Baadoolo - Mortal Kombat !
Sonko vs Madiambal. Wouré weu demna keung... Ce sera la première affiche de la saison de lutte post Csm. Après Sonko-Bah Diakhaté, Sonko-Amath Suazanne, voici donc le grand combat. Le Mortal Kombat. Ardo diéguessil parce que ce sera «sang» concession. Les nouveaux arbitres choisis par le Cng, pardon le Csm, atté bii dina metti dé. Ils auront aussi à se servir de la VAR. Parce qu’il y aura des actions à revoir. Et des déclarations à réécouter pour éviter les mêmes galgal ou tiakhabal prêtés aux «magistrats de Tamba».
Embarcation irrégulière pour l’Europe Près de 250 migrants arrêtés à Foundiougne
A Bambougar Malick, village situé dans la commune de Diossong, département de Foudiougne, la gendarmerie a interpellé 250 migrants qui s’apprêtaient à embarquer dans une pirogue. Soigneusement cachée dans une rive ceinturée par des algues, l’embarcation aurait passé des jours sur place en attente du moment propice pour le départ. A l’arrivée des forces de l’ordre, alertées par les autochtones, les convoyeurs, eux, ont pris la poudre d’escampette. Des premiers éléments de l’enquête issus du constat sur les lieux, il ressort que la pirogue était peuplée de jeunes dont des femmes en compagnie de leurs enfants. Tous en provenance de localités environnantes comme Sokone, Karang, Toubacouta, Djifer et Mbour. Sur place, les éléments de la gendarmerie ont eu aussi affaire à des migrants de nationalité gambienne venus tenter l’odyssée périlleuse.
Jubilé des anciennes gloires des années 80 Mbolo Birane honore le ministre Oumar Demba Ba le 17 août
Le village de Mbolo Birane honore Oumar Demba Ba le 17 août prochain. Discret, cet ancien ministre conseiller diplomatique des Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall a participé considérablement au développement de Mbolo Birane. Un village bien doté d’infrastructures sociales de base grâce à l’Association pour le développement de Mbolo Birane (Admb), mais aussi en grande partie par la générosité de cet homme qui a souvent été au début et à la fin de la construction d’infrastructures scolaires, sanitaires, hydrauliques, agricoles, entre autres. Alors, le Jubilé des anciennes gloires des années 80, en partenariat de l’Admb, a décidé d’honorer ce digne fils, fierté de toute une commune, audelà du village. Un événement majeur placé sous le thème «Le sport, un facteur de socialisation et de communion au service du développement». Et ce sera en présence du parrain Oumar Demba Ba, ancien libéro de l’équipe locale jusque dans les années début 90.
PODOR Pour le meurtre d’un homme à Thilane - 3 hommes arrêtés
Les populations de Thilane, hameau situé à quelques kilomètres de Nguendar (dans la commune de Ndiayène Peindao), avaient signalé à la gendarmerie de Podor un corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années il y a quelques jours. Les pandores, après avoir mené l’enquête, ont mis la main sur trois hommes présumés meurtriers de Abdoul Djiby depuis samedi. D’après nos sources, ils devraient être déférés car d’autres éléments sont venus conforter l’adjudant-chef Ansoumana Sané et ses hommes lors de l’audition des trois mis en cause.
Désengorgement du milieu carcéral Ousmane Diagne annonce la livraison d’une nouvelle prison
Les détenus entassés un peu partout dans les geôles du Sénégal peuvent pousser un ouf de soulagement. En marge de l’assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), samedi, le ministre de la Justice, a annoncé qu’une «nouvelle prison de 2500 places est prête à 90%». Ousmane Diagne, faisant allusion à ce qui est appelé «pakétass» (superposition de détenus) dans les cellules pléthoriques, a rappelé que «la dignité humaine est une priorité» pour ce gouvernement en termes de politique carcérale. «Les gens ne sont pas des animaux, ils sont des humains et ont leurs droits. Il faut rappeler que la prison n’est pas un hôtel mais il y a un minimum pour préserver la dignité des détenus. Nos prisons sont remplies, c’est une priorité de les désengorger», a insisté le Garde des sceaux.
Décès de El Hadj Tall Ngol Ngol de la 2stv Le Sénégal perd un diffuseur de la bonne parole
El Hadj Tall Ngol Ngol n’est plus. La vérité est orpheline de cet homme qui hypnotisait du beau monde entre 10h et 11h. 2Stv aussi perd un animateur diffuseur de la bonne parole, de la paix et de la cohésion nationale avec son émission «Pencci Reewmi» rappelé à Dieu samedi à l’âge de 62 ans. Une nouvelle qui a suscité beaucoup de messages de compassion à travers la toile. Il a été inhumé dans son village, Ngol Ngol, auquel il s’identifiait fièrement. «Elhadji Tall Ngol Ngol est un ami d’enfance à Péckesse. Nous avons poursuivi de partager un compagnonnage affectif et fraternel. Que Dieu l’accueille au Paradis», a témoigné le journaliste Madiambal Diagne sur X. Le Groupe E-Media Invest présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, au patron de la 2stv, El Hadji Ndiaye et à l’ensemble des travailleurs de la 2stv.
L'APPEL AU COMPROMIS D'ANDU NAWLE
Face à une situation politique exceptionnelle, le parti invite à la sagesse et au dialogue entre toutes les forces vives de la nation dans une déclaration née d'une réunion de son comité directeur
A l'issue de la réunion de son comité directeur tenue le samedi 10 août 2024 à son siège, sicap amitie 2 villa 4025 à Dakar sous la présidence de son coordonnateur national, l'ex-ministre d'Etat Abdou Fall, il est publié la présente déclaration sur la situation politique exceptionnelle que traverse le Sénégal.
"Le comité directeur du mouvement Alternatives Citoyennes Andu Nawle s'est longuement apesanti sur la situation actuelle du pays dans cette phase cruciale de transition politique marquée par l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle majorité gouvernementale qui cohabite de fait avec un parlement dominé par des députés membres de la majorité exécutive sortante.
Dans un environnement international traversé par des crises politiques qui secouent plusieurs grandes nations de démocratie, le Sénégal qui est un modèle dans son genre sur le continent africain, porte une responsabilité qui lui est propre et qu'aucune génération d'acteurs politiques n'a le droit de mettre en périls.
Après plusieurs années de vives tensions, de convulsions et de confrontations violentes et meurtrières entre acteurs politiques, le peuple sénégalais, fidèle à son histoire et à ses traditions politiques démocratiques, a en définitive choisi la voie de la maturité et de la responsabilité pour opérer en toute liberté le choix majoritaire du changement.
Il a choisi cette voie du changement dans un vote calme et serein, réussi à la faveur d'un système électoral dont le monde entier reconnaît et salue la fiabilité.
Il convient de rappeler que ce vote du 24 mars 2024 a été précédé par des scrutins majeurs au cours desquels la libre expression des suffrages avait clairement indiqué le choix des citoyens en faveur d'une démocratie apaisée, d'équilibre et de compromis ainsi que leur profond attachement à notre régime de libertés, à l'unité nationale et à la paix civile.
C'est l'occasion pour notre mouvement de rendre hommage encore une fois au Président Macky Sall pour la lucidité, la hauteur de vue et le sens élevé des responsabilités qui l'ont guidé à l'époque pour décider des mesures fortes et courageuses de décrispation suivies d'élections organisées dans la rigueur et la sérénité ayant débouché sur les changements notés, consacrant encore une fois notre modèle de démocratie avancée dans les rangs des pays en développement.
Il est un devoir de confondre dans les mêmes hommages les responsables des juridictions impliquées dans l'écosystème de notre démocratie.
Elles ont marqué l'opinion nationale et internationale par la sérénité des décisions rendues dans un contexte de crise ouverte entre les institutions de la République.
Il convient de saluer tout autant le respect scrupuleux de ces décisions par le Président sortant et les tenants du pouvoir exécutif confirmant à la face du monde l'attachement du Sénégal et de ses dirigeants aux principes et règles de l'État de droit.
Ce sont là autant de raisons qui fondent à croire qu'il est de la responsabilité de tous les acteurs du jeu politique et de notre système démocratique de garder en toutes circonstances le souci partagé de la sauvegarde absolue de ce legs historique capital.
C'est dans cet esprit que le comité directeur du mouvement Alternative citoyenne Andu Nawle appelle solennellement les nouvelles autorités du Sénégal à refuser de céder aux chants des sirènes pour entretenir plutôt le sens de la mesure et de la retenue dans le traitement des sujets et dossiers de gestion qui tiennent à l'exercice du pouvoir d'État dans un contexte de défis lourds et complexes d'un monde tourmenté.
La tendance de plus en plus observée à la radicalité et la brutalité dans la gestion des relations avec les institutions de la République, les catégories socioprofessionnelles des différents secteurs d'activités, les communautés réligieuses ou laïques constituent des sources de frustrations, de tensions et de confrontations dont notre pays peut et doit faire l'économie.
C'est le lieu de rappeler que le Sénégal est dans une ceinture de feu et que notre nouveau statut de pays pétrolier et gazier commande que les membres de la communauté nationale soient particulièrement attentifs à l'unité, la cohésion, la qualité de notre vivre-ensemble.
Il est un impératif pour tous d'éviter des crispations de nature à provoquer des conflits qui exposeraient à des risques de crises inutiles.
En l'état actuel des rapports de forces entre les entités politiques et sociales du pays et au regard des courants majeurs qui traversent la société sénégalaise, la pratique de " la concertation et de la consultation de personalités de bons conseils " comme aimait à suggérer maître Babacar Niang est la voie de la sagesse, aujourd'hui la valeur clé pour conduire, dans la sérénité, nos pays dans la voie de l'émergence et du développement.
Le legs du dialogue national institutionnalisé doit être préservé comme mécanisme innovant d'une gouvernance qui rompt radicalement avec l'exercice solitaire du pouvoir et le pouvoir personnel sans partage.
A cet égard, le dialogue franc, ouvert et transparent entre les chefs du nouvel exécutif et les dirigeants des différentes institutions de la République est un impératif et une obligation de responsabilité par respect pour les citoyens farouchement attachés à leur liberté de choix politique tout autant à la paix civile qui leur garantit leur sécurité et celle de leurs familles.
Il convient de toujours rappeler que les questions de gouvernance sont devenues partout dans le monde des questions essentielles aux yeux des citoyens.
La question du pouvoir, la nature du pouvoir, la conception et la pratique du pouvoir sont de nos jours des sujets de fond dont le règlement conditionne dans une très large mesure l'avenir de la démocratie dans nos pays.
Autant de préalables sur lesquels les acteurs politiques de tous bords, la société civile et les forces vives de la nation ont le devoir de débattre.
C'est en allant résolument dans ce sens et non dans celui des logiques de tensions et de confrontations que le Sénégal se donnera la chance et les moyens de préserver ses acquis indéniables dans tous les domaines tout en poursuivant et en approfondissant les changements venus à maturité.
C'est sur ce terrain que les dirigeants et les forces vives de la nation sont attendus."
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GUY MARIUS SAGNA DÉNONCE UN PILLAGE SILENCIEUX À L’ASSEMBLEE NATIONALE
Le député, ex-vice-président de la commission de contrôle et comptabilité, dénonce une année d'inaction et d'opacité totale sur les finances du parlement. "Qu'est-ce qu'on cache", s'interroge-t-il, pointant un manque de reddition des comptes
Ce dimanche 11 août 2024, l'émission "Point de vue" de la RTS a été le théâtre d'une intervention explosive du député Guy Marius Sagna. Dans un réquisitoire implacable, l'élu a mis à nu ce qu'il qualifie de "pillage silencieux" au cœur même de l'Assemblée nationale.
Sagna, ex-premier vice-président de la commission de contrôle et comptabilité, a révélé une situation alarmante : pendant une année entière, cette commission cruciale est restée muette comme une carpe. Aucune réunion, aucun rapport trimestriel, aucun compte-rendu annuel. Un black-out total sur la gestion des milliards répartis par le peuple sénégalais.
"C'est un scandale monumental", a tonné le député, pointant l'ironie d'un pays qui tend la main à l'international tout en laissant ses propres fonds s'évaporer dans les couloirs de l'Assemblée. Sagna n'a pas mâché ses mots : "On détourne, on vole votre argent, carrément !".
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GUY MARIUS SAGNA SECOUE LE STATU QUO
"Anti-impérialiste, pas anti-français." C'est le message lancé par le député lors de son passage à l'émission "Point de vue" ce dimanche. Le député a exposé sa vision radicale pour un Sénégal souverain, libre de toute influence française
Ce dimanche 11 août 2024, le député Guy Marius Sagna a fait trembler les ondes de la RTS lors de l'émission "Point de vue". Dans son intervention, le parlementaire a réaffirmé sa position sur les relations franco-sénégalaises.
"Je ne suis pas anti-français, je suis anti-impérialiste", a martelé Sagna, rejetant l'étiquette souvent accolée à son discours. Le député a mis en lumière la différence cruciale entre s'opposer à un pays et s'opposer à un système, pointant du doigt l'impérialisme français comme principal obstacle à la souveraineté sénégalaise.
Au cœur de son plaidoyer : l'épineuse question de la présence militaire française sur le sol sénégalais. "Pas un seul soldat français ne devrait être sur notre territoire", a-t-il déclaré.
Sagna n'a pas mâché ses mots concernant le franc CFA, qu'il a qualifié de "monnaie néocoloniale". Sa vision ? Une décolonisation totale des affaires monétaires du Sénégal, un projet ambitieux qui promet de redéfinir l'économie du pays.
Conscient des défis à venir, le député a souligné l'importance des prochaines élections législatives, les présentant comme une étape cruciale vers la réalisation de ces changements radicaux.
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LA PRESSE EST ENVAHIE PAR DES LOBBIES
Selon Mamadou Ibra Kane, la liberté de presse est bafouée non seulement par les régimes en place, mais aussi par des forces occultes qui s'immiscent dans le secteur pour influencer la conscience des citoyens
Le Jury du Dimanche sur les ondes de la 90.3 Iradio a reçu Mamadou Ibra Kane. Il est le président du patronat de la presse sénégalaise, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). À la question de savoir est-ce que la presse sénégalaise joue son rôle de quatrième pouvoir ?
Il rétorque : « je vous disais que nous avons favorisé des alternances politiques. Parce que la presse était républicaine, la presse était libre et indépendante, la presse était viable économiquement. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, la presse est envahie par des groupes particuliers, par des lobbies. Des lobbies dans le domaine politique qu’on connaît le plus, mais également le lobby économique, le lobby religieux. Ces lobbies-là, aujourd’hui, malgré la crise qui sévit dans le secteur de la presse, c’est eux qui financent les groupes de presse et les médias, et parfois même des journalistes. Ces lobbies ne défendent pas l’intérêt général, parce que le rôle de la presse, c’est de défendre l’intérêt général, c’est de défendre les citoyens, de rendre l’information accessible à tous les Sénégalais, et de la manière la plus équilibrée qui soit, de la manière la plus indépendante ».
Qu’est ce qui a rendu cette presse accessible à ces lobbies que vous venez de citer ?
Pour répondre à cette interrogation, il a soutenu que : « c’est la crise économique. Nous sommes tous des journalistes, nous avons besoin de vivre de notre métier et aujourd’hui beaucoup d’entreprises de presse n’ont plus les moyens, beaucoup d’entreprises de presse, entre guillemets, indépendantes, n’ont plus les moyens de recruter et de payer des journalistes de qualité. Aujourd’hui, les groupes de presse qui survivent, ce sont des groupes de presse dont l’objectif n’est pas la rentabilité économique, dont l’objectif c’est la défense d’intérêts particuliers, des intérêts de partis, des intérêts d’hommes politiques, des intérêts de confrérie, des intérêts d’hommes d’affaires.
Aujourd’hui, c’est ça la majorité de la presse sénégalaise parce que la presse sénégalaise a, au fil des années, connu une crise économique. Et ça, c’est un drame et c’est une menace pour la démocratie. La liberté d’expression, la liberté de presse, elle n’est pas bafouée seulement par un régime, mais aussi les forces occultes qui rentrent dans le secteur de la presse pour contrôler la conscience des citoyens. Et c’est pourquoi je disais que la presse est un enjeu de pouvoir où s’affrontent les différentes couches et classes sociales de la société sénégalaise ».
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LE HÉROS MÉCONNU DE LA ROUTE
Hélas, trop souvent négligé, le pneu utilisé devient le maillon faible de la sécurité routière. Choisir ses pneus avec soin et les entretenir régulièrement n'est pas une corvée, c'est un acte de responsabilité
Roulant silencieusement sous les véhicules, le pneu est l'acteur principal d'un drame quotidien dont nous sommes souvent inconscients. Ce cercle de caoutchouc, loin d'être un simple accessoire, est en réalité le gardien des vies sur l'asphalte.
Fruit d'une ingénierie avancée, le pneu est un véritable chef-d'œuvre technologique. Sa bande de roulement, telle une main géante agrippant la route, jongle constamment entre adhérence et fluidité. Ses sculptures, loin d'être de simples ornements, sont des canaux salvateurs qui chassent l'eau, préservant le piège mortel de la route.
Mais combien prêtent attention à ce compagnon fidèle ? Combien savent déchiffrer les hiéroglyphes modernes gravés sur ses flancs, véritables modes d'emploi de notre sécurité ?
Hélas, trop souvent négligé, le pneu devient le maillon faible de la sécurité routière. Choisir ses pneus avec soin et les entretenir régulièrement n'est pas une corvée, c'est un acte de responsabilité.
TENSIONS À OUAKAM
Le quartier Cité Avion a connu des tensions samedi soir entre le collectif « Momelou Ouakam » et les forces de l’ordre, lorsque le collectif a organisé une marche pour revendiquer la restitution des terrains militaires aux habitants.
Le quartier Cité Avion à Ouakam a été le théâtre de vives tensions samedi soir entre le collectif « Momelou Ouakam » et les forces de l’ordre. La situation s’est envenimée lorsque le collectif, revendiquant la restitution des terrains occupés par les camps militaires aux habitants de Ouakam, a organisé un point de presse suivi d’une marche qui a dégénéré en affrontements.
Le collectif « Momelou Ouakam » estime que les terrains actuellement occupés par les camps militaires appartiennent historiquement aux habitants de Ouakam. « Nous demandons la restitution de nos terres. Ces camps militaires n’ont plus leur place ici et doivent revenir aux habitants. Le morcellement des terres est un réel problème, Cité Avion n’a pas d’espaces suffisants pour des infrastructures revenant à la commune », a déclaré le porte-parole du collectif lors du point de presse.
Ibrahima Alassane Mbengue, représentant du collectif, a ajouté : « Nous avons constaté que des sociétés privées, en complicité avec des autorités, veulent accaparer nos terres. Ouakam est dans la promiscuité totale. De la cité à Touba Ouakam, il n’y a plus d’espaces. Nous avons besoin de ces terrains pour des infrastructures dans la commune. Nous ne voulons plus que les autorités parlent à notre nom… elles ont montré leurs limites car, elles ne prennent plus en charge les aspirations des populations. »
Après le point de presse, les membres du collectif ont entamé une marche pacifique en direction de la base de la gendarmerie. La marche avait pour but de sensibiliser l’opinion publique et de faire entendre leur voix auprès des autorités concernées.
Toutefois, l’ambiance a rapidement changé lorsque la foule s’est approchée de la base. Selon les témoins, des jets de pierres ont été lancés par certains manifestants en direction des gendarmes, provoquant une riposte des forces de l’ordre qui ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Les affrontements ont donné lieu à des scènes de violence, avec des manifestants brûlant des pneus sur les routes et bloquant la circulation dans le quartier. Selon un bilan provisoire, deux personnes ont été blessées et trois manifestants ont été arrêtés par les forces de l’ordre. La situation reste tendue, avec une forte présence de la gendarmerie dans la zone.
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ENTRE RÉFORMES ET DÉFIS, LA MAGISTRATURE TIRE LA SONNETTE D'ALARME
"Des tribunaux dans des maisons conventionnelles", "des cours suprêmes dans d'anciens musées" : le constat est accablant. L'UMS pointe du doigt le manque criant d'infrastructures adaptées, symbole d'une justice en quête de dignité
L'Union des magistrats du Sénégal (UMS) a donné de la voix lors de son assemblée générale annuelle. Entre compromis et revendications, les magistrats ont dressé un tableau sans concession de l'état de la justice au Sénégal.
L'UMS a surpris en se montrant ouverte à la présence controversée du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature, tout en rappelant que l'indépendance de la justice ne se limite pas à cette seule instance. Cette position contraste avec le cri d'alarme lancé sur les conditions de travail des magistrats.
"Des tribunaux dans des maisons conventionnelles", "des cours suprêmes dans d'anciens musées" : le constat est accablant. L'UMS pointe du doigt le manque criant d'infrastructures adaptées, symbole d'une justice en quête de dignité.
Face à ces défis, le ministère promet un plan quinquennal ambitieux. Modernisation des prisons, formation du personnel, réinsertion des détenus : les chantiers sont nombreux, mais l'UMS reste vigilant.
Les magistrats n'ont pas manqué de saluer le courage du Conseil constitutionnel, qualifié de "dernier rempart" lors de la récente élection présidentielle mouvementée.
JO PARIS 2024, L’AFRIQUE DÉCROCHE 39 MÉDAILLES
Le continent a brillé en natation, en boxe, en gymnastique, en taekwondo, mais surtout en athlétisme, sa chasse gardée, avec le Kenya qui a décroché onze médailles, quatre en or, deux en argent et cinq en bronze.
Dakar, 11 août (APS) – Trente-neuf médailles dont treize en or ont été remportées par les athlètes africains aux Jeux olympiques de Paris 2024, faisant mieux qu’à Tokyo 2020 où 37 breloques avaient été récoltées.
A Paris, l’Afrique n’a pas réussi son pari de franchir, pour la première fois, la barre des 50 médailles, mais la campagne parisienne a été plus prolifique avec 39 médailles dont 13 en or que celle de Tokyo où 37 médailles (11 en or) avaient été obtenues.
Depuis les Jeux de Sydney de 2000, c’est la troisième meilleure participation africaine aux JO.
Les Africains font certes moins qu’à Rio 2016 avec les 45 médailles engrangées dont 11 en or et Pékin 2008, 40 breloques dont 13 en or, mais mieux qu’à Londres 2012 avec ses 34 médailles dont 11 en or, qu’en Athènes 2004 (35, dont 9 en or) et Sydney 2000 (35 dont 9 en or).
Le continent a brillé en natation, en boxe, en gymnastique, en taekwondo, mais surtout en athlétisme, sa chasse gardée, avec le Kenya qui a décroché onze médailles, quatre en or, deux en argent et cinq en bronze.
Beatrice Chebet a obtenu l’or sur 5 000 et 10 000 mètres. Ses compatriotes Faith Kipyegon et Emmanuel Wanyonyi sont aussi médaillés d’or respectivement sur le 1 500 mètres féminin et le 8 00 mètres masculin.
Faith, habituée à être sur la première marche du podium et à régner en reine sur sa discipline a récidivé, comme en 2016 à Rio et en 2020 à Tokyo. Elle a aussi fini à la deuxième place du 5 000 mètre, derrière justement sa compatriote Chebet.
Faith Kipyegon, 30 ans, est aussi championne du monde en titre du 1 500 et 5000 mètres.
Des résultats qui prouvent que le demi-fond et la course de fond sont et restent une affaire du Kenya.
L’Algérie a aussi offert à l’Afrique, deux médailles d’or de plus, exclusivement féminine. La gymnaste de 17 ans, Kaylia Nemour et la boxeuse Imane Khelif ont décroché l’or aux barres asymétriques et à la boxe dans la catégorie des moins de 66 kg. L’Algérie a obtenu une troisième médaille en bronze.
L’Afrique du Sud, l’Ethiopie, l’Egypte et la Tunisie ont eu chacune une médaille d’or. Ces médailles ont été obtenues par la nageuse sud-africaine Tatjana Smith au 100 mètres brasse, l’Ethiopien Tamirat Tola au marathon et l’Egyptien Ahmed ElGendy au pentathlon moderne, et le Tunisien Firas Katoussi au taekwondo dans la catégorie des moins de 80 kg.
L’Afrique du Sud est le deuxième pays qui a le plus récolté de médailles, six dont trois en argent et deux en bronze. Elle est suivie de l’Ethiopie avec quatre dont trois en argent. L’Egypte et la Tunisie totalisent le même nombre de médailles, trois dont un en argent et en bronze, chacune.
Les exploits en or du Botswana, Ouganda, Maroc
Le Botswanais Letsile Tebogo a décroché la première médaille olympique africaine au 200 mètres. Le Botswana est médaillé d’argent au relais 4×400 mètres. L’Ougandais, spécialiste des courses de fond, Joshua Cheptegei est médaillé d’or du 10 000 mètre. Le Marocain Soufiane El-Bakkali a conservé son titre sur le 3 000 mètres steeple.
Les bronzés africains qui entrent dans l’histoire
La Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et la Zambie ont décroché chacun le bronze. L’Ivoirien Cheick Sallah Cissé s’est imposé dans la petite finale devant le Mexicain Carlos Sansores. Il était médaillé d’or aux Jeux de Rio.
Le Cap-verdien Daniel Varela de Pina a gagné la première médaille olympique de l’histoire de son pays à la boxe dans la catégorie des 51 kg. Le boxeur de 27 ans a battu le Zambien Patrick Chienyemba, lors du match pour la troisième place.
Le Zambien Muzala Samukonga a offert à son pays une médaille olympique aux 400 mètres, 28 ans après. La dernière fois que la Zambie a gagné une médaille olympique, le sprinter de 21 ans n’était pas encore né. Il a terminé troisième avec un temps de 43’’74, battant ainsi son record personnel et national.
Le Sénégal qui a pris part à ces Jeux olympiques de Paris 2024 avec 11 athlètes n’a pas obtenu de médailles, mais a amélioré ses performances.
Eliminé en demi-finale du 400 mètres avec un chrono de 44’’94s, Cheikh Tidiane Diouf a battu le record national vieux de 56 ans détenu par Amadou Gakou. Il avait été réalisé au JO de Mexico en 1968. Une performance qui a pris le dessus sur une élimination.
Louis François Mendy, auteur d’une belle performance, lors des séries, a été éliminé en demi-finale du 110 mètres haies. Il a terminé troisième de sa course.