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Par Abdoulaye THIAM

LA DEMOCRATIE A UN COUT

Au Sénégal, il n’y a aucune institution officielle ou privée qui quantifie ce que des élections coûtent au contribuable. Les sources de financement de nos partis politiques restent opaques pour ne pas dire nébuleuses.

Abdoulaye THIAM  |   Publication 20/03/2019

Le député apparenté Parti Socialiste, René Dosière, spécialiste de la gestion des dépenses publiques, réagissant sur le coût des élections françaises en 2012, évaluées à 604 millions d’euros (plus de 395 milliards F CFA), selon un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA), avait déclaré que «la démocratie n’a pas de prix, mais elle a un coût».

D’ailleurs, pour entrer à l’Elysée lors de la Présidentielle de 2007, les candidats, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal arrivés au second tour, avaient dépensé respectivement 21,17 millions d’euros (plus de 13,887 milliards F CFA) et 20,81 M€ (plus de 13,651 milliards F CFA). 

Au Sénégal, il n’y a aucune institution officielle ou privée qui quantifie ce que des élections coûtent au contribuable. Pis, si en France, les dons et autres financements des campagnes sont encadrés et/ou vérifiables, chez nous, les sources de financement de nos partis politiques restent opaques pour ne pas dire nébuleuses.

Mais le comble dans tout ça, c’est que pour diriger un petit pays, pauvre et endetté de 14 millions d’habitants, plus de 100 personnes se permettent de se bousculer au portillon du conseil constitutionnel pour déposer leur candidature.

Au nom du pluralisme, on se retrouve aujourd’hui avec plus de 350 partis politiques disposant tous d’un récépissé en bonne et due forme. Pourtant plus de trois quarts d’entre eux, n’ont jamais pris part à une seule élection. Fut-elle locale !

Mais, l’establishment politique décidant de fouler au pied, les lois et règlements qui régissent les partis politiques, les secrétaires généraux en profitent pour se momifier à leur tête, imposant un diktat sans aucune possibilité d’alternance. La preuve, exceptée la LD/MPT d’alors, avec Professeur Abdoulaye Bathily qui a remplacé Babacar Sané en 1984, aucun autre leader n’a réussi à prendre les rênes du parti de son «géniteur» par des élections. Tout se passe dans la douleur et la division avec des rajouts au sigle initial, tels : Authentique, Debout, FC, Rénovation, etc.

Amadou Moctar Mbow avait donc raison de dire qu’un pays comme le Sénégal ne devrait pas avoir plus de trois voire quatre partis politiques. La même idée était théorisée alors par le Président Léopold Sédar Senghor avec ses fameux quatre courants.

Donnant l’exemple des assises nationales qu’il a dirigé avec brio et professionnalisme, l’ancien directeur général de l’Unesco avait confié à Sud Quotidien ceci : «Quand j’ai commencé les Assises, j’ai demandé au ministère de l’intérieur, la liste de tous les partis politiques. On m’a donné une liste de 200 partis. J’ai envoyé des convocations et il y’a une soixantaine qui m’ont répondu. Les autres n’ont pas répondu parce que ce sont des boites aux lettres. Le parti est composé de quelqu’un avec sa femme, son frère. Dans la constitution nouvelle (celle proposée par la CNRI, Ndlr), nous avions défini les critères pour être un parti politique». Hélas, ces propositions ont été déchirées sous un fallacieux prétexte que Professeur Mbow aurait outrepassé ses prérogatives. La suite, on la connaît.

Nécessité de coupler les locales et les législatives

Le récépissé est devenu une véritable monnaie de change et/ou une mère-porteuse dans certaines situations. Pour rester dans la logique de prolifération des partis politiques, nos hommes politiques nous font croire qu’aucun parti politique à lui, tout seul, ne peut remporter une élection au Sénégal. Certes ! Mais, cette théorie est savamment orchestrée et entretenue pour justifier l’émiettement des partis. Conséquences : le tenant du pouvoir subit toutes sortes de pressions, l’empêchant d’avoir des coudées franches. En témoigne la levée de bouclier contre toute initiative visant à coupler les élections législatives et locales.

L’idée pourtant émise par Me Aïssata Tall Sall ne visait que l’harmonisation du calendrier électoral. D’où la nécessité de coupler les Locales et les Législatives en décembre 2019. Ce qui permettra au Sénégal de souffler face à la frénésie électorale où tous les 18 mois, les électeurs sont appelés aux urnes.

Après la Présidentielle du 24 février, les Sénégalais seront ainsi appelés à élire leurs autorités déconcentrées (maire, présidents de conseils régionaux), en décembre 2019. Des joutes qui devraient pourtant se tenir en juin, avant d’être reportées à décembre. Parce qu’un éventuel second tour de la présidentielle passée allait dérégler ce calendrier dont certains y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux.  Mais qui est dupe ? Ce qui les intéresse, c’est plutôt la conservation de leur fauteuil, grâce à une coalition hétéroclite et autres alliances contre-nature. La spirale des élections engagée en 2017, va donc s’enchainer en 2023, avec les Législatives. Soit, moins d’un an avant la Présidentielle de 2024.

Voilà pourquoi, coupler et pour de bon, les locales et les législatives, apparaît à nos yeux comme un acte plus que consolidant pour notre démocratie. Le Sénégal n’aurait à gérer que deux échéances. Ce qui offrira aux tenants du pouvoir, quatre années de travail ininterrompues. Mais surtout, nos finances publiques ne souffriront plus le martyr. Autrement dit, on gagnerait en temps et en argent.     

D’ailleurs, faites vos calculs entre les coûts de l’impression des bulletins, la confections des cartes et toute la logistique y afférente. Sans occulter, le déficit économique enregistré à cause des pré-campagnes et la période des campagnes où tout le pays est à l’arrêt.

Nous conviendrons tous alors avec René Dosière que la démocratie n’a pas de prix. Mais, elle a un coût ! 

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