LA DEUXIEME PHASE DU COMPLOT CONTRE MIMI TOURE AMORCEE PAR SES DETRACTEURS
Le ton a été donné depuis plusieurs mois. Les comploteurs contre Mimi Touré ont encore réussi à faire arracher à la responsable politique de Kaolack son fauteuil de présidente du Conseil économique, Social et Environnemental.

Après avoir réussi à faire tomber Mme Aminata Touré de la tête du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese), les détracteurs de l’ancienne Première ministre amorcent la deuxième phase de leur « complot » avec des accusations de mauvaise gestion…
Le ton a été donné depuis plusieurs mois. Les comploteurs contre Mimi Touré ont encore réussi à faire arracher à la responsable politique de Kaolack son fauteuil de présidente du Conseil économique, Social et Environnemental. Même scénario pratiquement qu’en 2014 où ils avaient réussi à faire remplacer Mme Aminata Touré par Mahammad Boun Abdallah Dionne après un peu plus d’un an seulement à la Primature. Malgré son éviction de la Primature, Mimi avait, toutefois, pu garder son aura politique. Macky Sall la nomme en 2015 Envoyée Spéciale du président de la république puis Présidente du Conseil économique, Social et Environnemental (Cese) le 14 Mai 2019. Aussitôt nommée, aussitôt les attaques contre sa personne s’étaient multipliées. Bara Ndiaye, directeur de la Maison de la Presse, avait le premier à lancer de gros cailloux en direction de Mme Aminata Touré. « Mimi Touré et Amadou Ba sont les principaux comploteurs qui souhaitent devenir Califes à la place du Calife. Pour tout dire, ce sont eux qui, pour dénigrer le président de la République et lui mettre les Sénégalais à dos, font courir tous les faux bruits sur sa volonté ou non de briguer un troisième mandat. Ils sont en train de tisser leur toile aussi bien dans la région de la capitale que celle du bassin arachidier », flinguait le jeune responsable apériste.
Hélas, Bara Ndiaye n’était pas le seul dans cette opération de « liquidation préparée ». Mahmouth Saleh était entré lui aussi dans la danse. Ce qui a poussé récemment les partisans de Mimi Touré à ruer dans les brancards pour riposter contre les manœuvres souterraines du trotskyste et théoricien des complots assis et debout ! « Depuis qu’il a ressuscité (Mahmouth Saleh), il tire les ficelles dans l’ombre, en demandant à des responsables de se démarquer de Mimi Touré. Je peux vous montrer des sms. Il a même appelé un député pour lui dire qu’il travaille pour Mimi Touré et que le Président n’allait pas le recevoir. C’est n’importe quoi, Saleh est un rentier de la tension. Il ne fait qu’allumer du feu », s’était offusqué récemment un proche de l’ancien Premier ministre dans la presse. Ce dernier se demande ce qui vaut à Mimi Touré cette fureur allusive de Mahmoud Saleh, qui n’a d’ailleurs aucune base politique. « Nous n’allons pas nous laisser faire. Vous avez tous suivi Mimi Touré sur la rts. Sa loyauté est connue, mais des gens comme Saleh essayent toujours de la mettre en mal avec le Président Macky Sall » indiquait toujours le proche de Mimi dans les colonnes de notre confrère « L’As » quotidien. Curieuse coïncidence, la descente aux enfers de Mimi s’est faite en même temps que montait en puissance Mahmouth Saleh promu ministre directeur de cabinet politique de Macky Sall dans la foulée du limogeage de Mimi.
Une juste récompense à son travail de tueur ? Et comme jamais deux sans trois, le duo Bara Ndiaye et Mahmouth Saleh a bénéficié du renfort d’un troisième sicaire. il s’agit d’un ennemi juré de Aminata Touré, Mame Mbaye Niang. L’ancien ministre de la Jeunesse, « mouillé » dans le scandale des 29 milliards du Prodac est à son tour monté au front pour tirer à boulets rouges sur le premier ministre de la Justice du président Macky Sall. Limogé du gouvernement et rétrogradé chef de cabinet du Président, Mambaye, l’ancien exécuteur des basses œuvres d’un certain…Idrissa Seck du temps où il militait à Rewmi, ancien talibé de Cheikh Béthio Thioune aussi, accuse Mimi Touré de comploter contre Macky et de se préparer pour la présidentielle prochaine. Un crime abominable ! Conclusion logique, Mame Mbaye Niang et Bara Ndiaye demandaient à leur patron Macky de se séparer « des ambitieux » dont Mimi Touré. Le 28 octobre dernier, leur appel a été entendu 5/5 par le destinataire ! En effet, Macky Sall a profité du remaniement… ministériel pour mettre fin aux fonctions de Aminata Touré qui n’était pourtant pas membre du gouvernement. Mais disons que le Président a fait d’une pierre plusieurs coups !
Mimi Touré : « Nul ne peut ternir ma réputation et mon intégrité »
Comme si cela ne suffisait pas, les faucons présidentiels continuent de piétiner une adversaire — du moins, c’est ainsi qu’ils considèrent Mimi — en tentant de noircir sa gestion à la tête du Cese. C’est ainsi qu’ils ont prétendu que l’ancien DAF (directeur administratif et financier) de cette institution, limogé, aurait livré à ses patrons du ministère des Finances et du Budget des documents particulièrement accablants contre la déjà ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental. Comme si ce DAF lui-même avait voulu se tirer une balle dans le pied car enfin, même s’il ne faisait qu’exécuter des ordres — ce qui reste à voir —, il était quand même le premier responsable de la gestion du Cese ! En tout cas, ces accusations de mauvaise gestion sur fond d’insinuation de détournement de deniers publics, ont fait sortir la désormais ex-patronne du Conseil Economique, Social et Environnemental de son mutisme depuis qu’elle a été remerciée le mercredi dernier par le président de la république. « Dans l’attente sereine de la passation de service avec le nouveau président du Cese, je voudrais informer l’opinion nationale et internationale que j’ai eu à diriger le Conseil Économique, Social et Environnemental pendant 16 mois en stricte conformité avec les règles et standards de bonne gestion.
Les documents de vérification sont en ordre et disponibles au niveau de l’institution ainsi que ma déclaration de patrimoine déposée à l’Ofnac. Nul ne saurait à cette étape de ma vie administrative et politique ternir ma réputation et mon intégrité. Je me réserve le droit d’ester en justice contre toute tentative de diffamation ou d’intimidation », a prévenu dans un communiqué publié hier la « dame de fer ».
Nous, on se demande ce que veulent finalement les détracteurs de l’ancienne présidente du CESE. Ces nouvelles attaques amorcent invraisemblablement la deuxième phase d’une opération qui sonne comme une volonté de liquider totalement la bonne dame. Il reste que Mimi qui a blanchi sous le harnais de l’engagement politique ne sera pas une proie facilement digérable. On attend donc avec impatience de voir la suite des événements…