AYMEROU GNINGUE RELANCE LE DEBAT SUR LE TROISIÈME MANDAT
Selon le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yaakaar (Bby) à l’Assemblée nationale, l’actuel chef de l’Etat pourrait bel et bien briguer un autre mandat à la tête du pouvoir exécutif Sénégalais

Selon le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yaakaar (Bby) à l’Assemblée nationale, l’actuel chef de l’Etat pourrait bel et bien briguer un troisième mandat à la tête du pouvoir exécutif Sénégalais. En effet, invité de l’émission Grand jury de la Rfm hier, dimanche 20 septembre, Aymérou Gningue a indiqué que «juridiquement, Macky Sall peut se représenter à la présidentielle de 2024».
Le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yaakaar (Bby) à l’Assemblée nationale relance le débat sur la troisième candidature de son mentor, le président de la République, Macky Sall.
Invite hier, dimanche 20 septembre, de l’émission Grand jury de la radio futurs médias (Rfm privée) dans un contexte marqué par des inondations provoquées par les pluies du 5 septembre dernier, Aymérou Gningue a laissé entendre que «juridiquement, Macky Sall peut se représenter à la présidentielle de 2024». Cependant, invité par notre confrère Babacar Fall à étayer ses propos, la tête de file de la majorité a plutôt préféré renvoyer la balle aux juges constitutionnels. «Je ne veux pas entrer dans les détails. Posez la question aux juges constitutionnels, ils vous répondront.», a-t-il estimé avant d’ajouter. «Quand Wade a dit qu’il va se représenter pour un 3e mandat, Macky Sall est allé battre campagne et nous l’avons battu par les urnes. Au Sénégal, le problème du 3ème mandat ne se pose pas »
Par ailleurs, s’exprimant sur la décision annoncée par le chef de l’Etat d’ériger Keur Massar en département, lors de sa visite dans cette localité épicentre des inondations dans la région de Dakar, Aymérou Gningue qui est également députémaire de Mérina Dakhar dans le département de Tivaouane, tout en soulignant que le problème réside dans le mode d’aménagement et d’occupation des zones inondables par les habitants, a estimé que le président a fait « un bon choix ». «Conférer à Keur Massar une entité juridique renforcera ses capacités avec la création de Préfecture, de Sous-Préfecture et de communes.
En outre, les investissements prévus pour Keur Massar qui s’élèvent à 30 Milliards est un signe de la part du gouvernement d’alléger la situation même si ce sera difficile vu les conditions d’aménagement territorial ».