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20 juin 2025
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VISAS SCHENGEN, UNE ODYSSÉE KAFKAÏENNE
Sociétés privées, intermédiaires douteux, chancelleries... tous se partagent le gâteau Schengen, évalué à plus de 50 millions d'euros par an, rien que pour l'Afrique
Dans les coulisses de la forteresse Europe, se joue chaque jour un drame silencieux : la quête du précieux sésame Schengen. Pour des milliers d'Africains, ce visa est devenu le Saint Graal moderne, aussi insaisissable que convoité.
Imaginez un labyrinthe bureaucratique où chaque tournant cache un nouveau piège. D'abord, le casse-tête des rendez-vous. Tels des billets pour un concert de rock star, ils s'arrachent à prix d'or sur un marché noir florissant. Ensuite, le parcours d'obstacles financiers : frais de dossier, frais de service, frais de traitement...
Et que dire de cette loterie où même les gagnants peuvent se retrouver perdants ? Tel ce chef d'entreprise togolais, pourtant habitué des voyages d'affaires, soudain privé d'accès à l'Eldorado européen sur un simple refus administratif.
LES QUOTIDIENS STADES ET SUNU LAMB TIRENT LEUR RÉVÉRENCE
Mamadou Ibra Kane, patron du groupe Africome, a dû se résoudre à suspendre les éditions papiers des deux titres face aux difficultés économiques croissantes, malgré les records de ventes et leur influence depuis plus de 20 ans
(SenePlus) - C'est une triste nouvelle qui vient secouer le paysage médiatique sénégalais. Mamadou Ibra Kane, directeur de publication du groupe Africome, a annoncé la suspension de la parution des quotidiens "Stades" et "Sunu Lamb" depuis le 3 août 2024.
Selon M. Kane, cette décision dramatique fait suite à "deux ans d'exercices déficitaires, des dettes colossales, des retards de paiement des salaires et l'arrêt du paiement des cotisations sociales". Une crise économique et sociale que ne connaît pas seulement Africome, mais bien l'ensemble des médias sénégalais qui "risquent de tomber comme des mouches".
Et le directeur de publication d'ajouter : "la presse sénégalaise connaît une crise sans précédent depuis une décennie, exacerbée par le Covid-19 et la guerre en Ukraine. Les médias évoluent dans un environnement hostile, marqué par la pression fiscale, l'absence de loi sur la publicité et un financement à des taux prohibitifs".
Ces fermetures historiques sont d'autant plus regrettables que "Stades", créé en 2003, était le "leader de la presse sportive" avec plus de 200 millions d'exemplaires tirés en 21 ans. Quant à "Sunu Lamb", seul quotidien de lutte au monde créé en 2004, il détient le "record de tirage de la presse quotidienne nationale".
Selon M. Kane, "ces quotidiens ont formé des centaines de journalistes" grâce à leur innovation dans le traitement de l'information sportive. Cependant, leur fermeture entraîne déjà 20 licenciements, et une "seconde vague" menace le personnel technique et administratif.
LE LAÏCAT DÉNONCE LES PROPOS MALADROITS DE SONKO
Pour l'instance de défense de la laïcité au Sénégal, le règlement intérieur des établissements d'enseignement privé catholique n'affecte ni la neutralité de l'enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses
Dans le communiqué reçu ce dimanche 4 août 2024 et publié ci-dessous, le Conseil national du Laïcat est monté au créneau pour défendre les écoles privées catholiques, récemment prises pour cible par le Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier avait en effet tenu des propos véhéments fin juillet, menaçant de ne "plus tolérer" les établissements qui refuseraient les filles voilées. Une sortie qualifiée d'"indélicate" et de "nature à heurter les sensibilités" par l'instance de défense de la laïcité.
Le Conseil national du Laïcat a tenu à rappeler le rôle historique des écoles catholiques dans l'éducation des Sénégalais depuis plus de deux siècles, ainsi que leur attachement aux valeurs de pluralisme prônées par la République. Il affirme son soutien à ces institutions engagées dans la promotion du vivre-ensemble.
Sur la question du voile soulevée, l'instance souligne qu'elle doit être circonscrite au règlement intérieur des établissements, librement accepté par les parents et élèves. Elle dénonce par ailleurs l'amalgame sur le projet éducatif de ces écoles, qui accueillent près de 120 000 élèves tous horizons confondus.
"Communiqué du Conseil national du Laïcat
L’école privée catholique au Sénégal
Un cadre d’accueil et de promotion du vivre ensemble
1- Le mardi 30 juillet 2024, le Premier ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d'interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté : « Gare à ces institutions qui refuseront d'accepter une fille simplement parce qu'elle est voilée ».
2- Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n'est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait été soulevé. Les solides arguments apportés à l'époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.
3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu'une plus haute autorité étatique s'en est fait l'écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.
4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du chef du gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre des établissements privés catholiques.
5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier ministre tendent hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation.
6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ».
7- Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.
8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit à l'éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais.
9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Église catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie.
10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels d'égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du vivre-ensemble, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.
11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d'enseignement privé catholique, du CI à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession catholique, soit seulement 28,08%. L'Église a toujours collaboré avec l'État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l'éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.
12- Au demeurant, le règlement intérieur des établissements de l'enseignement privé catholique n'affecte ni la neutralité de l'enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l'organisation scolaire et du projet éducatif propre de l'établissement sans violer pour autant son obligation d'accueillir les enfants en dehors de toute distinction d'origine, d'opinion ou de croyance.
13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l'esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.
14-C'est le cas, en guise d'exemple, d'élèves s'interdisant de s'asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l'école, pour des convictions religieuses, se regroupant et s'isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l'uniforme de l'école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).
15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».
16-Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s'en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d'auto ségrégation et d'auto exclusion; toutes postures en inadéquation avec l'esprit de famille et d'ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l'école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.
17- La question agitée du voile n'est, sous ce rapport, qu'une conséquence de l'exigence du respect d'une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements d'enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d'un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause.
18- Toute autre interprétation n'est que conjecture, tant l'Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d'actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction de religion ou d'origine. Autant d'initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous-secteurs.
19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l'intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d'asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d'un développement économique et social inclusif. Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l'école.
20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays.
Vive l'école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !"
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ABDOU MBOW SONNE LA CHARGE CONTRE LE NOUVEAU POUVOIR
Quatre mois après l'alternance, le Sénégal est-il sur la bonne voie ? Pas selon le député qui a livré un réquisitoire implacable contre le gouvernement de Diomaye. Il évoque l'absence de vision et une "chasse aux sorcières" de la part des autorités
Ce dimanche 4 août 2024, le député Abdou Mbow, figure de proue de l'Alliance pour la République (APR) et président du groupe parlementaire d'opposition Benno Bokk Yakaar (BBY) à l'Assemblée nationale, a livré un réquisitoire cinglant contre le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye lors de son passage dans l'émission "Grand Jury" de la RFM.
Mbow n'a pas mâché ses mots, qualifiant les premiers mois du nouveau régime de "tâtonnement incessant". Il a pointé du doigt l'absence de vision claire et de cap défini, illustrée selon lui par le refus persistant du Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale.
Le député a par déclaré ce qu'il considère ailleurs comme une "chasse aux sorcières" contre les anciens dirigeants, s'inquiétant des "arrestations arbitraires" et des menaces pesant sur l'indépendance de la magistrature. Il a notamment fustigé les récentes déclarations du président Faye concernant la nomination des magistrats, les jugeant « dangereux » et contraires à la tradition républicaine.
Sur le plan économique et social, Mbow a dressé un tableau alarmant, évoquant des difficultés pour les entreprises, une pression fiscale croissante, et une recrudescence de l'émigration clandestine. Il a ainsi remis en question la capacité du nouveau pouvoir à tenir ses promesses électorales.
Malgré les défections au sein de son parti, l'APR, Abdou Mbow a réaffirmé la force et la mobilisation de l'opposition, se disant prêt à affronter de futures échéances électorales pour "rectifier ce qui s'est fait le 24 mars passé" .
JO 2024 BASKET, LE NIGERIA ENTRE DANS L’HISTOIRE
Les Super Eagles deviennent la première équipe de basket africaine qualifiée pour les quarts de finale des Jeux Olympiques, après leur victoire sur le Canada.
Dakar, 4 août (APS) – Le Nigeria a validé, dimanche, sa place pour les quarts de finale du tournoi féminin de basket des Jeux olympiques de Paris 2024 après avoir battu 79-70 le Canada, une qualification historique.
Le Nigeria est la première équipe africaine à accéder à cet étape d’un tournoi de basket aux Jeux olympiques.
Les D’Tigress qui avaient besoin de ce succès pour assurer leur place en quart de finale ont livré un match très solide, du début à la fin.
Les joueuses de Rena Wakama n’ont à aucun moment douté de leur capacité à gagner face à un adversaire qui avait perdu tous ses matchs.
Les Nigérianes s’étaient inclinées devant les Françaises, sur le score de 54 points à 75, jeudi lors de leur deuxième rencontre au tournoi.
Elles avaient obtenu une victoire historique contre l’Australie (75-62), lors de la première journée.
Les quarts de finale se joueront, mercredi.
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DÉBAT SUR LE VOILE, LA MISE AU POINT DU MINISTRE DE L’ÉDUCATION
Ce dimanche, le ministre de l’Éducation nationale est monté au créneau pour s’exprimer sur le débat qui entoure le port du voile dans le privé catholique. Il a répondu aux propos de l’Abbé André Latyr Ndiaye qui avait publié une Tribune hier samedi, à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.
L’ALGÉRIENNE KAYLIA NEMOUR DÉCROCHE LA PREMIÈRE MÉDAILLE D’OR POUR SON PAYS
Grande favorite de cette finale, elle a réalisé une performance de 15 700 devant la Chinoise Qin Qiyuan (15 500), deuxième, l’Américaine Sunisa Lee, obtient la troisième place (14 800).
Dakar, 4 août (APS) – La gymnaste algérienne Kaylia Nemour a décroché la médaille d’or en remportant, dimanche, la finale de l’épreuve de barres asymétriques des Jeux olympiques de Paris 2024.
À 17 ans, elle offre à l’Algérie sa première médaille de ces JO Paris 2024 et la troisième en or pour l’Afrique, après l’Afrique du Sud en natation et l’Ouganda au 10 000 mètres.
La Franco-Algérienne Kaylia Nemour, a choisi il y a deux ans de représenter l’Algérie après des tensions avec la France.
Grande favorite de cette finale, elle a réalisé une performance de 15 700 devant la Chinoise Qin Qiyuan (15 500), deuxième, l’Américaine Sunisa Lee, obtient la troisième place (14 800).
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LES CLÉS DE LA REDDITION DES COMPTES
L'avocat Pape Djibril Kante préconise dans un premier temps la négociation et les remboursements en cas de bonne foi, sans exclure les poursuites judiciaires en cas de malversations graves. Il souligne aussi l'impératif d'une communication claire
Dans une intervention remarquée lors de l'émission "Objection" sur Sud FM ce dimanche 4 août 2024, Me Pape Djibril Kante, avocat sénégalo-canadien spécialiste en droit des affaires, a mis en lumière l'importance et les mécanismes de la reddition des comptes au Sénégal.
"La reddition des comptes n'est pas un épouvantail, mais un processus normal et nécessaire de bonne gouvernance", a affirmé un emblème Me Kanté. Selon lui, ce processus implique une vérification systématique de l'utilisation des deniers publics, une pratique qui devrait être routinière plutôt qu'exceptionnelle.
L'avocat a détaillé les étapes clés de ce processus : "Il faut d'abord identifier les comptes concernés, qu'ils soient publics ou privés. Ensuite, des experts doivent examiner ces comptes, établir des bilans et demander des justifications aux gestionnaires. " Me Kanté a insisté sur le rôle crucial des corps de contrôle dans cette démarche.
Face aux craintes de "chasse aux sorcières", l'avocat a plaidé pour une approche équilibrée : "La négociation doit être privilégiée dans un premier temps. Si les personnes concernées sont de bonne foi et prêtes à collaborer, on peut envisager des remboursements ou des arrangements." Toutefois, il n'a pas écarté la possibilité de poursuites judiciaires en cas de mauvaise volonté manifeste ou de malversations graves.
L'invité de Baye Omar Gueye a également souligné l'importance de la transparence dans ce processus : "Il faut communiquer clairement avec la population à chaque étape, expliquer les procédures et les délais. La justice ne doit pas être expéditive, mais elle doit être efficace et visible. "
Abordant la question des contrats et conventions, l'avocat a estimé que la reddition des comptes pourrait mener à des renégociations, notamment dans les secteurs minier et pétrolier. "C'est l'occasion de rééquilibrer les intérêts du Sénégal et d'assurer que nos ressources profitent réellement à la population", at-il déclaré.
Enfin, Me Kante a insisté sur la nécessité d'une réforme judiciaire pour garantir l'impartialité et l'efficacité de ce processus. "Une justice indépendante et bien équipée est essentielle pour mener à bien cette reddition des comptes", at-il conclu.
DIOMAYE À TOUBA POUR LE LANCEMENT DE LA JOURNÉE DE L'ARBRE
Dans une ambiance solennelle, le chef de l'Etat va planter symboliquement le premier arbre avant d'aborder l'importance du reboisement pour le développement du pays
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye est arrivé aux environs de 11h 45 mn à Touba pour présider la cérémonie officielle de lancement de la 41ème édition de la Journée nationale de l’arbre, un événement qui marque également le démarrage de la campagne nationale de reboisement, a constaté l’APS.
Le président Faye est arrivé en compagnie de plusieurs personnalités de l’Etat sur le site de Touba héliport, situé en face de la résidence Cheikhoul Khadim et qui abrite la cérémonie officielle de lancement de cet évènement, a constaté l’APS.
L’arbre parrain, le manguier que le président Faye va symboliquement planter est déjà positionné près de la tribune officielle aménagée de même que le pupitre où il va prononcer son allocution.
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, maitre d’œuvre de cette journée d’investissement humain consacrée au reboisement, est arrivé un peu plus tôt sur le site de l’héliport, en compagnie de plusieurs responsables de son département.
Des personnalités et dignitaires religieux à l’image du porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, de Serigne Abdou Latif Mbacké, et Serigne Dame Soda Fall, porte-parole du Khalife général des Baye Fall, entre autres, ont déjà pris place sous la tente aménagée pour la cérémonie.
Plusieurs agents du service des eaux et forêts, des agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) sont mobilisés pour la réussite de la journée.
Coté sécurité, un impressionnant dispositif composé d’éléments de la gendarmerie nationale, est positionné aux alentours du site. Le service sécurité de la présidence de la République est en place.
Des barrières sont érigées autour du site où les entrées sont filtrées par la sécurité. Seuls les détenteurs de cartons d’invitation ou badges peuvent accéder au lieu de l’évènement.
‘’Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique’’, est le thème de cette 41-ème édition de la journée nationale de l’arbre
La Journée nationale de l’Arbre instituée par décret présidentiel en 1983 vise à sensibiliser la population sénégalaise sur l’importance de l’arbre pour son environnement et l’amélioration de ses conditions de vie, à travers des causeries, des démonstrations pratiques des techniques de plantations, de films documentaires, de visites de chantiers de reboisement.
MENDY EN DEMIE-FINALE DES 110M HAIES AUX JO DE PARIS
Le natif de Grand Yoff ambitionne de décrocher une deuxième médaille olympique pour le Sénégal après celle en argent d’Amadou Dia Ba obtenue en 1988 à Séoul
L’athlète sénégalais Louis François Mendy s’est qualifié dimanche pour les demi-finales des 110 m haies des Jeux olympiques de Paris après avoir réalisé un chrono de 13 secondes 31, a constaté l’envoyé spécial de l’APS
Louis François Mendy a notamment remporté sa série et réalisé sa meilleure performance de l’année.
Le natif de Grand Yoff, un quartier de la banlieue de Dakar, porte-drapeau du Sénégal à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, va disputer la demi-finale mercredi à partir de 17h10.
Louis François Mendy ambitionne de décrocher une deuxième médaille olympique du Sénégal après celle en argent d’Amadou Dia Ba obtenue en 1988 à Séoul (Corée du Sud).
Cheikh Tidiane Diouf (400 m) va disputer, les qualifications dans sa catégorie, cet après-midi à 17h45 au Stade de France.
Participant pour la première fois aux JO, le sociétaire de l’AS Douanes va essayer d’améliorer ses performances et continuer son apprentissage du haut niveau.