centres de recherche. Il y a urgence à expliquer le vrai Sénégalais en perspectives. Ce n’est pas du tout rassurant ! C’est alarmant !
En effet, maintenant je suis convaincu qu’il faut une régulation stricte et même drastique des réseaux sociaux et programmes tv…et surtout renforcer les moyens institutionnels d’action, notamment la brigade des mœurs aussi sur le terrain de la prévention et de la cybercriminalité et de la lutte anti drogues; investir les lieux d’inscription sociaux des jeunes et assainir les endroits de rencontres privées; protéger les familles vulnérables avec des programmes sociaux efficaces; développer l’éducation populaire de proximité !
Je répète : C’est alarmant ce que j’ai vu en cherchant depuis hier seulement à travers les réseaux sociaux.
Il nous faut agir et rapidement !
PLUIE DE DESOLATIONS !
Après la pluie, les larmes de désolation. Après la pluie, c’était vraiment la catastrophe. Les eaux ont causé beaucoup de dégâts. Les départements de Bakel, Tambacounda et Goudiry ont payé les plus lourds tributs.
Les fortes pluies qui se sont abattues dans la région de Tamba le mardi dernier ne sont pas sans conséquences dans la zone. Elles ont causé de nombreux dégâts dans plusieurs localités. Le département de Goudiry est touché, notamment les communes de Kothiary, Koar. Bakel et Tambacounda ne seront pas épargnés non plus. Des cultures sont noyées, des animaux tués. Des plantations de bananes aussi inondées. Il pleure partout !
Après la pluie, les larmes de désolation. Les populations des localités arrosées ce mardi par de fortes averses dans la région de Tambacounda ont subi plusieurs pertes. Après la pluie, c’était vraiment la catastrophe. Les eaux ont causé beaucoup de dégâts. Les départements de Bakel, Tambacounda et Goudiry ont payé les plus lourds tributs.
Dans le département de Goudiry, notamment à Kothiary et Koar, les dégâts sont énormes. A Kothiary, le cheptel a été ravagé. Les eaux ont emporté dans leur furie plusieurs ânes, des moutons et des chèvres. Par endroits, des chevaux ont été noyés. Le même décor est noté à Tabanding, une autre localité située dans la commune de Koar. Là aussi, plusieurs bêtes, comme des ânes, des moutons et des chèvres, sont retrouvées noyées. Les populations sont bien sûr meurtries après le réveil brutal du mercredi. «C’est aux environs d’1h du matin, dans la nuit du mardi au mercredi, que les premières gouttes sont enregistrées. L’orage durera une heure de temps, a relaté notre interlocuteur. Seulement, poursuit-il, aux environs de 4h du matin, le ciel a rouvert ses vannes. Cette fois-ci, avec beaucoup plus d’intensité. Ce qui a emporté le cheptel. Aujourd’hui, nous n’avons que nos yeux pour pleurer les pertes.» II appelle à l’aide en urgence. «Nous avons subi d’énormes pertes et demandons à ce que l’Etat nous aide», poursuit-il. Autres localités, autres pertes subies ?
A Sénédébou, c’est la désolation. Dans cette contrée située dans le département de Bakel, ce sont les cultures qui sont touchées à cause de la crue de la Falémé, sortie de son lit pour envahir les plantations. Les périmètres maraîchers sont les cibles des eaux de ruissellement. Les eaux ont inondé toutes les plantations de piments, d’oignons et autres cultures maraîchères. Ce qui a stupéfait les producteurs. «Tous nos efforts sont aujourd’hui réduits à néant», s’est fendu un producteur de piments. «Toutes mes plantations sont inondées par les eaux, narre-t-il. J’avais cultivé un grand champ de piments, je travaille ici depuis plusieurs saisons maintenant. Aujourd’hui, ce sont tous nos espoirs qui sont anéantis par les eaux. Nous sommes désappointés», s’est-il écrié. «Si l’Etat ne nous aide pas, c’est fichu pour nous», a-t-il dit.
A Diyabougou, le pont reliant la localité à Tambacounda a cédé. Il n’aura pas résisté face à la déferlante. Les eaux l’ont complètement submergé. Les populations sont aujourd’hui coupées du reste de Tambacounda. Les plus téméraires sont obligés de faire de grands détours ou risquer leur vie pour pouvoir sortir du village et rejoindre Tambacounda. «C’est vraiment difficile», témoigne Bahoré Sakho, le chef du village de Diyabougou, tout ahuri. «Nous sommes à moins de 3 km de la Rn1. Cependant, du fait des eaux, nous sommes aujourd’hui coupés du reste du pays. Rallier la route nationale est devenu un véritable parcours du combattant. Seuls quelques téméraires osent entreprendre l’aventure. C’est dur», assure M. Sakho. Il a d’ailleurs raconté son aventure : «Pour rallier Tambacounda afin d’informer les autorités pour trouver du secours, les populations m’ont mis sur une charrette qu’elles ont tirée elles-mêmes pour que je puisse traverser l’eau. Nous sommes vraiment très fatigués.» Le chef du village de Diyabougou, Bahoré Sakho, est toujours sous le choc. Même si ces différentes localités n’ont pas les mêmes préoccupations après le passage des eaux de pluie, elles demandent toutes la même chose en urgence, de l’aide de la part de l’Etat. Et, la côte d’alerte est quasi dépassée au niveau du fleuve qui peut à tout moment sortir de son lit…
ALERTE A LA POPULATION DE MATAM
Le directeur de la brigade des ressources en eau de la région de Matam, Abdou Khadre Mbacké Guèye, a invité dimanche les populations riveraines au fleuve Sénégal, en particulier celles vivant dans le Dandé Mayo, à observer une ”vigilance maximale’’
Matam, 25 août (APS) – Le directeur de la brigade des ressources en eau de la région de Matam, Abdou Khadre Mbacké Guèye, a invité dimanche les populations riveraines au fleuve Sénégal, en particulier celles vivant dans le Dandé Mayo, à observer une ”vigilance maximale’’ et à prendre ‘’toutes les dispositions nécessaires’’, afin de se prémunir d’éventuels dégâts liés au débordement des eaux de ce cours d’eau.
‘’Nous invitons les populations riveraines et aux porteurs d’activités aux abords du fleuve Sénégal, plus particulièrement dans le Dandé Mayo, à observer une vigilance maximale et prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement de ce cours d’eau’’, a-t-il dit.
S’exprimant lors d’un entretien avec l’APS, il a invité, les populations riveraines de ce cours d’eau ‘’ à rester vigilantes jusqu’à ce que la situation redevienne normale’’.
Selon le dernier communiqué de presse du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, dans la matinée de dimanches,”le plan d’eau du fleuve Sénégal était à six centimètres mètres de la cote d’alerte de huit mètres de la station hydrométrique de Matam, qui pourrait atteinte son seuil critique dans la journée, avec des risques élevés d’inondation dans la zone de la vallée du fleuve Sénégal”, a-t-il cité.
Dans la soirée, la même source informait que la côte d’alerte de huit mètres a été atteinte peu avant 19 heures, suite aux pluies enregistrées dans la région dans l’après-midi.
AFROBASKET U18, LES LIONCEAUX DANS LE GROUPE A
Le Sénégal va évoluer dans le groupe A de l’Afrobasket masculin des moins de 18 ans prévu du 1er au 14 septembre à Johannesburg, en compagnie du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Cameroun.
Dakar, 26 août (APS) – Le Sénégal va évoluer dans le groupe A de l’Afrobasket masculin des moins de 18 ans prévu du 1er au 14 septembre à Johannesburg, en compagnie du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Cameroun.
Le tirage au sort de l’édition 2024 de l’Afrobasket U18 a été effectué, dimanche.
Les Lionceaux vont entamer leur dernière semaine de préparation avant de rejoindre Johannesburg.
Voici le tirage au sort complet des groupes
Groupe A : Mali, Côté d’Ivoire, Cameroun, Sénégal
Groupe B : Egypte, Angola, Ouganda , Nigeria
Groupe C : Afrique du Sud, Maroc, Zambie, Rwanda
PRE-QUALIFICATION DU MONDIAL FEMININ 2026 : LE SENEGAL S’INCLINE EN FINALE FACE A LA HONGRIE
L’équipe nationale féminine de basket-ball du Sénégal s’est inclinée, dimanche, à Kigali (Rwanda), face à la Hongrie, sur le score de 43 points à 63, en finale du tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde de basket féminin 2026, prévue à Berlin.
Dakar, 25 août (APS) – L’équipe nationale féminine de basket-ball du Sénégal s’est inclinée, dimanche, à Kigali (Rwanda), face à la Hongrie, sur le score de 43 points à 63, en finale du tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde de basket féminin 2026, prévue à Berlin.
Le Sénégal est ainsi éliminé de la qualification à la Coupe du monde de basket féminin Berlin 2026, après cette défaite.
Les Lionnes avaient pourtant bien démarré le match, contre l’une des meilleures nations féminines de basket au monde. Les Sénégalaises n’étaient menées que d’un seul point (12-13), à la fin du premier quart-temps.
Face aux Hongroises, les coéquipières de la capitaine Yacine Diop vont tenter de tenir le rythme jusqu’à la mi-temps. Les Hongroises étaient toujours devant au score avec sept points d’avance (26-33), au terme du deuxième quart-temps.
Au retour des vestiaires, le Sénégal perd progressivement le fil du match face à un adversaire sans doute plus fort menant de 15 points d’écart (34-49).
Les basketteuses Sénégalaises ne parviendront plus à revenir dans le match, contre des joueuses hongroises qu’elles avaient pourtant battues en match de poule (63-61) de ce tournoi de pré-qualification.
Les Lionnes vont finalement s’incliner, au terme du temps réglementaire, sur le score de 47-63.
Le Sénégal n’a encore jamais pris part à une phase finale de Coupe du monde féminine de basket.
La Hongrie, vainqueur du tournoi, décroche ainsi son ticket pour les qualifications à la prochaine Coupe du monde féminine prévue en mars 2026, à Berlin.
Ces qualifications vont regrouper 24 équipes, dont les deux vainqueurs des tournois de pré-qualification et 22 autres sélectionnées à partir des résultats des coupes continentales féminines FIBA 2025.
Seize nations, dont l’Allemande, le pays hôte de la compétition, vont participer à la Coupe du monde féminine prévue en mars 2026.
L’équipe des États-Unis d’Amérique, nation la plus titrée avec 11 trophées, est la championne du monde en titre.
LE MAGAL DE TOUBA ET L’ENQUETE SUR LE MEURTRE DU DANSEUR AZIZ DABALA ET DE SON NEVEU AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi traitent Les messages délivrés lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba et les développements de l’enquête sur le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, les difficultés de la compagnie aérienne Air Sénégal
Dakar, 26 août (APS) – Les messages délivrés lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba et les développements de l’enquête sur le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, les difficultés de la compagnie aérienne Air Sénégal sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’La 130ème édition du Magal de Touba a été clôturée, samedi, par la cérémonie officielle. Le porte-parole du khalife général des mourides a délivré le message de Serigne Mountakha Mbacké en présence de la délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Intérieur qui a demandé aux jeunes de ne pas tenter l’émigration irrégulière’’, rapporte le quotidien Bës Bi.
Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, président du Comité d’organisation du Magal et porte-parole du khalife général des mourides, a annoncé qu’après la saison des pluies, Serigne Mountakha, ‘’compte engager des travaux d’installation de tentes climatisées dans la cour de la grande mosquée de Touba’’, écrit le journal, soulignant que l’’autre projet qui tient à cœur le khalife, selon lui, c’est l’achèvement des travaux du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (Ccak-Ef).
La publication signale que l’Etat du Sénégal ”va accompagner les projets initiés à Touba par le khalife général des mourides”. Jean Baptiste Tine, qui conduisait la délégation officielle, a assuré de la ‘’disponibilité du gouvernement à accompagner Touba pour améliorer le cadre de vie et de bien-être des populations’’.
Le Soleil se fait écho du ‘’sermon’’ du khalife général des mourides ‘’contre les dérives’’ notées durant les célébrations du Magal.
‘’Le mois de Safar, dont le 18e jour coïncide avec la commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, est célébré de plus en plus avec des pratiques telles que les gaspillages, le non-respect de la séparation entre les hommes et les femmes, les tamtams, la danse, aux antipodes de l’enseignement du fondateur du mouridisme. Il en est de même de certaines pratiques durant le Magal. Une situation que déplore le guide de la confrérie, Serigne Mountakha Mbacké’’, écrit Le Soleil.
Selon Les Echos, ‘’Touba déplore le folklore du mois de Safar’’. ‘’Serigne Bassirou Mbacké dénonce les 18 Safar avant l’heure, le folklore, l’émigration irrégulière’’, rapporte Vox populi.
EnQuête signale qu’une semaine après le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, tués dans leur appartement à Pikine, dans la banlieue de Dakar, ”l’enquête confiée à la Division des investigations criminelles (DIC) avance à grands pas’’.
Selon le journal, ‘’six suspects dont l’artiste et amie du danseur, Nabou Lèye, ont été arrêtés et seront déférés au parquet dans les prochaines heures’’.
La DIC est ‘’sur les traces d’une exécution planifiée avec beaucoup de zones d’ombres’’, à en croire Libération.
Sud Quotidien s’intéresse à Air Sénégal SA, ‘’une compagnie en zone de turbulence’’.
Avec une dette de 10 millions de dollars à payer à la société américaine Carlyle Aviation qui ‘’a obtenu de la justice américaine une ordonnance immobilisant quatre appareils loués par la compagnie nationale sénégalaise, en passe d’interrompre sa liaison de Dakar-New York (JFK) à compter du 19 septembre 2024, soumis à des retards constants et une qualité de service qui suscite réflexion, Air Sénégal traverse mille et une turbulences’’, écrit Sud.
‘’Dans la nasse depuis sa création, le fleuron aérien national tarde à prendre véritablement son envol. Une situation que les nouvelles autorités entendent corriger en adoptant une nouvelle stratégie et un nouveau plan d’affaires, en accord avec leur politique de souveraineté…’’, ajoute le journal.
WalfQuotidien rapporte que ‘’pour une dette de 6,5 milliards Fcfa, Carlyle Aviation menace de saisir quatre appareils d’Air Sénégal’’.
LA LETTRE DU MALAISE
La sollicitation de Touba que la présidence de la République a rejetée a installé un malaise au niveau du Comité d’organisation du Magal de Touba.
Bés Bi le Jour |
Malick SY & CHeikh Moussa SARR |
Publication 26/08/2024
La sollicitation de Touba que la présidence de la République a rejetée a installé un malaise au niveau du Comité d’organisation du Magal de Touba. Le président dudit comité, par ailleurs porte-parole du khalife général des mourides a indiqué que cette sollicitation n’émanait pas de lui encore moins du khalife. L’auteur de la lettre, Serigne Cheikhouna Mbacké, a répondu avoir écrit au nom de la commission qu’il préside.
Refus de la présidence
Le Grand Magal de Touba est un évènement d’une dimension internationale. Et dans les cérémonies officielles du lendemain, l’on se rend compte des fortes délégations gouvernementales, notamment de pays arabes, de l’Afrique et d’ailleurs présentées au khalife général des mourides. C’est ainsi que Serigne Cheikhouna Mbacké, au nom du président du Comité d’organisation du Grand Magal de Touba a sollicité la présidence de la République, par une lettre en date du 31 juillet 2024, «une prise en charge des délégations étrangères à l’hôtel King Fahd Palace». La réponse est niet ! Et le Directeur des Moyens généraux de la présidence a donné les raisons. «La présidence de la République, dans le but de rationaliser ses dépenses, a adopté une nouvelle doctrine de gestion, et un état des lieux est en train d’être mené au niveau des réceptifs hôteliers pour une meilleure gestion. A cet effet, nous regrettons de ne pouvoir honorer votre requête», a motivé Cheikh Omar Diagne. Une lettre fuitée le jour même du Magal. Voilà qui a déclenché une grosse polémique. Une grosse gêne du côté des nouvelles autorités accusées d’avoir commis une «erreur d’appréciation». Alors que d’autres y voyaient un vent de «rupture». Touba a vite éteint une étincelle.
Cheikh Bass : «Nous n’avons rien sollicité
Cette lettre réponse du Palais a fini par installer un malaise au sein du comité d’organisation du Grand Magal. Son président, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, recevant le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Mountaga Diao, accompagné du député Amadou Ba, a tenu à apporter des clarifications. «Je dois clarifier une chose qui fait mal à beaucoup de talibés qui m’ont interpellé. Concernant cette fameuse lettre dont on parle et qui était adressée aux autorités pour l’hébergement d’hôtes étrangers, c’est vrai qu’on le faisait dans le passé, mais en vérité, je n’ai jamais écrit de lettre. Mais, pour cette année, il n’y a qu’une seule correspondance qui a été écrite et elle a été signée par le khalife général des mourides. Elle est relative à l’invitation faite aux ambassadeurs. Et, c’est moi-même qui l’ai transmise. Il n’y a pas une autre correspondance écrite par le comité d’organisation que je dirige. Je n’ai non plus aucune information sur cette lettre. Nous n’avons rien sollicité. Et si nous avions sollicité les autorités, nous n’avons aucun doute qu’elles auraient répondu favorablement parce que c’est le président de la République en personne qui m’a dit lors de sa dernière visite qu’il avait donné des instructions pour que toute demande venant de nous soit satisfaite. Mais, pour la fameuse lettre, je le répète, elle ne vient pas du khalife, encore moins de moi qui suis le président du Comité d’organisation», a dit le porte-parole du khalife général des mourides.
Serigne Cheikhouna Mbacké : «J’ai écrit en tant que président de la Commission des relations extérieures»
Sur sa page Facebook, Serigne Cheikhouna Mbacké, président de la commission des relations extérieures du Comité d’organisation du Magal de Touba apporte des précisions. L’auteur de la lettre adressée à la Présidence dit : «J’ai vu ces derniers temps une lettre fuitée. J’ai écrit cette lettre et je l’ai signée avec le cachet de président de la Commission des relations extérieures et non comme président du Comité d’organisation. C’est une pratique qui existait depuis 2009, année de la création de cette commission. Nous avons appris que la présidence pouvait nous appuyer en logistique. Alors, j’ai écrit des correspondances pour solliciter de la logistique précisément des chambres et des véhicules au nombre de 6. D’ailleurs, la présidence a eu, par le passé, à mettre des véhicules à notre disposition. Si, je n’avais pas cette autorisation, jamais je n’aurais procédé de la sorte. Ce que je déplore, c’est la publication d’une lettre sur les réseaux sociaux. Je n’ai jamais écrit président de Comité d’organisation mais bien Commission des relations extérieures. Je n’ai jamais agi en solo. Si je réagis, c’est parce que j’ai vu un message qui sonne comme un désaveu alors que personne ne m’a saisi pour quoi que ce soit (allusion à la précision de Cheikh Bass Abdou Khadre). Le Comité d’organisation devait au moins m’entendre et connaître ma version avant de parler.»
LA COUR SUPREME CONFIRME LE LICENCIEMENT DES SYNDICALISTES DE LA CBAO
L’affaire des délégués du personnel de la Cbao, licenciés pour «faute lourde», a été vidée jeudi dernier par la Cour suprême.
L’affaire des délégués du personnel de la Cbao, licenciés pour «faute lourde», a été vidée jeudi dernier par la Cour suprême. Le ministre du Travail, qui s’était opposé au licenciement de trois travailleurs, malgré une autorisation de l’Inspection du travail obtenue par leur employeur, a vu sa demande rejetée par la haute juridiction.
Les magistrats de la Cour suprême ont rendu leur verdict sur le recours en annulation introduit par la Cbao contre la décision du ministre du Travail de suspendre le licenciement des trois syndicalistes de la banque. L’institution bancaire a eu gain de cause face à Yankhoba Diémé, qui avait fait fi de l’autorisation de l’Inspection du travail sur laquelle elle s’était appuyée. Il ressort de ce dossier que Mansour Diallo, Papa Doudou Tounkara et Alioune Seck, tous délégués du personnel, avaient été licenciés pour «faute lourde» dans le cadre d’un mouvement de grève des travailleurs de cette banque. Pour le premier, il lui est reproché, par l’employeur, d’avoir tenu, lors d’un sitin devant la banque, le 11 décembre 2023, «des propos injurieux et diffamatoires à l’encontre du directeur général Mounir Oughiri qu’il a traité de raciste et d’incapable».
Concernant Doudou Tounkara, le Groupe bancaire l’avait ciblé pour, entre autres, ses «propos injurieux et diffamatoires à l’égard de l’employeur, une insubordination répétée et une incitation à une grève illicite et à des actes de sabotage». Alors que le troisième syndicaliste, lui, allait plus loin, en déclarant que le «directeur général de la banque est un délinquant qui détourne l’argent de l’établissement» à travers «les bonus que se partage» le top management. Suite à une requête de l’employeur, l’Inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Dakar avait autorisé leur licenciement. Prenant fait et cause pour les syndicalistes, Yankhoba Diémé infirmera les décisions sous motifs que les agents virés ont nié les accusations portées à leur encontre. Il s’en est suivi un recours du Groupe Attijariwafa Bank auquel le juge des référés a donné satisfaction en ordonnant la suspension de la mesure du ministre de tutelle représenté par l’agent judiciaire de l’Etat dans ce procès.