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DES MAGISTRATS FONT TOUT POUR QUE LE TEXTE NE SOIT PAS PUBLIÉE

Me Malick Sall. Me Aya Boun Malick Diop, secrétaire général du Sytjust, accuse des magistrats en service au ministère d’être à l’origine des blocages dans la publication des décrets signés par Macky Sall, comme l’instauration du Fonds commun des greffes

Publication 30/06/2020

Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) n’est pas près d’abandonner le combat qui l’oppose au ministre de la Justice, Me Malick Sall. Me Aya Boun Malick Diop, secrétaire général du Sytjust, accuse des magistrats en service au ministère d’être à l’origine des blocages dans la publication des décrets signés par le Président Macky Sall, comme l’instauration du Fonds commun des greffes. 

Quel bilan tirez-vous du mouvement de grève de votre syndicat ?

Il faut remarquer que c’est un mouvement largement suivi, presque je dirai à 99%. Il y a une petite défaillance du fait qu’il y a certaines personnes qui se disent qu’elles ne se reconnaissent plus de ce syndicat, donc à part ça c’est un mouvement très suivi. Aujourd’hui, les travailleurs de la justice dans leur majorité sont déterminés plus que jamais à défendre les fruits de leur lutte qui sont devenus maintenant des réformes actées par des décrets du président de la République qui, malheureusement, ne sont pas mises en œuvre par la Chancellerie.

En réalité, c’est le ministre de la Justice qui, depuis son accession à la tête du département de la Justice, peine à mettre en œuvre ces réformes. Parce qu’en réalité, on s’est rendu compte que la mise en œuvre de ces réformes est à la périphérie de son agenda. Mais maintenant, la lutte a pris une autre dimension parce qu’on s’est rendu compte que le ministre est dans une position de combat contre les travailleurs de la justice. Parce que depuis que nous nous sommes mis à le dénoncer, il s’est mis dans une posture de pourfendre tout ce que nous avons comme acquis.

En quoi faisant ? En dressant un argumentaire qu’il a exposé au gouvernement et au président de la République pour revenir sur l’ensemble de nos acquis. Donc, c’est conscient de tous ces enjeux que les travailleurs de la justice se sont mobilisés pour préserver leurs acquis qui, en réalité, sont les acquis même du service public de la justice, parce qu’avec des travailleurs motivés, on ne peut délivrer qu’un service public de qualité.

Avez-vous tenté de rencontrer le ministre de la justice Me Malick Sall ?

Il est là depuis 14 mois. Nous l’avons rencontré à deux reprises. Le Bureau exécutif national l’a rencontré à deux reprises. Nous l’avons sensibilisé, nous l’avons observé, nous avons pris le temps de voir qu’est-ce qu’il veut exactement. Lorsqu’on s’est rendu compte qu’il n’était pas dans les dispositions de mettre en œuvre les réformes qu’il a trouvées sur place, on a déposé un préavis de grève depuis le 6 février 2019.

On a attendu jusqu’à juin. On a débuté la grève le 15 juin. Mais avant d’aller en grève le 15 juin, on a fait des sorties dans le domaine public pour critiquer sa façon de faire à partir du 2 juin, 9 juin, 22, 24 et 28 juin. Donc, il avait tout le temps pour nous faire l’économie de cette crise.

D’où viennent les ressources du fonds commun que vous réclamez ?

Le fonds commun des greffes existe depuis 1993. Il est alimenté par les frais de délivrance des actes de justice (casier, jugement, arrêt). Maintenant, il y a de nouveaux décrets qui prennent en charge de nouvelles recettes. Ce sont ces décrets-là que le ministre de la Justice refuse de faire publier. Pour ces recettes, il y a de nouvelles niches. Par exemple les amendes et les consignations, certains droits ont été un peu augmentés.

Donc depuis que ces décrets ont été signés en 2018, le ministre refuse de les publier pour la simple raison qu’il y a des personnes qui veulent créer leur propre fonds commun, c’est le fonds commun des magistrats puisque les amendes et consignations alimentaient le fonds commun des magistrats qui a été créé en 2011. Mais lorsque le Président Macky Sall est venu, il a dit qu’un magistrat ne peut pas juger et prendre l’argent des amendes et des consignations et le mettre dans sa poche.

Donc il a éliminé le fonds commun des magistrats le 30 août 2012. C’est Abdoulaye Wade qui l’avait créé le 1er décembre 2011. Les amendes et consignations qui devaient alimenter ce fonds commun des magistrats ont été versées dans le fonds commun des greffiers en 2018. C’est ce que certains magistrats du ministère de la Justice n’arrivent pas à gober. Mieux, ils proposent maintenant au ministre de la Justice de créer le fonds commun de la justice pour que les magistrats bénéficient de ces amendes et consignations. Ce qui est inadmissible. C’est pour cela qu’ils ont bloqué la publication des décrets.

Donc ce sont des collaborateurs du ministre, notamment des magistrats, qui sont à l’origine du blocage ?

Mais il est entré dans leur jeu. Ils l’ont convaincu à prendre fait et cause pour eux. Depuis que le décret est sorti, ceux qui sont au ministère de la Justice, de connivence avec ceux qui sont au secrétariat général du gouvernement qui est chargé de la publication, il y a des magistrats là-bas, ils ont fait tout pour que le texte ne soit pas publié dans l’éventualité de créer leur fonds afin de reprendre les recettes qui nous ont été allouées.

Les justiciables souffrent de cette grève. Jusqu’où le Sytjust est prêt à aller ?

Ce n’est pas la bonne question. La bonne question c’est jusqu’où le ministre de la Justice est prêt à aller. Parce que tant qu’il s’emmure dans un silence alors que c’est lui le responsable du bon fonctionnement des Cours et tribunaux, tant qu’il refuse le dialogue, nous sommes obligés de nous battre parce qu’on ne va pas accepter de travailler pour ne pas jouir de notre travail.

Dans la justice, il y a des travailleurs pauvres, c’est nous. Notre fonds commun est moribond. Nous avons des salaires indécents, nous n’avons même pas de plan de carrière.

Tant que le ministre sera dans cette posture, nous serons obligés de défendre nos intérêts matériels et moraux. C’est vrai, c’est regrettable qu’il y avait des dommages collatéraux auprès des justiciables, mais on n’y peut rien. L’unique comptable, c’est le ministre de la Justice qui essaye de nous châtier en représailles à notre témérité de l’avoir dénoncé publiquement. 

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