LA DEPUTEE MARIEME SODA NDIAYE INTERPELLE ABDOU KARIM SALL
L’affaire des Gazelles Oryx mortes des suites de leurs blessures lors de leur transfert de la réserve publique dénommée Parc de Katané de Ranérou, vers un espace privé sis à Bambilor, atterrit sur la table du président de l’Assemblée nationale.

L’affaire des Gazelles Oryx mortes des suites de leurs blessures lors de leur transfert de la réserve publique dénommée Parc de Katané de Ranérou, vers un espace privé sis à Bambilor, atterrit sur la table du président de l’Assemblée nationale. La députée Marième Soda Ndiaye a adressé en effet une question écrite au gouvernement, plus précisément au ministre cité dans l’affaire, en l’occurrence Abdou Karim Sall, ministre de l’Environnement du Développement durable.
Dans le communiqué parvenu à la rédaction hier, mardi 14 juillet, la députée Marième Soda Ndiaye, suppléante d’Aïssata Tall Sall sur la liste Osez Rêver informe avoir saisi le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal et adressé une question écrite au Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. Dans la note, la parlementaire qui dit avoir été interpellée à plusieurs reprises par des concitoyens concernant le convoiement des Gazelles Oryx de la réserve publique, dénommée Parc de Katané de Ranérou, vers un espace privé sis à Bambilor, indique vouloir obtenir les réponses à certaines questions.
Parmi les questions, on note celle relative au nombre de Gazelles Oryx convoyées dans un espace privé sis à Bambilor et la date dudit transfert. La députée voudrait savoir «combien ont péri et quelles ont été les raisons de leur mort ; qu’en estil de l’état des autres gazelles ayant survécu». La députée à la 13ème législature demande aussi au ministre Abdou Karim Sall «dans quelles conditions et quelles modalités les gazelles ont-elles été transférées dans un espace privé à Bambilor ? Est-ce une ferme ou une réserve ? Cet espace est-il ouvert au public ?».
Dans sa série de questions, à noter entre autres que l’honorable Marième Soda Ndiaye évoque la question du respect de la Convention sur la Diversité Biologique dans le cadre du transfert, tout comme l’adéquation de l’espace où les Gazelles Oryx sont transférées par rapport aux conditions de leur habitat naturel comme le stipule la Convention de Washington. Elle veut aussi des réponses sur le conflit d’intérêt manifeste dans cette affaire, quand on sait que le ministre en question est le «garant de la protection des espèces animales et végétales».