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18 juin 2025
MAHAMADOU ISSOUFOU APPELLE À LA RÉCONCILIATION NATIONALE
L’ancien chef d’Etat Mahamadou Issoufou s’est engagé à contribuer à une solution pacifique de la crise politique au Niger, impliquant la libération des prisonniers politiques dont son successeur Mohamed Bazoum.
L’ancien chef d’Etat Mahamadou Issoufou s’est engagé à contribuer à une solution pacifique de la crise politique au Niger, impliquant la libération des prisonniers politiques dont son successeur Mohamed Bazoum.
En réponse à une lettre du comité du Prix Mo Ibrahim, l’ancien président nigérien, Issoufou Mahamadou (2011-2021), s’est exprimé sur la situation politique actuelle de son pays. Dans sa réponse, datée du 1er août mais rendue publique deux semaines plus tard, il a expliqué implicitement être l’une des victimes des nouvelles autorités malgré les accusations portées contre lui.
Depuis plus d’un an, le Niger est dirigé par une junte militaire et de nombreuses voix accusent en effet le Président Issoufou d’avoir joué un rôle dans le renversement de son successeur, Mohamed Bazoum, le 26 juillet 2023.
Issoufou Mahamadou a d’abord souligné l’incarcération prolongée de son fils, Sani Issoufou Mahamadou, ancien ministre du Pétrole, qui est détenu « dans une prison située à 200 kilomètres de la capitale ». Cette détention s’ajoute à celle du président déchu Mohamed Bazoum, de son épouse ainsi que d’autres personnalités politiques depuis plus d’un an.
Afin de dissiper tout doute sur son implication, l’ancien chef d’Etat a réitéré sa condamnation du coup d’État mené par le général Abdourahamane Tiani, ancien chef de la garde présidentielle sous ses deux mandats et celui de son successeur. Il a affirmé son attachement aux principes démocratiques et à l’État de droit, rappelant les efforts qu’il avait initialement déployés pour trouver une solution négociée à la crise.
Issoufou s’est également prononcé contre une intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), craignant qu’elle n’accentue la déstabilisation de la région. Cette option avait été envisagée par les chefs d’État ouest-africains dès les premières heures du coup d’État du général Tiani, avant d’être apparemment écartée sous la pression des régimes militaires du Mali et du Burkina Faso. Ces deux pays, avec le Niger, ont depuis annoncé leur départ de la Cédéao pour mettre en place l’Alliance des États du Sahel (AES).
Après avoir quitté le pouvoir de manière démocratique après deux mandats, le président Issoufou a rappelé son rôle dans la réalisation de la première alternance démocratique de l’histoire du Niger en 2021 en dépit des nombreuses tentatives de coup d’État qu’il a déjouées au cours de ses mandats. Il a comparé l’instabilité chronique de son pays au « mythe de Sisyphe », appelant à une solution structurelle pour sortir de ce cycle d’instabilité politique.
Il a lancé un appel à l’unité et à la réconciliation nationale, exhortant les Nigériens à « se ressaisir, tirer les leçons du passé, mettre fin aux querelles et divisions stériles, éviter l’éternel recommencement, se pardonner, se réconcilier et œuvrer ensemble pour stabiliser durablement le pays ».
Réaffirmant son opposition à toute violence ou intervention extérieure, Issoufou Mahamadou s’est engagé à contribuer à une solution pacifique de la crise politique, y compris par la libération des prisonniers politiques, dans le but de retrouver un « Niger stable, en paix et prospère ».
DÉCÈS À GANDIAYE DU TAMBOUR-MAJOR, BABOU NGOM
Très apprécié dans le monde de la lutte, le talentueux batteur de tam-tam est décédé des suites d’une longue maladie.
Kaolack, 14 août (APS) – Le tambour-major Babou Nom est décédé ce matin, à Gandiaye, dans la région de Kaolack, des suites d’une longue maladie, appris l’APS d’un notable de cette commune et de sources concordantes.
Avec sa disparition, la culture sénégalaise et le monde de la lutte perdent un batteur de tam-tam très talentueux, qui a marqué de son empreinte indélébile les arènes sénégalaises.
Babou Nom est décrit comme un homme de grand talent et de vertu.
« C’est quelqu’un que je connais très bien. La première fois qu’il a commencé à battre son tambour pour les Wolof, c’était lors du combat qui opposait Balla Gaye et Mame Gor Diouf. A cette époque j’avais demandé à ce qu’il vienne au Stade Iba Mar Diop. C’est depuis lors qu’il a commencé à animer les combats organisés par les serrer et les wolof. C’est quelqu’un qui va beaucoup manquer au monde de la lutte, mais fort heureusement qu’il laisse derrière lui, son fils Momo Ngom qui fait actuellement un excellent travail lors des combats de lutte. Nous prions pour que la terre de Gandiaye lui soit légère. Son corps sera enterré cette après-midi », a réagi le consultant Elhadji Ngagne Diagne
UN PROTOCOLE D’ACCORD MET FIN À LA GRÈVE DES EMPLOYÉS DE SABODALA GOLD OPERATIONS
Les négociations se sont déroulées pendant plusieurs jours, sous la direction du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé.
Sabodala Gold Operations (SGO) et ses employés ont conclu un accord mettant fin à la grève entamée le 1er août dans une mine appartenant à cette société minière, dans la région de Kédougou (sud-est), a appris l’APS, mercredi, du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
Les employés de la mine de SGO à Massawa, dans la région de Kédougou, réclamaient ‘’la valorisation du forfait d’heures supplémentaires des travailleurs non-cadres’’, des ‘’avantages en nature’’ (logement et nourriture), ‘’le changement du mode de rémunération des heures supplémentaires des travailleurs cadres’’, le ‘’respect des droits acquis relatifs à l’avance Tabaski’’.
Les négociations se sont déroulées pendant plusieurs jours, sous la direction du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé.
La société minière et ses employés s’étaient déjà mis d’accord sur certaines revendications, dont l’avance Tabaski. Cet accord partiel avait permis de suspendre la grève et d’entamer les négociations.
‘’Un accord comprenant plusieurs points a été trouvé’’, a déclaré Yankhoba Diémé après la signature de l’accord conclu par SGO et ses employés, mardi soir.
‘’Notre conflit collectif s’articulait autour de trois points : l’intégration des avantages en nature, la prime de production, et le calcul des heures supplémentaires pour les cadres’’, a rappelé Chérif Yankhoba Aïdara Faye, ingénieur géologue et membre du collège des délégués du personnel de Sabodala Gold Operations.
‘’Notre employeur et nous sommes des partenaires. Il n’y a ni animosité ni conflit entre nous. Nous sommes appelés à travailler ensemble pour atteindre les objectifs de production fixés par SGO. C’est à ce titre que nous nous réjouissons de l’accord conclu, qui convient aux deux parties et va permettre, peut-être, de renouer le dialogue avec notre employeur et d’atteindre les objectifs fixés’’, a déclaré M. Faye à la fin des négociations.
‘’Après trois jours d’intenses négociations, nous nous sommes mis d’accord sur l’intégration de la valeur nominale des avantages en nature (logement et restauration) dans l’assiette de calcul de leur gratuité, avec un rétro-paiement à compter de 2017, ce que nous demandions’’, a précisé le délégué des travailleurs.
Il ajoute : ‘’Nous demandions aussi le paiement d’heures supplémentaires. Mais c’était difficile de faire le cumul d’heures supplémentaires de huit années. Ça peut entraîner l’entreprise dans des difficultés financières…’’
‘’Pour ne pas trop tirer sur la corde, nous avons décidé d’intégrer les avantages en nature et la prime de production dans l’assiette de calcul de la gratuité [du logement et de la restauration des employés], avec un rétro-paiement à compter de 2017 pour les cadres’’, a poursuivi le syndicaliste.
‘’Pour les non-cadres, a expliqué M. Faye, nous nous sommes mis d’accord sur l’intégration de la valeur nominale des avantages en nature dans l’assiette de calcul du forfait, pour un rétro-paiement à compter de juillet 2021. C’est l’accord que nous avons conclu avec notre employeur, un accord satisfaisant pour les deux parties.’’
Il dit espérer que l’accord conclu mettra fin à la grève qui avait été suspendue après quatre jours, grâce à une médiation du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, et de son collègue chargé de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.
‘’Il ne reste presque de cette année que quatre mois. Endeavour Mining (la maison mère de droit canadien de SGO) a des objectifs annuels. La grève de quatre jours a peut-être ralenti la production, mais avec l’ensemble des travailleurs motivés, nous atteindrons les objectifs fixés’’, a assuré Chérif Yankhoba Aïdara Faye.
Le vice-président chargé des affaires publiques de Sabodala Gold Operations, Abdoul Aziz Sy, a dit éprouver ‘’un sentiment de satisfaction’’ après la signature de l’accord.
‘’Nous sommes très heureux de nous rendre compte que la paix […] a prévalu, après des discussions qui ont duré plusieurs jours […] La paix n’a pas de prix’’, a réagi M. Sy.
Ce représentant de la direction générale de SGO affirme que le ‘’protocole d’accord a été signé, lequel consacre la fin du conflit collectif’’.
Le rôle de l’État ‘’était d’encadrer, d’arbitrer, de ne jamais prendre parti’’
‘’Depuis le début du conflit, la préservation de l’outil de travail était notre préoccupation. C’est l’outil de travail qui nous réunit’’, a souligné Abdoul Aziz Sy, ajoutant : ‘’Les concessions que nous avons faites sont très importantes. Elles nous ont coûté beaucoup d’argent, mais c’est un investissement fait en vue de la paix sociale et du bien-être de nos employés.’’
‘’Nous nous réjouissons tous de cet accord que nous venons de signer’’, a-t-il déclaré.
Le protocole d’accord signé prévoit la création d’un comité de dialogue social réunissant des représentants de la société minière et des délégués de ses employés, selon Yankhoba Diémé et Abdoul Aziz Sy.
La signature d’un accord d’entreprise entre l’employeur et les travailleurs est également envisagée.
‘’Le rôle de l’État était d’encadrer, d’arbitrer, de concilier les positions et de ne jamais prendre parti’’, a précisé le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
‘’Nous avons rencontré des travailleurs qui ont compris qu’ils ont des droits à défendre mais avec des moyens légaux. Je voudrais vous féliciter, pas d’avoir fait grève mais de l’avoir faite en respectant toutes les procédures’’, a-t-il dit aux délégués des travailleurs.
Le protocole d’accord va coûter ‘’près de 6,5 milliards de francs CFA’’ à SGO
M. Diémé estime que ‘’le plus important dans une crise n’est pas la signature d’un accord’’. ‘’Le plus important, c’est la sincérité que vous mettez dans l’accord signé et votre capacité à le mettre en œuvre’’, a-t-il précisé.
‘’Le fait qu’un employeur accepte de revoir le paiement d’heures supplémentaires et de faire de la rétroaction est à saluer’’, a souligné Yankhoba Diémé, affirmant que les concessions faites par SGO à ses employés devraient coûter à la société minière ‘’près de 6,5 milliards de francs CFA, dont 60 %’’ doivent faire l’objet d’un ‘’paiement immédiat’’.
‘’J’invite les délégués des travailleurs à avoir le sens des responsabilités […] afin que soit préservée la stabilité sociale’’ de l’entreprise, a dit M. Diémé.
La mine exploitée par SGO dans le sud-est du Sénégal est l’une des plus importantes du pays. Selon M. Diémé, environ 1.700 personnes y travaillent.
Par Idrissa Doucouré
LA MONNAIE LOCALE, SOLUTION MIRACLE POUR UNE PROSPERITE DURABLE !
Rejoignez-nous dans cette aventure extraordinaire. Ensemble, nous pouvons transformer notre nation et bâtir un avenir radieux pour chaque Sénégalais
Dans les ruelles animées de Dakar, avec la prise en main progressive des nouvelles autorités, où chaque coin de rue murmure des histoires de résilience et d’espoir, une nouvelle ère se dessine, une ère de transformation et de renouveau. Le Sénégal, ce joyau de l’Afrique de l’Ouest, se trouve à l’aube d’une transformation systémique sans précédent, une transformation qui redéfinira notre avenir collectif. Les débats publics s’enflamment, les voix s’élèvent, et les cœurs battent à l’unisson pour une cause commune : la réforme des politiques nationales!
Les enjeux stratégiques sont nombreux, les défis colossaux, mais l’opportunité est unique et précieuse. La troisième alternance politique ouvre une fenêtre vers un avenir plus radieux, où chaque citoyen peut rêver d’un lendemain meilleur, plus prospère et plus juste. La création d’une monnaie locale, une idée audacieuse mais indispensable, est la clé de cette renaissance économique. Imaginez un Sénégal où chaque transaction renforce l’économie locale, où chaque billet échangé ou transaction financière digitalisée, raconte l’histoire de notre terre et de notre peuple. Une monnaie locale, c’est plus qu’un simple outil financier; c’est un symbole de notre indépendance, de notre ingéniosité, et de notre solidarité.
Les sensibilités culturelles et économiques doivent être soigneusement prises en compte. Chaque décision, chaque réforme, doit être pensée avec une empathie profonde pour les réalités de notre nation. Les défis d’opérationnalisation sont nombreux, mais les bénéfices potentiels sont immenses. Une monnaie locale pourrait revitaliser nos marchés, encourager l’entrepreneuriat local, et réduire notre dépendance aux fluctuations économiques mondiales. Elle pourrait devenir le pilier d’une économie plus résiliente et plus inclusive.
Les craintes autour de la mise en place d'une monnaie locale sont compréhensibles, mais chaque risque ou désavantage a des solutions à portée de main. Les inquiétudes concernant la stabilité de la monnaie peuvent être atténuées par une gestion rigoureuse et une politique monétaire transparente. Les défis d'acceptation par le public peuvent être surmontés par des campagnes de sensibilisation et d'éducation. Les obstacles techniques peuvent être résolus par l'adoption de technologies modernes et sécurisées.
Imaginez un Sénégal où l'économie locale prospère, où les opportunités fleurissent, et où chaque citoyen peut participer activement à la construction de notre avenir commun. C’est un appel à l’action, une invitation à rêver grand et à travailler ensemble pour réaliser ces rêves. Comme l’a dit Amílcar Cabral, “Nous devons toujours nous rappeler que le peuple ne lutte pas pour des idées, pour des choses dans la tête des gens; le peuple lutte pour des choses matérielles, pour vivre mieux et en paix, pour voir leur vie aller de l’avant, pour garantir l’avenir de leurs enfants.” La création d’une monnaie locale est une étape cruciale vers cet objectif.
Le Sénégal est prêt pour cette transformation. Et vous, êtes-vous prêt à faire partie de cette révolution? Comme l’a si bien dit Nelson Mandela, “Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait.” Ensemble, nous pouvons rendre l’impossible possible et bâtir un avenir où chaque Sénégalais peut prospérer.
Ensemble, nous pouvons bâtir un Sénégal où l’économie locale prospère, où les opportunités fleurissent, et où chaque citoyen peut participer activement à la construction de notre avenir commun. C’est un appel à l’action, une invitation à rêver grand et à travailler ensemble pour réaliser ces rêves. La création d’une monnaie locale est une étape cruciale vers cet objectif.
Rejoignez-nous dans cette aventure extraordinaire. Ensemble, nous pouvons transformer notre nation et bâtir un avenir radieux pour chaque Sénégalais.
Par El Hadj Boubou SENGHOTE
REPONSE DE KAWTAL PELLE FULƁE AU ZEMMOUR SENEGALAIS, TAHIROU SARR
Dans un enregistrement vidéo en langue wolof qui circule depuis quelques jours, le sieur Tahirou SARR, Président du « Mouvement nationaliste sénégalais Jël Liñu Moom », a prouvé qu’il méritait amplement le surnom de « Zemmour sénégalais »
Dans un enregistrement vidéo en langue wolof qui circule depuis quelques jours, le sieur Tahirou SARR, Président du « Mouvement nationaliste sénégalais Jël Liñu Moom », a prouvé qu’il méritait amplement le surnom de « Zemmour sénégalais » qui lui est attribué, à cause notamment du sentiment de haine viscérale qu’il nourrit en particulier vis-à-vis de la communauté guinéenne vivant au Sénégal !
Son discours raciste, haineux, visant particulièrement les ressortissants de la République sœur de Guinée est tel, que le CNRA devrait le poursuivre, lui et ses complices qui n’arrêtent pas de disséminer ses dérives xénophobes qui constituent une violation flagrante des droits de l’homme et, par conséquent, condamnées par les lois en vigueur au Sénégal.
Pour cet homme incontestablement très dangereux, « Les Guinéens sont excessivement nombreux au Sénégal. On doit pouvoir en rapatrier un grand nombre. Des millions de Sénégalais ont vendu leurs pièces d’identification à des ressortissants étrangers. J’ai appris d’un Professeur que dans sa salle classe de trente-six (36) élèves, titulaires, tous, de pièces d’identification d’origine sénégalaise, seuls huit (08) d’entre eux comprennent le wolof. Tous les autres sont des Etrangers, bien que possédant des pièces d’identification sénégalaises…Ils bénéficient de la complicité de nombreuses Autorités judiciaires sénégalaises…Il y a des Guinéens qui ont acheté des pièces d’identification sénégalaises. C’est avec plaisir que je désigne nommément les Guinéens ; car ils détiennent le monopole du commerce et contrôlent en outre le marché de l’immobilier au Sénégal. Ceci est inadmissible, c’est à combattre. Ils passent la nuit avec épouses et enfants dans leurs boutiques, au milieu des marchandises infectées qu’ils nous vendent le lendemain, nous faisant ainsi inhaler voire ingurgiter toutes sortes de substances chimiques émanant des matelas sur lesquels ils ont dormi la veille. Il en est aussi qui dorment dans les marchés où ils écaillent des poissons, à peu de frais, privant ainsi les jeunes Sénégalais d’un gagne-pain considérable qui leur revenait de droit, en tant que Nationaux… »
Ainsi parle ce quidam qui fait honte aux enfants du « Sénégal de Teddungal » (Teranga), un gars dont Monsieur le Procureur de la République devrait, sans délai, s’autosaisir du cas tellement ses déclarations sont gravissimes ! En effet, il faut que ce spécimen, assurément rare, apporte les preuves de ses accusations contre nos frères et sœurs de la République de Guinée, tout comme envers les Juges et autres Avocats sénégalais qu’il a implicitement accusés de corruption. Cette affaire ne doit pas rester impunie. Le récépissé de reconnaissance de son « Mouvement nationaliste Jël Liñu Moom » doit également être retiré.
C’est connu : Les Etrangers sont souvent traités comme des boucs émissaires et blâmés pour l’insécurité économique, la criminalité et l’incapacité des Gouvernements concernés à fournir des services publics. Ils ont souventes fois été la cible de manifestations marquées par des violences collectives, des pillages et des incendies de leurs lieux de travail.
Ce tartempion incarne une régression pour les enfants du continent qui doivent (malheureusement) le dénombrer parmi les Africains du vingt-et-unième siècle! Une véritable tragédie pour le continent noir au moment où justement l’Afrique-mère cherche à démanteler les cent soixante-cinq (165) frontières que la colonisation lui a imposées.
La migration qui est aussi vieille que le monde, est dans la nature de l’homme qui a toujours été porté à aller quérir des moyens de subsistance sous d’autres cieux qu’il espère plus cléments, toutes les fois qu’il a estimé que la chance ne lui avait pas souri dans son propre pays.
Il est convenu que les Occidentaux ont été les premiers à venir en Afrique, non pas pour y gagner honnêtement leur vie, mais pour plutôt faire main basse sur les richesses du continent, par un pillage systématique ainsi que par l’exploitation, l’esclavage et la colonisation des masses africaines. C’est un secret de polichinelle.
L’émigration africaine est d’un autre ordre : il s’agit, pour l’homme noir, d’un voyage à la recherche d’un travail plus rémunérateur, afin d’acquérir des biens à même de lui permettre de subvenir convenablement aux besoins de sa famille restée au pays et de vivre mieux lui-même une fois de retour chez lui.
Il n’y a pas que des Guinéens à aller chercher de meilleures conditions de vie hors de leur pays d’origine. Nous vivons dans un monde interdépendant et avons donc besoin les uns des autres; Allah L’Omniscient ayant fait de nous des hommes et des femmes de différentes couleurs et de différentes langues, afin que nous échangions et nous enrichissions mutuellement par nos différences. Ce qui est, somme toute, conforme à la nature humaine
Nos frères et sœurs Guinéens se trouvant au Sénégal, à l’instar des autres hôtes étrangers qui vivent parmi nous, sont d’un apport important dans l’économie nationale, car ils paient régulièrement leurs loyers respectifs, l’impôt prélevé sur l’activité économique qu’ils exercent, le renouvellement de leurs cartes de séjour, acquittent les taxes municipales (taxe sur l’insalubrité, taxe l’hygiène publique), etc..Ils n’ont rien pris d’illégal aux Sénégalais. Ils gagnent honnêtement leur vie. Nous leur devons empathie et respect !
De même, nos braves compatriotes en exil économique injectent, bon an mal an, plusieurs milliards de francs CFA dans l’économie nationale. Il a été rapporté qu’en 2023, les envois officiels de fonds en provenance des Sénégalais de l’Extérieur s’élevaient à près de deux mille (2000) milliards de francs CFA) ; ce qui correspond à environ 10% de notre PIB, soit un montant près de 7 fois supérieur à l’aide publique au développement reçue de nos partenaires étrangers (FMI, Banque mondiale, Union européenne, etc.) ; autrement dit encore, une somme équivalente au tiers de notre budget national. Plusieurs milliards de francs CFA gagnés en terre guinéenne font immanquablement partie des importantes sommes d’argent transférées annuellement par les Sénégalais résidant à l’extérieur.
La migration n’est donc pas l’apanage des seuls Guinéens ! Les Sénégalais aussi ont la réputation d’être de grands voyageurs devant l’Eternel ; un qualificatif qu’ils partagent du reste avec de nombreux autres citoyens du monde. Cela est encore plus vrai de nos jours où le monde est devenu comme un village planétaire.
Il n’existe aujourd’hui aucun pays où on ne trouve des Sénégalais, qui sont généralement bien intégrés dans leurs pays de résidence respectifs où certains se sont même mariés et / ou ont fait fortune. Y compris en République de Guinée. C’est certainement pour cette raison que suivant un adage célèbre chez maints migrants africains, « si l’on se rend dans un pays et qu’on n’y trouve pas de Sénégalais, c’est que ce pays n’est pas une terre d’immigration. Mieux vaut alors poursuivre son chemin, plutôt que de s’y attarder ! »
Les chiffres officiels publiés par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), à l’issue du Cinquième Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) ont même révélé qu’il y a beaucoup plus de Sénégalais établis hors des frontières nationales, que d’Etrangers résidant au Sénégal. En effet, aux termes de ces chiffres qui-soit dit en passant- sont très en-deçà de la réalité, les Etrangers résidant au Sénégal (207 791) sont moins nombreux que les Sénégalais vivant à l’extérieur (338 040 rien que pour nos compatriotes inscrits sur la liste électorale lors de la présidentielle du 24 mars 2024, selon les données fournies par la CENA).
Ce type est simplement dangereux. Une calamité parmi nous. Aussi, nous demandons-nous, encore une fois, ce qu’attend Monsieur le Procureur de la République pour s’autosaisir de son cas. Pour le sommer de fournir les preuves de ses déclarations d’une gravité extrême et mettre un terme définitif à ses dérives qui sont, indubitablement, de nature à ternir les relations du Sénégal avec d’autres pays, tout en exposant, par-dessus-le marché, la vie et les biens aussi bien des Sénégalais résidant à l’extérieur que ceux des Guinéens et autres ressortissants étrangers établis au Sénégal !
Le harcèlement xénophobe et la violence contre les Etrangers ont été des pratiques fatales dans certains pays où ils ont engendré des meurtres, des blessures graves, des déplacements forcés de populations et des discriminations. Le racisme et la discrimination raciale, ainsi que la xénophobie et l’intolérance qui y sont associées, nuisent à l’émancipation de millions de personnes à travers le monde. La xénophobie n’est simplement pas acceptable. Des poursuites doivent être engagées contre tous ceux qui profèrent des discours d'incitation à la haine ou qui commettent des crimes raciaux.
Nous devons tous lutter jour après jour contre les préjugés raciaux et l’intolérance qui sont autant d’obstacles à la « concrétisation du droit au développement dans le contexte des obligations des Etats, de la coopération internationale et des partenariats mondiaux ».
L’Organisation des Nations Unies a adopté, en 1948, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et, en 1965, la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Les Autorités sénégalaises compétentes devraient donc sévir, sans délai, contre ce gars qui ne fait pas honneur au Pays de Teddungal !
Cela dit, nous tenons à rappeler que la maîtrise de la langue wolof n’est pas une preuve d’acquisition de la nationalité sénégalaise. S’il y a des gens qui sont incapables d’admettre que le wolof fait seulement partie des langues nationales sénégalaises mais n’en est pas la seule, tant pis pour eux!
Où se trouve d’ailleurs le problème si ces Guinéens dont cet individu ne veut même pas sentir l’odeur ne comprennent pas le wolof? S’ils ne comprennent pas cette langue, ils en comprennent certainement une autre au moins, notamment le pulaar qui est une LANGUE INTERNATIONALE, nolens volens.
Nous sommes d’avis, par ailleurs, que la migration doit être une exception et non une règle. En d’autres termes, il faut privilégier une politique de fixation des candidats à l’émigration dans leurs terroirs respectifs ; ce qui devrait passer nécessairement par l’adoption de programmes de développement susceptibles de permettre « l’épanouissement individuel et collectif ainsi que l’espoir d’une prospérité économique ».
Hélas ! On a toujours de la peine à faire en sorte que les jeunes s’emparent de cette lumineuse vision qui est, sans conteste, la bouée de sauvetage et se l’approprient, plutôt que de se laisser tenter par l’aventure souvent tragique, parfois à bord d’embarcations de fortune.
A ce stade de notre propos, nous voudrions rappeler, à toutes fins utiles, que dans leur écrasante majorité, les Guinéens du Sénégal sont des Fulɓe appelés généralement « Fulɓe Fuuta » (les Peuls originaires du Fouta). En conséquence:
-Tous les Fulɓe du Fuuta-Tooro (Fuuta sénégalais) sont des Fulɓe Fuuta !
-Tous les Fulɓe du Fuuta- Rewo (Fuuta mauritanien) sont des Fulɓe Fuuta !
-Tous les Fulɓe du Fuuta-Macina (Fuuta malien) sont des Fulɓe Fuuta !
-Tous les Fulɓe du Fuuta-Djallon (Fuuta guinéen) sont des Fulɓe Fuuta !
Sans parler des Fulɓe du Niger, du Nigéria, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Libéria, de la Sierra Léone, du Cap-Vert, du Ghana, du Togo, du Bénin, du Cameroun, de la République Centrafricaine (RCA), du Tchad, du Soudan.
-Tous les Fulɓe des Diasporas dans le reste de l’Afrique, dans les Amériques, en Asie, en Europe et même en Océanie sont des Fulɓe Fuuta !
Nous sommes tous en eux et eux en nous. Nous tous qui avons en commun l’usage de la langue pulaar, sommes les uns des autres.
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent!
Que ceux qui ont des cœurs pour comprendre comprennent !
Le rapport de la commission ad hoc sur la table de Diomaye
Les propriétaires des chantiers sur la corniche et la Vdn seront bientôt édifiés. La commission ad hoc chargée de contrôler les titres et occupations du Domaine public maritime dans la région de Dakar a bouclé ses travaux. Le Secrétaire général du gouvernement qui a présidé la commission a remis hier au chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, le rapport de la commission ad hoc en présence du Premier ministre Ousmane Sonko. D’après une note de la Présidence, le rapport a mis en lumière plusieurs irrégularités préoccupantes, notamment en matière d'impact environnemental et socio-économique. Le chef de l'État a réaffirmé son engagement à procéder à une rectification rigoureuse, sans acharnement mais avec fermeté, afin de restaurer l'orthodoxie et garantir un accès libre au domaine public maritime pour tous. Des recommandations ont également été formulées pour renforcer le cadre législatif et institutionnel, renseigne la même source.
Déclaration de patrimoine de Sonko et des ministres
Le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Serigne Bassirou Guèye, a révélé hier que le Premier ministre Ousmane Sonko et l’ensemble des ministres ont fait leur déclaration de patrimoine ainsi que certains directeurs généraux. C’était à l’occasion d’un atelier de vulgarisation des nouveaux textes modifiant la loi portant création de l’Ofnac et la loi sur la déclaration de patrimoine à l’intention des professionnels des médias.
Saisie de médicaments d’une contre-valeur de 170 millions
La Douane est à fond dans la lutte contre la criminalité pharmaceutique. Les gabelous de la brigade commerciale de Keur-Ayip ont mis hors d’état de nuire une bande de trafiquants de médicaments dans la nuit du 10 au 11 août 2024, vers 3 heures du matin, sur la rive du Baobolong, entre Ndiba-Ndiayène et Firgui dans le département de Nioro du Rip. Ils ont mis la main sur un dépôt sauvage de médicaments qui venaient d’être débarqués d’une pirogue. Il s’agit de 196 pots de mille (1 000) comprimés de chlorphéniramine tablets, 137 pots de mille (1 000) comprimés de chlorphéniramine Maliate IP et 200 boîtes de dix (10) paquets de huit(08) comprimés de Puregrey-100. La contrevaleur totale des médicaments saisis est estimée à plus de 170 millions de francs CFA.
Saisie de drogue d’une contre-valeur de 36 millions
Restons avec les douaniers qui traquent également les trafiquants de drogue. A cet effet, dans le cadre de la mission sécuritaire des Douanes, le ciblage et le contrôle de moyens de transports suspects, les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Moussala (Kédougou) ont mis la main sur 65 kg de chanvre indien convoyés par un porte-conteneur en provenance d’un pays limitrophe. La drogue était dissimulée dans la cabine du véhicule. Dans le même sillage, les éléments de la brigade des Douanes de Matam ont intercepté à Ogo, un véhicule de transport de type Toyota Hiace en provenance de Bakel. La fouille des bagages a permis aux douaniers de découvrir du chanvre indien soigneusement rangé dans une malle et dans un sac de voyage. Il s’agit de 27 kg conditionnés en 36 paquets. La contre-valeur totale de ces deux saisies est estimée à 36 millions de francs CFA.
Les contraintes pour des législatives anticipées….
L’idée d’élections législatives anticipées est agitée depuis quelque temps. La société civile qui prend au sérieux cette probabilité est préoccupée par le décalage qui existe entre les dispositions du code électoral et celles prévues par la constitution par rapport à cette situation. En effet, la société civile signataire de la présente déclaration rappelle que l’article 87 de la Constitution dispose qu’en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, le scrutin a lieu 60 jours au moins et 90 jours au plus après la date de publication du décret de dissolution. Parallèlement, les partis et coalitions de partis sont astreints au dépôt de listes de parrainages représentant au moins 0,5% des électeurs. Selon la société civile, si on fixe le modèle de fiche de collecte des parrainages au plus tard 150 jours avant la date du scrutin, il est évident que le code électoral n'a pas prévu la gestion des parrainages en cas de dissolution de l'Assemblée nationale. Pourtant les candidatures sont déposées à partir de 85 jours avant la date du scrutin en vue de pouvoir procéder au contrôle et à la régularisation des parrainages. Pour tous ces constats, la société civile pense qu’en l'état des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les listes de candidats ne pourront pas remplir convenablement les formalités du parrainage dans les délais prévus.
… la recette de la société civile
Restons sur la probabilité d’élections législatives anticipées pour dire que si le Président Diomaye ne prend pas les devants pour trouver un consensus fort, il sera impossible d’organiser le scrutin avant décembre. Dès lors, la société civile pense qu’il serait judicieux de travailler à un consensus afin de corriger les manquements décelés dans le code électoral. A ce propos, elle préconise de réduire le nombre de parrainages requis, simplifier le système de collecte et de contrôle des parrainages, présenter le quitus attestant du dépôt de la caution lors du retrait des documents relatifs à la collecte du parrainage, réduire le délai de dépôt des candidatures, élargir la commission de contrôle et de validation des parrainages aux personnalités indépendantes. Elle exprime sa disponibilité à entreprendre une facilitation entre les parties prenantes au processus électoral, avant de lancer un appel pressant aux entités politiques représentées à l’Assemblée nationale à entreprendre les échanges nécessaires en vue de parvenir aux réformes appropriées permettant d’engager les prochaines élections dans la paix et la sérénité.
Lutte contre la discrimination du genre en milieu du travail
Au Sénégal, les femmes font souvent l’objet de discrimination au travail, ce qui se traduit notamment par des inégalités de salaires, des restrictions à l’embauche ou encore une absence ou un retard dans le cadre de l’évolution professionnelle. Cette situation préoccupe au plus haut point l’inspection du travail de Dakar. C’est dans ce cadre qu’elle a décidé de mener des actions allant dans le sens d’éradiquer ce phénomène en organisant un séminaire pour imprégner et sensibiliser les responsables des ressources humaines et les délégués du personnel sur l’importance d’intégrer les questions du genre dans leurs politiques de recrutement et dans leurs politiques de gestion quotidienne des conditions de travail. Selon Maïssa Sène Diakhaté, inspecteur du travail et de la sécurité sociale, le concept d’égalité de genre est universel et transcende les législations, mais également les peuples. Pour mettre fin à la discrimination du genre dans les entreprises, l’inspecteur du travail suggère que «des points focaux soient institués dans les entreprises pour des interventions en matière de politique du genre».
Mame Ngor Ngom prend service aujourd’hui
Notre confrère Mame Ngor Ngom, nommé récemment par le chef de l’Etat, va prendre service aujourd’hui. Il est promu Directeur général du bureau de l’information et de la communication du gouvernement (BIC-G). M. Ngom est diplômé de la 33e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti). Il a été rédacteur en chef du quotidien La Tribune et directeur de GTV, une nouvelle chaîne de télévision. Bon vent Mame Ngor Ngom !
LA DIPLOMATIE EUROPEENNE S'INVITE DANS LES CONTENTIEUX ÉCONOMIQUES
Blocages de chantiers, saisies de terrains : les investisseurs étrangers au Sénégal ne sont pas seuls face à leurs difficultés. Les missions diplomatiques de pays européens ont décidé de prendre à bras-le-corps les préoccupations de leurs ressortissants
Certaines représentations diplomatiques occidentales se sont impliquées dans certains dossiers intéressant leurs compatriotes, même binationaux. Cela, afin de préserver leurs biens et/ou protéger leurs intérêts.
La situation des investissements au Sénégal ne préoccupe pas que les acteurs économiques nationaux. Même les chancelleries étrangères semblent s’être saisies de la question de la protection des intérêts de leurs concitoyens.
Ainsi, Le Quotidien a appris que des ambassades de pays membres de l’Union européenne dont les concitoyens ont investi dans divers secteurs au Sénégal, semblent avoir pris à bras-le-corps les préoccupations de leurs ressortissants. Les personnes qui ont renseigné le journal dont certains sont des chefs d’entreprises plus ou moins importantes, disent avoir été rassurées par les mesures prises par les missions diplomatiques de leurs pays.
Il va sans dire que les préoccupations ne sont pas toutes les mêmes.
Mais dans le domaine des Bâtiments et travaux publics (Btp) du moins, les choses ne restent pas en l’état. Des investisseurs dont certains ont la double nationalité et qui ont fait état de leur nationalité européenne, ont reçu des assurances de la part de leur chancellerie.
Concernant par exemple les blocages de certains chantiers de construction, et même des saisies de terrains, des ambassades ont demandé à toutes les personnes concernées, et possédant la double nationalité, de rassembler tous leurs titres de propriété. Une fois cela fait, il leur a été recommandé de faire des constats d’huissier sur les arrêts des chantiers et de mettre tous les documents à la disposition de leurs représentations diplomatiques, ainsi que les entraves faites à leurs investissements.
Ainsi, on pourrait s’attendre à voir bientôt le gouvernement du Sénégal devoir s’expliquer sur certaines mesures d’expropriation de bien d’autrui. Ce serait alors l’occasion pour faire comprendre à l’opinion nationale et internationale dans quelle mesure le Sénégal est disposé à encourager l’investissement dans ce pays, qu’il soit public ou privé.
Il faut souhaiter que des pressions externes n’aboutissent pas à favoriser des personnes détentrices de passeports étrangers, en particulier occidentaux, en laissant en rade des ressortissants de pays «moins influents», s’il en était.
LA ZLECAF POURRAIT ENTRAINER UNE HAUSSE DE 1,3 % DU PIB DU SÉNÉGAL
L’entrée effective en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pourrait entrainer une augmentation de 1,3 % du produit intérieur brut du Sénégal pendant ses dix premières années
L’entrée effective en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pourrait entrainer une augmentation de 1,3 % du produit intérieur brut du Sénégal pendant ses dix premières années, indique une étude de la direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Il s’agit d’une évaluation de l’impact de la ZLECAF faite par la DPEE, une direction placée sous l’autorité de la direction générale de la planification et des politiques économiques, une structure technique du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.
La ZLECAF, une des initiatives phares du l’Union africaine, est un projet d’intégration à terme de l’ensemble des 55 États africains dans une zone de libre-échange.
Sa mise en œuvre effective va en moyenne entrainer une augmentation de 27,3 % de la production dans le secteur des raffineries, de 3,2 % de celles des activités extractives, et de 1,5 % des activités dans le secteur de la construction au Sénégal, selon l’étude de la DPEE.
Les experts de la prévision économique lient cette hausse de production attendue dans ces secteurs à celle de 8,1 % des exportations sénégalaises vers les pays de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, et de 1,4 % vers les autres États du continent.
Ils prévoient toutefois une baisse de l’ordre de 1,3 % de la production dans la branche des autres produits manufacturiers, de même qu’un repli en moyenne de 3,3 % des exportations sur le long terme.
Tablant sur une possible réorientation du commerce en défaveur des partenaires issus d’autres continents, l’étude d’impact menée par la DPEE prévoit une augmentation en moyenne de 4,2 % des importations sénégalaises sur le long terme.
Les experts de la DPEE estiment que cette situation pourrait être la conséquence de la hausse de 11,8 % des importations en provenance des pays d’Afrique et de 11,8 % de celles émanant des autres pays africains, respectivement.
Ils recommandent en même temps aux autorités sénégalaises d’accélérer les réformes déjà identifiées dans la Stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf et celles du plan national de développement du pays, afin de tirer pleinement profit des opportunités de ce projet de libre-échange et permettre au Sénégal d’atteindre son objectif de croissance de 46 % de ses exportations vers les pays africains.
S’agissant des ménages, la DPEE signale que la nouvelle zone de libre-échange devrait engendrer une hausse de 0,7 % du niveau général des prix à la consommation, de 1,3 % des salaires, et de 1,1 % de la consommation privée. En fin de compte, une légère amélioration du bien-être des ménages, selon la DPEE.
COACH PABI REJOUE SA SAISON
Niveau du championnat, échec à la Bal, son avenir avec l’As Douanes…Après près de dix ans sur le banc de l’As Douanes, l’envie de départ hante l’esprit du technicien sénégalais Mamadou Guèye Pabi
Après près de dix ans sur le banc de l’As Douanes, l’envie de départ hante l’esprit du technicien sénégalais Mamadou Guèye Pabi. La mauvaise saison des Gabelous marquée par une élimination à la prochaine Basketball Africa League (Bal), avec la perte du titre de champion et un seul trophée remporté, l’absence de terrain d’entraînement pour son équipe ont fini de peser dans le panier de coach Pabi. Qui dresse le bilan d’une longue et difficile saison.
Quel bilan tirez-vous de la saison ?
Ça a été une saison difficile parce qu’on ne parvenait pas à gagner nos matchs comme on le voulait. C’est beaucoup plus facile de s’entraîner et de gagner que de s’entraîner et de perdre des matchs, surtout importants. C’est cela aussi le sport, le fait qu’on ressente ce que les autres ressentaient lorsqu’ils perdaient des matchs pendant les dix dernières années. Maintenant, on va essayer de faire l’évaluation pour voir ce qui a marché et qui ne l’a pas été pendant cette saison pour essayer de revenir plus fort l’année prochaine.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile, perdre le championnat, les autres trophées ou ne pas prendre part à la prochaine Basketball Africa League (Bal) ?
C’est l’ensemble. A la Bal, on n’avait pris que trois joueurs. Maintenant, la motivation des uns et des autres a forcément baissé, même s’ils ne le disent pas. C’est après qu’ils se rendent compte qu’il y avait de la place pour retourner à la Bal. Que tu perdes ou pas, les avantages sont les mêmes que pour ceux qui participent à la Bal. Je crois qu’ils s’en sont rendu compte après coup. Malheureusement l’année prochaine, on ne sera pas à la Bal. Il n’y aura pas les avantages de la Bal. On va se contenter du championnat, en essayant de le gagner à nouveau.
Est-ce que cela a été difficile de gérer la suite de la saison après l’élimination en quarts de finale de la Bal ?
Ah oui, sachant surtout que nous n’avons aucune chance de retourner à la Bal pour montrer à tout le monde que cela a été une erreur. Après avoir mené de 20 points à quatre minutes de la fin, il y avait de la place pour aller jusqu’en finale et même remporter le trophée. J’y croyais. Les joueurs y croyaient aussi. Malheureusement, le basket est tellement cruel. C’est comme ça le haut niveau. On va essayer de retenir les leçons et travailler pour revenir encore plus forts. Nous avons un métier tellement ingrat. Aujourd’hui, tu es bon, demain, tu es mauvais, après demain, tu peux être un héros national.
Mais finalement avec la Coupe du Sénégal, vous avez sauvé votre saison…
Tout à fait parce que, personnellement, depuis que je suis à l’As Douanes, je n’ai jamais connu une saison blanche. Cela fait maintenant huit à dix ans. Chaque année, on remportait deux, voire trois trophées. C’est une nouvelle situation. Cela va nous permettre de grandir et, comme je l’ai dit, de ressentir ce que les autres ressentaient en cas de contre-performance.
Maintenant focus sur la prochaine saison. Mais d’abord, est-ce que vous allez continuer à être sur le banc de l’As Douanes ?
Personnellement, j’ai des contacts un peu partout. Si cela vaut le coût, je vais partir et tenter ma chance, sinon, j’aime l’As Douanes, c’est mon club. Je pourrai continuer parce que je leur dois quelque chose. On n’avait pas le droit de faire une telle saison et je n’ai pas le droit de les laisser tomber pour autre chose.
Vous n’avez donc pas envie de partir ?
Quelque part, j’ai envie de partir afin de découvrir autre chose. Comme je l’ai dit, je suis en discussion avec certains clubs, mais il faut vraiment que cela soit quelque chose de concret pour que je puisse partir.
Qu’est-ce qui pourrait vous pousser à rester ?
L’organisation surtout. On manque de terrain. Aujourd’hui, on s’entraîne, demain, on ne s’entraîne pas. Bien que les joueurs soient payés à partir du 25 du mois, tout est Ok, on ne doit rien à personne. La première arme d’un coach, c’est un terrain d’entraînement, une salle de musculation, un médecin, un kiné… Tous ces petits trucs qui peuvent permettre à mes joueurs d’être vraiment performants sur le terrain.
Est-ce qu’il sera facile de conserver le groupe au moment où les autres déploient les mêmes moyens que l’As Douanes pour se renforcer ?
De toutes les façons, je ne retiens personne. Je leur ai dit cela. Ceux qui ont envie de partir peuvent le faire. Lorsqu’on a perdu le championnat il y a deux ans, j’avais perdu huit joueurs. Nous avons travaillé pour remporter deux championnats.
Dans une analyse générale, comment avez-vous trouvé le niveau du basket masculin cette saison ?
Un niveau très relevé. Il va falloir que tout le monde soit au même niveau. Que ce soit les joueurs, les entraîneurs et aussi les arbitres, parce qu’il y a tellement de fautes non sifflées. Ce qui fait qu’on a du mal à atteindre les 90 points par match. Le basket est un jeu d’adresse. On doit pouvoir privilégier l’aspect offensif, mais il y a trop d’accrochages, trop d’antijeu. Il va falloir donc évoluer dans ce sens pour vraiment donner du spectacle aux supporters qui viennent suivre les matchs. Il y a des équipes, comme la Jeanne d’Arc, une équipe que j’apprécie, l’Asc Ville de Dakar qui est championne, le Duc avec sa jeunesse. Il va falloir qu’on travaille pour espérer continuer à dominer le basket sénégalais comme nous l’avions fait durant ces dernières années.
Par Landing DIEMÉ
SE RÉINVENTER OU DISPARAÎTRE
L’évolution du monde avec les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’apparition des réseaux sociaux, oblige la presse sénégalaise particulièrement les entreprises de presse, à se réinventer...
L’évolution du monde avec les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’apparition des réseaux sociaux, oblige la presse sénégalaise particulièrement les entreprises de presse, à se réinventer et surtout à opter pour une nouvelle approche économique différente de leur politique actuelle.
Il faudra, dès lors, que les entreprises de presse pensent à une diversification des contenus, à créer de nouveaux formats qui permettraient de fidéliser mais aussi de capter de nouveaux publics.
Il faudrait également et surtout mettre en place de nouveaux plans marketing qui puissent permettre à cette presse d’exister dans un environnement désormais soumis à une rude concurrence provenant des réseaux sociaux qui sont davantage dans l’instantanéité.
C’est en ce sens qu’il est aussi important voire fondamental d’avoir, au sein des rédactions, des journalistes de qualité capables d’opérer une rupture dans le traitement d’une information déjà disponible auprès du public.
On ne peut pas/plus prétendre jouer le rôle de 4ème pouvoir quand, pour exister sur le long terme, on est obligé d’attendre d’être perfusés par l’Etat. Cette politique est obsolète et conduit soit à une allégeance au pouvoir en place, soit à une mort certaine.
C’est d’ailleurs ce qui explique les difficultés que connaissent, aujourd’hui, bon nombre d’entreprises de presse avec la suspension des « conventions » qui, visiblement, constituaient une bouée de sauvetage pour de nombreux organes de presse.
L’Etat, garant de la fourniture d’un service de l’information en direction du public, est appelé à accompagner, dans la limite de ses possibilités, les médias. Mais il ne peut, en aucun cas, se substituer à leur patrons ou faire office de bailleur de fonds.
C’est aussi le lieu de rappeler les patrons de presse à leurs obligations vis à vis du fisc mais aussi vis à vis de leurs employés. Il est inconcevable que certains patrons de presse mènent un train de vie de milliardaire au point de pouvoir, pour certains, donner leur montre en caution pour un prêt immobilier pendant que leurs employés ne voient même pas le diable pour lui tirer la queue.
Il est tout aussi anormal de voir ces mêmes patrons de presse prélever des impôts sur les salaires de leurs employés sans pour autant les reverser à ce même Etat auprès de qui ils demandent un « accompagnement spécifique ».
Nous n’oublions pas, non plus, la précarisation du métier de journaliste avec des professionnels parfois payés au lance-pierres s’ils ne sont pas laissés à eux-mêmes et à la merci de la tentation.