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18 juin 2025
PARIS DISPOSÉ À ŒUVRER À LA RECONNAISSANCE DE TOUS LES TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS
Près de 80 ans après le "massacre" de tirailleurs sénégalais, Paris ouvre la voie à une reconnaissance de l'ensemble des victimes. Seuls six d'entre eux sont pour l'heure reconnus comme des "soldats tombés pour la France"
La France se dit prête à entamer un travail devant aboutir par la reconnaissance de tous les tirailleurs sénégalais tués au camp militaire de Thiaroye en 1944, dans la banlieue dakaroise, assurant que “la porte est ouverte” pour une telle perspective.
Pour l’heure, seuls six tirailleurs sont reconnus par Paris comme des “soldats tombés pour la France”.
“La porte est ouverte pour une reconnaissance de tous les tirailleurs sénégalais”, a dit une source diplomatique française lundi, à Paris, en prélude de la célébration, jeudi, du 80ᵉ débarquement de Provence.
Le 1ᵉʳ décembre 1944, plusieurs soldats africains ayant participé à la libération de la France, ont été tués à Thiaroye, sur ordre de l’administration militaire coloniale française pour avoir réclamé le paiement de leur solde de captivité ainsi que diverses primes qui ne leur avaient pas été versées.
Utilisant le terme de “massacre” pour qualifier cet épisode de son histoire coloniale, la France entend reconnaître le rôle que les tirailleurs sénégalais ont joué dans son histoire commune avec ses anciennes colonies d’Afrique.
Cette démarche est motivée, selon la diplomatie française, par le besoin de “regarder l’histoire en face, être juste et répondre à la demande des tirailleurs eux-mêmes et de leur descendance”.
“Le processus est ouvert. Il s’agit d’une demande forte des descendants des tirailleurs”, fait-elle savoir, ajoutant que le président Emmanuel Macron a œuvré pour que leur “reconnaissance soit au niveau de leur engagement” dans la libération de la France, alors sous le joug hitlérien.
Le 15 août 1944, 250 000 volontaires africains ont participé à l’opération Anvil, rebaptisée Dragoon, ayant permis la libération de la Provence (sud-est français).
À l’occasion de la commémoration, jeudi, du 80ᵉ anniversaire de cet évènement, le président camerounais, Paul Biya, prononcera un discours au nom de ses homologues et chefs de gouvernement du continent, qui y prendront part.
“L’esprit de cette célébration est une manière pour la France de n’occulter aucune mémoire, africaine notamment”, indique la source diplomatique française.
LES BOULANGERS DU SÉNÉGAL RÉCLAMENT DE NOUVELLES CONCERTATIONS SUR LE PRIX DU PAIN
Lors d’une conférence de presse tenue à Guédiawaye, ils ont exprimé leur mécontentement concernant le prix actuel de la baguette, fixé à 150 F CFA, qu’ils jugent insuffisant pour garantir la viabilité de leur activité.
Le Regroupement des Boulangers du Sénégal a lancé un appel demandant aux autorités pour l’ouverture de nouvelles concertations sur la fixation du prix du pain.
Lors d’une conférence de presse tenue à Guédiawaye, les boulangers ont exprimé leur mécontentement concernant le prix actuel de la baguette, fixé à 150 F CFA, qu’ils jugent insuffisant pour garantir la viabilité de leur activité.
Selon Bada Gassama, le porte-parole du jour, les coûts de production, notamment les factures d’eau et d’électricité, ont connu une hausse significative, ce qui rend difficile pour les boulangers de maintenir leur activité tout en respectant le prix imposé.
Ils soulignent que la survie de leurs entreprises est menacée si les conditions actuelles persistent, appelant ainsi à une révision des prix en tenant compte des réalités économiques.
LANCEMENT D’UNE PLATEFORME OFFICIELLE POUR LE RECENSEMENT DES MÉDIAS AU SÉNÉGAL
Cette initiative vise à centraliser et à faciliter l’accès aux informations concernant les différents organes de presse du pays, afin de mieux structurer le paysage médiatique national.
Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique annonce le lancement d’une nouvelle plateforme officielle destinée au recensement des médias au Sénégal.
Cette initiative vise à centraliser et à faciliter l’accès aux informations concernant les différents organes de presse du pays, afin de mieux structurer le paysage médiatique national.
Pour marquer ce lancement, le ministère organise un point de presse qui se tiendra le vendredi 16 août à partir de 10 heures à la Maison de la Presse.
Cette rencontre sera l’occasion pour les responsables de présenter en détail les fonctionnalités de la plateforme, les objectifs visés par ce recensement, et d’expliquer les avantages pour les médias, les professionnels du secteur, et le public.
À L'OFNAC, LES PLAINTES ONT AUGMENTÉ DE 547% PAR RAPPORT À L’ANNÉE PRÉCÉDENTE
Selon le président de l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption, Serigne Bassirou, l’arrivée des nouvelles autorités a donné un impact positif à l’institution.
L’arrivée du nouveau régime a donné un nouveau souffle a l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Car, une augmentation exponentielle des plaintes a été notée à cause de l’espoir de justice qu’ont les citoyens après le 24 mars. Selon son président Serigne Bassirou Gueye qui s’exprimait lors d’un atelier sur le renforcement des pouvoirs de l’OFNAC, l’arrivée des nouvelles autorités a donné un impact positif à l’institution.
“Cette volonté de renforcer l’OFNAC est cruciale, car alors que notre lutte contre la corruption s’intensifie, les citoyens répondent de manière plus proactive. Les résultats sont déjà visibles. Le nombre d’assujettis ayant déclaré leur patrimoine est en hausse et les plaintes dénonciations ont grimpé de plus de 547% par rapport à l’année précédente. C’est une évolution à saluer et à encourager”, déclare l’ancien procureur de Dakar.
Concernant la déclaration de patrimoine du Chef du gouvernement, des ministres et DG, ils révèlent que tous ont procédé à l’exercice. Reste quelques directeurs qui traînent le pied.
DES PLUIES PRÉVUES SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE NATIONA, À PARTIR DE MERCREDI
Des orages d’intensité variable sont prévus sur le pays indique le dernier bulletin décadaire agro-météorologique du Groupe de travail pluridisciplinaire.
Des orages et pluies d’intensité variable sont prévus sur l’ensemble du territoire national entre mercredi et vendredi prochains, indique le dernier bulletin décadaire agro-météorologique du Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP).
”Ces phénomènes pluvio-orageux d’intensités variables se manifesteront également sur toute l’étendue du territoire national, les 17 au 19 août prochains”, précise-t-il.
Le GTP annonce que la décade allant du 10 au 20 août prochain, sera globalement marquée par ‘’une atmosphère humide’’ sur tout le pays jusqu’à sa fin.
‘’Par ailleurs, des épisodes pluvieux intenses intéresseront particulièrement les régions sud et centre-sud (Fatick, Kaolack, Kaffrine)’’, renseigne la même source.
Le Groupe de travail pluridisciplinaire est composé d’agents de l’Etat relevant des secteurs de l’agriculture et de l’élevage, du Commissariat à la sécurité alimentaire, du Centre de suivi écologique, et de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Il produit un bulletin décadaire agro-météorologique, sur la base des contributions scientifiques de ces services de l’Etat.
MAHAMADOU ISSOUFOU APPELLE À LA RÉCONCILIATION NATIONALE
L’ancien chef d’Etat Mahamadou Issoufou s’est engagé à contribuer à une solution pacifique de la crise politique au Niger, impliquant la libération des prisonniers politiques dont son successeur Mohamed Bazoum.
L’ancien chef d’Etat Mahamadou Issoufou s’est engagé à contribuer à une solution pacifique de la crise politique au Niger, impliquant la libération des prisonniers politiques dont son successeur Mohamed Bazoum.
En réponse à une lettre du comité du Prix Mo Ibrahim, l’ancien président nigérien, Issoufou Mahamadou (2011-2021), s’est exprimé sur la situation politique actuelle de son pays. Dans sa réponse, datée du 1er août mais rendue publique deux semaines plus tard, il a expliqué implicitement être l’une des victimes des nouvelles autorités malgré les accusations portées contre lui.
Depuis plus d’un an, le Niger est dirigé par une junte militaire et de nombreuses voix accusent en effet le Président Issoufou d’avoir joué un rôle dans le renversement de son successeur, Mohamed Bazoum, le 26 juillet 2023.
Issoufou Mahamadou a d’abord souligné l’incarcération prolongée de son fils, Sani Issoufou Mahamadou, ancien ministre du Pétrole, qui est détenu « dans une prison située à 200 kilomètres de la capitale ». Cette détention s’ajoute à celle du président déchu Mohamed Bazoum, de son épouse ainsi que d’autres personnalités politiques depuis plus d’un an.
Afin de dissiper tout doute sur son implication, l’ancien chef d’Etat a réitéré sa condamnation du coup d’État mené par le général Abdourahamane Tiani, ancien chef de la garde présidentielle sous ses deux mandats et celui de son successeur. Il a affirmé son attachement aux principes démocratiques et à l’État de droit, rappelant les efforts qu’il avait initialement déployés pour trouver une solution négociée à la crise.
Issoufou s’est également prononcé contre une intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), craignant qu’elle n’accentue la déstabilisation de la région. Cette option avait été envisagée par les chefs d’État ouest-africains dès les premières heures du coup d’État du général Tiani, avant d’être apparemment écartée sous la pression des régimes militaires du Mali et du Burkina Faso. Ces deux pays, avec le Niger, ont depuis annoncé leur départ de la Cédéao pour mettre en place l’Alliance des États du Sahel (AES).
Après avoir quitté le pouvoir de manière démocratique après deux mandats, le président Issoufou a rappelé son rôle dans la réalisation de la première alternance démocratique de l’histoire du Niger en 2021 en dépit des nombreuses tentatives de coup d’État qu’il a déjouées au cours de ses mandats. Il a comparé l’instabilité chronique de son pays au « mythe de Sisyphe », appelant à une solution structurelle pour sortir de ce cycle d’instabilité politique.
Il a lancé un appel à l’unité et à la réconciliation nationale, exhortant les Nigériens à « se ressaisir, tirer les leçons du passé, mettre fin aux querelles et divisions stériles, éviter l’éternel recommencement, se pardonner, se réconcilier et œuvrer ensemble pour stabiliser durablement le pays ».
Réaffirmant son opposition à toute violence ou intervention extérieure, Issoufou Mahamadou s’est engagé à contribuer à une solution pacifique de la crise politique, y compris par la libération des prisonniers politiques, dans le but de retrouver un « Niger stable, en paix et prospère ».
DÉCÈS À GANDIAYE DU TAMBOUR-MAJOR, BABOU NGOM
Très apprécié dans le monde de la lutte, le talentueux batteur de tam-tam est décédé des suites d’une longue maladie.
Kaolack, 14 août (APS) – Le tambour-major Babou Nom est décédé ce matin, à Gandiaye, dans la région de Kaolack, des suites d’une longue maladie, appris l’APS d’un notable de cette commune et de sources concordantes.
Avec sa disparition, la culture sénégalaise et le monde de la lutte perdent un batteur de tam-tam très talentueux, qui a marqué de son empreinte indélébile les arènes sénégalaises.
Babou Nom est décrit comme un homme de grand talent et de vertu.
« C’est quelqu’un que je connais très bien. La première fois qu’il a commencé à battre son tambour pour les Wolof, c’était lors du combat qui opposait Balla Gaye et Mame Gor Diouf. A cette époque j’avais demandé à ce qu’il vienne au Stade Iba Mar Diop. C’est depuis lors qu’il a commencé à animer les combats organisés par les serrer et les wolof. C’est quelqu’un qui va beaucoup manquer au monde de la lutte, mais fort heureusement qu’il laisse derrière lui, son fils Momo Ngom qui fait actuellement un excellent travail lors des combats de lutte. Nous prions pour que la terre de Gandiaye lui soit légère. Son corps sera enterré cette après-midi », a réagi le consultant Elhadji Ngagne Diagne
UN PROTOCOLE D’ACCORD MET FIN À LA GRÈVE DES EMPLOYÉS DE SABODALA GOLD OPERATIONS
Les négociations se sont déroulées pendant plusieurs jours, sous la direction du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé.
Sabodala Gold Operations (SGO) et ses employés ont conclu un accord mettant fin à la grève entamée le 1er août dans une mine appartenant à cette société minière, dans la région de Kédougou (sud-est), a appris l’APS, mercredi, du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
Les employés de la mine de SGO à Massawa, dans la région de Kédougou, réclamaient ‘’la valorisation du forfait d’heures supplémentaires des travailleurs non-cadres’’, des ‘’avantages en nature’’ (logement et nourriture), ‘’le changement du mode de rémunération des heures supplémentaires des travailleurs cadres’’, le ‘’respect des droits acquis relatifs à l’avance Tabaski’’.
Les négociations se sont déroulées pendant plusieurs jours, sous la direction du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé.
La société minière et ses employés s’étaient déjà mis d’accord sur certaines revendications, dont l’avance Tabaski. Cet accord partiel avait permis de suspendre la grève et d’entamer les négociations.
‘’Un accord comprenant plusieurs points a été trouvé’’, a déclaré Yankhoba Diémé après la signature de l’accord conclu par SGO et ses employés, mardi soir.
‘’Notre conflit collectif s’articulait autour de trois points : l’intégration des avantages en nature, la prime de production, et le calcul des heures supplémentaires pour les cadres’’, a rappelé Chérif Yankhoba Aïdara Faye, ingénieur géologue et membre du collège des délégués du personnel de Sabodala Gold Operations.
‘’Notre employeur et nous sommes des partenaires. Il n’y a ni animosité ni conflit entre nous. Nous sommes appelés à travailler ensemble pour atteindre les objectifs de production fixés par SGO. C’est à ce titre que nous nous réjouissons de l’accord conclu, qui convient aux deux parties et va permettre, peut-être, de renouer le dialogue avec notre employeur et d’atteindre les objectifs fixés’’, a déclaré M. Faye à la fin des négociations.
‘’Après trois jours d’intenses négociations, nous nous sommes mis d’accord sur l’intégration de la valeur nominale des avantages en nature (logement et restauration) dans l’assiette de calcul de leur gratuité, avec un rétro-paiement à compter de 2017, ce que nous demandions’’, a précisé le délégué des travailleurs.
Il ajoute : ‘’Nous demandions aussi le paiement d’heures supplémentaires. Mais c’était difficile de faire le cumul d’heures supplémentaires de huit années. Ça peut entraîner l’entreprise dans des difficultés financières…’’
‘’Pour ne pas trop tirer sur la corde, nous avons décidé d’intégrer les avantages en nature et la prime de production dans l’assiette de calcul de la gratuité [du logement et de la restauration des employés], avec un rétro-paiement à compter de 2017 pour les cadres’’, a poursuivi le syndicaliste.
‘’Pour les non-cadres, a expliqué M. Faye, nous nous sommes mis d’accord sur l’intégration de la valeur nominale des avantages en nature dans l’assiette de calcul du forfait, pour un rétro-paiement à compter de juillet 2021. C’est l’accord que nous avons conclu avec notre employeur, un accord satisfaisant pour les deux parties.’’
Il dit espérer que l’accord conclu mettra fin à la grève qui avait été suspendue après quatre jours, grâce à une médiation du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, et de son collègue chargé de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.
‘’Il ne reste presque de cette année que quatre mois. Endeavour Mining (la maison mère de droit canadien de SGO) a des objectifs annuels. La grève de quatre jours a peut-être ralenti la production, mais avec l’ensemble des travailleurs motivés, nous atteindrons les objectifs fixés’’, a assuré Chérif Yankhoba Aïdara Faye.
Le vice-président chargé des affaires publiques de Sabodala Gold Operations, Abdoul Aziz Sy, a dit éprouver ‘’un sentiment de satisfaction’’ après la signature de l’accord.
‘’Nous sommes très heureux de nous rendre compte que la paix […] a prévalu, après des discussions qui ont duré plusieurs jours […] La paix n’a pas de prix’’, a réagi M. Sy.
Ce représentant de la direction générale de SGO affirme que le ‘’protocole d’accord a été signé, lequel consacre la fin du conflit collectif’’.
Le rôle de l’État ‘’était d’encadrer, d’arbitrer, de ne jamais prendre parti’’
‘’Depuis le début du conflit, la préservation de l’outil de travail était notre préoccupation. C’est l’outil de travail qui nous réunit’’, a souligné Abdoul Aziz Sy, ajoutant : ‘’Les concessions que nous avons faites sont très importantes. Elles nous ont coûté beaucoup d’argent, mais c’est un investissement fait en vue de la paix sociale et du bien-être de nos employés.’’
‘’Nous nous réjouissons tous de cet accord que nous venons de signer’’, a-t-il déclaré.
Le protocole d’accord signé prévoit la création d’un comité de dialogue social réunissant des représentants de la société minière et des délégués de ses employés, selon Yankhoba Diémé et Abdoul Aziz Sy.
La signature d’un accord d’entreprise entre l’employeur et les travailleurs est également envisagée.
‘’Le rôle de l’État était d’encadrer, d’arbitrer, de concilier les positions et de ne jamais prendre parti’’, a précisé le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
‘’Nous avons rencontré des travailleurs qui ont compris qu’ils ont des droits à défendre mais avec des moyens légaux. Je voudrais vous féliciter, pas d’avoir fait grève mais de l’avoir faite en respectant toutes les procédures’’, a-t-il dit aux délégués des travailleurs.
Le protocole d’accord va coûter ‘’près de 6,5 milliards de francs CFA’’ à SGO
M. Diémé estime que ‘’le plus important dans une crise n’est pas la signature d’un accord’’. ‘’Le plus important, c’est la sincérité que vous mettez dans l’accord signé et votre capacité à le mettre en œuvre’’, a-t-il précisé.
‘’Le fait qu’un employeur accepte de revoir le paiement d’heures supplémentaires et de faire de la rétroaction est à saluer’’, a souligné Yankhoba Diémé, affirmant que les concessions faites par SGO à ses employés devraient coûter à la société minière ‘’près de 6,5 milliards de francs CFA, dont 60 %’’ doivent faire l’objet d’un ‘’paiement immédiat’’.
‘’J’invite les délégués des travailleurs à avoir le sens des responsabilités […] afin que soit préservée la stabilité sociale’’ de l’entreprise, a dit M. Diémé.
La mine exploitée par SGO dans le sud-est du Sénégal est l’une des plus importantes du pays. Selon M. Diémé, environ 1.700 personnes y travaillent.
Par Idrissa Doucouré
LA MONNAIE LOCALE, SOLUTION MIRACLE POUR UNE PROSPERITE DURABLE !
Rejoignez-nous dans cette aventure extraordinaire. Ensemble, nous pouvons transformer notre nation et bâtir un avenir radieux pour chaque Sénégalais
Dans les ruelles animées de Dakar, avec la prise en main progressive des nouvelles autorités, où chaque coin de rue murmure des histoires de résilience et d’espoir, une nouvelle ère se dessine, une ère de transformation et de renouveau. Le Sénégal, ce joyau de l’Afrique de l’Ouest, se trouve à l’aube d’une transformation systémique sans précédent, une transformation qui redéfinira notre avenir collectif. Les débats publics s’enflamment, les voix s’élèvent, et les cœurs battent à l’unisson pour une cause commune : la réforme des politiques nationales!
Les enjeux stratégiques sont nombreux, les défis colossaux, mais l’opportunité est unique et précieuse. La troisième alternance politique ouvre une fenêtre vers un avenir plus radieux, où chaque citoyen peut rêver d’un lendemain meilleur, plus prospère et plus juste. La création d’une monnaie locale, une idée audacieuse mais indispensable, est la clé de cette renaissance économique. Imaginez un Sénégal où chaque transaction renforce l’économie locale, où chaque billet échangé ou transaction financière digitalisée, raconte l’histoire de notre terre et de notre peuple. Une monnaie locale, c’est plus qu’un simple outil financier; c’est un symbole de notre indépendance, de notre ingéniosité, et de notre solidarité.
Les sensibilités culturelles et économiques doivent être soigneusement prises en compte. Chaque décision, chaque réforme, doit être pensée avec une empathie profonde pour les réalités de notre nation. Les défis d’opérationnalisation sont nombreux, mais les bénéfices potentiels sont immenses. Une monnaie locale pourrait revitaliser nos marchés, encourager l’entrepreneuriat local, et réduire notre dépendance aux fluctuations économiques mondiales. Elle pourrait devenir le pilier d’une économie plus résiliente et plus inclusive.
Les craintes autour de la mise en place d'une monnaie locale sont compréhensibles, mais chaque risque ou désavantage a des solutions à portée de main. Les inquiétudes concernant la stabilité de la monnaie peuvent être atténuées par une gestion rigoureuse et une politique monétaire transparente. Les défis d'acceptation par le public peuvent être surmontés par des campagnes de sensibilisation et d'éducation. Les obstacles techniques peuvent être résolus par l'adoption de technologies modernes et sécurisées.
Imaginez un Sénégal où l'économie locale prospère, où les opportunités fleurissent, et où chaque citoyen peut participer activement à la construction de notre avenir commun. C’est un appel à l’action, une invitation à rêver grand et à travailler ensemble pour réaliser ces rêves. Comme l’a dit Amílcar Cabral, “Nous devons toujours nous rappeler que le peuple ne lutte pas pour des idées, pour des choses dans la tête des gens; le peuple lutte pour des choses matérielles, pour vivre mieux et en paix, pour voir leur vie aller de l’avant, pour garantir l’avenir de leurs enfants.” La création d’une monnaie locale est une étape cruciale vers cet objectif.
Le Sénégal est prêt pour cette transformation. Et vous, êtes-vous prêt à faire partie de cette révolution? Comme l’a si bien dit Nelson Mandela, “Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait.” Ensemble, nous pouvons rendre l’impossible possible et bâtir un avenir où chaque Sénégalais peut prospérer.
Ensemble, nous pouvons bâtir un Sénégal où l’économie locale prospère, où les opportunités fleurissent, et où chaque citoyen peut participer activement à la construction de notre avenir commun. C’est un appel à l’action, une invitation à rêver grand et à travailler ensemble pour réaliser ces rêves. La création d’une monnaie locale est une étape cruciale vers cet objectif.
Rejoignez-nous dans cette aventure extraordinaire. Ensemble, nous pouvons transformer notre nation et bâtir un avenir radieux pour chaque Sénégalais.
Par El Hadj Boubou SENGHOTE
REPONSE DE KAWTAL PELLE FULƁE AU ZEMMOUR SENEGALAIS, TAHIROU SARR
Dans un enregistrement vidéo en langue wolof qui circule depuis quelques jours, le sieur Tahirou SARR, Président du « Mouvement nationaliste sénégalais Jël Liñu Moom », a prouvé qu’il méritait amplement le surnom de « Zemmour sénégalais »
Dans un enregistrement vidéo en langue wolof qui circule depuis quelques jours, le sieur Tahirou SARR, Président du « Mouvement nationaliste sénégalais Jël Liñu Moom », a prouvé qu’il méritait amplement le surnom de « Zemmour sénégalais » qui lui est attribué, à cause notamment du sentiment de haine viscérale qu’il nourrit en particulier vis-à-vis de la communauté guinéenne vivant au Sénégal !
Son discours raciste, haineux, visant particulièrement les ressortissants de la République sœur de Guinée est tel, que le CNRA devrait le poursuivre, lui et ses complices qui n’arrêtent pas de disséminer ses dérives xénophobes qui constituent une violation flagrante des droits de l’homme et, par conséquent, condamnées par les lois en vigueur au Sénégal.
Pour cet homme incontestablement très dangereux, « Les Guinéens sont excessivement nombreux au Sénégal. On doit pouvoir en rapatrier un grand nombre. Des millions de Sénégalais ont vendu leurs pièces d’identification à des ressortissants étrangers. J’ai appris d’un Professeur que dans sa salle classe de trente-six (36) élèves, titulaires, tous, de pièces d’identification d’origine sénégalaise, seuls huit (08) d’entre eux comprennent le wolof. Tous les autres sont des Etrangers, bien que possédant des pièces d’identification sénégalaises…Ils bénéficient de la complicité de nombreuses Autorités judiciaires sénégalaises…Il y a des Guinéens qui ont acheté des pièces d’identification sénégalaises. C’est avec plaisir que je désigne nommément les Guinéens ; car ils détiennent le monopole du commerce et contrôlent en outre le marché de l’immobilier au Sénégal. Ceci est inadmissible, c’est à combattre. Ils passent la nuit avec épouses et enfants dans leurs boutiques, au milieu des marchandises infectées qu’ils nous vendent le lendemain, nous faisant ainsi inhaler voire ingurgiter toutes sortes de substances chimiques émanant des matelas sur lesquels ils ont dormi la veille. Il en est aussi qui dorment dans les marchés où ils écaillent des poissons, à peu de frais, privant ainsi les jeunes Sénégalais d’un gagne-pain considérable qui leur revenait de droit, en tant que Nationaux… »
Ainsi parle ce quidam qui fait honte aux enfants du « Sénégal de Teddungal » (Teranga), un gars dont Monsieur le Procureur de la République devrait, sans délai, s’autosaisir du cas tellement ses déclarations sont gravissimes ! En effet, il faut que ce spécimen, assurément rare, apporte les preuves de ses accusations contre nos frères et sœurs de la République de Guinée, tout comme envers les Juges et autres Avocats sénégalais qu’il a implicitement accusés de corruption. Cette affaire ne doit pas rester impunie. Le récépissé de reconnaissance de son « Mouvement nationaliste Jël Liñu Moom » doit également être retiré.
C’est connu : Les Etrangers sont souvent traités comme des boucs émissaires et blâmés pour l’insécurité économique, la criminalité et l’incapacité des Gouvernements concernés à fournir des services publics. Ils ont souventes fois été la cible de manifestations marquées par des violences collectives, des pillages et des incendies de leurs lieux de travail.
Ce tartempion incarne une régression pour les enfants du continent qui doivent (malheureusement) le dénombrer parmi les Africains du vingt-et-unième siècle! Une véritable tragédie pour le continent noir au moment où justement l’Afrique-mère cherche à démanteler les cent soixante-cinq (165) frontières que la colonisation lui a imposées.
La migration qui est aussi vieille que le monde, est dans la nature de l’homme qui a toujours été porté à aller quérir des moyens de subsistance sous d’autres cieux qu’il espère plus cléments, toutes les fois qu’il a estimé que la chance ne lui avait pas souri dans son propre pays.
Il est convenu que les Occidentaux ont été les premiers à venir en Afrique, non pas pour y gagner honnêtement leur vie, mais pour plutôt faire main basse sur les richesses du continent, par un pillage systématique ainsi que par l’exploitation, l’esclavage et la colonisation des masses africaines. C’est un secret de polichinelle.
L’émigration africaine est d’un autre ordre : il s’agit, pour l’homme noir, d’un voyage à la recherche d’un travail plus rémunérateur, afin d’acquérir des biens à même de lui permettre de subvenir convenablement aux besoins de sa famille restée au pays et de vivre mieux lui-même une fois de retour chez lui.
Il n’y a pas que des Guinéens à aller chercher de meilleures conditions de vie hors de leur pays d’origine. Nous vivons dans un monde interdépendant et avons donc besoin les uns des autres; Allah L’Omniscient ayant fait de nous des hommes et des femmes de différentes couleurs et de différentes langues, afin que nous échangions et nous enrichissions mutuellement par nos différences. Ce qui est, somme toute, conforme à la nature humaine
Nos frères et sœurs Guinéens se trouvant au Sénégal, à l’instar des autres hôtes étrangers qui vivent parmi nous, sont d’un apport important dans l’économie nationale, car ils paient régulièrement leurs loyers respectifs, l’impôt prélevé sur l’activité économique qu’ils exercent, le renouvellement de leurs cartes de séjour, acquittent les taxes municipales (taxe sur l’insalubrité, taxe l’hygiène publique), etc..Ils n’ont rien pris d’illégal aux Sénégalais. Ils gagnent honnêtement leur vie. Nous leur devons empathie et respect !
De même, nos braves compatriotes en exil économique injectent, bon an mal an, plusieurs milliards de francs CFA dans l’économie nationale. Il a été rapporté qu’en 2023, les envois officiels de fonds en provenance des Sénégalais de l’Extérieur s’élevaient à près de deux mille (2000) milliards de francs CFA) ; ce qui correspond à environ 10% de notre PIB, soit un montant près de 7 fois supérieur à l’aide publique au développement reçue de nos partenaires étrangers (FMI, Banque mondiale, Union européenne, etc.) ; autrement dit encore, une somme équivalente au tiers de notre budget national. Plusieurs milliards de francs CFA gagnés en terre guinéenne font immanquablement partie des importantes sommes d’argent transférées annuellement par les Sénégalais résidant à l’extérieur.
La migration n’est donc pas l’apanage des seuls Guinéens ! Les Sénégalais aussi ont la réputation d’être de grands voyageurs devant l’Eternel ; un qualificatif qu’ils partagent du reste avec de nombreux autres citoyens du monde. Cela est encore plus vrai de nos jours où le monde est devenu comme un village planétaire.
Il n’existe aujourd’hui aucun pays où on ne trouve des Sénégalais, qui sont généralement bien intégrés dans leurs pays de résidence respectifs où certains se sont même mariés et / ou ont fait fortune. Y compris en République de Guinée. C’est certainement pour cette raison que suivant un adage célèbre chez maints migrants africains, « si l’on se rend dans un pays et qu’on n’y trouve pas de Sénégalais, c’est que ce pays n’est pas une terre d’immigration. Mieux vaut alors poursuivre son chemin, plutôt que de s’y attarder ! »
Les chiffres officiels publiés par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), à l’issue du Cinquième Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) ont même révélé qu’il y a beaucoup plus de Sénégalais établis hors des frontières nationales, que d’Etrangers résidant au Sénégal. En effet, aux termes de ces chiffres qui-soit dit en passant- sont très en-deçà de la réalité, les Etrangers résidant au Sénégal (207 791) sont moins nombreux que les Sénégalais vivant à l’extérieur (338 040 rien que pour nos compatriotes inscrits sur la liste électorale lors de la présidentielle du 24 mars 2024, selon les données fournies par la CENA).
Ce type est simplement dangereux. Une calamité parmi nous. Aussi, nous demandons-nous, encore une fois, ce qu’attend Monsieur le Procureur de la République pour s’autosaisir de son cas. Pour le sommer de fournir les preuves de ses déclarations d’une gravité extrême et mettre un terme définitif à ses dérives qui sont, indubitablement, de nature à ternir les relations du Sénégal avec d’autres pays, tout en exposant, par-dessus-le marché, la vie et les biens aussi bien des Sénégalais résidant à l’extérieur que ceux des Guinéens et autres ressortissants étrangers établis au Sénégal !
Le harcèlement xénophobe et la violence contre les Etrangers ont été des pratiques fatales dans certains pays où ils ont engendré des meurtres, des blessures graves, des déplacements forcés de populations et des discriminations. Le racisme et la discrimination raciale, ainsi que la xénophobie et l’intolérance qui y sont associées, nuisent à l’émancipation de millions de personnes à travers le monde. La xénophobie n’est simplement pas acceptable. Des poursuites doivent être engagées contre tous ceux qui profèrent des discours d'incitation à la haine ou qui commettent des crimes raciaux.
Nous devons tous lutter jour après jour contre les préjugés raciaux et l’intolérance qui sont autant d’obstacles à la « concrétisation du droit au développement dans le contexte des obligations des Etats, de la coopération internationale et des partenariats mondiaux ».
L’Organisation des Nations Unies a adopté, en 1948, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et, en 1965, la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Les Autorités sénégalaises compétentes devraient donc sévir, sans délai, contre ce gars qui ne fait pas honneur au Pays de Teddungal !
Cela dit, nous tenons à rappeler que la maîtrise de la langue wolof n’est pas une preuve d’acquisition de la nationalité sénégalaise. S’il y a des gens qui sont incapables d’admettre que le wolof fait seulement partie des langues nationales sénégalaises mais n’en est pas la seule, tant pis pour eux!
Où se trouve d’ailleurs le problème si ces Guinéens dont cet individu ne veut même pas sentir l’odeur ne comprennent pas le wolof? S’ils ne comprennent pas cette langue, ils en comprennent certainement une autre au moins, notamment le pulaar qui est une LANGUE INTERNATIONALE, nolens volens.
Nous sommes d’avis, par ailleurs, que la migration doit être une exception et non une règle. En d’autres termes, il faut privilégier une politique de fixation des candidats à l’émigration dans leurs terroirs respectifs ; ce qui devrait passer nécessairement par l’adoption de programmes de développement susceptibles de permettre « l’épanouissement individuel et collectif ainsi que l’espoir d’une prospérité économique ».
Hélas ! On a toujours de la peine à faire en sorte que les jeunes s’emparent de cette lumineuse vision qui est, sans conteste, la bouée de sauvetage et se l’approprient, plutôt que de se laisser tenter par l’aventure souvent tragique, parfois à bord d’embarcations de fortune.
A ce stade de notre propos, nous voudrions rappeler, à toutes fins utiles, que dans leur écrasante majorité, les Guinéens du Sénégal sont des Fulɓe appelés généralement « Fulɓe Fuuta » (les Peuls originaires du Fouta). En conséquence:
-Tous les Fulɓe du Fuuta-Tooro (Fuuta sénégalais) sont des Fulɓe Fuuta !
-Tous les Fulɓe du Fuuta- Rewo (Fuuta mauritanien) sont des Fulɓe Fuuta !
-Tous les Fulɓe du Fuuta-Macina (Fuuta malien) sont des Fulɓe Fuuta !
-Tous les Fulɓe du Fuuta-Djallon (Fuuta guinéen) sont des Fulɓe Fuuta !
Sans parler des Fulɓe du Niger, du Nigéria, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Libéria, de la Sierra Léone, du Cap-Vert, du Ghana, du Togo, du Bénin, du Cameroun, de la République Centrafricaine (RCA), du Tchad, du Soudan.
-Tous les Fulɓe des Diasporas dans le reste de l’Afrique, dans les Amériques, en Asie, en Europe et même en Océanie sont des Fulɓe Fuuta !
Nous sommes tous en eux et eux en nous. Nous tous qui avons en commun l’usage de la langue pulaar, sommes les uns des autres.
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent!
Que ceux qui ont des cœurs pour comprendre comprennent !