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19 juin 2025
LE TÉMOIN SE DÉMARQUE DE LA JOURNÉE SANS PRESSE
Dans un communiqué, la direction dudit Journal annonce à ses lecteurs et annonceurs que le quotidien ne sera pas disponible dans les kiosques ce mardi, en raison d’un problème d’imprimerie.
Le journal dirigé par Mamadou Oumar Ndiaye ne paraitre pas ce mardi 13 aout. Mais ce n’est guère pour raison de grève. Dans un communiqué, la direction dudit journal annonce à ses lecteurs et annonceurs que le quotidien ne sera pas disponible dans les kiosques ce mardi, en raison d’un problème d’imprimerie.
« La direction du quotidien Le Témoin a l’honneur d’informer ses lecteurs et annonceurs que le journal ne sera pas dans les kiosques ce mardi en raison d’un problème d’imprimerie », indique la note.
La direction a également tenu à préciser « qu’elle se démarque totalement du mouvement de grève lancé par une partie de la presse pour ce jour ».
En effet, dans une note d’information, la principale imprimerie qui tire l’essentiel des quotidiens de la place, a annoncé qu’il n’y aura pas d’impression dans la nuit du lundi au mardi.
JOURNÉE SANS PRESSE, L’UPF SÉNÉGAL MANIFESTE SA SOLIDARITÉ AVEC LE CDEPS
Une concertation sereine est jugée nécessaire pour élaborer des solutions adéquates pour la survie des entreprises de presse et la préservation des emplois dans le secteur, selon l’Union internationale de la presse francophone.
La section sénégalaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF Sénégal) exprime sa solidarité envers le Conseil des éditeurs et patrons de presse (CDEPS) à l’occasion de la Journée sans presse, prévue pour le mardi 13 août 2024.
Conformément à ses statuts, l’UPF Sénégal se positionne en faveur de la protection de la presse. Depuis les années Covid 2020 et 2021, le secteur de la presse traverse des périodes difficiles, marquées par des pertes d’emplois et diverses pressions, a-t-elle rappelé.
Récemment, ajoute-t-elle, une pression fiscale accrue a eu des effets dévastateurs sur les sociétés de presse, notamment à travers des blocages de comptes pour redressement fiscal. De plus, la suspension de certaines conventions avec des sociétés d’État a exacerbé les difficultés des entreprises de presse.
Face à cette situation économique préoccupante, l’UPF Sénégal appelle l'État à ouvrir des discussions avec toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions communes. Une concertation sereine est jugée nécessaire pour élaborer des solutions adéquates pour la survie des entreprises de presse et la préservation des emplois dans le secteur.
RSF APPELLE À LA REPRISE DU DIALOGUE ENTRE AUTORITÉS ET ACTEURS DE LA PRESSE
Sadibou Marong rappelle que RSF a soumis en juin une trentaine de recommandations aux autorités sénégalaises. Parmi celles-ci, il y a la nécessité d’une réforme des aides publiques et un éclaircissement des conditions de production de l’information.
Les tensions entre les médias privés et les nouvelles autorités sénégalaises continuent de s'intensifier. Après une semaine marquée par la suspension de deux médias de référence, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a annoncé l’organisation d’une journée sans presse le 13 août. Cette mesure intervient dans un contexte économique difficile pour la presse locale.
Reporters sans frontières (RSF), dirigée par Sadibou Marong, appelle les différents partis à reprendre le dialogue pour préserver l’un des piliers de la démocratie sénégalaise. Marong souligne que la situation actuelle nécessite des réformes structurelles urgentes pour garantir le droit à l’information et assurer la viabilité du journalisme.
Les difficultés économiques des médias sont exacerbées par la suspension des parutions des quotidiens sportifs Stades et Sunu Lamb depuis une semaine. Le 6 août, la Coordination des associations de la presse (CAP) a dénoncé les "pressions multiformes" des nouvelles autorités, incluant des contrôles fiscaux, des mises en demeure de paiement de redevances et la suspension des paiements des conventions commerciales. Selon les informations recueillies par RSF, au moins sept autres médias privés sont proches de la fermeture.
Face à cette crise, Sadibou Marong rappelle que RSF a soumis en juin une trentaine de recommandations aux autorités sénégalaises. Parmi ces recommandations, il y a la nécessité d’une réforme des aides publiques et un éclaircissement des conditions de production de l’information ainsi que des règles de transparence pour les médias.
La situation des médias au Sénégal est critique. Bien que les difficultés de la presse ne soient pas nouvelles, l’arrivée des nouvelles autorités a exacerbé ces problèmes. Marong note que 26 % des reporters sont sans contrat de travail, les médias font face à des dettes fiscales importantes, et une crise de confiance persiste entre les médias et le public. RSF appelle donc à ce que les autorités veillent à ce que cette crise ne prive pas les Sénégalais d'une presse dynamique. Il est crucial, selon Marong, que l'État et les acteurs des médias collaborent pour trouver des solutions bénéfiques pour le secteur et pour la démocratie.
VIDEO
OUSMANE SONKO À BAMAKO POUR UNE VISITE DE TRAVAIL
Le premier ministre sénégalais a eu un entretien avec le président du Pays. Au sortir de la rencontre, il a dit le message qu’il a délivré à Assimi Goïta et fait une mise au point sur certaines questions.
Le premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu au Mali ce lundi. Il y a eu un entretien avec le président du pays. Au sortir de la rencontre, il a dit le message qu’il a délivré au colonel Assimi Goïta et fait une mise au point sur certaines questions.
«J’ai présenté au président de la République Assimi Goita toutes nos condoléances et remercié le peuple malien pour son accueil. L’entretien a été très instructif, et il nous a permis de passer en revue toutes les questions de l’heure, de discuter de manière ouverte non pas de manière protocolaire ou solennelle, mais en frères.»
Posture du Sénégal
«Nous avons été, alors opposants, les premiers à dénoncer l’embargo qui a été fait sur le Mali par des pays frères et malheureusement par notre propre pays. Je l’avais, au nom de mon parti, dénoncé et je continuerai à le dénoncer. Sous notre régime, ce genre de pratiques ne pourront jamais prospérer et personne ne passera par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ou aucun autre pays frère, encore moins lui imposer des sanctions de cette nature.»
Réponse aux critiques
« Nous sommes tous des pays souverains, nous devons nous respecter dans nos choix souverains et nous respectons le Mali dans ses choix, nous respectons le Burkina dans son choix. Des choix que nous comprenons. Alors qu’est-ce qu’on nous reproche ? D’essayer de réunir la famille. Depuis quand on peut reprocher à un panafricaniste de faire tout pour qu’on reste dans des cadres solides plutôt que de nous diviser. Nous continuerons à travailler, quel que soit l’aboutissement ou le choix qui a été fait. Cela ne changera absolument rien dans nos relations avec chaque pays.»
FLOU AUTOUR DE LA CANDIDATURE DE DOUMBOUYA
La Guinée a dévoilé son projet de Constitution, ce lundi . Publié en ligne par le Conseil national de transition, il marque une étape clé vers un retour à l'ordre constitutionnel.
La Guinée a dévoilé son projet de Constitution, ce lundi .
Publié en ligne par le Conseil national de transition, il marque une étape clé vers un retour à l'ordre constitutionnel.
Ce projet, qui sera soumis à un vote avant la fin de l'année, propose un système législatif bicaméral avec une Assemblée nationale et un Sénat.
Il réaffirme des mesures progressistes de la Constitution de 2020, comme l'interdiction de la peine de mort et des mutilations génitales féminines, ainsi que le droit pour toute personne arrêtée d'être informée des raisons de son arrestation.
Le texte impose également une limite stricte de deux mandats présidentiels de cinq ans chacun.
Cependant, le statut du général Mamady Doumbouya, au pouvoir depuis le coup d'État de 2021, reste flou. Alors que la charte de transition interdit sa candidature aux futures élections, cette interdiction n'apparaît pas dans le projet de constitution, laissant la porte ouverte à sa participation.
DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE, LA SOCIÉTÉ CIVILE APPELLE AU DIALOGUE
"Nous lançons un appel pressant aux entités politiques représentées à l’Assemblée nationale à entreprendre les échanges nécessaires en vue de parvenir aux réformes appropriées permettant d’engager les prochaines élections".
Des leaders de la société civile ont fait face à la presse, ce lundi, pour alerter sur l’imbroglio électoral qui se dessine. Une situation qui découle de la «probabilité de plus en plus affirmée de la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées» provoquée par le bras de fer entre la majorité parlementaire Benno et le nouveau régime.
Ainsi, «considérant que l’article 87 de la Constitution dispose qu’en cas de dissolution, le scrutin a lieu 60 jours au moins et 90 jours au plus après la date de publication du décret de dissolution», Moundiaye Cissé et Cie ont exprimé «leur vive préoccupation relativement au décalage qui existe entre les dispositions du Code électoral et celles prévues par la Constitution» dans ce cas de figure.
Ils ont donné aussi l’exemple des entités politiques et indépendantes dont les candidatures sont astreintes au dépôt de listes de parrainages représentant au moins 0,5% des électeurs. Mais surtout «la fixation du modèle de fiche de collecte des parrainages au plus tard 150 jours avant la date du scrutin» non prévue en cas de dissolution de l’Assemblée.
Pour la réduction du nombre de parrainages requis
Pour sortir de cette impasse électorale, la société civile propose la réduction du nombre de parrainages requis, la simplification du système de collecte et de contrôle des parrainages, la réduction du délai de dépôt des candidatures et l’élargissement de la Commission de contrôle et de validation des parrainages aux personnalités indépendantes.
«En conséquence, tout en exprimant notre disponibilité à faciliter le dialogue entre les parties prenantes au processus électoral, nous lançons un appel pressant aux entités politiques représentées à l’Assemblée nationale à entreprendre les échanges nécessaires en vue de parvenir aux réformes appropriées permettant d’engager les prochaines élections dans la paix et la sérénité», a exhorté la société civile dans une déclaration signée par 16 organisations dont le Cosce, la Raddho, Ong 3D et le Gradec.
L'URGENCE D'UN CONSENSUS SUR LES RÈGLES DU JEU ÉLECTORAL
Parrainages, délais, quitus : autant d'obstacles qui pourraient nuire à la tenue des législatives anticipées. C'est le cri d'alerte lancé ce jour par des organisations de la société civile, qui pointent du doigt les insuffisances du code électoral actuel
À l’approche de possibles élections législatives anticipées au Sénégal, des organisations de la société civile ont exprimé leurs préoccupations concernant les dispositions de la loi électorale, notamment celles régissant le dépôt des parrainages. Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi à Dakar, seize organisations ont appelé les acteurs politiques à œuvrer en faveur d’un consensus pour corriger les manquements identifiés dans le code électoral.
Ces organisations, proposent plusieurs réformes pour simplifier et rendre plus équitable le processus électoral. Elles suggèrent notamment de : Réduire le nombre de parrainages requis pour la candidature, simplifier le système de collecte et de contrôle des parrainages. Permettre aux candidats de présenter le quitus attestant du dépôt de la caution lors du retrait des documents relatifs à la collecte des parrainages.
Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, a souligné l’inadéquation entre les dispositions du code électoral et celles de la Constitution en cas de dissolution de l’Assemblée nationale. Selon l’article 87 de la Constitution, « en cas de dissolution, le scrutin a lieu soixante jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus après la date de publication du décret de dissolution ». M. Cissé a fait remarquer que ces délais seraient insuffisants pour collecter et valider le nombre requis de parrains, ce qui pourrait compromettre la participation de certains candidats aux élections.
« Il est évident que le code électoral n’a pas prévu la gestion des parrainages en cas de dissolution de l’Assemblée nationale », a déclaré Moundiaye Cissé.
L’ONG 3D a également rappelé que, selon la loi électorale, le modèle de fiche de collecte des parrainages doit être fixé au plus tard 150 jours avant la date du scrutin. Les entités politiques et indépendantes doivent, quant à elles, déposer des listes de parrainages représentant au moins 0,5% des électeurs, conformément à l’article L. 149 du code électoral.
Les organisations de la société civile ont ainsi lancé un appel pressant aux entités politiques représentées à l’Assemblée nationale pour entreprendre les échanges nécessaires en vue de réformes appropriées permettant d’engager les prochaines élections dans la paix et la sérénité.
Ndiaga Sylla, un expert électoral présent à la conférence, a souligné l’importance d’automatiser le système d’enregistrement et de collecte des parrainages, citant l’exemple du Mexique dont le système de parrainage est similaire à celui du Sénégal.
« La loi ne prévoit pas le parrainage des élus dans le cadre des élections législatives. De ce point de vue, à l’état actuel du fichier électoral, il va falloir mobiliser 36 000 électeurs, même s’il est possible de réduire le nombre », a précisé Ndiaga Sylla.
LE TAUX DE RÉUSSITE AU BACCALAURÉAT EST DE 50,50 %
La meilleure moyenne du baccalauréat 2024, toutes séries confondues, est de 17.85 sur 20. Elle est obtenue par Mlle Loriane Ingrid Senghor du Lycée d’excellence de Diourbel.
Les résultats du baccalauréat de cette année ne sont pas fameux par rapport à ceux des trois dernières années. L’information est du ministre de l’Enseignement supérieur. Docteur Abdourahmane Diouf, qui faisait face à la presse ce lundi, a révélé que le lycée de Djinaky, dans le département de Bignona, est la meilleure école publique cette année. Le taux de réussite au baccalauréat est de 50,50 %.
Un taux qui place le Sénégal loin de certains pays comme le Bénin et le Maroc. Le nombre de nos bacheliers reste faible. Il est de 78 246. La meilleure moyenne du baccalauréat 2024, toutes séries confondues, est de 17.85 sur 20. Elle est obtenue par Mlle Loriane Ingrid Senghor du Lycée d’excellence de Diourbel.
Le Lycée Limamoulaye a obtenu le plus grand nombre de bacheliers (valeur absolue). Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, «1210 écoles qui ont présenté plus de 100 candidats, l’école Mikado arrive en tête au niveau national, suivie de l’institution Notre Dame et de l’école catholique Notre Dame du Liban.
Le Lycée de Djinaky (Bignona) qui arrive en 7ème position au niveau national est la seule école publique du Top 10. Elle est ainsi la meilleure école publique du baccalauréat 2024 au Sénégal».
LE CORAF OUTILLE DES CHERCHEURS DANS LA GESTION DES DONNÉES AGRICOLES EN AFRIQUE
La collecte et l'utilisation efficace des données sont essentielles pour élaborer des politiques publiques fondées sur des informations fiables et éviter la répétition des erreurs.
Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara) ont procédé ce lundi matin au lancement d’un atelier de formation en suivi-évaluation et gestion des bases de données à l’endroits des chercheurs.
Cette formation qui va se dérouler du 12 au 17 août, vise à renforcer la capacité des participants, venus d’Afrique de l’ouest et du centre, à “utiliser efficacement les plateformes numériques” pour la collecte, l’analyse et l’application des données dans le secteur agricole.
Anselme Vodounhessi, formateur et représentant du directeur exécutif du Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA), a souligné l'importance des objectifs agricoles de l'Agenda 2063, notamment ceux formulés dans la déclaration de Malabo de 2014. Selon Vodounhessi, les principaux défis actuels résident dans le manque de connaissance des indicateurs parmi les chercheurs et le manque de ressources pour la collecte de données.
A l’en croire, le processus post-Malabo a intensifié ces défis, car les pays doivent désormais répondre à un éventail plus large d'indicateurs sans les infrastructures nécessaires pour collecter et analyser ces données efficacement.
Pour remédier à ces difficultés, M. Vodounhessi a évoqué le programme CADAP-SP4, une initiative visant à renforcer les capacités des institutions de recherche africaines en matière de collecte et de gestion des données agricoles. Ce programme, explique-t-il, inclut des formations sur des outils de suivi et d'évaluation, tels que le système MEL, qui facilite la planification, la budgétisation, et le rapportage conjoint entre les pays.
“Le renforcement des compétences des chercheurs est également crucial, car l'Afrique manque encore de chercheurs par rapport aux standards internationaux”, a -t-il déploré.
De son côté, Emmanuel Njukwe, directeur de la recherche et de l'innovation au Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF), a mis en avant l'importance de l'harmonisation des systèmes de collecte des données. Il a expliqué que le CORAF organise des formations pour améliorer la gestion des connaissances et rendre les données collectées accessibles et utilisables pour la prise de décision.
Il a également abordé les défis liés à la réticence au partage des données et aux infrastructures inadéquates, soulignant que “l'évolution technologique nécessite une mise à jour des outils et des méthodes de collecte”
Les deux experts s'accordent sur le fait que la collecte et l'utilisation efficace des données sont essentielles pour élaborer des politiques publiques agricoles basées sur des informations fiables. Selon eux, le partage des données et l'appropriation des outils modernes par les chercheurs et les décideurs sont cruciaux pour éviter la répétition des erreurs et optimiser les investissements en agriculture.
LE PRÉSIDENT TINUBU INVITÉ À AMÉLIORER SA GOUVERNANCE
Le Congrès du travail du Nigéria (NLC) a exhorté le président nigérian, Bola Tinubu à cesser les accusations gratuites, à revenir sur ses politiques qui ont causé des difficultés aux Nigérians et à s’engager dans un dialogue constructif
Le Congrès du travail du Nigéria (NLC) a exhorté le président nigérian, Bola Tinubu à cesser les accusations gratuites, à revenir sur ses politiques qui ont causé des difficultés aux Nigérians et à s’engager dans un dialogue constructif avec les parties prenantes concernées.
Selon un communiqué publié à l’issue de la réunion d’urgence du Conseil exécutif national (NEC) du NLC, qui s’est tenue le week-end dernier, depuis que le président Tinubu a pris les rênes du pouvoir, il s’est livré au harcèlement et à l’intimidation des dirigeants syndicaux et que la récente invasion de son siège visait à provoquer le mouvement syndical.
Le président du NLC, Joe Ajaero a réaffirmé l’engagement du Congrès à défendre les droits et le bien-être des travailleurs nigérians. Il a affirmé qu’il n’hésiterait pas à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité et leur bien-être.
« Le Conseil exécutif national (NEC) du Congrès du travail du Nigéria (NLC) a convoqué une réunion d’urgence le samedi 10 août 2024 pour faire face à l’invasion du siège national du NLC par les apparatchiks de la sécurité du gouvernement fédéral », lit le communiqué.
Le raid du secrétariat national, immédiatement après la tenue de la réunion d’urgence du NEC du 7 août pour discuter du bien-être des travailleurs et des Nigérians au milieu des manifestations contre la mauvaise gouvernance dans laquelle des décisions de grande portée ont été prises, a été considéré comme profondément inquiétant.
« Cette action sans précédent du gouvernement a soulevé de graves préoccupations concernant la sécurité des travailleurs nigérians ainsi que la protection des droits syndicaux tels que consacrés par les conventions 87 et 98 de l’OIT, et par la Constitution de la République fédérale du Nigeria », conclut le NLC.