VIDEODJIDIACK FAYE PLAIDE LE REGROUPEMENT DE L’OPPOSITION PRO CHANGEMENT
Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm Djidiack Faye estimant qu’il y a deux camps : ceux qui sont pour la continuité et ceux qui sont pour le changement, invite la vraie opposition à ne pas se laisser divertir par toutes ces candidatures

Candidat déclaré à la candidature pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain, le directeur de l’Agence régionale de développement de Fatick et président du mouvement pour la révolution citoyenne (Mrc), Djidiack Faye, plaide pour un regroupement des candidats de l’opposition à la prochaine présidentielle dans des coalitions. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 22 octobre, Djidiack Faye estimant qu’il y a deux camps : ceux qui sont pour la continuité et ceux qui sont pour le changement, invite la vraie opposition à ne pas se laisser divertir par toutes ces candidatures nombreuses.
Les candidats déclarés à la présidentielle du 25 février 2024 prochain issus de l’opposition ne doivent pas se laisser divertir par rapport à toutes ces nombreuses candidatures. L’avis est du directeur de l’Agence régionale de développement (Ard) de Fatick et président du mouvement pour la révolution citoyenne (Mrc), Djidiack Faye. Lui-même candidat déclaré à la candidature à cette présidentielle de février 2024 prochain, il a plaidé pour la création des coalitions regroupant tous les candidats de l’opposition à la prochaine présidentielle. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 22 octobre, Djidiack Faye a indiqué en effet que l’opposition doit garder en tête que l’essentiel est le fait que le peuple sénégalais aspire à une alternance en 2024. « C’est regrettable qu’on soit là aujourd’hui à parler de cette gouvernance tout simplement parce que nous avons vécu pire. Moi, si je deviens président du Sénégal, la séparation des pouvoirs sera définitivement ancrée au Sénégal. Une gouvernance sobre et vertueuse sera au rendez-vous. Et ça, c’est peut-être mon link que je propose aux autres candidatures pour qu’une coalition ou des coalitions se fassent dans les meilleurs délais » a-t-il estimé.
Poursuivant son propos, le leader du mouvement pour la révolution citoyenne souligne que dès le lancement de son mouvement, il avait dit au Sénégal, au point de vue programmatique, idéologique, qu’on ne peut pas avoir au-delà de 10 candidats de l’opposition qui aient des programmes divergents ». Ainsi s’adressant à ceux qu’il considère comme la vraie opposition, il déclare : « Je lance un appel ici à toute l’opposition sénégalaise, à la vraie opposition parce que nous avons en réalité deux camps : ceux qui sont pour la continuité et ceux qui sont pour le changement. Il y a beaucoup de candidats qui sont pour la continuité. Si les Sénégalais veulent le changement, il faut qu’ils évitent ces candidatures ». Toujours sur cette lancée de regroupement des candidatures de la vraie opposition, Djidiack Faye a indiqué que des personnalités comme Mamadou Lamine Diallo ou encore, Ousmane Sonko, Déthié Fall, Boubacar Camara pourraient bien servir de candidature d’ancrage pour ces coalitions de l’opposition. Loin de s’en tenir-là, le président du mouvement pour la révolution citoyenne a également fait remarquer que l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne qui s’était toujours défini comme le double bouton du président Macky Sall qui permettait de faire passer les choses comme prévu, ne va jamais contredire ce dernier.
ACHATS DE CONSCIENCE DANS LE CADRE DE LA COLLECTE DES PARRAINAGES : Djidiack Faye confirme et parle de violation du jeu démocratique
Les achats de conscience dans le cadre de la campagne en cours de collecte des parrainages est bel et bien une réalité. La confirmation est du directeur de l’Agence régionale de développement (Ard) Fatick et président du mouvement pour la révolution citoyenne (Mrc), Djidiack Faye. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 22 octobre, le candidat déclaré à la candidature pour la présidentielle du 25 février 2024 prochain, est monté au créneau pour dénoncer cet état de fait qui fausse, selon lui, le jeu démocratique qui est derrière ce parrainage. « Nous avons constaté cet état de fait dans beaucoup de régions du Sénégal. Sur le terrain, il y’a des candidats, des partis ou des coalitions qui distribuent de l’argent en échange de signatures. A Fatick notamment, j’ai bien vu des politiques qui viennent dire à des citoyens : nous voulons financer vos projets, donnez-nous vos cartes d’identité. Ça fausse le jeu démocratique qui est derrière ce parrainage ».
DJIDIACK FAYE SUR LE REFUS DE LA DGE D’EXECUTER LA DECISION DU JUGE DE ZIGUINCHOR : « c‘est la première fois que l’etat refuse d’exécuter ses propres ordres »
Le directeur de l’Agence régionale de développement (Ard) de Fatick et président du mouvement pour la révolution citoyenne (Mrc), Djidiack Faye est formel en déclarant que le refus du Directeur général des élections d’exécuter la décision du président du tribunal d’instance de Ziguinchor est regrettable dans l’affaire de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 22 octobre Djidiack Faye qui est par ailleurs candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 prochain a indiqué que c’est la première fois que « l’Etat refuse d’exécuter ses propres ordres ». « C’est une première, nous avons connu l’ère du régime socialiste en tant qu’opposant, c’était très difficile mais Abdou Diouf a été un grand président, un grand démocrate malgré tout ce qui s’est passé. De la même sorte, Abdoulaye Wade en 2012, s’il avait le même acharnement, beaucoup et peut-être même Monsieur Macky Sall pourraient ne pas être candidats en 2012 », a-t-il indiqué avant de faire remarquer. « Le retrait des fiches de parrainage n’a rien à voir avec la validation des candidatures qui est faite par le Conseil constitutionnel. L’acte pris par le juge à Ziguinchor et notifié au préfet doit être exécuté par l’administration sénégalaise. On ne peut comprendre que cette même administration se contredise. Ce refus est très regrettable »