GUY MARIUS SAGNA APPELLE A LA DESOBEISSANCE CIVILE
«J’invite les citoyens à la désobéissance civile. Trop c’est trop !Doyna na ! ». Tel est le message de Guy Marius Sagna, président de Frapp, envers les citoyens sénégalais.

Guy Marius Sagna, président de Frapp, dénonce les rassemblements et manifestations organisés par des membres de l’Apr lors des différents passages de leur mentor en tournée dans le Sine Saloum. Pour s’opposer à «une mise en quarantaine des droits constitutionnels», il appelle les citoyens à la désobéissance civile.
«J’invite les citoyens à la désobéissance civile. Trop c’est trop !Doyna na ! ». Tel est le message de Guy Marius Sagna, président de Frapp, envers les citoyens sénégalais. Dans un communiqué parvenu à «L’As», l’activiste dénonce les manifestations et rassemblements organisés par les partisans du Président Sall. Il trouve inadmissible dans un état de droit comme le Sénégal que certains se voient interdits du droit de manifester, au moment où les auteurs même de ces interdits organisent à hue et à dia des manifestations, des rassemblements. «Nous nous battons contre le système néocolonial qui utilise la sueur de la majorité pour faire le beurre de la minorité », a déclaré Guy Marius Sagna. Il livre les causes de son engagement citoyen qui sont entre autres l’accès à « l’eau, une éducation, une santé, une sécurité pour tous, ce qui signifie plus de champagne, plus de Hcct, plus de fonds politiques… plus de salaires pour les conjoints ou conjointes des ambassadeurs ».
Pour Guy Marius Sagna, il est anormal que les citoyens se voient interdits du droit «de manifester leur désarroi, leur inquiétude, leur colère… alors qu’au même moment, ceux qui interdisent ces manifestations manifestent, rassemblent». D’où son invite envers « tous les opprimés des politiques du Président Macky Sall à manifester partout », Car pour lui, «il n’y a plus d’interdiction de manifester ».
Aux agents des forces de défense et de sécurité, Guy Marius les invite «à refuser les ordres de disperser des rassemblements à venir ».
Pour terminer, il demande au président de la République de mettre «en quarantaine les difficultés des citoyens sénégalais», en place et lieu du refus de «la mise en quarantaine de nos droits constitutionnels de manifester».