Rufisque réclame son préfet et manifeste sa colère.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 9 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'As, EnQuête, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Libération, L'Observateur
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CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 9 AOUT 2024
Baadoolo - Génosuicide !
C’est comme si l’on avait atteint notre degré d’indignation. On a capitulé devant l’ennemi émigration irrégulière. De toute façon elle n’est plus clandestine. Les Parents ne sont plus ce paravent et arment leurs enfants. Les gouvernants désarment leur jeunesse de tout espoir. On ne s’en émeut plus. Qui peut nous dire combien sont morts ? Combien ont disparu ? Le bilan et l’ampleur ne sont pas loin de celui d’un génocide. Même si certains pensent encore que c’est un suicide. Disons, c’est un géno(sui)cide.
Amadou Ba reçu par l’archevêque de Dakar «Le débat sur le voile est à éviter»
L’ancien Premier ministre a rendu une «visite de courtoisie», ce jeudi, à Monseigneur Benjamin Ndiaye. Au terme de leur entrevue, le candidat arrivé 2e à la dernière Présidentielle a déclaré que son déplacement chez Mgr Benjamin Ndiaye s’inscrit dans la série de visites qu’il effectue dans les foyers religieux. «Je suis venu chez l’archevêque pour solliciter des prières, cela fait longtemps qu’on ne s’est pas vu... On a échangé, il m’a prodigué des conseils, il a prié pour moi et pour le Sénégal», a-t-il indiqué. Cette visite intervient aussi dans un contexte de polémique sur le voile dans les écoles chrétiennes. L’ancien Premier ministre n’a pas souhaité trop s’épancher sur le sujet. Pour lui, «c’est un débat qu’il faut éviter», rappelant que le Sénégal est un pays laïc et les écoles sont tous régies par des règlements dans le respect des lois de la République. Sur la politique, le promoteur de Nouvelle responsabilité a indiqué qu’il est en discussion avec beaucoup de leaders sur la date pour communiquer. Le locataire de la résidence Les Badamiers a salué ce déplacement de Amadou Ba. Mercredi, l’ancien Pm de Macky Sall avait reçu la visite du khalife de Darou Mousty, Serigne Bassirou Anta Niang à son domicile aux Almadies.
Le Premier ministre aux transporteurs «Nous n’exerçons pas des pressions, il faut de la fermeté»
Le ministre des Infrastructures et des transports terrestres et aériens et celui de l’Intérieur avaient annoncé la couleur sur les mesures à prendre contre les accidents de la route. Le Premier ministre les a confirmés, ce jeudi, lors du Conseil interministériel consacrés à la problématique. «Il est clair qu’un véhicule de 30, voire 40 ans, doit être retiré de la circulation. La plupart de ces véhicules ont suivi des visites techniques, mais nous savons tous qu’elles ne sont pas très approfondies», a dit Ousmane Sonko. Il ajoute que l’autre facteur sur lequel il a échangé avec le ministre de l’Intérieur, est la corruption qui, selon lui, fait partie des causes des accidents récurrents. Les transporteurs n’ont pas apprécié le ton du ministre El Malick Ndiaye et le Pm semble vouloir apaiser les esprits. «Il y a beaucoup de chose à revoir. La gouvernance du transport est un domaine qu’il faut prendre au sérieux. Certains pensent que nous faisons des pressions sur les transporteurs, mais je tiens à vous rassurer que ce n’est pas le cas. Cependant, nous devons admettre que la gestion du transport requiert de la fermeté», a-t-il dit.
Procès pour diffamation - Mansour Faye perd devant Mimi Touré
L’affaire de diffamation opposant Aminata Touré à Mansour Faye a été vidée, ce jeudi, par le tribunal correctionnel de Dakar. Mimi Touré a été relaxée pour «sa bonne foi», tandis que Mansour Faye, qui avait saisi la justice, est condamné aux dépens. L’ancienne Première ministre, reprenant le rapport de la Cour des comptes, avait dénoncé «la mauvaise gestion» ainsi que des «malversations» sur les 1 000 milliards de francs que les Sénégalais avaient mobilisés à cette époque. Et elle avait parlé de «carnage financier». À l’époque, c’est le ministre Mansour Faye qui avait en charge l’acquisition du riz notamment. Contestant les propos de Mimi Touré, il avait saisi la justice pour laver son honneur. Pour rappel devant le tribunal, Aminata Touré a réitéré ses propos arguant qu’elle n’a «aucune excuse à présenter au plaignant» et que c’est M. Faye «qui doit présenter des excuses au Peuple sénégalais».
Nommé Pca du Grand théâtre Kilifeu, un Pca sous contrôle judiciaire
La nomination de Landing Mbessane Seck alias Kilifeu comme Pca du Grand théâtre national fait polémique. C’est parce que ce membre du mouvement Y en a marre n’est toujours pas sortie complètement des griffes de la justice après avoir été inculpé pour corruption et tentative de trafic de migrants dans l’affaire des passeports. Après 3 mois de détention, il avait bénéficié d’un contrôle judiciaire qu’il l’obligeait d’ailleurs à «se présenter chaque mois» devant le juge d’instruction en charge de son dossier. Le binôme de Thiat était incriminée par une vidéo virale avait incriminé dans cette affaire de trafic de passeports avec Simon Kouka, lui aussi rappeur et membre de Y’en a marre. Seulement, si les nominations de Nitt Dof et de Kilifeu sont tombées comme un coup tonnerre, c’est parce que le second n’a toujours pas été jugé sur les accusations qui pèsent sur lui.
KEEMTAAN GI - GRAND CORPS MALADE
Il faut que l’on s’auto flagelle. Oser se regarder dans le blanc des yeux et se dire crûment certaines vérités même si elles peuvent être cruelles ou heurter des sensibilités. Présidant un Comité interministériel, le Premier ministre a dénoncé plusieurs facteurs qui seraient à l'origine des accidents routiers. Oscar Sierra a pointé du doigt la corruption des agents de sécurité routière. Ça, tout le monde le sait, mais tout le monde feint de ne pas le voir. On couvre cette corruption d’un voile de pudeur. Non, non, il ne s’agit pas de ce voile à l’école à propos duquel cathos intégristes et islamistes radicaux veulent une guerre des religions dans notre pays ! A propos de la corruption sur nos routes, donc, l’abcès a été crevé par le général Jean-Baptiste Tine qui n’a pas mâché ses mots pour dire la vérité à ses hommes. Si des véhicules qui ne sont pas en conformité parviennent à rouler d’un bout à l’autre de notre pays, voire à circuler entre nos villes, sans que leurs conducteurs ne soient inquiétés, c’est parce que ceux qui sont censés réguler la circulation n’ont pas fait leur job. Et s’il y a un phénomène qui est devenu une gangrène jusqu’à se métastaser dans le corps social, c’est bien la corruption. Elle est partout et visible à l’œil nu. Quand des permis de la catégorie poids lourd sont délivrés à des gens qui ne peuvent même pas conduire une moto et que les mêmes se foutent royalement du code de la route, ou que d’autres conduisent en se caressant les bijoux de famille, rêvant de la concubine qui les attend à l’autre bout du pays, s’ils n’ont pas leur smartphone devant eux ou le téléphone collé à l’oreille, ou encore quand des gens censés délivrer le quitus pour la visite technique, ferment les yeux pour laisser circuler des cercueils roulants… avec tout cela, il n’est pas surprenant de voir des hécatombes se produire régulièrement sur nos routes. La plus grande anomalie reste les « cars rapides » et autres « Ndiaga Ndiaye », ces vestiges qui ne devraient plus rouler sur aucune route mais qui continuent de transporter des passagers traités comme du bétail. La corruption ne s’arrête pas là. Elle s’est invitée dans nos hôpitaux avec des praticiens qui se foutent royalement du serment d'Hippocrate pour se transformer en véritables commerçants mus par l’appât du gain. Pendant que des fonctionnaires font soigner copains, coquins et amants qui n’y ont pas droit. Des diplômes et autres documents sont falsifiés, permettant à des gens d’occuper des fonctions sans en avoir les compétences. L’école n’est pas exempte de ce mal avec la triche qui est en passe d’y être un sport national. C’est pire encore dans l’arène politique. Concussion, mensonges, injures, haine et transhumance font le lit de cette scène où des bouffons amusent la galerie à travers plus de 400 partis politiques. Bref, ce pays est devenu un grand corps malade qui a besoin d’un électrochoc. KACCOOR BI - LE TEMOIN
BAPTEME DE L’AIR «RUEE» VERS L’AEROPORT DE SAINT-LOUIS
S’il existe une affaire que le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko doivent auditer voire élucider, c’est bel et bien l’acquisition des cinq avions « L410NG » sous le magistère du président Macky Sall. Des aéronefs tchèques d’une valeur de plusieurs milliards CFA destinés à « renforcer » la flotte domestique d’Air Sénégal. Au départ, ces avions avaient pour objectif de faire des vols domestiques : Dakar/SaintLouis, Dakar-Ziguinchor, Dakar-Matam et pourquoi pas… Dakar-Thiès ! Parce que tous les alibis et prétextes étaient permis pour réaliser ce « deal » du siècle. A l’arrivée, non seulement les vols ne sont pas rentables mais encore ils ont alourdi les charges financières et techniques d’une compagnie nationale presque à la faillite. Les très rares passagers qui prennent les vols domestiques ne le font que pour des baptêmes de l’air. Autrement dit, découvrir les sensations de l’avion pour ceux qui n’avaient jamais pris ce moyen de transport. « Souvent, ces drôles de voyageurs n’achètent qu’un billet aller simple Dakar/Saint Louis, par exemple, à 25.000 CFA environ. Au retour, ils rentrent par un véhicule Allo-Dakar ou…un Ndiaga Ndiaye ! Pire, le Sénégal est le seul pays au monde où la voiture est plus rapide que l’avion ! Rien que pour aller à Saint-Louis, le passager peut faire quatre ou cinq heures d’attente pour pouvoir embarquer sur les rares vols disponibles. Parfois, une semaine pour attendre un vol annulé à défaut de se faire rembourser » nous confie un passager dépité. La perte aux Sénégalais, la fortune aux vendeurs tchèques et aux intermédiaires sénégalais !
ASSEMBLEE NATIONALE LE BUREAU CONVOQUE CET APRES-MIDI
Les membres du Bureau de l’Assemblée nationale sont convoqués en réunion, ce vendredi 09 août 2024 à 16 H 00, dans la salle de conférences de la Présidence de l’institution. L’ordre du jour n’a pas été précisé. Mais tout porte à croire, au regard de la dernière actualité, sur le règlement intérieur dont la modification constitue le préalable à la Déclaration de politique générale du Premier ministre. Le nouveau règlement intérieur qui a fait l’objet d’un consensus de toutes les forces politiques présentes dans l’Hémicycle a été déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale qui l’a transmis pour avis au président de la République. Bassirou Diomaye Faye avait dix jours pour se prononcer. Sans doute a-t-il envoyé sa réponse au président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop.
AMADOU BA «SE DEVOILE» SUR LE VOILE
L’ancien Premier ministre Amadou Ba a évoqué hier l’affaire du port du voile dans les établissements scolaires. Ce au sortir d’une visite chez l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Accompagné par une forte délégation composée des anciens ministres Cheikh Oumar Anne, Moïse Sarr, Ousmane Sakal Dieng...le candidat malheureux à la dernière présidentielle a été accueilli dans la sobriété par l’archevêque. Après des échanges empreints de cordialité, du moins selon son entourage, Amadou BA a eu un long tête-à-tête avec le guide religieux. Au terme de son entrevue avec l’archevêque, Amadou BA a été accroché par la presse. Ainsi, il a expliqué que sa venue chez l’archevêque s’inscrit dans la série de visites qu’il effectue dans les foyers religieux. «Je suis venu chez l’archevêque pour solliciter des prières, cela fait longtemps qu’on ne s’est pas vu...On a échangé, il m’a prodigué des conseils, il a prié pour moi et le Sénégal’’, a-t-il indiqué. Interpellé sur la polémique sur le voile dans les écoles, l’ancien PM n’a pas voulu trop aborder le sujet pour ne pas faire enfler la polémique. Dans une démarche d’apaisement, le candidat arrivé 2e à la dernière présidentielle a rappelé l’esprit de liberté qui caractérise le Sénégal tout en invitant à cultiver le dialogue et la discussion dans un pays laïc régi par des lois et règlements.
AFFAIRE PREMIER BET LE DG JORIS DUTELCOOPEREPOURUNEMEDIATIONPENALE
D’ici le week-end, l’affaire de la fraude fiscale de Premier Bet pourrait connaître un dénouement heureux. Nos antennes braquées au niveau du Parquet de Dakar informent que le directeur général de Premier Bet, Joris Dutel, dont la société a été épinglée pour une fraude fiscale de 12 milliards 160 millions est disposé à une médiation pénale pour un règlement à l’amiable de cette affaire. Son avocat sénégalais du Barreau de Paris négocie fermement avec les avocats de la Direction générale des impôts et domaines à travers son Bureau de Recouvrement dirigé par l’inspecteur des impôts et des domaines Pape Diouf. Seulement ce qui est déjà une victoire pour la DGID, c’est que Joris Dutel et Premier Bet ont accepté la confirmation du redressement fiscal de la TVA non reversée pendant près de 4 ans (2021, 2022, 2023, 2024). Reste maintenant à savoir ce que Joris Dutel compte mettre sur la table.
DECES D’ALIOUNE MAR MACKY SALL ENVOIE AMADOU MAME DIOP A RUFISQUE
Informé depuis l’étranger du décès d’Alioune Mar, le maire de Rufisque Ouest, vendredi dernier, le président Macky Sall a tenu à envoyer une forte délégation de l’Alliance pour la République (APR) à Rufisque. C’est ainsi que le dimanche, le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a conduit une délégation à Rufisque auprès de la famille du disparu. Le président de l’Assemblée nationale a présenté les condoléances du président Macky Sall, de l’APR à la famille d’Alioune Mar. Il s’est félicité du compagnonnage entre Macky Sall et Alioune Mar. D’ailleurs lors de la dernière présidentielle, le défunt maire avait soutenu le candidat Amadou Ba à travers son mouvement. Macky Sall l’avait d’ailleurs nommé président du Conseil d’administration de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC)
MIMI CONTRE APR...
Les nombreux militants du mouvement «Mimi 2024» présents hier au tribunal pour soutenir leur leader Mme Aminata Touré dans son procès contre Mansour Faye n’ont pas raté l’occasion pour lancer des piques aux «aperistes». Fêtant la victoire judiciaire de leur leader, ils ont crié à tue-tête que «Mimi Touré est un roc. Quiconque s’attaque à elle va s’écraser». Ce, pour faire allusion à toutes les batailles l’opposant à l’ancien régime et qu’elle a fini par remporter. D’après eux, Mimi Touré a pris le meilleur sur Macky Sall dans sa quête d’un troisième mandat auquel elle s’est farouchement opposée. Ensuite, elle a réussi à lui imposer la tenue de la dernière présidentielle en mars alors que Macky Sall souhaitait la tenir au plus tôt en juin. Hier donc, d’après ses partisans, c’était sa quatrième victoire contre l’APR. Qui sait si la prochaine ne sera pas à l’hémicycle lorsque Mimi, une fois installée dans ses fonctions de présidente de l’Assemblée nationale, va regarder les députés de l’APR les yeux dans les yeux pour leur dire «Ki dou yén ki dou man. Yallah rek moy bouur»...
MASSOKHNA KANE PLAIDE POUR LE RENFORCEMENT DES POUVOIRS DE L’ARTP
‘’Nous avons besoin que le régulateur ait des pouvoirs et une indépendance réelle, surtout qu’il y a une loi communautaire qui harmonise la régulation’’, a affirmé le président de SOS Consommateurs.
Massokhna Kane, président de SOS Consommateurs, a plaidé, jeudi, pour une indépendance de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes et un renforcement de ses pouvoirs.
Me Massokhna Kane s’exprimait à l’ouverture des journées de concertation sur la régulation des communications électroniques.
‘’Nous avons besoin que le régulateur ait des pouvoirs et une indépendance réelle, surtout qu’il y a une loi communautaire qui harmonise la régulation’’, a affirmé Me Kane.
Il a estimé que l’ARTP doit être très forte et ‘’pas seulement à travers des lois’’.
‘’Il est temps qu’on cesse d’avoir un régulateur qui peut être nommé, enlevé et révoqué à tout va’’, a-t-il soutenu.
Le président de SOS Consommateurs a également plaidé pour une subvention des associations de défense des consommateurs.
‘’Il faut qu’on nous donne les moyens de faire ce travail qui est une mission de l’État car la défense des populations incombe à l’État’’, a-t-il souligné.
L’avocat a précisé que l’ARTP fournit tout de même une subvention à ces associations.
Prenant la défense des consommateurs, il a indiqué qu’il est important que l’ARTP fasse une veille technologique accrue et qu’elle favorise la concurrence.
‘’Cela permet de stimuler l’innovation et de faire baisser les prix car il faut qu’on arrête de nous dire qu’on est les moins chers de la sous-région ; il faut revoir les tarifs en permanence et les adapter au pouvoir d’achat des populations’’, a-t-il proposé.
Fatou Sow Kane, la directrice générale d’Expresso Sénégal a signalé que les opérateurs de téléphonie mobile ‘’sont toujours à l’écoute’’ des consommateurs.
‘’Nous restons convaincus qu’à la sortie de ces journées nous pourrions ensemble répondre à cette équation de comment mettre le Sénégal à la pointe de la technologie avec des services accessibles et innovants dédiés aux populations sénégalaises’’, a-t-elle indiqué.
Elle a toutefois fait appel aux autorités pour un allègement de certaines préoccupations du secteur.
‘’Je veux nommer par cela la réduction des délais d’autorisation d’installation de la fibre optique, l’accès aux sites avec les collectivités locales, qui devient de plus en plus difficile, la revue des frais de fréquence et de numérotation, les droits de douane sur les équipements télécoms et le partage des infrastructures’’, a listé Mme Kane.
Les journées de concertation sur la régulation des communications électroniques qui prennent fin, vendredi, visent à recueillir les avis des acteurs des télécommunications à travers un dialogue ‘’constructif’’.
Au terme de la deuxième journée, des recommandations seront élaborées dans le but d’améliorer la régulation des communications électroniques.
PROPAGATION DU MPOX EN AFRIQUE, L'AGENCE DE SANTÉ DE L'UA EN ALERTE
Au moins 16 pays du continent, sur 55, ont déjà enregistré des cas de variole du singe, selon l'Africa CDC, avec 887 cas répertoriés la semaine dernière, et cinq décès.
L'agence de santé de l'Union africaine Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent) va "probablement" déclarer la semaine prochaine "une urgence de santé publique" face à l'épidémie de Mpox, en cours dans plusieurs pays africains, a annoncé jeudi son directeur.
Une nouvelle souche de Mpox, également appelée variole du singe, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023 puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus.
Cette déclaration "d'urgence de santé publique", qui aura lieu "probablement" la semaine prochaine, est une première pour l'Africa CDC "depuis que ce mandat nous a été confié en 2023", a déclaré à des journalistes Jean Kaseya, son directeur.
"Nous prenons les mesures appropriées, nous décidons quand il y a une urgence, nous prenons les décisions appropriées et parlons d'une seule voix", a déclaré Jean Kaseya.
Au moins 16 pays du continent, sur 55, ont déjà enregistré des cas de Mpox, selon l'Africa CDC, avec 887 cas répertoriés la semaine dernière, et cinq décès.
La décision de l'agence continentale, qui va notamment permettre de débloquer des fonds et d'avoir une réponse continentale, intervient au lendemain de l'annonce par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) d'une réunion "dès que possible" du comité d'urgence pour évaluer s'il faut décréter le plus haut degré d'alerte face à l'épidémie.
"Compte tenu de la propagation du Mpox en dehors de la RDC et de la possibilité d'une nouvelle propagation internationale à l'intérieur et en dehors de l'Afrique, j'ai décidé de convoquer un comité d'urgence (...) afin qu'il me conseille sur la question de savoir si l'épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale", avait déclaré mercredi le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Cette qualification est la plus haute alerte que l'OMS peut déclencher et c'est le chef de l'OMS qui peut la lancer sur les conseils du comité.
- Propagation -
Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.
En 2022, une épidémie mondiale, portée par le sous-type clade 2, s'est propagée dans une centaine de pays où la maladie n'était pas endémique, touchant surtout des hommes homosexuels et bisexuels.
L'OMS avait alors décrété l'alerte maximale en juillet 2022 face à cette flambée de cas dans le monde, puis l'avait levée moins d'un an après, en mai 2023. L'épidémie avait fait quelque 140 morts sur environ 90.000 cas.
Mais la nouvelle souche du Mpox, détectée en RDC en septembre 2023 et baptisée "Clade Ib", puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus. Elle est en outre plus mortelle et plus transmissible que les précédentes et se transmet de personne à personne.
La "Clade Ib" fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Parmi les pays concernés figurent notamment le Kenya, le Burundi, le Rwanda ou encore la Côte d'Ivoire, mais c'est pour l'heure la RDC le pays le plus touché avec, au 3 août, 14.479 cas confirmés et suspects et 455 morts, soit une létalité d'environ 3%, selon l'Africa CDC.
LE COLLECTIF DES VICTIMES DE MACKY SALL S’ADRESSE AU ROI MOHAMMED VI
Selon Boubacar Sèye, l'ancien régime a violé la Convention de Palerme du 15 novembre 2003 en emprisonnant des citoyens sénégalais venus de l’étranger, et en poussant d’autres à l’émigration clandestine pour faire la persécution.
Dans une lettre rendue publique, adressée au roi Mohammed VI, le collectif des victimes de Macky Sall a énuméré les griefs portés contre l’ancien président Macky Sall, qui le poussent à demander le soutien du roi.
« Notre démarche repose sur le respect des lois, notamment celles relatives aux crimes contre l’humanité prohibés par le Statut de Rome de 1998, ainsi que la Convention des Nations Unies contre la Torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 décembre 1984. Or, force est de constater que le régime de Macky Sall a également violé la Convention de Palerme du 15 novembre 2003 relative à la criminalité transnationale organisée, en emprisonnant des citoyens sénégalais venus de l’étranger, et en poussant d’autres à l’émigration clandestine pour faire la persécution », a fait savoir Boubacar Sèye par ailleurs président de l’ONG Horizons Sans Frontières.
Selon lui, en quittant le pouvoir, Macky Sall a laissé derrière lui un pays « endeuillé par une gouvernance marquée par le sang et les larmes de centaines de victimes », soulignant qu’il s’agissait de la pire période « qu’ait connue notre nation ».
« Plus de 80 morts ont été recensés lors des manifestations politiques, des disparus, des citoyens désespérés forcés à l’exil ou ayant péri en Méditerranée. Des détentions arbitraires ont eu lieu, laissant de nombreuses personnes dans des conditions difficiles, assoiffées de justice et en quête de vérité », peut-on lire dans document parvenu à Walfnet.
« Conscient d’avoir causé d’immenses souffrances à des centaines, voire des milliers de familles, Macky Sall a fait adopter, à quelques jours de son départ, une loi d’amnistie pour ces crimes, rapidement validée par sa majorité parlementaire. C’est ainsi, à la fin de son mandat, le 2 avril 2024, il a quitté précipitamment le Sénégal pour se rendre en Arabie Saoudite, avant de s’installer au Maroc, son nouveau lieu de résidence », précise-t-il dans la lettre « avec l’espoir de voir la justice équitable, rendue ».
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LES RESPONSABILITÉS SERONT DÉTERMINÉES APRÈS CHAQUE ACCIDENT DE LA CIRCULATION
Pour Ousmane Sonko, en plus du facteur humain, de la vétusté des véhicules et des problèmes d’infrastructures, la corruption et le défaut de collaboration entre les différents services font partie des principales causes des drames sur nos routes.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, jeudi, à Dakar, que désormais les responsabilités seront situées après chaque accident de la circulation, avant de demander l’évaluation des 22 mesures qui étaient prises pour lutter contre les accidents de la circulation.
‘’Les accidents de la circulation sont devenus très récurrents entrainant beaucoup de perte en vies humaines. (…) Désormais, chaque accident sera évalué. Nous allons demander des comptes et les responsabilités seront situées’, a-t-il déclaré lors d’un Conseil interministériel consacrée à la problématique des accidents de la circulation.
Selon lui, ”tant qu’on n’a pas la culture de situer les responsabilités et mettre des sanctions conséquentes, la problématique des accidents de la circulation va demeurer intacte”.
Le Premier ministre a demandé une ‘’évaluation réelle’’, avant le 30 septembre, du niveau d’application des 22 mesures prises par l’ancien régime pour lutter contre les accidents de la circulation.
Il a aussi exhorté les différents acteurs concernés de proposer, de ‘’manière précise’’, des mesures conservatoires par rapport à la situation actuelle avant le 16 août.
Ousmane Sonko a en outre invité tous les acteurs et responsables du secteur à mieux veiller au respect strict des mesures dans leurs services respectifs et demandé aux forces de défense et de sécurité d’être plus vigilants sur les contrôles.
”Il faut que les gens comprennent que l’État doit prendre ses responsabilités face à cette situation de récurrence des accidents de la circulation’’ a invité Ousmane Sonko, pour qui, en plus du facteur humain, de la vétusté des véhicules et des problèmes d’infrastructures, la corruption et le défaut de collaboration entre les différents services font partie des principales causes des accidents de la circulation.
Le Premier ministre a dans le même temps instruit les services concernés de formaliser les réflexions sur ‘’les mesures structurelles comme la formation, le financement ou encore la législation, pour les inclure dans les états généraux du secteur des transports’’ où, ”les grandes décisions seront prises”.
Appelant les uns et les autres à plus de responsabilité, le chef du gouvernement a toutefois plaidé pour la compréhension et la patience, le temps de mettre en place des mesures d’accompagnement, ajoutant que ‘’la fermeté doit être de mise’’,
Selon lui, l’État peut appliquer ‘’une certaine tolérance, un encadrement intelligent’’, mais qu’il doit être ‘’intransigeant sur les comportements individuels indélicats’’.
Évoquant le secteur des motos Jakarta, qui ‘’doit être réglementé’’, il a rappelé le port obligatoire du casque par les conducteurs, afin de minimiser les dégâts en cas d’accident.
”Il y a plus d’accidents impliquant des motos +Jakarta+ que des voitures. Les motos +Jaakarta+, qui constituent des emplois de masse, nécessitent une certaine souplesse, mais il est impératif de respecter les mesures sécuritaires’’, a indiqué le Premier ministre.
LETSILE TEBOGO, PREMIER CHAMPION OLYMPIQUE DU BOTSWANA BRILLE AU 200 METRES À PARIS 2024
Le sprinteur, déjà auteur de superbes performances sur la distance, a dominé ses adversaires dans cette finale, et notamment l’Américain Noah Lyles, avec un temps de 19''46, nouveau record d’Afrique.
Le Botswana célèbre son premier champion olympique ! Letsile Tebogo 21 ans a remporté la médaille d’or dans le 200 mètres aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Cette victoire historique marque un moment de fierté pour le pays, plaçant Tebogo parmi les grands noms de l’athlétisme mondial.
Le sprinteur, déjà auteur de superbes performances sur la distance, a dominé ses adversaires dans cette finale, et notamment l’Américain Noah Lyles, avec un temps de 19''46, nouveau record d’Afrique.
Il offre au Botswana la première médaille d’or de son histoire.
DÉCÈS D'ISSA HAYATOU, ANCIEN PRÉSIDENT DE LA CAF
A la tête de la Confédération africaine de football, il occupera ces responsabilités durant 20 ans. Sous son magistère, il donne un grand pouce au football africain qui connaît une avancée notable.
Dakar, 8 août (APS) – Le Camerounais Issa Hayatou, décédé ce jeudi à Paris, à l’âge de 77 ans, était un grand sportif dans l’âme durant sa jeunesse, une personnalité phare qui a régné longtemps à la tête de Confédération africaine de football (CAF).
Né le 9 août 1946 à Garoua dans le nord du Cameroun, Issa Hayatou était un grand sportif dans l’âme. Durant sa jeunesse, il a pratiqué l’athlétisme dans son pays. Entre 1964 et 1971, Il a décroché le titre de champion du Cameroun au 400 et 800 mètres.
Son talent promet d’être sélectionné dans l’équipe nationale d’athlétisme pour participer aux Jeux africains de 1965 à Brazzaville. Hayatou a aussi évolué dans l’équipe nationale de basket de son pays. Il a pratiqué le football à l’université.
Professeur d’éducation physique et sportive, il a obtenu le Certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive (CAPEPS) à l’Université de Yaoundé en 1973.
A l’âge de 28 ans, il devient le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football, poste qu’il occupera pendant neuf ans de 1974 à 1983.
Issa Hayatou gravit les échelons et devient directeur des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports du Cameroun et vice-président, entre 1982 et 1986.
Porte bonheur du football africain
En 1986, Issa Hayatou devient membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football. Suite au décès de l’Ethiopien Ydnekatchew Tessema, il occupe en août 1987 la présidence d la CAF et en devient son cinquième président. En 1988, il est élu président de la Fédération camerounaise de football jusqu’en 2017.
Son ascension dans le milieu du sport ne cesse de progresser. En 1990, il devient membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football association (FIFA). Deux ans plus tard, il occupe le poste de vice-président de la FIFA.
A la tête de CAF, il occupera ces responsabilités durant 20 ans. Sous son magistère, il donne un grand pouce au football africain qui connaît une avancée notable. Grâce à lui, désormais, le contient aura cinq représentants au lieu de deux à la Coupe du monde de football.
Issa Hayatou aura ainsi contribué à donner une aura au football africain qui s’illustre au niveau mondial. C’est aussi sous son autorité que la Coupe d’Afrique des nations de football passera de huit à douze équipes en 1992 au Sénégal puis à 16 en 1996 en Afrique du Sud.
Hayatou a aussi favorisé le développement des compétitions interclubs de la CAF : la Ligue des champions de la CAF depuis 1997, la Coupe de la confédération, la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe. Le football féminin et le beach soccer ont connu une ère nouvelle sous sa présidence.
En 2002, il va tenter de briguer la présidence de la FIFA, mais est battu par le président sortant, le Suisse Sepp Blatter.
En mars 2017, il se présente pour un huitième mandat à la tête de l’instance dirigeante du football africain, mais est battu par le Malgache Ahmad Ahmad.
La fusillade de Cabinda et les soupçons de corruption
En janvier 2010, lors de la CAN tenue en Angola, Issa Hayatou s’oppose à un report des matchs de l’équipe togolaise victime d’une fusillade à la frontière entre l’Angola et la République démocratique, dans la province de Cabinda ayant causé la mort de personnes à la veille de la compétition.
Les coéquipiers d’Emmanuel Adébayor quitteront la CAN. Ils seront suspendus pendant quatre ans par la CAF.
Souvent, Hayatou a été cité dans des affaires de corruption, sans pour autant être inquiété par la justice.
En octobre 2015, Sepp Blatter suspendu pour des soupçons de corruption et épinglé pour ‘’gestion déloyale’’ par la justice suisse, Hayatou devient le président intérimaire de la FIFA. Quelque mois après, Gianni Infantino est élu président de la FIFA, lors d’un congrès extraordinaire.
Condamné à une amende ‘’d’environ 24,5 millions d’euros pour avoir signé en 2016 un contrat sur les droits médias/marketings du foot africain avec la société française Lagardère Sports’’, le Camerounais ‘’ne rendra jamais compte de cette condamnation’’.
L’ancien passionné des pistes décède en pleine compétition des Jeux olympiques de Paris 2024, à 24h de son anniversaire.