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par Philippe Nelson Ndiaye

L'ANNULATION DE LA DETTE PUBLIQUE, VERS UN AUTRE ENDETTEMENT

Le constat est que les nombreux crédits contractés par les Etats n'ont produit aucun effet positif visible à long terme sur le vécu des ménages

Philippe Nelson Ndiaye  |   Publication 23/04/2020

L'actualité du moment fortement marquée par la pandémie du covid-19 n'a cessé, depuis janvier 2020, de drainer son lot de polémiques et de théories conspirationnistes.

Dans ce quadrant rocambolesque entre gouvernance, mondialisation, médecine et  économie, l'Afrique cherche encore son rythme, beaucoup de gouvernement ont déjà commencé à tirer leur épingle du jeu, d'autres par contre en  profite pour avancer leur cartes politiques (faire voter des lois, donner les pleins pouvoirs au président...).

En effet, si certains dirigeants du tiers monde apprennent de la crise pour changer de cap dans la gouvernance, avec des réformes positives, des structures plus durables dans l'appui au développement et l'autonomisation des secteurs industriel et agricole. D'autres par contre s'enfoncent d'avantage dans un cercle vicieux d'endettement, de rééchelonnement de la dette ou tout simplement d'une « annulation de la dette publique » souvent précoce dans des conditions mal négociés.

Au Sénégal, le plan d'ajustement structurel est resté dans les mémoires. En effet, le pays comme d'autres de la sous-région, s'était rapproché du FMI pour un prêt. Le déblocage des fonds de l'institution est cependant toujours subordonné au respect absolu de conditions précises relatives à la gestion économique du pays emprunteur.

En nous arrêtant sur cette première forme de condition, il est clairement visible que la dette ici n'est pas seulement une somme d'argent à rembourser avec ou sans taux d'intérêt sur un délai donné, mais c'est une imposition d'intrusion dans la gestion publique. Vu sur cet angle, si l'économie politique est le socle de la gouvernance, car comme on dit « l'argent est le nerf de la guerre » autrement dit le FMI dicterait sa loi aux gouvernements.

Parmi les nombreuses conditions, il y a la dévaluation immédiate de la monnaie nationale pour stabiliser l'économie, afin de booster les exportations. Cependant, si le pays ne produit pas assez, cela constitue un coût globalement négatif.

Prenons l'exemple de la Chine, en tant que pays producteur à grande échelle, il a la capacité de baisser sa monnaie pour augmenter la valeur de ses exportations et ainsi réduire le coût des importations. Par contre pour le Sénégal qui produit très peu, la charge de ses importations revient plus chère encore pour des exportations presque nulles.

Une autre condition concernait la réduction de façon drastique de la balance des payements, en réduisant les dépenses publiques et en augmentant les impôts afin de dégager les ressources pour payer la dette. La conséquence est la suppression de la gratuité du service public, tel que l'éducation et la santé. Ce qui a mené rapidement à une dégradation des conditions de vie.

D'autres conditions étaient la libéralisation des prix pour favoriser une économie de marché, la réduction des dépenses courantes (baisse des salaires des fonctionnaires et forces de l'ordre, coût élevé de  l'électricité... ), la libéralisation du marché du travail  (non-respect des conditions légales du travail, augmentation du chômage...), l'élimination des barrières de protection douanière (asphyxie des entreprises nationales), libéraliser les flux de capitaux installation des multinationales, leur accorder des exonérations de taxes  (Total, Orange, Auchan...), privatisation du service public, la banque centrale devient indépendante (libre de tout contrôle de l'Etat), etc.

Voilà un ensemble d'éléments qui a ainsi freiné l'élan de développement de la plupart des pays d'Afrique sub-saharienne.

Aujourd'hui, le débat est autours de la nouvelle monnaie africaine l'Eco, pour une nouvelle dévaluation avec 1 euro = 1200 eco, l'économie de nos pays en subirait un coup encore plus énorme et pour une énième fois et pourtant pour éviter cela nos gouvernants n'ont pas facilité les choses.

On croirait presque qu'il manquerait de professeurs d'histoire ou d'économie dans nos différents palais ou que les leaders préfèrent fermer les yeux sur les erreurs passés. Peut-être se disent-ils qu'au moment de payer l'addition et de vivre les conséquences désastreuses de leur choix politiques, ils seront déjà en sécurité avec les leurs, aujourd'hui la pandémie à prouver le contraire.

Bref, le constat est que les nombreux crédits contractés par les Etats n'ont produit aucun effet positif visible à long terme sur le vécu des ménages. C'est le cas d'ailleurs de nombreux ONG et donateurs qui pullulent encore en Afrique,  laissant les pays souvent dans des situations pires.

Serait-il ainsi le moment propice de mener une analyse pertinente sur la situation économique, de réfléchir sur les réels enjeux de l'aide international ?

La question était encore en débat lorsque le secrétaire de l'Union Africaine Moussa Faki Mahamat se présentait sur France 24 le 06/04/2020 pour demander un soutien financer, pour faire face au covid-19, à la communauté internationale.

Cette sortie médiatique avait révolté plusieurs activistes panafricanistes, l'avis général voulait que les leaders africains essaient d'abord de trouver des solutions concrètes en interne avant de faire appel à l'aide international.

Il faut rappeler que 5 jours avant (le 01/04/2020), le FMI approuvait un prêt de 221 millions de dollars du président de la République du Sénégal Macky Sall. Ce dernier oubliant ou tout juste minimisant  l'histoire encore récente du pays avec le FMI. Allant plus loin, sur France 24 encore au jour du 17/04/2020 il demandait tout bonnement l'annulation de la dette publique pour les « pays pauvres ».

Est-il ainsi possible d'annuler une dette de 365 milliards de dollars pour un emprunteur qui a une industrie presque inexistante, des matières premières et des ressources naturelles encore inexploitées ?

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