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Par Dr. Abdoulaye TAYE

LE PROPHETE MOHAMED, LE PLUS GRAND ECONOMISTE DE TOUS LES TEMPS

En supprimant l’intérêt sur la dette, le prophète a supprimé à la fois la source de spéculation la plus dangereuse et la plus parasitaire de l’histoire

Dr. Abdoulaye TAYE  |   Publication 20/10/2020

LA TECHNIQUE FINANCIERE EN ISLAM

Celui que ni le sang, ni le rang social, ni le pouvoir, ni le savoir ne prédisposaient à une célébrité et à une reconnaissance de l’humanité a inventé le principe économique de la technique financière la plus productive, la plus performante et la plus pertinente de toute l’histoire de l’économie. Il n’est ni technocrate sorti des grandes écoles ni universitaire produit d’une formation académique supérieure. Le prophète de l’islam a pensé, treize siècles avant, de financer l’économie par le crédit sans intérêt contrairement au système bancaire moderne. Il a mis en place la théorie économique la plus rationnelle et la plus juste de tous les temps en contradiction flagrante avec la théorie économique irrationnelle des universitaires et des technocrates de la finance moderne.

En supprimant l’intérêt sur la dette, le prophète a supprimé à la fois la source de spéculation la plus dangereuse et la plus parasitaire de l’histoire. L’intérêt défie toutes les règles de l’éthique, de la morale, de la justice et du bon sens. L’intérêt est un monstre antiéconomique qui fait exploser les déficits publics, crée la pauvreté, l’inflation et les crises de toutes sortes. L’intérêt qui n’est pas de l’argent prêté est un vol commis sur le travail produit à chaudes sueurs. En d’autres termes, une maison dont le coût réel est de 30 millions revient à 60 millions si sa construction est financée par un crédit bancaire dont l’échéance dépasse 20 ans.

 Les bénéficiaires de cet intérêt (30 millions) n’ont ni transpiré, ni sué, ni risqué des accidents contrairement aux individus qui ont dépensé de l’énergie, de la force et de l’intelligence. Ils parcourent les hôtels, voyagent en première classe, se payent les petits plaisirs, mènent la belle vie et sont auréolés de reconnaissance et de célébrité. C’est la couche la plus parasitaire de l’histoire de l’humanité qui n’a pas besoin de travailler pour vivre. Ils ne travaillent pas mais ils reçoivent la plus grande part de notre production. N’est-ce pas de l’injustice insolente ?

Le prophète en interdisant l’intérêt a compris l’injustice qui s’y dissimulait. Toute dette frappée d’intérêt retire de la production du pouvoir d’achat, de l’argent réel qui n’a pas été prêté. Plus des deux tiers de l’humanité souffrent de pauvreté. Cet argent retiré « frauduleusement » représente des besoins vitaux non satisfaits. Cette richesse confisquée affame des enfants, tue des malades, abrutit des jeunes par l’ignorance, sème le dénuement, déshabille les populations, fragilise la société et la démocratie. La dette grevée d’intérêt favorise la spéculation et détourne l’épargne du circuit de la production alors que la dette sans intérêt incite les riches à investir dans la production.

L’activité économique florissante devient la seule source de gains économiques, de richesse. Il devient désormais inutile de faire dormir dans les banques de l’argent qui ne rapporte rien. L’argent sort de la production et revient dans la production. Il se transforme en investissement, en bénéfices et en pouvoir d’achat et réintègre la production par la consommation et l’investissement. L’activité économique est toujours stimulée, le chômage recule, s’éloigne et s’éteint, la pauvreté disparait. Plus de récession, une croissance épanouissante, de l’embellie, de la richesse réelle, de l’abondance. Le phénomène financier contemporain donne raison au prophète. L’argent est prêté en Europe à des taux d’intérêt nuls ou négatifs. Les technocrates européens viennent de démontrer qu’une dette frappée d’intérêt n’est pas nécessaire à l’activité économique.

L’accumulation de la richesse en dehors de la production dévalorise l’argent qui se prête désormais à des taux négatifs. La spéculation boursière va prendre du plomb dans l’aile. Les actions achetées par du crédit vont s’étioler comme une peau de chagrin. L’économie se purifie, elle est assainie. La richesse spéculative est morte. Tout l’argent en circulation dans l’économie est réel. C’est de l’argent qui rentre dans la production par l’investissement et en sort par les bénéfices et les salaires et revient dans la production. C’est la nécessaire fonction et le véritable destin de l’argent. L’argent renoue avec sa mission de moyens d’échange et rompt avec sa fonction vicieuse et spéculative d’accumulation de richesses en faveur de parasites inconscients, véreux et voraces. Du pouvoir d’achat réel n’est plus retiré de la masse monétaire pour dormir dans les paradis fiscaux en privant des millions d’individus de moyens d’existence.

LA TECHNIQUE FINANCIERE MODERNE

La technique actuelle de la dette est doublement injuste. Elle est injuste parce que la dette est chargée d’intérêt perçu par le préteur mais que le débiteur n’a jamais reçu dans son compte. Elle est injuste parce que l’argent de la dette prêtée appartient au peuple, il n’appartient pas à ceux qui le prêtent. Ils ont usurpé ce droit au peuple. L’argent-dette est né des besoins de l’économie associés à l’augmentation de la population qui demande plus de soins de santé, plus de formation, plus de téléphones, plus de voitures, plus de nourritures, plus de services, plus d’infrastructures,…, donc plus de moyens d’échange. Il correspond à l’augmentation annuelle de la masse monétaire nécessaire pour faire circuler les biens et services que nous échangeons entre nous. Ce surplus d’argent ou argent neuf, n’appartient à personne, il appartient au peuple tout entier. Malheureusement des gangs d’actionnaires privés organisés en associations bancaires ont fait main basse sur cette cagnotte sous la complicité de nos états dépositaires de nos lois et règlements.

Les banquiers ont confisqué notre droit de battre et d’émettre la monnaie. Le contrôle de l’argent du peuple par des mains privées est dorénavant acquis et béni par tous nos états modernes. Il a été décidé de financer l’économie par la dette frappée d’intérêt. Tout l’argent en circulation rentre dans la production sous forme de dette. Toute la masse monétaire qui constitue notre pouvoir d’achat national est une dette chargée d’intérêt qui n’existe pas dans cette quantité de monnaie en circulation.

 L’argent rentre donc par le principal de la dette et sort par le remboursement équivalent au principal plus l’intérêt (« un impôt bancaire »). On retire au débiteur plus que ce qu’on lui a prêté. Il y aura des débiteurs qui ne pourront pas honorer leurs engagements. Ils seront comptés dans la masse des perdants, des appauvris. Ils seront saisis de leurs biens hypothéqués, tant pis pour eux. Il y aura des gagnants ceux qui ont honoré leurs engagements avec l’argent des perdants. La mécanique du système secrète nécessairement des gagnants et des perdants puisque l’argent en circulation ne suffit pas à payer le principal de la dette et l’intérêt associé. Il faut que le gagnant Niokhor prenne chez Modou le perdant pour payer le principal plus l’intérêt de sa dette. Il y a des gens qui s’enrichissent et d’autres qui s’appauvrissent, c’est la logique implacable de notre vicieuse technique financière en vigueur.

Toute dette accordée correspond à une perte de pouvoir d’achat. Notons en passant que l’intérêt sur le crédit à la consommation est un impôt grossier comparable à la TVA (à la différence que la TVA est perçue par l’Etat et l’intérêt par le banquier). Il est réglé comme une redevance moyenâgeuse au seigneur banquier. Le crédit à la consommation ne crée aucune valeur pour le débiteur mais celui-ci doit le rembourser avec de l’intérêt. Il illustre l’escroquerie la plus mesquine et la plus criminelle que nos financiers civilisés sont capables de commettre sur les pauvres citoyens innocents que nous sommes.

LE REVENU DE BASE GENERALISE (RBG) ET LA NOUVELLE VISION FINANCIERE

La révolution financière consiste à rétablir notre droit régalien sur cet argent neuf. Au lieu de transformer en dette frappée d’intérêt cet argent neuf qui appartient au peuple, il faut le distribuer au peuple et le prêter sans intérêt. On rétablira ainsi la justice contre l’injustice liée au contrôle privé de notre argent et contre l’injustice liée à l’escroquerie au moyen de l’intérêt.

La justice sociale requière de distribuer cette augmentation annuelle de la masse monétaire sous forme de revenu de base généralisé (RBG) et de dette sans intérêt. L’argent doit rentrer désormais dans le circuit économique par le RBG sous forme de pouvoir d’achat (c.a.d crédit à la consommation non remboursable et sans intérêt), par le crédit sans intérêt mais remboursable et enfin par l’épargne sous forme d’investissement. Les vertus de ce nouveau mécanisme financier révolutionnaire reposent sur la suppression de l’intérêt et de ces conséquences désastreuses sur l’économie mais aussi sur la disparition du confinement de l’épargne thésaurisée dans les banques. L’argent qui se fructifiait dans les banques par l’intérêt quitte celles-ci pour se renchérir dans la production par l’investissement sous forme d’actions.

La réappropriation du droit régalien de battre et d’émettre la monnaie ou du monopole du droit de la création monétaire est le fondement de la souveraineté monétaire qui est la base du pouvoir financier de l’Etat. Tous les gouvernements peuvent financer un revenu de base généralisé (RBG) dans le contexte de cette souveraineté monétaire. Le RBG est un concept politique et social de transfert financier qui inaugure et préfigure une nouvelle révolution de la (re)distribution. La COVID-19 prouve que le bannissement de l’usage de la planche à billets est tendancieux et ne profite qu’aux actionnaires financiers qui ont transformé l’Etat en un gros coq à déplumer. L’usage de la planche à billets a été à l’occasion réhabilité au grand bonheur des peuples européens.

L’argent doit rentrer dans le circuit économique sous forme de revenu de base généralisé, de crédit sans intérêt et d’épargne au lieu d’y être injecté sous forme de dette chargée d’intérêt au profit d’individus voraces sans foi ni éthique. Il ne s’agit plus de donner du pouvoir d’achat de la main gauche et de le retirer le lendemain de la main droite comme c’est le cas pour notre trop technocratique concept de la dette. Cette nouvelle vision est une révolution de la technique financière. Elle tue le crédit à la consommation en le substituant par le revenu de base généralisé (RBG), autorise le crédit sans intérêt mais rémunéré par le dividende et déconfine en la décourageant l’épargne thésaurisée dans les banques.

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