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19 juin 2025
LE GRAND CHAMBOULEMENT
Et bien, hier, vendredi 9 août 2024, à l’issue du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a procédé à un vaste chamboulement dans le secteur de la justice
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé hier, vendredi 9 août 2024, la première réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) sous son magistère. A l’issue de cette rencontre, il a opéré un vaste chamboulement dans les différentes juridictions. Ainsi, au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck sont affectés à Tambacounda. Quant à Amady Diouf et Ibrahima Bakhoum, ils ont quitté les juridictions de jugement pour rejoindre l’administration centrale.
Le Premier ministre Ousmane Sonko avait promis un coup de balai dans la magistrature. Et bien, hier, vendredi 9 août 2024, à l’issue du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a procédé à un vaste chamboulement dans le secteur de la justice.
Il ressort de cette première réunion du CSM sous son magistère que Mamadou Diouf occupe désormais le poste de président du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Ibrahima Ndoye, précédemment Avocat général près la Cour d’Appel de Dakar est nommé Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Il remplace à ce poste Abdou Karim Diop nommé Avocat général près la Cour d’Appel de Tambacounda.
Abdoulaye Ba, précédemment président de Chambre de la Cour d’Appel de Thiès, est nommé Premier président de la Cour d’Appel de Dakar. Il remplace à ce poste Amady Diouf affecté à l’administration centrale du ministère de la Justice. Aussi, Souleymane Téliko, précédemment en position de disponibilité, est affecté à l’administration centrale du ministère de la Justice.
Mbacké Fall qui était jusque-là Premier avocat général près la Cour suprême, est nommé Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar, succédant ainsi à Ibrahima Bakhoum affecté à l’administration centrale du ministère de la Justice.
MAHAMADOU MANSOUR MBAYE REMPLACE CIRE ALY BA A LA PRESIDENCE DE LA COUR SUPREME
Parmi les décisions majeures prises à l’issue du Conseil supérieur de la magistrature, il y a également la nomination de Mamadou Seck, précédemment Juge au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar (il était juge du 2e cabinet d’instruction) comme avocat général près la Cour d’Appel de Tambacounda. Mahamadou Mansour Mbaye, précédemment Procureur général près la Cour suprême, est désigné Président de cette Juridiction suprême, succédant ainsi à Ciré Aly Ba.
Seynabou Ndiaye Diakhaté précédemment Conseiller à la Cour suprême est nommée Premier avocat général près la Cour suprême. Jean Louis Paul Toupane, Président de Chambre à la Cour suprême, est nommé Procureur général près ladite Cour. Bara Guèye, précédemment Avocat général près la Cour suprême, est nommé Premier Avocat général près ladite Cour. Mouhamadou Moustapha Sèye, précédemment Avocat général près la Cour d’Appel de Dakar, est nommé Avocat général près la Cour suprême.
LE PRESIDENT DU TRIBUNAL D’INSTANCE DE DAKAR, OUSMANE RACINE THIONE PROMU A MBOUR ET LE DOYEN DES JUGES OUMAR MAHAM DIALLO AFFECTE A TAMBA
Oumar Maham Diallo, qui était jusque-là Doyen des Juges d’instruction au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, est désormais Président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda. Ousmane Racine Thione, précédemment Président du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, est nommé Président du Tribunal de grande instance de Mbour.
En ce qui concerne le Pool judiciaire financier, El Hadj Alioune Abdoulaye Sylla, précédemment Avocat général près la Cour suprême, est nommé Procureur de la République financier.
Il faut dire que le Premier ministre, Ousmane Sonko, lors de la Journée de nettoiement, en juin dernier, s’en était pris aux magistrats en place, avec lesquels il a eu maille à partir pendant trois ans. «Je vous promets que, lorsque nous aurons fini de balayer, vous verrez réellement qui a fait quoi. Si c’est moi, Ousmane Sonko, qui ait fait quelque chose, vous le saurez. Si c’est quelqu’un d’autre, vous le saurez également. Mais avant de pouvoir faire cela, il nous faut absolument balayer les institutions. Nous allons d’abord balayer la Justice, car il me semble très difficile de laisser les mêmes personnes, qui ont provoqué tout cela, continuer à agir comme avant», avait dit Sonko. Auparavant, devant encore ses militants au Grand Théâtre, il avait dit : «Une fois qu’on aura fini de donner un coup de balai (dans la justice) et qu’on aura nommé des magistrats honnêtes, on fera ce qu’il faut avec les dossiers des gens qui ont détourné l'argent du pays». Va-t-on alors vers des convocations et des arrestations après les audits et rapports des corps de contrôle ? L’avenir nous le dira.
DES AMELIORATIONS DANS LA DISTRIBUTION DES INTRANTS
Selon le porte-parole du Conseil national de concertation des ruraux (Cncr) Sidy Ba, des intrants de qualité, en quantité suffisante et vendus à des prix abordables, ont été mis à la disposition des commissions de vente
Cette année, les organisations paysannes notent des améliorations dans la mise en place et la distribution des engrains et semences pour la campagne agricole. Selon le porte-parole du Conseil national de concertation des ruraux (Cncr) Sidy Ba, des intrants de qualité, en quantité suffisante et vendus à des prix abordables, ont été mis à la disposition des commissions de vente.
«Cette année, on a noté une large amélioration du point de vue de la qualité des semences mises à la disposition des commissions de vente des intrants et en quantité relativement suffisante surtout pour les engrais sur toutes formules confondues ». Ces propos sont du porte-parole du Conseil national de concertation des ruraux (Cncr) Sidy Ba qui faisait le point de la campagne de mise en place et de distribution des intrants.
Selon Sidy Ba, même des engrais organiques sont mis à la disposition des commissions à des prix vraiment abordables. « On était inquiet un peu parce qu’avec le nouveau régime, on disait que ça allait connaitre quelques couacs, mais ils ont su juguler ça à temps. Dès le mois de mai, une bonne partie des intrants était déjà en place. Les représentants au niveau de toutes les commissions de la région de Kaolack m’ont dit que cette année, ils ont connu moins de problèmes et de tiraillements avec les opérateurs privés stockeurs et semenciers », se réjouit-t-il.
Il trouve que ces améliorations notées sont dues à la bonne préparation de la campagne agricole par les nouvelles autorités qui ont impliqué dès le départ les organisations paysannes. « L’Etat a impliqué le Cncr dès le départ pour le choix des opérateurs et des fournisseurs d’intrants. Et là, les gens qui étaient choisis ont respecté leurs engagements vis-à-vis de l’Etat. Il peut y avoir des endroits où les choses ne marchent pas, mais cela concerne une infime minorité. Disons que cette année, on a reçu moins de 10% de récriminations par rapport au passé », a souligné M Ba.
En ce qui concerne la campagne hivernale proprement dite, il informe que pratiquement les délais sont bons et toutes les spéculations qu’on avait l’habitude de semer sont déjà sur terre et ont commencé à se développer. Sur le plan phyto sanitaire, l’apparition de quelques sautereaux locaux au niveau de certaines parcelles a été signalée, mais qui n’a pas vraiment duré. Une bonne répartition des pluies dans le temps et dans l’espace a été constatée également. « Présentement, les choses se déroulent correctement. Si elles continuent comme ça, les plantes pourront se développer correctement», espère-t-il.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, L'As, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Libération, L'Observateur, EnQuête
Baadoolo - Entre le four et le frigo
Ay waay Diomaye et Sonko ! Qui va dormir avec ces magistrats ? Kou sagna arrêter Cheikh Béthio Thioune moom faalewoul ken ! Ce n’est plus qu’une question de jours pour les auditions, après les audits. L’Apr flaire une «chasse aux sorcières». Le marché du charlatanisme va marcher. Sonko a donc choisi les «vrais magistrats» qu’il avait annoncés. Où sont les faux ? Certains sont envoyés au four de Tamba pour avoir donné Sweet aux affaires opposant le leader de Pastef à Adji Sarr et Mame Mbaye Niang. C’est une suite sans beauté nak. D’autres sont mis au frigo.
Après la réunion du Bureau de l’Assemblée La session extraordinaire s’ouvre mardi
Le Président de la République n’a pas réagi à la lettre du Président Amadou Mame Diop pour son avis sur la proposition de loi portant mise à jour du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’est ce qui expliquait la convocation du bureau ce vendredi. A l’issue de cette réunion, Bés a appris qu’il a été retenu l’ouverture de la session extraordinaire mardi prochain. Comme le dispose l’article 60 du Règlement intérieur qui dispose que passé le délai de 10 jours imparti au chef de l’Etat, la procédure suit son cours.
Découverte de 14 squelettes humains dans une pirogue La marine dominicaine dévoile l’identité des deux Sénégalais
Suite à la découverte de 14 squelettes humains retrouvés dans une pirogue, la marine de la République dominicaine a identifié cinq documents d’identification appartenant à des Sénégalais et Mauritaniens. Parmi les documents retrouvés, une carte d’identité de la République du Sénégal au nom de Sidane Wade, un jeune né le 10 octobre 2000 à Mbane (département de Dagana) et un autre correspond à Yankhoba Tall, né le 31 mai 1991 à Pikine, taille 1,80m, centre d’enregistrement Mauritanie et domicilié à Malika. Les restes humains et les documents ont été transférés à l’Institut national des sciences médico-légales pour analyse et éventuelle identification.
Visite à Thiaroye et au quai de pêche de Hann - Dr Fatou Diouf promet d’accompagner les femmes transformatrices
La ministre de la Pêche a effectué une visite, mardi, au quai de Hann et à Thiaroye-sur-mer pour s’enquérir de la situation des pécheurs et des femmes transformatrices. Dr Fatou Diouf a profité de cette occasion pour voir l’évolution des travaux du complexe frigorifique de Hann qui sera inauguré dans les prochains mois. Elle a également constaté les différents problèmes auxquels les acteurs du secteur sont confrontés. «Les travaux sont achevés à presque 97%. Nous sommes venue aussi, en tant que femme, encourager les transformatrices. Et vous avez vu avec nous, lors de la visite guidée, qu’il y a des problèmes de canalisations et autres, et nous allons trouver des solutions pour ce qui est du ressort de notre département», a affirmé le ministre de la Pêche. Qui ajoute que l’administration va les accompagner, soulignant que les acteurs sont également au premier plan.
Disparition de Billo Bah et Foniké Mengue en Guinée Des organisations de la société civile veulent une preuve de vie
Tournons la page Sénégal (Tlp/Sénégal) a organisé un point de presse, ce vendredi, pour apporter son soutien aux deux activistes guinéens Oumar Sylla, connu sous le nom de Foniké Mengué, et Mamadou Billo Bah. Ces deux responsables du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) ont été arrêtés le 9 juillet dernier par les forces de l’ordre guinéennes et, depuis cette date aucune nouvelle les concernant n’a fait état de leur lieu de détention et leur état de santé. Prenant la parole à cette occasion, Alpha Bayo, membre de la société civile guinéenne est revenu sur les circonstances de leur arrestation. Tlp demande aux autorités guinéennes de fournir une preuve de vie de ces deux activistes et interpelle la Cedeao, la Commission des droits de l’homme de l’Union africaine, ainsi que l’ensemble de la communauté internationale.
Négociations à Sabodala gold operations Désaccord entre la direction et les délégués
La rencontre entre les délégués du personnel, la direction générale de la société Sabodala gold operations (Sgo) et le ministère du Travail s’est soldée par un échec. «Malgré les concessions importantes que nous avons faites, aucun accord n’a pu être trouvé. En effet, les solutions qui ont été proposées ne préservant pas les intérêts fondamentaux des travailleurs, nous n’avons eu d’autres choix que de demander à l’autorité de constater le désaccord», indique dans un communiqué, le collège des délégués du personnel. Qui rappelle que l’ensemble des acteurs avait décidé de poursuivre les discussions, suite à la suspension du mot d’ordre de grève. Toutefois, ajoute le collège des délégués, «nous réitérons aux acteurs notre disponibilité à participer à toute discussion constructive, dénuée de tout préjugé et permettant d’aboutir à un accord qui sauvegarde les intérêts de nos mandats». Ils demandent à leurs camarades de «rester mobilisés et engagés derrière le collège pour le respect de leurs droits».
LA KÉNYANE CHEBET DOUBLE MÉDAILLÉE OLYMPIQUE SUR 10 000 ET 5 000 MÉTRES
La spécialiste de course de fond est arrivée première de la finale du 10 000 m avec un chrono de 30’43’’25, devant l’Italienne Nadia Battocletti (30’43’35) et Sifan Hassan (30’44’’12).
Dakar, 9 août (APS) – L’athlète kényane Beatrice Chebet a été sacrée championne, vendredi, sur 10 000 mètres, aux Jeux olympiques de Paris, dérochant sa deuxième médaille d’or de la compétition, après le 5 000 mètres.
La spécialiste de course de fond, Chebet est arrivée première de la finale du 10 000 mètres avec un chrono de 30’43’’25, devant l’Italienne Nadia Battocletti (30’43’35) et Sifan Hassan (30’44’’12).
Beatrice Chebet est détentrice du record du monde sur 10 000 mètres. Elle est aussi sacrée championne olympique au 5 000 mètres.
L’UEMOA SALUE LES PERFORMANCES DU BURKINA FASO
"Pour chacune des composantes de la revue sur les réformes politiques, les programmes et les projets, le gouvernement burkinabè a réalisé un taux global d’exécution de plus de 80%, pour un seuil de performance fixé à 70%"
Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop, s’est réjoui, mardi, en marge d’une audience avec le chef du gouvernement burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambéla, des réalisations du Burkina Faso en matière de transposition et d’application des textes communautaires.
«Pour chacune des composantes de la revue sur les réformes politiques, les programmes et les projets, le gouvernement burkinabè a réalisé un taux global d’exécution de plus de 80%, pour un seuil de performance fixé à 70%», a précisé le président de la Commission lors d’un point de presse soulignant que le Burkina Faso avait toujours respecté « ses engagements au niveau communautaire ».
Avec un taux d’exécution dépassant 86%les performances de Ouagadougou ont été jugées très satisfaisantes.
Selon un communiqué de l’UEMOA rendu public, Abdoulaye Diop a également salué cette performance réaffirmant la solidarité de l’Union avec «le gouvernement et le peuple burkinabè dans la lutte contre le terrorisme et les trafics de tous genres auxquels le pays est confronté depuis plusieurs années».
« En général, la situation économique de notre Union est satisfaisante. Nous sommes résilients et dynamiques, avec une prévision de croissance de 6 à 7%. L’économie du Burkina Faso se montre également robuste, affichant une résilience notable malgré le contexte, et une dynamique en évolution», a-t-il assuré.
LE GOUVERNEMENT SEMBLE PRIVILÉGIER LA CHASSE AUX SORCIÈRES, ALERTE L'APR
Le Secrétariat Exécutif National de l’alliance pour la république APR a exprimé, vendredi, son inquiétude quant à l’utilisation des audits comme outils de règlement de comptes, remettant en question l’objectivité et l’équité des enquêtes.
Le Secrétariat Exécutif National de l’alliance pour la république APR a exprimé, vendredi, son inquiétude quant à l’utilisation des audits comme outils de règlement de comptes, remettant en question l’objectivité et l’équité des enquêtes.
« L’Alliance Pour la République dénonce également les menaces qui pèsent sur la justice, avec des tentatives de manipulation des nominations et de l’administration judiciaire, sous couvert de reddition des comptes. Le Secrétariat Exécutif National exprime une inquiétude particulière concernant l’utilisation des audits comme outils de règlement de comptes, remettant en question l’objectivité et l’équité des enquêtes », a-t-elle déclaré dans le document parcouru par Walfnet.
Respect des procédures établies, plutôt qu’à une instrumentalisation politique
Abdou Mbow et compagnie mettent également en garde le régime de Bassirou Diomaye Faye « contre une justice vindicative et la mise en place d’une politique de répression des opposants, en lieu et place de solutions concrètes pour les jeunes Sénégalais en détresse, le gouvernement semble privilégier la chasse aux sorcières comme stratégie électorale ».
L’APR appelle à cet effet à une reddition des comptes conforme à la « loi et au respect des procédures établies, plutôt qu’à une instrumentalisation politique ».
Précipiter le Sénégal vers une régression démocratique et des tensions sociales
Par ailleurs l’APR qualifie les récentes nominations, de « populistes et opportunistes, récompensent des pratiques douteuses et des relations malsaines », non sans souligner « l’incohérence et la méconnaissance manifeste dans les discours de l’actuelle administration, notamment la critique constante d’Ousmane SONKO, et la gestion préoccupante des questions religieuses et sociales ».
L’Alliance pour la République appelle en outre « tous les militants, démocrates et républicains à rester vigilants face à ce mode de gouvernance, qui pourrait précipiter le Sénégal vers une régression démocratique et des tensions sociales accrues ».
L'APR REDOUTE UNE PURGE POLITIQUE
Dans une déclaration au vitriol, le parti d'opposition pointe une instrumentalisation de la justice à des fins de règlement de comptes. Ils accusent les gouvernants d'avoir choisi la chasse aux sorcières pour espérer gagner les prochaines législatives
L'heure est grave pour la démocratie sénégalaise, à en croire la déclaration de l'Alliance Pour la République (APR) publiée ci-dessous. Le parti d'opposition y dresse un réquisitoire implacable contre les premières actions du nouveau pouvoir, accusé de préparer "la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire du Sénégal" sous couvert de reddition des comptes. Entre "nominations populistes de bas étage", atteintes au "vivre-ensemble", et surtout tentative "d'instrumentalisation de la justice", le parti de l'ex-président Macky Sall voit se profiler le spectre d'une "justice vengeresse des vainqueurs", dont l'unique objectif serait "la neutralisation des adversaires".
"Les indices graves et concordants de la prochaine chasse aux sorcières
Oui à la reddition des comptes. Non au règlement de comptes.
Certains de nos compatriotes attendent de bonne foi le « Projet » et ne réalisent pas qu'il est déjà en exécution avancée, sans besoin d'être déclamé, ni devant l'Assemblée nationale, ni ailleurs. Pour l'Alliance Pour la République, il se résument en trois axes principaux déjà fortement engagés :
- Les nominations populistes de bas étage dont le niveau fait frémir chaque mercredi et qui récompensent les liaisons dangereuses et basses, les turpitudes de naguère,
• La fragilisation de l'unité des Sénégalais, ou l'insouciance et l'irresponsabilité prévalent devant la juste prise en compte de ce patrimoine qui sous-tend notre vivre-ensemble.
- La tentation d'instrumentalisation de la justice, la diabolisation du pouvoir sortant, de l'opposition et de la presse en perspective des élections législatives.
Manifestement, dans ce scénario morbide, Ousmane Sonko qui se prévaut d'une érudition sur tout, fait tout : le président de la République Bassirou Diomaye Faye, fait le reste.
Pour l'Alliance Pour la République, il n'est pas des lors étonnant, que l'inflation verbale serve d'alibi à l'inaction. On pourrait leur rappeler l'urgence pour ces jeunes gens qui ont « cru » au Projet et qui meurent noyés tous les jours dans l'Atlantique. Ousmane Sonko qui leur avait fait miroiter un réglement prioritaire de leur situation se contente de répéter après chaque drame, qu'ils doivent rester au pays, sans dire qu'elle est la politique envisagée pour les intégrer dans la société du travail.
En vérité, l'analyse du discours des tenants actuels du pouvoir, notamment ceux d’Ousmane Sonko montre que celui-ci s'en prend régulièrement et de manière provocante à tel ou tel aspect de la vie des Sénégalais. Récemment, c'est le port du voile sur lequel il se pose en défenseur rigoureux d'un certain Islam, ce qui est à l'opposé de sa position mitigée, molle et légère, il y a quelques mois devant Mélenchon.
L'Alliance Pour la République tient à rappeler avec solennité que le vivre-ensemble et le dialogue inter religieux font la fierté des Sénégalais et constituent leur identité distinctive. Ils sont en parfaite harmonie avec la démocratie qui rencontre l'adhésion totale de nos compatriotes. Les Sénégalais, qui ont choisi la démocratie s'opposeront de toutes leurs forces à toute dérive dictatoriale ou totalitaire et mettront toute leur énergie pour préserver notre République et son tissu social.
Sur la reddition des comptes promise, des indices graves et concordants annoncent la préparation de la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire du Sénégal.
En effet, il y a quelques mois sur le parvis du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a, après avoir ouvertement accusé certains magistrats dont Monsieur Badio Camara, président du Conseil constitutionnel de corrompus, déclaré qu'il va balayer la magistrature et mettre des magistrats qui vont faire le travail pour la reddition des comptes, comme si ceux qui sont en fonction étaient incapables de le faire.
Quelques jours plus tard, au cours de son interview marquant ses 100 jours de pouvoir, le président s'est laissé aller à des confidences heurtant la tradition républicaine sur la préparation du prochain Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) devant aboutir à un chamboulement de la magistrature. Il dit avoir fait faire des enquêtes sur les magistrats devant être nommés et qu'il planche avec son Premier ministre, qui n'est pas membre du CSM et qui ne contresigne pas les décrets de nomination des magistrats en CSM sur les propositions faites par le ministre de la Justice.
Depuis l'indépendance, on n'a jamais vu ou entendu une telle hérésie et des propos aussi épouvantables qui pourraient conduire à un processus brutal de mise en péril d'un socle majeur de notre République, la Justice. Ces propos préoccupants et la démarche qui l'accompagne ne manqueront pas d'inquiéter les démocrates et républicains du pays qui avaient pensé que ces pratiques d'un autre âge étaient définitivement jetées par-dessus bord.
Il est tout de même surprenant de voir procéder à des enquêtes pour nommer aux fonctions dans un corps dont les dossiers des membres sont tenus à la Direction des Services judiciaires (DSJ). Au surplus, un rapport circonstancié est produit sur chaque proposition faite lors de la réunion solennelle par un membre du CSM.
Donc, sur quoi enquêter si ce n'est pour choisir des magistrats dévoués et installer une justice politique au Sénégal ?
Il est alors aisé de comprendre que, quand le président de la République s'occupe avec autant d'attention jusqu'au détail de la nomination des magistrats, on ne peut envisager, un seul instant, qu'il quitte la tête du Conseil Supérieur de la Magistrature.
En vérité, pour déclencher le règlement de comptes, des audits sont lancés tous azimuts. Comme les rapports de la Cour des comptes se concluant par l'ouverture d'informations judiciaires sont rares (rapport sur le Covid), les tenants du pouvoir ont décidé de commanditer des rapports express de l'Inspection générale d'Etat (IGE) et des rapports d'inspection intere de certaines administrations pour incriminer des ministres et DG sortants.
Or, une reddition des comptes objective et équitable doit se fonder exclusivement sur des rapports des corps de contrôle, mais non sur des audits orientés pour traquer des opposants.
L'exercice de reddition des comptes consiste simplement à rendre compte selon des modalités définies par la loi. Celles-ci ont été améliorées sous la présidence de Macky Sall qui a fait adopter le Code de transparence budgétaire, instituer l'OFNAC, le pool judiciaire et financier et renforcer les moyens juridiques et logistiques de la Cour des comptes.
Pour l'Alliance Pour la République et conformément aux dispositions légales, dans le cadre d'une reddition des comptes sans préméditation de nuire, il convient de distinguer entre les manquements qui sont de simples fautes de gestion et ceux susceptibles d'être qualifiés d'infractions. Ainsi, pour les premiers, des explications peuvent être demandées aux gestionnaires, des pièces justificatives exigées, de même que des sanctions non pénales peuvent être infligées par la Cour des comptes.
Les concernés ou « épinglés », même attraits devant la justice, divers modes de règlement, peuvent être mis en œuvre y compris l'emprisonnement. Eux. ils proclament avoir choisi la judiciarisation, la pénalisation, la prison, ainsi que l'annoncent les médias avec la réfection de cellules à la prison de Rebeuss.
Une justice vengeresse des vainqueurs et la neutralisation des adversaires
Comme on le voit déjà avec les incarcérations de nos camarades sur la base d'infractions passéistes (Bah Diakhate, Amath Suzanne Camara), avec les nominations à l'issue de la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature, la justice sous Sonko et Diomaye, est en train de devenir une justice vengeresse des vainqueurs avec le déclenchement, dans les jours et semaines à venir, d'une vaste entreprise de règlement de comptes sur fond de soi-disant reddition des comptes et d'auto-blanchiment par l'effacement de condamnations prononcées par les juridictions.
Au total, faute de répondre à la demande sociale des Sénégalais et de donner satisfaction à des millions de jeunes désespérés qui risquent leur vie en prenant la mer, les gouvernants ont choisi la chasse aux sorcières pour espérer gagner les prochaines élections législatives et continuer leur gouvernance calamiteuse pour le pays.
L'Alliance Pour la République prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale que la justice sera une arme de distraction et de destruction massive contre l'opposition pour l'intimider, la museler, et la neutraliser. Ce qui va entrainer inéluctablement des tensions sociales.
L'Alliance Pour la République appelle les militants et responsables aux côtés de ceux de BBY et de tous les démocrates et républicains à rester vigilants et à faire face à ce mode de gouvernance disruptif, qui bégaie dangereusement entre régression démocratique, totalitarisme et tatonnement économique.
Faire face pour éviter au Sénégal de jouer son destin au bord du gouffre, c'est barrer la route aux fossoyeurs des libertés, de la démocratie et de l'État de droit."
JO 2024, L’ESPAGNE S’OFFRE LA MÉDAILLE D’OR EN FOOTBALL
La Roja décroche ainsi son deuxième titre olympique en football, après celui de 1992 à Barcelone.
Dakar, 9 août (APS) – L’Espagne a battu la France en finale du tournoi masculin de football des Jeux olympiques de Paris 2024 sur le score de 5 buts à 3 et décroche sa deuxième médaille d’or dans la discipline après celle remportée aux JO de Barcelone, en 1992.
L’affiche de la finale du tournoi masculin de football aux JO de Paris entre l’Espagne et la France a tenu toutes ses promesses.
Jouant devant leur public, les Français ont ouvert le score dès la 11e mn sur un but de Enzo Millot. Ne laissant pas la place au doute, les Espagnols égalisent grâce à Fermin Lopez moins de 8 mn après le but français.
Le joueur du FC Barcelone (Espagne) va profiter d’une erreur de défense des Français pour doubler la mise à la 25e mn, avant que son coéquipier Alex Baena ne vienne aggraver la marque à la 28e mn portant le score à 3-1.
La Roja va partir à la pause avec cet avantage malgré une forte pression des Bleus pour revenir au score.
Maghnes Akliouche va redonner espoir à la France en réduisant le score à 11 mn de la fin du temps réglementaire. Mateta va égaliser à la 90e mn sur pénalty permettant ainsi aux joueurs de Thierry Henry de jouer des prolongations inespérées.
La prolongation va profiter aux Espagnols qui vont inscrire deux autres buts à la 100e et 120e par Sergio Camello.
L’Espagne décroche ainsi son deuxième titre olympique en football, après celui de 1992 à Barcelone. L’équipe espagnole réalise ainsi un doublé Coupe d’Europe et JO. La France décroche sa première médaille olympique dans la discipline depuis 40 ans.
Le Maroc a remporté, jeudi, la troisième place du tournoi, en battant 6-0, l’Egypte. Le Marocain Soufiane Rahimi auteur de huit buts est le meilleur buteur du tournoi.